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Imam 'Ali (as) Waçiyu rasûlu Allah : successeur du Saint-Prophète (saw)

Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

40 paroles de l'Imàm Ali (as)

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1. La négligence pour ce monde est une perte et pour l'Aude-là apportera des regrets.

2. La perfection est dans trois choses : la patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs, la sollicitude envers les nécessiteux.

3. L'homme est mesuré par sa parole et est évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus de valeur.



4. Qu'est donc étrange l'apathie de ceux qui jalousent les corps sains.

5. Le temps vieillit les corps, renouvelle les espoirs, rapproche de la mort et nous éloigne des désirs.

6. Le temps c'est deux jours, un jour à ton avantage, un jour à ton désavantage. Ainsi, le jour qui est à ton avantage, ne le méprise pas et le jour qui est à ton désavantage, endure-le avec patience.

7. Les grâces, si elles sont prolongées, sont ignorées et si elles sont perdues, elles deviennent connues.

8. L'intelligence ne s'abandonne pas à la violence et ne se laisse pas aller à la faiblesse.

9. Sache que parmi les malheurs il y a la misère, et pire que la misère, la maladie du corps, et pire que la maladie du corps, la maladie du cœur.

10. Prenez garde de ne pas trop manger, cela durcit le cœur, rend paresseux pour la prière, c'est malsain pour le corps.

11. Le plus incapable des hommes est celui qui pourrait corriger ses défauts et qui ne le fait pas.

12. L'homme dont les actions sont les plus méritoires est celui qui patiente si on retarde le paiement de ce qu'on lui doit, qui pardonne si on s'oppose à lui, qui remercie si on lui donne.

13. Certes la dépense des biens dans l'obéissance à Dieu apporte les plus grandes grâces, et sa dépense dans la désobéissance à Dieu apporte les plus grandes souffrance.

14. Certes il y a autant de mal dans l'injustice que de bien dans la justice.

15. Certes Dieu, qu'Il soit exalté, donne la jouissance de la vie de ce monde à celui qu'Il aime et à celui qu'Il n'aime pas, mais Il ne donne la religion qu'à celui qu'Il aime.

16. Certes l'ennemi de Mohammad, que la paix de Dieu soit sur lui et sa Famille, est celui qui désobéit à Dieu; même s'il fait partie de ses proches.

17. Certes, la piété aujourd'hui est appui et protection, demain ce sera le chemin vers le Paradis, son passage sera simple, et celui qui le traversera sera gagnant.

18. Les vrais croyants ont compris la brièveté de la vie ici-bas et la longévité dans l'autre monde. Ils partagent cette vie avec les gens de ce monde mais les gens de ce monde dans l'autre monde ne le suivront pas.

19. Certes, un groupe de gens adorent Dieu, qu'Il soit exalté, par envie, c'est là l'adoration des commerçants, d'autre l'adorent par crainte, c'est là l'adoration des esclaves, d'autres l'adorent par reconnaissance, c'est l'adoration des hommes libres.

20. Certes, la science guide, dirige et sauve; l'ignorance égare, trompe et ruine.

21. Certes, la nuit et le jour agissent sur toi, agis donc durant la nuit et le jour; de même, ils prennent de ta vie, tire donc quelque chose de la nuit et du jour.

22. Si Dieu vous accorde une grâce, soyez-en reconnaissants.

23. Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d'ici-bas, tu perceras ta religion et ta vie d'ici-bas et tu sera dans l'autre monde parmi les perdants.

24. Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu possèderas ta religion et ta vie d'ici-bas et tu sera dans l'autre monde parmi les gagnants.

25. Certes, si tu es humble, Dieu t'élèvera.

26. Certes, si tu es orgueilleux, Dieu t'humiliera.

27. Certes, tu es mesuré par ton intelligence, développe la donc par la science.

28. Certes, rien ne t'enrichira après la mort, à part les bonnes actions, dote-toi donc de bonnes actions.

29. Vraiment, l'obtention d'une bonne morale vous est plus nécessaire que l'obtention de l'or et de l'argent.

30. Vraiment, vous serez pris selon vos paroles, ne parlez donc que bien.

31.Vraiment, vous serez rétribués selon vos action, n'agissez donc que bien.

32. Le plus grand mal qui peut atteindre les savants c'est l'amour du pouvoir.

33. Vraiment si vous vous soumettez aux crises de colère, il vous arrivera des dommages.

34. Le cœur des jeunes est comme une terre vierge, quelque soit ce qu'on y plante, elle l'accepte.

35. Si tu vois que Dieu, qu'Il soit exalté, te réjouit par Son rappel, c'est qu'il t'aime.

36. Le plus grand mal qui peut atteindre les dirigeants, c'est la faiblesse dans la politique.

37. Si tu vois que Dieu, qu'il soit exalté, t'afflige, c'est qu'il te déteste.

38. Si l'intelligence vient à manquer, les abus s'augmentent.

39. Si tu as des manques ici-bas, ne t'afflige pas et si tu fais le bien, ne le rappelle pas.

40. Si tu as écrit un livre, relis-le avant de l'achever, car par cela tu parachèves ton intelligence.

Source : sibtayn


Salâm,

Un tout grand merci Abu Saleh


ma'a salama
 
Mathématique de L'Imam Ali (as)

Salam aleykoum

Voici un léger aperçut de la connaissance mathématique de l'Imam Ali (as)


L'Esprit Mathématique

Les Histoires Vraies de la Vie de l'Imam


1- La Division de 17 Chameaux

L'homme vivait ses derniers instants de la vie. Avant de mourir, il écrivit son testament sur lequel il mentionna ce qui suit :

« J'ai 17 chameaux et 3 fils. Partagez mes chameaux de telle manière que mon fils aîné en obtienne la moitié, le second le tiers et le plus jeune le neuvième du total.»

Après sa mort, lorsque ses proches lurent le testament, ils furent extrêmement perplexes et se demandèrent les uns et les autres comment diviser les 17 chameaux de cette façon ?

Après une longue et dure réflexion, ils décidèrent qu'il y un seul homme en Arabie qui pourrait nous aider : c'est « l'Imam Ali (as). »

Ainsi, donc, ils vinrent frapper à la porte du Commandeur des Croyants et lui exposèrent leur problème.

« OK ! Je vais diviser ces chameaux suivant les volontés du défunt, leur répondit l'Imam (as).

Je prêterai un de mes chameaux pour ajouter au total qui donnera

18 : (17+1=18).

Maintenant, divisons- les suivant le testament :

L'aîné aura 1/2 de 18 = 9

Le second aura 1/3 de 18 = 6

Le dernier aura 1/9 de 18 = 2

9 + 6 + 2 =17

“ Maintenant, je reprends mon chameau ! ! '', leur dit l'Imam (as)»


2- Les Cinq Pains

Zarr bin Hobeish raconte cette histoire:

Deux voyageurs entreprirent leur voyage ensemble et s'assirent en un lieu pour prendre le repas.

L'un possédait cinq pains et l'autre trois. Un troisième voyageur de passage, à la demande de ces derniers, se joignit à eux.

Les voyageurs partagèrent ces pains en trois parties égales. Chacun d'eux en mangea huit morceaux.

Avant de quitter, leur hôte prit huit Dirhams, les donna à ses deux compagnons qui lui offrirent la nourriture et prit congé d'eux.

En recevant cet argent, ils commencèrent à se disputer sur la part qu'aura chacun d'eux.

Celui qui avait apporté cinq pains demanda cinq Dirhams, tandis que le second insista à ce que cette somme soit divisée en deux parts égales.

Cette affaire fut rapportée jusqu'à l'Imam Ali (as), qui était le Calife de l'époque, pour être jugée.

L'Imam Ali (as) demanda à l'homme qui avait trois pains d'accepter trois Dirhams car le premier possédait plus de pains que lui.

Il le refusa et exigea quatre Dirhams.

A cet instant, l'Imam Ali (as) lui répondit que :

« Maintenant, tu n'auras qu'un seul Dirham !

Vous aviez, tous les deux, ensemble, huit pains au total, expliqua l'Imam. Chacun des pains fut coupé en trois parts égales. Vous aviez obtenu, donc, vingt quatre morceaux. »

En s'adressant maintenant à l'homme récalcitrant, l'Imam Ali (as) ajouta :

« Vos 3 pains ont donné 9 morceaux dont vous en aviez mangé 8.

Vous n'avez offert à votre hôte qu'un seul morceau de votre part.

Les 5 pains de votre camarade ont donné 15 morceaux dont 8 furent consommés par lui et les 7 autres partirent dans les mains de votre compagnon de voyage.

Vous n'aurez, par conséquent, qu'un seul Dirham et votre ami en recevra sept, » termina l'Imam Ali (as)


3- Le Nombre Entier

Un Juif vint voir, un jour, l'Imam Ali (as). Il songeait que, puisque l'Imam Ali a° se dit être le plus intelligent, je lui poserai une telle question dure qu'il ne pourra pas me répondre et, ainsi, j'aurai l'occasion de le dénigrer devant tous les Arabes.

« Ô Ali ! Dites-moi un nombre qui, divisé par n'importe quel nombre compris entre 1 et 10, le quotient serait toujours un nombre entier, jamais un nombre fractionnaire, » lui demanda le Juif.

L'Imam Ali (as) se tourna vers lui et lui répondit immédiatement :

« Prenez le nombre de jours de l'année, multipliez-le par le nombre de jours de la semaine et vous aurez la réponse. »

L'homme fut très étonné, mais, comme il était un Juif, il ne le crut pas, aussitôt, et se mit à calculer le chiffre que l'Imam lui donna.

A sa grande stupéfaction, il tomba sur le résultat suivant :

Le nombre de jours dans l'année (normale)………… = 360

Le nombre de jours dans la semaine……………………….= 7

Le produit de ces deux nombres donne……………………= 2520

Maintenant……….

2520 ÷ 1 = 2520

2520 ÷ 2 = 1260

2520 ÷ 3 = 840

2520 ÷ 4 = 630

2520 ÷ 5 = 504

2520 ÷ 6 = 420

2520 ÷ 7 = 360

2520 ÷ 8 = 315

2520 ÷ 9 = 280

2520 ÷ 10= 252
 
extrait d'un sermon de l Imam Ali as

Salam aleykoum

Extrait de Nahjoul Balagha



......Dieu connaît les secrets les plus intimes et les plus cachés, les intentions, les frémissements des paupières, le fond des cœurs et des abîmes et les paroles les plus courtes qui défient toute ouïe; il connaît les estivages des fourmis, les hibernages des insectes, les soupirs des cœurs passionnés, le frôlement des pas sur la terre, les zones de développement des fruits, les repères des fauves dans les montagnes et l'es vallées, la cachette du ver à la racine des arbres et sous leurs écorces, la place des feuilles sur les branches, les foyers d'éclosion des nuages, la chute des pluies. I1 cerne ce que les tempêtes traînent derrière elles, ce que les pluies torrentielles détruisent, les abris des reptiles dans les dunes et ceux des oiseaux dans les rochers, ainsi que leur chant dans les trous obscurs où ils se réfugient.


Il connaît le contenu des coquillages et les profondeurs des mers, ce qui se dérobe sous les voiles de la nuit et ce que le jour éclaire; il connaît la trace de chaque pas; le frisson de chaque geste, l'écho de chaque parole, le balbutiement de toute lèvre, l'asile de toute créature, le poids de chaque atome, les soucis de chaque âme inquiète; le fruit de chaque arbre, la chute de toute feuille, la position de chaque germe, la place de chaque goutte ou caillot de sang, l'origine de toute créature et famille. Cette connaissance s'est faite sans peine, sans effort, sans répit ni fatigue. I1 a pénétré de son savoir ses créatures, les a dénombrées, leur a rendu largement justice, les a couvertes de ses faveurs malgré leur incompétence à reconnaître ses mérites et ses bienfaits.

..................
 
Salam

Merci frere Murat d'avoir partagé cette extrait :)

Je ne trouve qu'une chose à dire : SUBHANALLAH
 
Précisions sur un hadith de l'imam Ali as

Salam

j'ai lu récemment ce hadith attribué à l'imam Ali as

« Cette nation (de Mohammed - saww) sera divisée en 73 branches, dont 72 seront envoyées en Enfer, alors que seulement une branche réussira à atteindre le paradis.

Parmi les 73 branches, 13 prétendront être les partisans des Ahlul Bait (a.s). Mais une seule d'entre elles atteindra les jardins du Paradis alors que les 12 autres seront dirigés vers l'Enfer.

d'abord j'aimerai savoir si le hadith est authentique dans son intégralité?

et j aimerai savoir si ces 13 branches vous sont connues?
J'en connais quelques unes mais je n'arrive qu'à sept branches
merci pour vos reponses frères et soeurs
 
salam alaykum

il s'agit d'un hadith de Sulaim ibn Qais al hilali (ra), le voici complet:

Aban dit : « J'ai entendu de Sulaim (ra) qu'il avait entendu ce qui suit de l'Imam Ali (as), cette nation sera divisée en 73 branches, dont 72 seront envoyées en Enfer, alors que seulement une branche réussira à atteindre le paradis. Parmi les 73 branches, 13 prétendront être les partisans des Ahlul Bait (as). Mais une seule d'entre elles atteindra les jardins du Paradis alors que les 12 autres seront dirigés vers l'Enfer.Seule cette branche est la victorieuse, guidée, possédant l’Iman, engagée dans l'Islam et ferme sur le Haq , qui obéit à mes ordres, se soumet à mon Imamat , rejette mes ennemis, m’offre son amour et éprouve de l’animosité contre mes ennemis.Cette branche a reconnu mes droits et l'Imamat et croient qu'il a été rendu obligatoire d'obéir à mes ordres dans le Livre de Allah swt et les traditions de RasoulAllah saws. Ce sont ceux qui n’ont jamais soulevé de doutes et de soupçons une fois qu’Allah swt a implanté la Lumière de notre reconnaissance dans leurs cœurs. Ils ont acquis des connaissances mystiques en s'associant à notre lumière et reçoivent des prophéties .Les gens de cette branche ont été respectueusement invités à se joindre à notre groupe de chiites. Leurs cœurs sont satisfaits et sont devenus si fermes dans leurs convictions que les doutes n’atteindront même pas leurs pensées. En effet, mes successeurs Infaillibles as et moi-même sommes Divinement guidé et éclaireront les autres jusqu'au jour fatal . Nous sommes ceux qui ont été décrits dans les versets du Coran par Allah swt où Il se mentionne Lui-même et Son Prophète saws. Allah swt nous a créé purs et Infaillibles et a fait de nous des témoins pour Ses créatures sur la Terre, Son Hujjat , dépositaires de Sa connaissance, l'origine de Ses Bénédictions et messagers de Son Message. Il nous a bénis avec le Saint Coran et le Coran nous suivra de sorte que nous ne nous en écarterons pas, ni le Coran ne déviera de nous. Conformément à la tradition de RasouAllah saws, nous serons ensemble jusqu'à ce que nous ayons tous deux rejoint RasoulAllah saws au Bassin de Kawthar.C'est pourquoi seule une branche des 73 parviendra à échapper au feu de l’Enfer, qui est le pire de tous les troubles, des ennuis et qui dépasse l'imagination. Nos partisans sont en effet destinés au Paradis, ils ne sont que 70.000 en nombre et entreront au Paradis sans être interrogés (sur les actes).Tous les autres sont sur la mauvaise voie et sont des aides pour Satan. Satan et ses associés leur ont enseigné, et ils sont les ennemis de Allah swt, du Prophète saws et des mominin . Ils seront envoyés en Enfer sans aucun jugement ni réserve, ils n’ont rien à voir avec Allah swt et Rasoul saws, ils ont adoré d'autres avec Lui et donc, ils ont commis le « Shirk » et sont devenus des non-croyants, bien qu'ils supposent qu'ils sont sur la bonne voie car ils prêtent serment (témoignent) devant vous. Ils diront également la même chose le Jour du Jugement : « Ô Seigneur , nous jurons par Ton Nom, nous n'étions pas parmi les « polythéistes », ils ne cesseront de répéter ces mots. Ils ont la perception qu'ils ont des preuves pour soutenir leurs croyances, mais soyez conscient! Ce sont des menteurs. »Amir-ul-Mominin as fut questionné : « Qu’en est-il de celui qui ne vous a ni obéi, ni n’a conservé de rancune contre vous et est resté dans l'état de l’«Intermission » ? Et il n’a jamais commis quoi que ce soit pour vous irriter, mais ne vous a pas aimés, ni n’a rejeté vos ennemis ? »Amir-ul-Mominin as répondit: « Je n’accepte pas qu’une telle personne échappe », si oui, (en supposant qu’il existe une telle personne), alors elle est parmi ces 73 branches.RasoulAllah saws a mentionné 73 sectes, parmi eux sont les déserteurs (qui sont majoritaires) et une qui réussira, la « Naji » (sauvée) . Les autres sont celles qui se sont d'abord rendues célèbres, puis ont commencé à inviter les gens à leur foi. Une seule d'entre (ces branches) a véritablement embrassé le Din (Religion) d’Allah swt, tandis que les 72 autres sont les disciples des enseignements de Satan ; Satan les aime vraiment et se bat contre tous ceux qui rejettent les 72 branches.Si une personne croit en un Dieu unique, a foi en RasoulAllah sawsmais n'était pas au courant de notre «Wilayat», n'était pas consciente de nos ennemis, qu’elle a continué à adhérer à une foi injuste, mais n'a pas inventé une nouvelle religion, ni n’a converti le Hallal en Harram hallal ou le Harram en Hallal, si elle a agi sur ce qui n'a pas été contesté et a eu confiance en ce que Allah swt a placé au-delà de sa compréhension, une telle personne réussira également dans l’autre Monde. Les personnes destinées au feu de l'Enfer supplieront pour l’intercession du Prophète saws, des Anges et des mo’minin. Les Mo’minîn sont ceux qui réussiront avec certitude et entreront au Paradis sans être examinés. Seuls seront interrogées les personnes qui ont choisi de rester entre les Polythéistes et les Mo’minin».L’Imam as ajouta : « Les «Moulaf-al-Qalab» et les «Mutqarfa » sont ceux qui se sont trompés en faisant les bonnes actions et les mauvaises, alors que «Mustafezeen » sont ceux qui ne se sont jamais présentés avec une excuse boiteuse (pour justifier leurs conduites), mais n’ont jamais adopté le droit chemin, mais ils n'ont pas eu la possibilité de se livrer dans la « mécréance et le polythéisme », ils ne voulaient ni nommer quelqu'un pour qu’il soit leur guide, ni n’ont eu le désir de suivre le droit chemin. Ces gens resteront dans le « Araf » et seront entièrement à la Merci de Allah swt.Allah swt peut les envoyer au feu de l'Enfer en fonction de leurs actes et de Sa Justice, ou peut vouloir leur pardonner en raison de Ses Bénédictions et de Sa Générosité. »J’ai (Sulaim) demandé : « Est-ce qu’un Mo’min « ‘Arif » (qui reconnaît la Wilayat des 12 Imams (as) qui appelle les gens vers le droit chemin (Haq) finira en Enfer? »L’Imam as répondit : « Non, jamais. ».J'ai alors demandé : « Est-ce qu’une personne ignorante qui ne reconnaîtrait pas l’Imam (as) de son temps entrera au Paradis? »L’Imam as répondit : « Non, à moins qu’Allah swt le souhaite. Allah swt est le «Wali» (Gardien) de ces Mo’minin, (qui ne seront jamais examinés) : « Ce sont les personnes qui effectuent de bonnes actions et ce sont ceux qui n'ont jamais confondu le «Kufr» avec l’«Iman».

70000 c'est peu , ça fais peur
qu'Allah swt nous guide

Allah zidni 'ilman
 
salam salam,

Salâm salâm,

Très cher frère tourab,

Je vous remercie de nous avoir partager ce hadith que je ne connaissais pas et qui réponds parfaitement à la question de la soeur chia. Vous faites un excellent travail.

Bien à vous, fraternellement votre frère sam
 
Salâm chers frère et soeurs,
d'abbords mèrçi pour ce partage,moi non plus je ne connaissais pas et en suite je dois dire que je suis d'accord avec le frère Tourab cela faite peur!
Alors j'ai une ou deux questions:
-Ne serait-il pas possible que les 70.000 partisans cités dans le hadith ne soient qu'une partie qui seraient cité par rapport à ces 73 groupes,mais que peut-être en dehors de ces groupes il y ait des partisans ne se revendiquant pas comme faisant partie d'un groupe?
-En suite parmis les 70.000 pourrait-il y avoir des musulmans désobéissants ou si non en dehors de ce groupe?
Si quelqu'un pouvait répondre de manière sure et probante à ces deux questions ou apporter plus de hadiths ou autres pour appronfondir la compréhension de cette question?
Veuilez me pardonner si ce n'est pas très clair!
Bien à vous.
 
salam alaykum,

les 70000 sont ceux qui iront au paradis, sans être intérrogés,

d'autres rejoindrons la paradis, après jugement, interrogatoire, intercession ou après un séjour détérminé en enfer.
 
salam

Barakallahoufikoum pour vos précision et merci frere Tourab pour avoir donné le hadith complet.

En effet 70000 ç'est peu mais bon ça nous pousse à être meilleur dans notre islam
 

‎بسم الله الرحمن الرحيم
‎الحمد لله والصلاة والسلام على أشرف الأنبياء والمرسلين سيدنا محمد صلى الله عليه وآله وسلم
‎و السلام عليكم و رحمة الله و بركاته



Je pense qu'il faut prendre ce chiffre de 70 000 avec prudence, en effet souvent les chiffres annoncés ont une valeur symbolique.

Je peux vous livrer la réponse que j'ai entendu à ce sujet; cette fraction sauvée sera celle qui n'exclura personne de la miséricorde divine, qui ne prendra pas la place d'Allah dans le fait de juger les gens, "ne jugez pas vous ne serez points jugés" disait Sidna Issa :as:.

Wa-llahu a'lam.

fî amânillah.

Muhammad-Hussein.
 
‎بسم الله الرحمن الرحيم
‎الحمد لله والصلاة والسلام على أشرف الأنبياء والمرسلين سيدنا محمد صلى الله عليه وآله وسلم
‎و السلام عليكم و رحمة الله و بركاته



Une parole de l'imâm Ali :as: illustre bien cette attitude me semble-t-il;

Ayant entendu certains de ses compagnons insulter les syriens (partisans de Mu'awiya) pendant la bataille de Saffine, il s'adressa a eux en ces termes:

"Je déteste de vous les voir injurier. Il serait d'un argument plus valable pour vous de parler de leurs actes et de leur situation, et a lieu de les insulter vous feriez mieux de dire: "Oh mon Dieu, préserve notre sang et le leur, rapproche notre cœur du leur, fais-leur prendre le bon chemin j'usqu'aà ce que l"équité soit connue par l'ignorant et que celui qui a fait sienne l'iniquité s'en éloigne."


fî amânillah.

Muhammad-Hussein.
 
Salâm chers frères et soeurs,

Mérçi pour toutes ces informations.j'ai quelque question si vous le permettez.

1.Dans quelle mesure faut-il detester les enemis des Ahl Ul Bayt(s),faut-il les haïr ou dans quelle mesure faut-il prier pour eux,ou avoir de la compassion?
2.Et comme il est dit plus haut qu'il faut avoir de l'animosité envers les enmis des Ahl Ul Bayt(s),quoi ressentir si il est bien de prier pour eux?

Si vous avez des hadiths ou autres pour accompagner vos réponses,d'avance mèrçi.
 

‎بسم الله الرحمن الرحيم
‎الحمد لله والصلاة والسلام على أشرف الأنبياء والمرسلين سيدنا محمد صلى الله عليه وآله وسلم
‎و السلام عليكم و رحمة الله و بركاته


‎الأخوة الأحباب

1.Dans quelle mesure faut-il detester les enemis des Ahl Ul Bayt(s),faut-il les haïr ou dans quelle mesure faut-il prier pour eux,ou avoir de la compassion?
2.Et comme il est dit plus haut qu'il faut avoir de l'animosité envers les enmis des Ahl Ul Bayt(s),quoi ressentir si il est bien de prier pour eux?


Question difficile ! Pour ma part, en me basant sur l'attitude du Prophète :saws: je dirai plutôt compassion, Lui qui a été envoyé comme miséricorde pour les mondes, وما أرسلناك إلا رحمة للعالمين, mais l'attitude du Prophète est un idéal vers lequel nous devons tendre sachant que nous ne pouvons l'atteindre, ce qui me semble important tant dans la compassion que dans la détestation légitime, c'est de faire en sorte que cela n'affecte pas notre cœur, donc que ce ne soit pas du domaine sentimental, mais plutôt dans le fait qu'il faille nécessairement distinguer le bien du mal.

Il ne faut pas oublier non plus que rien ne peut avoir lieu sans la volonté d'Allah, كل ميسر لمـا خلق لـه (chacun sera conduit vers ce en vue de quoi il a été créé), et que comme nous sommes tous le miroir les uns des autres, ce que l'on voit en l'autre n'est que le reflet de ce qui est en nous, mais le fait de le voir chez l'autre nous permet de l'identifier en nous et donc de lutter contre, contre nos propres vices inhérents à la nature humaine, à ce titre nous leur devons une certaine reconnaissance, leur faute doit au minimum nous éclairer.

fî amânillah

Muhammad-Hussein









 
salam alaykum,

voici un bref éxposé des 13 "sectes" shia contemporaines, dont seul 1 est bien guidé":

1/CHIISME JAFARI IMAMITE DUODECIMAIN OUSSOULITE
Le chiisme oussoulite duodécimain désigne le groupe des chiites qui croient dans l'existence des douze imams.85 % des Chiites sont duodécimains et ils sont majoritaires parmi les écoles de pensée chiites.
Accepte et encourage le concept de
taqlid ou « imitation ». Ce qui signifie que les musulmans non-éduqués devraient choisir un penseur dont la vertu et le savoir sont reconnus et suivre ses préceptes et recommandations dans leur vie de tous les jours. Ce dirigeant religieux peut être reconnu comme une « source d'imitation » marja-e taqlid ou un « imité » muqallad. C'est une personne qui a passé des années à étudier le Coran, la sunnah et les paroles des Imams afin de bien connaître les sources de connaissance. Cependant, ses verdicts ne doivent pas être pris comme seule source d'information religieuse et il peut toujours être corrigé par d'autres imités ou d'autres sources d'imitation. Ce procédé peut prendre des années ou des décennies; car, dans le taqlid, les verdicts sont basés sur les dernières recherches et sont donnés en fonction de la situation contemporaine de quelqu'un.
2/CHIISME JAFARI IMAMITE DUODECIMAIN AKHBARITE
L’akhbarisme désigne une branche du chiisme duodécimain traditionaliste qui rejette l’ijtihad et considère que seuls le Coran et les hadith des infaillibles doivent être utilisés.Ce courant est présent principalement à Bahreïn.
3/CHIISME JAFARI IMAMITE DUODECIMAIN AKHBARITE SHAYKHI
L' école shaykhi est, depuis l'
école d'Ispahan la plus importante école philosophique et spirituelle du chiisme duodécimain. Elle fut fondée par Sheïkh Ahmad Ahsâi.
Considérant que certains éléments de la tradition chiite s'étaient perdus au cours du temps ou avaient subi des altérations d'origine sunnite pour des raisons qui relèvent du cycle de l'occultation propre à l'historiosophie chiite, la volonté du Shaykh Ahmad était de restaurer cette tradition dans son intégrité et dans son intégralité.
Pour l'école shaykhi, la base de la tradition est la certitude plutôt que la conjecture. C'est pourquoi ils rejettent la jurisprudence des juristes et les spéculations oiseuses des philosophes pour se recentrer sur le
Coran, les hadiths du prophète et des imams. Mais, comme la démarche de cette pensée est avant tout guidée par une herméneutique spirituelle du Livre Saint, un nouveau sens peut toujours apparaître et féconder la vitalité d'une tradition en perpétuelle renaissance.
Dans le shaykhisme, le recentrage sur la figure de l'
imam et spécialement de l'imam caché permet de distinguer nettement l'école d'Ispahan et l'école shaykhi. Dans l'école d'Ispahan, la démarche est dialectique et repose sur un avicennismesohrawardien. Dans l'école shaykhi, la démarche repose essentiellement sur l'herméneutique des paroles et traditions des Saints Imams. Si leurs conclusions se rejoignent souvent, on ne peut pas dire que l'une soit le prolongement de l'autre.
La doctrine shaykhi est une théosophie complexe reposant sur 4 Piliers (Rokn).
Le premier pilier est la doctrine du
Tawhid, l'unité de Dieu. Le tawhid shaykhi est une théologie apophatique radicale reposant sur l'équivocité de l'être créé et de l'être incréé, l'Absolu étant lui-même du côté créé.
Le second pilier concerne la prophétologie. Il a pour objet la connaissance de la mission prophétique en général et en particulier celle de
Muhammed saws, le dernier prophète.
Le troisième pilier est relatif à l'imamologie. Son objet est la connaissance de
Fatima et des 12 imams. Selon Henry Corbin, l'imamologie est la clef de voute de l'édifice.
Il a de tout temps existé, et il existera toujours un homme appelé la Porte (Le Bab). Il est l'Imam de son temps et l'héritier détenteur du sens caché spirituel des textes sacrés. Il est la porte qui fait entrer dans le Jardin de la gnose ou "terre promise", l'équivalent du Dâ'î ismaélien.
4/BAHAISME
Au début des années 1790 en Perse naît un mouvement religieux dissident du chiisme, sous la conduite de Shaykh Ahmad-i-Ahsa'i. Ses disciples, appelés Shaykhis, attendaient l'arrivée imminente du Mahdi.À la mort de Shaykh Ahmad, la direction du mouvement passe à Siyyid Kázim, originaire de la ville de Rasht. À sa mort en 1843, il ordonne à ses fidèles de partir à la recherche de l'Élu. Selon la croyance, l'un de ces fidèles, Mullá Ḥusayn, part pour Shiraz après 40 jours de prière et de jeûne.À son arrivée, le 23mai1844, Mullá Ḥusayn est accueilli par un habitant, surnommé le Báb, qui l'invite chez lui. Après avoir demandé à son invité la raison de son voyage, le Báb lui annonce être celui qu'il cherche. Siyyid Mírzá 'Alí-Muhammad (20octobre1819 - 9juillet1850), était un marchand de Shiraz, en Perse, qui à l'âge de 25 ans déclara être une manifestation nouvelle de Dieu et le Mahdi attendu . Il prit dès lors le titre de Báb ( qui signifie « porte » en arabe, et fut fusillé par les autorités de Perse, sous la pression du clergé chiite, 6 ans plus tard à Tabriz.Mullá Ḥusayn est le premier disciple du Báb. En peu de temps, dix-sept autres disciples le rejoignent. Le Babisme naît à ce moment. Les dix-huit premiers disciples seront dès lors connus dans le babisme comme les « Lettres du Vivant ».Le cœur du message du Bàb est l'arrivée imminente de « Celui que Dieu rendra manifeste », le promis annoncé par des religions du passé.Bahá'u'lláh, le" prophète" fondateur de la religion Bahá'íe, était un des disciples du Báb et a annoncé être la réalisation de sa prophétie.Le fondateur de la foi bahâ'ie, Mirzā Husayn 'Ali, naît à Nur, dans la province iranienne du Mazanderan, le 12novembre1817, dans une famille noble, son père travaillait pour le gouvernement du shah d'Iran. À 27 ans, lorsque son père meurt, on lui propose de le remplacer à la cour du roi. Mais il refuse, afin de consacrer son temps à aider les opprimés, les malades et les pauvres, à soutenir la cause de la justice. À trente ans, il adhère au bâbisme. En 1852, il est arrêté puis envoyé en exil à Bagdad, qui dépend alors de l'Empire ottoman. Au terme de 10 années d'exil dans cette ville, c'est au cours des 12 jours du "festival de Riḍván", du 22avril1863 au 3mai1863, qu'il révèle à son entourage sa revendication d'être celui dont l'avènement a été annoncé par le Bâb— cette manifestation suprême de Dieu attendue par certaines religions monothéistes. Il commence alors à regrouper autour de lui des adeptes, avec l'intention de donner le jour à une religion mondiale, qui représenterait le « couronnement de toutes les religions ayant jusqu'alors existé » et serait sur terre la pierre angulaire d'un royaume de paix, de justice, de liberté et d'humanité. Il est alors contraint de quitter Bagdad pour se rendre à Constantinople, puis en 1864 à Andrinople et enfin en 1868 à Akka en Palestine sous administration ottomane.Bahá'u'lláh exerce sa prédication essentiellement par des écrits, rédigés dès 1863 - d'abord à Bagdad, puis à Andrinople et enfin à la prison de Saint-Jean-d'Acre (Akkâ), où il écrit son ouvrage principal (le Kitáb-i-Aqdas). À Andrinople en 1868, il adresse des messages écrits aux dirigeants les plus éminents de son temps, parmi lesquels le shâh de Perse, le tsar de RussieAlexandre II, la reine Victoria, l'empereur Guillaume I[SUP]er[/SUP], Napoléon III et le papePie IX, qu'il exhorte à construire un monde totalement sans violence, à limiter leurs armements et à réaliser une paix mondiale généralisée et durable.Bahá'u'lláh passe les quarante dernières années de sa vie en exil ou en prison. Ainsi, d'août 1868 jusqu'en 1877, il est enfermé dans le camp d'internement turc d'Akkâ, près de Haïfa. Puis il s'installe en dehors de cette ville à la campagne au manoir de Bahjí, où il s'éteint et est enterré le 29mai1892. Ce lieu est devenu la qiblah pour les baha'is, la direction vers laquelle ils se tournent pour accomplir le rite de la prière obligatoire Après la mort de Bahá'u'lláh, la direction de la communauté bahá'ie est assurée par son fils aîné, 'Abbâs Effendi (1844-1921), né à Téhéran et proclamé 'Abdul'l-Bahâ'.Il a été surnommé le « centre de l'Alliance » et la « tête de la Foi », interprète autorisé du message apporté par son père, qui l'avait désigné comme seul interprète d'autorité de ses écrits.Il connut avec son père l'exil et la prison, où il fut enfermé jusqu'en 1908, date à laquelle les Jeunes-Turcs le libérèrent. Ensuite, il établit à Haïfa, suivant les directives de son père, le siège principal du mouvement baha'i.En août1911, il quitta la Terre Sainte pour se rendre en Europe où il séjourna quatre mois, notamment à Londres et à Paris. Il y rencontra à nouveau les croyants occidentaux et donna chaque jour des conférences sur la Foi bahá'íe et ses principes. Au printemps 1912, `Abdu’l-Bahá entama un long voyage d’un an, à nouveau en Europe, aux États-Unis et au Canada. Cela aida considérablement à la propagation de la Foi bahá’íe en Occident et, sous son influence, elle enregistra une progression considérable, notamment en Inde, aux États-Unis et en Europe.Il s'éteignit à Haïfa le 28novembre1921, non sans avoir désigné comme successeur, dans la fonction de Gardien de la Foi bahá’íe, son petit-fils Shoghi Effendi (1897-1957). Sa dépouille repose actuellement dans le mausolée du Báb sur le Mont Carmel à Haïfa, en attendant la construction prévue de son propre mausolée.
les notions Baha'ies de révélations religieuses progressives leur font accepter la validité de la plupart des religions du monde, dont les fondateurs ou figures centrales sont considérées comme des manifestations de Dieu. Ces manifestations sont, par exemple :
Adam, Moïse, Jean le Baptiste, Jésus, Mahomet, Krishna, Zoroastre et Bouddha. Les Baha'is pensent aussi que les autres personnages religieux, comme Abraham, Noé et Houd ont réellement existé et sont des prophètes de Dieu. L'histoire religieuse est interprétée comme des dispensations, dans lesquelles chaque manifestation amène une révélation plus large et plus avancée, adaptée au temps et à l'époque à laquelle elle est exprimée. Les enseignements sociaux spécifiques à une religion (par ex. la direction de la prière, ou les restrictions alimentaires) peuvent être révoquées par des manifestations ultérieures afin qu'une règle plus appropriée au temps et au lieu soit établie. Inversement, certains principes généraux (charité ou bonnes relations entre les hommes), sont considérés comme universels et permanents. Les Baha'is ne croient pas que ce principe de révélation progressive s'arrêtera. Cependant, ils pensent que ce processus est cyclique. Les Baha'is n'attendent pas de nouvelle manifestation de Dieu dans les 1 000 ans suivant la révélation de Bahá'u'lláh.
Les croyances Baha'ies sont parfois décrites comme des combinaisons
syncrétiques des croyances antérieures. Les Baha'is, cependant, affirment que leur religion est une tradition distincte, avec ses propres écritures, enseignements, lois et histoire. Les emprunts culturels et religieux à l'islamchiite sont considérés comme analogues au contexte socio-religieux juif dans lequel le christianisme a été établi. Les Baha'is décrivent leur foi comme une religion indépendante mondiale, différant des autres traditions seulement par sa relative nouveauté et par les enseignements de Bahá'u'lláh appropriés au contexte moderne. Bahá'u'lláh est considéré comme remplissant les attentes messianiques des Fois qui sont antérieures au Bahaïsme. Les Baha'is pensent que d'autres révélations viendront après celle émises par Bahá'u'lláh. La première de celles-ci ne devrait arriver que 1 000 ans après la révélation de Bahá'u'lláh.
Les Baha'is croient que les êtres humains possèdent une «
âme rationnelle », et que cela donne à l'espèce une capacité unique à reconnaître la position de Dieu et la relation entre l'humanité et son créateur. Selon la foi baha'ie, chaque homme a le devoir de reconnaître Dieu et ses manifestations, et de se conformer à leurs enseignements. À travers la reconnaissance et l'obéissance, le service aux autres êtres humains, la prière et la pratique spirituelle régulière, les Baha'is croient que l'âme devient plus proche de Dieu, l'idéal spirituel dans la croyance baha'ie. Quand un homme meurt, l'âme passe dans un autre monde, où le développement spirituel de celle-ci dans le monde physique devient une base pour le jugement et la place dans le monde spirituel. Le paradis et l'enfer sont décrits comme des états spirituels de proximité ou de distance à Dieu qui décrivent les relations dans ce monde et dans l'autre, et non des endroits de récompense ou de punition après la mort.
Recherche indépendante, personnelle et individuelle de la vérité. Les Baha'is considèrent qu'un des problèmes majeurs de l'humanité est que les gens suivent aveuglément ce qu'on leur apprend. Ceci est strictement prohibé par Bahá'u'lláh, il faut mener sa vie en accord avec ses propres principes et idéaux, ce qui interdit sans appel les concepts de « foi aveugle », « imitation aveugle », ou « lavage de cerveau ». Il faut cependant noter que les décisions de la Maison Universelle de Justice, ainsi que les exégèses des écrits saints faites par ‘Abdu'l-Bahá et Shoghi Effendi, bénéficient d'une autorité s'imposant à tous les baha'is.
Égalité de l'homme et de la femme, mais avec cependant des exceptions à cette règle. La principale exception est l'inéligibilité des femmes comme membres de la Maison Universelle de Justice. De plus, la prière obligatoire , le jeûne et le pèlerinage ne sont des obligations religieuses que pour les hommes à condition de ne pas prendre en compte le principe de mutatis mutandi (ce qui est applicable aux hommes l'est aussi aux femmes) expliqué par Shoghi Effendi. Enfin, en l'absence de testament, dont la rédaction est pourtant une obligation religieuse pour les baha'is et dans lequel ils sont libres de distribuer leurs biens comme bon leur semble après paiement des dettes et du Ḥuqúqu'lláh, le Kitáb-i-Aqdas prévoit un système de répartition de l'héritage variant selon la nature du bien, le sexe du défunt et celui des héritiers.
Refus des préjugés de toutes sortes.
Paix universelle (concept de non-violence et même de non-résistance, mais aussi de citoyenneté mondiale).
Résolution des questions sociales et économiques (entre autres par des méthodes spirituelles).
Introduction d'une langue internationale et d'une écriture commune à toute l'humanité, ceci sans faire disparaître aucune langue, aucune culture et aucune ethnie, conformément à ce que les baha'is appellent l'unité dans la diversité.
Mise en place d'une Cour permanente d'arbitrage au niveau mondialé.
Les Baha'is considèrent qu'il existe deux types d'alliances entre les humains et Dieu. Il y a l'« Alliance majeure », qu'ils considèrent comme universelle en nature. Dieu s'engage à envoyer à l'humanité ses Manifestations de Dieu (Krishna, Abraham, Moïse, Bouddha, Zoroastre, Jésus-Christ, Mahomet, Le Báb, et Bahá'u'lláh) afin de la guider et lui apporter prospérité et l'homme doit en contre-partie suivre ces enseignements.
Les lois régissant la foi bahaïe viennent principalement du
Kitáb-i-Aqdas qui est le livre saint des bahaïs. Alors que certaines lois sont applicables à l'époque actuelle, Bahá'u'lláh a aussi fourni un cadre pour l'application progressive de lois à la condition d'existence d'une société majoritairement bahaïe, ce pour quoi les disciples œuvrent. Les lois, quand elles ne sont pas en conflit direct avec les lois civiles du pays de résidence, s'appliquent à tous les bahaïs. Bien qu'étant une obligation universelle, le respect des lois personnelles, comme la prière, est du ressort de chaque individu. La Maison universelle de Justice se doit aussi de faire respecter certaines règles.
Voici un exemple de quelques lois et préceptes religieux tirés du Kitáb-i-Aqdas. Elles ont été codifiées par
Shoghi Effendi, interprète désigné des écrits baha'is de 1921 à 1957:
réciter une prière obligatoire chaque jour après avoir atteint l'âge de la maturité spirituelle, qui est fixé à 15 ans. Il y a le choix entre trois prières.
les bahaïs adultes et en bonne santé doivent jeûner pendant 19 jours chaque année du 2 au 20 mars.
Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes - par exemple le
Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayân des bâbistes, etc. - ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l'incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l'ordre chronologique, à savoir le Kitâb-i-Aqdas ("Le plus saint livre"). Il a été rédigé en 1863 par Bahâ'u'llâh qui l'écrivit en deux jours et deux nuits ; pour les bahâ'is, c'est le texte de référence bien qu'il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les Baha'is eux-mêmes sur la foi. Comme on considère l'égalité et l'unité de la race humaine, de Dieu et des religions, il convient d'établir une conception similaire pour tous les livres existant sur la planète. Cependant, Le Kitab-i-Aqdas a une place primordiale car il est la première œuvre dans l'histoire de l'humanité à dresser un lien entre toutes les religions et tous les peuples de l'humanité.
5/ ALAOUI OU NUSAYRI OU NAMYRI
Le fondateur est Muhammad Ibn Nusayr al-Namîri al-`Abdi, mort en 884. En 859, au moment où le califat périclite, la propagande chiite est à son apogée, celui-ci se déclara manifestation du dixième imam, 'Alî al-Hâdî al-Naqî. D'après leur tradition, le onzième imamal-Hasan al-'Askarî lui confie une révélation nouvelle, qui est le noyau de la doctrine alaouite.
ils rejettent la
charia et les obligations cultuelles de l'islam (pèlerinage).
l' âme redevient étoile ou sinon la réincarnation en punition. Car l'âme qui a transgressé les commandements de Ali doit être réincarnée jusqu'à sa purification chez un
juif, un sunnite ou un chrétien, ou encore pire, un animal.
sectes alaouites : les Haidariés, qui identifient Muhammad au soleil et Salman à la lune, les Chamaliés, qui identifient Ali au ciel, il a pour demeure le soleil que représente Muhammed, les Ghaibiés, qui pensent que les hypostases, s'étant manifestées, sont maintenant invisibles dans l'atmosphère, et les Kalaziés, qui ont conservé des vestiges des anciens cultes lunaires.
les alaouites célèbrent l'
Épiphanie et Noël, les femmes ne sont pas voilées, culte des saints
 
6/ALEVI
L’islam alévi est né en Asie centrale mais a pris sa forme finale en Anatolie, avec les influences des anciennes religions anatoliennes.Vers les années 800, le 8[SUP]e des 12 imams de A[/SUP][SUP]hlulbeyt[/SUP][SUP] , [/SUP][SUP]Imam Riza[/SUP][SUP], est arrivé au [/SUP][SUP]Khorasan[/SUP][SUP] (l’actuel [/SUP][SUP]Turkménistan[/SUP][SUP] et le nord-est de l’[/SUP][SUP]Iran[/SUP][SUP]) en raison des persécutions que lui faisait subir les dignitaires sunnites. Quelque temps après, il a commencé à former des disciples et à les envoyer dans les populations turcophones du Khorasan et du [/SUP][SUP]Turkestan[/SUP][SUP]. Les Turcs se sont convertis via ces élèves car ils servaient la cause de l’Ahlulbeyt donc des non-sunnites.En même temps, de [/SUP][SUP]860[/SUP][SUP] à [/SUP][SUP]931[/SUP][SUP] un état alévi avait été fondé au sud de la [/SUP][SUP]mer Caspienne[/SUP][SUP] par [/SUP][SUP]Hasan bin Zayd[/SUP][SUP], descendant de l’[/SUP][SUP]imam Hassan[/SUP][SUP]. Ce fait montre l'importance des partisans d'Ali dans la région. Vers les années [/SUP][SUP]941[/SUP][SUP]-[/SUP][SUP]942[/SUP][SUP] le voyageur arabe Abu Dulaf, qui se trouvait en Asie Centrale, parle pour la première fois des turcs alévis (alawi en [/SUP][SUP]arabe[/SUP][SUP]).
Aujourd’hui, les alévis seraient entre quinze et vingt millions en
[/SUP][SUP]Turquie[/SUP][SUP].
En
[/SUP][SUP]1923[/SUP][SUP] beaucoup d'alevis ont soutenu [/SUP][SUP]Atatürk[/SUP][SUP] dans ses réformes
Les alévis ne vont pas à la
[/SUP][SUP]mosquée[/SUP][SUP].
Chez les alévis le Hadj formel (pèlerinage à
[/SUP][SUP]la Mecque[/SUP][SUP]) n'est plus une obligation rituelle soutenant le véritable pèlerinage autour de la Véritable Kaaba, le Cœur de l'Homme. Ainsi les pèlerinages aux tombeaux des Saints prévalent.
croyances originaires de l'Asie mineure, notamment le
[/SUP][SUP]paulicianisme[/SUP][SUP], les [/SUP][SUP]bogomiles[/SUP][SUP], des [/SUP][SUP]cathares[/SUP][SUP], les Kabbalistes juifs, et autres croyances ésotériques
7/CHIISME ISMAILIEN SEPTUECIMAIN
La scission entre chiites
[/SUP][SUP]duodécimains[/SUP][SUP] et chiites ismaéliens eut lieu à la mort de Ja`far as-Sâdiq en l’an [/SUP][SUP]765[/SUP][SUP]. C’est l’aîné des fils d’al-Sâdiq, [/SUP][SUP]Ismâ`il[/SUP][SUP], qui avait été désigné pour succéder à son père.Les ismaéliens purs étaient ceux qui affirmèrent qu'Ismâ`îl était imam et refusèrent la version duodécimaine qu'Ismâ`îl était mort du vivant de son père. Mais ils déclarèrent que c'était une ruse de Ja`far al-Sâdiq pour protéger Ismâ`îl.
Les ismaéliens professent une
[/SUP][SUP]gnose[/SUP][SUP] complexe influencée par les [/SUP][SUP]néo-platoniciens[/SUP][SUP] et par diverses traditions des religions révélées.
Pour eux il y a quatre
[/SUP][SUP]imams cachés[/SUP]
[SUP]8/CHIISME ISMAELIEN DRUZE
[/SUP]
[SUP]Deux [/SUP][SUP]ismaéliens[/SUP][SUP] sont à l’origine de la religion druze : un Persan nommé [/SUP][SUP]Hamza[/SUP][SUP], qui affirmait être l’intelligence universelle, et un Turc nommé Mohamed [/SUP][SUP]ad-Darazî[/SUP][SUP], dont le nom est à l’origine du terme « Druzes », qui était l’un des vizirs du [/SUP][SUP]calife[/SUP][SUP]fatimide[/SUP][SUP]al-Hakim bi-Amr Allah[/SUP][SUP] ([/SUP][SUP]996[/SUP][SUP] - [/SUP][SUP]1021[/SUP][SUP]).
une synthèse de divers courants religieux et intellectuels. Elle contient à la fois des éléments issus du
[/SUP][SUP]mysticisme[/SUP][SUP]musulman[/SUP][SUP] et de la pensée coranique, mais également des éléments issus de religions perses et indiennes, du [/SUP][SUP]néoplatonisme[/SUP][SUP], du [/SUP][SUP]gnosticisme[/SUP][SUP] et du [/SUP][SUP]messianisme[/SUP]
[SUP]Il n’y a ni [/SUP][SUP]liturgie[/SUP][SUP], ni lieux de culte
La doctrine des Druzes est secrète
et n’est révélée aux fidèles qu’après divers degrés d’initiation, elle s’appuie sur la croyance en la
[/SUP][SUP]métempsycose[/SUP]
[SUP]Les Druzes rejettent la [/SUP][SUP]charia[/SUP][SUP] et les obligations rituelles qui en découlent
9/CHIISME ISMAELIEN NIZARITE
Les Nizaris sont une communauté mystique ([/SUP][SUP]chiite[/SUP][SUP]ismaélienne[/SUP][SUP]) active depuis le XIe siècle. Ils sont aussi appelés Bâtinî car il professent une lecture ésotérique du [/SUP][SUP]Coran[/SUP][SUP], le batin étant le côté secret des choses.
En
[/SUP][SUP]1094[/SUP][SUP], à la suite d'une scission importante dans le chiisme ismaélien [/SUP][SUP]fatimide[/SUP][SUP], une nouvelle prédication (da‘wa al-jadîda) fut organisée par [/SUP][SUP]Hasan-i Sabbâh[/SUP][SUP], à partir du fort érigé sur le mont [/SUP][SUP]Alamut[/SUP][SUP], au sud-ouest de la [/SUP][SUP]mer Caspienne[/SUP][SUP]. À la fin du [/SUP][SUP]Moyen Âge[/SUP][SUP], le développement de la communauté ismaélienne se poursuivit clandestinement sous le couvert du [/SUP][SUP]soufisme[/SUP][SUP] et a coïncidé avec l'essor de l’ismaélisme oriental (vingt-cinq millions de fidèles de nos jours), avec à leur tête l'[/SUP][SUP]Aga Khan[/SUP][SUP].
À l'origine, ceux qu'on appelle les Nizârites ne sont que les adeptes de l'ismaélisme en
[/SUP][SUP]Perse[/SUP][SUP], c'est-à-dire une communauté chiite minoritaire dans une région sous la tutelle de vizirs [/SUP][SUP]sunnites[/SUP][SUP]. Sous la direction de leur chef charismatique [/SUP][SUP]Hassan-i Sabbâh[/SUP][SUP], parfois surnommé « le [/SUP][SUP]Vieux de la Montagne[/SUP][SUP] », les ismaéliens prennent le contrôle du fort d'Alamût en [/SUP][SUP]1090[/SUP][SUP] et étendent leur influence en [/SUP][SUP]Iran[/SUP][SUP] ainsi qu'en [/SUP][SUP]Syrie[/SUP][SUP].
Après la mort du calife fatimide
[/SUP][SUP]Mustansir Billâh[/SUP][SUP], en 1094, une grave scission se produisit dans la communauté ismaélienne au sujet de la succession à l'[/SUP][SUP]imamat[/SUP][SUP]. Al-Mustansir aurait, selon la tradition Nizârite, désigné son fils [/SUP][SUP]Nizâr[/SUP][SUP] comme héritier; par contre son jeune fils Ahmad gagna l'appui de son beau-père, le vizir [/SUP][SUP]Al-Afdhal[/SUP][SUP] qui le plaça sur le trône avec le titre d'[/SUP][SUP]al-Musta‘lî[/SUP][SUP].
Hasan-i Sabbâh et les ismaéliens de
[/SUP][SUP]Perse[/SUP][SUP] firent allégeance à [/SUP][SUP]Nizâr[/SUP][SUP] et sa descendance. Les ismaéliens s'emparèrent de la forteresse de [/SUP][SUP]Qadmûs[/SUP][SUP] dans la région du [/SUP][SUP]Jabal Bahrâ‘[/SUP][SUP] en [/SUP][SUP]1132[/SUP][SUP]; [/SUP][SUP]Masyâf[/SUP][SUP], la place forte la plus importante fut prise en [/SUP][SUP]1140[/SUP][SUP]-[/SUP][SUP]1141[/SUP][SUP]. C'est ainsi que les ismaéliens nizârites de Syrie furent dirigés par des délégués envoyés par les [/SUP][SUP]Seigneurs d'Alamût[/SUP][SUP]; le plus célèbre d'entre eux était [/SUP][SUP]Rachid ad-Din Sinan[/SUP][SUP] ([/SUP][SUP]1162[/SUP][SUP]-[/SUP][SUP]1192[/SUP][SUP]) qui dirigea la da‘wa ismaélienne en Syrie.
Selon la version ismaélienne, l'imam Nizâr, après s'être réfugié en
[/SUP][SUP]Alexandrie[/SUP][SUP], fut attaqué à plusieurs reprises par le vizir [/SUP][SUP]Al-Malik al-Afdhal[/SUP][SUP]. Finalement l'armée d'Al-Afdhal arrêta Nizâr et son gouverneur, et ils furent menés devant al-Musta‘lî. Le gouverneur fut tué sur le champ et l'imâm Nizâr mourut emprisonné en [/SUP][SUP]1097[/SUP][SUP]. Avant de mourir, Nizâr désigna son fils al-Hâdî pour lui succéder au trône de l'imamat et ce dernier rejoignit Hasan ibn Sabbâh à Alamût. L’[/SUP][SUP]Empire fatimide[/SUP][SUP] était très affaibli par la crise économique et le manque d’unité parmi les ismaéliens. De plus, le pouvoir militaire entre les mains initialement du vizir [/SUP][SUP]Badr al-Jamâlî[/SUP][SUP] (un ancien esclave arménien) puis de son fils [/SUP][SUP]Al-Afdhal[/SUP][SUP], commençait à décliner, alors que le pouvoir à Alamût subsistera jusqu'au XIIIe siècle.
Selon
[/SUP][SUP]Wladimir Ivanow[/SUP][SUP] et [/SUP][SUP]Henry Corbin[/SUP][SUP], le petit-fils de Nizâr était amené à la forteresse d'Alamût par Hasan ibn Sabbâh, qui dirigea la campagne nizârite au nom de l'imam. La situation était analogue à la période de clandestinité (dawr al-satr), qui prévalait avant la montée des fâtimides, car les imâms restaient cachés (mastûr) à la vue du public pour éviter les persécutions dont ils étaient l’objet. Cette période de l'histoire est très confuse, car nous avons très peu de sources historiques ismaéliennes, la majorité des documents disponibles sont ceux écrits par les historiens [/SUP][SUP]sunnites[/SUP][SUP], les plus âpres adversaires des ismaéliens nizârites. Ces derniers croient que la descendance de Nizâr a survécu mais elle est demeurée cachée du public pour éviter les persécutions. Durant cette période d’incertitude Hasan-i Sabbâh était le représentant officiel qui entretenait une relation privilégiée avec l’imam pour mener la communauté à travers cette période turbulente.
Hasan ibn Sabbâh était à la fois un homme politique et religieux. Selon
[/SUP][SUP]Christian Jambet[/SUP][SUP], « il créa un réseau de forteresses, permettant de contrôler le territoire alentour, réseau qui, consolidé à partir de [/SUP][SUP]1124[/SUP][SUP] par son successeur [/SUP][SUP]Kiya Buzurg-Ummîd[/SUP][SUP], comprenait des zones telles le [/SUP][SUP]Rudbar[/SUP][SUP] avec Alamût, centre de la nouvelle convocation, le [/SUP][SUP]Daylam[/SUP][SUP] et la région de [/SUP][SUP]Qazvin[/SUP][SUP], le fief de [/SUP][SUP]Gerdkuh[/SUP][SUP] plus à l'est, non loin de [/SUP][SUP]Damghan[/SUP][SUP], la région de [/SUP][SUP]Ray[/SUP][SUP], quelques positions au [/SUP][SUP]Khuzestan[/SUP][SUP], une forte implantation au [/SUP][SUP]Quhistan[/SUP][SUP], entre [/SUP][SUP]Nichapur[/SUP][SUP] et Qâ’in. ». Les régions appartenant aux ismaéliens nizârites faisaient face aux différentes attaques de l’armée [/SUP][SUP]Saljûqs[/SUP][SUP], de plus les [/SUP][SUP]Abbassides[/SUP][SUP] voulaient isoler les nizârites afin de les faire disparaître de la région.
Le fils de Kiyâ Buzurg-Ummîd,
[/SUP][SUP]Muhammad II[/SUP][SUP], entreprit en [/SUP][SUP]1138[/SUP][SUP] à consolider le petit territoire nizârien, jusqu’à sa mort en [/SUP][SUP]1162[/SUP][SUP]. Par la suite, comme la période était plus favorable et plus paisible, l’imâm Hasan ‘Alâ Dhikrihi al-Salâm, le descendant légitime de Nizâr, assuma pleinement la responsabilité l’administration de l’État nizârite.
En 1162,
[/SUP][SUP]Hasan II[/SUP][SUP] succède à son père (al-Qâhir). Il va totalement bouleverser les conceptions religieuses nizârites. Le 8 août [/SUP][SUP]1164[/SUP][SUP], il proclama la «Résurrection des Résurrections» (Qiyâmât al-Qiyâmât) devant une assemblée de croyants réunis à Alamût. Cette proclamation initiait les croyants au sens caché ([/SUP][SUP]bâtin[/SUP][SUP]) de la révélation afin de dévoiler la vérité (haqîqat), elle avait pour conséquence la levée de la loi religieuse ([/SUP][SUP]charia[/SUP][SUP]), non pas en l’abolissant mais en la considérant comme une étape préliminaire avant de la parachever avec la signification intérieure[/SUP][SUP]. Le cycle prophétique de [/SUP][SUP]M[/SUP][SUP]uhammad saws désormais achevé, les imâms avaient pour mission de dévoiler le sens caché, en expliquant la dimension intérieure du [/SUP][SUP]Coran[/SUP][SUP], en allant au sens premier, c’est-à-dire à la source de la révélation.
Le règne de Hasan ‘Alâ Dhikrihi al-Salâm fut bref, il est tué par blessure en
[/SUP][SUP]1166[/SUP][SUP]HYPERLINK \l "cite_note-4"][/SUP][SUP]. Son successeur l'imâm Nûr al-dîn Muhammad poursuivit cette mission spirituelle jusqu'en [/SUP][SUP]1210[/SUP][SUP]. L’imâm suivant Jalâl al-dîn Hasan proclama que la communauté entrait à nouveau dans une période de clandestinité (satr). [/SUP][SUP]Hasan III[/SUP][SUP] mit plus d’emphase sur la sharî‘a afin d'établir de bonnes relations avec les sunnites, cela lui permit d'acquérir de nouveaux territoires. Son fils [/SUP][SUP]Muhammad III[/SUP][SUP] donna un peu moins d'importance à la sharî‘a, il restructura la doctrine et la pratique de la dissimulation de la foi ([/SUP][SUP]taqiyya[/SUP][SUP]) fut rétablie pour entrer de nouveau en période de clandestinité (satr).
Selon Isabelle Baudron, les relations entre les
[/SUP][SUP]Templiers[/SUP][SUP] et les ismaéliens d'Alamût sont attestées dans la chronique de [/SUP][SUP]Jean de Joinville[/SUP][SUP], biographe de [/SUP][SUP]saint Louis[/SUP][SUP]. L'auteur rapporte la visite du [/SUP][SUP]Vieux de la Montagne[/SUP][SUP], chef des nizârites, à [/SUP][SUP]Acre[/SUP][SUP]. Il est alors reçu par le roi Louis IX. Au-delà de cette rencontre, il y a un échange de cadeaux entre les deux souverains, rendu possible par un frère prêcheur breton qui parlait l'arabe. Plusieurs fois, les nizârites ont rendu visite aux [/SUP][SUP]croisés[/SUP][SUP] à Acre et notamment aux [/SUP][SUP]Hospitaliers[/SUP][SUP]. Le Vieux de la Montagne avait demandé l'aide de saint Louis contre les [/SUP][SUP]Mongols[/SUP][SUP] qui envahissaient la [/SUP][SUP]Perse[/SUP][SUP] (et qui finirent par prendre Alamût)
L'État ismaélien à Alamût prit fin au XIIIe siècle avec l'invasion des
[/SUP][SUP]Mongols[/SUP][SUP] dirigée par le conquérant [/SUP][SUP]Houlagou Khan[/SUP][SUP]. [/SUP][SUP]Rukn al-Din Khûrshâh[/SUP][SUP] fut assassiné au cours de cette invasion vers [/SUP][SUP]1255[/SUP][SUP]-[/SUP][SUP]56[/SUP][SUP]. L'ismaélisme nizârite se perpétua en Perse, caché sous le manteau du [/SUP][SUP]soufisme[/SUP][SUP] ; un début d'émigration vers l'[/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP] s'amorça.
On connaît mal l’histoire des nizârites dans la période qui suivit les destructions et les massacres des Mongols. Ce qui reste de la communauté se disperse en groupes isolés et tente de survivre le plus discrètement possible, toujours sous la menace de persécutions des sunnites. Le mouvement connaît une certaine résurgence au XVe siècle. La petite ville iranienne d’
[/SUP][SUP]Anjudan[/SUP][SUP] est choisie comme siège de la communauté et des missionnaires sont envoyés en [/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP] et en [/SUP][SUP]Asie centrale[/SUP][SUP].
Au XIXe siècle,
[/SUP][SUP]Hasan ‘Alî Shâh[/SUP][SUP], imâm héritier de la longue succession des imâms ismaéliens nizâriens, reçoit le titre d’[/SUP][SUP]Aga Khan[/SUP][SUP] des mains du [/SUP][SUP]Shâh[/SUP][SUP] d’[/SUP][SUP]Iran[/SUP][SUP]. Obligé de quitter l’Iran pour des raisons politiques, Hasan ‘Alî Shâh s’installe en Inde. L'[/SUP][SUP]administration britannique[/SUP][SUP] impose aux [/SUP][SUP]Khôjas[/SUP][SUP] de le reconnaitre comme leur imam, beaucoup refusèrent. De nos jours, c'est le prince Shâh Karîm al-Husaynî [/SUP][SUP]Aga Khan IV[/SUP][SUP] qui dirige la communauté ismaélienne
Doctrine du Ta‘lim:Souvent défini comme l'enseignement de l'Imâm, la doctrine du ta‘lîm fut développée plus particulièrement par Hasan-i Sabbâh. Les Ismaéliens en général ne suivent pas le sens littéral du
[/SUP][SUP]Qur'ân[/SUP][SUP], mais beaucoup plus le sens ésotérique ([/SUP][SUP]bâtin[/SUP][SUP]) qui est donné par l'Imâm; cet enseignement est appelé communément (ta‘lîm). [/SUP][SUP]Ainsi les Ismaéliens accordent beaucoup d'importance à l'exégèse spirituelle (ta'wîl) qui consiste à découvrir le sens caché derrière le [/SUP][SUP]zâhir[/SUP][SUP]. Le ta'wîl donné par l'Imâm éclaircit les versets allégoriques du Coran et donne le sens ésotérique des réalités transcendantales (haqâ'iq). Grâce à cet enseignement ta‘lîm le croyant (murîd) a l'opportunité de connaître et de s'unir à la Déité. La sharî`a dans le sens de religion littérale est néanmoins utile dans l'ismaélisme elle constitue la première étape de l'initiation. Comme l'Imâm est Sâmit (Silencieux) ce n'est pas lui qui enseigne les mustajîbs (néophytes), c'est le Hujja qui transmet la ta‘lîm de l'Imâm. Grâce à son inspiration divine (ta'yîd) et son raisonnement pur (‘aqlânî) le Hujja est capable de transmettre l'enseignement de l'Imâm à l'adepte. L'homme laissé à lui-même est incapable de percevoir les réalités spirituelles, car celui-ci à tendance à associer à la Déité des qualités anthropomorphiques.Durant le Cycle d'épiphanie (Dawr al-kashf) où l'Imâm se manifeste intégralement; le zâhir et le bâtin sont en concomitance; les adeptes connaissent le bâtin du zâhir, la présence du Hujja n'est donc plus nécessaire. Il n'y a donc plus de ta‘lîm.
10/CHIISME ISMAELIEN MUSTA'LIEN
Le courant mustalien est une branche [/SUP][SUP]ismaélienne[/SUP][SUP] du [/SUP][SUP]chiisme[/SUP][SUP]. Les Mustaliens reconnaissent [/SUP][SUP]Al-Musta'li[/SUP][SUP] comme le neuvième [/SUP][SUP]calife[/SUP][SUP] et dix-neuvième [/SUP][SUP]Imam[/SUP][SUP]fatimide[/SUP][SUP] et le légitime successeur de son père [/SUP][SUP]Al-Mustansir Billah[/SUP][SUP]. A contrario, les [/SUP][SUP]Nizârites[/SUP][SUP] (comme l'[/SUP][SUP]Aga Khan[/SUP][SUP] et ses fidèles) soutiennent le frère ainé, [/SUP][SUP]Nizâr[/SUP][SUP].
La non-reconnaissance d’
[/SUP][SUP]Abû al-Qâsim al-Tayyib[/SUP][SUP] (en 1130) comme 21e imam fatimide donne naissance à deux courants : les Tayyebi et les Hafizi. La Hafiziyya n'a pas survécu à la chute de la dynastie fatimide et aujourd'hui seul le courant tayyebiyya représente les Mustaliens.
Les seuls Mustaliens restant se nomment depuis
[/SUP][SUP]Bohras[/SUP][SUP].
Les Bohras ou Tayyibi de
[/SUP][SUP]Abû al-Qâsim al-Tayyib[/SUP][SUP] ([/SUP][SUP]XIIe siècle[/SUP][SUP]), forment une branche des [/SUP][SUP]Musta'liens[/SUP][SUP] dont ils sont les seuls représentants depuis la chute des Imams Hâfizzi. Ce sont des groupements [/SUP][SUP]chiites[/SUP][SUP]ismaéliennes[/SUP][SUP] dont les membres sont en grande partie originaires du [/SUP][SUP]Gujarat[/SUP][SUP] en [/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP]. Les [/SUP][SUP]Da'i al-Mutlaq[/SUP][SUP], les représentants de l'[/SUP][SUP]Imam[/SUP][SUP]caché[/SUP][SUP], sont les chefs spirituels de ces communautés.
Le mot Bohra est dérivé du mot
[/SUP][SUP]Gujarati[/SUP][SUP] Vehwahar/vohorvû, qui peut être compris comme commercant. De nos jours la grande majorité de la communauté travaille dans le commerce (70%).
Cette communauté a fait scission à plusieurs reprises dans son histoire, donnant lieu à différentes branches: les Jafari Bohras, qui suivent l'école
[/SUP][SUP]hanéfite[/SUP][SUP], les [/SUP][SUP]Dawoodi Bohras[/SUP][SUP], les Sulaymani Bohras, les Aliyah Bohras, etc.
 
11/Khojas
Les communautés Khojas sont des communautés
[/SUP][SUP]Indo[/SUP][SUP]-[/SUP][SUP]pakistanaises[/SUP][SUP] ou issues de ces communautés. Ce sont généralement des [/SUP][SUP]ismaéliens[/SUP][SUP], parfois [/SUP][SUP]chiite duodécimain[/SUP][SUP] ou même [/SUP][SUP]sunnite[/SUP][SUP]hanafite[/SUP][SUP]. Les plus importantes communautés sont installées principalement à Bombay, on trouve des communautés khodjas également le long de l'Afrique de l'Est.Les Khôjas parlent souvent le [/SUP][SUP]Kutchî[/SUP][SUP], le [/SUP][SUP]Gujarâtî[/SUP][SUP] ou l'[/SUP][SUP]Ourdou[/SUP][SUP] et ils avaient initialement adopté l’alphabet Khôjkî pour éviter que le contenu de leurs livres sacrés soient lus par des étrangers non-initiés. Plus tard leurs ouvrages seront écrits en [/SUP][SUP]Sindhi[/SUP][SUP] et Gujarâtî. Selon les annales historiques [/SUP][SUP]ismaéliennes[/SUP][SUP], à la fin [/SUP][SUP]XIIIe siècle[/SUP][SUP] un Sage (Pîr) nommé [/SUP][SUP]Sadr al-Dîn[/SUP][SUP], né à Sabzwarî (Perse), aurait voyagé de la [/SUP][SUP]Perse[/SUP][SUP] en suivant la [/SUP][SUP]route de la soie[/SUP][SUP] pour aller en [/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP], dans la province du [/SUP][SUP]Sindh[/SUP][SUP]. Il était le Hujjat al-Imâm (le représentant officiel de l’Imâm Islâm Shâh en Inde) et un grand mystique très connu par son travail inlassable. Il est aussi connu sous le nom de Sohdev dans les gnâns.Pîr Sadr al-Dîn a vécu un certain temps parmi une caste de riches propriétaires hindous appelés [/SUP][SUP]Thakurs[/SUP][SUP] qui sont reconnus comme des [/SUP][SUP]Kshatriyas[/SUP][SUP]. Il a étudié leur mode de vie et leurs pratiques religieuses. Les Thakurs croyaient que [/SUP][SUP]Vishnu[/SUP][SUP] s’était déjà manifesté en neuf Avatâra (Épiphanies divines) antérieurement sur cette terre ; ils attendaient la dixième Épiphanie divine. Pîr Sadr al-Dîn leur expliqua que [/SUP][SUP]`Alî b. Abî Tâlib[/SUP][SUP], quatrième calife de l'islam, était l’Avatâra de Vishnu. [/SUP][SUP]Il a réussi à enseigner les principes de la foi ismaélienne qu’il considère comme le vrai chemin (sat-panth), une synthèse du chiisme ismaélien et de la tradition [/SUP][SUP]vaishnava[/SUP][SUP].
[/SUP]
[SUP]Selon les informations disponibles, Pîr Sadr al-Dîn étudia d’abord les traditions religieuses locales pour en comprendre l’essence. Une fois familiarisé avec les grands principes religieux [/SUP][SUP]hindous[/SUP][SUP] (la notion du temps cyclique, les différentes épiphanies divines, ainsi que les saintes écritures), il établit des liens entre les principes de foi islamiques et la tradition vaishnava. La conversion des Hindous à l’ismaélisme nizârien était graduelle. Après leur conversion, ils adoptèrent le titre de Khôja qui est une déformation phonétique du mot Khawâja . Pîr Sadr al-Dîn accordait beaucoup d’importance à la quête spirituelle et encourageait la pratique de la méditation pour mieux se connaître soi-même (= connaître son âme). L’origine du mot Khôja impliquait une ascèse dans la connaissance de soi afin de ne pas oublier l’origine divine de chaque croyant. Selon Iqbal Surani, « C’est le titre honorifique que donna Pîr Sadr al-dîn aux Hindous de la caste des [/SUP][SUP]Lohana[/SUP][SUP] qui se convertirent à l’ismaélisme. Les Ismaéliens nizârîs sont connus sous le nom de Khôja et [/SUP][SUP]sat-panthî[/SUP][SUP] dans le Sous-continent indien. » La classe marchande de Lohana au Sindh était la première à avoir été fascinée par l’enseignement de Pîr Sadr al-Dîn.Durant presque cinq siècles, plusieurs [/SUP][SUP]dâ`î's[/SUP][SUP] (missionnaires de l'islam) sont venus après Sadr al-Dîn et graduellement la communauté Khôja s’est consolidée. Il devenait nécessaire de produire des œuvres religieuses adaptées à la mentalité locale. Les Khôjas étaient dispersés en Inde : [/SUP][SUP]Kutch[/SUP][SUP], [/SUP][SUP]Kâthiâwar[/SUP][SUP], [/SUP][SUP]Sindh[/SUP][SUP], [/SUP][SUP]Goujerat[/SUP][SUP] ; la diaspora était présente à [/SUP][SUP]Zanzibar[/SUP][SUP] et en [/SUP][SUP]Afrique de l'Est[/SUP][SUP], ainsi que dans les grands centres comme [/SUP][SUP]Calcutta[/SUP][SUP], [/SUP][SUP]Madras[/SUP][SUP], [/SUP][SUP]Rangoon[/SUP][SUP] et les villes de l’[/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP].
Après l'arrivée de
[/SUP][SUP]Âghâ Khân Ier[/SUP][SUP] en [/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP] en [/SUP][SUP]1843[/SUP][SUP], le [/SUP][SUP]protectorat[/SUP][SUP]britannique[/SUP][SUP] ayant assimilé les Khôjas aux Ismaéliens nizâriens estimait qu’ils devaient payer leurs dîmes (dassondh) à l'Imâm. Les Khojas ont toutefois préféré suivre les [/SUP][SUP]coutumes hindoues[/SUP][SUP] plutôt que le [/SUP][SUP]droit musulman[/SUP][SUP], et continuent aujourd'hui à le faire.
La présence de l'
[/SUP][SUP]Âghâ Khân Ier[/SUP][SUP] dans les affaires de la communauté conduisit certains groupes à se démarquer et à quitter la communauté ismaélienne. Le cas le plus célèbre était celui de douze familles (Bâr Bhâi) qui ont refusé de reconnaître l’Âga Khân Ier comme leur Guide spirituel (Imâm). En avril [/SUP][SUP]1866[/SUP][SUP], un procès fut intenté contre l’Âghâ Khân Ier à la [/SUP][SUP]Cour Suprême britannique[/SUP][SUP] ; l’argument principal était que les Khôjas étaient des musulmans sunnites convertis de l’Hindouisme au XVe siècle. Ces derniers n’avaient pas à donner l’allégeance à un Imâm chiite, l’Âghâ Khân Ier. Le verdict final du juge, à la suite de la présentation des preuves et arguments historiques, était de reconnaître les Khôjas comme des Ismaéliens chiites. Ainsi le juge Sir J. Arnould confirma : « Il s’agit d’un groupe dont les ancêtres hindous à l’origine furent convertis et demeurèrent fidèles à la foi ismaélienne imâmî chiite, par une allégeance spirituelle à l’Imâm héréditaire… ». Ce groupe de douze familles (Bâr Bhâi) s'est séparé par la suite de la communauté ismaélienne influencé par les [/SUP][SUP]`ulâmâ’[/SUP][SUP]sunnites[/SUP][SUP].
Par la suite d’autres groupes quittèrent la communauté ismaélienne pour se convertir au chiisme duodécimain. Au début des années
[/SUP][SUP]1800[/SUP][SUP] certains membres de la communauté sont allés à [/SUP][SUP]Najaf[/SUP][SUP] pour rencontrer le Shaykh Zayn al-`Âbidîn Mâzandarânî (m. 1892). Pendant leurs discussions ils ont réalisé qu'ils avaient besoin d'un enseignant en Inde pour l'instruction religieuse de l'Islam chiite. En [/SUP][SUP]1873[/SUP][SUP], Shaykh Mâzandarânî de Karbalâ’ envoya le Mullâ Qâdir Husayn à [/SUP][SUP]Mumbai[/SUP][SUP] pour aider les familles qui ont quitté l’ismaélisme à maintenir leur croyance au chiisme duodécimain. Ces Khôjas duodécimains se sont familiarisés avec les principes de foi (comme la notion d’Imâma, l’[/SUP][SUP]occultation[/SUP][SUP] et finalement l’attente du [/SUP][SUP]Mahdi[/SUP][SUP] : l’Imâm al-Muntazar qui apportera à son retour la justice sur la terre).
De ces quelques familles, la communauté Khôja duodécimaine a augmenté jusqu'à environ 100 000 Khôjas. Le nombre semble très petit quand on sait qu'il y a environ 120 millions de duodécimains dans le monde aujourd'hui. Les Khôjas ismaéliens sont plus nombreux, mais leur nombre est imprécis (environ 10 millions) car il n’y a jamais eu de recensement officiel. Quant aux Khôjas
[/SUP][SUP]sunnites[/SUP][SUP], il ne reste que quelques milliers.
La majorité de la communauté Khôja fait partie de la communauté
[/SUP][SUP]shî`ite[/SUP][SUP], au même titre que les [/SUP][SUP]Nizâriens[/SUP][SUP] et les [/SUP][SUP]Bohras[/SUP][SUP]. Au [/SUP][SUP]Pakistan[/SUP][SUP], les Khôjas sont concentrés dans la province du [/SUP][SUP]Sindh[/SUP][SUP] et plus particulièrement dans la ville de [/SUP][SUP]Karachi[/SUP][SUP]. En [/SUP][SUP]Inde[/SUP][SUP], la plupart vivent au [/SUP][SUP]Gujarat[/SUP][SUP], au [/SUP][SUP]Maharashtra[/SUP][SUP] et au [/SUP][SUP]Rajasthan[/SUP][SUP]. Certains ont également migré à [/SUP][SUP]Bombay[/SUP][SUP] ou [/SUP][SUP]Mascate[/SUP][SUP]. Il y aurait aujourd'hui près de 20 000 Khôjas à [/SUP][SUP]Madagascar[/SUP][SUP], l’île de la Réunion et l’île Maurice.
C’est un fait bien connu que pendant des centaines d'années des commerçants indiens ont navigué vers la côte est d'Afrique grâce aux moussons saisonnières (des vents doux soufflant de l’est vers l’ouest). Il y avait parmi eux des Khôjas et certains sont restés en Afrique de l'Est pour y vivre et faire des affaires dans les grandes villes. La majorité d'entre eux étaient des Ismaéliens avant leur arrivée en Afrique. Ils se sont établis partout en Afrique de l'Est et ont prospéré. Et là où ils s'établissaient, ils se sont assemblés en une communauté bien organisée autour de grands pôles commerciaux.À l’instar des premiers Khôjas qui avait migré en Afrique pour améliorer leurs conditions de vie, la diaspora est présente partout dans le monde. Ils sont présents en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande, Europe de l'Ouest et Europe de l'Est. Un quartier de l'ouest de
[/SUP][SUP]Jakarta[/SUP][SUP], la capitale de la République d'[/SUP][SUP]Indonésie[/SUP][SUP], s'appelle Pekojan, "le quartier des Khoja", d'après une communauté d'[/SUP][SUP]Indiens[/SUP][SUP] musulmans qui l'habitait à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
12/CHIISME ZAYDITE
branche du
[/SUP][SUP]chiisme[/SUP][SUP] dont les adeptes reconnaissent [/SUP][SUP]Zayd ben‘Alî[/SUP][SUP] comme cinquième et dernier imam, il s'opposa à l'Imam al Baqir as.
la jurisprudence est proche des écoles sunnites
Zayd s'aliéna les chiites en ne voulant pas récuser les califes
[/SUP][SUP]Abû Bakr[/SUP][SUP] et [/SUP][SUP]‘Umar[/SUP][SUP] , ses descendants les considèrent comme légitime .
En matière de théologie, ils ont une doctrine proche de celle des malékites
En matière de
[/SUP][SUP]droit[/SUP][SUP], les zaïdites ont une [/SUP][SUP]fiqh[/SUP][SUP] proche du rite [/SUP][SUP]hannafite[/SUP][SUP] .
Cependant ils rejettent la notion d'
[/SUP][SUP]imam caché[/SUP][SUP] des duodécimains . Les zaïdites, considèrent que n’importe qui peut devenir imam du moment qu'il descend de [/SUP][SUP]‘Ali[/SUP][SUP] et [/SUP][SUP]Fatima[/SUP][SUP] et qu’il en a la capacité. Il peut donc, au nom de cette capacité, être remis en cause si elle lui fait défaut.
13/Yârsânisme
Le yârsânisme est une religion, fondée par Sultan Sahâk à la fin du XIVe siècle en Iran occidental ([/SUP][SUP]Kurdistan iranien[/SUP][SUP]).Les origines du yarsanisme sont difficiles à cerner car on y trouve des emprunts à de nombreuses croyances .Certains considèrent que le yârsânisme est un ordre religieux s'apparentant aux autres groupes hétérodoxes islamiques ésotériques (batinites ou chiites [/SUP][SUP]Ghulat[/SUP][SUP] tels les [/SUP][SUP]Alevi[/SUP][SUP], les Shabak, les Jahalten ou Kirklar . D'ailleurs, les membres de cette communauté pratiquent la [/SUP][SUP]taqiyya[/SUP][SUP] comme les chiites. Mais ils ont été critiqués et persécutés par les autorités sunnites qui considèrent que ces pratiques sont superficielles et que le fond de leur croyance n'est pas musulmane.D'autres auteurs considèrent que le yârsânisme constitue une religion à part entière. Ainsi, selon le chercheur et universitaire [/SUP][SUP]Mehrdad Michael Izady[/SUP][SUP], le yârsânisme est l'une des trois religions formant le [/SUP][SUP]yazdanisme[/SUP][SUP] (avec l'alévisme et le yézidisme), terme qu'il a érigé pour désigner des religions qu'il considère comme kurdes et antérieures à l'islam. Les yârsâns ont une littérature religieuse essentiellement écrite en goranî et marginalement en perse, bien que quelques Yâresâns de nos jours parlent également le turkmène et le [/SUP][SUP]Soranî[/SUP][SUP].Le nombre des fidèles ne cesse de baisser.Le nombre actuel de yârsâns est estimé à environ 1 000 000 de personnes essentiellement situées en Iran Occidental et en Irak.
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