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La croyance chiite

Hosni al Shafi

New member
As'salamu alaykum,

Avant de vous poser mes questions je me présente brièvement vu que c'est mon premier post. Alors je m'appelle Hosni, je suis un converti à l'Islam et je me considère comme un atharite dans la 'Aqida (école de Ahmad ibn Hanbal) et un shafi'ite dans le fiqh. Je ne suis donc pas un chiite (Ahl al Bayt) mais un sunnite (Ahl as-Sunna wa al Jama'ah). Je ne viens pas ici pour confronter ma croyance à la vôtre mais uniquement pour que vous m'expliquiez la vôtre. En effet si je veux connaître les mathématiques je ne vais pas aller demander à mon prof d'histoire et donc je ne vais pas demander aux "salafis" qu'ils m'expliquent votre croyance lol.

En fait j'ai décidé de m'inscrire ici car j'expliquai à un autre converti (qui va peut être s'inscrire aussi par la suite inch'Allah) l'histoire et comment s'est opéré la division entre chiite et sunnite.

Sur ce forum différentes branches du chiisme (Zaydisme, Ismaéliens, Imamite Duodécimains) sont-elles représentées ou on ne trouve qu'une seule branche?

Pouvez-vous en fonction de la branche à laquelle vous appartenez me présenter les bases de la 'Aqida inch'Allah? Ce qu'il faut absolument croire lorsqu'on est chiite (sur Allah, les Prophètes, les anges, les Imams, les Compagnons, etc...).

Après je sais qu'il existe des divergences entre vous et que vous ne croyez pas tous que le Coran est modifié, que Aïcha (radhi Allahu 'anha) est une mécréante, etc...

Si vous me répondez je vous demande de précisez inch'Allah si il s'agit d'une croyance spécifique à une branche (ex: zaydisme) ou commune aux 3 groupes que j'ai cité précédemment.

BarakAllahu'fikum.

Wa'salam
 
Salamoun'alaykom

As'salamu alaykum,

Avant de vous poser mes questions je me présente brièvement vu que c'est mon premier post. Alors je m'appelle Hosni, je suis un converti à l'Islam et je me considère comme un atharite dans la 'Aqida (école de Ahmad ibn Hanbal) et un shafi'ite dans le fiqh. Je ne suis donc pas un chiite (Ahl al Bayt) mais un sunnite (Ahl as-Sunna wa al Jama'ah). Je ne viens pas ici pour confronter ma croyance à la vôtre mais uniquement pour que vous m'expliquiez la vôtre. En effet si je veux connaître les mathématiques je ne vais pas aller demander à mon prof d'histoire et donc je ne vais pas demander aux "salafis" qu'ils m'expliquent votre croyance lol.

En fait j'ai décidé de m'inscrire ici car j'expliquai à un autre converti (qui va peut être s'inscrire aussi par la suite inch'Allah) l'histoire et comment s'est opéré la division entre chiite et sunnite.

Sur ce forum différentes branches du chiisme (Zaydisme, Ismaéliens, Imamite Duodécimains) sont-elles représentées ou on ne trouve qu'une seule branche?

Pouvez-vous en fonction de la branche à laquelle vous appartenez me présenter les bases de la 'Aqida inch'Allah? Ce qu'il faut absolument croire lorsqu'on est chiite (sur Allah, les Prophètes, les anges, les Imams, les Compagnons, etc...).

Après je sais qu'il existe des divergences entre vous et que vous ne croyez pas tous que le Coran est modifié, que Aïcha (radhi Allahu 'anha) est une mécréante, etc...

Si vous me répondez je vous demande de précisez inch'Allah si il s'agit d'une croyance spécifique à une branche (ex: zaydisme) ou commune aux 3 groupes que j'ai cité précédemment.

BarakAllahu'fikum.

Wa'salam


Je vous souhaite d'abords la bienvenue parmi nous dans ce forum.

Pour répondre à votre question, je suggère que vous lisiez ce livre :



Vous pouvez revenir par la suite discuter le contenu de ce livre qui résume bien la croyance chiite d'une manière explicite et ordonnée.
 
[...] j'expliquai à un autre converti (qui va peut être s'inscrire aussi par la suite inch'Allah) l'histoire et comment s'est opéré la division entre chiite et sunnite. [...]

[...]vous ne croyez pas tous que le Coran est modifié, que Aïcha (radhi Allahu 'anha) est une mécréante, etc...[...]
Wa 'alaykumu Assalam;

Tout d'abord, merci de vous être présenté, et bienvenue parmi vos frères musulmans, qui ne diffèrent de vous que sur les questions non fondatrices de l'Islam.

Ce que vous appelez la 'Aqida, n'a en fait aucun sens, pour ceux qui suivent la voie des Ahl el Beyt, :as:, c'est-à-dire la SOUNA INALTEREE par les compagnons, pour des motifs de "pouvoir" et d'attachement à des compagnons qui se sont AUTO-saisis dès la mort, et avant même les obsèques qu'ils ont boycottées de l'Envoyé d'Allah, :saws:du pouvoir, en reniant le Serment qu'ils ont prêté à Ghadir Khum, le 18 dhu el Qi'da, 10 H, au Calife désigné par l'Envoyé d'Allah, :saws:, c'est-à-dire à Amir el Mou'minin, l'imam Ali, :as:.

Ceci dit, en préliminaire, je serais curieux de savoir ce qui vous fait croire que ce n'est pas JUSTEMENT la secte que vous suivez, qui CROIENT selon leur Aqida, que le CORAN est ALTERE, puisque AICHA affirme que l'une des sourates "plus longue que sourate al Ahzab", et non pas des versets, NUANCE, a été dévorée par une volaille, selon ses propres dires, rapportés par Boukhari, que l'on ne peut accuser de parti pris, pour les chiites !
Deuxio, le second, qui affirme que le Coran, n'est plus le même que celui qu'il "récitait du temps de Rassoulou Allah, :saws: ", est encore, l'un des parangons du sounisme de la "jama'a", est qui n'est nul autre que le deuxième calife NOMME par Abu Bekr, c'est-à-dire, par quelqu'un qui n'a AUCUNE légitimité pour prendre le Califat, puisqu'il s'en est SAISI par la FORCE BRUTALE, après avoir PARJURE le pacte de Ghadir Khum, à Saqfet Bani Saada...
Ce même Omar, donc, sur le Minbar de Rassoulou Allah, :saws: a OSE affirmer pour "JUSTIFIER" son imposition de la lapidation, que cette pratique était "coranique" et qu'elle a été pratiquée du temps de l'Envoyé d'Allah,:saws:, ce qui est ABSOLUMENT FAUX et n'a AUCUNE source probante, mais pire, il a affirmé que la sourate portant LAPIDATION, était plus longue que sourate Al Ahzab.... !!!:icon_ques

Il y a comme un paradoxe, ou bien OMAR et AICHA disent VRAI selon BOUKHARI, auquel cas, la FALSIFICATION du CORAN, est une affirmation et un DOGME des SOUNIS, qui les vénèrent, ou bien OMAR, AICHA et BOUKHARI, ont menti, et donc la AQIDA des Ahl es-souna wa el jama'a, est bâtie sur des ALLEGATIONS MENSONGERES...

C'est comme en mathématiques....
 
Salamoun'alaykom




Je vous souhaite d'abords la bienvenue parmi nous dans ce forum.

Pour répondre à votre question, je suggère que vous lisiez ce livre :



Vous pouvez revenir par la suite discuter le contenu de ce livre qui résume bien la croyance chiite d'une manière explicite et ordonnée.

BarakAllahu'fik je vais prendre le temps de le lire inch'Allah et je poserai des questions par la suite si j'en ai.

Visiblement c'est un livre imamite duodécimain. Je crois que les Zaïdites ne sont pas d'accord quant au nom du 5ème imam et les ismaéliens au niveau du 7ème. Est ce que celà entre dans la croyance essentiel du chiite? J'entend par là, d'un point de vue duodécimain comment sont considérés les autres branches du chiisme? Innovateur? Mécréant? Ils restent dans le groupe sauvé (pour vous Ahl al Bayt)?

Qu'en est-il des sunnites? Pour les "salafis" je suppose qu'ils sont mécréants à vos yeux vu qu'une partie des sunnite les considère mécréant et les autres comme innovateurs.

Je ne vous l'ai pas demandé mais s'il vous plait je souhaiterai inch'Allah des réponses avec des citations de grands savants du chiisme et non votre avis sans preuve.
 
Wa 'alaykumu Assalam;

Tout d'abord, merci de vous être présenté, et bienvenue parmi vos frères musulmans, qui ne diffèrent de vous que sur les questions non fondatrices de l'Islam.

Ce que vous appelez la 'Aqida, n'a en fait aucun sens, pour ceux qui suivent la voie des Ahl el Beyt, :as:, c'est-à-dire la SOUNA INALTEREE par les compagnons, pour des motifs de "pouvoir" et d'attachement à des compagnons qui se sont AUTO-saisis dès la mort, et avant même les obsèques qu'ils ont boycottées de l'Envoyé d'Allah, :saws:du pouvoir, en reniant le Serment qu'ils ont prêté à Ghadir Khum, le 18 dhu el Qi'da, 10 H, au Calife désigné par l'Envoyé d'Allah, :saws:, c'est-à-dire à Amir el Mou'minin, l'imam Ali, :as:.

Ceci dit, en préliminaire, je serais curieux de savoir ce qui vous fait croire que ce n'est pas JUSTEMENT la secte que vous suivez, qui CROIENT selon leur Aqida, que le CORAN est ALTERE, puisque AICHA affirme que l'une des sourates "plus longue que sourate al Ahzab", et non pas des versets, NUANCE, a été dévorée par une volaille, selon ses propres dires, rapportés par Boukhari, que l'on ne peut accuser de parti pris, pour les chiites !
Deuxio, le second, qui affirme que le Coran, n'est plus le même que celui qu'il "récitait du temps de Rassoulou Allah, :saws: ", est encore, l'un des parangons du sounisme de la "jama'a", est qui n'est nul autre que le deuxième calife NOMME par Abu Bekr, c'est-à-dire, par quelqu'un qui n'a AUCUNE légitimité pour prendre le Califat, puisqu'il s'en est SAISI par la FORCE BRUTALE, après avoir PARJURE le pacte de Ghadir Khum, à Saqfet Bani Saada...
Ce même Omar, donc, sur le Minbar de Rassoulou Allah, :saws: a OSE affirmer pour "JUSTIFIER" son imposition de la lapidation, que cette pratique était "coranique" et qu'elle a été pratiquée du temps de l'Envoyé d'Allah,:saws:, ce qui est ABSOLUMENT FAUX et n'a AUCUNE source probante, mais pire, il a affirmé que la sourate portant LAPIDATION, était plus longue que sourate Al Ahzab.... !!!:icon_ques

Il y a comme un paradoxe, ou bien OMAR et AICHA disent VRAI selon BOUKHARI, auquel cas, la FALSIFICATION du CORAN, est une affirmation et un DOGME des SOUNIS, qui les vénèrent, ou bien OMAR, AICHA et BOUKHARI, ont menti, et donc la AQIDA des Ahl es-souna wa el jama'a, est bâtie sur des ALLEGATIONS MENSONGERES...

C'est comme en mathématiques....

Je n'ai pas compris pourquoi vous dites que ce que j'appelle 'Aqida n'a aucun sens?
Je vous donne juste un exemple car je me suis probablement mal exprimé. Pour les sunnites Allah existe sans comment tandis que pour les "salafis" Allah possède un comment inconnu ce qui est très grâve de nôtre point de vue. Je voulais donc connaître vos différents points de vue (si ils diffèrent en fonction des différents courants du chiisme) au sujet d'Allah, des Anges, des Prophètes, des Imams, des Compagnons, etc...

Je vais lire le livre proposé par Albatoul inch'Allah mais si vous voulez me l'expliquer inch'Allah je suis à votre entière écoute.


Je vais expliquer ma façon de travailler inch'Allah. Lorsqu'il y a un hadith (comme celui dont vous parlez au sujet du volatile qui dévore du Qur'an) je ne l'interprète pas par moi même même si il a l'air très explicite mais j'écoute uniquement l'avis des savants. Je ne connais pas la réponse des savants sunnites et en particulier du madhhab shafi'ite quant à ce hadith mais ce qui est sur c'est qu'aucun savant du madhhab shafi'ite n'a jamais dit que le Qur'an était modifié donc celà ne fait pas parti de nôtre croyance (ou alors il faut le prouver). J'écoute l'avis des savants car ils ont des connaissances poussés quant à la chaîne de transmission du hadith par exemple que je n'ai pas. En effet si le hadith n'est pas Mutawatir alors dans le madhhab shafi'ite nous ne sommes pas obliger de l'intégrer dans nôtre croyance (dans le madhhab hanbalite c'est différent par exemple).

Pour ce qui est de Abu Bakr (radhi Allahu 'anhu) et de 'Ali (radhi Allahu 'anhu) qui était plus légitime de "succéder" au Prophète je sais pertinemment que c'est la base de nôtre divergence. En fait pour un sunnite le fait de croire que 'Ali (radhi Allahu 'anhu) était plus légitime que Abu Bakr (radhi Allahu 'anhu) ne fait pas sortir de l'Islam car il s'agit d'un Ijtihad de nôtre point de vue (sauf erreur de ma part). Je pose une question fantaisiste. Si un chiite croit que Abu Bakr (radhi Allahu 'anhu) était plus légitime que 'Ali (radhi Allahu 'anhu) de diriger la communauté des croyants quel est son statut chez vous? Mécréant? Innovateur? Autre?

Pour la lapidation je n'ai jamais entendu un imam sunnite dire que la lapidation était dans le Coran. Ils considèrent qu'il s'agit d'une Sunna.

Et comme je vous l'ai dit précédemment je n'interprète pas moi même les hadiths car sinon je me comporterai comme les "salafis" qui suivent les hadiths sans se référer à ce qu'en ont dit les grands savants et qui pensent pouvoir dire tiens Ash-Shafi'î (rahimahu Allah) s'est trompé par exemple.
 
As Salam alaykoum


Imam Sâdiq :as:a dis : «voulez vous que je vous dise quelque chose important sans laquelle aucune œuvre n’est acceptée prés d’Allah ?

Oui, réagit l’assistance.

L’attestation en l’unicité de Dieu, en la prophétie du Prophète de l’islam, le respect des lois divines, l’acceptation de la willaya, s’opposer à nos ennemis, c’est-à-dire la soumission à nous les Imams, la piété, l’effort, la maîtrise de soi et l’attente de l’apparition du Guide» ( Gheybate Ni’mânî)


en ce qui concerne la succession du Noble Prophète :saws: vous devait prendre en considération que la walayat de Ali ibn Abi Talib est un ordre divin donc son rejet est assez grave , il n'est pas question d'ijtihad dans le madhab Ahlul Bayt (as)
 
Je vous donne un extrait de livre sur l'Imamat

L’IMAMAT

Le tout premier problème auquel fit face la communauté islamique après la mort du Prophète :)saws:) fut la succession. Sous la base de manigances d’un groupe de compagnons renommés, Aboubakr fut désigné comme calife des musulmans pour succéder au Prophète (ç), tandis qu’un autre groupe demeura intransigeant que le noble Prophète (ç) a désigné Ali ibn Abou Tâlib (a.s) comme celui qui devait conduire le destin de la communauté après lui. D’où plus tard la reconnaissance du premier groupe comme la faction de la majorité (Ahl sunna wa jamâ’a) et le deuxième groupe prit le nom de la minorité (shiite). La base de divergences entre shiites et sunnites ne se limite pas seulement sur la personnalité du successeur du Messager d’Allah :)saws:), sinon que chacun a une compréhension propre qui le distingue de l’autre en ce qui concerne la signification du terme «imam». Il parait alors nécessaire de passer au miroir ce concept afin de trouver la lame contrastuelle qui distend les uns des autres.

Etymologiquement «imamat» signifie «leadership », «direction», «pontificat». Et l’imam est celui qui a la responsabilité et l’autorité de mener un groupe vers une voie particulière. Dans le lexique religieux, l’imam a plusieurs connotations. Selon les sunnites, l’imamat est un gouvernement mondain (non divin) qui, spontanément gère le destin de la communauté islamique et, aussi longtemps que chaque société a besoin d’une autorité, il fut indispensable que les musulmans élisent eux mêmes des leaders pour les gouverner. Puisque la religion n’a pas encore déterminé une méthode particulière et officielle pour désigner un guide, divers moyens tels le suffrage universel, le testament du calife précédent, voire le coup d’état et la domination militaire, peuvent être utilisés pour porter un guide au pouvoir.

Cependant, les shiites qui conçoivent l’imamat comme le prolongement de la prophétie et voient en l’imam la preuve divine et le lien de bénédiction parmi les créatures, affirment que seul Dieu est habileté à désigner qui peut succéder au prophète :)saws:). Ce dernier, en tant que charger de la réception et de la transmission du Message est délégué pour annoncer le décret au gens. En effet, l’imamat est un concept qui va au-delà du sens qu’on lui attribue communément, «direction ou conduite des hommes» et se présente comme un devoir qui s’impose à tout musulman.
Le terme « conduite » ici renvoie à l’aspect ésotérique ou spirituel de la chose car ceux qui n’ont pas réalisé la vie spirituelle et ceux à qui les secrets de l’univers demeurent encore non révélés ne sauraient tenir cette lourde responsabilité. Lorsqu’on se penche sur les versets traitant de l’imamat et la conduite on se rend compte que cette expression va de paire avec une certaine conduite particulière. L’Imam est à la fois un expert en sciences islamiques qu’un guide spirituel charger de conduire les gens vers le grand bonheur et la perfection. Cette conduite s’enracine sous la base d’une bénédiction divine et une certaine disposition transcendantale de l’âme. Ce sommet de la perfection spirituelle est celui que les Prophètes ont atteint au moment de leur élévation à ce grade. Dans la culture shiite duodécimain, l’Imam est le pivot auquel se réfère la communauté aussi bien pour les problèmes de ce bas monde que pour l’au-delà, contrairement à ce que pensent les sunnites qui ne voient en l’Imam que celui qui est chargé du califat et de la gestion des affaires mondaines des musulmans.


LA NECESSITE DE L’IMAM

Une fois le concept de l’imamat défini et les points de vue illustrés, il importe qu’on s’attarde sur cette question :
« quelle est la place de la guidée de l’imam auquel les shiites ont si foi, alors que le saint Coran et la sunna du noble Prophète :)saws:) est entre nos mains ? ».
Autant d’arguments ont été émis pour justifier la nécessité de l’imamat.

Nous nous contenterons d’apporter une explication simple pour orienter le sujet vers un autre aspect. Les motifs qui suscitent la présence des Prophètes (a.s) suffisent pour justifier aussi la nécessité d’un gouvernement des Imams. D’une part, l’islam, en tant que dernière des religions révélée au dernier des prophètes Mohammad :)saws:), devrait répondre à toutes les aspirations de l’homme jusqu’au jour du jugement. Le saint Coran est une notice de base dans laquelle les préceptes et de connaissances divines apparaissent clairement et dont le noble prophète :)saws:), en fonction des événements sociaux et politiques qui se sont déroulés à son époque, a pu donner l’illustration des sens des versets jusqu’à la fin de sa vie. Il est écrit dans le verset44 de la sourate 16 : « les prophètes sont venus avec les preuves évidentes et des écrits. Nous t’avons révélé le Rappel (le coran) pour que tu exposes à tout le monde ce qui leur a été descendu, peut-être réfléchiront-ils »
Et puisque le temps évolue et engendre des mutations, il fallait à chaque époque une personne purifiée, élevée spirituellement par Allah et versée dans le commentaire ésotérique et exotérique du saint Coran pour répondre aux préoccupations nouvelles qui se présenteront dans la société islamique avec le temps.

Ainsi, les Imams sont restés les vrais gardiens de la révélation et ont perpétré le commentaire de cet héritage dans la société qui a toujours besoin d’un guide politique omniscient bien renseigné sur le moindre détaille des lois divines.
L’action d’une autorité chargée de la sauvegarde du contenu du Livre d’Allah contre toute altération qui le menace de partout s’avère capitale.
Ce guide vers Le Droit chemin doit être un model de perfection absolue afin d’accomplir pleinement sa mission d’éducateur, d’orienteur et déjouer les plans de Satan qui a juré faire chavirer dans la déperdition les fils d’Adam.

L’imam a entre autres fonctions :

- Assurer l’autorité et la gestion des affaires spirituelles, sociales, politiques et économiques.

- Protéger la religion contre toute forme de déviation.

- La purification et l’orientation du peuple vers le bonheur de l’au-delà.


PARTICULARITES D’UN IMAM

Le successeur du Messager :)as:), garant de la perpétuation de la religion, est le juge honorable et le Mollâ des musulmans qui se distingue des autres par :

- Un degré de piété et de purification divine hors du commun qui les immunise contre le moindre péché.

- Un large savoir et une maîtrise parfaite des sciences expérimentales et spirituelles héritées du Prophète :)as:).

- Un niveau de comportements et de vertus morales quasi exemplaire.

- Une compétence en politique et gestion humaine basée sous la constitution religieuse.

Tenant en compte les attributs ci-dessus, le choix d’une telle personnalité relève des prérogatives d’Allah l’Omniscient, Le Créateur de l’univers.
Car le peuple demeure moins avisé pour déceler ce genre de valeur. Il est impératif qu’un Imam soit désigné par Dieu le Tout Puissant. L’importance que revêtent ces caractéristiques particulières de l’Imam sollicite une illustration détaillée de chaque attribut.


LE SAVOIR DE L’IMAM

Comme nous l’avons déjà souligné, l’Imam a la responsabilité de mener les gens vers la perfection. A cet effet, il doit avoir une connaissance complète en ce qui concerne la religion et les lois divines, une maîtrise parfaite du commentaire du saint Coran et la sunna du Prophète :)saws:) et être capable de répondre à toutes les diverses préoccupations religieux des croyants. Le regroupement de telles qualités et capacités en une personne ne peut se produire qu’avec l’assistance céleste.

Et les shiites ont la conviction que la connaissance des Imams est une résultante du savoir prophétique qui provient directement de la révélation divine. Parlant des signes marquant les Imams, Imam Ali (a.s) affirme : « L’imam est le plus informé des personnes, qui connaît le licite et l’illicite les principes de jurisprudence et le contour des besoins populaires »[Mizânul Hikma, T1, h861].


L’INFAILLIBILITE DE L’IMAM


L’infaillibilité au sens propre du terme est l’une des caractéristiques principales d’un Imam. Cette disposition qui provient de la volonté et des réalités suprasensibles met l’Imam dans une position où le péché ne saurait en aucun cas l’atteindre. Cette immunité s’étend au niveau de ses connaissances, des décisions qu’il prend et des jugements qu’il émet pour combattre la corruption et maintenir la paix, la stabilité sociale.

Parmi les arguments logiques qui viennent appuyer l’infaillibilité des imams nous avons :

- La sauvegarde de la religion et ses institutions contre toute forme de déviation et d’altération d’une part, conduire le peuple vers Le droit chemin, d’autre part. Elle fait partie des fonctions immunitaires qui se manifestent au quotidien aussi bien dans les attitudes que les propos d’un imam.

- Etant donné que la société est ignorante et susceptible de bévues dans l’application de la sharia (la loi divine), il s’avère incontournable que l’Imam doit avoir des grandes qualités pour jouir de la confiance générale de l’ensemble de la société. Autrement dit, les décisions et les jugements d’un guide ordinaire ont toujours été sujet de doute et n’ont jamais obtenu l’approbation générale du peuple.

Des versets coraniques interviennent aussi pour confirmer l’infaillibilité des prophètes et des imams. Le verset 124 de la deuxième sourate du saint Coran relate qu’après avoir fait d’Abraham un prophète (a.s) Dieu l’éleva au rang d’imam lorsque ce dernier sollicita l’accession de sa descendance à ce grade. Allah répondit affirmatif en conditionnant : « Mon engagement ne s’applique pas sur les injustes » (S2 : 124). Les descendants d’Abraham qui ont bénéficié de cette faveur ne sont pas des pervers. Nul d’entre nous ne sera gratifié de la place de l’imamat puisque nous sommes tous des pécheurs. L’idolâtrie, de même que toute autre forme de transgression des lois divines, sont reconnues par le Coran comme des péchés. Et il n’y a point de doute que l’invocation du prophète Abraham (a.s) ne s’adresse guère à ceux de sa descendance qui, toute leur vie, ont commis de péchés, ni même à ceux qui au début de leur vie étaient des bienfaiteurs et, avec le concours du temps, sont devenus des pécheurs. Il reste alors une alternative :

- ceux qui au départ étaient des pécheurs et ont fait un repenti sincère par la suite.

- ceux qui n’ont jamais commis le moindre péché toute leur vie.

Puisque Dieu dans Sa Parole a accordé une situation de grâce exceptionnelle au premier groupe, la probabilité forte s’accroche sur les gens du deuxième groupe.


NOMINATION DE L’IMAM, PREROGATIVE DIVINE

Selon les shiites, un Imam successeur du prophète :)saws:) doit être élu de la part de Dieu et présenté à la communauté par le Prophète :)saws:). Ainsi, nul n’a le droit de s’occuper de ce problème en dehors de Dieu et son Messager :)saws:).

Nous avons entre autres justifications de la nécessité du choix d’un Imam par Dieu :

- Dieu tel que défini par le saint Coran est Maître incontesté, Créateur de tout l’univers et Le Seul à qui tout doit vouer soumission. Bien évident une partie de ce pouvoir peut être attribuée par ce Dernier à quiconque Il jugerait digne de compétence. C’est pourquoi Dieu suscite Lui-même Ses messagers et prophètes, et après eux nomme à la wilaya les Imams d’une noble génération qu’Il purifie, sanctifie, éduque et parfait de par Sa Miséricorde.

- A partir des caractéristiques d’infaillibilité et de connaissances étendues, il apparaît évident que seul Allah détient seul le monopole de la création, de la détermination et de la nomination d’un tel personnage.
L’élévation d’Abraham au grade d’Imam dans ce verset 124 de la sourate Al Baqara en est une illustration : «J’ai fait de toi un imam pour les gens ».

Ce beau discours d’imam Reza (a.s) suffit pour clore ce chapitre traitant de l’imam et l’imamat :

« En réalité, ceux qui se sont opposés à l’Imam, en arguant que c’est un choix appartenant au peuple, ont fait montre d’ignorance… Qu’en sait la communauté au sujet de la place de l’Imam pour prétendre choisir librement ce dernier ? Très certainement, l’Imam a un pouvoir incontestable, un rang et une dignité grandiose incomparable, une dimension spirituelle très profonde par rapport à ceux que le peuple s’hasarde à choisir sous la base de spéculations rationnelles ou par simple scrutin pluraliste.

Certes, l’Imamat est ce rang qu’Allah exalté soit-Il a consacré au prophète Abraham (a.s) et qu’Il classe en troisième position après ses saints prophètes (a.s) et ses privilégiés. L’imam est le représentant de Dieu et de son prophète sur la terre. Le titre de « prince des croyants » est l’héritage d’Hassan et Houssein (a.s). En fait, l’Imam est le flambeau de la religion, le poumon du gouvernement islamique, le pacificateur et l’objet de fierté des croyants. La prière, le jeûne, le hajj et le djihad ne trouveront d’agrément auprès d’Allah qu’à travers l’acceptation de l’imamat. (...) "
 
La designation de Ali (as) par le Prophète (swas)

Le Sermon de Ghadîr Khum

Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète quitta
la Mecque pour Médine le 14 Thilhaj. Sur la route, le 18 Thilhaj, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadîr Khum, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine.

La tradition la plus fréquente (Moutawatir) dans l'histoire de l'Islam est liée à ce sermon du Prophète (saws).

Le Pèlerinage d’Adieu Dix ans après l’émigration, le Messager d'Allah (saws) a ordonné à ses proches disciples d'appeler tous les gens à différents endroits à le rejoindre dans son dernier pèlerinage. Sur ce pèlerinage, il leur a enseigné la façon d'effectuer le pèlerinage sous une forme correcte et unifiée.

C'était la première fois qu’autant de musulmans se sont réunis à un seul endroit, en présence de leur chef, le Messager d'Allah. En se rendant à
La Mecque, plus de soixante-dix mille personnes ont suivi Prophète (saws). Le quatrième jour de Dhul-Hajjah plus de cent mille musulmans était entrés dans la Mecque.

Pour vérifier les sources, quelques exemples :
http://www.al-islam.org/ghadir/intro.htm

Source sunnite : Le Messager d'Allah (saws) a dit: “Louange à Allah. Nous lui demandons de l'aide, nous croyons en Lui, et à Lui nous faisons confiance. Nous cherchons refuge en Lui contre le mal de nos « moi » et les péchés de nos actes. En vérité il n'y a pas de guide pour celui que Allah laisse dans l’errance, et il n’est aucun qui ne soit égaré parmi ceux que Allah a guidés.

Ô gens! Sachez que Gabriel est venu vers moi à plusieurs reprises m'apporter un ordre du Seigneur, le Très Miséricordieux, selon lequel je devrais m’arrêter à cet endroit et vous informer. Voilà ! Il semble que le temps approche où je serai rappelé (par Allah) et je répondrai à cet appel. “

“O Peuple ! N’êtes vous pas témoins qu'il n'ya pas de divinité à part Allah, que Muhammad est Son Serviteur et Son Messager, que le Paradis est la vérité, que l'Enfer est la vérité, la mort est la vérité, que la Résurrection est la vérité, et que l'Heure est arrivera avec certitude, et que Allah relèvera les gens des tombes?”

Les gens répondirent : « Oui, nous y croyons. »

Il continua: “Ô gens! Vous entendez ma voix (clairement)?”
Ils ont dit: “Oui”.

Le Prophète a dit: «Voici, je laisse parmi vous deux Symboles précieux et lourds, qui, si vous les respectez tous les deux, vous ne serez jamais vous égaré après moi. Chacun de ces deux surpasse l'autre dans sa grandeur.”

Une personne a demandé: “Ô Messager d'Allah, quelles sont ces deux choses précieuses?

Le Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille) répondit: «L'un d'eux est le Livre d'Allah et l'autre est ma descendance rapprochée (Itrat), c'est Ahlul-Bayt (les gens de ma Demeure). Méfiez-vous de la façon dont vous vous comporterez envers eux quand je serai parti de parmi vous, car Allah , le Miséricordieux, m'a informé que ces deux (à savoir, Coran et Ahlulbayt) ne seront jamais séparés lun de l’autre jusqu'à ce qu'ils me rejoindre au ciel, au Bassin. Je vous rappelle, au Nom d'Allah , mes Ahlul-Bayt. Je vous rappelle, au nom d'Allah, au sujet de mon Ahlul-Bayt. Une fois de plus, je vous le rappelle, au nom d'Allah, au sujet de mes Ahlul-Bayt ».

Voyez! Je suis votre prédécesseur au Bassin (le Jour de la Résurrection) et je serai témoin contre vous. Ainsi, prenez garde à la façon dont vous traiterez ces deux choses précieuses après moi. Ne précédez pas ces deux car vous péririez, et ne restez pas loin d'elles car vous péririez. “”Ô gens! Ne savez-vous pas que j’ai plus d'autorité sur vous que vous-même?”
Ils ont pleuré et dit: «Oui, ô Messager d'Allah.”

Puis le Prophète répéta: “O gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes?”
Les gens disaient encore “Oui, ô Messager d'Allah.”

Puis le Prophète (saws) a dit:
Ô gens! Certes, Allah est mon maître, et je suis le maître de tous les croyants.”
Puis il saisit la main d'Ali et le leva et dit:
“De qui je suis le maître, ALI est son maître (il le répéta trois fois). O Allah ! Aime ceux qui l'aiment. Sois hostile à ceux qui lui sont hostiles. Aide ceux qui lui portent secours. Abandonne ceux qui l'abandonnent. Et garde la vérité avec lui partout où il se tourne (ou, fais de lui l'axe de la vérité). “ « Ali, le fils d'Abou Talib, est mon frère, mon exécuteur testamentaire (Wasi), et mon successeur (Calife), et le chef (Imam) après moi. Sa position est envers moi la même que la position de Harun à Moïse, sauf qu'il n'y aura pas de prophète après moi. Il est votre maître après Allah et Son messager. “
“O gens ! Allah l’a nommé pour être votre Imam et votre gouverneur. Lui obéir est obligatoire pour tous les immigrants (Muhajirin) et les Ansar, et pour ceux qui les suivent dans la vertu, et sur les habitants des villes et les nomades, les Arabes et les non-Arabes, l'homme libre et l'esclave, les jeunes et les vieux, les grands et les petits, le blanc et le noir. “

“Ses commandements doivent être obéis, sa parole est obligatoire et son ordre est obligatoire pour tous ceux qui croient en un Dieu unique. Maudit soit l'homme qui lui désobéit, et béni est celui qui le suit, et celui qui croit en lui est un vrai croyant. Sa Wilayah (croyance dans son Imamat) a été rendue obligatoire par Allah, le Puissant, le Très-Haut “.

“O gens ! Étudiez le Coran. Réfléchissez sur ses versets clairs et ne supposez pas la signification des versets ambigus. Car, par Allah, personne ne peut en expliquer correctement ses avertissements et ses significations, sauf moi et cet homme (à savoir, Ali ) dont j’élève la main devant moi. “

“Ô gens! C'est la dernière fois que je me tiendrai dans cette assemblée. Ecoutez- moi donc, obéissez-moi et soumettez-vous au commandement du Seigneur. Certes, Allah, Il est votre Seigneur et Dieu. Après lui, Son Prophète Muhammad qui s'adresse à vous, est votre maître. Puis, après moi, c'est Ali votre maître et votre chef (Imam), selon le commandement d'Allah. Puis après lui, la Guidance se poursuivra jusqu'à quelques individus sélectionnés parmi mes descendants jusqu'au jour où vous rencontrerez Allah et Son Prophète. “

«Voyez! Certes, vous rencontrerez votre Seigneur et Il vous interrogera sur vos actes. Attention! Ne devenez pas mécréants après moi en vous frappant le cou les uns des autres. Non ! Il incombe à ceux qui sont présents d’informer de ce que j'ai dit à ceux qui sont absents car peut-être ils pourraient comprendre ce que j’ai dit mieux que certains qui sont présents dans l’audience. Voyez! Ne vous ai-je pas transmis le Message de Allah ? Voyez! Ne vous ai-je pas transmis le Message d'Allah ?
Les gens ont répondu: “Oui.” Le Prophète a dit: “O Allah ! Témoigne. »
Références sunnites :
- Tadhkirat al-Khawas al-Ummah, Sibt Ibn al-Jawzi al-Hanafi, pp 28-33
- al-Sirah al-Halabiyyah, by Noor al-Din al-Halabi, v3, p 273

Révélation du verset 5:67
Le 18 Dhoul-Hajja, après avoir terminé son dernier pèlerinage (Hajjatul-Widaa), le Prophète sortait de
la Mecque vers Médine, où lui et la foule de personnes atteintes à un endroit appelé Ghadir Khum (qui est proche de Juhfah d'aujourd'hui). C'était un endroit où des gens de différentes provinces devraient dire adieu à l'autre et de prendre des voies différentes pour leur maison. Dans ce lieu, le verset suivant fut révélé:


« Ô Prophète ! Communique ce que ton Seigneur t’a révélé ! Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son Message. Dieu te protégera contre les hommes; mais Dieu ne guidera pas les négateurs ” (Sourate 4, verset 67).

Certaines des références sunnites confirmant que la révélation de ce verset coranique a été révélée juste avant le discours du Prophète à Ghadir Khum :


(1) Tafsir al-Kabir, by Fakhr al-Razi, under commentary of verse 5:67, 12, pp 49-50, narrated on the authorities of Ibn Abbas, al-Bara IbnAzib, and Muhammad Ibn Ali.
(2) Asbab al-Nuzool, by al-Wahidi, p50, narrated on the authorities of Atiyyah and Abu Sa'id al Khudri.
(3) Nuzul al-Quran, by al-Hafiz Abu Nu'aym narrated on the authorities Abu Sa'id Khudri and Abu Rafi.
(4) al-Fusool al Muhimmah, by Ibn Sabbagh al-Maliki al-Makki, p24
(5) Durr al-Manthur, by al-Hafiz al-Suyuti, under commentary of verse 5:67
(6) Fathul Qadir, by al-Shawkani, under commentary of verse 5:67
(7) Fathul Bayan, by Hasan Khan, under commentary of verse 5:67
(8) Shaykh Muhi al-Din al-Nawawi, under commentary of verse 5:67
(9) al-Sirah al-Halabiyah, by Noor al-Din al-Halabi, v3, p301
(10) Umdatul Qari fi Sharh Sahih al-Bukhari, by al-Ayni
(11) Tafsir al-Nisaboori, v6, p194
(12) and many more such as Ibn Mardawayh, etc…

La dernière phrase dans le verset sus-mentionné indique que le Saint-Prophète (SAW) craignait la réaction de ses compagnons en délivrant ce message, mais Allah l’informe qu’il ne doit pas s’en soucier, car Il protégera Son Messager des gens.

Le Discours

Dès réception de ce verset, le Prophète (saws) s'est arrêté sur ce lieu (l'étang de Khum) qui était extrêmement chaud. Puis il ordonna à toutes les personnes qui étaient en avance sur le chemin, de revenir et attendit que tous les pèlerins qui prenaient du retard soient arrivés et réunis. Il ordonna à Salman (RA) d'utiliser des roches et outillages de chameau pour faire une chaire (minbar) pour qu'il puisse faire son annonce. Il était environ midi, heure dans le premier de l'automne, et en raison de la chaleur extrême dans cette vallée, les gens étaient enveloppés dans leurs robes autour de leurs pieds et les jambes, et s'étaient assis autour de la chaire, sur les pierres brûlantes.

En ce jour, le Messager d'Allah a passé environ cinq heures dans ce lieu, trois heures dont il était sur la chaire. Il récitait près d'une centaine de versets du Coran glorieux, et rappela soixante trois fois les gens et les mis en garde contre leurs actes et à venir. Puis, il leur donna un long discours. Ce qui suit est une partie de son discours qui a été largement rapporté par les traditionalistes sunnites:

Le Messager d'Allah a déclaré: «Il semble que le moment approche où je serai rappelé (par Allah) et je vais répondre à cet appel. Je vous laisse deux choses précieuses et si vous les respectez toutes les deux, vous ne pourrez jamais vous égarer après moi. Ils sont le Livre d'Allah et ma descendance, c'est mes Ahlul-Bayt. Les deux ne seront jamais séparés les uns des autres jusqu'à ce qu'ils viennent à moi au Bassin. “

Puis, le Messager d’Allah continua : N’ai-je pas plus de droits sur les croyans qu’ils en ont sur eux-mêmes ? »
Les gens ont pleuré et répondu : « Oui, O Messager de Allah. »


Puis, le Prophète (pslf) a tenu la main de Ali et lui dit: “De qui je suis son maître (Mawla), Ali est son maître (Mawla). O Allah ! Aime ceux qui l'aiment, et sois hostile à ceux qui lui sont hostiles.”

Quelques références sunnites :
(1) Sahih Tirmidhi, v2, p298, v5, p63
(2) Sunan Ibn Maja, v1, pp 12,43
(3) Khasa'is, by al-Nisa'i, pp 4,21
(4) al-Mustadrak, by al-Hakim, v2, p129, v3, pp 109-110,116,371
(5) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, pp 84,118,119,152,330, v4, pp 281,368,370,
372,378, v5, pp 35,347,358,361,366,419 (from 40 chains of narrators)
(6) Fada'il al-Sahaba, by Ahmad Hanbal, v2, pp 563,572
(7) Majma' al-Zawa'id, by al-Haythami, v9, p103 (from several transmitters)
(8) Tafsir al-Kabir, by Fakhr al-Razi, v12, pp 49-50
(9) Tafsir al-Durr al-Manthur, by al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, v3, p19
(10) Tarikh al-Khulafa, by al-Suyuti, pp 169,173
(11) al-Bidayah wal-Nihayah, by Ibn Kathir, v3, p213, v5, p208
(12) Usdul Ghabah, by Ibn Athir, v4, p114
(13) Mushkil al-Athar, by al-Tahawi, v2, pp 307-308
(14) Habib al-Siyar, by Mir Khand, v1, part 3, p144
(15) Sawaiq al-Muhriqah, by Ibn Hajar al-Haythami, p26
(16) al-Isabah, by Ibn Hajar al-Asqalani, v2, p509; v1, part1, p319,
v2, part1, p57, v3, part1, p29, v4, part 1, pp 14,16,143
(17) Tabarani, who narrated from companions such as Ibn Umar, Malik Ibn
al-Hawirath, Habashi Ibn Junadah, Jari, Sa'd Ibn Abi Waqqas,
Anas Ibn Malik, Ibn Abbas, Amarah,Buraydah,…
(18) Tarikh, by al-Khatib Baghdadi, v8, p290
(19) Hilyatul Awliya', by al-Hafiz Abu Nu'aym, v4, p23, v5, pp26-27
(20) al-Istiab, by Ibn Abd al-Barr, Chapter of word “ayn” (Ali), v2, p462
(21) Kanzul Ummal, by al-Muttaqi al-Hindi, v6, pp 154,397
(22) al-Mirqat, v5, p568
(23) al-Riyad al-Nadirah, by al-Muhib al-Tabari, v2, p172
(24) Dhaka'ir al-Uqba, by al-Muhib al-Tabari, p68
(25) Faydh al-Qadir, by al-Manawi, v6, p217
(26) Yanabi' al-Mawaddah, by al-Qudoozi al-Hanafi, p297
… Et des centaines d’autres. Voir partie 3 pour d’autres références (traditionnistes, historiens, and commentateurs).

Ce qui précède est juste une partie de la parole du Prophète (PSL & HF). Pour un discours plus détaillé du Prophète, s'il vous plaît voir la fin de cette partie.

Révélation du verset 5:3

Immédiatement après que le Prophète (PSL & HF) a terminé son discours, le verset suivant du Coran a été révélé:

Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma Grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion». (Sourate al-Mâ'idah, 5: 3).


Certaines des références sunnites qui mentionnent la révélation du verset ci-dessus du Coran dans Ghadir Khum, après le discours du Prophète:

(1) al-Durr al-Manthur, by al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, v3, p19
(2) Tarikh, by Khatib al-Baghdadi, v8, pp 290,596 from Abu Hurayra
(3) Manaqaib, by Ibn Maghazali, p19
(4) History of Damascus, Ibn Asakir, v2, p75
(5) al-Itqan, by al-Suyuti, v1, p13
(6) Manaqib, by Khawarazmi al-Hanfi, p80
(7) al-Bidayah wal-Nihayah, by Ibn Kathir, v3, p213
(8) Yanabi' al-Mawaddah, by al-Qudoozi al-Hanafi, p115
(9) Nuzul al-Quran, by al-Hafiz Abu Nu'aym narrated on the authority
Abu Sa'id Khudri.
… et plus.

Le verset ci-dessus indique clairement que l'islam n’était pas complet sans éclaircir la question de la gouvernance après le Prophète n'était pas complèt, et l'achèvement de la religion est due à l'annonce du successeur immédiat du Prophète.

Serment d’Allégeance

Après son discours, le Messager d'Allah a demandé à chacun de donner le serment d'allégeance à Ali (AS) et de le féliciter. Parmi ceux qui lui donnèrent le serment il y a Umar, Abu Bakr et Uthman. Il est rapporté que Umar et Abu Bakr a dit: « Félicitations, Ibn Abi Talib, aujourd'hui, tu es devenu le maître (Mawla) de tous les croyants et de toutes les croyantes.”

Références sunnites :
(1) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v4, p281
(2) Tafsir al-Kabir, by Fakhr al-Razi, v12, pp 49-50
(3) Mishkat al-Masabih, by al-Khatib al-Tabrizi, p557
(4) Habib al-Siyar, by Mir Khand, v1, part3, p144
(5) Kitabul Wilayah, by Ibn Jarir al-Tabari
(6) al-Musannaf, by Ibn Abi Shaybah
(7) al-Musnad, by Abu Ya'ala
(8) Hadith al-Wilayah, by Ahmad Ibn `Uqdah
(9) Tarikh, by Khatib al-Baghdadi, v8, pp 290,596 from Abu Hurayra
… and more.
 
Commentateurs sunnites du Quran qui ont mentionné Ghadir Khum
Les commentateurs sunnites suivants ont mentionné que l'un, ou tout, ou une partie des
versets du Coran mentionnés (tels que [5:67]), qui portait sur l'ordre d'Allah
au Prophète concernant l'annonce de la nomination d'Ali, [5:3], au sujet de l'exhaustivité de la religion, et [70:1], qui était sur la malédiction d’une personne qui s'était mise en colère contre le prophète pour cette annonce) ont été révélé à l’occasion de Ghadir Khum :


1. Ibn Jarir al-Tabari (d. 310), in “Tafsir al-Bayan”
2. al-Jassas (d. 370), in “Ahkam al-Quran”
3. al-Hafiz Abu Nu'aym (d. 430), in “Asbab al-Nuzool”
4. al-Tha'labi (d. 427 or 437), in “Tafsir al-Tha'labi”
5. al-Wahidi (d. 468), in “Asbab al-Nuzool”
6. al-Qurtubi (d. 568), in “Tafsir Jamiul Hukam al-Quran”
7. al-Fakhr al-Razi (d. 606), in “al-Tafsir al-Kabir”
8. al-Khazin Baghdadi (d. 741), in “Tafsir al-Khazin”
9. al-Nisaboori (8th century), in “Tafsir al-Nisaboori”
10. Ibn Kathir (d. 774), in his “Tafsir” (complete version) under the verse
5:3 (It is ommitted in coincise version!) narrated from Ibn Mardawayh.
11. al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti (d. 910), in his “Tafsir”
12. al-Khatib al-Sharbini, in his “Tafsir”
13. Abu al-Saud al-Hanafi (d. 972), in his “Tafsir”
14. al-Aloosi al-Baghdadi (d. 1270), in his “Tafsir”
… and many others.
Historiens sunnites qui ont mentionné la Tradition de Ghadir Khum
1. Ibn Qutaybah (d. 276), in “Ma'arif” and “Imamah wal Siyasah”
2. al-Baladhuri (d. 279), in “Ansab al-ashraf”
3. Ibn Zawlaq al-Laithi al-Misri (d. 287), in his book
4. Ibn Jarir al-Tabari (d. 310), in an exclussive book “Kitabul Wilayah”
5. al-Khatib al-Baghdadi (d. 463), in “Tarikh Baghdad”
6. Ibn Abd al-Bar (d. 463), in “al-Isti'ab”
7. al-Shahristani (d. 548), in “al-Milal wal Nihal”
8. Ibn 'Asakir (d. 571), in “Tarikh Ibn 'Asakir” and “Yaqoot al-Hamawi”
9. Ibn al-Athir (d. 630), in “Usd al-Ghabah”
10. Sibt Ibn al-Jawzi (d. 654), in “Tadhkirat Khawas al-Ummah”
11. Ibn Abi al-Hadid (d. 656), in “Sharh Nahjul Balagha”
12. Ibn Khalkan (d. 681), in “Tarikh Ibn Khalkan”
13. Abul Fida (d. 732), in his “Tarikh”
14. al-Dhahabi (d. 748) , in “Tadhkirat al-Huffadh”
15. al-Yafi'i (d. 768), in “Miraat al-Jinan”
16. Ibn al-Shaikh al-Balawi, in “Alef Baa”
17. Ibn Kathir (d. 774), in “al-Bidayah wal Nihayah”
18. Ibn Khaldoon (d. 808), in “al-Muqaddimah”
19. al-Nuwairi (d. ~833), in “Nihayat al-Irab fi Finoon al-Adab”
20. al-Maqrizi (d. 845), in “al-Khitat”
21. Ibn Hajar al-Asqalani (d. 852), in “al-Isabah” and “Tahdhib al-Tahdhib”
22. Ibn al-Sabbagh al-Maliki (d. 855), in “al-Fusool al-Muhimmah”
23. Mir Khand (d. 903), in “Habib al-Siyar”
24. Jalalulddin al-Suyuti (d. 910), in “Tarikh al-Khulafa”
25. Ibn Hajar al-Haythami, (d. 974), in “al-Sawa'iq al-Muhriqah”
26. al-Hafiz Ahmad Ibn Muhammad al-'Asimi, in “Zain al-Fata”
27. al-Qirmani al-Dimashqi (d. 1019), in “Akhbar al-Duwal”
28. Noor al-Din al-Halabi (d. 1044), in “al-Sirah al-Halabiyah”
… et beaucoup d’autres.
La Tradition of Ghadir Khum est abondante (mutawatir)
La Tradition de Ghadir est rapportées abondamment (mutawatir) et il est prouvé par les Sunnites comme provenant de nombreuses chaînes de transmission :

1. Ahmad Ibn Hanbal narrated it from 40 chains;
2. Ibn Jarir al-Tabari in more than 70 chains;
3. Abu Sa'id al-Sijistani from 120 chains;
4. Abu Bakir al-Jaabi from 125 chains;
5. al-Amir Muhammad al-Yamani (2nd century) had 150 chains;
6. al-Dhahabi a écrit un livre complet sur ses chaînes et a donné un verdict qu’elle est Mutawatir;
7. Abul Abbas Ibn `Uqdah has narrated it through 150 chains.
La Tradition de Ghadir Khum est authentique (Sahih)
1. al-Hafiz Abu Isa al-Tirmidhi (d. 279, the author of Sahih Tirmidhi)
wrote: “This is an acceptable (Hasan) and authentic (Sahih) tradition.”
(Sahih Tirmidhi, v2, p298)

2. Muhammad Ibn Abdillah al-Hakim (d. 405) wrote: “This tradition is
authentic (Sahih) with the criteria of two shaykhs, al-Bukhari and
Muslim.” (al-Mustadrak ala al-Sahihain, v3, pp 108-110)

3. al-Hafiz Ahmad Ibn Muhammad al-Tahawi (d. 321) wrote: “This Hadith is
authentic (Sahih) according to the chains of narrators (asnad) and no
one has said anything contrary to its narrators.” (Mushkil al-Athar, v2,
pp 307-308)

4. al-Hafiz Ahmad Ibn Muhammad al-'Asimi wrote: “This tradition is accepted
by Ummah and it is in conformity with the principles.” (Zain al-Fata)

Likewise the following Sunni scholars in (chronological order) and many
more pointed that the tradition of Ghadir Khum is authentic (Sahih) with no
doubt:

5. al-Mahamili al-Baghdadi, in “Amali”
6. Ibn Abd al-Bar (d. 463), in “al-Isti'ab”
7. Ibn al-Maghazili al-Shafi'i (d. 483), in “al-Manaqib”
8. Muhammad al-Ghazzali (d. 505), in “Sirrul `Alamayn”
9. Abul Faraj Ibn al-Jawzi (d. 597), in “Manaqib”
10. Sibt Ibn al-Jawzi (d. 654), in “Tadhkirat Khawas al-Ummah”
11. Ibn Abi al-Hadid (d. 656), in “Sharh Nahjul Balagha”
12. al-Ganji al-Shafi'i (d. 658), in “Kifayat al-Talib”
13. Ibn Kathir (d. 774), in his “Tarikh”
14. `Ala al-Din al-Simnani, in “Al-'Urwatul Wuthqa”
15. Ibn Hajar al-Asqalani (d. 852), in “Tahdhib al-Tahdhib”
16. Jalalulddin al-Suyuti (d. 910), in several of his books
17. Abul Abbas al-Qastalani (d. 923), in “al-Mawahib al-Ladaniya”
18. Ibn Hajar al-Haythami, (d. 974), in “al-Sawa'iq al-Muhriqah”
19. Abdul Haqq al-Dihlawi, in “Sharh al-Mishkat”
… and many others.
 
As Salam alaykoum


Imam Sâdiq :as:a dis : «voulez vous que je vous dise quelque chose important sans laquelle aucune œuvre n’est acceptée prés d’Allah ?

Oui, réagit l’assistance.

L’attestation en l’unicité de Dieu, en la prophétie du Prophète de l’islam, le respect des lois divines, l’acceptation de la willaya, s’opposer à nos ennemis, c’est-à-dire la soumission à nous les Imams, la piété, l’effort, la maîtrise de soi et l’attente de l’apparition du Guide» ( Gheybate Ni’mânî)


en ce qui concerne la succession du Noble Prophète :saws: vous devait prendre en considération que la walayat de Ali ibn Abi Talib est un ordre divin donc son rejet est assez grave , il n'est pas question d'ijtihad dans le madhab Ahlul Bayt (as)

As'salamu alaykum,

C'est assez grâve c'est à dire ça relève de la mécréance? ou de l'innovation?

J'ai lu tout ce que vous avez écrit à propos de Ghadir Khum. Les sunnites ne nient absolument pas cet évènement mais considère que le mot "mawla" a d'autres significations que "maître" et donc cela change tout quant au fait qu'Ali (radhi Allahu 'anhu) devienne le commandeur des croyants.

J'ai lu le livre que le frère AlBatoul m'a conseillé et j'ai quelques questions (peut être un peu simplette).
Lorsque l'auteur parle des imams infaillibles il parle bien des 12 imams et pas des ayatollah moderne?
L'imam de nôtre temps c'est Al Mahdi selon vous c'est bien ça? Vous considérez qu'il est caché quelque part et qu'il "dort" un peu à la manière des gens de la caverne dans le Qur'an?
Quel est le rang des imams infaillibles par rapport au Prophètes? et par rapport au Prophète Muhammad (salla Allah 'alayhi wa salam)?
Quel est le rang de Fatima ('alayha salam) par rapport aux imams infaillibles ou aux prophètes?
Les Zaïdites et les Ismaéliens croient-ils la même chose que vous à propos des questions précédentes?

Vers le début du livre l'auteur dit qu'on ne peut pas suivre le décret d'un mujtahid mort, c'est à dire? Par exemple les fatwas de l'ayatollah Khomenei n'ont plus de valeur? Je ne sais pas si Khomenei était un mujtahid pour vous c'est juste un exemple pour citer un savant important décédé.

BarakAllahu'fik pour la bibliothèque en ligne.

Wa'salam
 
As'salamu alaykum,

Wa 'alaykum lsalam wa rahmatulahi wa barakatoh


J'ai lu le livre que le frère AlBatoul m'a conseillé et j'ai quelques questions (peut être un peu simplette).
Lorsque l'auteur parle des imams infaillibles il parle bien des 12 imams et pas des ayatollah moderne?

En effet, il s'agit des 12 Imams.

L'imam de nôtre temps c'est Al Mahdi selon vous c'est bien ça?

Oui^^

Quel est le rang des imams infaillibles par rapport au Prophète Muhammad (salla Allah 'alayhi wa salam)?

Le Prophète Muhammad est la meilleure créature qui soit, aucun être humain ne peut l'égaler. Il a donc un rang supérieur à celui des Imams. Pour connaître le rang des Imams par rapport aux autres prophètes je laisse aux autres le soin de vous répondre :)

Quel est le rang de Fatima ('alayha salam) par rapport aux imams infaillibles ou aux prophètes?

De l'avis général, Dame Fatima est meilleure que tous les Prophètes et Imams sauf l'Imam Ali et le Prophète Muhamad. Certains disent que L'Imam Ali et Dame Fatima ont le même rang.



Voilà j'ai répondu aux questions les plus simples, je n'ai mis aucune référence désolée. De toute façon je suis certaine que quelqu'un d'autre va vous répondre de manière plus détaillée que moi.

Et j'oubliais : Bienvenue sur ce forum :)
 
As'salamu alaykum,

C'est assez grâve c'est à dire ça relève de la mécréance? ou de l'innovation?

J'ai lu tout ce que vous avez écrit à propos de Ghadir Khum. Les sunnites ne nient absolument pas cet évènement mais considère que le mot "mawla" a d'autres significations que "maître" et donc cela change tout quant au fait qu'Ali (radhi Allahu 'anhu) devienne le commandeur des croyants.

Alaykoum salam

je serai curieuse de connaitre le detail de la position sunnite face au terme "mawla"

si vous avez quelques minutes incha Allah
 
Alaykoum salam

je serai curieuse de connaitre le detail de la position sunnite face au terme "mawla"

si vous avez quelques minutes incha Allah

Je vous copie colle d'un autre site inch'Allah. Je pense qu'il serait préférable d'ouvrir un autre topic inch'Allah si jamais vous souhaitez réagir. Personnellement je ne suis pas la pour me confronter à vous mais uniquement pour comprendre votre croyance inch'Allah donc si je peux éviter le débat concernant la croyance sunnite c'est préférable.


"I. Le Prophète a-t-il réellement désigné Ali comme successeur à Ghadir Khum ?

Pour commencer, il est impossible de comprendre ce qui s'est passé sans mentionner le contexte des faits. En effet, si nous n'étudions pas les circonstances qui entourent les paroles du Prophète et les versets du Coran, cela nous amènerait à une mauvaise interprétations des évènements.
Ghadir Khum est l'évènement capital du crédo Chiite. S'il est réfuté, le dogme entier est invalide, de la même manière que sans la crucifixion de Jésus, le christianisme n'aurait pas existé.
Un groupe de soldats a sévèrement critiqué Ali Ibn Abu Talib au sujet d'un butin et de sa gestion. Cela est parvenu aux oreilles du Prophète qui a déclaré ce qui est rapporté dans les hadiths de Ghadir Khum :
Zaid b. Arqam rapporte : (...) Un jour, le Messager d'Allah se leva pour donner un sermon à un point d'eau connu sous le nom de Khumm situé entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, exalté soit-il, et nous a dit : Ô gens, je suis qu'un être humain. Je suis sur le point d'être rappelé (l'ange de la mort) et de répondre [à ce rappel] mais je laisse parmi vous deux choses importantes : la première c'est le Livre d'Allah dans laquelle il y a guidance et lumière. La seconde c'est les membres de ma famille, je vous rappelle (vos devoirs) envers les membres de ma famille. (...) [Sahih Muslim]
Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous étions à Al-Juhfa (Khumm) et le Prophète est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : Ô gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Prophète a dit : "Man mawlaah kuntu Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [Musnad Ahmad]
Les Chiites ont l'habitude d'utiliser ce hadith pour prouver que le Prophète a désigné Ali comme son successeur. Ils disent que le mot Mawla veut dire "Wali", ce qui signifie "le Maître".
En arabe, le mot "Mawla" a beaucoup de significations dans le Coran et les hadiths : un seigneur, un propriétaire, un maître, un bienfaiteur, un libérateur d'esclave, un partisan, un ami proche, un Disciple, un voisin, un Cousin (fils de l'oncle paternel), un allié, un beau-frère, un esclave, un esclave affranchi, une personne à qui on a fait une faveur...
Dans le contexte du hadith de Ghadir Khum, le mot Mawla signifie « une personne avec qui on a des liens d'amitié, de fraternité et d'amour » en Islam.
Aujourd´hui donc, on n´acceptera de rançon ni de vous ni de ceux qui ont mécru. Votre asile est le Feu: c´est lui qui est votre compagnon inséparable. (An-Nāru Hiya Mawlākum) Coran 57.15
Le Feu signifie-t-il Calife dans ce verset ? Non. Le feu ci-dessus est dénommé Mawla aux mécréants à cause de leur extrême proximité à lui, et c'est cette définition de Mawla qui est visé au Hadith de Ghadir Khumm (c'est à dire extrême proximité du Prophète et Ali). En effet, le mot « Mawla » vient de « Wilayah » et non « Walayah ». Wilayah fait référence à l'amour et Nusrah (aide et assistance), et ne doit pas être confondue avec Walayah, qui se réfère à la direction.
C´est qu´Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n´ont pas de protecteur. (Dhālika Bi'anna Allāha Mawlá Al-Ladhīna 'Āmanū Wa 'Anna Al-Kāfirīna Lā Mawlá Lahum) Coran 47.11
Le mot Mawla ici, signifie Protecteur et non pas Calife.
A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents. (Wa Likullin Ja`alnā Mawāliya Mimmā Taraka Al-Wālidāni Wa Al-'Aqrabūna) Coran 4.33
Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. (Fa'in Lam Ta`lamū 'Ābā'ahum Fa'ikhwānukum Fī Ad-Dīni Wa Mawālīkum) Coran 33.5
Le jour où un allié ne sera d´aucune utilité à un [autre] allié; (Yawma Lā Yughnī Mawláan `An Mawláan Shay'āan) Coran 44.41
Dans ces versets, le mot Mawla signifie, héritier, allié, et non pas Calife.
De plus, le Prophète a dit qu'Ali est Mawla sur le champ, et non pas « après lui. » Si le mot Mawla aurait signifié Maître, les musulmans ne peuvent pas avoir deux Maîtres à la fois. Donc le mot Mawla dans le hadith de Ghadir Khumm signifie qu'il faut aimer 'Ali et être proche de lui comme on l'est avec le Prophète.
Par conséquent, aucun Compagnon n'a interprété la parole du Prophète comme la désignation d'un successeur. Il aurait suffit au Prophète de dire " Ali est mon successeur et le Calife des musulmans après ma mort ", cela aurait enlevé toute ambiguïté, mais il ne l'a pas dit.
II. Le contexte de la Parole du Prophète

L'intention du Prophète n'était pas du tout de nominer 'Ali comme calife mais simplement de le défendre contre les critiques qu'un groupe proféraient à son encontre.
Buraida rapporte : Le prophète envoya Ali (au Yémen) rejoindre Khalid afin d'apporter les Khumus (du butin) et je haïssais Ali, et Ali avait pris un bain (après un acte sexuel avec une esclave des Khumus). Je dis à Khalid, 'Ne vois tu pas ceci (c.à.d. Ali) ?' Lorsque nous rejoignîmes le Prophète je lui fis part de cette histoire. Il répondit, 'Ô Buraida! Est ce que tu hais Ali ?' Je répondis que oui. Il dit alors 'Est ce que tu le hais, car il mérite bien plus que cela des Khumlus’. (Sahih Bukhari 59.637)
Dans d'autres récits (al-Tirmithi et Ahmed), en plus de ce qui précède, le Prophète a dit : "O Buraida man kuntu mawlah fa Ali mawlah"
Ibn Kathir rapporte que des gens dans l'armée ont commencé à critiquer Ali car il les a empêchés de monter sur les chameaux et leur a ordonné de retirer leurs nouveaux vêtements qu'ils venaient d'acquérir (du butin).
C'est pourquoi, après que le Prophète eut terminé son Hajj, et pendant le retour vers Médine, il s'est arrêté pour expliquer aux gens comment il considérait Ali, ses qualités, et la proximité qu'il a avec lui. Il a fait cela afin de retirer les rancoeurs de certaines personnes à l'encontre d'Ali.
C'est la raison pour laquelle le Prophète n'en a pas parlé lors du Hajj à la Mecque, car ce problème ne concernait que les habitants de Médine, en particulier le groupe qui a accompagné 'Ali au Yémen.
De plus, pour effectuer son discours, le Prophète est monté sur une chaire formée de selles de chevaux. Ce qui nous prouve que cela devait être un discours très urgent, mais n'ayant pas l'aspect solennel d'une succession."
 
Salamoun'alaykom

Je vous copie colle d'un autre site inch'Allah. Je pense qu'il serait préférable d'ouvrir un autre topic inch'Allah si jamais vous souhaitez réagir. Personnellement je ne suis pas la pour me confronter à vous mais uniquement pour comprendre votre croyance inch'Allah donc si je peux éviter le débat concernant la croyance sunnite c'est préférable.


"I. Le Prophète a-t-il réellement désigné Ali comme successeur à Ghadir Khum ?

Pour commencer, il est impossible de comprendre ce qui s'est passé sans mentionner le contexte des faits. En effet, si nous n'étudions pas les circonstances qui entourent les paroles du Prophète et les versets du Coran, cela nous amènerait à une mauvaise interprétations des évènements.
Ghadir Khum est l'évènement capital du crédo Chiite. S'il est réfuté, le dogme entier est invalide, de la même manière que sans la crucifixion de Jésus, le christianisme n'aurait pas existé.
Un groupe de soldats a sévèrement critiqué Ali Ibn Abu Talib au sujet d'un butin et de sa gestion. Cela est parvenu aux oreilles du Prophète qui a déclaré ce qui est rapporté dans les hadiths de Ghadir Khum :
Zaid b. Arqam rapporte : (...) Un jour, le Messager d'Allah se leva pour donner un sermon à un point d'eau connu sous le nom de Khumm situé entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, exalté soit-il, et nous a dit : Ô gens, je suis qu'un être humain. Je suis sur le point d'être rappelé (l'ange de la mort) et de répondre [à ce rappel] mais je laisse parmi vous deux choses importantes : la première c'est le Livre d'Allah dans laquelle il y a guidance et lumière. La seconde c'est les membres de ma famille, je vous rappelle (vos devoirs) envers les membres de ma famille. (...) [Sahih Muslim]
Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous étions à Al-Juhfa (Khumm) et le Prophète est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : Ô gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Prophète a dit : "Man mawlaah kuntu Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [Musnad Ahmad]
Les Chiites ont l'habitude d'utiliser ce hadith pour prouver que le Prophète a désigné Ali comme son successeur. Ils disent que le mot Mawla veut dire "Wali", ce qui signifie "le Maître".
En arabe, le mot "Mawla" a beaucoup de significations dans le Coran et les hadiths : un seigneur, un propriétaire, un maître, un bienfaiteur, un libérateur d'esclave, un partisan, un ami proche, un Disciple, un voisin, un Cousin (fils de l'oncle paternel), un allié, un beau-frère, un esclave, un esclave affranchi, une personne à qui on a fait une faveur...
Dans le contexte du hadith de Ghadir Khum, le mot Mawla signifie « une personne avec qui on a des liens d'amitié, de fraternité et d'amour » en Islam.
Aujourd´hui donc, on n´acceptera de rançon ni de vous ni de ceux qui ont mécru. Votre asile est le Feu: c´est lui qui est votre compagnon inséparable. (An-Nāru Hiya Mawlākum) Coran 57.15
Le Feu signifie-t-il Calife dans ce verset ? Non. Le feu ci-dessus est dénommé Mawla aux mécréants à cause de leur extrême proximité à lui, et c'est cette définition de Mawla qui est visé au Hadith de Ghadir Khumm (c'est à dire extrême proximité du Prophète et Ali). En effet, le mot « Mawla » vient de « Wilayah » et non « Walayah ». Wilayah fait référence à l'amour et Nusrah (aide et assistance), et ne doit pas être confondue avec Walayah, qui se réfère à la direction.
C´est qu´Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n´ont pas de protecteur. (Dhālika Bi'anna Allāha Mawlá Al-Ladhīna 'Āmanū Wa 'Anna Al-Kāfirīna Lā Mawlá Lahum) Coran 47.11
Le mot Mawla ici, signifie Protecteur et non pas Calife.
A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents. (Wa Likullin Ja`alnā Mawāliya Mimmā Taraka Al-Wālidāni Wa Al-'Aqrabūna) Coran 4.33
Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. (Fa'in Lam Ta`lamū 'Ābā'ahum Fa'ikhwānukum Fī Ad-Dīni Wa Mawālīkum) Coran 33.5
Le jour où un allié ne sera d´aucune utilité à un [autre] allié; (Yawma Lā Yughnī Mawláan `An Mawláan Shay'āan) Coran 44.41
Dans ces versets, le mot Mawla signifie, héritier, allié, et non pas Calife.
De plus, le Prophète a dit qu'Ali est Mawla sur le champ, et non pas « après lui. » Si le mot Mawla aurait signifié Maître, les musulmans ne peuvent pas avoir deux Maîtres à la fois. Donc le mot Mawla dans le hadith de Ghadir Khumm signifie qu'il faut aimer 'Ali et être proche de lui comme on l'est avec le Prophète.
Par conséquent, aucun Compagnon n'a interprété la parole du Prophète comme la désignation d'un successeur. Il aurait suffit au Prophète de dire " Ali est mon successeur et le Calife des musulmans après ma mort ", cela aurait enlevé toute ambiguïté, mais il ne l'a pas dit.
II. Le contexte de la Parole du Prophète

L'intention du Prophète n'était pas du tout de nominer 'Ali comme calife mais simplement de le défendre contre les critiques qu'un groupe proféraient à son encontre.
Buraida rapporte : Le prophète envoya Ali (au Yémen) rejoindre Khalid afin d'apporter les Khumus (du butin) et je haïssais Ali, et Ali avait pris un bain (après un acte sexuel avec une esclave des Khumus). Je dis à Khalid, 'Ne vois tu pas ceci (c.à.d. Ali) ?' Lorsque nous rejoignîmes le Prophète je lui fis part de cette histoire. Il répondit, 'Ô Buraida! Est ce que tu hais Ali ?' Je répondis que oui. Il dit alors 'Est ce que tu le hais, car il mérite bien plus que cela des Khumlus’. (Sahih Bukhari 59.637)
Dans d'autres récits (al-Tirmithi et Ahmed), en plus de ce qui précède, le Prophète a dit : "O Buraida man kuntu mawlah fa Ali mawlah"
Ibn Kathir rapporte que des gens dans l'armée ont commencé à critiquer Ali car il les a empêchés de monter sur les chameaux et leur a ordonné de retirer leurs nouveaux vêtements qu'ils venaient d'acquérir (du butin).
C'est pourquoi, après que le Prophète eut terminé son Hajj, et pendant le retour vers Médine, il s'est arrêté pour expliquer aux gens comment il considérait Ali, ses qualités, et la proximité qu'il a avec lui. Il a fait cela afin de retirer les rancoeurs de certaines personnes à l'encontre d'Ali.
C'est la raison pour laquelle le Prophète n'en a pas parlé lors du Hajj à la Mecque, car ce problème ne concernait que les habitants de Médine, en particulier le groupe qui a accompagné 'Ali au Yémen.
De plus, pour effectuer son discours, le Prophète est monté sur une chaire formée de selles de chevaux. Ce qui nous prouve que cela devait être un discours très urgent, mais n'ayant pas l'aspect solennel d'une succession."


Je vous félicite d'abords d'avoir fini la lecture de ce livre en un temps record !

Et avant de répondre à votre message point par point, je vous pose une simple question:

Quand ALLAH sw dit dans le saint coran Sourat 5 verset 56
إِنَّمَا وَلِيُّكُمُ اللَّـهُ وَرَسُولُهُ وَالَّذِينَ آمَنُوا الَّذِينَ يُقِيمُونَ الصَّلَاةَ وَيُؤْتُونَ الزَّكَاةَ وَهُمْ رَاكِعُونَ

L'interprétation du mot Walyoukm doit-elle changer de sens pour chaque sujet, alors qu'elle est désigné en même temps pour les trois sujets ?


 
Waaleykoumu-s-salâm

Salamoun'alaykom

Et avant de répondre à votre message point par point, je vous pose une simple question:

Quand ALLAH sw dit dans le saint coran Sourat 5 verset 56
إِنَّمَا وَلِيُّكُمُ اللَّـهُ وَرَسُولُهُ وَالَّذِينَ آمَنُوا الَّذِينَ يُقِيمُونَ الصَّلَاةَ وَيُؤْتُونَ الزَّكَاةَ وَهُمْ رَاكِعُونَ

L'interprétation du mot Walyoukm doit-elle changer de sens pour chaque sujet, alors qu'elle est désigné en même temps pour les trois sujets ?

Permettez-moi de noter que ceci est tout à fait possible.

Imam Sâdiq :as:a dis : «voulez vous que je vous dise quelque chose important sans laquelle aucune œuvre n’est acceptée prés d’Allah ?

Oui, réagit l’assistance.

L’attestation en l’unicité de Dieu, en la prophétie du Prophète de l’islam, le respect des lois divines, l’acceptation de la willaya, s’opposer à nos ennemis, c’est-à-dire la soumission à nous les Imams, la piété, l’effort, la maîtrise de soi et l’attente de l’apparition du Guide» ( Gheybate Ni’mânî)
Pourriez-vous développer vos propos s'il vous plaît ? En ce qui me concerne, je ne crois pas en la wilaya d’Ali. En fait, selon les textes c'est un grand croyant, et même les sources sunnites sont partiellement en faveur des chiites à ce propos. Mais pour être honnête, les histoires de la Sîra ne m'intéressent pas. À vrai dire, à moins qu'il y ait des preuves historiques de son existence, je ne sais même pas s'il a existé un jour.

Bien sûr je ne veux pas froisser vos croyances ni leur manquer de respect, je donne juste ma position pour recadrer ma question : dois-je comprendre — au vu de mon opinion et selon vous — que mes œuvres sont caduques ?
 
Assalam;

Hosni Ashafi a dit:
Ghadir Khum est l'évènement capital du crédo Chiite. S'il est réfuté, le dogme entier est invalide, de la même manière que sans la crucifixion de Jésus, le christianisme n'aurait pas existé.
Je n'ai pas bien compris, voulez-vous dire, que la prise de pouvoir scélérate à Saqfet Bani Saad, par un groupe de compagnons qui :

- ont désobéi au Prophète, :saws:, en DESERTANT de l'armée d'Oussama Ibn Zayd, :radiallah
- ont préféré NE PAS assister aux obsèques de l'Envoyé d'Allah, :saws:, car ils avaient peur de voir le "pouvoir" leur échapper...
- ont PARJURE, en reniant aussitôt prêté allégeance au Commandeur des croyants, Ali, :as:, le SEIGNEUR (mawla) des croyants, acception que lui a donné Omar, selon Boukhari, lorsqu'il a dit : Bekhin Bekhin laka ya 'Ali, alyawma asbahta mawlaya wa mawla koulou mou'minin wa mou'mina !
"Félicitations, félicitations à toi, Ô Ali, aujourd'hui tu es DEVENU MON Seigneur et le SEIGNEUR de chaque croyant et de chaque croyante !" Omar Ibn Alkhatab...

équivaut à l'adoration du VEAU d'OR, par les banu Isra'il, ou au dogme de la CRUCIFIXION pour les chrétiens ?

Et que par conséquent, NIER l'adoration du veau d'or, et la crucifixion de Issa, :as: équivaut à rendre le dogme souni TOTALEMENT INVALIDE, puisque c'est sur ces bases de SAISIE du pouvoir par la force, et sur la base de la DESOBEISSANCE aux commandements d'Allah, :azwj: et de Son Envoyé, :saws: qu'est basé le SOUNISME fondé par Abu Bekr, et Omar, qui a par la suite été élaboré par Mou'awiya et son rejeton Yazid, que la malédictions soit sur eux deux, et qui l'ont appelé le dogme des Ahl es-souna wa eljama'a, c'est-à-dire la SOUNA des gens féaux de la dynastie omeyade !
 
Pourriez-vous développer vos propos s'il vous plaît ? En ce qui me concerne, je ne crois pas en la wilaya d’Ali. En fait, selon les textes c'est un grand croyant, et même les sources sunnites sont partiellement en faveur des chiites à ce propos. Mais pour être honnête, les histoires de la Sîra ne m'intéressent pas. À vrai dire, à moins qu'il y ait des preuves historiques de son existence, je ne sais même pas s'il a existé un jour.

Bien sûr je ne veux pas froisser vos croyances ni leur manquer de respect, je donne juste ma position pour recadrer ma question : dois-je comprendre — au vu de mon opinion et selon vous — que mes œuvres sont caduques ?

Salam

d'apres ce que j'en comprends oui les oeuvres sont caduques tout comme celui qui est dit accepte la walayat et qui n'a aucune maitrise de soi ou qui n'est pas pieux
donc ce hadith concerne tout le monde

L’attestation en l’unicité de Dieu, en la prophétie du Prophète de l’islam, le respect des lois divines, l’acceptation de la willaya, s’opposer à nos ennemis, c’est-à-dire la soumission à nous les Imams, la piété, l’effort, la maîtrise de soi et l’attente de l’apparition du Guide» ( Gheybate Ni’mânî)
 
Waaleykoumu-s-salâm

Pourriez-vous développer vos propos s'il vous plaît ? En ce qui me concerne, je ne crois pas en la wilaya d’Ali. En fait, selon les textes c'est un grand croyant, et même les sources sunnites sont partiellement en faveur des chiites à ce propos. Mais pour être honnête, les histoires de la Sîra ne m'intéressent pas. À vrai dire, à moins qu'il y ait des preuves historiques de son existence, je ne sais même pas s'il a existé un jour.

Bien sûr je ne veux pas froisser vos croyances ni leur manquer de respect, je donne juste ma position pour recadrer ma question : dois-je comprendre — au vu de mon opinion et selon vous — que mes œuvres sont caduques ?

Que la paix soit sur toi mon frère,

Cela concerne ceux qui savent que c'est l'Imam Ali (as) qui est le digne successeur de notre Prophète (saw) bien aimé mais qui persistent quand même à le nier. Un peu comme pharaon (la) qui savait que Moussa (as) était un messager de Dieu (swt) mais qui le reniait par orgueil.

Cela ne concerne bien sur pas ceux qui n'ont pas reçu les preuves nécessaires pour arriver à cette conclusion. Mais Dieu (swt) montre toujours ses preuves à un moment ou un autre dans la vie d'une personne et lui donne le choix entre le paradis et l'enfer.
 

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