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Comprendre le chiisme.

Ce que je voulais souligner, c'etait plutot le statut d'elaboration tardive des deux doctrines au sein de chaque tradition, leur propension a devenir un dogme intangible, et une certaine contradiction avec la tradition dont elles sont issues.

Pour nombre de rabbins, le sionisme etait une heresie au moment de son apparition. Aujourd'hui c'est l'inverse.
Le Velayat al Faqih a longtemps ete une conception minoritaire chez les chiites pour devenir aujourd'hui presque une composante du dogme chiite..

Voila en partie ce que je cherchais a comparer.
 
Les Alaouites et les Almohades : chiites ?

As Salam 'aleykoum

Voici un paragraphe interessant trouve sur le site du ministere des habous du Royaume du Maroc:

http://www.islam-maroc.ma/fr/detail.aspx?id=1132&Z=10&S=10


Pendant le règne de la dynastie des Alaouites [11] , la tradition de l'image s'est maintenue. Ainsi entre le XVIIIè et le XIXè siècle, il était d'usage à Marrakech de célébrer la fête religieuse du Achûra dans la place publique par des pièces de théâtre. Les témoignages littéraires de l'époque rapportent une coutume singulière, qui consistait en l'exposition sur scène d'une image fictionnelle et imaginaire représentant le meurtrier d'Al-Hussâyn, petit-fils du Prophète de l'Islam, Muhammad, et fils de son Compagnon Ali, pour la jeter au feu [12] , à l’instar de la cérémonie de l’autodafé, celle-ci moins symbolique que réelle, des hérétiques conçue par l’Inquisition espagnole. Il s'agissait étrangement d'une coutume chiite qui a peut-être des origines almohades, si l'on considère que le fondateur spirituel de la dynastie des Almohades, Ibn Tûmart, était acquis au chiisme qu'il a imposé comme doctrine religieuse du Maroc en ce temps.
 
Salam,

"Gouverner, ce n'est pas s'imposer pour régner, c'est servir la cause spirituelle et temporelle de l'innéité de la Créature de Dieu.
L'art de gouverner, c'est l'époque sous la guidance du Prophète de Dieu."
(Désolée, mais je ne sais plus trop bien qui a la paternité de cette phrase);

Je crois que l'echec le plus manifeste pour une société, c'est lorsqu'elle a perdu la faculté de distinguer le bien du mal.


ma'a salama
 
:basmallah

As-salâmu 'aleykum,
Nuruddin a dit:
Pendant le règne de la dynastie des Alaouites [11] , la tradition de l'image s'est maintenue. Ainsi entre le XVIIIè et le XIXè siècle, il était d'usage à Marrakech de célébrer la fête religieuse du Achûra dans la place publique par des pièces de théâtre. Les témoignages littéraires de l'époque rapportent une coutume singulière, qui consistait en l'exposition sur scène d'une image fictionnelle et imaginaire représentant le meurtrier d'Al-Hussâyn, petit-fils du Prophète de l'Islam, Muhammad, et fils de son Compagnon Ali, pour la jeter au feu [12] , à l’instar de la cérémonie de l’autodafé, celle-ci moins symbolique que réelle, des hérétiques conçue par l’Inquisition espagnole. Il s'agissait étrangement d'une coutume chiite qui a peut-être des origines almohades, si l'on considère que le fondateur spirituel de la dynastie des Almohades, Ibn Tûmart, était acquis au chiisme qu'il a imposé comme doctrine religieuse du Maroc en ce temps.
De la même manière, il existe des reliquats de culture chiite dans la région du Cap Bon, en Tunisie, où la ville de Somâa conserve des rites assez particuliers dans le paysage sunnite maghrébin.
Il est à supposer qu'à un moment donné de son histoire, la ville ait dû dissimuler son appartenance au chiisme (pour les raisons que nous connaissons) et que les rites en question aient alors pris une forme propre à voiler leur fonction originelle, si bien qu'aujourd'hui, après plusieurs siècles de dissimulation, la grande majorité des habitants connaît mal l'origine de ces rites, sans toutefois ignorer son ascendance husaynide.
'Ashûra, par exemple, y est devenu un jour de "commémoration des morts" où les gens se rendent au cimetière pour honorer les tombes et allumer des bougies, et où les enfants font de grands feux qui ne vont pas sans rappeler les autodafés marocains (il est intéressant de noter que ce sont exclusivement les enfants qui cultivent ce rite : on peut supposer que leur jeune âge les ait mis à l'abri de la suspicion en apparentant cette pratique à un jeu). Le rite consiste en un jeu de provocation où les enfants narguent en chantant ce qui s'apparente à un bûcher dont la victime invisible est symbolisée par le feu lui-même : chacun à leur tour, ils rivalisent avec ce bûcher en sautant par-dessus le feu, et chaque saut est exécuté avec suffisamment d'agileté pour que l'enfant en soit sauf, et salué alors par la joie victorieuse de l'ensemble des enfants.

Pour ce qui est de l'ascendance husaynide de la ville, les recherches de Abdelkader Bouzid sur l'histoire de Somâa ont abouti à ces précieux éléments* :

[…] Vient ensuite une troisième étape, si j’ose dire, qu’on peut dater des débuts de la dynastie hafside, et qui coïncide avec l’épanouissement du mysticisme. En effet, au XIIIe s., un mystique, d’origine marocaine, Sîdî Abû al-Hasan al-Shâdhilî (1197-1257 / 593-656 h.) s’est installé à Tunis et a eu beaucoup d’adeptes, dont Muhammad ibn Ahmad al-Sum‘î, mort en 1287 [4] et enterré au cimetière du Jellaz, à Tunis. Son fils, Sîdi ‘Alî al-Sum‘î, le principal marabout à Somâa, est l’ancêtre de la majorité de ses habitants. C’est un chérif husaynide [5] (i.e. un descendant du Prophète). Si la tradition orale veut que les habitants, pour la plupart, tirent leur origine de ce marabout, j’ai trouvé un parchemin datant de 1917 qui la confirme. Il provient de Jam‘iyyat al-Awqâf, l’association qui gérait en Tunisie les ahbâs (biens voués à un marabout et dont les descendants reçoivent une quote-part) jusqu’au décret du 18 juillet 1957 qui mit fin à cette institution séculaire. Ce document est un accord survenu entre Jam‘iyyat al-Awqâf et les descendants de Sîdi ‘Alî al-Sum‘î auxquels on reviendra. Cet accord précise la part qui revient à chaque partie (l’Association et les descendants du marabout).
Celui-ci est un mystique réputé, et vénéré par tous les habitants (au point que spontanément ils demandent son intercession plutôt que de s’adresser directement à Allah : Yâ Sîdi ‘Ali eç-Som‘i tahdharli ! « O Sîdi ‘Alî al-Sum‘î, j’implore ton secours !). Il est considéré pour ses actions nobles (karamât), son origine chérifite puisqu’il est un descendant de Fâtima al-Zahrâ’, la fille du prophète Muhammad.

• [4] Muhammad ibn al-Khûja, Safahât min târîkh Tûnis, Hammâdî al-Sâhilî & al-Jilânî ibn al-Hâj Yahyà éds., Tunis, [s.d.] et Muhammad ibn ‘Uthmân al-Hashâ’ishî, al-Durr al-thamîn fî al-ta‘rîf bi-Abî Hasan al-Shâdhilî wa-açhâbih al-arba‘în, Ahmad al-Tawîlî & al-Tayyib Qarîsa éds., al-Matba‘a al-‘Açriyya, Tunis, [s.d.].
• [5] Parchemin anonyme de Jâmi‘at al-Awqâf rédigé en 1917 et actes notariés divers (mariage, achat, vente, etc.) passés entre Somaais entre 1850 et 1960 (collection personnelle de l’auteur).


* c.f. http://www.nabeul.net/?nomPage=decouvrir_ville&ville=6

As-salâm.
 
Imam As-Shadhuli

As Salam 'aleykoum

Quels sont les elements qui ont conduit l'Imam Shadhuli a etre suspecte de chiisme ( dans la perspective qui en fait un crime ) ?

Nuruddin
 
:basmallah

Nuruddin a dit:
As Salam 'aleykoum

Quels sont les elements qui ont conduit l'Imam Shadhuli a etre suspecte de chiisme ( dans la perspective qui en fait un crime ) ?

Nuruddin
Wa 'aleykum as-salâm,

Dans l'extrait que je cite, rien ne laisse supposer, il me semble, que ash-Shadhîlî ait été suspecté de chiisme ou même chiite.
Il faut par ailleurs préciser que le chiisme de Sîdî 'Alî as-Sum‘î (dont il est davantage question dans cet extrait) s'apparenterait moins à la définition que nous en faisons aujourd'hui qu'à une éthique spirituelle conditionnée par l'allégeance à ses ancêtres et maîtres. Il serait alors naturel qu'il ait initié ses enfants à l'observance du deuil durant 'Ashûra (pour l'exemple qui est donné), non point dans un souci de "résistance", mais dans un mouvement naturel de perpétuation de l'héritage dont il était dépositaire.
On peut d'ailleurs aller jusqu'à supposer que Sîdî 'Alî as-Sum‘î ignorait le terme-même de "shi'a" (ce qui reste à vérifier, je n'ai aucune certitude là-dessus), étant entendu que ça n'est que circonstanciellement que les musulmans chiites se qualifient de chiites : ils sont "essentiellement" musulmans, et le qualificatif ne sert qu'à les distinguer dans un environnement hostile à l'histoire telle qu'ils la conçoivent, et à la pratique de l'Islam telle qu'elle en résulte.

As-salâm.
 
As Salam 'aleykoum

non, pas dans le passage cite, mais je l'avais lu ailleurs.
tout a fait d'accord sur la contingence du terme shia.


Nuruddin
 
:basmallah

Nuruddin a dit:
As Salam 'aleykoum

non, pas dans le passage cite, mais je l'avais lu ailleurs.
Wa 'aleykum as-salâm,

Est-ce que vous sauriez retrouver les références de ce que vous avez lu ?
A ma connaissance, la question des rapports entretenus par ash-Shâdhilî avec le chiisme est assez peu développée : sur quels éléments peut-on s'appuyer pour déterminer la nature de ces liens ?

As-salâm.
 
l’emploi du mot ta’wîl en raison de sa connotation chiite

As Salam 'aleykoum

Voici la seule allusion que j'ai retrouvee, qui est liee au contexte egyptien.

Mais je suis sur d''en avoir une autre plus claire sur un disque dur quelque part...

http://www.oumma.com/imprimer.php3?id_article=1020

Les maîtres de la Shâdhiliyya ne se sont pas contentés d’ingérer peu ou prou les éléments doctrinaux de l’oeuvre akbarienne ; ils se sont également érigés en avocats d’Ibn ’Arabî, et cette position ne manquait pas d’audace dans le climat de censure qui régnait à l’encontre du Shaykh al-Akbar durant l’époque mamelouke. Pour ce faire, ils ont insisté sur la nécessité d’opérer l’exégèse (ta’wîl) des textes d’Ibn ’Arabî, seul antidote pour éviter l’anathème (takfîr) facilement jeté par les docteurs de la Loi. Or, la plupart d’entre eux refusaient jusqu’à l’emploi du mot ta’wîl, même appliqué au Coran, en raison de sa connotation chiite ésotérique ; ils lui préféraient donc le terme tafsîr. En tout état de cause, accepter l’interprétation allégorique des paroles des mystiques revenait pour eux à placer ceux-ci au même rang que Dieu ou son Prophète.
 
Maulana Ali Akbar Maududi (a famous Sunni Sufi shaykh) wrote that, "Shaykh Abu'l Hasan ash-Shadhili (may Allah be pleased with him) has said that the Qutb has fifteen signs, as (for example) he is helped with 'isma (sinlessness), rahmah (mercy), khilafah and niyabah (successorship) and he is supported by those angels who hold up the 'arsh (the throne of God), and the reality of (divine) personality is disclosed to him and he comprehends the (divine) attributes, etc......Accordingly, the madhab of those is confirmed who believe that persons other than the Prophets can be ma'sum......The fact that the Promised Mahdi (May Allah be pleased with him) is in existence and he is the Qutb after his father al-Hadan al-'Askari (Peace be on them both), as he was the Qutb after his father, and so upto Imam Ali ibn Abi Talib (May Allah honor us through them), indicates that this rank of (Qutbiyat) is confined into their (these twelve Imams) personalities since the time Qutbiyat came to the person of his (Mahdi's) forefather, Ali ibn Abi Talib until it is completed in him (in Mahdi) -- not before that......" This was wriiten by Maulana Ali Akbar Maududi, (al-Mukashafat - Hashiyah on Nafahat) under the pseudonym of Ali ibn Sahl al-Isfihani.
 
conversion chiite

Salam alaykoum

Converti depuis peu à l’Islam, suite à de longues réflexions métaphysiques, l’étude comparée des religions et la lecture passionnée d’ouvrages ayant trait au soufisme et des écrits de René Guénon et d’ Henry Corbin, je n’ai hélas pu prononcer ma shahadah sans pouvoir prêter mon allégeance à Ali. En effet, ma profession de Foi a été prononcée devant un imam sunnite de la grande mosquée de Paris. Je ne suis encore qu’un néophyte et me limite actuellement à la pratique de mes cinq prières quotidiennes, mais il me tarde de développer mes connaissances en matière de soufisme et de chiisme, d’assimiler la haqîqah et bien sûr de me convertir officiellement au chiisme, chose qui semble difficile en France. Pourriez-vous orienter la voie à suivre dans ma démarche ?
 
Converti

Salam Hurqalya

Tu sais on ne ce convertie pas au sunnisme ou au Chiisme ! Tu t'es convertie a l'Islam et cette demarche est entre toi et LUI, maintenant la voie que tu empreinte c'elle des Ahl Bayt (a.s) ou des KHalifes est le deuxieme pas car il son tout deux des interprètes du Livre sacré .
 
Assalamou Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh Ajma'ine,

Je te souhaite la bienvenue sur ton forum chèr frère, et qu'Allah nous guide continuellement sur le chemin de la verité InchaAllah.

Vous êtes dans le même cas que le frère yaya, il a posé la question ici :

http://www.al-imane.com/forumv/showthread.php?t=2474

QU'Allah vous Garde et vous Protège tous InchaAllah.

Wa Sala Allahou Ala Mohammed Wa Alih Al Athar.

Wa Salam Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa BarakatouH.
 
merci encore pour le lien vers les réponses adressées au frêre yaya. Je vais prendre contact avec le centre al thaqalayn :)
inch'allah
 
Assalamou Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh Ajma'ine,

merci encore pour le lien vers les réponses adressées au frêre yaya. Je vais prendre contact avec le centre al thaqalayn

Ce fut un grand plaisir chèr frère, si vous avez besoin d'autre chose n'hésitez surtout pas.

Qu'Allah vous Garde et vous Protège tous InchaAllah.

Wa Sala Allahou Ala Mohammed Wa Alih Al Athar.

Wa Salam Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh.
 
As-salam' aleykom wa rahmatulah,

hurqâlyâ a dit:
Salam alaykoum

Converti depuis peu à l’Islam, suite à de longues réflexions métaphysiques, l’étude comparée des religions et la lecture passionnée d’ouvrages ayant trait au soufisme et des écrits de René Guénon et d’ Henry Corbin, je n’ai hélas pu prononcer ma shahadah sans pouvoir prêter mon allégeance à Ali. En effet, ma profession de Foi a été prononcée devant un imam sunnite de la grande mosquée de Paris. Je ne suis encore qu’un néophyte et me limite actuellement à la pratique de mes cinq prières quotidiennes, mais il me tarde de développer mes connaissances en matière de soufisme et de chiisme, d’assimiler la haqîqah et bien sûr de me convertir officiellement au chiisme, chose qui semble difficile en France. Pourriez-vous orienter la voie à suivre dans ma démarche ?

Je me permets de vous souhaiter la bienvenue sur ce forum qui est le vôtre. nous essaierons d'être dignes de votre présence ici.

Que Dieu vous garde...

Salam wa rahmatulah wa barakatuh.
 
Salam,

Bienvenue a toi cher frere hurqâlyâ sur ce forum, et bienvenue dans le chiisme.
 
les chiites croient ils que le coran est corrompu?

l'intégrité du sacré coran
il a été prétendu qu'usul al-kafi, une des sources majeures d'hadith pour musilmans shi`is, contient plusieurs hadiths qui prouve la croyance du shi`i dans l'imperfection du qur'an qui est à présent aux mains de muslims.
une déclaration qu'est prétendue être fait par un des imams des shi`a et a présenté comme une preuve pour cette allégation lit comme: "personne n'a complètement compilé le qur'an sauf les imams." dans notre opinion, cette demande n'a aucune base sauf un malentendu pour les raisons au-dessous lesquelles seront discutées.

en premier, il n'y a aucune telle tradition dans usul al-kafi. ce qui est écrit dans usul al-kafi est comme suit:
"j'ai entendu abu ja`far (`a) dire: ` personne (parmi gens ordinaires) a réclamé qu'il a complètement rassemblé le qur'an dans l'ordre qui a été révélé par allah excepté un menteur; (depuis) personne ne l'a rassemblé et le mémorisé complètement dans l'ordre qui a été révélé par allah, excepté ali bin abi talib (` a) et les imams après lui (` a). '"
il n'y a aucune discussion parmi savants du muslim, si sunni ou shi`a, à propos du fait que le commandant du fidèle, ` ali (` a), a compilé un manuscrit spécial du texte du qur'an (mushaf) et qu'il était le premier a compiler le qur'an. il y a un grand nombre de traditions de sunni et savants du shi`a qui déclarent qu'après la mort du prophète (s), imam ` ali (` un) s'est assis sur sa maison et a dit qu'il avait pris juré un serment qui il ne mettrait pas ses vêtements en plein air ou laisser sa maison jusqu'à ce qu'il ait rassemblé le mushaf.

il y a aussi des traditions des imams d'ahl al-bayt lesquels nous disent que cela a été fait par imam ` ali (` un) par l'ordre du prophète (s). cette transcription du qur'an qui a été compilé par imam ` ali (` un) avait les spécifications uniques suivantes:
- il a été rassemblé d'après sa révélation, c.-à-d., dans l'ordre dans lequel il avait été révélé. c'est la raison quemuhammad ibn sirin (33/653-110/729), le savant célèbre et tabi'i (disciple des compagnons du prophète (s)), a regretté que cela déchiffre n'était pas passé dans les mains du muslims, et a dit: "si cette transcription était dans nos mains, nous aurions trouvé une grande connaissance dedans."
c'est d'après cette transcription que les savants du sunni racontent que le premier chapitre du qur'an qui a été révélé au prophète (s) était "iqra "du chapitre' (al - ` alaq, chapitre 96).
c'était pour cette raison qui le commandant du fidèle, ` ali (` r), fréquemment a déclaré dans ses sermons: "demandez-moi avant que vous me perdiez. par allah, si vous me demandez au sujet de n'importe quoi qui pourrait se passer jusqu'au jour de jugement, je vous en parlerai demandez-moi, par allah, vous ne serez pas capable de me demander une question au sujet de n'importe quoi sans que je vous informe. demandez-moi au sujet du livre d'allah, , par allah, il n'y a aucun verset au sujet de lequel je ne sais quand il a été révélé la nuit ou pendant le jour, ou s'il a été révélé sur une plaine ou sur une montagne."
b) cette transcription a contenu commentaire et interprétation et l'herméneutique (tafsir et ta'wil) du prophète s (s) quelques-uns de qui avait été révlé comme révélation mais pas comme une partie du texte du qur'an. une petite quantité de tels textes peut être trouvée dans quelques traditions dans usul al-kafi. ces renseignements qui ont été estimés pour être un peu moins de 10,400 versets, était le commentaire divin du texte du qur'an qui a été révélé avec versets du quran mais ne faisait pas parties du qur'an. donc le nombre de verset du commentaire et versets du coran pourrait en résumer 17,000.
de plus, cette transcription unique a contenu l'information du prophète (s) au sujet de mansukh (a abrogé) et nasikh (abrogé), muhkam (clair) et mutashabih (ambigu), et général et versets spécifiques.
c) cette transcription unique a aussi contenu des références aux personnes, endroits , etc. au sujet de lequel les versets ont été révélés (asbab al-nuzul). depuis le commandant de croyants (a.s) était informé de ces faits, il a fréquemment dit: "par allah, aucun verset n'a été révélé sans que je saches au sujet de qui ou ce qu'il a été révélé et où il a été révélé. seigneur m'a doué avec un esprit qui a un arrangement rapide et maintenant, et une langue qui pose beaucoup de questions. ." ..
en second lieu, la tradition en question ne signifie pas que le qur'an est incomplet mais plutôt elle déclare qu'on ne l'arrange pas complètement dans le même ordre qu'il a été révélé . c'est un fait admis que le qur'an que nous avons dans des nos mains aujourd'hui, n'est pas arrangé dans l'ordre qu'on l'a indiqué. en fait, les disciples musulmans confirment que le premier chapitre du verset du du qur'an révélé au prophète (s) était iqra de chapitre (alaq de `d'Al, ch. 96). considérant que, ce chapitre n'est pas au début du présent qur'an.

les musulmans conviennent également que le vers (5 : 3) étaient parmi un des derniers versets indiqués du qur'an (mais parmi pas le tout dernier), pourtant il n'est pas vers l'extrémité du présent qur'an. ceci montre que bien que le qur'an ce qui est a notre disposition soit complet, mais on ne l'arrange pas dans l'ordre qu'on l'a indiqué.

en plus, imam ` ali (` un) n'était pas le seul qui avait un qur'an avec un arrangement différent. d'après sources authentiques du sunni , beaucoup de compagnons avaient des arrangements différents du qur'an tel abdullah ibn mas`ud qui est un d'eux. cette personne avait un mushaf -qur'an différent pas seul mais aussi, basé sur les sources du sunni, avait une séquence différente de chapitres et ensemble différent d'ayahs. il croyait prétendument que les qur'an présents avaient des mots supplémentaires, et il a juré par allah pour sa demande! il croyait aussi faussement que les derniers deux chapitres du qur'an n'étaient pas chapitres du qur'an mais seulement quelques prières. d'après le shi`a, ces mots de compagnons à propos du qur'an qui a des mots supplémentaires sont faux. aucun verset du qur'an est supplémentaire.
 
*la deuxième tradition dans usul al-kafi qui a été tres mal interprété t, déclare que ce qui a été révélé au prophète (s) était pas moins de 17.000. note que la tradition ne dit pas que le qur'an a 17,000 vers. bien que récit soit estimée faible, il a été expliqué minutieusement par al shaykh-al-saduq qui était sur le terrain haut savant du shi`i dans le domaine de hadith:
"nous disons qu'ainsi beaucoup de révélation est révélé n'est pas personnifié dans le qur'an présent qui était rassemblé, son ampleur serait indubitablement 17,000 versets... bien que tout d'eux fussent révélation mais eux (supplémentaires) n'est pas une partie du qur'an. si elles seraient une partie du qur'an, il aurait été inclus sûrement dans le qur'an que nous avons."
la transcription qur'anic qui a été compilée par imam ali a contenu commentaire et interprétation et l'hermeneutique (tafsir et ta'wil) du prophète (s) quelques-uns lui ont été révélés mais pas comme faisant partie du texte coranique . un petit nombre de tels textes peut être trouvé dans quelques traditions dans usul al-kafi et autrement. ces renseignements qui ont été révélés comme commentaire divin du texte du qur'an et les versets du qur'anic pourraient se résumé a 17,000 versets. car on le connait , le hadiths qudsi est aussi révélation mais pas une partie du qur'an. en fait, le qur'an témoigne que n'importe quoi ce prophète (s) a dit au sujet de religion était révélation. le tout-puissant ALLAH a dit dans le qur'an au sujet de muhammad le prophète (s) cela:
"et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée ( 53/3-4)
donc, toutes les paroles du prophète (s) était des révélations mais n'a pas été limité au qur'an. ils ont aussi inclus des interprétations du qur'an (partie de qui était révélation directe) aussi bien que son sunnah (partie de qui était révélation indirecte).

*la troisième tradition interprétée mal dans usul al-kafi lit comme suit:
" abu ja'far de l'abua dit: ` personne ne peut réclamer qu'il a complètement le qur'an avec son apparence (dhahir) et sa signification intérieure (batin), excepté les heretiers (awsiya'). '"
encore cette tradition fait référence au fait que le commentaire du qur'an manque. bien que nous ayons l'apparence du qur'an, sa signification intérieure (c.-à-d., commentaire divin) ne l'accompagne pas. les traditions font référence au qur'an qui a été compilé par imam ` ali (` un) comme celui y compris le commentaire.

un mot sur l'authenticité d'usul al-kafi
si loin, nous avons clarifié les significations vraies de récits qui a été mal compris par quelque musulmans concernant la croyance du shi`i au sujet de l'intégrité du qur'an sacré. maintenant, nous tournons à une autre hypothèse fausse qui a mené à un tel malentendu.
l'allégation- que les shi`s croient dans l'imperfection du qur'an est une conclusion basé sur deux hypothèses fausses : en premier, cet usul al-kafi est un livre tout authentique d'hadith pour le shi`a; et seconde, que ce livre contient hadiths qui implique l'imperfection du qur'an.
la deuxième hypothèse a été réfutée par les explications présentées au-dessus. à propos de la première hypothèse, il devrait être noté que les shi`a ne considèrent pas usul al-kafi un livre tout authentique de tradition, ni son auteur a jamais mentionné une telle chose. (grand coup !)

c'est vrai qu'usul al-kafi est parmi les collections du shi`a les plus importantes de traditions. les traditions d'usul al-kafi couvrent toutes les branches de foi et d' éthique, et tous les principes de fiqh (jurisprudence). il inclut ensemble plus de traditions que de toutes les six collections du sunni (pourvu que les répétitions soient enlevées). par exemple, usul al-kafi a 16,121 traditions, pendant que sahih al-bukhari qui a beaucoup de répétitions lui-même a seulement 7,275 traditions. si nous enlevons des répétitions, usul al-kafi auront 15,176 traditions pendant que sahih al-bukhari finiront avec 4,000 traditions. les traditions en discussion ici incluent usul al-kafi et furu ` al-kafi.

l'auteur d'usul al-kafi, al shaykh muhammad ibn ya`qub al kulayni-al-razi (d. 329/849), est considéré pour être très honnête et fiable. cependant, nous devrions accentuer que les évidences positives des traditions ont raconté dans usul al-kafi n'est pas égal dans valeur et force. les autorités des chaînes de récit ne sont pas aussi égales quant à précision et crédibilité, et on peut dans aucun cas les regarder comme digne de confiance
un coup d'oeil au livre a intitulé mir'at al-`uqul l (la réflexion d'esprits) révélera ce même point au chercheur dans plus de détail. al mir'at al-`uqul est une annotation d'usul al-kafi écrite par un autre grand savant de hadith shi`i muhammad baqir majlisi (d. 1111/1700) qui est parmi le plus loyal et fidèle à usul al-kafi. le majlisi a considéré quelques traditions d'usul al-kafi comme faible.

les shi`a croient que seulement qur'an est tout a fait authentique. toutes les traditions attribués au prophète (s) et les imams (` un), est soumis a l'examen du coran .
si ils sont trouvés pour être contradictoire avec le qur'an, ils seront négligés bien qu'usul al-kafi soit un livre fiable pour le shi`a, ce n'est pas tout authentique dans les détails.
à côté allamah majlisi il y a eu beaucoup d'autres livres écrits par les shi`s qui caractérisant et classant les traditions et rapports d'usul al-kafi. un exemple est le livre nommé masadir al-hadith `ind al-shi`a al-imamiyyah, par ` allamah sayyid muhammad husayn al-jalili. il classe les traditions dans al-kafi et donne les données suivantes:
traditions totales:16,121 (y compris les rapports et les histoires)
faible (da`if):9,485
bon (hasan):114
eu confiance en (muwaththaq):118
traditions fortes (qawiy):302
authentique (sahih)5,702
comme vous voyez, il y a des traditions dans usul al-kafi par qui est estimé faible ` allamah al-jalili. cependant, être faible, ne signifie pas que la tradition est forgée. si dans le cas d'une tradition, un des liens de la chaîne d'autorités manque, alors la tradition sera estimée faible dans isnad sans se soucier de son contenu. en fait, il y a plusieurs traditions dans usul al-kafi dans lequel un élément ou plus manque de la chaîne de narrateurs. ces traditions, par conséquent, sont regardées comme faible dans isnad.

la classification de traditions par un savant ne prévient pas un autre savant analyser plus loin et les modifier plus tard, comme plus de renseignements /savoir peuvent être à sa disposition. c'est dû au fait que les shi`a ne croient pas dans l'autorité absolue de tout savant mais ils considèrent une telle autorité seulement pour le qur'an, le prophète (s), et les imams (` un). au cas où que le dernier deux ne sont pas en personne, toutes les traditions attribuées à eux sont soumises à chèque et vérification d'après le qur'an.

al shaykh-al-kulayni, auteur d'usul al-kafi, écrit dans l'introduction de son livre:

"frère, qu'allah vous guide au droit chemin . vous devriez savoir que c'est impossible pour n'importe qui pour distinguer la vérité du faux quand les muslmans sont en désaccord sur ce qui est attribué aux imams (` un).

il y a seulement une façon de séparer le vrai des rapports faux, à travers le niveau qui a été déclaré par l'imam (` un): ` épreuve les plusieurs traditions par le livre d'allah; quoi qu'est d'accord avec lui prenez-le, quoi qu'est en désaccord avec lui rejettez le ... acceptez ce qui est tenu en commun par tous les narrateurs qui nous citent (c.-à-d., ijma `), depuis que là ne peut pas être un doute sur ce qui est tenu à l'unanimité par tout (narrateurs des traditions). ' mais à notre connaissance, les contredisants traditions sont peu de qui peut être résolu d'après les critères susmentionnés.
ya t'il autre explication plus sur et claire que celle de l'auteur ? il mentionne qu'il n'est pas sûr si toutes les traditions sont authentiques. il mentionne qu'il y en a des traditions contradictoires dans son livre et que nous devrions repousser ceux-là et tout autres qui ne sont pas tenus par tous les narrateurs.
en fait, al-kulayni a arrangé les traditions de chaque chapitre dans l'ordre de leur authenticité d'après un de ses étudiants. il a enregistré au début des traditions plus authentiques de chaque chapitre, et continuer en conséquence, mettez les traditions les plus faibles à la fin car ils peuvent avoir quelque ambiguïté.

finalement, c'est nécessaire, itérativement, accentuer ici que tous les savants du shi`i sont en accord que le qur'an qui est à présent parmi le muslims est exctement le même qur'an qui a été révélé au prophète (s), et qu'il n'a pas été changé. rien n'a été ajouté à lui, et rien ne manque de lui. le qur'an qui a été compilé par imam ` ali (` un) (à l'exclusion des commentaires) et le qur'an qui est dans les mains de gens aujourd'hui, est identique quant à mots et phrases. aucun mot, vers, ou le chapitre manque. la seule différence est dans la séquence de phrases.
ce fait est si incontestable que le savant du shi`i le plus important,abu ja`far muhammad ibn `ali ibn al-husayn ibn babawayh connu comme "al shaykh-al-saduq" (309/919 - 381/991), a écrit:

"notre croyance est que le qur'an qu' allah a révélé à son prophéte muhammad du prophète est (le même comme) celui entre les deux abris (daffatayn). et c'est celui qui est dans les mains des gens, et n'est pas plus grand dans ampleur que cela. le nombre de surahs (chapitres) comme généralement accepté est cent quatorze... et celui qui affirme que nous disons que c'est plus grand dans ampleur que ce (le texte présent), est un menteur."
http://quran.al-shia.com/en/sciences/the-issue-of-alteration/the-integrity-of-the-holy-qur'an.htm

PS/ JE SUIS pas chiite mais ne soyez pas naifs les islamophobes essaient de creer la zizanie entre sunites et chiites
salam
 

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