Assalamou 'alaikoum wa Rahmtou Allahi wa Barakatouhou;
Chose promise chose due.
Traduction, par Ithviriw, tous droits réservés.
Les hommes formés par l’imam Essadik, alayhi Assalam
Il a été formé par l’imam Assadik as, des savants de référence, sur lesquels on peut compter dans le domaine religieux. Ils ont été des génies sans pareil. Ils ont couplé leurs connaissances avec la pratique et la piété, et ils ont grandement servi la religion et les livres en témoignent encore à ce jour.
Hicham Bin Salam rapporte qu’alors qu’il était chez Abi Abdi Allah, as, avec un groupe de ses compagnons, il est arrivé un homme venant de Syrie. Il demanda l’autorisation de s’asseoir en notre compagnie, et nous l’y autorisâmes. Lorsqu’il se joignit à nous, il nous salua et Abi Abd Allah, as, lui demanda de s’asseoir et il lui dit ensuite : « Que veux-tu ? » Celui-ci répondit : J’ai appris que tu étais capable de répondre à toutes les questions qui te sont posées. Je suis donc venu me mesurer à toi. Abou Abd Allah, as, dit dans quel domaine ?
Le Coran, répondit l’homme.
Abou Abd Allah, as, dit O Himrane bnou A’yen, occupe toi de lui. Celui-ci répondit, mais c’est avec toi que je veux débattre, et non avec Himrane. Abou Abd Allah, as, répondit : Si tu vainc Himrane, c’est que tu m’as vaincu. Le Syrien fit face à Himrane, il le questionna jusqu’à ce qu’il en fut fatigué, pendant que Himrane continuait de lui répondre. Abou Abd Allah, as, dit alors qu’en penses-tu Syrien ? J’ai constaté qu’il était clairvoyant et je ne lui ai pas posé une seule question à laquelle il n’ait pas répondu.
Puis le Syrien, dit je souhaiterai te tester en langue arabe. Abou Abd Allah, as, se tourna et dit: "O Abane ibn Ta’alab, débat avec lui, ce dernier le vaincut.
Le Syrien dit ensuite, je voudrais te confronter dans le domaine de la jurisprudence, Abou Abd Allah, dit: O Zarara débat avec lui, il débattit jusqu’à ce qu’il l’eût vaincu.
Le Syrien dit, je souhaiterais polémiquer avec toi dans le domaine de la théologie, et l’imam as, désigna Ma’moun Attaq, qui débattit avec lui et le vaincut.
Le Syrien dit vouloir le confronter dans le domaine de la capacité de choix, (déterminisme et libre arbitre) et l’imam, as, désigna Hicham bin Salim, qui le vaincra.
Il dit ensuite, je voudrais débattre au sujet de l’imamat, il lui fut désigné Hicham bnou Alhakem qui le vaincra lui aussi. L’homme devint perplexe et il se tût.
L’imam se mit à rire, et le Syrien lui dit : « Voudrais-tu me faire comprendre que parmi tes partisans, il y a des hommes de cette trempe ? » L’imam, as, répondit, c’est bien cela. Oui, c’est hommes étaient les meilleurs dans leur domaine et chacun d’entre eux, représente la fleur des chiites, dans son pays et en son temps.
Parmi les compagnons de l’imam, as, Abou Ishaq Ibrahim Habib Alfazari décédé en 777- 161H, qui a été le premier à fabriquer l’astrolabe en Islam. Ce nom a pour étymologie l’observation de l’étoile (Aster, l’Etoile, Labo-un : la lunette, le miroir, vision). On dit que c’est un mot persan dont l’origine est (Staret bab) ou le découvreur de l’étoile. Il y a aussi Ahmed Bin Hassen bin Abi Al Hassen, l’astronome Toussi qui s’est spécialisé en astronomie jusqu’à en devenir réputé. Il écrivit le livre ( Al Manar = l’Observatoire) et le livre ( Charh Atahdhib fi el' imama), dans le domaine des étoiles et du Cosmos, il a un livre ( Le basilic des assemblées et le chef d’œuvre de la convivialité), Sayed Ibn Taous l’a cité comme référence.
On citera encore Mohamed bin Mass’oud Al’iyachi At Taymimi, qui a été décrit par Ibn Nadim comme étant l’un des érudits imâmites. Il s’est distingué de ses contemporains dans l’étendue de ses connaissances. Il a écrit le livre ( les étoiles) et ( le livre de la médecine).
Ses étudiants parmi les savants sounis.
Nombre de savants et imams sounis, ont étudié chez lui. Ils n’ont pas appris chez lui, comme le ferait un étudiant de son maître, mais ils ne l’ont pris pour professeur qu’après avoir reconnu en lui son imamat, sa supériorité et sa descendance, comme disait Cheikh Souleyman dans les sources, ou comme le reconnaît An Nawawi dans la formation des noms et des langues. En fait, ils ont considéré leur formation auprès de lui, comme une vertu dont ils se sont honorés, et une faveur dont ils ont été gratifiés comme le rappelle As Shafe’i dans Matalib Assou'al.
Parmi eux :
Abou Hanifa
Hanifa An Nou’aman, bin Thabit bin Zouti, était du nombre de ceux qui lui furent loyaux et il était d’origine de Kabel et il était né à Koufa, où il grandit et étudia. Il y avait fondé un séminaire puis il se rendit à Bagdad, où il mourra en 150 H. Son tombeau y est connu et il est l’un des quatre imams chez les sounis dont la réputation n’est plus à faire. Ce qu’il a appris chez As Sadik, as, est connu et As Shablandji parlera de ce fait dans « Nour Al Absar, la lumière de la vue », Ibn Hadjar dans As Sawa’ik ( les foudres), Cheikh Souleymane dans Yanabi'a, Ibn Sabbagh, dans les «foussouls » et tant d’autres. Al Aloussi dans le « Moukhtassar Touhfat AlAthna 'acharya » p.8, écrit :
« Voilà que Abou Hanifa, un souni, s’honore et clame sans ambiguïté : « N’étaient-ce les deux années, An Nou’amane serait perdu». Il voulait dire les deux années pendant lesquelles il accompagna et se nourrit des enseignements de l’imam Ja’afar As Sadik, as.
Malek bin Anas :
Ibn Nadim dans le « Fihrist », il s’appelle Ibn Abi ‘Amir de Hamir et il est compté membre des bani Tayim des Quraychites. Il a été son disciple durant trois années. Il dit en outre : « Il a été ramené chez Ja’afar bin Souleymane l’Abbasside qui était alors le gouverneur de Médine. Ils l’informèrent qu’il refuse de vous prêter allégeance. Il le fit convoquer et il le dévêtit et il le fit bastonner puis il le fit écarteler jusqu’à le démembrer de son épaule, il mourut en 179H, à 84 ans. Ibn Halkane dit la même chose. Le savoir qu’il recueillit auprès de Ibn Abd Allah, as, est connu et reconnu. An Nawawi dans
Tahdhib, rapporte cela, tout comme As Shablandji dans « nour al absar », Assabt dans « At Tadhkira », As Shafe’i dans « al Moutalib » Ibn Hadjar dans « as Sawa’ik » Cheikh Souleymane dans « A yanabi’a », Abou Na’im dans « alhilya », Ibn Sabbagh, dans « Al Foussoul », et d’autres que ces derniers.
Soufyane Athawri :
Soufyane bnou Sa’id bin Masrouk athawri al Koufi, il est allé à Bagdad nombre de fois, et il raconte sur Sadik, as, nombre de choses. As Sadik, as, lui confia nombre de choses précieuses qui prirent place dans le legs, et ainsi il rivalisa avec As Sadik, as, en matière d’ascèse, comme dit précédemment. Il a émigré ensuite à Bassora où il mourut en 161H. Il était né à Naïf, en 90H. On dit qu’il a été témoin de la bataille de Zayd As Shahid, et fait partie de la police de Hicham bin Abd el Malik. Il a été cité comme disciple de As Sadik, as, dans « At Tahdhib », dans « nour al absar », « Attadhkira », Al Moutalib, As Sawa’ik, Al yanabi’a, al Hilya, Al Foussoul almouhima et d’autres. Il a été cité par les biographes chiites, parmi les disciples de As Sadik, as.
Soufyane bin Ayina :
Soufyane bin Ayina bin Abi Amrane Al Koufi Almequi, est né à Koufa en 107H et il est décédé à La Mecque en 198H. Il était à Koufa du temps de Abi Hanifa alors qu’il était jeune. Il a été cité comme disciple de As Sadik, as, dans At Tahdhib, Nour al Absar, Al Moutalib, As Sawa’ik, Al Yanabi’a, Al Hiliya, Al Foussoul, etc. Les biographes chiites disent la même chose.
Yahya bin Sa’id al Ansari :
Yahya bin Sa’id bin Kaïs, al ansari, fait partie des Bani Nejjar, et c’est un suivant des Compagnons du prophète, aswas. Il était Juge du temps d’El Mansour à Médine, puis il devint le Cadi des Juges, avant de mourir à Hachimya, en 143H. Voir les références citées dans les récits qui le concernent et qui ont été rapportées par As Sadik, as, ainsi qu’il a été rapporté et confirmé par les biographes chiites.
Ibn Jarih :
Abd al Malek Abd Al Aziz bin Jarih Al Maqui, a entendu un groupe important de savants, il était du nombre des savants du commun (Ahl souna), qui considéraient le problème de la licéité de la mout’a, à l’instar du point de vue des autres parmi eux. Il a suivi la version de Sadik, as, au chapitre de « ce qui est acceptable parmi les prétentions sans besoin de preuves ». Dans Al Kafi, au chapitre des « mout’a qu’Allah, a rendues licites », il est rapporté une question que l’un d’entre eux à posée à Sadik, as, au sujet de la « mout’a » ; celui-ci a répondu « Rencontre Abd Al Malik Bin Jarih, pose lui la question à ce sujet, il a à ce sujet une connaissance sur le sujet ». Le questeur alla voir Abd Al Malik bin Jarih, et lui posa la question, celui-ci lui donna une quantité importante d’informations au sujet de la mout’a et de sa licéité. Ibn Khalkan, rapporte : Abd Al Malik est l’un des savants les plus reconnus. Il est né en 80H., puis il est venu à Bagdad du temps de abi Ja’afar Al Mansour, et il est décédé en 149H, d’autres disent en 150H et même 151H. Les mêmes références que ci-dessus, rapportent qu’il a beaucoup appris de chez As Sadik, as, ce que confirment les biographes chiites.
Al Qatane :
Abou Saïd Yahya bin Saïd Al Qatane al Basri, fait partie des imams du Hadith, au point qu’il fut considéré comme le traditionniste de sa génération. Il a été cité comme référence probante par les six auteurs des Sihah et d’autres. Il s’est éteint en 198H. Il a été rapporté par Ibn Qoteyba, qu’il a été décompté parmi les shiites ; mais les shiites ne le reconnaissent pas comme l’un des leurs. Il a été cité parmi les disciples de Sadik, as, dans At Tahdhib, Al Yanabi’a, et dans d’autres sources sounies, comme Achaykh, Ibn Dawoud, An Nadjachi et d’autres parmi les auteurs chiis.
Mohamed Bin Ishaq :
Mohamed Bin Ishaq bin Yassar l’auteur des « Maghazi wa Essyer » est une Médinois qui a habité La Mecque. Ibn Khalkane a beaucoup compté sur son témoignage. Entre lui et Malik, il y avait de l’animosité. Chacun des deux critiquait l’autre. Al Mansour en fût intrigué, et il écrivit pour lui, « Al Maghazi ». Il vint à Bagdad, où il mourra en 151H selon la version la plus répandue. Il a été dit de lui, qu’il a pris beaucoup de Sadik, as. Cela dans At Tahdhib, Al Yanabi’a, et d’autres sources sounies, mais aussi par Achaykh, dans ses biographies, et dans Al‘alama fi Alkhulasa, et aussi par Alkachi dans ses biographies, ainsi que dans d’autres sources chiites.
Shou’aba bin Al Hadjadj :
Shou’aba Bin Al Hadjadj Alazadi, faisait partie des imams Ahl es Souna et de leurs érudits. Il faisait des fatawis pour inciter à se joindre à la rébellion de Ibrahim bin Abd Allah bin Al Hassen, et il a même été rapporté qu’il fait partie des traditionnistes (narrateurs du hadith ) qui l’ont eux-mêmes rejoint. Il a été aussi décompté parmi les compagnons de Sadik, as, nombre de sounis, entre autres, les auteurs du Tahdhib, Assawa’ik, Alhilya, al Yanabi’a, Al Foussoul, At Tadhkira et d’autres, tout comme les sources chiis.
Ayoub Assajastani :
Ayoub bin Abi Tamima Assajastani al Basri, dit aussi Asskhtyani, le premier étant le plus répandu, était le maître de Amar Bin Yassar et aussi son ennemi parmi les plus grands érudits au nombre des successeurs. Il est décédé en 131H de la peste à Bassora à l’âge de 65 ans. Il a été décompté au nombre des gens de Sadik, as, dans Nour Al Absar, At Tadhkira, Al Matalib, as Sawa’ik, Al Hilya, Al Foussoul, et d’autres. Il a été aussi cité par les auteurs chiites, comme un de ses compagnons. De ceux-là certains l’ont considéré comme disciple d’élèves de Sadik, as, parmi les érudits sounis, et leurs savants les plus célèbres, mais ils ont aussi nommés d’autres encore que ces derniers. Voir sur ce point « Hilyatou al ‘awliya ». D’autres que Abi Na’im ont fait référence à d’autres que ceux-la, selon lui et d’autres. Ou quelque chose de semblable qui conduit à la même conclusion.