wa fik baraka
Dieu connait la place de chacun , et tous fidèle obeissant à Dieu a droit a un rang sublime
j'aimerai connaitre votre position au sujet de la religion de Dieu ? quel votre croyance et pourquoi ?
Il est interressant de confronter les points de vue meme si cela est difficile pour certaine personne
Ma croyance au sujet de l'Islam, je vais faire un copier coller de la doctrine du faucon gris d'`Abd Al-Qâdir Al-Jilânî (rahimahu Allah) et du Fiqh al akbar d'Abu Hanifa (rahimahu Allah) pour vous montrer en quoi je crois. Inch'Allah ça répondra à votre question. Il y a un point dans Al Fiqh Al Akbar ou j'ai pas d'avis c'est au sujet de la foi (est ce que la foi est quelque chose qui peut monter et descendre ou c'est quelque chose qui ne peut ni monter ni descendre comme le dit Abu Hanifa?).
La doctrine du faucon gris
Au nom d'Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très -Miséricordieux.
La louange est à Allâh qui a modalisé le comment et s'est exalté au-dessus de la modalité.
Il localisa le lieu et se rendit inaccessible à la localisation.
Il est trouvé en toute chose, mais échappe par Sa Sainteté à toute circonstance de temps et de lieu.
Il est présent auprès de toute chose tout en s'élevant au-dessus du fait « d'être-avec » ('indiyya).
Il est le commencement de toute chose, mais ne connaît pas de fin.
Si tu demandes « où ? », tu Le cherches dans le lieu.
Si tu demandes : « comment ? », tu Le cherches dans la modalité.
Si tu demandes : « quand ? », tu Le renfermes dans la temporalité.
Si tu affirmes « Il n'y a pas », tu Le prives de l'être.
Si tu dis « si », tu Lui renvoies l'imperfection.
Si tu demandes « pourquoi », tu t'opposes à Lui dans Sa Puissance royale.
Gloire à Lui et exalté soit-Il.
Il ne peut être devancé par une antériorité, ni être rattrapé par quelque chose d'ultérieur, ni être à une similitude, ni être rapproché d'une apparence de forme.
Il n'est point abaissé par une complémentarité, ni connu par une corporéité.
Gloire à Lui et exalté soit-Il !
S'Il était une forme (sabah), Il serait connu quantitativement.
S'Il était un corps (jism), Il aurait une constitution composite.
Non, Il est Unique (wahid) contrairement à l'affirmation de ceux qui Lui attribuent un fils (banawiyyah). Il est transcendant (samad) contrairement à ce qu'imaginent les idolâtres. Il n'a pas de similitude (matal) au contraire de ce qu'avancent les insensés. Il n'est point analogue à Sa Parole contrairement à ce que disent les hérétiques qui cherchent à Le décrire.
Rien ne se meut, dans le bien ou le mal, dans le secret ou ouvertement, sur la terre ferme ou dans l'océan, sans Sa Volonté ; contrairement à ce que disent les Qadariyya. Sa Puissance ne peut être égalée, Sa Sagesse n'a pas de limite, ce qui dément les propos des Hadaliyyah.
Ses Droits sont nécessairement respectés et Son Argument est irrésistible. Nul n'a aucun droit sur Lui et ne peux Lui demander des comptes, lorsqu'Il interroge, en dépit du credo des Nizaimiyyah. Il est Juste et ne peut être injuste dans Ses Décrets. Il est Véridique, ne contredit jamais Ses Déclarations. Il parle par un discours éternel. Il n'y a pas de créateur de Sa Parole.
Il a révélé le Qur'ân, stupéfiant les maîtres de l'éloquence par son agencement ; balayant les arguments des Murâdiyyah.
Notre Seigneur couvre les défauts et pardonne les péchés de celui qui se repent. Et si quelqu'un retourne à son péché, après le repentir, les péchés du passé ne seront pas pris en compte, par commisération pour l'être humain.
Il est loin de toute falsification et trop saint pour être injuste.
Nous professons qu'Il accorde entre eux les coeurs des croyants et qu'Il égare les mécréants, en opposition à la croyance des Hachimiyyah.
Nous reconnaissons que les libertins de cette communauté sont meilleurs que les Juifs, les Chrétiens et les Zoroastriens en réponse aux Ja'fariyyah.
Nous reconnaissons qu'Il se voit lui-même comme Il voit autrui, qu'Il entend tout appel, qu'Il est conscient de toute chose cachée, en opposition aux Ka'biyyah.
Il a créé ses créatures dans la meilleure nature immaculée (fitra) puis les a projetées, en toute indépendance, dans la ténèbre du gouffre. Il les ramènera à leur premier état, contrairement à la croyance des Dahriyyah.
Lorsqu'Il les réunira pour le Jour du Jugement, Il se manifestera à Ses amis qui le verront par la vue physique comme l'on voit la lune. Il ne sera pas voilé, sauf de ceux qui nient la possibilité de cette vision comme les Mu'tazilites.
Comment pourrait-Il se voiler à Ses amis ou les garder devant son voile, alors que Ses Promesses éternelles de la rencontre ont déjà été proclamées toujours : « Ô toi âme pacifiée, retourne à ton Seigneur satisfaite et agréée » [1]
Penses-tu que dans le Paradis tu te contenteras des houris ? ou des parures de soie ?
Comment le fou de Layla (Majnûn Laylà) pourrait-il être heureux sans Layla al-'Amiriyya" ? Comment les amoureux pourraient-ils trouver le repos sans le souffle des arômes ambrés (venant de Sa Présence) ? Comment des corps liquéfiés par la réalisation de la « 'ubudiyya » (servitude) pourraient-ils ne pas connaître le bonheur de s'asseoir dans Sa Proximité ('indya) ? Comment ceux qui veillèrent les nuits opaques (passées dans Son souvenir) ne jouiraient-ils pas de Sa contemplation apaisante ? Comment des coeurs ayant savouré le lait de l'Amour (divin) pourraient-ils ne pas boire le vin seigneurial ? Comment des esprits, ayant connu la prison des corps sensibles, ne se repentiraient-ils pas dans les jardins sacro-saints, pour se repaître dans ces champs sublimes et boire aux sources qui étanchent toute soif ? Ils y parviennent au terme de leur intense nostalgie et trouvent l'explication de leur plainte. Le Juge des amoureux se dresse alors ouvertement et tranche la question.
Lors de la rencontre de leur Seigneur, c'est Lui qui commence par leur adresser la salutation. Il leur ordonne d'entrer dans les Paradis de l'Eden.
Mais ils s'y refusent et ils jurent qu'ils ne désirent pas regarder un autre que Lui, ni avoir une autre intention. Ils n'acceptent rien des mondes créés. Leurs demandes ne sont pas orientées vers le bas. Ils n'ont quitté les jouissances de cette vie que pour atteindre cette union sublime. Que l'échanson qui fait circuler le vin leur serve un verre dont la Pureté découle de Sa pureté. Boisson bienheureuse !
Et si (la coupe) s'éloigne des convives, elle revient tous les matins et soirs, augmentant leur nostalgie des lumières de Son Apparition radieuse.
Par Ta Vérité ! l'oeil auquel Tu ne montres pas Ta Splendeur, est malheureux. Tu as anéanti par Ta Beauté tous les amoureux. Au nom de la Passion que l'on éprouve pour toi, sois prévenant avec tes sujets ! Des coeurs se liquéfient littéralement par nostalgie pour toi et la passion n'en laisse rien subsister.
Si je goûte, mais sans avoir encore atteint mon but, je n'oublie pas la recommandation de ta passion Je n'ai jamais désespéré, ô mon Dieu, même lors de la perdition, que Ta Bienveillance n'efface ma faute.
Comment pourrait-il y avoir refus (de Sa part), ô mes frères, alors que dans les moments qui précèdent l'aube il y a des instants seigneuriaux, des allusions célestes et des parfums angéliques ?
La preuve de la véracité de l'affaire gît dans les chants des oiseaux, avec leurs mélodies « davidiennes » [2] ; dans le bruissement de l'eau dans les jardins, dans la danse des branches des arbres, revêtues de leurs parures Paradisiaques. Tout cela n'est que soumission et reconnaissance de son Unicité (wahdâniyya).
Ô gens de l'amour ! Le Vrai se manifeste (tajallà) au moment de l'aube (suhur). Il appelle : « Y a-t-il des repentants pour que je leur accorde un repentir agrée ? Y a-t-il quelqu'un qui demande Mon Pardon, pour que Je lui remette tous ses péchés ? Y a-t-il quelqu'un qui cherche l'obtention de bienfaits, pour que Je lui en prodigue avec abondance ? ».
Les esprits, lorsqu'ils retrouvent leur pureté, irradient Sa Joie. Ils deviennent indifférents aux divers états et tout malheur leur est facile à supporter.
Assurément, l'odeur exhalée par leurs larmes est toute parfumée ; et par leur patience face à certaines séparations, ils ont mérité de rejoindre les degrés élevés. Leurs propos sont certifiés auprès des diverses catégories d'amoureux et fidèlement rapportés avec leurs chaînes de transmission, d'une génération à l'autre. Ils demeurent en paix, leurs affaires sont accomplies sans demandes de leur part. Le cadeau du Vrai (hubb) s'avère évident.
Quels beaux chemins empruntés [à la suite d'hommes véridiques] et quelle sublime doctrine, fondée sur les principes des écoles hanafite, châfi'ite, mâlikite et hanbalite.
Qu'Allah nous protège de tous ceux qui « ont divisé » (farraqu) et se sont donc écartés [de l'orthodoxie] (maraqu) aussi rapidement qu'une flèche quitte l'arc. Puisse Allâh nous compter tous aux nombres de ceux qui possèdent de hautes salles construites au-dessus d'eux !
Qu'Allah déverse Sa Grâce sur notre seigneur Muhammad la plus noble des créatures, et sur sa famille et ses compagnons. Qu'Il les privilégie de la plus auguste salutation. qu'Il les salue d'un salut abondant, perpétuellement renouvelé chaque soir et matin.
Et la louange est à Allah , le Seigneur des Mondes.
Notes :
[1] Qur'ân, sourate n°8, verset 28.
[2] Mélodies "Davidiennes", c'est à dire: qui rappellent les merveilleux chants du prophète Dâwûd (David) - 'Alayhi salam.
Al Fiqh al Akbar
Le fondement de l'unicité et ce en quoi il convient véritablement de croire, est de dire : « Je crois en Allah, ses anges, ses livres, ses envoyés, la résurrection après la mort, la prédestination avec son bien et son mal provenant d'Allah, les comptes, la balance, le paradis et le feu. Tout cela est une vérité. ».
Allah, (qu'il soit exalté) est Un, non pas par le nombre, mais par le fait qu'il n'a point d'associé. « Dis : Lui, c'est Allah l'un *Allah, le seul à être imploré * n'engendre pas et n'a pas été engendré * il n'y a rien qui lui soit égal. ».Rien parmi ses créatures ne lui ressemble et il ne ressemble à rien qui ne soit parmi ses créatures. Il a toujours possédé ses noms et ses attributs relatifs à lui-même et à ses actes. Quant aux attributs relatifs à lui-même, ce sont : La vie, le pouvoir, la science, la parole, l'ouïe, la vue et la volonté. Les attributs relatifs à ses actes sont : La création, l'attribution des bienfaits, la formation, la novation, la conception, ainsi que d'autres attributs relatifs à l'acte.
Il a toujours possédé et possédera toujours ses noms et ses attributs. Aucun nom ou attribut ne lui est nouvellement apparut. Il a toujours été savant par sa science et la science est un attribut éternel sans commencement. Il a toujours été puissant par sa puissance, et la puissance est un attribut éternel sans commencement. Il a toujours été locuteur par sa parole et la parole est un attribut éternel sans commencement.
Il a toujours été créateur par la création, et la création est un attribut éternel sans commencement.
Il est l'actant par l'action et l'action est un attribut éternel sans commencement. L'actant c'est Allah (qu'il soit exalté) et l'action est son attribut éternel sans commencement. Le résultat de l'action est une créature. L'acte d'Allah n'est pas créé.
Ses attributs éternels sans commencement sont intemporels et incréés. Celui qui affirme qu'ils sont crées ou temporels, ou reste perplexe et sceptique à leurs sujets, a mécru en Allah (qu'il soit exalté).
Le Coran, dans les livres il est écrit, dans les coeurs il est mémorisé, sur les langues il est récité, et sur le Prophète (prière et salut) il est descendu. Notre prononciation du Coran est créée. Notre écriture et notre récitation du Coran sont créées. Le Coran, lui, est incréé.
Tout ce que Allah a mentionné dans le Coran, au sujet de Moïse (Moussa) et d'autres prophètes que lui, au sujet de Pharaon, d'Iblîs (Satan), tout cela n'est autre que la parole d'Allah informant à leurs propos.
La parole d'Allah (qu'il soit exalté) est incréée, la parole de Moïse et celle d'autres créatures est créée. Le Coran est la parole d'Allah et elle est éternelle, mais pas leur parole. Moïse a entendu la parole d'Allah (qu'il soit exalté). Allah dit : « Allah s'est véritablement adressé à Moïse par la parole ».
Allah était locuteur avant même d'avoir parlé à Moïse. Allah a toujours été créateur, alors qu'il n'avait pas créé les créatures. « Il n'y a rien qui lui soit semblable. Il est l'entendant, le voyant. »
Lorsque Allah a parlé à Moïse, il s'adressa à lui par la parole qui est pour lui un attribut éternel sans commencement. Tous ses attributs sont différents de ceux des créatures. Il sait, mais pas selon notre science. Il peut, mais pas selon notre pouvoir. Il voit, mais pas selon notre vue. Il entend, mais pas selon notre ouïe. Il parle, mais pas selon notre parole. Nous, nous parlons avec des organes et des sons . Allah (qu'il soit exalté) parle sans organe et sans sons. Les sons sont créés. La parole d'Allah (qu'il soit exalté) est incréée.
Il est une entité incomparable aux autres entités. Entité signifie son affirmation sans corps, ni substance et sans accident .
Il n'a pas de limite, ni de contraire, ni de semblable, ni de pareil.
Il possède une "main" (yad), un "visage" (wajh) et une "essence" (nafs). Tout ce que Allah a mentionné dans le Coran à propos du "visage" (wajh), de la "main" (yad), de "l'essence" (nafs), ce sont pour lui des attributs sans comment (bi la kayf) .
On ne doit pas dire que sa main est son pouvoir ou son bienfait, car cela annule son attribut sans comment. Sa colère et sa satisfaction sont deux des attributs sans comment (bi la kayf).
Allah a créé les choses sans rien. De toute éternité, Allah avait connaissance des choses, avant même de les créer. C'est lui qui a déterminé les choses et qui les a décrétées. Il n'y a rien qui puisse y avoir dans ce monde et dans la vie dernière, sans sa volonté, sa science, son arrêté, son pouvoir. Il les inscrivit sur la table gardée.
Cependant, il les inscrivit par description, non pas par arrêté. Le décret, la prédestination et la volonté sont ses attributs éternels sans commencement sans comment (bi la kayf).
Allah a connaissance de ce qui est inexistant dans son état d'inexistence. Il sait comment sera ce qui est inexistant lorsqu'il lui donnera l'existence. Allah a connaissance de l'existant dans son état d'inexistence, et il sait comment sera sa disparition.
Allah (qu'il soit exalté) a connaissance de celui qui est debout dans sa position debout, et s'il s'assoie, Il sait qu'il est assis dans sa position assise sans que Sa connaissance en soit modifiée, ou que ne Lui vienne la connaissance.
Cependant, la modification et les différentes situations se produisent dans les créatures.
Il a conçu les créatures exemptées de toute forme d'impiété et [de toute lumière] de la foi, puis il s'adressa à eux par des commandements et des interdits. A mécru celui qui a mécru par ses actes, son reniement, son désaveu et son abandon par Allah (qu'il soit exalté). A cru celui qui a cru par son acte, son aveu, sa croyance et l'assistance et le secours d'Allah (qu'il soit exalté).
Il a extrait d'Adam, sa descendance sous la forme d'atomes . Il en fit des êtres doués de raison. Il s'adressa à eux en leur dictant ses commandements et ses interdits. Ils attestèrent sa seigneurie. Ceci était de leur part de la foi. Ils naissent dans cette prédisposition naturelle. Celui qui mécroit après cela, c'est qu'il a subit un changement et une modification. Celui qui a foi et qui l'atteste, cela se maintiendra fermement et perdurera .
Il n'impose à aucune de ses créatures la mécréance ou la foi. Il ne les créa ni croyant, ni mécréant, mais il les créa en tant que sujets . La foi et la mécréance sont les actes des serviteurs. Allah (qu'il soit exalté) a connaissance de celui qui mécroit dans l'état de mécréance et lorsqu'il croit après cela, Il sait qu'il est croyant dans l'état de sa foi, sans que Sa connaissance ou Son attribut en soient changés.
L'ensemble des actes des serviteurs, que ce soit des mouvements, ou l'absence de mouvements, sont en réalité leurs acquis. Allah (qu'il soit exalté) les a créés et sont l'objet de sa volonté (universelle), sa science, son arrêté et sa prédestination.
Tous les actes d'obéissance répondent au commandement d'Allah (qu'il soit exalté), à son amour, son agrément, sa science, sa volonté, son arrêté et sa prédestination.
Les actes de désobéissance répondent tous à sa science, son arrêté, sa prédestination et sa volonté, non pas à son amour, son agrément ou son commandement .
Les prophètes (prière et salut) sont tous exemptés des petits et grands péchés, de la mécréance et des actes de vilenies. Il y eut pour certains d'entre-eux des erreurs et des fautes d'inadvertance .
Muhammad est le Messager d'Allah (prière et salut), son Prophète, son serviteur son envoyé et son élu. Il n'a pas adoré de statue. Il n'a jamais donné d'associé à Allah (qu'il soit exalté) ne serait-ce le temps d'un clin d'oeil. Il n'a jamais commis de péché mineur, ni de péché majeur.
Le meilleur des êtres après le Messager d'Allah (qu'il soit exalté), c'est Abû Bakr as-Siddîq, ensuite `Umar bn al-Khattab, ensuite 'Uthman bn 'Affan, ensuite 'Ali Ibn Abî Tâlib, que la satisfaction d'Allah soit sur eux tous. Ils se sont maintenus dans la vérité. Nous les aimons tous. Nous ne mentionnons les Compagnons qu'en bien.
Nous n'excommunions pas un musulman pour un quelconque péché, si grand soit-il, tant qu'il ne le déclare pas licite. Nous ne pouvons lui retirer le nom de la foi. Nous l'appelons réellement croyant. Il est permis qu'il soit croyant licencieux et non mécréant.
La madéfaction est une sunna . Les veillées en prière durant le mois de Ramadan sont une sunna. La prière derrière tout être pieux ou dissolu parmi les croyants est permise.
Nous n'affirmons pas que le péché n'affecte point le croyant, qu'il n'entrera pas au paradis et qu'il y séjournera éternellement, même s'il est dissolu, après avoir quitté ce monde croyant. Nous n'affirmons pas que nos bonnes oeuvres sont acceptées, ni nos mauvaises oeuvres absoutes, tel le dire des murdjites. Cependant, nous attestons que celui qui accomplit une bonne action selon les conditions [requises], dépourvue de tout acte [extérieur] défectueux et malsain et d'acte [intérieur] dévalorisant, s'il ne l'annule pas avant de quitter ce monde, Allah ne la négligera pas, bien plus, il l'acceptera et le récompensera selon celle-ci.
Toute mauvaise action, autre que l'associationnisme et la mécréance dont l'auteur ne s'en est pas repenti, puis meurs croyant, celui ci demeure sous la volonté d'Allah. S'il le veut, il le châtie, et s'il le veut, il lui pardonne sans jamais le châtier par le feu. Lorsque l'hypocrisie s'opère dans l'un des actes, elle annule la récompense. Il en est ainsi pour l'émerveillement [de soi].
Les signes miraculeux des prophètes et les prodiges des saints sont une vérité. Quant à ceux qui concernent ses ennemis comme Iblîs, Pharaon, l'Antéchrist, ce qui est rapporté dans les hadiths sur ce qu'il eut eu et ce qu'il y aura, nous ne les appelons pas signes miraculeux ou prodiges, mais nous les appelons : satisfaction de leurs besoins. C'est ainsi parce que Allah (qu'il soit exalté) répond au besoin de ses ennemis en les menant graduellement vers leur perte. Ils s'illusionnent et multiplient la désobéissance et l'infidélité et tout cela est admissible et possible .
Allah était créateur avant de créer, pourvoyeur avant de pourvoir. Allah (qu'il soit exalté) sera vu dans l'autre monde. Les croyants le verront alors qu'ils seront au paradis, sans assimilation et sans connaître le comment. Il n'y aura pas de distance entre Lui et Sa création.
La foi des êtres du ciel et de la terre n'augmente pas et ne diminue pas . La foi est une affirmation et une attestation . Les croyants sont égaux dans la foi et l'unicité . Ils se surpassent dans les actions. L'islam, c'est la soumission et la subordination aux commandements d'Allah (qu'il soit exalté). Il y a au niveau de la langue, une distinction entre la foi et l'islam. Cependant, il n'y a pas de foi sans islam. Il ne peut y avoir un islam sans foi. Ils sont comme le dos avec le ventre. La religion (din) est un nom qui s'applique à la foi, à l'islam et à toutes les institutions.
Nous connaissons Allah d'une réelle connaissance, tel qu'il s'est décrit. Personne ne peut adorer Allah l' exalté comme il est digne d'être réellement adoré . Mais il est adoré selon son commandement tel qu'il l'a ordonné.
Les croyants sont égaux dans la connaissance, la certitude, la confiance, l'amour, la satisfaction, la, crainte, l'espoir et la foi. Ils se surpassent dans tout autre chose que la foi et dans tout cela .
Allah (qu'il soit exalté) fait grâce et justice à ses serviteurs. Il peut accorder une rétribution bien plus importante que ce que mérite le serviteur. Il peut punir pour un péché par justice de sa part. Il peut absoudre par grâce de sa part.
L'intercession des prophètes (prière et salut), l'intercession de notre prophète (prière et salut) pour les croyants pécheurs et pour les auteurs de grands péchés, sont une vérité.
La pesée des actes avec la balance, le jour du jugement est une vérité.
Le reglement des comptes, le jour du jugement, entre ceux qui se sont querellés est une vérité. S'ils ne possèdent pas de-bonnes actions, leur imposer de mauvaises actions est admissible et véridique.
Le bassin Hawd du Prophète (prière et salut) est une vérité.
Le paradis et l'enfer sont aujourd'hui deux créatures qui ne disparaîtront jamais. Le châtiment et la rétribution d'Allah ne disparaîtront jamais.
Allah (qu'il soit exalté) guide qui il veut par grâce de sa part. Il égare qui il veut par justice de sa part. Son égarement est son abandon. L'abandon est de ne pas assister le serviteur dans ce qu'il agrée de sa part et c'est une justice de sa part. Il en est ainsi pour la punition du serviteur abandonné dans son acte de désobéissance.
Nous n'affirmons pas que Satan dépouille le serviteur de sa foi par force ni contrainte. Mais nous affirmons que le serviteur néglige sa foi. Lorsqu'il la délaisse à ce moment là, Satan la lui dérobe.
L'interrogatoire de Munkir et Nakir dans la tombe est une vérité. Le retour de l'âme dans le corps est une vérité. Le rétrécissement de la tombe est une vérité. Le châtiment de la tombe est une vérité, destiné à l'ensemble des mécréants et à certains musulmans.
Tout ce qui a été mentionné par les savants en persan sur les attributs d'Allah l'exalté, bien que ses noms soient transcendants et ses attributs sublimes, cela est admissible, excepté la main en persan. Il est permis de dire : « Burwa khada » sans assimilation et sans en aborder le comment.
La proximité et l'éloignement d'Allah (l'exalté) ne concernent pas l'aspect long ou court d'une distance, mais cela signifie [être proche] par amour et [éloigné] par mépris. Cela dit, le fidèle est proche de lui, sans comment (bi la kayf). La proximité, l'éloignement et l'approche n'auront lieu que pour celui qui a demandé le salut (d'Allah).
De même, le comment de son voisinage et son stationnement devant lui est inconcevable.
Le Coran a été descendu sur le Messager d'Allah (prière et salut) et il est dans les livres, écrit. Les versets du Coran sont, quant au propos du discours, tous égaux dans l'excellence et l'importance, si ce n'est que pour certains, il y a un mérite dans le rappel et une exaltation pour celui qui est cité [dans le verset].
C'est le cas pour le verset « al-kursi », car celui qui y est mentionné, c'est la majesté et la grandeur d'Allah et de son attribut. Ce sont deux mérites qui sont réunis : Le mérite du rappel et le mérite de celui dont on fait mention.
Dans le portrait des mécréants, il y a seulement le mérite du rappel. Il n'y a pas en celui dont on fait mention (qui sont les mécréants), de mérite.
De même que les noms et attributs [d'Allah] sont tous égaux dans le mérite et la grandeur. Il n'y a pas d'inégalité entre-eux.
Le Messager d'Allah (prière et salut) est mort dans la foi. Son oncle paternel Abû Talib est mort incrédule.
Qâsim, Tâhir et Ibrahim étaient les fils du Messager d'Allah. Fâtima, Ruqayya, Zaynab et 'Um Kulthûm étaient toutes des filles du Messager d'Allah (prière et salut) qu'il agrée.
Lorsqu'un point délicat relatif à l'unicité [divine] apparaît confie à l'homme, il lui faut avoir foi [de manière générale] en ce qui est juste auprès d'Allah (l'exalté) et ce, jusqu'à ce qu'il rencontre un savant à qui il demande [de l'éclaircir]. Il ne peut retarder le fait de s'informer et n'est pas excusable sur le fait d'y renoncer. Il peut être traité d'hérétique s'il y renonce [completement].
Le propos sur l'ascension du Prophète (paix et bénédiction) est une vérité. Celu qui le rejette est un égaré et un innovateur.
L'apparition de l'Antéchrist, Gog et Magog, le levé du soleil du coté de l'occident, la descente de Jésus fils de Marie (sur lui le salut) du ciel et tous les signes du jour du jugement d'après les textes (hadiths) authentiques sont vrais et réels.
Allah guide celui qu'il veut dans la voie droite.