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Exégèse et tafsir du Saint Coran

sourate les femmes

salam alaikom

pour plus de précisions il faudra attendre un peu car le commentaire du coran par l'ayatollah Javâdi âmoli en est au verset 32 de la sourate
ce commentaire est diffusé chaque jour sur radio Maharef en Iran
j'essayerai de l'enregistrer et de donner des détails dans quelques jours
c'est une question vraiment importante dont il faudrait discuter et sur laquelle il faudrait que nous soyons elairci(e)s
que dieu nous aide à choisir les bonnes lunnettes et à ne pas juger avec notre "nafs"
 
Tafsir

Salam alaykoum

Allah ouma sale ala Mohammad wa Ale Mohammad
j'ai trouve sur le net le tafsir de la Sourate ALMoulk que voici :

Bismi-llahi-rrahmani-rrahim

Au Nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Ce premier verset se trouve au début de chaque Sourate du Coran, au nombre de 114, à l’exception de la Sourate at-Tawbah (Bara’at), cependant l’on ne compte pas 113 ‘bismillah’ mais 114 car dans la Sourate an-Naml il y a deux ‘bismillah’*: au début puis au verset 30 (Elle est de Salomon et c’est*: ‘Au Nom de Dieu de le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux’).
Selon un hadith du Prophète (s) rapporté par le Sixième Imam (as), ‘Celui qui veut se préserver des Feux de l’Enfer doit régulièrement réciter ce verset vu que ses 19 lettres détiennent la force de les éteindre’. Puis dans autre hadith, il est dit que ‘quand un Croyant sera amené en Enfer à cause d’un péché, il récitera ce verset, et l’Enfer lui dira de s’en éloigner car ces implorations éteindront ses Feux’. Ensuite, il est dit dans un autre hadith que ‘si vous commencez un acte et qu’il n’est pas précédé de la formule «bismi-llahi-rrahmani-rrahim» alors ce dernier ne sera jamais achevé entièrement’.
L’importance du ‘bismillah’ est telle, que si l’égorgement d’un animal ne débute pas par ce verset alors la viande devient illicite et il est dit dans le Coran*: ‘Certes, Il vous est interdit la chair d'une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu'Allah’. D’ailleurs, quant à son importance, il en vient à débattre sur son appartenance aux Sourates, c'est-à-dire, ce verset s’inclut-il dans l’ensemble des versets d’une Sourate (vu ‘‘sa position marginale’’ dans la majorité des Corans imprimés) ?
Dans le premier volume de Anwarul Qur’an, il est démontré qu’effectivement «bismi-llahi-rrahmani-rrahim» appartient à l’ensemble des versets d’une Sourate*et qu’à travers le temps l’Homme a délibérément exclu ce verset (nous ne citerons que deux preuves).
Un jour à Médine, à l’époque du Prophète (s), Mouawiya présidait une prière, dont l’assemblée était constituée de Muhadjirines et d’Ansars, dans laquelle il omit intentionnellement la récitation de «bismi-llahi-rrahmani-rrahim» avant chaque Sourate, malheureusement un climat de tension s’installa dans la mosquée et il fut obligé de recommencer la prière. On demanda alors à Mouawiya la raison d’un tel manquement. Il répondit qu’il avait entendu une tradition rapportée de Ibn Abbâs dans laquelle il disait que quand l’Imam Ali (as) se consacrait à l’exégèse des Sourates, le soir, il me rappelait que ‘ce qui est contenu dans le Coran l’est également dans la Sourate al-Hamd, et l’est aussi dans «bismi-llahi-rrahmani-rrahim», et l’est de même dans le point de la lettre bâ’ et ce point c’est moi’. Aussi, chaque fois que Mouawiya récitait ce verset, l’Imam Ali (as) lui venait en mémoire, alors il préférait l’oublier.
Secundo, dans un verset du Coran, Allah dit*: ‘Nous t'avons certes donné les sept versets qu’on répète, ainsi que le Coran sublime’. Le terme ‘sab’an mmina-lmaçani’ se réfère aux deux révélations de la Sourate al-Hamd, constituée de sept versets, une fois à La Mecque et une autre fois à Médine. A présent, il serait illogique de penser que la Sourate al-Hamd ne contient que six versets et donc, de dire que le verset «bismi-llahi-rrahmani-rrahim» ne fait pas partie intégrante des Sourates, puisque Allah emploierait, dans ce cas-là, le chiffre six.
A cet effet, il faut préciser la fatwa des juristes (mujtahid) qui concerne en l’obligation de la récitation du ‘bismillah’ avant chaque Sourate dans les prières, sinon elles sont invalides.

Enfin, en guise de conclusion, nous tenons à rappeler aux gens l’importance du ‘bismillah’ et nous vous recommandons vivement de commencer chacun de vos actes par ce Noble verset.
 
suite

Tabaraka-llazy biyadihi-lmulku wa huwa’ala kulli chay’in qadyrun
Béni soit Celui aux mains de Qui est la Royauté, Il est Omnipotent

Le nom de cette Sourate, al-Moulk, signifie la Royauté. En ajoutant ou en soustrayant des accents de ce mot, on obtient trois écritures différentes, comme suit*: moulk=royauté*; malak=ange*; milk=fortune. Cette Sourate s’appelle aussi Wakiha ou Mun’djiya car elle a ce pouvoir de sauver le Croyant des Feux de l’Enfer. Dans le volume 14 de Anwarul Nadjaf il est annoté que ‘la personne qui récite quotidiennement cette Sourate mérite autant de récompense spirituelle (sawab) qu’une veillée durant la nuit de Shab-e-Qadr en accomplissant des actes de piété’. Puis dans autre hadith*: ‘Allah bannira le passage en Enfer de ceux qui liront la Sourate al-Moulk’. Notre Saint Prophète (s) a dit*: ‘Je souhaiterai que mes fidèles croyants mémorisent cette Sourate’.

Dans de nombreuses Sourates du Coran on retrouve le terme ‘tabaraka-llazy’ duquel l’on tire le mot ‘baraka’ qui signifie bénédiction ou providence, c'est-à-dire, cette sagesse suprême de Dieu par laquelle Il gouverne la Création. La Sourate al-Fourqane débute par ce terme*: ‘Qu'on exalte la Bénédiction de Celui [...]’ puis, au verset 10, ‘Béni soit Celui qui [...]’. Ensuite, dans la Sourate al-Mou’minun, au verset 14, ‘Béni soit Dieu, le Meilleur des créateurs’ et dans la Sourate al-A’raf, au verset 54, ‘Béni soit Dieu, Seigneur des Mondes’ etc.

De quelles mains parle-t-on*dans le verset*? Allah n’a, en effet, pas de mains. La meilleur traduction s’avère être ‘sous la suprématie de qui est la Royauté’. A présent, qu’entend-on par ‘la Royauté’*? Est-ce que Allah possède un espace limité*ou un pays*? La réponse est donnée dans la Sourate al-Maidah, verset 12*: ‘Dis : A qui appartient ce qui est dans les cieux et la terre ? ” Dis : “A Allah ! ” Il S'est à Lui-même prescrit la Miséricorde’ et la Sourate Ali-Imran, verset 26*: ‘Dis*: Ô Dieu*! Possesseur de la Souveraineté du Royaume, Tu donnes la royauté à qui tu veux et Tu ôtes la royauté à qui Tu veux. Tu honores qui Tu veux et Tu abaisses qui Tu veux. En Ta main (tout ce qui vient de Toi) est le bien’.

Enfin, à propos de l’Omnipotence d’Allah, c'est-à-dire sa Puissance (Force) Absolue, il en vient à l’esprit l’exemple d’un pays qui possède une force militaire exceptionnelle, en parlant des armes, et lorsque on observe une fourmi qui porte une charge qui pèse cinq ou dix fois son poids, toute cette force (qudrat) ne revient qu’à Allah, seule diffère la façon d’utiliser ce potentiel.

L’Histoire de Karbala en témoigne de cette mauvaise utilisation de la force par l’armée de Yazid et la bonne utilisation par l’Imam Hussein (as) et ses partisans.
 
smptehran a dit:
salam alaikom

pour plus de précisions il faudra attendre un peu car le commentaire du coran par l'ayatollah Javâdi âmoli en est au verset 32 de la sourate
ce commentaire est diffusé chaque jour sur radio Maharef en Iran
j'essayerai de l'enregistrer et de donner des détails dans quelques jours
c'est une question vraiment importante dont il faudrait discuter et sur laquelle il faudrait que nous soyons elairci(e)s
que dieu nous aide à choisir les bonnes lunnettes et à ne pas juger avec notre "nafs"

Salaam cher frere,

Votre réponse m'interrese bcps, je l'attend avc impatience.
Je suis sur qu'il y'a une bonne interprétation de ce verset, que le mot "frappez" ici ne veux pas dire battre sa femme.
On m'a dit que ds le Coran "frappez" avait plusieurs sens...mais on m'a pas trop éclairsie sur ce sujet . Qlqun pourrai ns apportert qlque réponse incha Allah ?

khodha hafiz
 
Salam 'alaykum

Il ne s'agit pas d'un commentaire du verset citée plus haut, mais je pense que cela peut t'apporter un début de réponse à ta question.


Frapper sa Femme ?

"Toute personne peut avoir la mentalité du fort ou celle du faible. Le fort manifeste trés souvent sa supériorité vis à vis du faible. Il est facile de remarquer que le père ou la mère frappent leurs enfants même quand il ne s'agit pas de les éduquer.
Il est facile de remarquer aussi que le gouverneur ordonne qu'on ouvre le feu sur son peuple, ou qu'on l'emprisonne, ou qu'on le pourchasse et le maltraite. Dans tous ces phénomènes, on trouve le même constat: le fort opprime le faible.
Pour ce qui est de l'homme et de la femme, la mentalité du premier vis à vis de la seconde est celle du fort vis à vis du faible. Cela lui donne l'impression qu'il a le droit de frapper sa femme et de le faire à sa guise, sans se soucier du fait qu'il ait ou qu'il n'ait pas le droit d'exiger de sa femme ce qu'il lui exige. Il se peut aussi que l'homme maltraite sa femme pour se soulager ou se défouler en réaction à ses heurts avec les autres.
La qualification légale est claire à ce sujet: Dieu(Qu'Il soit Glorifié) ne donne à l'homme le droit d'exercer son autorité vis à vis de sa femme, dans le cadre de la relation conjugale, que dans une seule situation dont nous parlerons tout de suite. La femme épouse est, dans le cadre des relations humaines général, comme toute autre femme étrangère par rapport à son mari. Il n'a aucun droit de l'insulter ni de la frapper ni de la chasser injustement de sa maison. Il n'a pas pas non plus le droit de la maltraiter ou de lui faire du tort, dans tous les sens de ces mots, et comme si elle était une femme totalement étrangère. Dieu(Qu'Il soit Glorifié) ne donne pas à un être humain le droit de s'imposer sur un autre être humain, dans ces domaines de la vie, que le second ait ou non une relation avec le premier.
Il y a une seule situation où l'Islam évoque le fait de frapper: il s'agit de la situation où la femme se révolte et renonce à ses devoirs conjugaux, comme lorsqu'elle l'empêche d'avoir avec elle les rapports sexuels au sujet desquels elle doit toujours avoir une attitude positive, sauf dans les cas où elle ne peut pas le faire pour des raisons impérieuses. Dans ce cas l'Islam propose plusieurs solutions pour mettre fin à la révolte de la femme. Nous en évoquons deux:
La première consiste dans les conseils qu'il faut donner à la femme pour lui ouvrir les yeux sur la gravité de l'erreur qu'elle commet et sur les conséquences négatives d'une telle attitude dans ce bas-monde et l'Autre-Monde.
La seconde consiste dans l'abandon du lit conjugal, ce qui est une punition psychologique. L'homme peut ainsi dormir dans un endroit autre que celui où dort sa femme. Il peut lui tourner le dos, ou faire n'importe quel autre geste de ce genre.
Si ces deux solutions s'avèrent inefficaces, le mari peut alors avoir recours au fait de frapper, dans la mesure où il est dans son droit face à sa femme qui se révolte sans raison valable et refuse d'écouter le conseil et réagir convenablement à l'abandon. Frapper devient donc un droit du mari qui cherche à sauvegarder la maison conjugale et à l'empêcher de s'écrouler avec le divorce. En réalité, la femme qui n'écoute pas le conseil et ne craint pas l'abandon et la punition psychologique est une femme qui ne peut être rendue à la raison que par les coups. La femme sage, posée et équilibrée est celle qui écoute le conseil, qui s'ouvre à la discussion et qui réagit psychologiquement d'une manière qui ne conduit pas à l'abandon, par son mari, du lit conjugal. Quant à la femme qui n'écoute, ni n'entend, ni ne se montre sensible, elle est une femme anormale et le fait de la frapper est la dernière solution, l'opération chirurgicale qui sauve la vie conjugale.
L'enseignement indique aussi que frapper la femme ne doit pas aller au-delà de la fonction de correction. Il ne faut ni la blesser, ni lui casser un os, ni le faire sous influence d'un problème ou d'un "complexe psychique".
C'est donc la seul situation où il est permis de frapper la femme et il faut qu'auparavant, tous les moyens pacifiques soient essayés. Dans toutes les autres situations, le mari n'a aucunement pas le droit de frapper sa femme pour des raisons comme son refus d'allaiter l'enfant ou de préparer les repas... car toutes ces fonctions ne font pas parties des devoirs de la femme envers son mari.
C'est ainsi que se présente l'avis de l'Islam en ce qui concerne cette question. Pour cette raison, tous ceux qui frappent leurs femmes, en dehors des limites fixées par Dieu(Qu'il soit Glorifié) sont des personnes injustes et peu importe qu'ils frappent leurs épouses, leurs soeurs ou n'importe laquelle des autres femmes."

De Son Eminence Sayyed Hossein Fadhallah -"Regard islamiques sur la femme".

Salam.
 
l'homme et la femme dans la perspective islamique.

assalamo'alaykom wr wb,

voici ce que dit dit seyyed hossein nasr les concernants:

Au regard de l'Islam,la question de l'égalité des hommes et femmes est depourvue de signification.
c'est comme si on discutait de l'égalité d'une rose et d'un jasmin:chacun a son parfum,sa couleur,sa forme et sa beauté propres.
l'homme et la femme ne sont pas identiques;chacun a ses traits et ses caractéristiques particuliers.
la femme n'est pas l'égale de l'homme.Mais l'homme non plus n'est pas l'égale de la femme.
L'islam considère que leurs roles dans la société ne sont pas rivaux mais complémentaires.A chacun échoient des fonctions et des devoirs particuliers selon sa nature et sa constitution.

l'homme possède certains privilèges tels que ,sur le plan social,l'autorité et la mobilité ,privilèges qui lui imposent plusieurs devoirs importants.
Tout d'abord ,il porte l'entière responsabilité économique de la famille.
Il a l'obligation de subvenir entièrement aux besoins des siens,meme si sa femme est riche et tout à fait indépendante économiquement.
Dans la société islamique traditionnelle,la femme n'a pas à se soucier de gagner sa vie.
Il existe toujours une structure familiale plus vaste dans laquelle elle peut trouver place et se réfugier lorsque les pressions sociales et économiques sont trop fortes,n'eut-elle ni père ni mari.

suite...
 
l'homme et la femme dans la perspective islamique.(2)

suite...

La femme a certaines responsabilités dont les plus importants sont d'édifier un foyer pour sa famille et d'élever convenablement ses enfants .
La femme gouverne son foyer comme une reine et, en un certain sens
l'homme musulman est son hote.
Le foyer et la structure de la famille élargie,dans lesquels elle vit ,représentent
pour la femme musulmane ,son monde .
en Etre coupée serait pour elle comme etre coupée du monde ou mourir.
Elle trouve un sens à son existence dans la structure familiale élargie,
construite de facon à lui donner au maximum les possiblités de satisfaire ses besoins essentiels et de se réaliser elle meme.

la shari'ah envisage donc le role des hommes et des femmes selon leurs natures respectives et qui sont complémentaires.Elle donne à l'homme le privilège de l'autorité et de la mobilité sur les plans social et politique, privilège
qu'il doit payer en portant de lourdes responsabilités et en protégeant sa famille contre toutes les forces et les pressions sociales,économiques ou autres.
bien qu'il soit un maitre dans le monde et un pretre dans sa propre famille
,l'homme a l'intérieur de son foyer ,reconnait l'autorité de sa femme et la respecte.
une mutuelle compréhension et la réalisation des responsabilités que Dieu leur a respectivement confiées,permettent ,en Islam , à l'homme et à la femme d'accomplir leurs vies personnelles et de créer une unité familiale solide,
structure sur laquelle se fonde la société musulmane.

Que Dieu nous aide(homme et femme) a l'accomplissement et la réalisation,

wassalamo'alaykom wr wb..
 
Al Miraj : sources chiites

As Salam 'aleykoum

merci de ta reponse.

Qu'Allah te recompense.

ma Salam,
Nuruddin
 
Salâm.

Il aurait beaucoup à dire sur le sujet, je ne pense pas qu'un bouquin en français traite réellement du sujet dans toute sa totalité et complexité, mais on retrouve des parcelles d'explications ici et là...

Je voudrais partager ce merveilleux Hadith de l'Imâm Sadîq, paix sur lui :

"Quelqu'un vint à Ja'far Al-Sadîq et lui dit :
"Décris-moi le mira'j, l'ascension nocturne !"
Ja'far répondit :
"Comment te décrirai-je une station (maqâm) qui était au-dessus des capacités de Gabriel lui-même, malgré l'élévation de son rang".
(Le mira'j, c'est l'ascension du Prophète à travers tous les degrés créaturels et sa rencontre avec Son Seigneur, ascension qui sera sans cesse méditée par les soufis en tant que prototype de la réalisation spirituelle. Le point culminant de la rencontre est évoqué par Ja'far al-Sadîq dans ce commentaire de la Sourate 53 qui constitue la plus ancienne attestation d'une telle méditation).

S 58 V 8 :

"Il s'approcha puis demeura suspendu" : le comment est exclu au sujet de cette approche. Ne vois-tu pas que Dieu voila à Gabriel la manière dont il (Mohammed) s'approcha de Son Seigneur et Son Seigneur de lui ?
Ja'far dit aussi : Muhammad s'approcha de ce qui fût déposé en son coeur : la gnose et la foi; puis il demeura suspendu, en tant que son coeur se reposa en ce qui le rapprocha et que le doute et la perplexité disparurent de son coeur.

S 53 V 9 :

"Et il fut à deux arcs ou plus près" : Dieu le rapprocha de Lui-même au point qu'il fut par rapport à Lui à la distance de deux arcs. Or, vu du côté de Dieu, le rapprochement est sans limites, tandis que, vu du coté du serviteur, il est limité.

S 53 V 10 :

"Il révéla alors à Son serviteur ce qu'Il révéla" : sans médiation entre eux, en secret à son coeur, sans que personne d'autre en prenne connaissance; sans médiation, sauf dans l'Au-delà, quand il le chargera de l'intercession pour sa Communauté.

Ja'far dit encore au sujet du verset : "Il s'approcha puis demeura suspendu" : quand l'aimé fut aussi près que possible de son Aimé (al-habîb min al-habîb), il fut saisi à l'extrème par Sa Majesté. C'est pourquoi Dieu le traita avec une extrème douceur, car seule une douceur infinie peut faire supporter une infinie majesté. D'où ces paroles : "Il révéla alors à Son serviteur ce qu'Il révéla", c'est-à-dire : il y eut ce qu'il y eut, et il advint ce qu'il advint, l'Aimé dit ce que dit un aimé à son aimé et il lui confia ce qu'un aimé confie à son aimé. Ils gardèrent le secret et ne le communiquèrent à personne d'autre. Aussi dit-il : "Il révéla alors à Son serviteur ce qu'Il révéla" : personne ne sait ce qu'est cette révélation sinon celui qui révèle et celui à qui elle fut révélée.

S 53 V11 :

"Le coeur n'a point menti en ce qu'il a vu." : personne ne sait ce qu'il a vu, si ce n'est celui qui a fait voir et celui qui a vu.
L'aimé est devenu proche de son Aimé, il est son confident et trouve en lui son intimité : "Nous élevons le rang de qui nous voulons" dit Dieu (S 6; V 83)

S 53 V 18 :

"Certes, il a vu le plus grand des signes de son Seigneur." : il a contemplé de si grands signes de l'Amour (Mahabba) qu'ils ne peuvent être rapportés"...


Cet amour-là, dit-il ailleurs, est "le feu de Dieu allumé qui dévore jusqu'aux entrailles" (S 104 V 6-7)
"Quand les feux de cet amour s'embrasent dans le coeur du croyant, ils consument toute aspiration qui ne vise pas Dieu et tout souvenir qui n'est pas son souvenir".



Voilà, il y a des choses qui doivent rester entre l'Aimant et l'Aimé... ;)

Mais on sait bien que ce qu'a vu le Prophète(saw) durant son mira'j et que le secret de tout cela, c'est l'Imâm ;)

J'essayerais de poster des commentaires de Savants chiites sur ce thème si j'ai le temps, InshAllah.


Que Dieu vous garde !

Wasalâm.
 
Isra wa miraj

As Salam 'aleykoum

Quelle est la position des chiites quant au contenu et a l'authenticite des hadiths des recueils sunnites sur le voyage nocturne ?

La description d'un voyage fantastique de la Mecque a Jerusalem en chevauchant al Bouraq est une metaphore ou un temoignage historique ?

ma Salam
Nuruddin
 
Signification d'un verset

Salâm!

Tout d'abord, je profite de ce message pour présenter toutes mes condoléances à tous et à toutes en cette période de deuil... qu'elle soit pour nous l'occasion de méditer sur le sacrifice...

Je postais ce message dans l'espoir d'une éventuelle explication sur un verset: AlMaidah verset 93:


:eek:pen: áóíúÓó Úóáóì ÇáøóÐöíäó ÂãóäõæÇú æóÚóãöáõæÇú ÇáÕøóÇáöÍóÇÊö ÌõäóÇÍñ ÝöíãóÇ ØóÚöãõæÇú ÅöÐóÇ ãóÇ ÇÊøóÞóæÇú æøóÂãóäõæÇú æóÚóãöáõæÇú ÇáÕøóÇáöÍóÇÊö Ëõãøó ÇÊøóÞóæÇú æøóÂãóäõæÇú Ëõãøó ÇÊøóÞóæÇú æøóÃóÍúÓóäõæÇú æóÇááøåõ íõÍöÈøõ ÇáúãõÍúÓöäöíäó :close:

" Ce n'est pas un pêché pour ceux qui ont la foi et font de bonnes oeuvres en ce qu'ils ont consommé s'ils deviennent pieux et croient et font de bonnes oeuvres; puis sont pieux et croient; puis sont pieux et sont "bienfaisants" (ahsanou) . Et Allah aime les bienfaisants. "

Un point m'étonne dans ce verset:
comment expliquer le fait que les bonnes actions ne soient citées que dans la "1ère étape" du cheminement vers l'ihsân ?
(la notion d' "étapes" m'est suggérée par l'emploi de "puis" , "thumma" )

Je m'étais d'abord dit que ces bonnes actions étaient citées "une fois pour toutes" puis qu'y étaient rajoutées les notions de imân et de ihsân, mais celà ne semble pas être le cas, pour plusieurs raisons:

- dans la "1ère étape", 3 notions sont accolées: la piété (taqwâ) , la foi (imân), les bonnes oeuvres ( al 3amal al salih) ;

-dans la 2ème, seules la piété (taqwâ) et la foi ( imân) sont couplées. Ces notions étaient déja présentes dans la 1ère partie, et l'idée de "bonnes actions" semble avoir été "retirée";

- dans la 3ème, on retrouve la piété et al-ihsân.

Il me semble devoir en déduire ( ce qui était déja connu mais est confirmé ici) que al-ihsân est un degré "supérieur" à al-imân d'une part, et que la taqwâ est une notion nécessaire dans toutes les étapes du cheminement vers al-ihsân d'autre part.

Cependant, je ne comprends pas pourquoi les bonnes actions sont citées comme élément indispensable au début du processus, puis n'apparaissent plus?

J'avais fait quelques recherches, mais malheureusement toutes les explications que j'ai trouvées sur ce verset se focalisent sur le début du verset ( en quel sens il est pardonné d'avoir consommé) mais ne font pas référence au point que je soulève.

Si quelqu'un a une explication, je lui serai gré de m'en faire part!

Salâm

P.S. au cours de mes recherches, j'ai découvert un site intéressant: il se propose de coupler les exégèses coraniques des différents courants de l'Islam (sunnite, sunnite soufi, chiite duodécimain, zaydite, etc). Il n'est pas encore exhaustif, mais l'idée est intéressante! voici le lien:

http://www.altafsir.com/indexArabic.asp


 
Salâm!

je me permets de réactualiser ce lien, dans l'espoir que quelqu'un ait trouvé une réponse...

Sur ce... merci d'avance!

Salâm
 
Assalamou Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh Ajma'ine,

voici ce qui est dit à propos de ce verset dans le "Al Mizan Fi Tafsir Al Quran" de Allama Sayyed Tabtabaï :

Þæáå ÊÚÇáì: «áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ ÝíãÇ ØÚãæÇ» Åáì ÂÎÑ ÇáÂíÉ ÇáØÚã æ ÇáØÚÇã åæ ÇáÊÛÐí¡ æ íÓÊÚãá Ýí ÇáãÃßæá Ïæä ÇáãÔÑæÈ¡ æ åæ Ýí áÓÇä ÇáãÏäííä ÇáÈÑ ÎÇÕÉ¡ æ ÑÈãÇ ÌÇÁ ÈãÚäì ÇáÐæÞ¡ æ íÓÊÚãá ÍíäÆÐ ÈãÚäì ÇáÔÑÈ ßãÇ íÓÊÚãá ÈãÚäì ÇáÃßá ÞÇá ÊÚÇáì: «Ýãä ÔÑÈ ãäå ÝáíÓ ãäí æ ãä áã íØÚãå ÝÅäå ãäí»: «ÇáÈÞÑÉ: 294»¡ æ Ýí ÈÚÖ ÇáÑæÇíÇÊ Úä ÇáäÈí (Õáì Çááå Úáíå æÂáå æÓáã): Ãäå ÞÇá Ýí ãÇÁ ÒãÒã Ãäå ØÚÇã ØÚã æ ÔÝÇÁ ÓÞã.

æ ÇáÂíÉ áÇ ÊÕáÍ ÈÓíÇÞåÇ ÅáÇ Ãä ÊÊÕá ÈÇáÂíÇÊ ÇáÓÇÈÞÉ ÝÊßæä ÏÝÚ ÏÎá ÊÊÚÑÖ áÍÇá ÇáãÄãäíä ããä ÇÈÊáí ÈÔÑÈ ÇáÎãÑ ÞÈá äÒæá ÇáÊÍÑíã Ãæ ÞÈá äÒæá åÐå ÇáÂíÇÊ¡ æ Ðáß Ãä Þæáå ÝíåÇ: «ÝíãÇ ØÚãæÇ» ãØáÞ ÛíÑ ãÞíÏ ÈÔíÁ ããÇ íÕáÍ áÊÞííÏå¡ æ ÇáÂíÉ ãÓæÞÉ áÑÝÚ ÇáÍÙÑ Úä åÐÇ ÇáØÚÇã ÇáãØáÞ¡ æ ÞÏ ÞíÏ ÑÝÚ ÇáÍÙÑ ÈÞæáå: «ÅÐÇ ãÇ ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ Ëã ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ Ëã ÇÊÞæÇ æ ÃÍÓäæÇ» æ ÇáãÊíÞä ãä ãÚäì åÐÇ ÇáÞíÏ - æ ÞÏ ÐßÑ Ýíå ÇáÊÞæì ËáÇË ãÑÇÊ - åæ ÇáÊÞæì ÇáÔÏíÏ ÇáÐí åæ ÍÞ ÇáÊÞæì.
ÝäÝí ÇáÌäÇÍ ááãÄãäíä ÇáãÊÞíä Úä ãØáÞ ãÇ ØÚãæÇ ÇáØÚÇã ÇáãÍáá Åä ßÇä áÛÑÖ ÅËÈÇÊ ÇáãÝåæã Ýí ÛíÑåã Ãí ÅËÈÇÊ ãØáÞ ÇáãäÚ áÛíÑ Ãåá ÇáÊÞæì ãä ÓÇÆÑ ÇáãÄãäíä æ ÇáßÝÇÑ äÇÞÖå ÃãËÇá Þæáå ÊÚÇáì: «Þá ãä ÍÑã ÒíäÉ Çááå ÇáÊí ÃÎÑÌ áÚÈÇÏå æ ÇáØíÈÇÊ ãä ÇáÑÒÞ Þá åí ááÐíä ÂãäæÇ Ýí ÇáÍíÇÉ ÇáÏäíÇ ÎÇáÕÉ íæã ÇáÞíÇãÉ»: ÇáÃÚÑÇÝ: 32¡ Úáì Ãä ãä ÇáãÚáæã ãä ãÐÇÞ åÐÇ ÇáÏíä Ãäå áÇ íãäÚ ÃÍÏÇ Úä ÇáØíÈÇÊ ÇáãÍááÉ ÇáÊí ÊÖØÑ ÇáÝØÑÉ Åáì ÇÓÊÈÇÍÊåÇ Ýí ÇáÍíÇÉ.
æ Åä áã Êßä ÇáÂíÉ ãÓæÞÉ áÊÍÑíãå Úáì ÛíÑ ãä ÐßÑ ÚÇÏ ÇáãÚäì Åáì ãËá ÞæáäÇ: íÌæÒ ÇáØÚÇã ááÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÈÔÑØ Ãä íÊÞæÇ Ëã íÊÞæÇ Ëã íÊÞæÇ¡ æ ãä ÇáãÚáæã Ãä ÇáÌæÇÒ áÇ íÎÊÕ ÈÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ Èá íÚãåã æ ÛíÑåã¡ æ Úáì ÊÞÏíÑ ÇÎÊÕÇÕå Èåã áÇ íÔÊÑØ Ýíå åÐÇ ÇáÔÑØ ÇáÔÏíÏ.
æ áÇ íÎáæ Úä ÃÍÏ åÐíä ÇáÅÔßÇáíä ÌãíÚ ãÇ ÐßÑæå Ýí ÊæÌíå ÇáÂíÉ ÈäÇÁ Úáì Íãá Þæáå: «ÝíãÇ ØÚãæÇ» Úáì ãØáÞ ÇáØÚÇã ÇáãÍáá ÝÅä ÇáãÚäì ÇáÐí ÐßÑæå áÇ íÎÑÌ Úä ÍÏæÏ ÞæáäÇ: áÇ ÌäÇÍ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÅÐÇ ÇÊÞæÇ ÇáãÍÑãÇÊ Ãä íØÚãæÇ ÇáãÍááÇÊ¡ æ áÇ íÓáã åÐÇ ÇáãÚäì Úä ÃÍÏ ÇáÅÔßÇáíä ßãÇ åæ æÇÖÍ.
æ ÐßÑ ÈÚÖåã: Ãä Ýí ÇáÂíÉ ÍÐÝÇ¡ æ ÇáÊÞÏíÑ: áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ ÝíãÇ ØÚãæÇ æ ÛíÑå ÅÐÇ ãÇ ÇÊÞæÇ ÇáãÍÇÑã¡ æ Ýíå Ãäå ÊÞÏíÑ ãä ÛíÑ Ïáíá ãÚ ÈÞÇÁ ÇáãÍÐæÑ Úáì ÍÇáå.
æ ÐßÑ ÈÚÖåã: Ãä ÇáÅíãÇä æ ÇáÚãá ÇáÕÇáÍ ÌãíÚÇ áíÓ ÈÔÑØ ÍÞíÞí Èá ÇáãÑÇÏ ÈíÇä æÌæÈ ÇÊÞÇÁ ÇáãÍÇÑã ÝÔÑß ãÚå ÇáÅíãÇä æ ÇáÚãá ÇáÕÇáÍ ááÏáÇáÉ Úáì æÌæÈå¡ æ Ýíå Ãä ÙÇåÑ ÇáÂíÉ ÃäåÇ ãÓæÞÉ áäÝí ÇáÌäÇÍ ÝíãÇ ØÚãæÇ¡ æ áÇ ÔÑØ áå ãä ÅíãÇä Ãæ Úãá ÕÇáÍ Ãæ ÇÊÞÇÁ ãÍÇÑã Úáì ãÇ ÊÞÏã¡ æ ãÇ ÃÈÚÏ ÇáãÚäì ÇáÐí ÐßÑå Úä ÙÇåÑ ÇáÂíÉ.
æ ÐßÑ ÈÚÖåã: Ãä ÇáãÄãä íÕÍ Ãä íØáÞ Úáíå Ãäå áÇ ÌäÇÍ Úáíå¡ æ ÇáßÇÝÑ ãÓÊÍÞ ááÚÞÇÈ ÝáÇ íÕÍ Ãä íØáÞ Úáíå åÐÇ ÇááÝÙ¡ æ Ýíå Ãäå áÇ íÕÍ ÊÎÕíÕ ÇáãÄãäíä ÈÇáÐßÑ Ýáíßä ãËá Þæáå ÊÚÇáì: «Þá ãä ÍÑã ÒíäÉ Çááå ÇáÊí ÃÎÑÌ áÚÈÇÏå æ ÇáØíÈÇÊ ãä ÇáÑÒÞ»: «ÇáÃÚÑÇÝ: 32»¡ æ Þæáå: «Þá áÇ ÃÌÏ ÝíãÇ ÃæÍí Åáí ãÍÑãÇ Úáì ØÇÚã íØÚãå ÅáÇ Ãä íßæä ãíÊÉ Ãæ ÏãÇ ãÓÝæÍÇ»: «ÇáÃäÚÇã: 154» ÍíË áã íÐßÑ Ýí ÇáÎØÇÈ ãÄãä æ áÇ ßÇÝÑ¡ Ãæ ãËá Þæáå: «íÇ ÃíåÇ ÇáäÇÓ ÅäÇ ÎáÞäÇßã ãä ÐßÑ æ ÃäËì - Åáì Þæáå - Åä ÃßÑãßã ÚäÏ Çááå ÃÊÞÇßã»: «ÇáÍÌÑÇÊ: 13» ÍíË æÌå ÇáÎØÇÈ Åáì ÇáäÇÓ ÇáÔÇãá ááãÄãä æ ÇáßÇÝÑ.
æ ÐßÑ ÈÚÖåã: Ãä ÇáßÇÝÑ ÞÏ ÓÏ Úáì äÝÓå ØÑíÞ ãÚÑÝÉ ÇáÊÍÑíã æ ÇáÊÍáíá ÝáÐáß ÎÕ ÇáãÄãä ÈÇáÐßÑ¡ æ Ýíå ãÇ Ýí ÓÇÈÞå ãä ÇáÅÔßÇá ãÚ Ãäå áÇ íÑÝÚ ÇáÅÔßÇá ÇáäÇÔìÁ ãä Þæáå: «ÅÐÇ ãÇ ÇÊÞæÇ» «Åáλ.
ÝÇáÐí íäÈÛí Ãä íÞÇá: Åä ÇáÂíÉ Ýí ãÚäì ÇáÂíÇÊ ÇáÓÇÈÞÉ ÚáíåÇ Úáì ãÇ åæ ÙÇåÑ ÇÊÕÇáåÇ ÈåÇ¡ æ åí ãÊÚÑÖÉ áÍÇá ãä ÇÈÊáí ãä ÇáãÓáãíä ÈÔÑÈ ÇáÎãÑ æ ØÚãåÇ¡ Ãæ ÈÇáØÚã áÔíÁ ãäåÇ Ãæ ããÇ ÇÞÊäÇå ÈÇáãíÓÑ Ãæ ãä ÐÈíÍÉ ÇáÃäÕÇÈ ßÃäåã ÓÃáæÇ ÈÚÏ äÒæá ÇáÊÍÑíã ÇáÕÑíÍ Úä ÍÇá ãä ÇÈÊáí ÈÔÑÈ ÇáÎãÑ¡ Ãæ ÈåÇ æ ÈÛíÑåÇ ããÇ ÐßÑå Çááå ÊÚÇáì Ýí ÇáÂíÉ ÞÈá äÒæá ÇáÊÍÑíã ãä ÅÎæÇäåã ÇáãÇÖíä Ãæ ÇáÈÇÞíä ÇáãÓáãíä ááå ÓÈÍÇäå Ýí Íßãå.
ÝÃÌíÈ Úä ÓÄÇáåã Ãä áíÓ Úáíåã ÌäÇÍ Åä ßÇäæÇ ãä ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ Åä ßÇäæÇ ÌÇÑíä Úáì ÕÑÇØ ÇáÊÞæì ÈÇáÅíãÇä ÈÇááå æ ÇáÚãá ÇáÕÇáÍ Ëã ÇáÅíãÇä Èßá Íßã äÇÒá Úáì ÇáäÈí (Õáì Çááå Úáíå æÂáå æÓáã) Ëã ÇáÅÍÓÇä ÈÇáÚãá Úáì ØÈÞ ÇáÍßã ÇáäÇÒá.
æ ÈÐáß íÊÈíä Ãä ÇáãÑÇÏ ÈÇáãæÕæá Ýí Þæáå: «ÝíãÇ ØÚãæÇ» åæ ÇáÎãÑ ãä ÍíË ÔÑÈåÇ Ãæ ÌãíÚ ãÇ ÐßÑ ãä ÇáÎãÑ æ ÇáãíÓÑ æ ÇáÃäÕÇÈ æ ÇáÃÒáÇã ãä ÍíË ãÇ íÕÍ Ãä íÊÚáÞ ÈåÇ ãä ãÚäì ÇáØÚã¡ æ ÇáãÚäì: áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ ÝíãÇ ÐÇÞæå ÞÈá äÒæá ÇáÊÍÑíã ãä ÎãÑ Ãæ ãäåÇ æ ãä ÛíÑåÇ ãä ÇáãÍÑãÇÊ ÇáãÐßæÑÉ.
æ ÃãÇ Þæáå: «ÅÐÇ ãÇ ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ Ëã ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ Ëã ÇÊÞæÇ æ ÃÍÓäæÇ» ÝÙÇåÑ Þæáå: «ÅÐÇ ãÇ ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ» Åäå ÅÚÇÏÉ áäÝÓ ÇáãæÖæÚ ÇáãÐßæÑ Ýí Þæáå: «áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ» ááÏáÇáÉ Úáì ÏÎÇáÉ ÇáæÕÝ Ýí ÇáÍßã ÇáÐí åæ äÝí ÇáÌäÇÍ ßÞæáå ÊÚÇáì Ýí ÎØÇÈ ÇáãÄãäíä: «Ðáß íæÚÙ Èå ãä ßÇä ãäßã íÄãä ÈÇááå æ Çáíæã ÇáÂÎÑ»: «ÇáÈÞÑÉ: 223»¡ æ åæ ÔÇÆÚ Ýí ÇááÓÇä.
æ ÙÇåÑ Þæáå: «Ëã ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ» ÇÚÊÈÇÑ ÇáÅíãÇä ÈÚÏ ÇáÅíãÇä¡ æ áíÓ ÅáÇ ÇáÅíãÇä ÇáÊÝÕíáí Èßá Íßã Íßã ããÇ ÌÇÁ Èå ÇáÑÓæá ãä ÚäÏ ÑÈå ãä ÛíÑ ÑÏ æ ÇãÊäÇÚ¡ æ áÇÒãå ÇáÊÓáíã ááÑÓæá ÝíãÇ íÃãÑ Èå æ íäåì Úäå ÞÇá ÊÚÇáì: «íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÇÊÞæÇ Çááå æ ÂãäæÇ ÈÑÓæáå»: «ÇáÍÏíÏ: 28»¡ æ ÞÇá ÊÚÇáì: «æ ãÇ ÃÑÓáäÇ ãä ÑÓæá ÅáÇ áíØÇÚ ÈÅÐä Çááå - Åáì Ãä ÞÇá - ÝáÇ æ ÑÈß áÇ íÄãäæä ÍÊì íÍßãæß ÝíãÇ ÔÌÑ Èíäåã Ëã áÇ íÌÏæÇ Ýí ÃäÝÓåã ÍÑÌÇ ããÇ ÞÖíÊ æ íÓáãæÇ ÊÓáíãÇ»: «ÇáäÓÇÁ - 65¡ æ ÇáÂíÇÊ Ýí åÐÇ ÇáãÚäì ßËíÑÉ.
æ ÙÇåÑ Þæáå: «Ëã ÇÊÞæÇ æ ÃÍÓäæÇ»
ÅÖÇÝÉ ÇáÅÍÓÇä Åáì ÇáÅíãÇä ÈÚÏ ÇáÅíãÇä ÇÚÊÈÇÑÇ¡ æ ÇáÅÍÓÇä åæ ÅÊíÇä ÇáÚãá Úáì æÌå ÍÓäÉ ãä ÛíÑ äíÉ ÝÇÓÏÉ ßãÇ ÞÇá ÊÚÇáì: «Åä ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÅäÇ áÇ äÖíÚ ÃÌÑ ãä ÃÍÓä ÚãáÇ»: «ÇáßåÝ: 30»¡ æ ÞÇá: «ÇáÐíä ÇÓÊÌÇÈæÇ ááå æ ÇáÑÓæá ãä ÈÚÏ ãÇ ÃÕÇÈåã ÇáÞÑÍ ááÐíä ÃÍÓäæÇ ãäåã æ ÇÊÞæÇ ÃÌÑ ÚÙíã»: Âá ÚãÑÇä: 127»¡ Ãí íßæä ÇÓÊÌÇÈÊåã ÇÈÊÛÇÁ áæÌå Çááå æ ÊÓáíãÇ áÃãÑå áÇ áÛÑÖ ÂÎÑ¡ æ ãä ÇáÅÍÓÇä ãÇ íÊÚÏì Åáì ÇáÛíÑ¡ æ åæ Ãä íæÕá Åáì ÇáÛíÑ ãÇ íÓÊÍÓäå¡ ÞÇá ÊÚÇáì: «æ ÈÇáæÇáÏíä ÅÍÓÇäÇ»: «ÇáÈÞÑÉ: 83»¡ æ ÞÇá: «æ ÃÍÓä ßãÇ ÃÍÓä Çááå Åáíß»: «ÇáÞÕÕ: 77».
æ ÇáãäÇÓÈ áãæÑÏ ÇáÂíÉ åæ ÇáãÚäì ÇáÃæá ãä ãÚäíí ÇáÅÍÓÇä¡ æ åæ ÅÊíÇä ÇáÝÚá Úáì ÌåÉ ÍÓäÉ ÝÅä ÇáÊÞæì ÇáÏíäí áÇ íæÝì ÍÞå ÈãÌÑÏ ÇáÅíãÇä ÈÇááå æ ÊÕÏíÞ ÍÞíÉ Ïíäå ãÇ áã íÄãä ÊÝÕíáÇ Èßá æÇÍÏ æÇÍÏ ãä ÇáÃÍßÇã ÇáãÔÑÚÉ Ýí ÇáÏíä ÝÅä ÑÏ ÇáæÇÍÏ ãäåÇ ÑÏ áÃÕá ÇáÏíä¡ æ áÇ Ãä ÇáÅíãÇä ÇáÊÝÕíáí Èßá æÇÍÏ æÇÍÏ íæÝì Èå ÍÞ ÇáÊÞæì ãÇ áã íÍÓä ÈÇáÚãá ÈåÇ æ Ýí ÇáÚãá ÈåÇ ÈÃä íÌÑí Úáì ãÇ íÞÊÖíå ÇáÍßã ãä ÝÚá Ãæ ÊÑß¡ æ íßæä åÐÇ ÇáÌÑí äÇÔÆÇ ãä ÇáÇäÞíÇÏ æ ÇáÇÊÈÇÚ áÇ Úä äíÉ äÝÇÞíÉ Ýãä ÇáæÇÌÈ Úáì ÇáãÊÒæÏ ÈÒÇÏ ÇáÊÞæì Ãä íÄãä ÈÇááå æ íÚãá ÕÇáÍÇ¡ æ Ãä íÄãä ÈÑÓæáå Ýí ÌãíÚ ãÇ ÌÇÁ Èå¡ æ Ãä íÌÑí Ýí ÌãíÚ Ðáß Úáì äåÌ ÇáÇÊÈÇÚ æ ÇáÅÍÓÇä.
æ ÃãÇ ÊßÑÇÑ ÇáÊÞæì ËáÇË ãÑÇÊ¡ æ ÊÞííÏ ÇáãÑÇÊÈ ÇáËáÇË ÌãíÚÇ Èå Ýåæ áÊÃßíÏ ÇáÅÔÇÑÉ Åáì æÌæÈ ãÞÇÑäÉ ÇáãÑÇÊÈ ÌãíÚÇ ááÊÞæì ÇáæÇÞÚí ãä ÛíÑ ÛÑÖ ÂÎÑ ÛíÑ Ïíäí¡ æ ÞÏ ãÑ Ýí ÈÚÖ ÇáãÈÇÍË ÇáÓÇÈÞÉ Ãä ÇáÊÞæì áíÓ ãÞÇãÇ ÎÇÕÇ ÏíäíÇ Èá åæ ÍÇáÉ ÑæÍíÉ ÊÌÇãÚ ÌãíÚ ÇáãÞÇãÇÊ ÇáãÚäæíÉ Ãí Ãä áßá ãÞÇã ãÚäæí ÊÞæì ÎÇÕÇ íÎÊÕ Èå.

ÝÊáÎÕ ãä ÌãíÚ ãÇ ãÑ Ãä ÇáãÑÇÏ ÈÇáÂíÉ ÃÚäí Þæáå: «áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ ÝíãÇ ØÚãæÇ» Åáì ÂÎÑ ÇáÂíÉ¡ Ãäå áÇ ÌäÇÍ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÝíãÇ ÐÇÞæå ãä ÎãÑ Ãæ ÛíÑå ãä ÇáãÍÑãÇÊ ÇáãÚÏæÏÉ ÈÔÑØ Ãä íßæäæÇ ãáÇÒãíä ááÊÞæì Ýí ÌãíÚ ÃØæÇÑåã æ ãÊáÈÓíä ÈÇáÅíãÇä ÈÇááå æ ÑÓæáå¡ æ ãÍÓäíä Ýí ÃÚãÇáåã ÚÇãáíä ÈÇáæÇÌÈÇÊ æ ÊÇÑßíä áßá ãÍÑã äåæÇ Úäå ÝÅä ÇÊÝÞ áåã Ãä ÇÈÊáæÇ ÈÔíÁ ãä ÇáÑÌÓ ÇáÐí åæ ãä Úãá ÇáÔíØÇä ÞÈá äÒæá ÇáÊÍÑíã Ãæ ÞÈá æÕæáå Åáíåã Ãæ ÞÈá ÊÝÞååã Èå áã íÖÑåã Ðáß ÔíÆÇ.
æ åÐÇ äÙíÑ Þæáå ÊÚÇáì Ýí ÂíÇÊ ÊÍæíá ÇáÞÈáÉ Ýí ÌæÇÈ ÓÄÇáåã Úä ÍÇá ÇáÕáæÇÊ ÇáÊí ÕáæåÇ Åáì ÛíÑ ÇáßÚÈÉ: «æ ãÇ ßÇä Çááå áíÖíÚ ÅíãÇäßã»: «ÇáÈÞÑÉ: 134».
æ ÓíÇÞ åÐÇ ÇáßáÇã ÔÇåÏ ÂÎÑ Úáì ßæä åÐå ÇáÂíÉ: «áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ¡ Åáλ ãÊÕáÉ ÈãÇ ÞÈáåÇ ãä ÇáÂíÇÊ æ ÃäåÇ äÇÒáÉ ãÚ Êáß ÇáÂíÇÊ ÇáÊí áÓÇäåÇ íÔåÏ ÃäåÇ ÂÎÑ ÇáÂíÇÊ ÇáãÍÑãÉ ááÎãÑ äÒæáÇ¡ æ Ãä ÈÚÖ ÇáãÓáãíä ßãÇ íÔÚÑ Èå áÓÇä ÇáÂíÇÊ - Úáì ãÇ ÇÓÊÝÏäÇå - ÂäÝÇ áã íßæäæÇ ãäÊåíä Úä ÔÑÈåÇ ãÇ Èíä ÇáÂíÇÊ ÇáÓÇÈÞÉ ÇáãÍÑãÉ æ Èíä åÐå ÇáÂíÇÊ.
Ëã æÞÚ ÇáÓÄÇá ÈÚÏ äÒæá åÐå ÇáÂíÇÊ Úä ÍÇá ãä ÇÈÊáí ÈÐáß æ Ýíåã ãä ÇÈÊáí Èå ÞÈá äÒæá ÇáÊÍÑíã¡ æ ãä ÇÈÊáí Èå ÞÈá ÇáÊÝÞå¡ æ ãä ÇÈÊáí Èå áÛíÑ ÚÐÑ ÝÃÌíÈæÇ ÈãÇ íÊÚíä Èå áßá ØÇÆÝÉ Íßã ãÓÃáÊå ÈÍÓÈ ÎÕæÕ ÍÇáå¡ Ýãä ØÚãåÇ æ åæ Úáì ÍÇá ÇáÅíãÇä æ ÇáÅÍÓÇä¡ æ áÇ íßæä ÅáÇ ãä ÐÇÞåÇ ãä ÇáãÄãäíä ÞÈá äÒæá ÇáÊÍÑíã Ãæ ÌåáÇ Èå ÝáíÓ Úáíå ÌäÇÍ¡ æ ãä ÐÇÞåÇ Úáì ÛíÑ ÇáäÚÊ ÝÍßãå ÛíÑ åÐÇ ÇáÍßã.
æ ááãÝÓÑíä Ýí ÇáÂíÉ ÃÈÍÇË ØæíáÉ¡ ãäåÇ ãÇ íÑÌÚ Åáì Þæáå: «ÝíãÇ ØÚãæÇ» æ ÞÏ ÊÞÏã ÎáÇÕÉ ÇáßáÇã Ýí Ðáß.
æ ãäåÇ ãÇ íÑÌÚ Åáì Ðíá ÇáÂíÉ ãä ÍíË ÊßÑÑ ÇáÊÞæì Ýíå ËáÇË ãÑÇÊ¡ æ ÊßÑÑ ÇáÅíãÇä æ ÊßÑÑ ÇáÚãá ÇáÕÇáÍ æ ÎÊãåÇ ÈÇáÅÍÓÇä.
ÝÞíá: Åä ÇáãÑÇÏ ÈÞæáå: «ÅÐÇ ãÇ ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ» ÇÊÞæÇ ÇáãÍÑã æ ËÈÊæÇ Úáì ÇáÅíãÇä æ ÇáÃÚãÇá ÇáÕÇáÍÉ¡ æ ÈÞæáå: «Ëã ÇÊÞæÇ æ ÂãäæÇ» Ëã ÇÊÞæÇ ãÇ ÍÑã Úáíåã ÈÚÏ ßÇáÎãÑ æ ÂãäæÇ ÈÊÍÑíãå¡ æ ÈÞæáå: «Ëã ÇÊÞæÇ æ ÃÍÓäæÇ» Ëã ÇÓÊãÑæÇ æ ËÈÊæÇ Úáì ÇÊÞÇÁ ÇáãÚÇÕí æ ÇÔÊÛáæÇ ÈÇáÃÚãÇá ÇáÌãíáÉ.
æ Þíá: Åä åÐÇ ÇáÊßÑÇÑ ÈÇÚÊÈÇÑ ÇáÍÇáÇÊ ÇáËáÇË: ÇÓÊÚãÇá ÇáÅäÓÇä ÇáÊÞæì æ ÇáÅíãÇä Èíäå æ Èíä äÝÓå¡ æ Èíäå æ Èíä ÇáäÇÓ¡ æ Èíäå æ Èíä Çááå ÊÚÇáì¡ æ ÇáÅÍÓÇä Úáì åÐÇ åæ ÇáÅÍÓÇä Åáì ÇáäÇÓ ÙÇåÑÇ.
æ Þíá: Åä ÇáÊßÑÇÑ ÈÇÚÊÈÇÑ ÇáãÑÇÊÈ ÇáËáÇË: ÇáãÈÏÅ æ ÇáæÓØ æ ÇáãäÊåì¡ æ åæ ÍÞ ÇáÊÞæì.
æ Þíá: ÇáÊßÑÇÑ ÈÇÚÊÈÇÑ ãÇ íÊÞì ÝÅäå íäÈÛí Ãä ÊÊÑß ÇáãÍÑãÇÊ ÊæÞíÇ ãä ÇáÚÞÇÈ¡ æ ÇáÔÈåÇÊ ÊÍÑÒÇ Úä ÇáæÞæÚ Ýí ÇáÍÑÇã¡ æ ÈÚÖ ÇáãÈÇÍÇÊ ÊÍÝÙÇ ááäÝÓ Úä ÇáÎÓÉ¡ æ ÊåÐíÈÇ Úä ÏäÓ ÇáØÈíÚÉ.
æ Þíá: Åä ÇáÇÊÞÇÁ ÇáÃæá ÇÊÞÇÁ Úä ÔÑÈ ÇáÎãÑ æ ÇáÅíãÇä ÇáÃæá åæ ÇáÅíãÇä ÈÇááå¡ æ ÇáÇÊÞÇÁ ÇáËÇäí åæ ÅÏÇãÉ ÇáÇÊÞÇÁ ÇáÃæá æ ÇáÅíãÇä ÇáËÇäí ÅÏÇãÉ ÇáÅíãÇä ÇáÃæá¡ æ ÇáÇÊÞÇÁ ÇáËÇáË åæ ÝÚá ÇáÝÑÇÆÖ¡ æ ÇáÅÍÓÇä ÝÚá ÇáäæÇÝá.
æ Þíá: Åä ÇáÇÊÞÇÁ ÇáÃæá ÇÊÞÇÁ ÇáãÚÇÕí ÇáÚÞáíÉ¡ æ ÇáÅíãÇä ÇáÃæá åæ ÇáÅíãÇä ÈÇááå æ ÈÞÈÍ åÐå ÇáãÚÇÕí¡ æ ÇáÇÊÞÇÁ ÇáËÇäí ÇÊÞÇÁ ÇáãÚÇÕí ÇáÓãÚíÉ æ ÇáÅíãÇä ÇáËÇäí åæ ÇáÅíãÇä ÈæÌæÈ ÇÌÊäÇÈ åÐå ÇáãÚÇÕí¡ æ ÇáÇÊÞÇÁ ÇáËÇáË íÎÊÕ ÈãÙÇáã ÇáÚÈÇÏ æ ãÇ íÊÚáÞ ÈÇáÛíÑ ãä ÇáÙáã æ ÇáÝÓÇÏ¡ æ ÇáãÑÇÏ ÈÇáÅÍÓÇä ÇáÅÍÓÇä Åáì ÇáäÇÓ.
æ Þíá: Åä ÇáÔÑØ ÇáÃæá íÎÊÕ ÈÇáãÇÖí¡ æ ÇáÔÑØ ÇáËÇäí ÈÇáÏæÇã Úáì Ðáß æ ÇáÇÓÊãÑÇÑ Úáì ÝÚáå¡ æ ÇáÔÑØ ÇáËÇáË íÎÊÕ ÈãÙÇáã ÇáÚÈÇÏ¡ Åáì ÛíÑ Ðáß ãä ÃÞæÇáåã.
æ ÌãíÚ ãÇ ÐßÑæå ããÇ áÇ Ïáíá Úáíå ãä áÝÙ ÇáÂíÉ Ãæ ÛíÑåÇ íæÌÈ Íãá ÇáÂíÉ Úáíå¡ æ åæ ÙÇåÑ ÈÇáÊÃãá Ýí ÓíÇÞ ÇáÞæá ÝíåÇ æ ÇáÑÌæÚ Åáì ãÇ ÞÏãäÇå.​

Voilà j'espère que tu trouveras ce que tu cherches InchaAllah.

Qu'Allah vous Garde et vous Protège tous InchaAllah.

Wa Sala Allahou Ala Mohammed Wa Ali Mohammed.

Wa Salam Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh.
 
Salâm canaan,


J'ai pensé à vous et votre post l'autre jour à l'occassion des 10 jours de Moharram, je relisais le livre "Le Martyre de l'Imam Hussein" de B.A.A (le livre bleu), et je suis tombé sur le Verset que vous avez cité plus haut avec une petite explication...


Si vous avez le bouquin en votre possession, vous pourriez lire le passage, sinon, je vous le metterai en ligne en fin de semaine InshAllah, dès qu'il sera revenu de la banque de prêt... :)


Salam wa du'a.
 
Salâm!

Merci beaucoup à vous deux pour vos réponses... que Dieu vous en récompense

Akhi Noor al Islam,

merci pour cette explication de Sayyed Tabtabaï; je l'ai lu et je vais essayer de faire un petit résumé de ce que j'en ai compris:

en définitive, le sens du verset serait:

- en ce qui concerne le début du verset «áíÓ Úáì ÇáÐíä ÂãäæÇ æ ÚãáæÇ ÇáÕÇáÍÇÊ ÌäÇÍ ÝíãÇ ØÚãæÇ ÅöÐóÇ ãóÇ ÇÊøóÞóæÇú æøóÂãóäõæÇú æóÚóãöáõæÇú ÇáÕøóÇáöÍóÇÊö" que ceux qui ont "goûté" aux muharramât ( alcool, jeux de hasard, pierres dressées, flèches de divination) avant leur interdiction, sont pardonnés, à condition de se repentir, ce repentir devant être suivi/accompagné de la piété, de la foi et des bonnes actions;

dans la partie suivante Ëõãøó ÇÊøóÞóæÇú æøóÂãóäõæÇú la répétition de taqwa ( piété) serait pour insister sur la nécessité du maintien de cette attitude, et la répétition de al-iman ( la foi) serait pour insister sur la nécessité de croire en absolument tous les commandements transmis par le Prophète :saws: , sans en remettre en question aucun.

- dans la dernière partie
Ëõãøó ÇÊøóÞóæÇú æøóÃóÍúÓóäõæÇú æóÇááøåõ íõÍöÈøõ ÇáúãõÍúÓöäöíäó la piété serait répétée pour la même raison, et "al ihsân" signifierait le fait d'accomplir les actes de façon "correcte", ou exemplaire, sans aucune intention mauvaise ( donc ce serait l'acte qui dans son apparence et dans sa motivation serait pur). Dans ce sens, la notion de ihsân résumerait/condenserait al-imân et les bonnes actions.

Mais qu'en est-il de la 2ème "étape" , qui serait celle où à la piété doit s'ajouter al-imân dans le sens de conviction en tout ce que le prophète ordonne? Que deviennent les bonnes actions?
Si on se dit qu'elles doivent découler de cet imân, pourquoi l'imân cité dans le début du verset est-il associé explicitement aux bonnes actions ( comme c'est le cas d'ailleurs dans de très nombreux versets du Coran " ceux qui croient et font de bonnes actions" ?

A moins que, comme celà est sous-entendu à la fin du texte, un mot répété puisse avoir des sens différents; mais même dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi ce qui rend nécessaire d'expliciter les bonnes actions au début du verset disparaît par la suite..?

Bon, je crois que je vais devoir me replonger plus profondèment dans cette explication!

En tous cas, merci beaucoup pour ce lien akhi Noor al Islam...


Salâm okhti Narîma,

merci aussi pour votre réponse.
Je connais malheureusement pas ce livre ( en fait, je vous avoue que ma culture littéraire religieuse est assez limitée... d'autant que mon désir de mieux connaître les exégèses des Ahl al bayt est assez récent.. :icon_redf )
Alors si vous avez le temps de me résumer l'explication donnée dans le livre, je vous en serais reconnaissant!


Merci encore à vous deux...

Salâm!
 
Salâm.


canaan a dit:
Salâm okhti Narîma,

merci aussi pour votre réponse
Je connais malheureusement pas ce livre ( en fait, je vous avoue que ma culture littéraire religieuse est assez limitée... d'autant que mon désir de mieux connaître les exégèses des Ahl al bayt est assez récent.. :icon_redf )
Alors si vous avez le temps de me résumer l'explication donnée dans le livre, je vous en serais reconnaissant!


Excusez ce retard...


Je vous recopie ici l'extrait du livre qui traite un peu votre question, j'espère qu'à défaut d'y répondre, au moins, il l'enrichira... :)


"(.........)
Après cela l'Imâm Ali, le Prince des croyants(p) qualifie le combat (jihâd) de "vêtement de la piété", la piété étant une qualité fondamentale du combattant.
"Et la piété veut dire qu'il ne désobéit pas à Dieu, qu'il ne fait rien qu'il sait qui encourt la colère de Dieu. Celui qui ne désobéit pas à Dieu est pieux et cela est possible.
La piété, la crainte de Dieu se concrétise dans le suivi des ordres de Dieu et l'éloignement de ses interdictions. C'est elle qui permet l'accès à une sorte de naturel spirituel et croyant qui empêche de tomber (dans le péché). Pour cela, nous nous demandons pour qui est la bonne récompense. Elle est pour les pieux (c'est-à-dire ceux qui craignent Dieu). Et la piété implique la connaissance. Elle a besoin d'actes d'adoration, d'amour. Elle est plus ample, plus vaste qu'une simple apparence ou un comportement extérieur. Non ! La piété dont nous parlons est celle qui apparaît être la nature de l'individu." (Sermon de Seyyed Hassan Nasrallah)

Ainsi, la piété signifie la pureté réelle, la pureté de tout péché. Et il est connu que les racines spirituelles et morales des péchés sont l'orgueil, la vanité et l'égoïsme.
Le vrai combattant est le pieux des pieux. Peut-être que l'un s'est purifié de la rancune, l'autre de l'orgueil, un autre de l'avidité et un autre de l'avarice. Mais le combattant est le plus pur des purs parce qu'il a donné en sacrifice toute son existence. C'est pourquoi une des portes du Paradis lui est réservée. Les autres purs n'y ont pas accès.
Le concept de degré de la piété nous est exposé de façon très claire dans le Noble Coran :

"La nourriture de ceux qui croient et qui font le bien ne comporte pas de péché, pourvu qu'ils craignent Dieu, qu'ils croient et qu'ils fassent le bien, puis qu'ils craignent Dieu et qu'ils croient, puis, qu'ils craignent Dieu et qu'ils fassent le bien. Dieu aime ceux qui fon le bien" S5 V93

Ce Verset met la lumière sur deux concepts remarquables du Coran. Le premier concerne la philosophie de la vie et des droits de l'homme. Le verset dit que les bienfaits ont été créés pour l'homme et l'homme a été créé pour la croyance, l'acte et la piété. L'homme peut jouir des bienfaits divins s'il s'oblige à marcher sur la voie de la perfection, c'est-à-dire la voie de la croyance, de la piété et des bonnes actions.
Le second révèle l'existence de degrés de la croyance et de la piété.
Les savants de l'Islam -partant de ce verset et d'autres textes- ont divisé la piété en degrés, en niveau général, particulier, particulier des particuliers. La piété des combattants est une piété de sacrifice et du don de soi. Les martyrs ont offert tout ce qu'ils possèdaient par loyauté/intégrité à Dieu le Très-Elevé, et ont choisi pour eux-mêmes "le vêtement de la piété". La piété est donc une qualité fondamentale du combattant.
(......)"


"Le martyre de l'Imâm Hussein(p)" Edition B.A.A


Puis, ça continue comme cela sur la qualité "patience" en décrivant ainsi toutes les ornements des compagnons de l'Imâm Hussein(as)...


Voilà, ;)


Salâm aleykoum.


p.s: je me suis permise d'éditer votre post car la couleur que vous utilisez n'est pas visible sur l'autre fond du forum, faites attention si vous désirez être lu... ;)
 
Salâm okhti Narîma!

Merci pour votre réponse!
Merci d'avoir pris la peine de rendre mon ancien message "lisible"; c'est vrai que je n' avais pas pensé à écrire dans une couleur qui soit lisible sur les 2 fonds d'écran ( et il serait dommage que l'humanité perde ne serait-ce qu'une miette de mes oeuvres :icon_lol: )

Je vous recopie ici l'extrait du livre qui traite un peu votre question, j'espère qu'à défaut d'y répondre, au moins, il l'enrichira... :)

J'ai lu l'explication avec attention, et effectivement, je découvre à chaque fois une autre dimension à ce verset.

J'ai particulièrement été intéressé par une phrase:

Les savants de l'Islam -partant de ce verset et d'autres textes- ont divisé la piété en degrés, en niveau général, particulier, particulier des particuliers

Si je me risque à hasarder une explication, c'est comme si la première notion de "taqwa/imân/'amal salih " était une dimension d'apparence (générale), puis/thumma que la notion de "taqwa/imân" imprégnait le croyant plus profondément dans son être ( devenant ainsi plus "particulière" , ce qui expliquerait, mais là je ne fais que spéculer, l'absence d'évocation du 'amal salih), puis/thumma que, toujours dans l'être du croyant, l'imân se commuait en ihsân, degré supérieur ( particulier du particulier)..

Comme le dit Sayyed FadlAllah à propos de ce verset, après en avoir exposé une exégèse:

æíÈÞì ááãÊÃãá Ýí ÇáÂíÉ ÇáãÌÇá ÇáøóÐí íõãßøöäå ãä ÇßÊÔÇÝ ÇÊÌÇåò ÌÏíÏò Ýí Ýåã ÇáãÚäì¡ áÃäøó åäÇß ÃßËÑ ãä æÌå ÊÍÊãáå åÐå ÇáÂíÉ¡ áãÇ íÍíØ ÇáÌÇäÈ ÇáÊÚÈíÑí ÝíåÇ ãä ÛãæÖ¡ ããÇ áã íæÖÍ Çááå áäÇ ßá ÃÓÑÇÑå. æÇááå ÇáÚÇáã.

Ce qui donne, en traduction approximative:
Et il reste à celui qui médite le verset, la latitude qui lui permet de découvrir une nouvelle direction/sens dans la compréhension de la signification, car il y a là plus d'une dimension supportée par ce verset, en ce que son expression comporte d'imprécision...Dieu ne nous en ayant pas éclairci tous les secrets... et Dieu est Le Savant...

Bref, encore beaucoup à apprendre...!

Merci encore à vous pour votre temps

Dieu vous garde okhti...

Salâm!
 
tafsir

Salam

Est-il possible d'avoir le tafsir des vesets suivants SVP :

Sourate.14

24. N'as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s'élançant dans le ciel ?
25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ses paraboles à l'intention des gens afin qu'ils s'exhortent.
26. Et une mauvaise parole est pareille a un mauvais arbre, déraciné de la surface de la terre et qui n'a point de stabilité.
27. Allah affermit les croyants par une parole ferme, dans la vie présente et dans l'au-delà. Tandis qu'Il égare les injustes. Et Allah fait ce qu'Il veut.
28. Ne vois-tu point ceux qui troquent les bienfaits d'Allah contre l'ingratitude et établissent leur peuple dans la demeure de la perdition
29. ...l'Enfer, où ils brûleront ? Et quel mauvais gîte !
30. Et ils ont donné à Allah des égaux afin d'égarer (les gens) de Son sentier. - Dis : "Jouissez [de cette vie] car votre destination sera le feu".
31. Dis à Mes serviteurs qui ont cru, qu'ils accomplissent la Salat et qu'ils dépensent [dans le bien] en secret et en public de ce que Nous leur avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y a ni rachat ni amitié.
 
salam aleykoum
Desolé pardonnez moi mon ignorance mais c'est quoi le Tafsir ??

Barak allah ou fikoum
salam aleykoum wa ramatoulah i wa barakatouh
 

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