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Sayida Fatima Ezzahra, as, Dame des deux mondes.

Wa 'aleykoum asalam,




Et c'est qui cette UNE ?

« le prophète (saw) a dit : « Les Gens du Livre (les chrétiens et les juifs) se sont divisé en matière de religion en soixante-douze catégories et cette Nation (les musulmans) se divisera en soixante-treize catégories, toutes seront en Enfer sauf une, c’est celle qui suivra le Coran et ma voie (Al-jama’a) »(Rapporté par Ahmed (4/102) et Abu Dawûd (n°4597))


Tout le monde se réclame du Messager de Dieu (sws): comment faire le tri ?
 
salam

Le preche du Sheick Kishk est un tres bon rappel, il faut se reveiller !!!
pas de chiite, pas de salafiste, pas de souffis ....
MUSULMAN nous sommes MUSULMAN el Hamdoulileh
 
Le preche du Sheick Kishk est un tres bon rappel, il faut se reveiller !!!
pas de chiite, pas de salafiste, pas de souffis ....
MUSULMAN nous sommes MUSULMAN el Hamdoulileh

Mais chiite veut simplement dire « partisans » [d'Ahlu el Beit] ^^

Je peux être musulman et partisas de Cheikh Kish ; je peux être musulman et partisan de poutchi :icon_wink

Le Coran lui même parle de shia (chiite) de Noé (as) ^^ Vous allez quand même pas le reprocher au Coran ^^
 
le terme chiite a acquis graduellement le sens secondaire de partisans d’Ali, ceux qui croient en son imamat. Dans son Al-Firaq al-Shî`ah, Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, savant chiite, écrit :

« Les chiites sont les partisans de Ali. Ils sont appelés "Les chiites de Ali" durant et après la vie du Prophète et sont connus comme les partisans de Ali et croient en son Imamat »

c'est le prophete Mohamed aleyhi salate ou salam, que nous devons suivre, sa sunna et le St Coran, non Ali !!
 
le terme chiite a acquis graduellement le sens secondaire de partisans d’Ali, ceux qui croient en son imamat. Dans son Al-Firaq al-Shî`ah, Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, savant chiite, écrit :

« Les chiites sont les partisans de Ali. Ils sont appelés "Les chiites de Ali" durant et après la vie du Prophète et sont connus comme les partisans de Ali et croient en son Imamat »

c'est le prophete Mohamed aleyhi salate ou salam, que nous devons suivre, sa sunna et le St Coran, non Ali !!


Soubannallah, quand je disais qu'il existe encore les Ommeyades de nos jours !!!


Ali (as) ne suivait pas la Sunna du Messager de Dieu (sws) ?


Et pour votre gouverne, les « Rapporté par Ahmed (4/102) et Abu Dawûd (n°4597)) » sont des SUNNITES, donc je croyais que vous ne vous fiez pas aux groupes.


Une dernière chose. Lorsque plusieurs groupes se revendiquent d'une même personne, on cherche où il diverge.
Tout le monde se reclame du Messager de Dieu (sws), mais là où il y a divergence :
-C'est que les chiites suivent les Ahlu EL BEIT (as) !
-Les sunnites suivent les compagnons en particulier Abou Hureira !


Moi j'ai fait mon choix.
 
Salamoun'alaykom

Je vous souhaite d'abord la bienvenue parmi nous.

le terme chiite a acquis graduellement le sens secondaire de partisans d’Ali, ceux qui croient en son imamat. Dans son Al-Firaq al-Shî`ah, Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, savant chiite, écrit :

« Les chiites sont les partisans de Ali. Ils sont appelés "Les chiites de Ali" durant et après la vie du Prophète et sont connus comme les partisans de Ali et croient en son Imamat »

Le prophète saw lui même disait à l'Imam Ali as: " Ô Ali, c'est toi et tes partisans qui êtes les vainqueurs ( ou les gagnants) "

Il disait aussi:

"Ali est le wally de chaque croyant et croyante après moi"

c'est le prophete Mohamed aleyhi salate ou salam, que nous devons suivre, sa sunna et le St Coran, non Ali !!
Nous devons suivre les commandements de notre prophète saw. Et s'il avait prescrit de suivre sa sunna, c'est bien celle qui devait être transmise par ceux que lui même avait désigné en disant:

"Je vous lègue deux poids (Ath-Thaqalayn) : le premier c’est le Livre de Dieu dans lequel sont votre Guidance et votre Lumière. Puisez dans ce Livre et accrochez-vous à ce Livre et à ma descendance (Ahl-ul-Beyt), ma descendance, ma descendance."

Le mot jama'a que vous avez cité dans votre message n'existe dans aucun récit chère soeur. Sinon pouvez-vous nous l'indiquer s'il vous plait ?

« le prophète (saw) a dit : « Les Gens du Livre (les chrétiens et les juifs) se sont divisé en matière de religion en soixante-douze catégories et cette Nation (les musulmans) se divisera en soixante-treize catégories, toutes seront en Enfer sauf une, c’est celle qui suivra le Coran et ma voie (Al-jama’a) »(Rapporté par Ahmed (4/102) et Abu Dawûd (n°4597))
 
Quarante versets en faveur de Fatima (as)

Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Quarante versets en faveur de Fatima (as)

Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c'est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux . »
Ibn Abbas a rapporté : « J'ai demandé au Prophète (saw) ce que désignent « les paroles » précités dans ce verset, le Prophète (saw) a répondu : « Adam a imploré Allah par les noms de Muhammed, Ali, Fatima, Al-Hassan et Al-Hussayn (as), d'agréer son repentir, et par la suite, Allah lui a pardonné.»

« Et Il apprit à Adam tous les noms…. »
L'Imam Al-Rida (as) a dit : « Allah a appris à Adam les noms de tous les Prophètes ainsi que le nom de Muhammed, Ali, Fatima, Al-Hassan et AL-Hussayn. »

Dites : « Nous croyons en Allah et en ce qu’on nous a révélé. »
L’Imam Abou Ja'afar al-Baqir (as) a rapporté : « Allah a désigné par ce verset Ali, Fatima, Al Hassan, Al Husayn (as) et les neufs autres Imams après eux. »

« Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d’ou naissent sept épis. »
Al-Mufadhal Ibn Mohammed Al Ja'afi a rapporté : « J’ai demandé à l’Imam Al Hussayn (as) à propos du verset ; « Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d’ou naissent sept épis », il m’a répondu : Le grain c'est Fatima (as).

« Certes, Allah t’as élue et purifiée ; et Il t’as élue au dessus des femmes des mondes. »
Selon l’Imam as-Sadiq (as) : « Fatima est surnommée l’interlocutrice, parce que les anges descendaient du ciel et l’appelaient de même qu’ils appelaient la vierge Marie (as) la fille d’Imran et ils disaient « O Fatima, Allah t’a élue, t’as purifiée et Il t’as élue au dessus des femmes des mondes. O Fatima, Sois dévouée envers Ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent devant Allah » Alors, Fatima s’entretenait avec les anges.

« Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres. »
L’Imam as Sadiq (as) a rapporté : « Nul n’a rapporté que le Prophète Muhammad (saw) y invité autres que l’Imam Ali Ibn Abi Taleb, Fatima, Al Hassan et Al Husayn à être recouvert par le Kissa (le manteau yéménite) au moment de l’exécration (moubahala) Allah a désigné par nos fils: Al Hassan et Al Husayn et par nos femmes: Fatima et par nous: le Messager d’Allah (saw) ainsi que l’Imam Ali Ibn Abi Taleb (as).

« Qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent»
Ce verset a été révélé en faveur de Ali (as) et les Fatimas, lorsque l’Imam Ali les a emmené de la Mecque vers Médine. Les Fatima sont Fatima Bint Assad, Fatima la fille du Prophète et Fatima bint Al Zubair. Ils priaient pendant toute la nuit et ils méditaient sur la création des cieux et de la terre debout et assis.

« Leur Seigneur les a alors exaucés : « Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme »
L’homme c’est Ali (as) et la femme c’est Fatima, vous dépendez les uns des autres. Il a été dit que ce verset a été révélé quand Ali a emmené les Fatima de la Mecque à Médine pour rejoindre le Prophète après son émigration.

« Celui qui obéit à Allah et au Messager, ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de Ses bienfaits; les Prophètes, les véridiques, les martyres et les vertueux. Et quels bons compagnons que ceux-là. »
Le Prophète Muhammad (saw) a été interpellé à propos de ce verset. Il a dit( saw ): « Les Prophètes sont moi-même, les hommes véridiques sont mon frère Ali, les martyres sont mon oncle Hamza et les vertueux sont ma fille Fatima et ses fils al Hassan et al Husayn (as).

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s’élançant dans le ciel »

Selon Ibn Abbas, l’Archange Gabriel (as) a dit au Prophète (saw) : « Tu es l’arbre, Ali est sa ramure, Fatima est ses feuilles et les Imams al Hassan et al Husayn sont les fruits ».

"Demandez aux gens du Rappel"

Ibn Abbas transmettant de Al Harith, a dit : « Les gens du Rappel (Livre), de connaissance, de la sagesse et des écrits sont ; Muhammad, Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn (as).

« Allah ordonne l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches »
l’Imam Abi Ja’far (as) a dit : « L’équité est le Messager de Dieu, la bienfaisance est le Commandant des Croyants (as) et l’assistance aux proches est Fatima (as). »

« Donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur, et ne gaspille pas indûment ».
l’Imam Ar-Ridha (as) a dit ; « Quand ce verset est descendu sur le Messager de Dieu (saw), il a demandé d’appeler Fatima et il lui a dit : « Fatima, voilà Fadak, une parcelle de terre qui est pour moi seul sans les autres musulmans, je te l’offre selon l’ordre d’Allah, prends-la pour toi et pour ta descendance ».

«Commande à ta famille la Prière et fait-là avec persévérance.»
L’Imam Ja’far transmettant de son père a dit ; « Ce verset est descendu en faveur de Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn (as). Le Messager de Dieu venait devant la porte de Fatima chaque matin et disait : « Que la paix, les bénédictions et la miséricorde d’Allah soient sur vous Ahl-ul-Bayt (les membres de la Famille), c’est le temps de la prière et il récitait le verset ; « Dieu ne veut que vous éviter l’impureté, membre de la Famille, et vous purifier excellemment ».

« Et ils jouiront éternellement de ce que leurs âmes désirent »
l’Imam as Sadiq commentant ce verset, transmit par ses pères (as) du Prophète (saw) a dit : « Je jure par Allah que c'est Fatima (as), sa descendance, ainsi que ses partisans et ceux qui sont biens avec eux, qui sont désigné par ce verset. »

« Ce sont eux les héritiers qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement.»
l’Imam Al Kadhim transmettant de son père (as) a dit : « Ce verset est descendu en faveur du Messager d’Allah, du commandant des croyants, de Fatima et des deux Imams ; al Hassan et al Husayn (as).

Vraiment, je les ai récompensés aujourd’hui pour ce qu’ils ont enduré ; et ce sont eux les triomphants. »
Ibn Shahrashub a rapporté, de Sufiyan Al Thawri, de Mansour, d’Ibrahim, de Alkama, qui a dit ; « Allah a désigné dans le verset précédent, la patience de Ali Ibn Abi Taleb, de Fatima et les deux Imams al Hassan et al Husayn (as), ainsi que leur obéissance alors qu’ils avaient faim, leur patience alors qu’ils étaient pauvre, leur endurance dans l’adversité, ce sont eux qui sont parvenus. »

Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe ; la lampe est dans un cristal ; le cristal est comme une étoile étincelante.
L’Imam al Husayn (as) a dit ; Fatima est la niche.

« La Lumière resplendit dans des maisons qu’Allah a permis que l’on élève et où Son Nom est invoqué »
Anas et Barida ont rapporté : Le Messager d’Allah (saw) a lu le verset « (La Lumière resplendit) dans des maisons que Dieu a permis d’élever » jusqu’à « où cœurs et regards seront bouleversés ». Ainsi, un homme s’est levée et a demandé : « O Messager de Dieu, quelles sont ces maisons ». Le Prophète a répondu : « ce sont les maisons des Prophètes ». Alors Abu Bakr a dit : «O Messager de Dieu, est ce que la maison de Ali et Fatima (as) est parmi ces maisons ». Il lui a répondu : « Oui, et elle est la meilleures des meilleures maisons ».

« Ceux qui disent : « Seigneur, accorde-nous, en nos épouses et nos descendants la joie des yeux, et fait de nous un guide les pieux »
Saïd Ibn Jubayr a cité dans son ouvrage ¨Al-Manaqib¨ : « Je jure par Allah, que ce verset est descendu en faveur du commandant des croyants (as) qui dans ses supplications disait fréquemment : « O Allah, accorde-nous fraîcheur des yeux, en nos épouses et en nos enfants, par épouses il désignait Fatima (as), et par nos enfants, sont désigné al Hassan et al Husayn (as).

« et (voit) tes gestes parmi ceux qui se prosternent. »
L’Imam Al Baqir (as) a rapporté que ce verset, est descendu en faveur de Ali, Fatima, al Hassan et al Hussein et les descendants de sa Famille.

«Ce jour-là les croyants se réjouiront du secours d’Allah»
l’Imam as Sadiq a cité dans un long récit transmit de ses pères (as) que le Messager de Dieu (saw) a dit à Gabriel : « Pourquoi elle est nommée dans le ciel ¨La Triomphante¨ et sur la terre ¨Fatima¨ ». Gabriel lui a répondu : « Elle est nommée sur la terre ¨Fatima car elle éloigne ses partisans de l’abîme et éloigne ses ennemis de son amour, et dans le ciel elle est nommée ¨ La Triomphante¨ parce que Allah dans son verset "ce jour-là les croyants se réjouiront " a désigné le triomphe de Fatima ceux qui l’aiment.

« Ils s’arrachent de leurs lits pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir, et ils font largesse de ce que Nous leur attribuons »
Selon l’Imam Ali (as) dans un long récit à propos de son mariage avec Fatima, le Messager du Dieu est entré le lendemain de leur mariage et il leur a transmit qu’Allah a révélé en les désignant par le verset « Leurs côtés s’éloignent de leur lit »


Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison (du Prophète), et vous purifier pleinement »
Selon l’Imam al Baqir (as) : Quand ce verset est descendu dans la maison d’um Salama, le Messager de Dieu (saw) a appelé le commandant des Croyants, Fatima, al Hassan et al Husayn (as).


«ô vous qui croyez ! Evoquez Allah d’une façon abondante»
l’Imam as-Sadeq (as) a rapporté que la glorification de Fatima est parmi les grands souvenirs d’Allah, et Allah dit dans le verset ; « souvenez-vous de Dieu bien souvent. »


« Nous avons proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes, la responsabilité. Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur alors que l’homme s’en est chargé ; car il est très injuste et très ignorant (à son égard). »
l’Imam al-Sadeq (as) a dit : « Allah Exalté soit-Il a créé les esprits deux milles ans avant les corps et Il a mis au niveau le plus élevé Muhammad, Ali, al Hassan et al Husayn. Puis Allah a présenté leurs noms aux cieux, la terre et les montagnes mais leur éclat les a couvert. Alors Allah Exalté soit-Il a dit aux cieux, à la terre et aux montagnes : « Ceux-ci sont mes aimants, mes saints, mes arguments sur toutes mes créatures, ils sont les imams de ma création. Je n’ai jamais créé des créatures plus proches de moi qu’eux, jusqu’à ce qu’Il dit : leur (wilayat) autorité est un crédit pour mes créatures, qui de vous la prend avec ses responsabilités et la revendique pour lui-même ? Alors les cieux, la terre et les montagnes ont décliné de s’en charger, éprouvant une crainte. Quand Allah Exalté soit-Il a logé Adam et Eve au Paradis et qu’ils y manger de ses bons et purs fruits. Ils ont vu le statut de Muhammad, Ali Fatima, al Hassan, al Husayn et les imams après eux. Ils l’ont trouvé le plus élevé des statuts du Paradis et ils ont dit : « O Notre Dieu, à qui est ce statut ? Allah Exalté soit-Il a répondu : « Levez vos têtes vers le Trône et lorsqu’ils ont levé leurs têtes, ils ont trouvé les noms de Muhammad, Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn (as) écrits avec la lumière divine.

« Les vivants et les morts ne sont pas semblables »
Malek Ibn Anas a cité selon Ibn Abbas ; les vivants sont Ali, Hamza, Ja'afar, al Hassan, al Husayn, Fatima et Khadîdja (as).

« T’enfles-tu d’orgueil ou te considère-tu parmi les hauts placés »
Abi Saïd Al-Khudri a dit : « nous étions assis en compagnie du Messager de Dieu, quand un homme s’est approché de lui et lui a demandé : ¨O Messager d’Allah, parle-moi du verset ; Est-ce que tu t’es enorgueilli ou t’es-tu (considéré) du nombre des hautains ? » qui sont ceux qui se trouvent plus hauts que les anges ? » Alors le Messager d’Allah lui a dit : Ce sont moi, Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn, nous étions autour du trône glorifiant Allah et les anges glorifient par nos glorifications deux milles ans avant qu’ Allah y créé Adam.

Dis : « Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection à l’égard de mes proches parents »
Imam as-Sadeq (as) a rapporté que ce verset est descendu en faveur de nous, Ahl-ul-Bayt-Membres de Famille, en faveur de Ali, Fatima, Al Hassan et Al Hussein, les gens de la couverture Yéménite.

« Nous avons commandé à l’homme la bienfaisance envers son père et sa mère. Sa mère l’a porté peine sur peine, »
Selon Imam as-Sadeq (as) dans l’explication de sa mère dans le verset : C’est Fatima qui a détesté de porter Imam Al Hussein quand elle a su qu’il va être tuer.

« ceux qui ont cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent»
Ibn Abbas a rapporté que ce verset est descendu en faveur du Prophète, Ali, Fatima, Al Hassan et al-Husayn (as).

« Et qui les préfèrent à eux-mêmes, malgré leur propre pauvreté»
Dans Al-Amali selon le Prophète (saw), il a dit qu’un jour, un homme est venu chez lui plaignant de la faim. Alors le Messager du Dieu a envoyé aux maisons de ses épouses leur demander de la nourriture pour cet homme. Ils ont répondu qu’il n’y a rien que l’eau. A ce temps, le Messager de Dieu a demandé si quelqu’un peut prendre soin de cet homme cette nuit. Alors, Imam Ali (as) lui a dit : « O Messager de Dieu, moi je prendrai soin de lui » et il est venu chez Fatima (as) et lui a dit : « Qu’est ce que nous avons, O fille du Messager de Dieu, pour manger ». Fatima (as) lui a répondu : « nous n’avons que le dîner de ce soir mais nous préférons notre invité à nous-même ». Ainsi Imam Ali disait : « O fille du Mohammed, fais dormir les garçons et éteins les lumières ». Le matin, Imam Ali (as) est allé chez le Messager de Dieu et lui a raconté ce qui s’est passé. Là, Allah Exalté soit-Il a descendu ce verset « et ils préfèrent à eux-mêmes malgré leur propre pauvreté.. » avant que le Imam Ali a quitté.

« Saqar est l’un des plus grands malheur, un avertissement pour les hommes »
Imam Abi Ja'afar Al-Baqir (as) a dit que Allah a désigné dans ce verset par §est l’un des plus grand…§ Fatima (as).

« Offrent la nourriture, Bien qu’ils l’aiment, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier »
Ibn Abbas a cité que le verset « Bien qu’ils l’aiment »est descendu en faveur de Ali et Fatima, la fille du Messager de Dieu (saw).

« Le livret des bons sera dans l'Illiyyun, - qui te dira ce qu’est l'Illiyun ? »
L’Imam Al-Baqir (as) a dit que Allah a désigné dans le verset : « Le livret des bons.. » Messager du Dieu, Ali, Fatima, Al Hassan et al-Husayn (as).

« Les bons seront dans un jardin de délice »
Ibn Abbas a cité que le verset « les bons seront dans un délice, sur les divans, ils regardent » est descendu en faveur de Ali, Fatima, Al Hassan, al-Husayn, Hamza et Ja'afar (as).

« Par l’aube, par les dix nuits, - par le pair et l’impair, »
L’Imam Al Hussein (as) a rapporté que (le pair) est le Messager de Dieu et Ali (as) et (l’impair) est Allah, le seul, Exalté soit-IL.
Et dans une autre référence, (le pair) est le Commandant des Croyants et Fatima et (l’impair) est Allah Exalté soit-Il, le seul.

« Parce qu’Il a créé, mâle et femelle »
Imam Al-Baqir (as) a dit que le mâle c’est le Commandant des croyants (as) et la femelle c'est Fatima Zahra (as).

« Ton Seigneur te comblera et tu seras content.»
Imam m as-Sadeq (as) a cité : le Messager du Dieu (saw) est entré dans la maison de Fatima et l’a trouvée recouverte par une couverture faite de la peau du chameau. Elle était en train de moudre et en même temps elle allaitait son enfant. Alors le Messager du Dieu (saw) a pleuré quand il l’a vue et a dit : « O ma fille, patientes-toi sur la douleur de la vie pour le bonheur du Paradis, Allah a envoyé pour moi « Oui, ton Seigneur te comblera et tu seras content
 
La vénérée Fatemeh (bénie soit-elle), une bénédiction pour tout l’univers

Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Salutation à l’unique Dame de tout l’univers, salutation à la fille du Prophète, la vénérée Fatemeh Zahra, et salutation et félicitation à tous les hommes et à toutes les femmes qui suivent l’exemple de la vénérée Fatemeh (bénie soit-elle).

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Les créatures sont, toutes, le signe de l’existence de Dieu et elles ne sont créées que par la volonté de Dieu. Mais il arrive, parfois, que la grâce divine s’attache, de façon particulière, à l’une de ses créatures. C’est ainsi que le miracle qu’est la vénérée Fatemeh voit le jour, pour être la manifestation du Tout-Puissant, parmi les Hommes, et qu’elle leur ouvre les horizons étincelants du monothéisme.

Le grand prophète dit :

Fatemeh fait partie de ma chair, elle est la lumière de mes yeux, le fruit de mon âme, elle est mon âme, même. Elle est un ange, sous forme humaine… Lorsqu’elle fait sa prière, Dieu dit à ses anges : Regardez la meilleure de mes serviteurs, Fatemeh. Lorsqu’elle se met debout, pour faire sa prière, toute son âme frémit, car c’est de tout son cœur qu’elle s’acquitte de sa prière.

La vénérée Khadijeh avait trouvé une nouvelle préoccupation. Un enfant pur poussait dans son ventre, comme Dieu l’avait voulu, et cet enfant était, en même temps, le compagnon intime et l’unique confident de Khadijeh, sa mère, qui parlait à son enfant, à chaque battement de cœur. Elle lui parlait du Prophète et des affres qu’il avait dû endurer, sur le chemin de la prophétie. « Cet enfant, pourra-t-il soulager le cœur blessé de son père Prophète et le défendre, face à la vindicte d’ennemis rancuniers ? », pensait Khadijeh.

Le jour de l’accouchement se rapprochait. Personne n’était aux côtés de Khadijeh, au cours de ces heures difficiles, qui la laissait seule face à sa douleur. Soudainement, elle sentit que sa vie était nouée au destin de la plus grande femme de l’histoire de la foi et de l’unicité divine. Elle se trouvait seule, à l’instar de Hajar, Assia et de la Sainte Marie. Elles avaient eu à subir, elles aussi, l’hostilité des ennemis, une fois qu’elles s’étaient engagées sur le chemin de Dieu. Tout d’un coup, Khadijeh a senti leur présence à ses côtés. Elle était émerveillée : les trois dames étaient venues, lui semblait-il, à son secours. Les douleurs s’estompèrent ; les trois grandes dames ont mis dans les bras de Khadijeh, son enfant pur, qui rayonnait de lumière. Une fille naquit, ainsi, en pleine société patriarcale, à une époque où l’on enterrait vivantes les filles, où enfanter une fille faisait honte à la famille. Lorsque Khadijeh est revenue à elle, elle n’a trouvé personne dans la chambre, si ce n’est un petit enfant, pur et propre, qui dormait à ses côtés, avec un visage rayonnant. Khadijeh a, alors, compris que, dans la famille de Mohammad (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), était venu un enfant qui aura le monde à ses pieds.

La venue au monde de Fatemeh fut pour sa mère une brise paradisiaque, dans la chaleur torride du désert du Hedjaz, une brise exquise et caressante. Le beau et profond regard de Fatemeh pénétrait en profondeur l’âme de ses parents. Le prophète embrassait beaucoup sa fille. Ce faisant, il voulait apprendre à ses contemporains, qu’une fille, loin de faire la honte de sa famille, jouissait d’une place privilégiée et que sa fille Fatemeh était l’incarnation d’un être humain parfait. Khadijeh, aussi, voyait, plutôt, en sa fille, un compagnon, face aux vicissitudes de la vie. Fatemeh apprit de sa mère les sentiments les plus profonds de l’unicité divine. Ella a, surtout, appris qu’une femme pouvait tout sacrifier, quand Dieu le voulait, de sorte que tout ce qui est désirable aux yeux des autres femmes lui paraissait futile et négligeable.
Chaque instant de la vie de Khadijeh était pour Fatemeh une page de l’histoire de l’Islam que sa mère avait écrite, avec dévouement et dévotion. A chaque regard sur le visage de sa mère, elle lisait une nouvelle page de l’histoire de vie de Mohammad et de Khadijeh, une histoire qui se déroulait. Elle admirait, intensément, l’amour, la patience et le dévouement, qu’elle trouvait chez sa mère.

De l’autre côté, au rythme des battements de cœur de Fatemeh, l’âme de son père se remplit d’espoir et de l’odeur de la vie, son père Mohammad, qui fréquentait Gabriel, l’ange de la révélation, son père qui connaît le Royaume de Dieu mieux que La Mecque, qui connaît les cieux, mieux que la terre. Son père qui est comme une chandelle brillante qui éclaire et qui a le souci de sauver l’humanité. C’est ainsi que Fatemeh se familiarise, dès le plus jeune âge, avec les choses les plus sérieuses de la vie. En quête des horizons splendides de la vie, elle est parvenue au comble de la perfection qu’aucune autre femme, dans l’histoire, n’a réussi à atteindre.

La vénérée Fatemeh a su se construire, dans les épreuves difficiles, que la vie lui avait réservées. Sa vie a, donc, plein de choses à nous apprendre. Les psychologues estiment indispensable qu’il y ait, toujours, un « sens » à la vie, pour que notre sentiment de satisfaction de vie puisse perdurer longtemps. On peut dire que tous les hommes, ou presque, ont, dans la vie, quelqu’un ou quelque chose qui leur soit très cher. Une étude statistique effectuée, en France, montre que 89% des gens se disent sûrs et certains qu’en principe, l’homme a besoin d’une « chose », une chose particulière, pour avoir une raison de vivre. 61% des personnes sondées ont reconnu avoir une personne ou une chose qui donne un « sens » à leur existence. Dans son livre « Donner un sens à sa vie », le Dr. Viktor Frankl, neuropsychiatre, raconte ses jours passés, dans un camp de travail obligatoire allemand, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ayant décrit les peines physiques et psychiques accablantes endurées par les prisonniers, il parvient à cette conclusion que, seulement, ceux qui avaient trouvé un « sens » à cette vie, ont, à terme, réussi à sortir sains et saufs de cet enfer !

Cette quête du sens de l’existence se manifeste de façons différentes chez des personnes différentes ; ce sens de la vie pourrait se trouver dans le conjoint (époux ou épouse), l’enfant, la terre natale ou l’argent. Mais le facteur le plus important qui donne un sens à la vie n’est, en réalité, pas autre chose que la foi en Dieu. La foi en Dieu est un appui sûr qui apporte un sens à tous les aspects et à tous les petits et grands événements d’une vie. La foi apporte le doux fruit de la sérénité au cœur. La vénérée Fatemeh fut, ainsi, un être rempli de foi en Allah. Son père, le Prophète dit : « C’est vrai que Dieu a comblé de foi le cœur et la chair de ma fille ». et « C’est vrai qu’elle est la meilleure des femmes de tous les temps ».

Un jour, un compagnon du Prophète, Salmân-e Fârsi, accompagnait Fatemeh, jusqu’à la porte de la maison de Mohammad (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Il lui a dit en route : « Hélas ! Les filles de l’empereur et de Nuchiravan (le juste) portent des vêtements en soie, alors que la fille de Mohammad, le plus grand de tous les hommes, porte un vieux manteau de laine… » Une fois arrivée, chez le Prophète, Fatemeh a tout raconté : « Mon père, Salmân est étonné que je porte ce vêtement ». Et au Prophète de répondre : « Ô, Salmân, ma fille est une des personnes qui devance les autres, sur le chemin de Dieu ».

Un jour, Fatemeh, accompagnée de son époux Ali (béni soit-il), vint chez son père, afin de lui demander une servante, pour qu’elle l’aide dans les travaux domestiques. « Vous ne voulez pas une chose qui vous soit meilleure qu’une servante ? », leur demanda le Grand Prophète. Ayant entendu leur « Oui », il leur a appris de petites prières qui allaient prendre, après, le nom de « Tasbihat al-Zahra » (bénie soit-elle). Cet enseignement a laissé une marque si puissante dans le cœur de Fatemeh Zahra, que les difficultés lui sont devenues faciles. En fait, la confiance en Dieu était le plus grand trésor de toute la vie de la vénérée Fatemeh.

La vie de Fatemeh cache mille et un points subtils, concernant, surtout, son comportement caractérisé par l’affection et la bienveillance. L’amabilité qui abondait dans la famille de Fatemeh et d’Ali réchauffait et adoucissait leur foyer familial, et on sait que, dans cette petite maison, furent élevés de grands hommes qui ont marqué l’histoire. Un jour, Ali a constaté que Fatemeh avait offert son repas aux enfants. « Pourquoi ne m’as-tu pas dit d’aller chercher de quoi manger ? », lui dit-il. Et à Fatemeh de répondre en ces termes : « J’aurais honte, auprès de Dieu, de te demander une chose dont tu ne serais pas capable. »

Mme le Dr. Farahmand-pour, membre du corps enseignant de l’Université de Téhéran, affirme que « la culture de la sociologie moderne porte un regard fonctionnaliste sur les personnalités. » Sur ce fond, certains ont l’habitude de chercher, dans les personnalités religieuses, un intercédant qui aide à exaucer leurs vœux ; une fois leur demande accomplie, leur lien avec les personnalités religieuses est rompu. Or, dans la culture islamique, les figures emblématiques religieuses inspirent le respect, du fait qu’elles ont réussi à faire intégrer la religion à l’intérieur même de la vie, se faisant l’exemple parfait, pour continuer la voie. Le comportement des grands hommes a une capacité d’influer et de séduire, car, dans leur être, ils ont cultivé les vertus, ces vertus, qui, d’ailleurs, les ont fait parvenir au comble de la perfection. Sur ce point, il n’y a aucune différence, entre l’homme et la femme, quand il s’agit de poursuivre son chemin vers la perfection ; or, la vie de Fatemeh Zahra offre un exemple de la perfection à tous, qu’ils soient hommes ou femmes. Lors de l’imprécation (Mubahila) avec les Chrétiens de Najran, la vénérée Fatemeh, accompagnée de l’Imam Ali et de leurs deux fils, les Imams, Hassan et Hossein, ont assisté le prophète Mohammad, comme les êtres qui lui étaient les plus chers.

La vie de Fatemeh Zahra offre deux aspects s’inscrivant dans les deux domaines de l’au-delà et de l’ici-bas. L’aspect céleste de Fatemeh (bénie soit-elle) est si grandiose que nous ne pourrons pas l’appréhender. Mais, parlant de sa vie d’ici-bas, Fatemeh est un être perfectionniste. Elle consume toutes ses potentialités existentielles, pour aider à se concrétiser une société marquée par l’égalité, l’honnêteté et la justice, une société, dans laquelle, la vie individuelle et sociale de l’homme peut s’abreuver à la source limpide de la religion. Elle déploie, donc, beaucoup d’efforts, pour que la société puisse bénéficier d’un « gouvernement juste ». Au regard de Fatemeh, c’est à la lumière d’un gouvernement juste que l’homme peut mener une vie décente sur le chemin droit du juste et de la justice. Elle qui suivait, toujours, cette voie, montre, clairement, que l’homme, même s’il dispose de tous les moyens, est capable de choisir la piété et la vertu. Elle supporte la faim pour offrir aux déshérités de la société la chance de ne pas avoir faim. Ce n’est donc pas gratuit de dire que la vie de Fatemeh (bénie soit-elle) offre un parfait exemple de vie à tout le monde.
 
Naissance de Fatimah avec l'aide de Eve, Assiyeh, Kolssoum et Marie, paix sur elles.

Salam,

Dans "Zakhayer'ol Oghba" il est écrit:

Le Messager de Dieu avait dit: "L'archange Gabriel m'offrit une pomme du Jardin du Paradis, et je la mangeai.

Lorsque je redescendais sur la terre, et que j'eus partage la couche de Khadijeh, elle devint enceinte de Fatima. Mon épouse Khadijah, durant sa grossesse me disait souvent: "Lorsque tu sors, l'enfant que je porte se met a parler avec moi. Cet enfant, ne me fait point souffrir!"

Quand ses douleurs commencèrent, Khadijeh angoissée, appela les femmes de la tribu de Ghrayche auprès d'elle, pour qu'elles l'assistent a mettre son enfant au monde.

Mais les femmes de Ghorayche, avec une grande cruauté refusèrent de l'assister et de lui venir en aide, et lui firent savoir: "Nous ne fréquentons pas avec toi, car tu as épouse Muhammad contre notre volonté!"

Khadijeh qui était restée toute seule et sans aucune assistance féminine, se plaignit douloureusement et désespérément a Dieu.

Soudain, quatre dame rayonnantes d'une aura lumineuse, apparurent devant elle. Elles étaient tellement illuminées et belles que la langue humaine est impuissante a les décrire.

L'une d'elles lui dit avec bonté: " Je suis Eve, ta [première] mère [ ton ancêtre]."

L'autre lui déclara gentiment: "Je suis Assiyeh, fille de Mozahem."

L'autre lui annonça doucement: "Je suis Kolssoum, soeur de Moise."


Et la dernière se présenta ainsi et déclara tendrement: "Je suis Marie, fille de Imran et mère de Jesus. Nous sommes ici pour t'assister pour la naissance de ton cher enfant."

Khadije a la suite de cet événement étrange racontait: "Ainsi Fatimah Zahra naquit et elle vint au monde en se prosternant devant son Seigneur Omnipotent, Plein de Mansuétude et de Grace. Elle mit son front sur la terre et éleva son doigt vers le Ciel..."


Tire de " La Lumiere Celeste Hazrate Fatemyeh Zahra" par Ali Reza masjed Jameyi, Traduction de Dr. Farideh Mahdavi-Damghani
 
Salam,

Magnifique. Merci pour ce récit!

J'avais pas vu que tu avais mis un post sur notre Sainte Fatima (as), j'avais mis un post similaire aussi au même moment que toi, soubhan Allah!
 
IRIB-Le troisième jour de la lune de djomâdâ thâniya est pour l'humanité l’anniversaire d’un des jours les plus tragiques de son histoire… Cependant, au-delà de la douleur et de la peine, la méditation des événements que connût ce jour funeste renferme aussi, pour qui sait réfléchir en se délivrant des idées reçues, des enseignements d’une valeur inestimable.

Ce jour funeste est le 3 djomâdâ thâniya de l'an 11 du calendrier musulman, correspondant à l'an 632 du calendrier chrétien. Cela se passe donc onze ans après l'Hégire, l’émigration du Prophète Mohammad, Dieu le bénisse lui et les siens, et de la petite communauté des premiers musulmans qui, après avoir enduré des années de persécutions de plus en plus insoutenables de la part des habitants de La Mecque, furent finalement contraints de fuir la cité de leurs ancêtres pour trouver refuge auprès des habitants d'une autre cité, à quelque trois cents quarante kilomètres plus au Nord, laquelle sera dès lors connue sous le nom de Médine, diminutif de Madînat an-nabî : "la Cité du Prophète".

C’est dans cette Cité du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, que les premiers musulmans constituèrent enfin une Oumma, une « Communauté » désormais distinguée des divers peuples, tribus et confédérations qui composaient le monde arabe de l’époque ; une Communauté qui, après l’échec de toutes les tentatives déployées pour l'empêcher de voir le jour, s’imposa finalement comme une entité bien réelle dont l'identité propre, à la fois spirituelle et politique, fut forgée au cours des dix années que le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, vécut encore en ce monde, dix années d'interaction entre la Révélation divine et le dur substrat de la réalité presque inhumaine de l'Arabie du 7e siècle…

Dix années, c'était bien court pour humaniser quelque peu des cœurs et des esprits desséchés et endurcis par des siècles de vie dans les déserts les plus hostiles de la planète… Qui donc aurait pu délivrer en dix courtes années des cœurs assujettis depuis la nuit des temps aux carcans des plus impitoyables coutumes tribales…? Que peut bien être le poids de dix maigres années lorsqu'il est question d'éclairer des esprits enténébrés depuis des jours immémoriaux par de barbares superstitions…?

Voilà des gens qui, hier encore, n'accordaient d'intérêt qu'à la seule et unique progéniture mâle et se renfrognaient quand on leur annonçait la naissance d’une fille, comme le réprouve le Coran au verset 58 de la sourate 16 ; des gens pour qui, hier encore, un homme sans enfant mâle était tout bonnement « privé de descendance » (abtar), quolibet qu'ils ne se privèrent pas de lancer au visage du Messager de Dieu, cet orphelin dont tous les fils décédaient en bas âge…

De tels gens étaient bien incapables d’entendre l’annonce divine promettant à Mohammad, Dieu le bénisse lui et les siens, que sa fille sera la source d'une descendance nombreuse et bénéfique :

Nous t'avons en vérité donné l'Abondance de bien (al-kawthar) […]. C'est celui qui te hait qui est en vérité privé de descendance (Coran, sourate 108)

Que pouvait signifier une telle promesse pour des gens qui, hier encore, allaient jusqu’à enterrer vivantes des fillettes qui n'étaient à leurs yeux que d'inutiles bouches à nourrir ? Comment pourrait-on attendre de ces arrogants mâles qu'ils montrent du respect envers une jeune femme d'une vingtaine d'années qui n’était somme toute à leurs yeux que la fille d'un simple berger.

C’était déjà leur demander beaucoup de renoncer aux enterrements de fillettes et, pis encore, de reconnaître à des écervelées la pleine propriété de leurs biens et le droit d'hériter, alors comment attendre d’eux qu’ils prêtent la moindre attention aux propos et volontés d'une femme du simple fait que son Prophète de père a dit qu'elle est « une partie de lui » et que ce qui la satisfait le satisfait aussi et satisfait donc Dieu, tandis que ce qui la courrouce le courrouce tout autant et suscite ipso facto l’ire du Seigneur des mondes… Probablement ces propos leur paraissaient-ils inspirés, non par la divine Sagesse, mais par un vulgaire sentiment paternel envers l'unique fille à lui avoir donné la joie d'être grand-père…

D'autant que cette fille réclame la propriété de biens reçus de son père et à son héritage, à quoi ils opposeront la prétention que les Prophètes ne laisseraient point d’héritage… et qu’au lieu de s’incliner devant leur mâle autorité, Fâtima osa leur tenir tête en s’appuyant sur la Parole même de Dieu certifiant que « Salomon hérita de David » (Coran, 27.16) ou rapportant l'invocation de Zacharie: « Accorde-moi de Ta part un walî qui héritera de moi et de la famille de Jacob » (Coran, 19.6).

Elle aurait à leurs yeux dû admettre que ce n'était pas à une fille, fût-elle celle du Sceau des Prophètes et Messagers divins, d’opposer au vénérable vieillard qu’ils avaient fait « Calife », c’est-à-dire « Successeur » du Messager de Dieu, des paroles qu’il ne pouvait forcément que mieux connaître et comprendre qu’une jeune personne du sexe frivole et futile, et même que son mari, d'ailleurs, qui n’était pour les barbes blanches de la gérontocratie tribale qu’un blanc-bec fort éloigné des quarante années traditionnellement requises pour avoir droit à la parole et ne plus faire partie des « jeunots » (ahdâth)…
 
Mais le plus incroyable et insupportable est que cette jeune femme de moins de vingt ans osa proclamer, du haut de la chaire où prêchait son père, que la succession du Prophète revenait de droit à nul autre qu’à son époux ‘Alî, ce cousin du Prophète éduqué par lui-même depuis sa tendre enfance ; que de plus il était tout bonnement impossible que l’Imam, Guide et Commandeur des gens de foi puisse être quelqu’un ayant auparavant adoré des idoles. Or, de tous les compagnons du Prophète, seul ‘Alî n’avait pas un instant adoré la moindre idole, tandis que tous les autres, y compris les deux premiers qui s’affublèrent du titre de successeurs du Messager de Dieu, avaient allègrement et sans scrupules commis des années durant ce péché d’idolâtrie que le Coran qualifie d’« immense injustice ».

Certes, mais tout le monde en avait fait autant, et il est bien plus aisé de se donner un chef ayant les mêmes défauts que soi que d’en suivre un dont la perfection nous renvoie à chaque instant à notre propre imperfection. Un fils de l'Arabie païenne ne pouvait voir en Omar, qui de ses propres mains avait enterré vive sa fille, qu’un alter ego familier, tandis que 'Alî, qui avait occis au combat les plus grands guerriers arabes, était le fossoyeur du tribalisme et de l’idolâtrie arabes.

Quiconque est allé se recueillir auprès de la tombe du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, a vu ces gardiens inquisiteurs dont la mission est d'écarter de la tombe les lèvres et les mains de ceux qui l’aiment de tout leur cœur et sont venus de tous les coins du monde, souvent au prix d’une vie entière de privations, dans l'espoir de pouvoir embrasser les murs et les grilles derrière lesquelles repose leur bien-aimé Mohammad. Or, ces brutes éructantes sont le fruit de 1400 ans d'éducation islamique. En imaginant alors ce que purent être leurs ancêtres, on comprend mieux que le Prophète ait dit: « Nul Prophète n'a souffert ce que j'ai souffert ».

On comprend aussi mieux pourquoi la pure et tendre fille du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, n'avait aucune chance de pouvoir lui survivre, pourquoi elle fut submergée de douleur en entendant de la bouche même de son père l'annonce de sa mort prochaine et pourquoi sa peine se mua en joie d'entendre de ces mêmes lèvres qu'elle serait la toute première à le rejoindre au royaume de la vie éternelle.

De son vivant, elle était la dernière personne de qui Mohammad prenait congé lorsqu'il partait en déplacement et la première qu'il allait saluer aussitôt revenu, et elle fut après sa mort la première à le retrouver dans ce voyage dont on ne revient pas…

Fatima, disait son père, est « un être paradisiaque ayant pris forme humaine » (hawrâ’ âdamiyya), et elle ne put donc supporter de vivre sans ce père parmi des êtres qui n'avaient d'humain que la forme et rien de paradisiaque. Seul en effet retenait en ce monde cet être paradisiaque son Prophète de père pour lequel elle était comme une mère dévouée, si bien qu’elle fut surnommée "mère de son père" (Oumm abîhâ).

Mohammad disait aussi que, chaque fois qu'il languissait du Paradis, il ne trouvait de paix qu'en humant le parfum suave du cou de Fâtima. Quand il partit pour le Paradis, comment donc son Paradis aurait-il pu ne pas l'y suivre,

Fâtima opprimée aussitôt son père disparu par ceux-là mêmes qui prétendaient le suivre et prétendaient l'aimer;

Fâtima qui ne cessa de réclamer son droit, emblème de tous les droits de tous les opprimés ;

Fâtima qui ne put survivre à son père plus de quelques semaines et mourut de douleur sans atteindre vingt ans ;

Fâtima qui, dans ces brèves années, à l’ombre d’une humble demeure, sut former la famille qui allait porter au monde le message de son père gardé de toute altération ;

Fâtima mère d'al-Hassan, ce petit-fils du Prophète qu'on ne laissa pas reposer auprès de son grand-père alors qu'on y laissa d'autres, qui n'étaient que ses beaux-pères;

Fâtima mère d'al-Hossayn, dont le sang cruellement versé a donné à l'islam, que l’on voulait abattre, une nouvelle vie;

Fâtima mère de Zaynab, qui eut en héritage l’épreuve et l’affliction, mais aussi ce courage émanant de la foi…

Fâtima qui laissa, pour l'humanité entière, un testament accablant:

pour que tous sachent bien ce que fut son rejet de ceux qui prétendaient succéder à son père, pour que ceux qui n'étaient pour elle que des usurpateurs ne puissent jamais prétendre à l’appui de la fille du Messager de Dieu, pour que tous sachent bien que sa colère dura jusqu'au jour de sa mort sans le moindre pardon, elle demanda à son époux, 'Alî fils d'Abou Tâlib, qu'il l'enterre de nuit dans le plus grand secret, sans qu’assiste à ses funérailles aucun de ses oppresseurs et sans qu’ils puissent connaître l’emplacement de sa tombe.

Testament éternel, sa sépulture inconnue reste ainsi à jamais la marque de sa colère, qui est tout à la fois la colère de Dieu et celle de Son messager, Dieu le bénisse lui et les siens.

Testament éternel, sa sépulture inconnue reste aussi à jamais le cri de cette opprimée appelant les humains à réclamer justice contre ses oppresseurs…

Que la Paix soit avec toi, ô éprouvée. Celui qui te créa t'éprouva avant même de te créer et tu sus endurer ce par quoi Il t'éprouva. Nous sommes pour toi des amis ayant foi en toi et acceptant pleinement tout ce qu'apporta ton père, Dieu le bénisse lui et les siens et leur donne la Paix, et qu'apporta son légataire désigné, que la Paix soit avec lui.

Nous te demandons, ô mon Dieu, du fait que nous avons foi en eux, de nous amener par notre foi au degré sublime afin que nous annoncions à nos âmes que nous fûmes purifiés par notre dévotion pour eux, que la Paix soit avec eux.



PS.: Deux dates sont retenues pour le martyre de notre dame Fâtima az-Zahrâ' (la Radieuse), que la Paix soit avec elle: le 13 djomâdâ l-ûlâ et le 3 djomâdâ th-thâniya. Cette dernière date semble la plus sûre, mais comme on ne saurait trop en faire dès lors qu'il est question de la dame de toutes les femmes du monde, on commémore son martyre pendant deux décades à ces deux occasions.

PS. 2 : Au nom d'un certain angélisme assez largement répandu en milieu musulman dès lors qu'il est question des compagnons du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, certains pourraient être tentés de contester le fait que notre dame Fâtima az-Zahrâ ait eu une attitude de rejet radical et définitif envers les premiers califes autoproclamés. Je me contenterais donc de citer un seul et unique texte qui en fait état dans une source aussi indiscutable pour les musulmans sunnites que le Sahîh de Bokhârî. Si cette version ne donne pas tous les détails, elle est suffisamment explicite sur la "bonne ambiance" qui régnait alors et qui est fort loin de correspondre à l'idyllique légende dorée qu'en donnent la plupart des savants sunnites.

Ce passage se trouve dans le chapitre sur la bataille de Khaybar (bâb ghazwati Khaybar, vol.4 p.1549 de l'édition Dâr Ibn Kathîr – al-Yamâma, Beyrouth, 1407/1987), dans le hadith numéro 3998, rapporté d’après l’épouse du Prophète 'Â'isha :

Fâtima, que la Paix soit avec elle, fille du Prophète, Dieu le bénisse et lui donne la Paix, envoya quelqu'un auprès d’Abou Bakr pour lui demander son héritage du Messager de Dieu. […] Abou Bakr refusa de donner à Fâtima quoi que ce soit et Fâtima fut animée de ressentiment à l'égard d'Abou Bakr pour cette raison, de sorte qu'elle l'évita et ne lui parla plus jusqu'à sa mort […]. Lorsqu'elle mourut, son mari 'Alî l'enterra de nuit et fit la Prière des morts sur elle, et il ne permit pas à Abou Bakr d'être présent.
 
Fatima Az Zahra: la Resurrection

salam,


Hakim rapporte dans Al-Mustadrak, vol. 2, p. 153, que Ali (as) a dit : « J’ai entendu le Prophète (saws) déclarer : « Le Jour de la Résurrection, un appelant annoncera de derrière le voile : Ô vous qui êtes rassemblés ! Baissez votre regard pour que Fatima, la Fille de Mohammed, puisse passer. » (Cette tradition a aussi été rapportée par : Ibn Al-Athir dans Assad Al-Ghaba, vol. 5, p. 523, Kinji Shafiea dans Kifayat At-Tâleb, p. 212, Dhahabi dans Mizan Al-Etedal, vol. 2, p. 18 ; et par Hamthani dans Yaaba Al-Mawouda, p. 104, qui la complète par ceci : Ali (as) a rapporté que le Prophète (saws) a communiqué que : « En ce Jour de la Résurrection, un appelant clamera de l’unique Trône : « Ô Vous les Gens de la Résurrection ! Baissez vos regards ! Ainsi Fatima bint Mohammed pourra passer, elle porte avec elle le vêtement de Al-Hossein encore taché de son sang. Elle embrassera la base du Trône et dira : « Ô Dieu ! Tu es l’Omnipotent et le Juste ; prononce le Jugement entre moi et ceux qui ont assassiné mon fils. (Le Prophète (saws) ajoutera ) : Puis Il jugera en conformité avec ma Sunna. Par le Seigneur de la Kaaba, Fatima déclarera ensuite : « Ô Dieu ! Accorde-moi l’intercession pour chacun de ceux qui ont pleuré sur cette tragédie. Dieu lui accordera, alors, l’intercession pour eux tous. »
Abu Na’em dans Dalalil Al-Nubouch ; Ibn Hijr dans Al-Sawaïq Al-Muhriqa, et d’autres chroniqueurs ont rapporté que Abu Ayyoub Al-Ansari a déclaré que : « Le Messager de Dieu (saws) a dit : « Un appelant proclamera du Trône unique : Ô Vous les gens rassemblés ! Inclinez vos têtes et baissez vos regards pour que Fatima bint Mohammed puisse passer sur la voie. Il (saws) a ajouté : Elle passera en compagnie de soixante-dix mille Huri Al-Een dans une lumière intense. »



Jabir Ibn Abdallah Al-Ansari déclare : J’ai demandé à Abu Ja’far Al Baqir (as) : « Que je sois sacrifié en votre honneur, fils du Messager de Dieu : Révélez-moi une tradition remémorant les nobles vertus de votre grand-mère Fatima pour que je puisse la rapporter à vos Chiites qui sûrement se réjouiront de l’écouter. Le 5e Imam Abu Ja’far (as) dira : « Mon père m’a dit que mon grand-père a rapporté que le Messager de Dieu (saws) a dit : « Le Jour de la Résurrection, des minbars de lumière seront élevés pour les Prophètes et les Messagers parmi lesquels mon Minbar sera, en ce Jour, le plus élevé. Allah dira alors : Prononce un discours. Ainsi je délivererai un discours qu’aucun Prophète ni Messager n’aura précédemment entendu. Enfin, pour les Successeurs (aux Prophètes) il sera élevés des Minbars de lumière, et au milieu de ces Minbars il y aura celui de mon Successeur : Ali ibn Abi Taleb qui sera au-dessus de tous les autres.
Alors Allah proclamera : Ali, prononce un discours. Ainsi, il fera un discours qu’aucun successeur n’aura précédemment entendu. Alors, pour les enfants des Prophètes et des Messagers il sera élevé des Minbars de lumière ; parmi eux, il y aura un Minbar pour mes deux fils, petits-fils, les deux fleurs de ma vie (Al-Hassan et Al-Hussein). A ce moment-là, il leur sera demandé : « Prononcez un discours. Ils prononceront un discours qu’aucun enfant de Prophètes ni de Messagers aura précédemment entendu.
Ensuite, Jibrîl (Gabriel), l’Appelant, questionnera : Où est Fatima bint Mohammed ? … Elle (s) s’approchera pour toute réponse. L’Ange questionnera : Ô Gens du Rassemblement ! A qui revient l’honneur en ce Jour ? Mohammed (saws), Ali, Al-Hassan et Al-Hossein (s) diront : « A Allah ! L’Unique ! Le Tout-Puissant ! Alors Allah L’Exalté dira : « Ô vous les Gens du Rassemblement ! inclinez vos têtes et baissez vos regards pour que Fatima parvienne à l’Enceinte du Paradis. Gabriel lui apportera une chamelle en provenance d’une chamelle du Paradis ; ses flans seront décorés, sa bride sera incrustée de perles nouvelles, et son dos sellé d’une selle de corail. Elle s’agenouillera devant elle pour qu’elle puisse s’y installer. Allah enverra alors cent mille Anges sur sa droite et cent mille Anges sur sa gauche pour l’accompagner ; et cent mille autres pour l’élever sur leurs ailes et la porter jusqu’à la Porte du Paradis. Lorsqu’elle atteindra la Porte du Paradis, elle portera son regard sur le côté. A ce moment-là, Allah lui demandera : « Ô Fille de mon Bien-Aimé ! Pourquoi regardes-tu sur le côté alors que j’ai ordonné ton entrée en Mon Paradis ? Elle répondra ceci : « Mon Seigneur ! Je souhaite que ma position se fasse connaître pleinement en ce Jour !
Allah lui répondra : « Ô Fille de mon Bien-Aimé ! Va et scrute le cœur de chacun et retient les cœurs dans lesquels il y a de l’affection à ton égard ainsi que pour ta progéniture. Prends-les par la main et conduit les jusqu’au Paradis.
Abu Ja’far dira : « Par Allah ! Jabir, elle prendra ses Chiites et ceux qui l’affectionnent de la même manière qu’un oiseau prend les bons grains parmi des mauvais. Puis, lorsque ses Chiites seront près de la Porte du Paradis, Allah inspirera leurs cœurs à porter un regard sur leurs côtés, alors Allah, le Tout-Puissant, leur dira : « Mes bien-aimés, pourquoi regardez-vous autour de vous alors que Fatima, la Fille de mon Bien-Aimé intercède en votre faveur ? »
Ils répondront ceci : « Notre Seigneur ! Nous souhaitons que notre position soit connue en ce Jour ! »
A ce moment là, Allah ajoutera : « Mes Bien-aimés, allez et cherchez celui qui vous affectionne en conséquence de votre affection pour Fatima ; cherchez ceux qui vous ont approvisionné en remerciement de votre affection pour Fatima ; cherchez ceux qui vous ont vêtus en l’honneur de votre affection pour Fatima ; cherchez ceux qui vous ont donné à boire en reconnaissance de votre affection pour Fatima ; cherchez ceux qui vous ont défendus de la médisance faite contre vous, en gratitude de votre affection pour Fatima… Prenez-les par la main et conduisez-les au Paradis. »

ibn Abbas rapporte : « J’ai entendu Amir Al-Mu’minin Alî (as) affirmer : « Un jour, le Messager de Dieu (saws) en rendant visite à Fatima l’a trouvée mélancolique. Il lui a demandé : « Qu’est-ce qui te rend triste ma fille ? »
Fatima lui répondra ceci : « Ô mon Père ! Je pense au Jour du Rassemblement et aux gens debout, dénudés, au Jour de la Résurrection. »
Il lui dira : « Ô Ma Fille ! En vérité, ce sera un grand jour ! Toutefois, Jibrîl m’a informé que Dieu, Glorifié et Exalté soit-I, a décrété ceci : Le premier dont le sol s’ouvrira au-dessus de sa tombe sera moi, puis ce sera le tour de ton mari, Ali ibn Abi Taleb ; alors Allah enverra Jibrîl accompagné de soixante dix mille Anges et il fera élever sur ta tombe sept mausolées de lumière, ensuite, Israfil t’apportera trois vêtements de lumière, il restera au-dessus de ta tête pour te dire : Ô Fatima bint Mohammed ! Elève-toi au lieu de ton Rassemblement.
Toi, Fatima, tu pourras te lever sans crainte, tu seras voilée. Israfil te mettra à portée de main des vêtements et tu t’en couvriras. Puis Raphaël t’apportera une chamelle de lumière, sa bride sera faite de perles nouvelles, elle aura sur le dos un baldaquin brodé d’or. Tu la monteras et Raphaël la guidera par la bride, tandis que soixante-dix mille Anges porteront la bannière de la Gloire et t’accompagneront.
Accompagnée de cette caravane de huries composée de soixante-dix mille d’entre elles, heureuses de te voir, chacune sera munie d’un encensoir de lumière duquel le parfum de l’encens se répandra sans feu ni fumée. Elles seront coiffées de couronnes de pierres précieuses surhaussées de chrysolites vertes. »


Bihar Al-Anwar, vol. 10, sous la responsabilité de Amali Sadouq qui rapporte que l’Imam Al-Baqer (as) a révélé que : « J’ai entendu Jabir ibn Abdallah Ansari dire que : « Le Messager de Allah a énoncé ceci : « Le Jour de la Résurrection, ma Fille, Fatima, arrivera montée sur une chamelle de celles qui sont au Paradis – elle aura à sa droite soixante-dix mille Anges ainsi qu’à sa gauche ; Jibrîl (Gabriel) la tiendra par la bride et clamera d’une voix vigoureuse et sonore : « Baissez vos regards pour que Fatima bint Mohammed puisse passer. Alors, aucun Prophète, Messager, Véridique ou Martyr ne pourra s’abstenir de baisser le regard jusqu’à ce que Fatima soit passée… Puis, un appel viendra de la part de Allah, exalté soit-Il : Ma Bien-aimée ! Fille de mon Bien-aimé ! Demande-nous et tu seras satisfaite, intercède et ton intercession sera agréée. Par Mon Honneur et ma Gloire, l’oppression de tout oppresseur sera en ce jour soumise à Mon jugement.
Ensuite, Fatima déclarera : « Ô Allah ! Ô mon Maître ! Ma progéniture, Mes Chiites, les Chiites de ma progéniture, ceux qui me portent de l’affection et ceux qui affectionnent ma progéniture. Elle entendra des propos de Allah, exalté soit-Il, disant : « Où sont la progéniture de Fatima, ses Chiites, ceux qui l’aiment et ceux qui aiment sa progéniture ? Ils s’approcheront, entourés des Anges de la Miséricorde, et Fatima les conduira tous au Paradis. »


Ya Fatima choisis moi parmis ceux que tu choisiras
 
Le Sermon de Hazrate Zahra(SA) est une défense définitive de la Wilayat

Salam,

Le sermon historique prononcé par la Dame de l'Islam, Fatimah Az-Zahra (Salut sur elle),Après la mort du prophète, une tempête inattendue vint secouer terriblement le monde de l'Islam. L'épicentre de ce séisme fut, d'abord le Califat mais l'orage finit par éclater surtout ce qui avait d'une manière ou d'une autre, une relation avec lui ; c'est ainsi que l'ordre de confiscation des terres de Fadak qui avait été cédées par le Prophète de l'Islam (Que la Paix soit Lui ) à sa fille Fatimah (Salut sur elle), témoignant de son importante bienveillance à son égard, fut donné par les autorités au pouvoir.

( Fadak était le nom d’un village de la région de Médine. Village considérablement développé dont certains des habitants étaient juifs et ne cessaient de comploter contre l’Islam, comme les autres juifs de Médine et de Khaybar d’ailleurs. Ce fut au cours de la septième année de l’Hégire, devant les combattants de l’Islam et que le pouvoir dominateur des juifs fut détruit, que les habitants de Fadak choisirent de se rendre et de faire la paix avec le prophète (SAWA).

Le cher Prophète de l’Islam (SAWA), (comme l’ont rapporté nombre d’historiens et de commentateurs, tant sunnites que chiites) offrit de son vivant les terres de Fadak à sa fille Fatimah (Salut sur elle). Mais après la mort du Prophète (SAWA), les usurpateurs du Gouvernement Islamique, qui avaient compris d’une part, que l’existence de ce pouvoir économique qui était à la main de l’épouse d’Ali (AS) représentait un réelle danger pour le pouvoir politique et d’autre part, qui avaient décidé d’isolé à tous points de vue, les amis de l’Imam Ali (AS), prirent la décision de confisquer ces biens, prétendant ainsi veiller à leurs propres intérêts.)

L’histoire de Fadak, ainsi que les différentes évènements qui s’y rattachent, qui appartiennent à l’histoire du début de l’Islam et des années qui suivirent, sont des étapes des plus douloureuses, des plus tristes et des plus instructives de l’histoire du début de l’Islam.

Fatimah (AS) était consciente que cet abus et que la négligence de certains devant nombre des préceptes de l'Islam en cette relation allaient mener la société Islamique à l'égarement et à la méconnaissance des enseignements de l'Islam et de la sunnah du Prophète (SAWA) et allaient la faire tendre vers un retour aux pratiques du temps de l'Ignorance ; elle savait aussi qu'une telle initiative n'avait pour but que de marginaliser I’Émir des Croyants Ali ibn Abi Talib (Salut à lui) et de dominer économiquement les amis dévoués d’Ali (Salut sur lui).

Ali (AS), quant à lui, ne resta pas sans défendre son droit devant les usurpateurs de Fadak et exigea, de toutes ses forces que ce droit usurpé lui soit rendu. Mais les autorités au pouvoir refusèrent de lui donner gain de cause affirmant que selon un certain hadith, faux bien sûr, dans lequel le prophète aurait dit : " Nous, Prophètes, ne laissons, de notre propre part, aucun héritage.".

Il n'était autorisé à aucun droit. La Dame de l'Islam, "la Majesté des femmes du monde" (Salut sur elle), révoltée, se rendit alors à la mosquée accompagnée de quelques femmes de la Bani Hachem, afin de dire ce qu'il était devenu nécessaire de dire à la masse des musulmans, aux chefs Émigrés et aux Ansars, afin de faire une tentative ultime pour faire taire tous ceux qui ne savaient que donner des prétextes pour justifier cette surprenante usurpation et cette confiscation abusive ordonnée par le gouvernement de l'époque et aussi afin de faire distinguer et différencier, par tous et pour tous, le chemin suivi par les fidèles de l'Islam de celui suivi par les protecteurs des politiques abusives.

Indifférente de l'atmosphère particulière qui était liée suite à cette affaire, elle alla jusqu'au bout de son intention. Elle fit un discours des plus insinuants, discours qui promettait aussi d'être des plus conséquents, dans la mosquée du Prophète (Que lit paix soit lui) devant les Émigrés, prenant comme prétexte " I'usurpation de Fadak " pour dévoiler nombre de vérités. Ce Sermon allait être le coup ultime porté à ceux qui essayaient de détourner la souveraineté du Prophète (Que la paix soit sur lui) et le Gouvernement Islamique de sa direction principale et de faire tomber dans l'oubli vingt trois ans de ses activités.


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