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Les déviances des SOUNITES qui ont suivi MOU'AWIYA et sa 'AQIDA

Sèlèm.
Une fois j'étais tombée sur un forum de salafiste et l'un d'eux disait en répondant à un chitte pour défendre et valoriser mou3awiya
que rassoul Allah :saws: avait dit " min sèbbè mou3awiya fè ommouhhou hèwiyè" j'étais morte de rire et plus j'ai raconté "la blague" à mon fils (8 ans et oui un petit chiite de 8 ans dont j'en suis fière) m'a dit en éclatant de rire mais maman ça ressemble au verset de sourat El 9ari3a ,ils ont volé un verset du coran ..........comme quoi la vérité sort de la bouche des enfants............
Fi èmèn Allah.
 
Salam

‘Alî demanda le témoignage de Dieu quant à son innocence dans ce crime et ordonna la proclamation d’une expédition contre Mu’âwiyah.

‘Alî (P) prit la ferme résolution de lever une expédition vers la Syrie. C’est ainsi qu’au mois de Thilqa’dah de l’an 36 A.H. (Avril 657 A.J.C.), ‘Alî (P) leva son armée en direction de Madâ’in
Voilà, Ali et son armée allèrent en Syrie.

Maintenant juste avant de mourir, le messager de dieu désigna un homme pour diriger une armée en syrie. Le Prophète aimait ce jeune homme du même amour que Hussayn . Il réussit sa mission avec succès.

Une vingtaine d'année plus tard, Ali lui demande de venir dans son armée pour une expédition en Syrie. Il refuse.

Pourquoi ?
 
Salam



Voilà, Ali et son armée allèrent en Syrie.

Maintenant juste avant de mourir, le messager de dieu désigna un homme pour diriger une armée en syrie. Le Prophète aimait ce jeune homme du même amour que Hussayn . Il réussit sa mission avec succès.

Une vingtaine d'année plus tard, Ali lui demande de venir dans son armée pour une expédition en Syrie. Il refuse.

Pourquoi ?
Salam Alykum

Répondez d'abord à ma question svp

Wa salam
 
Malgré le fait qu'un "compagnon" ait combattu le cousin et homme le plus proche du Prophète (sas), tu continuerais à dire radya Allah 3anhou à propos de lui ??

Salam

Le cousin a commencé à combattre en premier le fils du cousin.

Chacun sera rétribué selon son intention, et comme les deux n'ont pas dévié de l'islam mais seulement été en désaccord sur la priorité d'action, ils méritent les deux l'appellation radya allah hanhoum.

a ton tour de réponde à ma question
 
Salam

Le cousin a commencé à combattre en premier le fils du cousin.

Il nous est pas étrange cet art de détourner les réalités historiques et de fabriquer des contes qui font du tyran un innocent.

Avant d'arriver aux détails de cette bataille, que faisait Mo'awiyyah avec ses partisans en Syrie après l'élection de l'Imam Ali as au pouvoir sur la communauté musulmane ?

Va-t-il répondre ou faire la sourde oreille encore ?
 
Salamoun'alaykom

786-92-110

A priori, j'aurais souhaité que personne ne réponde à cette cervelle en bouillie, car seul le silence est grand avec un intellect aussi bizarre que loufoque, mais comme c'est un forum avec beacoup d'autres lecteurs , un coup d'oeil sur :



Sahîh Al Boukhârî

Il ne fait que donner l'occasion à la vérité pour s'éclater. Mais vu son orgueil prédominant, il n'acceptera jamais son tort et continuera toujours à s'aveugler devant tout autres faits qui contredisent ce qu'on lui a administré.
 
Salam Aleykum

1-L’établissement de l’Imam ‘Alî (P) à Kûfa :

Quinze jours après la fin de la bataille du chameau, ‘Alî (P) ayant déjà nommé ‘Abdullah Ibn Abbâs gouverneur de Basra, mit en mouvement ses troupes en direction de Kûfa. Le Calife avait décidé de faire de cette ville le siège de son gouvernement. Au moins deux raisons militaient en faveur du choix de Kûfa.

La toute première de ces raisons était d’ordre stratégique. Kûfa se trouvait au centre de l’Empire, à égale distance des principales régions composant l’Arabie ancienne. Ce qui réduisait de beaucoup les charges suscitées par les déplacements de l’Armée de la Umma et augmentait sa mobilité.



La deuxième raison était l’avantage numérique de la population de Kûfa par rapport à celle de Médine mais aussi son plus grand attachement à l’Imam ‘Alî. A Médine l’Imam n’avait pas réussi à lever une armée de plus de neuf cents hommes alors qu’à Kûfa plus de neuf mille hommes s’alignèrent derrière lui.

Cette ville était entièrement acquise à l’Imam ‘Alî et à ses partisans.

2-Les objectifs de Mu’âwiyah en Syrie :

Profitant de l’assassinat de Usmân, Mu’âwiyah avait monté toute une stratégie de propagande contre les assassins du Calife pour, en réalité, renforcer son pouvoir et satisfaire ses ambitions indépendantistes. Son refus de voler au secours du Calife Usmân assiégé participait de cette visée personnelle de Mu’âwiyah.

Malheureusement ses partisans ne parvenaient pas à voir cette réalité qui crevait pourtant les yeux. Toutefois, à la décharge du grand nombre d’umayyades qui avaient quittaient Médine pour se réfugier en Syrie et des Syriens soutenant Mu’âwiyah, il existait trois raisons influentes, quoique insuffisantes, qui les rendaient aveugles à ce point.

D’abord, les umayyades – à l’instar des tribus arabes de l’époque – tenaient coûte que coûte à venger le sang de leur frère Usmân. Cette tradition de vendetta était fortement établie en Arabie et elle se transmettait de générations en générations. Or Usmân avait été tué à Médine par toute une population. Donc n’importe quel bouc émissaire qu’on leur désignait, surtout venant de Médine, devenait l’ennemi à abattre. En particulier le remplaçant du Calife qui devenait ainsi l’assassin virtuel désigné bien que tout le monde sût le rôle de conseil, de médiation pour la paix et de protection que joua ‘Alî (P) pour Usmân avant et pendant toute la durée de ses difficiles négociations avec les révoltés.

Ensuite, une campagne insidieuse était menée par Mu’âwiyah en vue de faire monter la haine envers les assassins de Usmân. Suivant en cela son Conseiller Amr Ibn al-Âç, Mu’âwiyah avait fait accrocher sur la chaire de la Mosquée de Damas la chemise tâchée de sang que Usmân portait lors de son assassinat ainsi que les doigts estropiés de sa femme Naelah. La vue de tels objets pendant de longues semaines ne cessait, comme l’espéraient les exposants, de faire couler les larmes des Syriens et d’accroître leur désir de vengeance contre les auteurs d’un tel acte.

Enfin – c’est bien la dernière raison que nous citerons mais qui n’en est pas autant la moindre – Mu’âwiyah avait réussi à maîtriser ses principaux notables par la corruption devenue notoire dans son entourage. Se soumettre à lui était devenu source d’un enrichissement rapide et illicite. Une phrase fort célèbre à cette époque résumait assez bien cet intérêt que certains trouvaient aux côtés de Mu’âwiyah :

« Il vaut mieux être derrière l’Imam Alî pour la prière et à la table de Mu’âwiyah à l’heure du repas. »

3-Le recours aux moyens pacifiques par ‘Alî (P) en vue de raisonner Mu’âwiyah : (...) voir post précédent

4-La rencontre à Cifayin :

L’armée de ‘Alî ne rencontra plus de résistance jusqu’à son arrivée à Cifayin au mois de Thilhajjah de l’an 36 A.H. (Mai 657 A.J.C.). Les forces de Mu’âwiyah étaient déjà stationnées à cet endroit.
L’unique accès à l’eau de l’Euphrate, sous contrôle de Cifayin sur une longue distance, gardé par les guerriers de Mu’âwiyeh, fut interdit aux loyalistes. L’un des généraux de l’armée rebelle, Abul-Awar, y avait été placé à la tête de plusieurs milliers de combattants en vue d’assoiffer les guerriers de ‘Alî (P).

Ces derniers constatèrent dés leur arrivée cet état de fait et en rendirent compte à leur Calife. ‘Alî (P) envoya une délégation à Mu’âwiyah pour lui demander de libérer l’accès à l’eau car ils étaient tous liés par des liens de parenté malgré leur hostilité réciproque et qu’en plus si, lui ‘Alî (P) avait un tel avantage il ne l’aurait mis à la disposition des deux armées. Mu’âwiyeh, comme il fallait s’y attendre, refusa de renoncer à ce qu’il considérait comme la garantie de sa victoire.

Devant l’intransigeance de Mu’âwiyah et la soif des gens, Mâlik Al-Achtar et Ach’ath Ibn Qays obtinrent de ‘Alî (P) l’autorisation de mener chacun plusieurs milliers d’hommes, respectivement à la tête de la cavalerie et de l’infanterie, contre les troupes dirigées par Abul-Awar. Le but était de foncer dans les rangs ennemis et de remplir leurs outres de l’eau du fleuve. Une bataille s’engagea, qui vit la défaite des rebelles malgré l’arrivée des renforts dépêchés par Mu’âwiyah à la demande de Abul-Awar. Les rebelles battirent la retraite.

Les loyalistes s’installèrent à leur tour dans la zone d’accès à l’eau de l’Euphrate. Lorsque Mu’âwiyah, en position de faiblesse à présent, demanda ce qu’il venait de refuser de donner, ‘Alî (P) lui administra une belle leçon de sagesse et de magnanimité en donnant libre accès au fleuve, et de façon égalitaire, aux combattants des deux armées.

5-Les combats :

Les combats, à proprement parler, engagés entre combattants lors de la bataille de Cifayin durèrent quarante jours. Cependant il y’eut entre-temps, après un mois de combat, une trêve pendant le mois sacré de Moharrem.

L’armée du Calife comptait quatre vingt six mille hommes répartis sur plusieurs colonnes commandées par Ammâr Ibn Yâcir, ‘Abdullâh Ibn Abbâs, Qays Ibn Sa’d Ibn Obâdah, Abdullah Ibn Ja’far, Mâlik al-Achtar, Ach’ath Ibn Qays al-Kindi, Sa’îd Ibn Qays Hamadânî, Ibn Hânî, Muhammad Ibn Abû Bakr et Al-Hassan Ibn ‘Alî.

Les hommes de Mu’âwiyah, au nombre de cent vingt mille, étaient également disposés en colonnes commandées par Amr Ibn al-Âç, Obaydullâh Ibn ‘Umar, Abul Awar, Thul Kala Homayri, Abdul-Râhman Ibn Khâlid Ibn Walîd, Habîb Ibn Maslamah, Bisr Ibn Artâ-âta et Yâzid al-Abassî.
Les hommes des deux camps s’engagèrent pendant le premier mois, Thilhajjah an 36 A.H., dans des combats singuliers presque, pourrait-on dire, ordonnés, d’où leur durée. ‘Alî (P) tenait au début à ce qu’il y ait le moins de victimes possibles, espérant toujours un règlement par le retour à la sagesse de Mu’âwiyah.

Après la trêve du mois de Moharrem pendant lequel le combat était interdit, les hostilités reprirent de plus belle. Pendant la première semaine du mois de çafar de l’an 37 A.H. (on venait d’entrer dans un nouvel an musulman) les combats firent beaucoup plus de victimes que d’habitude. ‘Alî (P) décida alors de précipiter la fin de cette guerre en s’impliquant personnellement dans l’assaut final.
Nous vous signalerons deux événements, l’un majeur et tragique l’autre comique, qui s’étaient déroulés lors de cette attaque.

C’est d’abord la mort au combat du patriarche Ammâr Ibn Yâcir, celui-là à qui le Prophète avait dit :
« Tu seras tué un jour par la partie rebelle et déviée, Ô Ammâr ! »
La mort de Ammâr, héros de la bataille de Badr et Compagnon favori du Prophète, était regrettée tant du côté des partisans de ‘Alî (P) que de celui des rebelles. Elle fut provoquée par la lance assassine de Jowayr Oskoni un guerrier de Mu’âwiyah.

A présent que Ammâr était mort et qu’on savait qui l’avait tué et qu’on se rappelait ce que le Prophète avait dit de ceux qui le tueront, il devenait évident, tout au moins aux yeux des hommes de ‘Alî (P), que la partie rebelle et déviée était bien celle de Mu’âwiyah.

Comme il fallait s’y attendre, le doute s’empara des guerriers de Mu’âwiyah et la discorde s’installa. Et comme un soldat ne doit pas douter devant l’ennemi, Amr Ibn Al-Âç le rusé conseiller de Mu’âwiyah renversa intelligemment le sens de l’accusation en disant :
« Et qui d’autre a tué Ammâr, si ce n’est ‘Alî (P), le rebelle, en l’amenant ici ? »

‘Alî (P) répliquera à ceux qui lui rapportèrent ces paroles de Amr : « Si ce qu’il dit pouvait être vrai alors on aurait pu également dire que c’est le Prophète (P) qui a tué Hamzâ à Ohod pour l’y avoir amené. »

Un adage dit : « Cheytan (Satan) n’a pas dit la vérité mais il a semé le doute dans les esprits. » L’argutie était certes tordue mais elle eut un effet positif dans les rangs de l’armée Syrienne. Cette répartie facile fit le tour de l’armée et sembla convaincre les soldats.

L’autre événement quasi-comique mais important pour mieux éclairer le lecteur sur les qualités extraordinaires de l’Imam ‘Alî (P), se déroula entre deux acteurs : ‘Alî (P) et Amr Ibn al-Âç. Le premier était souvent amené à se déguiser afin de pouvoir avoir des candidats qui accepteraient de se battre contre lui. On dit même qu’il se déguisa plus de soixante dix fois ! Une fois, Amr Ibn al-Âç, s’étant assuré que ‘Alî (P) n’était pas dans le groupe qu’il voulait attaquer, s’enhardit en lançant des paroles défiantes envers le Calife.

Quand il se rapprocha de l’Imam ‘Alî (P) et que celui-ci lui répondit par des mots qui l’identifièrent, Amr fit un volte-face fulgurant et détala de toute la force de son cheval lequel souffra le martyre sous les coups de fouet et d’éperon de son maître apeuré. ‘Alî (P) se mit à sa poursuite et, dés qu’il l’atteignit, le fit tomber de cheval avec la pointe de sa lance. Amr chuta, et dévoila ses parties intimes pour obliger ‘Ali (P) à se détourner de lui.

Devant un spectacle aussi humiliant et profane, ‘Alî (P) eut la magnanimité (encore une fois) de laisser la vie sauve à son ennemi tout en lui faisant observer qu’il ne devait plus oublier les circonstances honteuses auxquelles il devait la vie sauve.
Amr fera l’objet de moqueries succulentes de la part de Mu’âwiyah à qui il répondit d’ailleurs qu’il n’avait pas plus de mérite que lui Amr.

La finale de la bataille de Cifayin eut lieu les 11, 12 et 13 Çafar de l’an 37 A.H. Les forces de ‘Alî (P) s’étaient lancés dans la bataille de façon décisive. Ils attaquèrent à outrance et sans répit avec l’objectif d’en finir avec l’ennemi. La pleine lune du 13 Çafar permit aux combattants de ‘Alî (P), notamment à Mâlik Al-Achtar le héros de cette guerre, de faire une véritable razzia sur l’armée des rebelles. Au matin du lendemain, les Syriens constatèrent avec désarroi leur repli forcé et les pertes énormes que les loyalistes leur avaient infligées.

Mu’âwiyah était sur le point de capituler (par la fuite) lorsque le rusé Amr Ibn al-Âç lui proposa une issue de secours très habile mais combien malhonnête. Amr expliqua sa ruse :
« Courage, Mu’âwiyah ! Ne te décourage pas ! J’ai imaginé le moyen de prévenir la crise. Appelle l’ennemi à la Parole de Dieu en levant haut le Livre Sacré. S’il accepte, cela te mènera à la victoire, et s’il refuse de subir l’épreuve, la discorde sévira dans ses rangs. »

6-La supercherie pour éviter la capitulation :

Mu’âwiyah n’avait plus le choix. C’était soit s’enfuir (son cheval était déjà prêt) soit tenter la ruse de Amr. Il choisit la deuxième alternative. Ainsi ses partisans levèrent plus de cinq cents exemplaires du Coran accrochés à la pointe de leur lance et, les montrant à leurs adversaires, crièrent :
« Laissons au Livre de Dieu le soin de décider de nos différends. »

Les partisans de ‘Alî (P), Ach’ath Ibn Qays en tête, n’hésitèrent pas une seconde, obnubilés qu’ils étaient par la crainte de ne pas répondre à une telle épreuve qu’ils croyaient sincère. Ils déposèrent leurs armes et répondirent comme un seul homme : « Oui, le Livre de Dieu ! Laissons-le décider de nos différends. »

‘Alî (P) s’opposa avec toute la véhémence possible à la proposition de l’adversaire et tenta d’en éloigner ses soldats : « C’est une supercherie, leur lança-t-il. Craignant la défaite, ces hommes malveillants ont trouvé cette astuce de sauvetage. » Puis, lorsqu’on lui reprocha de refuser de se soumettre à la décision du Coran auquel l’appelaient ses ennemis, il ajouta :

« C’est pour les amener au Coran que je les ai combattus si longuement. Ce sont des rebelles. Allez donc combattre votre ennemi. Je connais Mu’âwiyah, Amr Ibn al-Âç, Ibn Abî Sarh, Habîb et Dhohâk mieux que vous. Ils n’ont pas d’égard ni pour la religion ni pour le Coran »
Malheureusement, ses hommes avaient déjà fait leur choix et menacèrent même leur Calife au cas où il refuserait l’appel des rebelles.

L’intransigeance incompréhensible de ces hommes fit d’eux, dans l’histoire, les khawârij (khâridjites) c’est-à-dire les sécessionnistes.

Devant le refus de Mâlik Al-Achtar de revenir du champ de bataille où il tenait à continuer le travail commencé, ils exigèrent de ‘Alî (P) qu’il le fasse revenir. Ce que ‘Alî (P) fit au grand désarroi de son chef de guerre intrépide. Il lui lança ce message pathétique :
« A quoi sert la victoire lorsque la trahison sévit à l’intérieur de mon propre camp. Reviens tout de suite avant que je sois tué ou livré à mes ennemis. »

Mâlik cracha à la face des khawârij son mécontentement et la lâcheté de leur décision. Ceux-ci ripostèrent par des insultes et ‘Alî (P) dût intervenir pour calmer les nerfs.

7-Le traité d’arbitrage :

Ach’ath Ibn Qays, qui s’était fait remarquer parmi les khawârij, obtint de ‘Alî (P) la permission d’aller prendre auprès de Mu’âwiyah la signification précise de l’acte de ses soldats. A son retour, il leur apprit que Mu’âwiyah et ses hommes proposaient qu’un juge soit nommé de part et d’autre et que leur différend leur soit soumis. Le verdict conforme au Coran que ces deux juges donneront sera alors définitivement appliqué à tous. On demanda l’avis de ‘Alî (P) qui s’en abstint en disant simplement que celui qui n’est pas libre ne peut donner son avis. ‘Alî (P) leur suggéra de « régler l’affaire de la manière qu’ils estimaient convenable pour eux-mêmes ».

Abû Moûssâ al-Acharî, l’ex-gouverneur de Kûfa qui n’avait pas pris part aux combats, fut choisi par les Khawârij comme le juge du camp des loyalistes. ‘Alî (P) suggéra à sa place Abdullâh Ibn Abbâs le cousin du Prophète (P) car Abû Moûssâ n’avait pas participé aux combats et en plus avait été destitué par lui. Les khawârij tournèrent en dérision ce choix du Calife et maintinrent le leur.

Du côté des Syriens, le choix de Amr Ibn al-Âç s’imposait bien évidemment au vu de sa roublardise inouïe mais aussi du fait qu’il était l’initiateur de ce plan diabolique.
Les deux juges se présentèrent dans le camp de ‘Alî (P) pour la rédaction de l’acte d’arbitrage. Un premier désaccord apparut dés le début. Sous la dictée de ‘Alî (P), l’acte commençait par :
« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Voici ce qui a été agréé entre le Commandeur des Croyants, Alî (p), et … »

Amr Ibn al-Âç objecta que ‘Alî (P) n’était pas leur Commandeur à eux les Syriens et qu’il fallait s’en tenir à « ‘Alî (P) et Mu’âwiyah ». ‘Alî (P) se rappela la prophétie du prophète (P) qui lui avait dit qu’il viendra un jour où il aura à faire la même concession qu’il venait de faire ce jour-là. C’était lors de la signature du traité de Hudaybiyyah entre le Prophète (p) et les arabes païens. C’était à propos de la fréquentation de la Kâbah par les deux groupes. Les Quraych s’étaient opposés à ce qu’on ajoute au nom du Prophète (p) son titre de « Messager de Dieu ».

‘Alî accepta finalement d’enlever son titre du texte après toutefois ce rappel important. Il tenait à leur montrer que ceux qui avaient lutté contre le Prophète (p) (Abû Sofian, Abû Jahl, Abû Lahâb, etc.) avait laissé derrière eux une descendance qui assurait la continuité de leur action contre la famille du Prophète (p) porte-flambeau de la pureté des enseignements de Dieu et de Son illustre Envoyé.

L’acte d’arbitrage fut signé le Mercredi 13 Çafar de l’an 37 A.H. (31 Juillet 657 A.J.C.) par ‘Alî (P) et Mu’âwiyah.

Les juges prêtèrent le serment de juger en étroite conformité avec le Coran et en toute impartialité dans un endroit situé à égale distance de Kûfa et de Damas. Les deux parties, quant à elles, s’engagèrent à appliquer la décision des juges, laquelle décision devait intervenir sept mois plus tard. Pendant ce temps une trêve devait être observée.

Ainsi ‘Alî (P) et Mu’âwiyah suivis de leurs partisans rentrèrent respectivement à Kûfa et à Damas.

8-Le bilan de la bataille de Cifayin :

Selon Abul Fidâ, quatre vingt dix batailles avaient été livrées à Cifayin. Pour la plupart des historiens soixante dix mille hommes y perdirent la vie dans les deux camps dont quarante cinq mille Syriens (de Damas et Mu’âwiyah) et vingt cinq mille Irakiens (Kûfites de Alî).

Du côté de Alî les chefs qui disparurent lors de cette bataille sont : Ammâr Ibn Yâcir, Hâchim Ibn Otbah, Khazimah Ibn Thâbit, Abdullâh Ibn Boydal et Abdul Hâthîm Ibn Tayhân. Chez Mu’âwiyah les « illustres » disparus étaient Thul-Kala, Homayrî, Obaydullâh Ibn ‘Umar, Hochâb Ibn Thil-Zalim et Habîb Ibn Sa’d al-Tay.

9-La décision des juges ou la perfidie de Amr Ibn al-Âç :

Le jour convenu arriva et les juges désignés, Abû Moûssâ al-Acharî et Amr Ibn al-Âç, se rejoignirent au lieu du rendez-vous comme prévu, chacun escorté par une délégation de 400 personnes.
De nombreux chefs et notables vinrent de Médine, de la Mecque, d’Irak et de Syrie pour assister à la prise de décision qui devait engager l’avenir de toute la Umma.

Amr Ibn al-Âç connaissait les points faibles de Abû Moûssâ al-Acharî. Par exemple qu’il suffisait de lui montrer beaucoup de considération pour l’avoir sous son joug. C’est ce qu’il fit en le prenant dés le début avec des égards exceptionnels qui comblèrent Abû Moûssâ.

Amr lui fit admettre sans difficulté que Usmân avait été ignoblement assassiné. Ensuite il tenta de le convaincre qu’il était normal que Mu’âwiyah lui succéda car ce dernier était le vengeur du sang de son proche parent qu’était Usmân, doublé d’un chef compétent. Abû Moûssâ refusa cette référence au sang sinon, trouva-t-il, les fils du défunt seraient mieux placés que Mu’âwiyah sur ce plan. Amr lui demanda alors de faire une proposition. Abû Moûssâ répondit :

« Ecartons ‘Alî (P) et Mu’âwiyah pour laisser les Croyants élire une tierce personne. »
Amr se dit d’accord avec son interlocuteur et le pria d’aller ensemble annoncer la décision qu’ils venaient de prendre de commun accord. Au moment d’annoncer publiquement leur décision, Amr insista pour que Abû Moûssâ montât le premier sur la tribune pour faire sa déclaration, par courtoisie pour l’homme de ‘Alî prétexta-t-il. Abû Moûssâ fit preuve de toute sa naïveté en acceptant sans précaution de dire au public :

« Frères ! Amr al-Âç et moi-même avons ensemble examiné la question profondément, et conclu que le meilleur moyen possible de restaurer la paix et d’effacer la discorde du peuple est de déposer à la fois ‘Alî (p) et Mu’âwiyah du Califat afin de laisser au peuple le soin de choisir à leur place un homme meilleur. C’est pourquoi, je destitue à la fois Alî et Mu’âwiyah du Califat auquel ils prétendent, de la même façon que je retire cette bague de mon doigt ».

Amr monta à son tour et fit la surprenante déclaration suivante :
« Vous avez entendu comment il a déposé son chef ‘Alî (P). Pour ma part, je le dépose également et j’investis mon chef Mu’âwiyah du Califat, et je l’y confirme, de la même façon que je mets cette bague à mon doigt. Je fais ceci avec justice car Mu’âwiyah est le vengeur de Usmân et son successeur légal. »

La stupéfaction était générale. De part et d’autre personne n’avait songé à pareille duperie. Abû Moûssâ, complètement dépassé par la mauvaise foi sans limite de son collègue, ne trouvait aucune explication à un revirement aussi diamétral sinon de reconnaître qu’il a été dupé.

Amr descendit de la tribune sous un tonnerre d’applaudissements des Syriens qui ne pouvaient espérer une meilleure issue dans cette affaire. Pendant ce temps les Kûfites ne parvenaient pas à contenir leur rage contre Amr mais encore plus contre Abû Moûssâ à qui ils ne manquèrent pas de le lui montrer à travers des injures et même des coups de fouet, notamment du chef de l’escorte Kûfite, Churay.

Le fils de ‘Umar, Abdullâh Ibn ‘Umar fit de cet événement un commentaire qui résumait le long fleuve de commentaires qui coula à propos de cette décision :
« Voyez ce qui est arrivé à l’Islam. Sa plus grande affaire a été confiée à deux hommes dont l’un ne distingue pas le bon droit de l’erreur, et l’autre est un nigaud. »
Abû Moûssâ fit vite de se retirer par la suite à la Mecque où il mourut malheureux cinq ou quinze ans plus tard selon les auteurs.

A Damas Mu’âwiyeh fut proclamé nouveau Calife et fêté comme tel. A partir de ce moment-là les affaires de Mu’âwiyah commencèrent à prospérer tandis que le pouvoir de ‘Alî (P) s’effritait de jour en jour.

10-La position de ‘Alî (P) concernant les décisions des juges :

Le jugement n’ayant pas été juste encore moins conforme au Coran, ‘Alî (P) ne pouvait que le rejeter. Il prit alors la décision de reprendre les hostilités contre l’ennemi Mu’âwiyah. Il avait tenu à respecter la trêve signée entre les deux parties malgré sa volonté, sous la menace des khawârij comme nous l’avons vu précédemment.

En effet les jugements qui venaient d’être dits – il y en avait bien deux et non un comme convenu – étaient contradictoires malgré l’accord préalable entre les deux juges. Dés lors l’acte d’arbitrage avait été violé car il était entendu que les juges devaient se concerter et se mettre d’accord sur une décision commune et conforme au Coran mais évidemment non contradictoire. Ensuite cette décision prise de commun accord devait être appliquée aux deux parties en conflit.

On ne comprendrait d’ailleurs pas qu’il pût en être autrement sinon ils n’auraient pas eu à se concerter si chacun pouvait juger séparément de l’autre. Il est évident qu’un tribunal ne peut donner deux jugements définitifs contradictoires sur une même affaire.

A juste raison ‘Alî (P) ne se sentait donc pas concerné par de telles décisions basées sur une tromperie, ridicule d’ailleurs et contraire à l’esprit et à la lettre du Livre Sacré qui bannit la fourberie et l’hypocrisie dont avait usé et abusé Amr Ibn al-Âç.

La trêve conclue entre les deux factions en guerre devant être respectée jusqu’à la proclamation du verdict des juges, le Calife n’était donc plus lié par un quelconque engagement. C’est ainsi qu’il appela ses partisans à la reprise des hostilités contre Mu’âwiyah.

Wa Salam
 
Salamoun'alaykom

Salam Aleykum

Le recours aux moyens pacifiques par ‘Alî (P) en vue de raisonner Mu’âwiyah :

C’est fort du soutien de son armée et de ses notables et aveuglé par ses ambitions et convictions personnelles que Mu’âwiyah avait retenu pendant plusieurs semaines le messager que le Calife ‘Alî (P) lui avait envoyé dés son arrivée au Califat, pour lui demander de lui faire allégeance. Il tenait à faire de lui un témoin du désir de vengeance qui animait son armée. Ensuite il le fit retourner à Médine en compagnie de son propre messager.

Lorsque ‘Alî (P) ouvrit la lettre cachetée de Mu’âwiyah, il découvrit un contenu tout blanc. Le messager, invité à donner la signification d’un tel contenu, expliqua :
« Sache donc que j’ai laissé derrière moi en Syrie soixante mille guerriers pleurant le meurtre de Usmân sous sa chemise tâchée de sang, exposée à côté de la chaire de la grande Mosquée de Damas, tenant tous à se venger de toi pour l’assassinat du Calife. »

Un exposé si insolent souleva l’ire des Compagnons du Prophète (p) au point qu’ils faillirent commettre l’irréparable sur le messager de Mu’âwiyah n’eût été l’intervention de ‘Alî (P). Le coursier, ravi devant une telle sagesse doublée d’une si grande bonté, s’amenda puis jura de rester fidèle à ‘Alî (P) pour toujours.

‘Alî demanda le témoignage de Dieu quant à son innocence dans ce crime et ordonna la proclamation d’une expédition contre Mu’âwiyah
.

J'insiste sur ce passage que notre Abdel semble ignorer ou abdiquer.

je l'appuie avec des sources de son corpus:
بدأ الإمام (عليه السلام) ببذل مساعيه لإصلاح الموقف بالوسائل السلمية، فأرسل وفداً ثلاثياً إلى معاوية، يدعوه إلى تقوى الله والحفاظ على وحدة الصف والدخول في إجماع الأمة «.. اذهبوا إلى هذا الرجل –معاوية– وادعوه إلى الله تعالى، وإلى الطاعة والجماعة، لعل الله تعالى أن يهديه، ويلتئم شمل هذه الأمة»


الفصول المهمة لابن الصباغ المالكي ص70.


والتقى الوفد بقائد المعارضة، وأبلغوه بنوايا الإمام (عليه السلام) ووضعوه أمام الله تعالى وحذروه مغبة ما يقدم عليه، غير أن معاوية أبدى إصراراً، وقد ختم رده على الوفد «انصرفوا عني فليس عندي إلا السيف»


الفصول المهمة لابن الصباغ المالكي ص71


على أن الموقف الأموي ذلك لم يصرف الإمام (عليه السلام) على التسلح بالصبر والأناة ولم يثر فيه روح التعجيل بالمواجهة الصارمة حقناً للدماء، وحفاظاً على نفوس الأمة..

بيد أن الموقف الإنساني الذي التزمه الإمام (عليه السلام) لم يزد القوى المعارضة إلاّ إصراراً، فعملوا من جانبهم على الحيلولة دون حصول جيش الإمام (عليه السلام) على الماء، حيث سبق أن تحرك فيلق لهم واتخذ مواقعه عند ماء الفرات ليمنع جند الإمام من الماء..

وبالنظر لأهمية الماء في الإستراتيجية العسكرية ولعدم توفر مصدر آخر لجيش الإمام غير الفرات، فإن الإمام (عليه السلام) قد التزم الأناة أيضاً في معالجة الموقف.

فأرسل رسولاً إلى معاوية ليبلغه «أن الذي جئنا له غير الماء، ولو سبقناك إليه لم نمنعك عنه».

فرد عليهم معاوية بقوله: «لا والله ولا قطرة حتى تموت ظمأ»!!!

الأمر الذي اضطر الإمام (عليه السلام) إلى استعمال العنف في الحصول على الماء لجيشه، حيث لا بديل للعنف..

وهكذا حرك الإمام (عليه السلام) فرقة من جيشه لإنهاء الحصار المضروب عليهم، فانهزم فيلق معاوية شر هزيمة..

وبعد أن صار الماء في نطاق نفوذ جيش الأمام (عليه السلام) أذن للباغين بالتزود منه متى شاؤوا، مجسداً بذلك بنداً من أخلاق الإسلام العظيمة في هذا المضمار.

فأعظم بعلي من محارب نبيل، وأكرم به من صاحب قلب كبير..
وحيث أن همّ الأمام (عليه السلام) أن يحقن دماء المسلمين ويصونهم من التمزق، ويدرأ التصدع عن صفهم، فقد طلب من
معاوية أن ينازله إلى ميدان القتال فيتقاتلا دون الناس لكي تكون إمامة الأمة لمن يغلب «يا معاوية علام يقتتل الناس؟ أبرز إلي ودع الناس، فيكون الأمر لمن غلب»



الفصول المهمة لابن الصباغ المالكي، وتذكرة الخواص لسبط ابن الجوزي، بلفظ متقارب

إلا أن معاوية قد رفض خوفاً من بطش الإمام (عليه السلام) وبالرغم من أن الجيش الأموي قد بدأ القتال من جانبه، فإن الإمام (عليه السلام) قد التزم بضبط النفس كذلك وحاول أن يحصر القتال في حدود المبارزة المحدودة


الفصول المهمة لابن الصباغ المالكي، وتذكرة الخواص لسبط ابن الجوزي، بلفظ متقارب

ولما لم تلق محاولات الإمام (عليه السلام) الرأب الصدع –الذي خلفه معاوية في صف الأمة– استجابة، تفجر الموقف بحرب واسعة النطاق استمرت أسبوعين دون هوادة.

وقد لاحت تباشير النصر لصالح معسكر الإمام (عليه السلام) وأوشكت القوى الباغية على الانهزام، فدبروا «خدعة المصاحف» فرفعوا المصاحف على رؤوس الرماح والسيوف.. مما نجم عن تلك الخطة الماكرة تغير جوهري في الموقف العام.

ولقد كان لرفع المصاحف من لدن معسكر معاوية صدى عميقاً في معسكر الإمام (عليه السلام) إذ سرعان ما سارت كثرة كاثرة من جيشه مطالبة بإيقاف القتال.. فكثر اللغط بين الصفوف وآثر الآلاف ترك الحرب..
ومع أن الإمام (عليه السلام) تصدى لكشف خلفيات رفع المصاحف واستعمل كل وسائله الإقناعية في البرهنة على كونها خدعة يراد بها عرقلة تحقيق النصر الذي بات وشيكاً لصالح جيش الإمام (عليه السلام). إلا أن المطالبين بإيقاف القتال لم يستجيبوا لنداءاته المتكررة في هذا المضمار، ولعل بعضهم استعمل لغة التهديد للإمام (عليه السلام).


تذكرة الخواص لسبط ابن الجوزي ص103
 
Salam Aleykum

1-L’établissement de l’Imam ‘Alî (P) à Kûfa :

Quinze jours après la fin de la bataille du chameau, ‘Alî (P) ayant déjà nommé ‘Abdullah Ibn Abbâs gouverneur de Basra, mit en mouvement ses troupes en direction de Kûfa. Le Calife avait décidé de faire de cette ville le siège de son gouvernement. Au moins deux raisons militaient en faveur du choix de Kûfa.

La toute première de ces raisons était d’ordre stratégique. Kûfa se trouvait au centre de l’Empire, à égale distance des principales régions composant l’Arabie ancienne. Ce qui réduisait de beaucoup les charges suscitées par les déplacements de l’Armée de la Umma et augmentait sa mobilité.



La deuxième raison était l’avantage numérique de la population de Kûfa par rapport à celle de Médine mais aussi son plus grand attachement à l’Imam ‘Alî. A Médine l’Imam n’avait pas réussi à lever une armée de plus de neuf cents hommes alors qu’à Kûfa plus de neuf mille hommes s’alignèrent derrière lui.

Cette ville était entièrement acquise à l’Imam ‘Alî et à ses partisans.

2-Les objectifs de Mu’âwiyah en Syrie :

Profitant de l’assassinat de Usmân, Mu’âwiyah avait monté toute une stratégie de propagande contre les assassins du Calife pour, en réalité, renforcer son pouvoir et satisfaire ses ambitions indépendantistes. Son refus de voler au secours du Calife Usmân assiégé participait de cette visée personnelle de Mu’âwiyah.

Malheureusement ses partisans ne parvenaient pas à voir cette réalité qui crevait pourtant les yeux. Toutefois, à la décharge du grand nombre d’umayyades qui avaient quittaient Médine pour se réfugier en Syrie et des Syriens soutenant Mu’âwiyah, il existait trois raisons influentes, quoique insuffisantes, qui les rendaient aveugles à ce point.

D’abord, les umayyades – à l’instar des tribus arabes de l’époque – tenaient coûte que coûte à venger le sang de leur frère Usmân. Cette tradition de vendetta était fortement établie en Arabie et elle se transmettait de générations en générations. Or Usmân avait été tué à Médine par toute une population. Donc n’importe quel bouc émissaire qu’on leur désignait, surtout venant de Médine, devenait l’ennemi à abattre. En particulier le remplaçant du Calife qui devenait ainsi l’assassin virtuel désigné bien que tout le monde sût le rôle de conseil, de médiation pour la paix et de protection que joua ‘Alî (P) pour Usmân avant et pendant toute la durée de ses difficiles négociations avec les révoltés.

Ensuite, une campagne insidieuse était menée par Mu’âwiyah en vue de faire monter la haine envers les assassins de Usmân. Suivant en cela son Conseiller Amr Ibn al-Âç, Mu’âwiyah avait fait accrocher sur la chaire de la Mosquée de Damas la chemise tâchée de sang que Usmân portait lors de son assassinat ainsi que les doigts estropiés de sa femme Naelah. La vue de tels objets pendant de longues semaines ne cessait, comme l’espéraient les exposants, de faire couler les larmes des Syriens et d’accroître leur désir de vengeance contre les auteurs d’un tel acte.

Enfin – c’est bien la dernière raison que nous citerons mais qui n’en est pas autant la moindre – Mu’âwiyah avait réussi à maîtriser ses principaux notables par la corruption devenue notoire dans son entourage. Se soumettre à lui était devenu source d’un enrichissement rapide et illicite. Une phrase fort célèbre à cette époque résumait assez bien cet intérêt que certains trouvaient aux côtés de Mu’âwiyah :

« Il vaut mieux être derrière l’Imam Alî pour la prière et à la table de Mu’âwiyah à l’heure du repas. »

3-Le recours aux moyens pacifiques par ‘Alî (P) en vue de raisonner Mu’âwiyah : (...) voir post précédent

4-La rencontre à Cifayin :

L’armée de ‘Alî ne rencontra plus de résistance jusqu’à son arrivée à Cifayin au mois de Thilhajjah de l’an 36 A.H. (Mai 657 A.J.C.). Les forces de Mu’âwiyah étaient déjà stationnées à cet endroit.
L’unique accès à l’eau de l’Euphrate, sous contrôle de Cifayin sur une longue distance, gardé par les guerriers de Mu’âwiyeh, fut interdit aux loyalistes. L’un des généraux de l’armée rebelle, Abul-Awar, y avait été placé à la tête de plusieurs milliers de combattants en vue d’assoiffer les guerriers de ‘Alî (P).

Ces derniers constatèrent dés leur arrivée cet état de fait et en rendirent compte à leur Calife. ‘Alî (P) envoya une délégation à Mu’âwiyah pour lui demander de libérer l’accès à l’eau car ils étaient tous liés par des liens de parenté malgré leur hostilité réciproque et qu’en plus si, lui ‘Alî (P) avait un tel avantage il ne l’aurait mis à la disposition des deux armées. Mu’âwiyeh, comme il fallait s’y attendre, refusa de renoncer à ce qu’il considérait comme la garantie de sa victoire.

Devant l’intransigeance de Mu’âwiyah et la soif des gens, Mâlik Al-Achtar et Ach’ath Ibn Qays obtinrent de ‘Alî (P) l’autorisation de mener chacun plusieurs milliers d’hommes, respectivement à la tête de la cavalerie et de l’infanterie, contre les troupes dirigées par Abul-Awar. Le but était de foncer dans les rangs ennemis et de remplir leurs outres de l’eau du fleuve. Une bataille s’engagea, qui vit la défaite des rebelles malgré l’arrivée des renforts dépêchés par Mu’âwiyah à la demande de Abul-Awar. Les rebelles battirent la retraite.

Les loyalistes s’installèrent à leur tour dans la zone d’accès à l’eau de l’Euphrate. Lorsque Mu’âwiyah, en position de faiblesse à présent, demanda ce qu’il venait de refuser de donner, ‘Alî (P) lui administra une belle leçon de sagesse et de magnanimité en donnant libre accès au fleuve, et de façon égalitaire, aux combattants des deux armées.

5-Les combats :

Les combats, à proprement parler, engagés entre combattants lors de la bataille de Cifayin durèrent quarante jours. Cependant il y’eut entre-temps, après un mois de combat, une trêve pendant le mois sacré de Moharrem.

L’armée du Calife comptait quatre vingt six mille hommes répartis sur plusieurs colonnes commandées par Ammâr Ibn Yâcir, ‘Abdullâh Ibn Abbâs, Qays Ibn Sa’d Ibn Obâdah, Abdullah Ibn Ja’far, Mâlik al-Achtar, Ach’ath Ibn Qays al-Kindi, Sa’îd Ibn Qays Hamadânî, Ibn Hânî, Muhammad Ibn Abû Bakr et Al-Hassan Ibn ‘Alî.

Les hommes de Mu’âwiyah, au nombre de cent vingt mille, étaient également disposés en colonnes commandées par Amr Ibn al-Âç, Obaydullâh Ibn ‘Umar, Abul Awar, Thul Kala Homayri, Abdul-Râhman Ibn Khâlid Ibn Walîd, Habîb Ibn Maslamah, Bisr Ibn Artâ-âta et Yâzid al-Abassî.
Les hommes des deux camps s’engagèrent pendant le premier mois, Thilhajjah an 36 A.H., dans des combats singuliers presque, pourrait-on dire, ordonnés, d’où leur durée. ‘Alî (P) tenait au début à ce qu’il y ait le moins de victimes possibles, espérant toujours un règlement par le retour à la sagesse de Mu’âwiyah.

Après la trêve du mois de Moharrem pendant lequel le combat était interdit, les hostilités reprirent de plus belle. Pendant la première semaine du mois de çafar de l’an 37 A.H. (on venait d’entrer dans un nouvel an musulman) les combats firent beaucoup plus de victimes que d’habitude. ‘Alî (P) décida alors de précipiter la fin de cette guerre en s’impliquant personnellement dans l’assaut final.
Nous vous signalerons deux événements, l’un majeur et tragique l’autre comique, qui s’étaient déroulés lors de cette attaque.

C’est d’abord la mort au combat du patriarche Ammâr Ibn Yâcir, celui-là à qui le Prophète avait dit :
« Tu seras tué un jour par la partie rebelle et déviée, Ô Ammâr ! »
La mort de Ammâr, héros de la bataille de Badr et Compagnon favori du Prophète, était regrettée tant du côté des partisans de ‘Alî (P) que de celui des rebelles. Elle fut provoquée par la lance assassine de Jowayr Oskoni un guerrier de Mu’âwiyah.

A présent que Ammâr était mort et qu’on savait qui l’avait tué et qu’on se rappelait ce que le Prophète avait dit de ceux qui le tueront, il devenait évident, tout au moins aux yeux des hommes de ‘Alî (P), que la partie rebelle et déviée était bien celle de Mu’âwiyah.

Comme il fallait s’y attendre, le doute s’empara des guerriers de Mu’âwiyah et la discorde s’installa. Et comme un soldat ne doit pas douter devant l’ennemi, Amr Ibn Al-Âç le rusé conseiller de Mu’âwiyah renversa intelligemment le sens de l’accusation en disant :
« Et qui d’autre a tué Ammâr, si ce n’est ‘Alî (P), le rebelle, en l’amenant ici ? »

‘Alî (P) répliquera à ceux qui lui rapportèrent ces paroles de Amr : « Si ce qu’il dit pouvait être vrai alors on aurait pu également dire que c’est le Prophète (P) qui a tué Hamzâ à Ohod pour l’y avoir amené. »

Un adage dit : « Cheytan (Satan) n’a pas dit la vérité mais il a semé le doute dans les esprits. » L’argutie était certes tordue mais elle eut un effet positif dans les rangs de l’armée Syrienne. Cette répartie facile fit le tour de l’armée et sembla convaincre les soldats.

L’autre événement quasi-comique mais important pour mieux éclairer le lecteur sur les qualités extraordinaires de l’Imam ‘Alî (P), se déroula entre deux acteurs : ‘Alî (P) et Amr Ibn al-Âç. Le premier était souvent amené à se déguiser afin de pouvoir avoir des candidats qui accepteraient de se battre contre lui. On dit même qu’il se déguisa plus de soixante dix fois ! Une fois, Amr Ibn al-Âç, s’étant assuré que ‘Alî (P) n’était pas dans le groupe qu’il voulait attaquer, s’enhardit en lançant des paroles défiantes envers le Calife.

Quand il se rapprocha de l’Imam ‘Alî (P) et que celui-ci lui répondit par des mots qui l’identifièrent, Amr fit un volte-face fulgurant et détala de toute la force de son cheval lequel souffra le martyre sous les coups de fouet et d’éperon de son maître apeuré. ‘Alî (P) se mit à sa poursuite et, dés qu’il l’atteignit, le fit tomber de cheval avec la pointe de sa lance. Amr chuta, et dévoila ses parties intimes pour obliger ‘Ali (P) à se détourner de lui.

Devant un spectacle aussi humiliant et profane, ‘Alî (P) eut la magnanimité (encore une fois) de laisser la vie sauve à son ennemi tout en lui faisant observer qu’il ne devait plus oublier les circonstances honteuses auxquelles il devait la vie sauve.
Amr fera l’objet de moqueries succulentes de la part de Mu’âwiyah à qui il répondit d’ailleurs qu’il n’avait pas plus de mérite que lui Amr.

La finale de la bataille de Cifayin eut lieu les 11, 12 et 13 Çafar de l’an 37 A.H. Les forces de ‘Alî (P) s’étaient lancés dans la bataille de façon décisive. Ils attaquèrent à outrance et sans répit avec l’objectif d’en finir avec l’ennemi. La pleine lune du 13 Çafar permit aux combattants de ‘Alî (P), notamment à Mâlik Al-Achtar le héros de cette guerre, de faire une véritable razzia sur l’armée des rebelles. Au matin du lendemain, les Syriens constatèrent avec désarroi leur repli forcé et les pertes énormes que les loyalistes leur avaient infligées.

Mu’âwiyah était sur le point de capituler (par la fuite) lorsque le rusé Amr Ibn al-Âç lui proposa une issue de secours très habile mais combien malhonnête. Amr expliqua sa ruse :
« Courage, Mu’âwiyah ! Ne te décourage pas ! J’ai imaginé le moyen de prévenir la crise. Appelle l’ennemi à la Parole de Dieu en levant haut le Livre Sacré. S’il accepte, cela te mènera à la victoire, et s’il refuse de subir l’épreuve, la discorde sévira dans ses rangs. »

6-La supercherie pour éviter la capitulation :

Mu’âwiyah n’avait plus le choix. C’était soit s’enfuir (son cheval était déjà prêt) soit tenter la ruse de Amr. Il choisit la deuxième alternative. Ainsi ses partisans levèrent plus de cinq cents exemplaires du Coran accrochés à la pointe de leur lance et, les montrant à leurs adversaires, crièrent :
« Laissons au Livre de Dieu le soin de décider de nos différends. »

Les partisans de ‘Alî (P), Ach’ath Ibn Qays en tête, n’hésitèrent pas une seconde, obnubilés qu’ils étaient par la crainte de ne pas répondre à une telle épreuve qu’ils croyaient sincère. Ils déposèrent leurs armes et répondirent comme un seul homme : « Oui, le Livre de Dieu ! Laissons-le décider de nos différends. »

‘Alî (P) s’opposa avec toute la véhémence possible à la proposition de l’adversaire et tenta d’en éloigner ses soldats : « C’est une supercherie, leur lança-t-il. Craignant la défaite, ces hommes malveillants ont trouvé cette astuce de sauvetage. » Puis, lorsqu’on lui reprocha de refuser de se soumettre à la décision du Coran auquel l’appelaient ses ennemis, il ajouta :

« C’est pour les amener au Coran que je les ai combattus si longuement. Ce sont des rebelles. Allez donc combattre votre ennemi. Je connais Mu’âwiyah, Amr Ibn al-Âç, Ibn Abî Sarh, Habîb et Dhohâk mieux que vous. Ils n’ont pas d’égard ni pour la religion ni pour le Coran »
Malheureusement, ses hommes avaient déjà fait leur choix et menacèrent même leur Calife au cas où il refuserait l’appel des rebelles.

L’intransigeance incompréhensible de ces hommes fit d’eux, dans l’histoire, les khawârij (khâridjites) c’est-à-dire les sécessionnistes.

Devant le refus de Mâlik Al-Achtar de revenir du champ de bataille où il tenait à continuer le travail commencé, ils exigèrent de ‘Alî (P) qu’il le fasse revenir. Ce que ‘Alî (P) fit au grand désarroi de son chef de guerre intrépide. Il lui lança ce message pathétique :
« A quoi sert la victoire lorsque la trahison sévit à l’intérieur de mon propre camp. Reviens tout de suite avant que je sois tué ou livré à mes ennemis. »

Mâlik cracha à la face des khawârij son mécontentement et la lâcheté de leur décision. Ceux-ci ripostèrent par des insultes et ‘Alî (P) dût intervenir pour calmer les nerfs.

7-Le traité d’arbitrage :

Ach’ath Ibn Qays, qui s’était fait remarquer parmi les khawârij, obtint de ‘Alî (P) la permission d’aller prendre auprès de Mu’âwiyah la signification précise de l’acte de ses soldats. A son retour, il leur apprit que Mu’âwiyah et ses hommes proposaient qu’un juge soit nommé de part et d’autre et que leur différend leur soit soumis. Le verdict conforme au Coran que ces deux juges donneront sera alors définitivement appliqué à tous. On demanda l’avis de ‘Alî (P) qui s’en abstint en disant simplement que celui qui n’est pas libre ne peut donner son avis. ‘Alî (P) leur suggéra de « régler l’affaire de la manière qu’ils estimaient convenable pour eux-mêmes ».

Abû Moûssâ al-Acharî, l’ex-gouverneur de Kûfa qui n’avait pas pris part aux combats, fut choisi par les Khawârij comme le juge du camp des loyalistes. ‘Alî (P) suggéra à sa place Abdullâh Ibn Abbâs le cousin du Prophète (P) car Abû Moûssâ n’avait pas participé aux combats et en plus avait été destitué par lui. Les khawârij tournèrent en dérision ce choix du Calife et maintinrent le leur.

Du côté des Syriens, le choix de Amr Ibn al-Âç s’imposait bien évidemment au vu de sa roublardise inouïe mais aussi du fait qu’il était l’initiateur de ce plan diabolique.
Les deux juges se présentèrent dans le camp de ‘Alî (P) pour la rédaction de l’acte d’arbitrage. Un premier désaccord apparut dés le début. Sous la dictée de ‘Alî (P), l’acte commençait par :
« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Voici ce qui a été agréé entre le Commandeur des Croyants, Alî (p), et … »

Amr Ibn al-Âç objecta que ‘Alî (P) n’était pas leur Commandeur à eux les Syriens et qu’il fallait s’en tenir à « ‘Alî (P) et Mu’âwiyah ». ‘Alî (P) se rappela la prophétie du prophète (P) qui lui avait dit qu’il viendra un jour où il aura à faire la même concession qu’il venait de faire ce jour-là. C’était lors de la signature du traité de Hudaybiyyah entre le Prophète (p) et les arabes païens. C’était à propos de la fréquentation de la Kâbah par les deux groupes. Les Quraych s’étaient opposés à ce qu’on ajoute au nom du Prophète (p) son titre de « Messager de Dieu ».

‘Alî accepta finalement d’enlever son titre du texte après toutefois ce rappel important. Il tenait à leur montrer que ceux qui avaient lutté contre le Prophète (p) (Abû Sofian, Abû Jahl, Abû Lahâb, etc.) avait laissé derrière eux une descendance qui assurait la continuité de leur action contre la famille du Prophète (p) porte-flambeau de la pureté des enseignements de Dieu et de Son illustre Envoyé.

L’acte d’arbitrage fut signé le Mercredi 13 Çafar de l’an 37 A.H. (31 Juillet 657 A.J.C.) par ‘Alî (P) et Mu’âwiyah.

Les juges prêtèrent le serment de juger en étroite conformité avec le Coran et en toute impartialité dans un endroit situé à égale distance de Kûfa et de Damas. Les deux parties, quant à elles, s’engagèrent à appliquer la décision des juges, laquelle décision devait intervenir sept mois plus tard. Pendant ce temps une trêve devait être observée.

Ainsi ‘Alî (P) et Mu’âwiyah suivis de leurs partisans rentrèrent respectivement à Kûfa et à Damas.

8-Le bilan de la bataille de Cifayin :

Selon Abul Fidâ, quatre vingt dix batailles avaient été livrées à Cifayin. Pour la plupart des historiens soixante dix mille hommes y perdirent la vie dans les deux camps dont quarante cinq mille Syriens (de Damas et Mu’âwiyah) et vingt cinq mille Irakiens (Kûfites de Alî).

Du côté de Alî les chefs qui disparurent lors de cette bataille sont : Ammâr Ibn Yâcir, Hâchim Ibn Otbah, Khazimah Ibn Thâbit, Abdullâh Ibn Boydal et Abdul Hâthîm Ibn Tayhân. Chez Mu’âwiyah les « illustres » disparus étaient Thul-Kala, Homayrî, Obaydullâh Ibn ‘Umar, Hochâb Ibn Thil-Zalim et Habîb Ibn Sa’d al-Tay.

9-La décision des juges ou la perfidie de Amr Ibn al-Âç :

Le jour convenu arriva et les juges désignés, Abû Moûssâ al-Acharî et Amr Ibn al-Âç, se rejoignirent au lieu du rendez-vous comme prévu, chacun escorté par une délégation de 400 personnes.
De nombreux chefs et notables vinrent de Médine, de la Mecque, d’Irak et de Syrie pour assister à la prise de décision qui devait engager l’avenir de toute la Umma.

Amr Ibn al-Âç connaissait les points faibles de Abû Moûssâ al-Acharî. Par exemple qu’il suffisait de lui montrer beaucoup de considération pour l’avoir sous son joug. C’est ce qu’il fit en le prenant dés le début avec des égards exceptionnels qui comblèrent Abû Moûssâ.

Amr lui fit admettre sans difficulté que Usmân avait été ignoblement assassiné. Ensuite il tenta de le convaincre qu’il était normal que Mu’âwiyah lui succéda car ce dernier était le vengeur du sang de son proche parent qu’était Usmân, doublé d’un chef compétent. Abû Moûssâ refusa cette référence au sang sinon, trouva-t-il, les fils du défunt seraient mieux placés que Mu’âwiyah sur ce plan. Amr lui demanda alors de faire une proposition. Abû Moûssâ répondit :

« Ecartons ‘Alî (P) et Mu’âwiyah pour laisser les Croyants élire une tierce personne. »
Amr se dit d’accord avec son interlocuteur et le pria d’aller ensemble annoncer la décision qu’ils venaient de prendre de commun accord. Au moment d’annoncer publiquement leur décision, Amr insista pour que Abû Moûssâ montât le premier sur la tribune pour faire sa déclaration, par courtoisie pour l’homme de ‘Alî prétexta-t-il. Abû Moûssâ fit preuve de toute sa naïveté en acceptant sans précaution de dire au public :

« Frères ! Amr al-Âç et moi-même avons ensemble examiné la question profondément, et conclu que le meilleur moyen possible de restaurer la paix et d’effacer la discorde du peuple est de déposer à la fois ‘Alî (p) et Mu’âwiyah du Califat afin de laisser au peuple le soin de choisir à leur place un homme meilleur. C’est pourquoi, je destitue à la fois Alî et Mu’âwiyah du Califat auquel ils prétendent, de la même façon que je retire cette bague de mon doigt ».

Amr monta à son tour et fit la surprenante déclaration suivante :
« Vous avez entendu comment il a déposé son chef ‘Alî (P). Pour ma part, je le dépose également et j’investis mon chef Mu’âwiyah du Califat, et je l’y confirme, de la même façon que je mets cette bague à mon doigt. Je fais ceci avec justice car Mu’âwiyah est le vengeur de Usmân et son successeur légal. »

La stupéfaction était générale. De part et d’autre personne n’avait songé à pareille duperie. Abû Moûssâ, complètement dépassé par la mauvaise foi sans limite de son collègue, ne trouvait aucune explication à un revirement aussi diamétral sinon de reconnaître qu’il a été dupé.

Amr descendit de la tribune sous un tonnerre d’applaudissements des Syriens qui ne pouvaient espérer une meilleure issue dans cette affaire. Pendant ce temps les Kûfites ne parvenaient pas à contenir leur rage contre Amr mais encore plus contre Abû Moûssâ à qui ils ne manquèrent pas de le lui montrer à travers des injures et même des coups de fouet, notamment du chef de l’escorte Kûfite, Churay.

Le fils de ‘Umar, Abdullâh Ibn ‘Umar fit de cet événement un commentaire qui résumait le long fleuve de commentaires qui coula à propos de cette décision :
« Voyez ce qui est arrivé à l’Islam. Sa plus grande affaire a été confiée à deux hommes dont l’un ne distingue pas le bon droit de l’erreur, et l’autre est un nigaud. »
Abû Moûssâ fit vite de se retirer par la suite à la Mecque où il mourut malheureux cinq ou quinze ans plus tard selon les auteurs.

A Damas Mu’âwiyeh fut proclamé nouveau Calife et fêté comme tel. A partir de ce moment-là les affaires de Mu’âwiyah commencèrent à prospérer tandis que le pouvoir de ‘Alî (P) s’effritait de jour en jour.

10-La position de ‘Alî (P) concernant les décisions des juges :

Le jugement n’ayant pas été juste encore moins conforme au Coran, ‘Alî (P) ne pouvait que le rejeter. Il prit alors la décision de reprendre les hostilités contre l’ennemi Mu’âwiyah. Il avait tenu à respecter la trêve signée entre les deux parties malgré sa volonté, sous la menace des khawârij comme nous l’avons vu précédemment.

En effet les jugements qui venaient d’être dits – il y en avait bien deux et non un comme convenu – étaient contradictoires malgré l’accord préalable entre les deux juges. Dés lors l’acte d’arbitrage avait été violé car il était entendu que les juges devaient se concerter et se mettre d’accord sur une décision commune et conforme au Coran mais évidemment non contradictoire. Ensuite cette décision prise de commun accord devait être appliquée aux deux parties en conflit.

On ne comprendrait d’ailleurs pas qu’il pût en être autrement sinon ils n’auraient pas eu à se concerter si chacun pouvait juger séparément de l’autre. Il est évident qu’un tribunal ne peut donner deux jugements définitifs contradictoires sur une même affaire.

A juste raison ‘Alî (P) ne se sentait donc pas concerné par de telles décisions basées sur une tromperie, ridicule d’ailleurs et contraire à l’esprit et à la lettre du Livre Sacré qui bannit la fourberie et l’hypocrisie dont avait usé et abusé Amr Ibn al-Âç.

La trêve conclue entre les deux factions en guerre devant être respectée jusqu’à la proclamation du verdict des juges, le Calife n’était donc plus lié par un quelconque engagement. C’est ainsi qu’il appela ses partisans à la reprise des hostilités contre Mu’âwiyah.

Wa Salam

786-92-110

Salaam et merci encore pour ces éclaircissements

Toutefois; comme je l'ai noté plus haut, il faut remonter jusqu'à "Abdul Shams" une des racine de l'arbre omeyyade qui fut contraint et forcé de s'exiler en syrie arabe pour mieux cerner cette "combinazione", Abu soufyane ibn Harb avec le soutient de son clan et leurs ruses énormes, est revenu à la mecque et a usurpé les droits des Bani Hashim (rah) avant de combattre à feu et à sang le prophète de l'islam (saws) et ses partisans pieux (r.a). Lors du dernier pélérinage d'adieu, certains médinois, dans leurs conversations secrètes, déclarèrent aux mécréants de la Mecque et des Al Ahzab parmi les ahl al kitab "qu'ils leurs obéiraient dans certaines choses"

47:24-26 ( Sourate Mohammad !)
47:24. Pourquoi n’étudient-ils pas soigneusement le Quran ? Ont-ils des verrous sur leurs esprits ?
47:25. Sûrement, ceux qui rechutent, après que la guidance leur a été manifestée, le diable les a séduits et les a trompés.
47:26. C’est parce qu’ils dirent à ceux qui haïrent ce que DIEU a envoyé, « Nous vous obéirons sur certaines choses. » DIEU connaît bien leurs conspirations secrètes.

et après l'événement de ghadir Khum, ils -les hypocrites patentés- décidèrent même que "le plus fort fera sortir le plus humble dès leur retour à médine"

63: 8 ( Sourate Les "Hypocrites" -Al mounafiqoune- )
Ils disent: "Si nous retournons à Médine, le plus puissant en fera assurément sortir le plus humble ". Or c'est à Allah qu'est la puissance ainsi qu'à Son messager et aux croyants. Mais les hypocrites ne le savent pas. (8)

et que disaient les Bani Isra'il au prophète Samuel (as) lorsqu'il leur désigna Talout (saul) pour être leur roi ?
2:246-249
N'as-tu pas su l'histoire des notables, parmi les enfants d'Israël, lorsqu'après Moïse ils dirent à un prophète à eux: "Désigne-nous un roi, pour que nous combattions dans le sentier d'Allah". Il dit: "Et si vous ne combattez pas, quand le combat vous sera prescrit? " Ils dirent: "Et qu'aurions nous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, alors qu'on nous a expulsés de nos maisons et qu'on a capturé nos enfants? " Et quand le combat leur fut prescrit, ils tournèrent le dos, sauf un petit nombre d'entre eux. Et Allah connaît bien les injustes. (246) Et leur prophète leur dit: "Voici qu'Allah vous a envoyé Talout pour roi." Ils dirent: "Comment régnerait-il sur nous? Nous avons plus de droit que lui à la royauté. On ne lui a même pas prodigué beaucoup de richesses! " Il dit: "Allah, vraiment l'a élu sur vous, et a accru sa part quant au savoir et à la condition physique." - Et Allah alloue Son pouvoir à qui Il veut. Allah a la grâce immense et Il est Omniscient. (247)Et leur prophète leur dit: "Le signe de son investiture sera que le Coffre va vos revenir; objet de quiétude inspiré par votre Seigneur, et contenant les reliques de ce que laissèrent la famille de Moïse et la famille d'Aaron. Les Anges le porteront. Voilà bien là un signe pour vous, si vous êtes croyants! " (248) Puis au moment de partir avec les troupes, Talout dit: "Voici: Allah va vous éprouver par une rivière ( de l'elixir du pouvoir et des biens de ce bas monde, le royaume impérissable etéternel promis à Adam par Satan -l..a-): quiconque y boira ne sera plus des miens; et quiconque n'y goûtera pas sera des miens; - passe pour celui qui y puisera un coup dans le creux de sa main." Ils en burent, sauf un petit nombre d'entre eux. Puis, lorsqu'ils l'eurent traversée, lui et ceux des croyants qui l'accompagnaient, ils dirent: "Nous voilà sans force aujourd'hui contre Goliath et ses troupes ( Pentagone et Camp David )! " Ceux qui étaient convaincus qu'ils auront à rencontrer Allah dirent: "Combien de fois une troupe peu nombreuse ( Hezbollah ) a, par la grâce d'Allah, vaincu une troupe très nombreuse! Et Allah est avec les endurants". (249) Et quand ils affrontèrent Goliath et ses troupes, ils dirent: "Seigneur! Déverse sur nous l'endurance, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur ce peuple infidèle". (250) Ils les mirent en déroute, par la grâce d'Allah. Et David tua Goliath; et Allah lui donna la royauté et la sagesse, et lui enseigna ce qu'Il voulut. Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est Détenteur de la Faveur pour les mondes. (251) Voilà les versets d'Allah, que Nous te (Muhammad) récitons avec la vérité. Et tu es, certes parmi les Envoyés. (252)

(C'est le coran ! mais leurs coeurs nient la vérité ils ne croient qu''aux dires des Salafs: Abu Hourayra, ibn Taymiyya, Mohammad Abdul Wahhab... )

Seulement ils ne purent que s'accaparer du "caliphat" par un pronunciamento ILLEGAL ( non conforme avec la loi coranique) et ILLEGITIME ( Abstention du peuple, notamment de compagnons très reputés et celèbres à l'instar des Ahl ul bayt (as)) à la saqifat des Bani Saada. Abu Soufyane Ibn Harb en fin manipulateur; installa d'abord des marionettes malléables à souhait afin d'expurger le saint coran du tafsir prophétique authentique, cette entreprise devrait prendre des années avec la dispartion progressive des compagnons pieux mémorisateurs des dits prophétiques ( mort naturel, massacres des "apostats", tortures et empoisonnement ...) C'est après qu'Abou Soufyane ibn Harb ( fils de la guerre ) et ses "notables" combinards, manigancèrent la montée en puissance du clan omeyyade avec les invasions brutales et barbares des peuples environnants et la nomination des gouverneurs de provinces acquis à la cause de la dynastie des caliphes-empereurs. c'est ainsi que ce fameux Mo'awiya ibn Abu Soufyane se verra confier la charge de la très riche et puissante province de syrie ( cf Sourate Qoraysh avec le voyage d'hiver ) afin de préparer l'effort de guerre ( nonobstant le gel des avoirs des ahl ul bayt (as) à fadak et un embargo général sur l'entreprise de Khadidjat al kubra (as)) pour la future prise du pouvoir entre les mains des de ses légitimes récipiendaires, les Ahl ul bayt (as) qui défendirent les populations de Tabouk contre l'invasion Romaine-Byzantine, payant même le prix fort avec Jaafar at Tayyar ibn Abu Talib (ra) et Zayd ibn al Harith (as) nommément cité dans la sourate 33-al Ahzab. C'est en prévision de ce complot d'Abou soufyane avec Heraclius, -les larrons en foire - que le saint prophète (saws) a expédié l'escadron d'Oussama ibn Zayd (ra) vers Tabouk et la Syrie pour la prémunir des "Al Ahzab".

...

http://www.al-islam.org/nahj/ l'on trouvera ici entre auitres, les lettres et messages diplomatiques de l'imam Ali (as) adressés à ce fameux Mou'awiya petit-fils de la guerre ( ibn harb) et des razziats, afin de trouver une solution négociée, juste et équitable.

Un dernier détail mais de pertinence pour nous autres "islamo-africains"; dans ma région de l'afrique centrale musulmane ( Tchad Cameroun, Niger, Mali, Nigeria...Senegal ), nous avons les noms et prénoms de tous les musulmans compagnons du saint prophète (saws); "Soufyane" avec "Talha" , "Zoubeyr"... y compris ; Mais Barak Allah, Zero "Mo'awiya" , Zero "Yazid", Zero "Omayya"... !!! c'est à l'école que j'appris qu'en Mauritanie, leur roitelet esclavagiste ( révolte des toucouleurs et guerre avec le senegal en 1992) se nommait Mou'Awiyya ( Inna lillahi !!!) encore une fois, Cheikh Siddi Ahmad Tijjani (rah) que nous suivions depuis lors des conversions de nos ancêtres lointains, (un peu comme le cas des Maghrébins et Européens avec cheikh al Akbar Sayyid Mouhyieddine Ibn Al Arabi (rah) ), ont su flirter avec la "sagesse" qui fut la leur, en omettant "savamment" de mentionner ses noms si controversés en Islam des pieux; ceci, "pour des gens qui raisonnent et qui réfléchissent". Leur "ijtihad" tout comme celui des 4 imams des "mahdhab" sunnites et dont cheikh Ahmad Deedat (rah) relève que rien que dans la prière, il a repertorié pas moins de 200 différences !!!, n'avaient pas fait l'objet de massacres entres leurs partisans à ce que tout musulman croyant sache ?! et c'est quand même pas faute d'avoir des califes abbassido-omeyyades ou Fatimido-Ayyoubides qui s'entretuaient pour le pouvoir non ?!

Avec les salafo-wahhabis, leur jugement par l'absurde est toujours celui de "deux poids deux mesures". Haine viscérale des Ahl ulBayt rasouloullah (saws) et amour de leurs pires ennemis; tel est leur crédo , fondement même de leur foi en leur "tawhid" .

Ma'a Salaam
 
Salam
Le cousin a commencé à combattre en premier le fils du cousin.
Chacun sera rétribué selon son intention, et comme les deux n'ont pas dévié de l'islam mais seulement été en désaccord sur la priorité d'action, ils méritent les deux l'appellation radya allah hanhoum.
a ton tour de réponde à ma question
Assalam;
Drôle de raisonnement absurde.
Qui dit que Malik ben Nouwayra qui a été assassiné par Khaled Ibn Alwalid ne le fut pas pour les beaux yeux d'une femme, mais uniquement pour "apostasie", lui qui a été assassiné pendant qu'il conduisait la prière à laquelle Khalid ne s'était pas joint ?
Et pourtant ce preux chevalier des temps "mous dernes" n'a non seulement pas été destitué par son maître et complice abu Bekr, mais pire, il le maintiendra contre l'avis même de son autre comparse, Omar, pourtant réputé très "tolérant" avec les ahl el kitab, et encore plus avec ceux qui confondent le service du Calife avec le service d'Allah !
Mais, il ne faudrait pas s'arrêter là, voyons ce que dit le Coran, à propos des biens des orphelins, ce que fut Seyyida Albathoul, Fatima Ezzahra, :as: que les deux comparses dépouilleront de son héritage, et l'autre tentera de bruler sa maison !!! alors que le Coran, exige au minimum ce STRICT RESPECT !
Al An'am (les bestiaux S.6) a dit:
147. Puis, s'ils te traitent de menteur, alors dis : "Votre Seigneur est Détenteur d'une immense miséricorde cependant que Sa rigueur ne saura être détournée des gens criminels".
148. Ceux qui ont associé diront : "Si Dieu avait voulu, nous ne lui aurions pas donné des associés, nos ancêtres non plus et nous n'aurions rien déclaré interdit." Ainsi leurs prédécesseurs traitaient de menteurs (les messagers) jusqu'à ce qu'ils eurent goûté Notre rigueur. Dis : "Avez-vous quelque science à nous produire ? Vous ne suivez que la conjecture et ne faites que mentir". (Abu Bekr, ayant inventé un hadith pour DEPOUILLER la "purifiée Fatima":as: de son héritage de Fedek)
149. Dis : "L'argument décisif appartient à Dieu. S'Il avait voulu certainement Il vous aurait tous guidés.(sur le droit chemin)
150. Dis : "Amenez vos témoins qui attesteraient que Dieu a interdit cela." Si ensuite ils témoignent, alors toi, ne témoigne pas avec eux et ne suis pas les passions de ceux qui traitent de mensonges Nos signes et qui ne croient pas à l'au-delà, tandis qu'ils donnent des égaux à leur Seigneur. (En effet, ni Ali, :as: ni Al 'Abbas, ni Oum Aymen, :radiallah qui ont confirmé les arguments de Seyyida Fatima, :as: n'ont suivi les passions des rebelles Abu bekr, Omar et leurs tambours majors)
151. Dis : "Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit : ne Lui associez rien; et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. N'approchez pas des turpitudes ouvertement, ou en cachette. Ne tuez qu'en toute justice la vie que Dieu a fait sacrée. (surtout, n'accusez pas ceux comme Malik ben Nouwayra :radiallah d'apostasie, pour avoir refusé de prêter allégeance à Abu Bekr, et par VENGEANCE l'avoir ASSASSINE pendant sa prière, pour ensuite VIOLER sa femme). Voilà ce qu'[Dieu] vous a recommandé de faire; peut-être comprendrez-vous.
152. Et ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière, (mais Abu Bekr, aveuglé par l'appât et le désir de se VENGER de celui qui l'a HUMILIE en le plaçant avant sa mort sous le commandement du jeune Oussama Ibn Zeyd,:radiallah se VENGERA contre Seyyidat Nissa Al'alameyn "la Dame des Femmes du paradis")-- jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité. Et donnez la juste mesure et le bon poids, en toute justice. Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité. Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Dieu. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous.
153. "Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie." Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.

Mais, évidemment, non seulement les "inconscients" suivront le chemin des détenteurs du Pouvoir, comme lorsque les turcs suivront Ata Turc, mais, ils feront mieux, ils PERSECUTERONT ahl el Beyt, :as: ce que firent les "jeunes turcs", mais avec moins de sauvagerie... contre les Ottomans.
 
Bismillah Al Rahman Al Rahim

Allahuma salli 'ala Mohammad wa ali Mohammad wa 'ajeel farajahum ya Kareem

Salam alaykoum,

Très chères soeurs, très chers frères,

Très cher frère Abdel12,

Il ne me semble pas que la bataille de Siffin se fusse déroulé à Damas, pour que vous prétendiez que l'Imam Ali (as) ouvrit les hostilités, d'autant que les arguments que vous défendez ici, remettent en cause votre paradigme des 4 califes bien guidés, décidément, l'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles.

Sachez, cher frère, qu'afin de dissuader Muawiya de faire la guerre contre les musulmans, l'Imam Ali (as) utilisa tous les arguments (voir ses innombrables lettres adressées à Muawiya) qu'il avait utilisé un peu plus tôt, à travers ses appels à Aicha, Talha et Zubair, malheureusement le résultat dans les deux cas fut le même. Dans la perception de tous ses ennemis, la paix pouvait aggraver les problèmes déjà complexes de Dar-ul-Islam. Ils n'ont vu qu'un seul remède à ces problèmes, et c'était la guerre.

Cependant, cette fois, l'Imam Ali (as) fut confronté à un ennemi plus subtil, plus sournois, plus insidieux et plus dangereux que le «triumvirat» d'Aicha, Talha et Zubair. En fait, si nous comparons la sournoiserie d'avec Muawiya, nous constaterons que Talha et Zubair furent plutôt des «coureurs des bois» politique.

A Bassorah, le groupe rebelle fut constitué d'une coalition d'intérêts disparates, et ses membres furent liés par leur haine commune de l'Imam Ali (as), qui n'avait pas dévier de l'objectif d'unité. Aicha l'a combattu pour faire monter son neveu, Abdullah bin Zubair, sur le trône du Califat. Néanmoins, Talha et Zubair ne la rejoignait pas dans cette affaire, car ils prétendaient, également, à cette haute fonction. Donc, leur coalition fut loin d'être le «un pour tous et tous pour un».

Le triumvirat de Bassorah fut obstiné et entravés par des conseils opposés, alors que Muwaiya non. Bien qu'il demandait conseil à Amr ibn Aas et autres, il était seul maitre de ses décisions.

L'Imam Ali (as) était toujours en quête d'unité, en effet, l'unité de la communauté islamique était menacée par des contraintes et déviations exponentielles, sa protection et sa préservation devenaient difficiles, alors que ses ennemis n'en avaient cure, leur seul souci était de diviser cette Ummah, et ils y aboutirent.

Au printemps 657, Muawiya quitta Damas avec son armée pour porter la guerre en Irak. Il franchit la frontière et fit halte dans un village appelé Siffin - sur la rive de l'Euphrate. Sa première action fut d'occuper la source d'eau, afin d'y empêcher l'accès.(Nous découvrirons les mêmes méthodes à Karbala)

Informé de cette nouvelle, l'Imam Ali (as) nomma Aqaba ibn Amr Ansari au poste de gouverneur de Koufa, fit appel à Abdullah ibn Abbas, de Bassorah afin de l'accompagner, et quitta Kufa avec son armée pour Siffin en avril 657. «70 anciens combattants de la bataille de Badr et 250 Compagnons de l'Arbre de fidélité marchaient sous son étendard avec l'armée le long des rives de l'Euphrate vers Siffin.» (Mustadrak, vol. III).

Donc qui a ouvert les hostilités ? Qui a tenté de préserver l'unité de la communauté de notre bien aimé prophète Mohammad (sawa) ? Qui instaura l'institution de l'insulte ? Qui usa de stratagème digne de Machiavel pour monter sur le trône? et surtout Qui de l'Imam Ali (as) ou de Muawiya a toujours agi au Nom d'Allah (swt)?

Ci-dessous, deux extraits de lettres que l'Imam Ali (as) adressa à Muawiya :

Koreiche voulut assassiner notre Prophète et nous exterminer. Ils nous ont accablés de peines, nous ont fait voir de toutes les couleurs, privés de tout ce qui agrémentait la vie, nous ont fait vivre dans la peur, nous ont obligés à nous réfugier en des montagnes difficilement accessibles et ont allumé contre nous tous feux de guerre.
Dieu voulut que nous fussions les défenseurs de sa Loi pour la protéger contre ses détracteurs. Le croyant combattait dans l' espoir d' une récompense à l'au-delà et le mécréant par solidarité tribale. Ceux des Koreiche qui avaient embrassé l' Islam n' eurent pas à subir notre sort, protégés qu' ils étaient par un pacte tribal ou le soutien d'1 famille. Ils étaient à l'abri de tueries.
Lorsque la bataille était en rage et que l' hésitation commençait à gagner les soldats,l' Envoyé de Dieu plaçait les membres de sa famille au front pour protéger ainsi ses fidèles compagnons contre la terreur des sabres et des lances.
Ainsi furent tués Obeida Ibn Hareth lors de la guerre de Badr, Hazrat Hamza pendant la bataille de Ohod, Hazrat Jaafar dans celle de Mu'ta. Il m'est possible d' en citer d'autres ayant souhaité mourir lors de ces batailles comme eux mais la mort qu ifauchait les autres les épargna.
Ironie du sort! On ose me comparer à celui qui n'a jamais mis les pieds dans le champ de la guerre sainte, et n'a pas eu comme moi, un passé de guerrier aussi chargé de gloire, à moins qu'on ne prétende ce que j'ignore et que peut être Dieu même ignore.
Que Dieu soit loué en toute circonstances.
Quant à ta demande de te livrer les meurtriers d'Othman,j'y ai bien réfléchi. Il n'est point question de les livrer ni à toi, ni à tout autre.
Si tu persistes dans ton indiscipline et dans ton oeuvre de division, bientôt tu les verras en face, te demandant des comptes. Ils ne te donneront pas la peine de venir à leur rencontre, ni par terre,ni mer, ni par plaine, ni dans les montagnes. Leur demande te mettra dans l'embarras et leur rencontre ne te sera point agréable. A bon entendeur, salut.
Que ferais-tu quand tu seras dépouillé des faveurs de ce monde qui te trompe par ses séductions et ses plaisirs?
Il t' a fait signe et tu lui a répondu, il t'a entaîné et tu t'es laissé faire, il t'a ordonné et tu as obéi.
Tu n'es pas loin d' être en présence de celui contre qui aucun bouclier ne saura te protéger.
Evite cette situation, fais provision de bonnes oeuvres pour le grand Jugement, prépare-toi pour le destin final, ne prête pas l'oreille aux flatteurs pervers.
Sinon je me verrai obligé de te dévoiler ce que tu sembles ignorer. Les faveurs de ce bas monde te trompent, le diable t'a possédé. En toi, il a atteint son objectif; il habite ton corps comme ton sang et ton souffle.
Explique-moi, donc, comment prétendre être le chef de cette nation quand on est sans passé glorieux, ni exploit honorable. Que Dieu nous protège contre un passé de malfaiteurs!
je te mets en garde contre la bassesse de tes désirs qui n'ont rien à voir avec ce que tu proclames ostensiblement.
tu parles de guerre en y invitant les innocents,laisse-les donc paisiblement, épargne les deux troupes de tout affrontement ,et sors a ma rencontre pour savoir lequel de nous deux a l'esprit aveugle!
je suis le père de hassan qui décapitai ton grand-père,ton frère et ton oncle maternel,le jour de Badr, je garde le mê me sabre et le même coeur pour faire face à mon ennemi.
je n'ai point changé de religion ni de prophète,et je suis toujours le droit chemin que vous avez délibérement abondonné après l'avoir accepté par contrainte.
tu prétends demander réparation du sang d'Othman, tu connais bien ceux qui en sont responsables, adresse-toi donc à eux dans ta besogne.
je te vois mal dans cette guerre qui te fera gémir comme un chameau à la charge lourde; je vois déjà tes partisans, par peur de la pluie de nos armes,de leur sort si inéluctable et de la succession de leurs défaites, me demander le recours au livre de dieu ,alors que dans leurs fors intérieurs, ils s'attachent à l'apostasie (idôlatrie) et te reconnaisent comme leur chef sans conformité avec le droit chemin.
Quant à ta demande du gouvernorat de Syrie, il n'est pas question de t' accorder aujourd'hui, ce que je t'ai refusé hier.
Lorsque tu dis que nous sommes tous descendant de Banu Abd Manaf, tu oublies que Umaya n'est pas Hachem as, que Harb n'est pas Abdel Muttalib as, que Abu Sofian n'est pas Abou Taleb as; encore moins les Muhagirine comme ceux qui furent captifs avant d'être recherchés, ni le descendant direct comme le descendant indirect, ni l'ayant-droit comme le faux prétendant ni le croyant comme le mécréant.
Méprisable descendance que celle qui suit son ascendance en enfer!
Quand Dieu a fait adopter sa religion aux masses d' Arabes qui ont embrassé l' Islam par consentement ou par force, vous étiez de ceux qui se sont convertis par convoitise ou par peur.
Il est certain que ceux qui ont répondu les 1er à l' Islam se sont élevés plus hauts que les derniers, ainsi donc les 1er qui ont émigré de la Mecque ont plus de mérites que les autres.
Ne te donne pas au diable et ne lui confie point ton âme. Salut.

[video=dailymotion;xao18t]http://www.dailymotion.com/video/xao18t_visite-sahaabi-muawiya-ibn-abi-sufy_news[/video]
 
Salam alaykom

Il ne me semble pas que la bataille de Siffin se fusse déroué à Damas, pour que vous prétendiez que l'Imam Ali (as) ouvrit les hostilités.

La bataille de Siffin se produisit en juin/juillet 657 (moharram 37 AH). Le plus fort de la bataille se produisit du 19 ou 20 juillet (1 et 2 Çafar 37 AH) sur les rives de l'Euphrate près de la ville syrienne actuelle de Ar-Raqqa à environ 160 km à l'est d'Alep.


Sachez, cher frère, qu'afin de dissuader Muawiya de faire la guerre contre les musulmans, l'Imam Ali (as)
Muawiya n'a jamais voulu faire la guerre. Il n'a constitué une armée qu'en apprenant qu'une armée se dirigeait vers lui.


Au printemps 657, Muawiya quitta Damas avec son armée pour porter la guerre en Irak.
faux, c'est Ali qui franchit la frontière syrienne pour se battre à ArRaqqa, a 160 km d'alep

Informé de cette nouvelle, l'Imam Ali (as)
C'est Muwawiya qui fut informé de la nouvelle et qui prépara une armée, lol, tu inverse les roles ?

Il te suffit de prendre une carte, de voir la distance entre Damas et Kuffa. Sachant que la bataille se produisit vers Ar Raqua, essaye de voir quelle armée a fait les 80 % du chemin vers la guerre et l'armée qui a fait 20% du chemin.

Qui a tenté de préserver l'unité de la communauté de notre bien aimé prophète Mohammad (sawa) ?
Hassan conseilla son père de ne pas y aller, Ali ne l'a pas écouté. Dieu choisira Hassan pour faire la paix.

Ci-dessous, deux extraits de lettres que l'Imam Ali (as) adressa à Muawiya :

Ironie du sort! On ose me comparer à celui qui n'a jamais mis les pieds dans le champ de la guerre sainte, et n'a pas eu comme moi, un passé de guerrier aussi chargé de gloire, à moins qu'on ne prétende ce que j'ignore et que peut être Dieu même ignore.
Ce n'est pas le style de l'Ali que je connait de s'enfler d'orgueil de cette manière. Ce ne sont pas les mots d'Ali.

Une armée a besoin de cerveaux, de financier, et de guerriers.

Sans finance, des guerriers ne peuvent rien faire. Sans cerveau, les fianciers ne peuvent rien projeter. Sans Dieu, les 3 groupes ne peuvent rien faire.


Quant à ta demande de te livrer les meurtriers d'Othman,j'y ai bien réfléchi. Il n'est point question de les livrer ni à toi, ni à tout autre.
Ne tuez point la vie qu´Allah a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche [parent] . Que celui-ci ne commette pas d´excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). 17.33


Selon le dogme chiite, Ali connait tous les secrets de la terre, par conséquent il connaissait tous les noms des meurtriers de uthman qui était surement marqué dans le livre de Fatima que l'ange gabriel lui dictait ?

Donc dans cette lettre "le Ali selon le chiisme", qui connait les meurtriers, refuse d'obéir à ce verset du Coran qui permet au proche parent d'appliquer le talion.

comment prétendre être le chef de cette nation quand on est sans passé glorieux, ni exploit honorable.
C'est Ali qui ecrit cela ? Ca me rapelle une parole d'Abu Sufyan, un chef, qui dit qu'il s'est fait battre par un gardien de mouton.

sors a ma rencontre pour savoir lequel de nous deux a l'esprit aveugle!
Donc, Ali selon le chiisme, defie Mouawiya a sortir à sa rencontre ?

je suis le père de hassan qui décapitai ton grand-père,ton frère et ton oncle maternel,le jour de Badr, je garde le mê me sabre et le même coeur pour faire face à mon ennemi.
Donc, Ali selon le chiisme provoque les sentiments profond de Muwawiya en lui rapelant ses parents. Est ce que Muawiya a évoqué le sort d'Abu Talib pour provoquer Ali ?

Méprisable descendance que celle qui suit son ascendance en enfer!
waou, c'est Ali ou un Khomeni qui a ecrit cela ?

salam
 
Salam alaykom



La bataille de Siffin se produisit en juin/juillet 657 (moharram 37 AH). Le plus fort de la bataille se produisit du 19 ou 20 juillet (1 et 2 Çafar 37 AH) sur les rives de l'Euphrate près de la ville syrienne actuelle de Ar-Raqqa à environ 160 km à l'est d'Alep.


Muawiya n'a jamais voulu faire la guerre. Il n'a constitué une armée qu'en apprenant qu'une armée se dirigeait vers lui.


faux, c'est Ali qui franchit la frontière syrienne pour se battre à ArRaqqa, a 160 km d'alep

C'est Muwawiya qui fut informé de la nouvelle et qui prépara une armée, lol, tu inverse les roles ?

Il te suffit de prendre une carte, de voir la distance entre Damas et Kuffa. Sachant que la bataille se produisit vers Ar Raqua, essaye de voir quelle armée a fait les 80 % du chemin vers la guerre et l'armée qui a fait 20% du chemin.

Hassan conseilla son père de ne pas y aller, Ali ne l'a pas écouté. Dieu choisira Hassan pour faire la paix.

Ce n'est pas le style de l'Ali que je connait de s'enfler d'orgueil de cette manière. Ce ne sont pas les mots d'Ali.

Une armée a besoin de cerveaux, de financier, et de guerriers.

Sans finance, des guerriers ne peuvent rien faire. Sans cerveau, les fianciers ne peuvent rien projeter. Sans Dieu, les 3 groupes ne peuvent rien faire.


Ne tuez point la vie qu´Allah a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche [parent] . Que celui-ci ne commette pas d´excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). 17.33


Selon le dogme chiite, Ali connait tous les secrets de la terre, par conséquent il connaissait tous les noms des meurtriers de uthman qui était surement marqué dans le livre de Fatima que l'ange gabriel lui dictait ?

Donc dans cette lettre "le Ali selon le chiisme", qui connait les meurtriers, refuse d'obéir à ce verset du Coran qui permet au proche parent d'appliquer le talion.

C'est Ali qui ecrit cela ? Ca me rapelle une parole d'Abu Sufyan, un chef, qui dit qu'il s'est fait battre par un gardien de mouton.

Donc, Ali selon le chiisme, defie Mouawiya a sortir à sa rencontre ?

Donc, Ali selon le chiisme provoque les sentiments profond de Muwawiya en lui rapelant ses parents. Est ce que Muawiya a évoqué le sort d'Abu Talib pour provoquer Ali ?

waou, c'est Ali ou un Khomeni qui a ecrit cela ?

salam

Salam alaykoum,

Dites-moi, cher frère, vous seriez-vous autopropulsé "savant", à l'instar de Mohammad Chami alias Dimashquiya et consorts, pour (et de manière arrogante) prétendre vouloir authentifier les lettres de l'imam Ali (as) ? Nahjul Balagha avec sources et authentification

De plus, votre contorsion de l'histoire vous fait oublier l'essentiel, à savoir les sources sunnites qui rapportent la chronologie de cet évènement et qui contredisent votre effet d'optique.

Enfin, il est curieux de constater que vous utilisez la géographie contemporaine pour votre étude de l'histoire !


Salam alaykoum
 
Salam

Laquelle des deux armées a brandit les pages du Coran faisant rapeller le verset :

Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l´un d´eux se rebelle contre l´autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu´à ce qu´il se conforme à l´ordre d´Allah. Puis, s´il s´y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. 49.9

C'est alors que l'armée de Ali n'ont pu aller à l'encontre du verset d'Allah.

Ali fut obligé de stopper la guerre, et un groupe de son armée refusa .

Si tu persistes dans ton indiscipline et dans ton oeuvre de division,
C'est l'armée de Mouawiya qui se divisa ou l'armée de Ali ?

Ali a du combattre sa propre armée, et c'est l'un de son armée qui l'a tué.
 
Salam

Laquelle des deux armées a brandit les pages du Coran faisant rapeller le verset :

Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l´un d´eux se rebelle contre l´autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu´à ce qu´il se conforme à l´ordre d´Allah. Puis, s´il s´y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. 49.9

C'est alors que l'armée de Ali n'ont pu aller à l'encontre du verset d'Allah.

Ali fut obligé de stopper la guerre, et un groupe de son armée refusa .

C'est l'armée de Mouawiya qui se divisa ou l'armée de Ali ?

Ali a du combattre sa propre armée, et c'est l'un de son armée qui l'a tué.


Salam alaykoum,

Très chères soeurs, très chers frères,

Et voilà une belle tentative de " red herring" ou manoeuvres dilatoires qui consiste à détourner l'attention "ad lazarum".

Cher frère Abdel12, non content d'accumuler les faux prétextes, sans prendre la peine de réfléchir,vous agiter vos pseudos preuves et voyant que cela ne marche pas, vous passez à la suivante sans aucune cohérence.

Hasboun Allahi wa Ni'mal waqil.

Salam alaykoum
 
Salamoun'alaykom


Salam alaykoum,

Très chères soeurs, très chers frères,

Et voilà une belle tentative de " red herring" ou manoeuvres dilatoires qui consiste à détourner l'attention "ad lazarum".

Cher frère Abdel12, non content d'accumuler les faux prétextes, sans prendre la peine de réfléchir,vous agiter vos pseudos preuves et voyant que cela ne marche pas, vous passez à la suivante sans aucune cohérence.

Hasboun Allahi wa Ni'mal waqil.

Salam alaykoum

Ma très chère soeur, Pour notre abdel, c'est encore une chèvre même si elle vole !

Hormis tout ce qui a été dit, si seulement il serait capable de nous prouver que ce Hadith est faux ou n'existe pas:

" AMMAR SERA ASSASINE PAR LE CLAN DES OPPRESSEURS "

Le clan qui a assassiné AMMAR était celui de Ali as ou Mou'awiyyah ?
 
Salamoun'alaykom




Ma très chère soeur, Pour notre abdel, c'est encore une chèvre même si elle vole !

Hormis tout ce qui a été dit, si seulement il serait capable de nous prouver que ce Hadith est faux ou n'existe pas:

" AMMAR SERA ASSASINE PAR LE CLAN DES OPPRESSEURS "

Le clan qui a assassiné AMMAR était celui de Ali as ou Mou'awiyyah ?

Salam aleykoum, baraka allahu fik oukhty

Effectivement le prophéte (sws) avait prédit que 'Ammar Ibn Yasser sera tué par le groupe inique ! L'ironie du sort, c'est que 'Ammar fut tué par le clan de mouawya ! Il était donc des injustes !

Mouawya a également tué Houjr inb Ouday et ses amis parce qu'ils ont refusé d'insulter Ali ibn Abou Taleb (as). En effet mouawya avait imposé après chaque prières à la mosquée de maudire 'Ali(as), beaucoup de croyants inquiets de cela, préférèrent quittez rapidement après la prière, de peur d'écouter le discours insultant l'imam 'Ali(as), la malice le conduit alors à déplacer le discours avant le début de la prière pour que tout le monde y assiste !

Il a été l'un des premiers à être soulevé sur un trône !

Le Prophète (sws) avait prédit qu'après sa mort viendra une période caractérisée comme une monarchie héréditaire et tyrannique.Qquand on sait les désastres des ommeyades avec pour chefs mouawya, et la remise du pouvoir à son fils Yazid le débauché et l'ivrogne, comment peut-on alors rejeter la prédication du prophéte(sws)?

La bataille de sayfin a fait des milliers de morts, L'Imam 'Al(as)i, lui a proposé pendant cette bataille un duel pour mettre fin à ce massacre, reconnu pour sa lâcheté, Mouawya refusa ce procédé !

Abdel12, à l'exposé de tout ces faits, considéres-tu encore Mouawya comme un musulman légendaire qui a œuvré pour la paix et la justice? Ou bien vas-tu encore te laisser guidé par ton esprit sectaire? Je te l'accorde, ton cerveau est en décrépitude, mais il suffit d'être animé un minimum par le sentiment de justice pour condamner les agissements de mouawya le maudit ! Oups ! je devrai pas le maudire, mais apparemment ça faisait parti de la sunnah de ce personnage, auquel t'es prêt à tout pour le défendre, quitte à paraitre ridicule !
 
Salam aleykoum, baraka allahu fik oukhty

Effectivement le prophéte (sws) avait prédit que 'Ammar Ibn Yasser sera tué par le groupe inique ! L'ironie du sort, c'est que 'Ammar fut tué par le clan de mouawya ! Il était donc des injustes !

Wa'alaykom assalam,

Qu'ALLAH vous bénisse mon frère.

Voici finalement les versions du Hadith ou de la prophétie du notre prophète bien aimé saw concernant ce noble compagnon qui n'a pas connu la trahison et qui a été lâchement assassiné par le clan de Mu'awiyah:

Dans Mousnad Ahamad

حدثنا ‏ ‏محبوب بن الحسن ‏ ‏عن ‏ ‏خالد ‏ ‏عن ‏ ‏عكرمة ‏
أن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏قال له ولابنه ‏ ‏علي ‏ ‏انطلقا إلى ‏ ‏أبي سعيد الخدري ‏ ‏فاسمعا من حديثه قال فانطلقنا فإذا هو في ‏ ‏حائط ‏ ‏له فلما ‏ ‏رآنا أخذ رداءه فجاءنا فقعد فأنشأ يحدثنا حتى أتى على ذكر بناء المسجد قال كنا نحمل ‏ ‏لبنة ‏ ‏لبنة ‏ ‏ وعمار بن ياسر ‏ ‏يحمل ‏ ‏لبنتين ‏ ‏لبنتين ‏ ‏قال فرآه رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فجعل ينفض التراب عنه ويقول يا ‏ ‏ عمار ‏ ‏ألا تحمل ‏ ‏لبنة ‏ ‏كما يحمل أصحابك قال إني أريد الأجر من الله قال فجعل ينفض التراب عنه ويقول ويح ‏ ‏ عمار ‏ ‏ تقتله ‏ ‏ الفئة ‏ ‏ الباغية ‏ ‏يدعوهم إلى الجنة ويدعونه إلى النار قال فجعل ‏ ‏ عمار ‏ ‏يقول أعوذ بالرحمن من الفتن ‏


source


Dans Sahih al-Bokhari


حدثنا ‏ ‏إبراهيم بن موسى ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏عبد الوهاب ‏ ‏حدثنا ‏ ‏خالد ‏ ‏عن ‏ ‏عكرمة ‏ ‏أن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏قال له ‏ ‏ولعلي بن عبد الله ‏ ‏ائتيا ‏ ‏أبا سعيد ‏ ‏فاسمعا من حديثه فأتيناه وهو وأخوه في ‏ ‏حائط ‏ ‏لهما يسقيانه فلما رآنا جاء فاحتبى وجلس ‏ ‏فقال ‏
كنا ننقل ‏ ‏لبن ‏ ‏المسجد ‏ ‏لبنة ‏ ‏لبنة ‏ ‏وكان ‏ ‏ عمار ‏ ‏ينقل ‏ ‏لبنتين ‏ ‏لبنتين ‏ ‏فمر به النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ومسح عن رأسه الغبار وقال ‏ ‏ ويح ‏ ‏ عمار ‏ ‏ تقتله الفئة ‏ ‏ الباغية ‏ ‏ عمار ‏ ‏يدعوهم إلى الله ويدعونه إلى النار


Source



Dans sunan At-thirmidi


حدثنا ‏ ‏أبو مصعب المدني ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد العزيز بن محمد ‏ ‏عن ‏ ‏العلاء بن عبد الرحمن ‏ ‏عن ‏ ‏أبيه ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏ ‏رضي الله عنه ‏ ‏قال ‏
قال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏أبشر ‏ ‏ عمار ‏ ‏ تقتلك الفئة الباغية ‏
قال ‏ ‏أبو عيسى ‏ ‏وفي ‏ ‏الباب ‏ ‏عن ‏ ‏أم سلمة ‏ ‏وعبد الله بن عمرو ‏ ‏وأبي اليسر ‏ ‏وحذيفة ‏ ‏قال ‏ ‏وهذا ‏ ‏حديث حسن صحيح غريب ‏ ‏من حديث ‏ ‏العلاء بن عبد الرحمن

Source



Dans Sahih Muslim


و حدثنا ‏ ‏أبو بكر بن أبي شيبة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏إسمعيل بن إبراهيم ‏ ‏عن ‏ ‏ابن عون ‏ ‏عن ‏ ‏الحسن ‏ ‏عن ‏ ‏أمه ‏ ‏عن ‏ ‏أم سلمة ‏ ‏قالت ‏
قال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ تقتل ‏ ‏ عمارا ‏ ‏ الفئة ‏ ‏ الباغية

Source


Notre abdel, va-t-il commenter ou continuera-t-il à changer de chaine ?

 
Salam aleykoum, baraka allahu fik oukhty

Effectivement le prophéte (sws) avait prédit que 'Ammar Ibn Yasser sera tué par le groupe inique ! L'ironie du sort, c'est que 'Ammar fut tué par le clan de mouawya ! Il était donc des injustes !

Mouawya a également tué Houjr inb Ouday et ses amis parce qu'ils ont refusé d'insulter Ali ibn Abou Taleb (as). En effet mouawya avait imposé après chaque prières à la mosquée de maudire 'Ali(as), beaucoup de croyants inquiets de cela, préférèrent quittez rapidement après la prière, de peur d'écouter le discours insultant l'imam 'Ali(as), la malice le conduit alors à déplacer le discours avant le début de la prière pour que tout le monde y assiste !

Il a été l'un des premiers à être soulevé sur un trône !

Le Prophète (sws) avait prédit qu'après sa mort viendra une période caractérisée comme une monarchie héréditaire et tyrannique.Qquand on sait les désastres des ommeyades avec pour chefs mouawya, et la remise du pouvoir à son fils Yazid le débauché et l'ivrogne, comment peut-on alors rejeter la prédication du prophéte(sws)?

La bataille de sayfin a fait des milliers de morts, L'Imam 'Al(as)i, lui a proposé pendant cette bataille un duel pour mettre fin à ce massacre, reconnu pour sa lâcheté, Mouawya refusa ce procédé !

Abdel12, à l'exposé de tout ces faits, considéres-tu encore Mouawya comme un musulman légendaire qui a œuvré pour la paix et la justice? Ou bien vas-tu encore te laisser guidé par ton esprit sectaire? Je te l'accorde, ton cerveau est en décrépitude, mais il suffit d'être animé un minimum par le sentiment de justice pour condamner les agissements de mouawya le maudit ! Oups ! je devrai pas le maudire, mais apparemment ça faisait parti de la sunnah de ce personnage, auquel t'es prêt à tout pour le défendre, quitte à paraitre ridicule !

786-92-110

Wa Salaam !

Que faisait Mo'awiya ibn abu soufiyane en Syrie ? (la suite de l'affaire)

La bataille de Mout'ah à Bosra ville de la Syrie "byzantine" en 629 JC

Zayd ibn Al Harith (ra), père de Oussama ibn Zayd et époux de Oum Ayman ( ra ).

Martyrdom
Zayd took part in an expedition in 629 CE. A Muslim force of 3,000 men set out to raid the Byzantine city of Bosra. They were intercepted at a place called Muta'h. The Battle of Mu'tah was a rare reverse for the Muslims. Zayd was killed as he held the standard, as were two other leaders, Ja`far ibn Abī Tālib and `Abd Allah ibn Rawahah. He was the first Muslim to be killed on foreign soil

Jaafar ibn Abu Talib At Tayyar (ra), "Tayyar" en afrique le fut la huppe de Salomon (as) avec Bilqis (ra) la reine de Saba ...

Jafar did not stay in Medina for long. In the eighth year of the Hijra, Muhammad mobilized an army to confront Byzantine forces in Syria, because a Byzantine governor had treacherously killed one of his emissaries. He appointed Zayd ibn Harithah as commander of the army and gave the following instructions: "If Zayd is wounded or killed, Jafar ibn Abu Talib would take over the command. If Jafar ibn Abu Talib is killed or wounded, then your commander would be Abdullah ibn Rawahah. If Abdullah ibn Rawahah is killed, then let the Muslims choose for themselves a commander."

( En gras Italique: c'est le rajout mensonger des falsificateurs et mystificateurs de l'histoire qui ont essayé par ce subterfuge des scribes choisis et nommé par la cour califale de Mo'awiya et ses notables ( à la saqifat aussi ), de substituer toutes les vertus et mérites de l'Imam Ali ibn Abu Talib (as) "le sabre de Dieu" et "Lion d'Allah" (swt) au profit "du sabre dégainé du diable !!!" Abou soufyane et son général Khalid ibn al walid ibn al mughira !!! (74:11-13) comme dans le film hollywoodien de "usual suspects" avec kevin spacey, avec la complicité des hypocrites médinois, ils ont planifié ensemble avec Heraclius, Theodorus, Shurahbil ibn Amr , et les byzantins infiltrés dans les rangs musulmans, le massacre de grands compagnons comme Zayd-ra- et Jaafar -ra- notamment; et la déroute de l'armée musulmane pour nous servir la farandole du héros qui sauva les msulmans...)


Despite all the hardship they faced, the Muslim army battled the Byzantines. Zayd ibn Harithah, the beloved companion of Muhammad, was among the first Muslims who was killed in the battle. Jafar ibn Abu Talib then assumed command. Mounted on his horse, he penetrated deep into the Byzantine ranks. As he spurred his horse on, he called out: "How wonderful is Paradise as it draws near! How pleasant and cool is its drink! Punishment for the Byzantines is not far away!" Jafar continued to fight vigorously but was eventually slain.
In the battle of Mu'tah, Ja'far at-Tayyar carried the Banner of Islam and was out-numbered by the enemies and killed. The two arms of one of Muhammad's bravest followers and his army's standard-bearer, Jafar-e-Tayyar (the brother of Ali ibn Abi Talib) were cut off in the battle and he was martyred. When the news reached Muhammad he cried and prayed for Jafar's soul and the angel Gabriel came down and consoled (Muhammad), saying "Jafar was a brave and loyal soldier. God has given him everlasting life, and in place of his arms which were cut off in the battle, the Lord has given him a pair of wings".
The news of the death of the three commanders reached Muhammad in Medina. The pain and grief he felt was intense. He went to Jafar's house and met his wife Asma. She was somehow prepared to receive her absent husband. Asma said: "When the Messenger of Allah approached us, I saw a veil of sadness shrouding his noble face and I became very apprehensive. But I did not dare ask him about Jafar for fear that I would hear some unpleasant news. He greeted and asked, 'Where are Jafar's children?' I called them for him and they came and crowded around him happily, each one wanting to claim him for himself. He leaned over and hugged them while tears flowed from his eyes.
O Messenger of Allah,' I asked, 'why do you cry? Have you heard anything about Jafar and his two companions?
Yes,' he replied. 'They have attained martyrdom. The smiles and the laughter vanished from the faces of the little children when they heard their mother crying and wailing.
His tomb in enclosed in an ornate shrine made of gold and silver, made by Syedna Mohammed Burhanuddin.
Sons, daughters-in-law, and grandchildren

  • en version française nous avons plutôt ceci :
  • Dja‘far ibn Abī Tālib (arabe : جعفر ابن أبي طالب / جعفر الطيار), aussi connu sous le nom de Dja‘far at-Tayyār (Jafar l'homme volant), était un compagnon du prophète de l'islam Mahomet. Il était le fils de Abu Talib ibn Abd al-Muttalib (un des oncles du prophète) et le frère ainé de Ali ibn Abi Talib, le quatrième calife.
    Biographie [modifier]

    Jafar fut élevé par son oncle Abbas ibn Abd al-Muttalib car son père était pauvre et s'occupait déjà d'une grande famille. Il y avait une grande ressemblance entre Jafar et Mahomet, tant en apparence que dans l'éthique. Mahomet l'appelait "le père de la pauvreté" car il dépensait tout ce qu'il avait comme argent pour aider et supporter les pauvres.
    Jafar quitta la maison de son oncle Abbas ibn Abd al-Muttalib lorsqu'il devint jeune homme et se maria avec Asma bint Umays, la fille de Umays ibn Ma'ad et soeur de Muawiya. Ils furent parmi les premiers à embrasser l'islam suite à l'entreprise de Abu Bakr as-Siddiq. ( Le père des pauvres ne saurait précéder celui de la vierge :icon_cool ) Ils souffrirent beaucoup en conséquence des mains des Quraych, qui les persécutaient jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus le supporter. Malgré leur patience et leur persistance, ils furent donc contraint d'aller voir Mahomet et lui demander la permission d'émigrer en Abyssinie, actuelle Éthiopie, eux et un petit groupe de sahaba.
Puisque notre forcéné est un féru de la géographie histoique revue et corrigée au complexe Malick Fahd Al Saoud de médine et qui renient leurs propres références ( ibn Ishaq, ibn hisham, ibn Kathir, ibn Kayyim, ibn Hajar al haythami et autres hussayn haykal...) , le voilà donc servi par leur ami wikipedia :



بصرى



http://en.wikipedia.org/wiki/Bosra

et de cette carte de la FITNA ici: http://en.wikipedia.org/wiki/First_Fitna



En vert le territoire sous contrôle de L'Imam Ali (as)
En rouge, la partie controlée par Moawiyya et qui continuait à "coloniser" le territoire du calife élu des musulmans
En bleu, le jack-pot de "l'As des As", Amr ibn Al Ass !!!

( vous noterez que wikipedia ommet volontiers de marquer l'Ethiopie sur la carte des partisans de L'Imam Ali (as) ...)

Peut il seulement reformuler sa question ?! quelle armée aurait attaquée l'ennemi à bosra ??? les sionisto-salafo-wahhabi nous répondront en bloc et sans vergogne : "c'est l'armée des musulmans mahometans" !!! faisant ainsi de leur "mahomet" un envahisseur, un conquérant ... pour justifier les invasions barbares des califes et des croisés alors que le saint coran et son prophète de la clémence, Mohammad ibn abdullah (saws) nous ont enseigné la paix et le salut des nobles injonctions d'ALLAH -gloire et lui- en :

2:256-257 et 50:45 "pas de contrainte en religion..." ! le musulman a seulement le droit de se défendre s'il est attaqué. mais les califes salafo-wahhabi changèrent ces nobles paroles en tout autre pour se saisir du pouvoir et des biens de ce bas monde.

Ma'a Salaam
 
Wa'alaykom assalam,

Qu'ALLAH vous bénisse mon frère.

Voici finalement les versions du Hadith ou de la prophétie du notre prophète bien aimé saw concernant ce noble compagnon qui n'a pas connu la trahison et qui a été lâchement assassiné par le clan de Mu'awiyah:

Dans Mousnad Ahamad

حدثنا ‏ ‏محبوب بن الحسن ‏ ‏عن ‏ ‏خالد ‏ ‏عن ‏ ‏عكرمة ‏
أن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏قال له ولابنه ‏ ‏علي ‏ ‏انطلقا إلى ‏ ‏أبي سعيد الخدري ‏ ‏فاسمعا من حديثه قال فانطلقنا فإذا هو في ‏ ‏حائط ‏ ‏له فلما ‏ ‏رآنا أخذ رداءه فجاءنا فقعد فأنشأ يحدثنا حتى أتى على ذكر بناء المسجد قال كنا نحمل ‏ ‏لبنة ‏ ‏لبنة ‏ ‏ وعمار بن ياسر ‏ ‏يحمل ‏ ‏لبنتين ‏ ‏لبنتين ‏ ‏قال فرآه رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فجعل ينفض التراب عنه ويقول يا ‏ ‏ عمار ‏ ‏ألا تحمل ‏ ‏لبنة ‏ ‏كما يحمل أصحابك قال إني أريد الأجر من الله قال فجعل ينفض التراب عنه ويقول ويح ‏ ‏ عمار ‏ ‏ تقتله ‏ ‏ الفئة ‏ ‏ الباغية ‏ ‏يدعوهم إلى الجنة ويدعونه إلى النار قال فجعل ‏ ‏ عمار ‏ ‏يقول أعوذ بالرحمن من الفتن ‏





Dans Sahih al-Bokhari

حدثنا ‏ ‏إبراهيم بن موسى ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏عبد الوهاب ‏ ‏حدثنا ‏ ‏خالد ‏ ‏عن ‏ ‏عكرمة ‏ ‏أن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏قال له ‏ ‏ولعلي بن عبد الله ‏ ‏ائتيا ‏ ‏أبا سعيد ‏ ‏فاسمعا من حديثه فأتيناه وهو وأخوه في ‏ ‏حائط ‏ ‏لهما يسقيانه فلما رآنا جاء فاحتبى وجلس ‏ ‏فقال ‏
كنا ننقل ‏ ‏لبن ‏ ‏المسجد ‏ ‏لبنة ‏ ‏لبنة ‏ ‏وكان ‏ ‏ عمار ‏ ‏ينقل ‏ ‏لبنتين ‏ ‏لبنتين ‏ ‏فمر به النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ومسح عن رأسه الغبار وقال ‏ ‏ ويح ‏ ‏ عمار ‏ ‏ تقتله الفئة ‏ ‏ الباغية ‏ ‏ عمار ‏ ‏يدعوهم إلى الله ويدعونه إلى النار



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Dans sunan At-thirmidi





حدثنا ‏ ‏أبو مصعب المدني ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد العزيز بن محمد ‏ ‏عن ‏ ‏العلاء بن عبد الرحمن ‏ ‏عن ‏ ‏أبيه ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏ ‏رضي الله عنه ‏ ‏قال ‏




قال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏أبشر ‏ ‏ عمار ‏ ‏ تقتلك الفئة الباغية ‏





قال ‏ ‏أبو عيسى ‏ ‏وفي ‏ ‏الباب ‏ ‏عن ‏ ‏أم سلمة ‏ ‏وعبد الله بن عمرو ‏ ‏وأبي اليسر ‏ ‏وحذيفة ‏ ‏قال ‏ ‏وهذا ‏ ‏حديث حسن صحيح غريب ‏ ‏من حديث ‏ ‏العلاء بن عبد الرحمن





Source









Dans Sahih Muslim






و حدثنا ‏ ‏أبو بكر بن أبي شيبة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏إسمعيل بن إبراهيم ‏ ‏عن ‏ ‏ابن عون ‏ ‏عن ‏ ‏الحسن ‏ ‏عن ‏ ‏أمه ‏ ‏عن ‏ ‏أم سلمة ‏ ‏قالت ‏




قال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ تقتل ‏ ‏ عمارا ‏ ‏ الفئة ‏ ‏ الباغية











Notre abdel, va-t-il commenter ou continuera-t-il à changer de chaine ?

786-92-110​

Salaam​

Il doit être entrain de nettoyer le disque rayé de mo'awiya et amr ibn al ass qui ont dit: "Mais c'est Ali qui est le responsable de la mort de Ammar ibn Yasser puisque c'est Ali qui a amené ce viellard sur un champ de bataille" !!! :icon_roll :icon_eek: :icon_evil​

c'est Sayyed Ammar Nakshawani qui m'a conté celle là​

Ma'a Salaam​
 

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