Salamoun'alaykom
"I. Le Prophète a-t-il réellement désigné Ali comme successeur à Ghadir Khum ?
Pour commencer, il est impossible de comprendre ce qui s'est passé sans mentionner le contexte des faits. En effet, si nous n'étudions pas les circonstances qui entourent les paroles du Prophète et les versets du Coran, cela nous amènerait à une mauvaise interprétations des évènements.
Tout à fait!
Commençons alors par les versets, analysons les circonstances des révélations et terminons par les recommandations du prophète saw à l'issu de ces révélations:
Que Dit le saint coran à propos de la " Wilaya de l'imam Ali as:
Je vous ai cité un verset (5,55) pour que vous donniez votre interprétation du mot Wally qui a été attribué à la fois à ALLAH sw, au prophète et aux " croyants qui accomplissent la Salât, s'acquittent de la Zakât tout en s'inclinant (devant Allah)".
Peut-on dire que le wally désigné dans ce verset doit avoir le statut de "l'Ami" comme vous l'avez décrit dans votre message ? ou bien doit il désigné un statut plus élevé.
---Soit le mot Wally veut dire "Ami", dans ce cas tout ces trois sujets doivent être considérés par le croyant comme amis y compris ALLAH az. Ce qui serait complètement absurde.
---Soit ce mot Wally désigne " une primauté ou une autorité sur les autres" ce qui sera bien évidement conforme avec le statut d'ALLAH sw , son prophète et ceux qui devraient avoir une autorité sur les musulmans après le prophète saw.
Voyons voir maintenant les circonstances de la révélation de ce verset:
D'après Ibn 'Abbâs, Abî Dhar, Anas b. Mâlik, l'Imam 'Ali et d'autres Compagnons: «Un Musulman pauvre entra un jour dans la Mosquée du Messager (SAW) et demanda quelque chose. 'Ali qui était en train de faire une prière facultative fut néanmoins sensible à l'appel du mendiant et lui fit signe par la main droite derrière le dos afin qu'il prît la bague de son auriculaire. L'homme l'a fait, invoqua Allah pour 'Ali puis s'en alla. Avant que l'assistance ne sorte de la Mosquée, Jabrâ'îl (a. s.) descendit avec le verset précédent:
إِنَّمَا وَلِيُّكُمُ اللَّـهُ وَرَسُولُهُ وَالَّذِينَ آمَنُوا الَّذِينَ يُقِيمُونَ الصَّلَاةَ وَيُؤْتُونَ الزَّكَاةَ وَهُمْ رَاكِعُونَ
"Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salât, s'acquittent de la Zakât tout en s'inclinant (devant Allah)." Sourat 5, verset 55
Le prophète lui-même avait désigné l'Imâm Ali nommément, dans diverses occasions, comme son successeur et héritier. Citons à titre d'illustration quelques-unes de ces occasions:
Premièrement:
Le Saint Prophète convia, sur Ordre d'Allah, ses proches parents, les Banî 'Abdul-Muttalib, pour leur faire part de la Mission Prophétique dont il avait été chargé, et ce conformément au verset coranique suivant qui lui fut révélé à cet effet:
«Avertis tes proches parents ... ».
Lors de cette réunion, le Prophète saw annonça à l'assistance: «Je vous apporte le bienfait de ce monde et de l'Autre monde (le Message de l'Islam). Allah m'a ordonné de vous y appeler. Qui d'entre vous accepte de m'appuyer dans cette affaire, et de devenir par conséquent mon frère, mon héritier présomptif et mon successeur?».
Tout le monde a décliné cette invitation, à l'exception de l'Imâm Ali - le plus jeune de tous les gens présents - qui s'écria: «Moi, ô Messager d'Allah, je t'y appuierai!».
Le Prophète saw tint l'Imâm Ali alors par le cou et proclama:
«Voilà mon frère, mon héritier présomptif et mon successeur auprès de vous. Écoutez-le donc et obéissez-lui».
Sur ce, les invités se levèrent en disant à Abû Tâlib: «Tu mérites des félicitations aujourd'hui, si tu entres dans la religion de ton neveu qui a fait de
ton fils ton émir!».
Cet événement est riche en significations et révélations. Car tout d'abord il indique que l'Imâm Ali avait été désigné comme héritier du Saint Prophète avant même que le Message fût rendu public, puisqu'il était question à ce moment précis de le faire connaître uniquement aux proches parents. Il signifie ensuite qu'Allah avait accordé une place particulière aux proches parents du Prophète saw dans la diffusion et la direction du Message.
Or l'Imâm Ali as était incontestablement (et le sera encore par la suite, lorsque le Messager d'Allah le choisira, sur Ordre d'Allah, à l'exclusion de tous autres notables Compagnons, comme époux pour sa fille, Fatima al-Zahrâ' (la Maîtresse des Femmes du Paradis) le plus proche parent, de tous les proches parents, du Prophète saw. Cet événement équivaut d'autre part à une prédésignation de l'Imâm Ali, ou bien à sa désignation divine, car lorsque Allah avait ordonné à Son Prophète de convier ses proches parents à cette réunion, IL savait (cela va de soi) que seul Ali Ibn Abî Tâlib as accepterait l'appel et la charge.
Il montre, enfin le courage hors du commun du jeune Imâm Ali qui accepta de s'engager corps et âme aux côtés du Saint Prophète dans une entreprise qui consistait à défier, à court et à moyen terme, non seulement toute la société mecquoise, mais toute l'Arabie polythéiste.
Deuxièmement:
Lorsque le Prophète voulut se diriger vers Tubûk, il dit à l'Imâm Ali:
«Tu es à moi ce que Hârûn était à Mûssâ (Moïse), à cette différence près qu'il n'y a pas de Prophète après moi».
Or cette déclaration confère à l'Imâm Ali les mêmes prérogatives, les mêmes privilèges et la même position qu'Allah sw avait accordés à Hârûn, à l'exception de l'association à la Mission prophétique, puisque, le Message de l'Islam étant le dernier Message révélé, il ne peut pas y avoir un autre prophète après le Prophète Mohammad saw. En d'autres termes Ali devint l'assistant et le représentant et le remplaçant du Prophète de son vivant et après sa mort, et acquit du même coup la préséance sur toute l'humanité, et ce d'une façon d'autant plus irréfutable que le Noble Coran en atteste.
Troisièmement:
Lors de son voyage de retour du dernier pèlerinage, dit le Pèlerinage d'Adieu, le Prophète saw fit halte à Ghadîr Khum. Il convoqua les pèlerins qui l'accompagnaient et dont le nombre s'élevaient à plus de 100 000, à se rassembler pour l'écouter. On érigea une chaire. Le Noble Prophète y monta. Et, tenant la main de l'Imâm Ali, il s'écria:
«N'ai-je pas plus d'autorité sur les croyants qu'ils n'en aient eux-mêmes sur eux-mêmes?». «Si!», répondit la foule. «N'ai-je pas plus d'autorité sur tout croyant qu'il n'en ait lui-même?» demanda encore le Prophète (P). «Si!», répondirent les pèlerins en choeur.
Le Prophète leva alors la main de l'Imâm Ali (p) et proclama:
«Celui-ci est l'autorité (le Maître) de quiconque je suis le Maître! O Allah sois l'Ami de quiconque est son ami, et l'Ennemi de quiconque est son ennemi».
Ou selon la version d'Ahmad Ibn Hanbal le Messager d'Allah dit alors:
«De quiconque je suis le Maître, Ali aussi est son Maître».
Ghadir Khum est l'évènement capital du crédo Chiite. S'il est réfuté, le dogme entier est invalide, de la même manière que sans la crucifixion de Jésus, le christianisme n'aurait pas existé.
Ghadir Khum est un fait historique que personne ne peut nier. Les ouvrages sunnites ne manquent pas de référer l'événement relaté par les plus grands hommes de Hadiths.
Sahih Tirmidhi, v2, p298, v5, p63// Sunan Ibn Maja, v1, pages 12,43//Khasa'is de al-Nisa'i, pages 4,21// al-Mustadrak de Al-Hakim, v2, p129, v3, pages 109-110,116,371// Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, pages 84,118,119,152,330, v4,pages 281,368,370,372,378, v5, pages 35,347,358,361,366,419 (de 40 chaines de narrateurs)// Fada'il al-Sahaba de Ahmad Iben Hanbal, v2, pages 563,572// Majma' al-Zawa'id de al-Haythami, v9, p103 //Tafsir al-Kabir de Fakhr Al-Razi, v12, pages 49-50// Tafsir Al-Durr al-Manthur de Al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, v3, p19// Tarikh al-Khulafa de Al-Suyuti, pages 169,173// Al-Bidayah wal-Nihayah de Ibn Kathir v3, p213, v5, p208// Usdul Ghabah de Ibn Athir, v4, p114// Mushkil al-Athar de al-Tahawi, v2, pages 307-308// Habib al-Siyar de Mir Khand, v1, part 3, p144// Sawaiq al-Muhriqah, de Ibn Hajar al-Haythami, p26// al-Isabah de Ibn Hajar al-Asqalani, v2, p509; v1, part1, p319,v2, part1, p57, v3, part1, p29, v4, part 1, pages 14,16,143// Tabarani,// Tarikh de al-Khatib Baghdadi, v8, p290// Hilyatul Awliya'de al-Hafiz Abu Nu'aym, v4, p23, v5, pages26-27(20) al-Istiab de Ibn Abd al-Barr, v2, p462// Kanzul Ummal de al-Muttaqi al-Hindi, v6, pages 154,397// al-Mirqat, v5, p568// al-Riyad al-Nadirah de al-Muhib al-Tabari, v2, p172// Dhaka'ir al-Uqba de al-Muhib al-Tabari, p68// Faydh al-Qadir,de al-Manawi, v6, p217// Yanabi' al-Mawaddah de al-Qudoozi al-Hanafi, p297...
Notons que immédiatement après que le Prophète saw a terminé son discours, le verset suivant du Coran a été révélé:
الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الْإِسْلَامَ دِينًا
" Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma Grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion». (Sourate al-Mâ'idah, 5: 3)
Voir:
Al-Durr al-Manthur de al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, v3, p19// Tarikh de Khatib al-Baghdadi, v8, pages 290,596// Manaqaib de Ibn Maghazali, p19//Ta rikh dimachq de Ibn Asakir, v2, p75// al-Itqan de al-Suyuti, v1, p13// Manaqib de Khawarazmi al-Hanafi, p80// al-Bidayah wal-Nihayah, by Ibn Kathir, v3, p213(8) Yanabi' al-Mawaddah, by al-Qudoozi al-Hanafi, p115(9) Nuzul al-Quran, by al-Hafiz
Tout ces références montrent que ce verset ci-dessus indique clairement que l'islam n’était pas complet sans éclaircir la question de la gouvernance après le Prophète n'était pas complet, et l'achèvement de la religion est due à l'annonce du successeur immédiat du Prophète.
Un groupe de soldats a sévèrement critiqué Ali Ibn Abu Talib au sujet d'un butin et de sa gestion. Cela est parvenu aux oreilles du Prophète qui a déclaré ce qui est rapporté dans les hadiths de Ghadir Khum :
Zaid b. Arqam rapporte : (...) Un jour, le Messager d'Allah se leva pour donner un sermon à un point d'eau connu sous le nom de Khumm situé entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, exalté soit-il, et nous a dit : Ô gens, je suis qu'un être humain. Je suis sur le point d'être rappelé (l'ange de la mort) et de répondre [à ce rappel] mais je laisse parmi vous deux choses importantes : la première c'est le Livre d'Allah dans laquelle il y a guidance et lumière. La seconde c'est les membres de ma famille, je vous rappelle (vos devoirs) envers les membres de ma famille. (...) [Sahih Muslim]
Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous étions à Al-Juhfa (Khumm) et le Prophète est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : Ô gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Prophète a dit : "Man mawlaah kuntu Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [Musnad Ahmad]
Les Chiites ont l'habitude d'utiliser ce hadith pour prouver que le Prophète a désigné Ali comme son successeur. Ils disent que le mot Mawla veut dire "Wali", ce qui signifie "le Maître".
En arabe, le mot "Mawla" a beaucoup de significations dans le Coran et les hadiths : un seigneur, un propriétaire, un maître, un bienfaiteur, un libérateur d'esclave, un partisan, un ami proche, un Disciple, un voisin, un Cousin (fils de l'oncle paternel), un allié, un beau-frère, un esclave, un esclave affranchi, une personne à qui on a fait une faveur...
Dans le contexte du hadith de Ghadir Khum, le mot Mawla signifie « une personne avec qui on a des liens d'amitié, de fraternité et d'amour » en Islam.
Sincèrement ! Pensez-vous que le prophète saw aurait arrêté son voyage et rassembler la foule dans une journée assez difficile en chaleur pour leur dire: " Je vous prie de prendre Ali comme ami" ?
Aujourd´hui donc, on n´acceptera de rançon ni de vous ni de ceux qui ont mécru. Votre asile est le Feu: c´est lui qui est votre compagnon inséparable. (An-Naru Hiya Mawlakum) Coran 57.15
Le Feu signifie-t-il Calife dans ce verset ? Non. Le feu ci-dessus est dénommé Mawla aux mécréants à cause de leur extrême proximité à lui, et c'est cette définition de Mawla qui est visé au Hadith de Ghadir Khumm (c'est à dire extrême proximité du Prophète et Ali).
Voici ce que dit Ibnou kathir, l'éxégète sunnite dans son Tafssir pour ce verset et qui n'a rien à voir avec le votre !
فَالْيَوْمَ لَا يُؤْخَذُ مِنكُمْ فِدْيَةٌ وَلَا مِنَ الَّذِينَ كَفَرُوا ۚ مَأْوَاكُمُ النَّارُ ۖ هِيَ مَوْلَاكُمْ ۖ وَبِئْسَ الْمَصِيرُ (15) (الحديد)
أَيْ لَوْ جَاءَ أَحَدكُمْ الْيَوْم بِمِلْءِ الْأَرْض ذَهَبًا وَمِثْله مَعَهُ لِيَفْتَدِيَ بِهِ مِنْ عَذَاب اللَّه مَا قُبِلَ مِنْهُ وَقَوْله تَعَالَى" مَأْوَاكُمْ النَّار " أَيْ هِيَ مَصِيركُمْ وَإِلَيْهَا مُنْقَلَبكُمْ وَقَوْله تَعَالَى " هِيَ مَوْلَاكُمْ " أَيْ هِيَ أَوْلَى بِكُمْ مِنْ كُلّ مَنْزِل عَلَى كُفْركُمْ وَارْتِيَابكُمْ وَبِئْسَ الْمَصِير
En effet, le mot « Mawla » vient de « Wilayah » et non « Walayah ». Wilayah fait référence à l'amour et Nusrah (aide et assistance), et ne doit pas être confondue avec Walayah, qui se réfère à la direction.
C´est qu´Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n´ont pas de protecteur. (Dhalika Bi'anna Allaha Mawlá Al-Ladhina 'Amanu Wa 'Anna Al-Kafirina La Mawlá Lahum) Coran 47.11
Le mot Mawla ici, signifie Protecteur et non pas Calife.
LE mot mawla prend effectivement plusieurs sens qui dépendent des circonstances et du contexte du verset ou du Hadith. Mais quand le prophète saw disait :
يا أيها الناس إن الله مولاي.. وأنا مولى المؤمنين.. وأنا أولى بهم من أنفسهم فمن كنت مولاه، فهذا عليٌ مولاه... اللّهم وال من والاه، وعاد من عاداه
" Ô croyant! Certe Allah est mon Mawla, je suis le Mawla des croyants et j'ai plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes. Alors, celui dont je suis le Mawla, voici Ali son Mawla..."
Pensez-vous sincèrement que cette Wilaya est autre que la primauté et l'autorité ?
A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents. (Wa Likullin Ja`alna Mawaliya Mimma Taraka Al-Walidani Wa Al-'Aqrabuna) Coran 4.33
Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. (Fa'in Lam Ta`lamu 'Aba'ahum Fa'ikhwanukum Fi Ad-Dini Wa Mawalikum) Coran 33.5
Le jour où un allié ne sera d´aucune utilité à un [autre] allié; (Yawma La Yughni Mawláan `An Mawláan Shay'aan) Coran 44.41
Dans ces versets, le mot Mawla signifie, héritier, allié, et non pas Calife.
De plus, le Prophète a dit qu'Ali est Mawla sur le champ, et non pas « après lui. » Si le mot Mawla aurait signifié Maître, les musulmans ne peuvent pas avoir deux Maîtres à la fois. Donc le mot Mawla dans le hadith de Ghadir Khumm signifie qu'il faut aimer 'Ali et être proche de lui comme on l'est avec le Prophète.
Si, le prophète saw a bien précisé que Ali as devait être son successeur après lui:
Le Saint-Prophète a dit :
« Ali est issu de moi, je suis issu de lui, il est le chef de tous croyants après moi»
Sahih Attirmidhi.
حدثنا : قتيبة ، حدثنا : جعفر بن سليمان الضبعي ، عن يزيد الرشك ، عن مطرف بن عبد الله ، عن عمران بن حصين قال : بعث رسول الله (ص) جيشاً وإستعمل عليهم علي بن أبي طالب فمضى في السرية فأصاب جارية فأنكروا عليه وتعاقد أربعة من أصحاب رسول الله (ص) فقالوا : إذا لقينا رسول الله (ص) أخبرناه بما صنع علي وكان المسلمون إذا رجعوا من السفر بدءوا برسول الله (ص) فسلموا عليه ، ثم إنصرفوا إلى رحالهم فلما قدمت السرية سلموا على النبي (ص) فقام أحد الأربعة فقال : يا رسول الله ألم تر إلى علي بن أبي طالب صنع كذا وكذا فأعرض عنه رسول الله (ص) ثم قام الثاني فقال : مثل مقالته فأعرض عنه ، ثم قام الثالث فقال : مثل مقالته فأعرض عنه ، ثم قام الرابع فقال : مثل ما قالوا : فأقبل رسول الله (ص) والغضب يعرف في وجهه فقال : ما تريدون من علي ما تريدون من علي ما تريدون من عليإن علياً مني وأنا منه وهو ولي كل مؤمن بعدي، قال أبو عيسى : هذا حديث حسن غريب لا نعرفه إلاّ من حديث جعفر بن سليمان
Voir la source
http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=3645&doc=2
Le Prophète de Dieu a dit :
« Ali est issu de moi, je suis issu de lui, et nul ne peut me représenter sauf lui.»
Sounan Ibn Majeh, Sahih Atirmidhi
حدثنا : إسماعيل بن موسى ، حدثنا : شريك ، عن أبي إسحق ، عن حبشي بن جنادة قال : قال رسول الله (ص) : علي مني وأنا من علي ، ولا يؤدي عني إلاّ أنا أو علي، قال أبو عيسى : هذا حديث حسن صحيح غريب.
http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=3653&doc=2
"Mon dépositaire, mon confident et le meilleur que je puisse laisser après moi pour l'accomplissement de ma promesse et l'acquittement de ma dette est 'Ali b. Abî Tâlib. "
Al-Haythamî (d'après At-Tabarânî, Al-Mu'jamul-Kabîr, 6/221); Majma'uz-Zawâ'id, 9/113; Sibt b. al- Jawzî, Tadhkiratu Khawâçil-'Umma, p. 43, "La tradition de la confidence du livre : les mérites d'Ahmed b. Hanbal"; Al-Muhib Tabarî, Ar-Riyadun-Nadirah, 2/234
Par conséquent, aucun Compagnon n'a interprété la parole du Prophète comme la désignation d'un successeur. Il aurait suffit au Prophète de dire " Ali est mon successeur et le Calife des musulmans après ma mort ", cela aurait enlevé toute ambiguïté, mais il ne l'a pas dit.
Il l'a déjà fait. Regardez bien
cette vidéo et demandez-vous par la suite qu'ont-ils fait les compagnons des commandement du prophète!
PS: La suite pour demain si Dieu le veut.