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Imam 'Ali (as) Waçiyu rasûlu Allah : successeur du Saint-Prophète (saw)

Salam,

Frère Roger,

Vos messages insultants pour la modération sont supprimés.

Apparemment, vous êtes décidé à continuer dans votre polémique gratuite pour insulter tout le monde ici.

Puisque vous êtes incapable de supporter les remarques de la modération de ce site et de respecter à la charte de ce forum, nous serons obligés d'appliquer les règles de ce forum et vous bannir pendant un mois
 
Salam.

Dommage que certains musulmans considèrent les hadith prophétiques comme de la fabulation, et qu'ils ne sachent pas distinguer entre les références établies et les personnes qui les rapportent.

En fait, je découvre chaque jour à quel point Allah :swt: ne cesse de donner des exemples en se référant aux gens du Livre, mais que cela s'applique également à certaines branches de l'Islam :

" Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu´à ce que tu suives leur religion. - Dis: "Certes, c´est la direction d´Allah qui est la vraie direction". Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n´auras contre Allah ni protecteur ni secoureur." s2 v125


« Et discute avec eux de la meilleure façon » s16 v125


« Ne discutez avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise, sauf ceux d’entre eux qui sont injustes. Dites-leur : « Nous croyons en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le vôtre est le même et c’est à Lui que nous sommes entièrement soumis. » s29 v46

Merci la modération de préserver la dignité sur ce forum et d'exiger le respect.

Que Allah vous bénisse !

Pour en revenir au sujet de ce forum :

Imam 'Ali (as) Waçiyu rasûlu Allah : successeur du Saint-Prophète (saw)

Voici un hadith prépondérant, qui a bien entendu été déformé pour des causes politiques :

Le Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui et sa Famille) dit : « Les Juifs se sont divisés en 71 branches, 70 vont dans l’enfer et une seule dans le Paradis. C’est celle qui a suivi le successeur désigné par Moussa (p). Les Chrétiens se sont divisés en 72 branches, 71 branches dans l’enfer et une seule branche dans le Paradis. C’est celle qui a suivi le successeur désigné par ‘Issa (p). Ma communauté se divisera en 73 branches, 72 dans l’Enfer et une seule dans le Paradis. C’est celle qui a suivi mon successeur. Et il a tapé sur l’épaule de ‘Ali (as), puis il a dit : « 72 branches ont rompu le pacte d’Allah à ton sujet. Et une seule dans le Paradis, c’est celle qui t’aime et se ce sont tes shias (shi'atuki : ceux qui suivent ton chemin et te soutiennent). » Fadhâil bnu Shâdhân


قَالَ رَسُولُ اؐللَّــٰهِ صَلَّىٰ اؐللَّــٰهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ اؐفْتَرَقَتِ اؐلْيَهُودُ عَلَىٰ إِحْدَىٰ وَسَبْعِينَ فِرْقَةً سَبْعُونَ فِرْقَةً فِي اؐلنَّارِ وَفِرْقَةٌ وَاحِدَةٌ فِي اؐلْجَنَّةِ وَهِيَ اؐلَّتِي اؐتَّبَعَتْ وَصِيَّهُ وَاؐفْتَرَقَتِ اؐلنَّصَارَىٰ عَلَىٰ اؐثْنَتَيْنِ وَسَبْعِينَ فِرْقَةً فَإِحْدَىٰ وَسَبْعُونَ فِرْقَةً فِي اؐلنَّارِ وَفِرْقَةٌ وَاحِدَةٌ فِي اؐلْجَنَّةِ وَهِيَ اؐلَّتِي اؐتَّبَعَتْ وَصِيَّهُ وَسَتَفْتَرِقُ أُمَّتِي عَلَىٰ ثَلَاثٍ وَسَبْعِينَ فِرْقَةً اؐثْنَتَانِ وَسَبْعُونَ فِي اؐلنَّارِ وَوَاحِدَةٌ فِي اؐلْجَنَّةِ وَهِيَ اؐلَّتِي اؐتَّبَعَتْ وَصِيِّي وَضَرَبَ بِيَدِهِ عَلَىٰ مَنْكِبِ عَلِيٍّ عَلَيْهِ اؐلسَّلَامُ ثُمَّ قَالَ اؐثْنَتَانِ وَسَبْعُونَ فِرْقَةً حَلَّتْ عَقْدَ اؐلْإِلَــٰهِ فِيكَ وَوَاحِدَةٌ فِي اؐلْجَنَّةِ وَهِيَ اؐلَّتِي اؐتَّخَذَتْ مَحَبَّتَكَ وَهُمْ شِيعَتُكَ

فضائل بن شاذان
 
Salam.



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Que Allah vous bénisse !

salam,

La modération a agit uniquement dans ce sens. Il appartient à chacun de critiquer les idées de l'autre s'il en a les moyens fondés. Et il n'est permis à personne d'insulter, de dénigrer ou de rabaisser l'autre sous prétexte qu'il soit dans l'erreur. Voir la charte du forum

j'espère que le frère en prendra considération car nous sommes sûrs qu'il ne souhaitera pas être traité de la sorte.
 
La source miraculeuse dans le désert de mésopotamie

:eek:pen:Hiftoire Ali ( ayant appris ces grands mouvemens en Syrie, mit d abord en ufage du 9"^'toutes'les voyes de douceur pour ramener les rebelles à leur devoir ; mais ^'Alu voyant que tous les peuples de cette grande Province s'éioient déclarés AU mar- contre liu, il jugea que déformais les négociations feroient inutiles. Réfolu che vers ^e réduire les rebelles il marcha vers la Syrie avec une Armée de foixanteScfftin. dix-mille hommes. Etant arrivé fur les frontières de cette Province, il fut obligé de camper dans un endroit où il manquoit d'eau. Dans cet embarras il rencontra un Hermite Chrétien, qui lui dit qu'il y avoit dans Je voifinage une citerne , qui contenoit à peine trois muids d'eau. Je fai néanmoins , reprit Ali, que d'anciens Prophètes du Peuple d'Ifraël ont habité dans ces lieux, & y ont creufé un puits. L'Hermite lui répondit qu'il avoit ouï dire à des gens âgés, qu'il y avoit effectivement dans les environs un puits, qui étoit bouché, & que la tradition du Pays portoit qu'il n'y avoit qu'un Prophète, ou l'Envoyé d'un Prophète, qui pût le découvrir & le déboucher. Là-deffus Ali fe mit à chercher ce puits, & ne fut pas longtems à le découvrir, & il ôta fans peine une pierre d'une groffeur énorme, qui en couvroit l'ouverture. L'Hermite en fut fi furpris, qu'il embraffa les genoux d'Ali, & ne voulut plus le quitter. Quelques Ecrivains Orientaux ajoutent , que l'Hermite préfenta au Calife un vieux parchemin, qu'il difoit avoir été é'crit de la main de Simon fils de Safa , ou Simon Cephas, c'efl-à- dire, Simon Pierre ou St. Pierre un des Apôtres de Jéfus-Chrift, dans lequel il étoit parlé de la venue de Mahomet, de l'arrivée de fon légitime Succefieur en ce Pays-là, & de la découverte miraculeufe qu'il feroit de ce puits. Ali, après avoir rendu grâces à Dieu, & pourvu fon Armée d'une quantité fuffifante d'eau, continua fa marche vers Seffein, lieu entre la Syrie & l'Irak, où Moavie. étoit pofté avec une Armée de quatre-vingt-mille hommes:close:

Tiré de l' Histoire universelle: depuis le commencement du monde jusqu'à present
page 434
 
Lawhé Nabî Soulayman


La Tablette du Prophète Salomon, gravée des Noms des Ahloul Bayt, trouvée en 1916


Par Nabil Raza




Londres, Royaume Uni :

Lors de la première guerre mondiale en 1916, une unité de l’armée anglaise a trouvé des tablettes en argent dans un petit village appelé Ontara, situé à quelques kilomètres de la ville de Jérusalem.

Elle a trouvé ces tablettes tandis qu’elle creusait des fossés.

Les contours de ces tablettes étaient ornés de pierres précieuses fines tandis que les mots étaient gravés en or.
Quand les soldats portèrent ces tablettes à leur commandant en chef, le Maj. Krendel, il essaya de comprendre ce qui était écrit dessus, mais il n’y réussit pas, car le texte était écrit dans une vieille langue quelconque.
Plus tard, cette tablette parvint jusqu’à Loftonan D Gladstone, le Chef de l’armée Britannique qui le passa, à son tour, aux savants et experts spécialisés en la matière. Quand la guerre se termina en 1918, un comité composé des professeurs de l'archéologie et des experts de vieilles langues venant de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de France, de l’Allemagne et des autres Etats Européens se réunit.

Il fit ses recherches pendant des mois et put, enfin, traduire le texte écrit sur la tablette. Il déclara ses résultats le 3/1/1920.

L'information indiqua que cette tablette était « LA TABLETTE DU PROPHÈTE SOLOMON ». Le texte écrit était suivant:

الله Allah
أحمدآيلي Ahmed Ayli
باهتول Bahtol
حاسنحاسين Haasan Haasain
ياهأحمد ! مقذا = اي!ياأحمدأغثني O Ahmed Aide-moi
ياهايلي ! انصطاه = ايياعلي ! اعني O Ayli assiste moi
ياهباهتول ! كاشئ = اييابتول ! برعايتك O Bahtol (Fatima) fais preuve de miséricorde envers moi
ياهحاسن ! ضومظع = ايياحسن ! بكرمك O Haasan rends-moi des faveurs
ياهحاسين ! بارفو = ايياحسين ! أحسن O Haasain bénis-moi
اموسليمانصوهعئخبزالهلاداقتااي = ايهذاسليمانيستغيثبالخمسةالعظماء(الاولياء) Ce Salomon demande de l’aide par ces cinq grands saints.
بذاتاللهكمايلي = ايعلىقدرةالله

Il était décidé de placer cette tablette dans le British royal museum, mais Lord Bishop demanda de le poser dans le coffre secret de l'Eglise britannique, disant que mettre cette tablette dans le musée et le présenter à tous les gens ébranlerait certainement les fondations du Christianisme.

Il mérite d'être noté que les experts archéologues William et Thomas se sont convertis à l'Islam. Leurs noms en Islam sont respectivement Karam Hussain et Fadhal Hussain.



Pour en savoir plus sur ce sujet, les sources suivantes peuvent être contactées :


Wonderful stories of Islam, published in London page 249
Magazine Al-Islam, published in Delhi 1927
Magazine Muslim Cronical published in London 1926
Ali and Prophets, translated to Persian and Arabic from Urdu, author Hakim Sialkoti


http://www.jafariyanews.com/2k8_news/april/15Prophet_Solomon_Tablet.htm

Article : Nissarhoussen RAJPAR
 
Barak Allahu Fiki

De même que l'arche de Noé (as) avez vous un lien ?

PS : Haasan = Hasan (as) ?

Haasain = Hussein (as) ?

Ayli = Ali (as) ?

Ahmed = Mohammed (SAWAS) ?

?/4 ?
 
Subhan Allah !!!

Subhana llazi khalaka Assamawati Wal Ard fi sittati Ayyam !

Gloire à celui (Allah (SWT)) qui a crée les cieux et la terre en 6 jours !

Subhan Allah, Ahlul Bayt (as) sont encore une fois mis en valeur !
 
Que la paix soit sur toi mon frère,

Voici le lien pour l'arche de Noé (as) : Arche de Noé (as)

Et Que la paix soit sur toi frère,

Barak Allahu Fik.

Voici ici des tafsir de Versets :

1-« Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir. »

Ibn Abbas a rapporté : « J’ai demandé au Prophète (saw) ce que désignent « les paroles » précités dans ce verset, le Prophète (saw) a répondu :

« Adam a implorer Allah par les noms de Muhammed, Ali, Fatima, Al-Hassan et Al-Hussayn (as), d’agréér son repentir, et par la suite, Allah lui a pardonné. »

2-« Et Il apprit à Adam tous les noms. »

l’Imam Al-Rida (as) a dit : « Allah a appris à Adam les noms de tous les Prophètes ainsi que le nom de Muhammed, Ali, Fatima, Al-Hassan et AL-Hussayn. »

3-Dites : « Nous croyons en Allah et en ce qu’on nous a révélé. »

L’Imam Ja'afar al-Baqir (as) a rapporté : « Allah a désigné par ce verset Ali, Fatima, Al Hassan, Al Husayn (as) et les neufs autres Imams après eux. »

4- « Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d’ou naissent sept épis. »

Al-Mufadhal Ibn Mohammed Al Ja’afi a rapporté : « J’ai demandé à l’Imam Al Husayn (as) à propos du verset ; « Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d’ou naissent sept épis », il m’a répondu : Le grain c’est Fatima (as).

5- « Certes, Allah t’as élue et purifiée ; et Il t’as élue au dessus des femmes des mondes. »

Selon l’Imam as-Sadiq (as) : « Fatima est surnommée l’interlocutrice, parce que les anges descendaient du ciel et l’appelaient de même qu’ils appelaient la vierge Marie (as) la fille d’Imran et ils disaient « Ô Fatima, Allah t’a élue, t’as purifiée et Il t’as élue au dessus des femmes des mondes. Ô Fatima, Sois dévouée envers Ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent devant Allah » Alors, Fatima s’entretenait avec les anges.

6- « Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres. »

L’Imam as Sadiq (as) a rapporté : « Nul n’a rapporté que le Prophète Muhammad (saw) y invité autres que l’Imam Ali Ibn Abi Taleb, Fatima, Al Hassan et Al Husayn à être recouvert par le Kissa (le manteau yéménite) au moment de l’exécration (moubahala) Allah a désigné par nos fils ; Al Hassan et Al Husayn et par nos femmes ; Fatima et par ;nous ; le Messager d’Allah (saw) ainsi que l’Imam Ali Ibn Abi Taleb (as).

7-« Qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent»

Ce verset a été révélé en faveur de Ali (as) et les Fatima, lorsque l’Imam Ali les a emmené de la Mecque vers Médine. Les Fatima sont Fatima Bint Assad, Fatima la fille du Prophète et Fatima bint Al Zubair. Ils priaient pendant toute la nuit et ils méditaient sur la création des cieux et de la terre debout et assis.

8-« Leur Seigneur les a alors exaucés : « Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme »

L’homme c’est Ali (as) et la femme c’est Fatima, vous dépendez les uns des autres. Il a été dit que ce verset a été révélé quand Ali a emmené les Fatima de la Mecque à Médine pour rejoindre le Prophète après son émigration.

9-« Celui qui obéit à Allah et au Messager, ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de Ses bienfaits; les Prophètes, les véridiques, les martyres et les vertueux. Et quels bons compagnons que ceux-là. »

Le Prophète Muhammad (saw) a été interpellé à propos de ce verset. Il a dit ( saw ): « Les Prophètes sont moi-même, les hommes véridiques sont mon frère Ali, les martyres sont mon oncle Hamza et les vertueux sont ma fille Fatima et ses fils al Hassan et al Husayn (as).

10-« N’as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s’élançant dans le ciel »

Selon Ibn Abbas, l’Archange Gabriel (as) a dit au Prophète (saw) : « Tu es l’arbre, Ali est sa ramure, Fatima est ses feuilles et les Imams al Hassan et al Husayn sont les fruits ».

11-"Demandez aux gens du Rappel »

Ibn Abbas transmettant de Al Harith, a dit : « Les gens du Rappel (Livre), de connaissance, de la sagesse et des écrits sont ; Muhammad, Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn (as).

12-« Allah ordonne l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches »

l’Imam Abi Ja’far (as) a dit : « L’équité est le Messager de Dieu, la bienfaisance est le Commandant des Croyants (as) et l’assistance aux proches est Fatima (as). »

13-« Donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur, et ne gaspille pas indûment ».

l’Imam Ar-Ridha (as) a dit ; « Quand ce verset est descendu sur le Messager de Dieu (saw), il a demander d’appeler Fatima et il lui a dit : « Fatima, voilà Fadak, une parcelle de terre qui est pour moi seul sans les autres musulmans, je te l’offre selon l’ordre d’Allah, prends-la pour toi et pour ta descendance ».

14-«Commande à ta famille la Prière et fait-là avec persévérance.»

L’Imam Ja’far transmettant de son père a dit ; « Ce verset est descendu en faveur de Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn (as). Le Messager de Dieu venait devant la porte de Fatima chaque matin et disait : « Que la paix, les bénédictions et la miséricorde d’Allah soient sur vous Ahl-ul-Bayt (les membres de la Famille), c’est le temps de la prière et il récitait le verset ; « Dieu ne veut que vous éviter l’impureté, membre de la Famille, et vous purifier excellemment ».

15-« Et ils jouiront éternellement de ce que leur leurs âmes désirent »

l’Imam as Sadiq commentant ce verset, transmit par ses pères (as) du Prophète (saw) a dit : « Je jure par Allah que c’est Fatima (as), sa descendance, ainsi que ses partisans et ceux qui sont biens avec eux, qui sont désigné par ce verset. »

17-« Ce sont eux les héritiers qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement.»

l’Imam Al Kadhim transmettant de son père (as) a dit : « Ce verset est descendu en faveur du Messager d’Allah, du commandant des croyants, de Fatima et des deux Imams ; al Hassan et al Husayn (as).

18-Vraiment, je les ai récompensés aujourd’hui pour ce qu’ils ont enduré ; et ce sont eux les triomphants. »

Ibn Shahrashub a rapporté, de Sufiyan Al Thawri, de Mansour, d’Ibrahim, de Alkama, qui a dit ; « Allah a désigné dans le verset précédent, la patience de Ali Ibn Abi Taleb, de Fatima et les deux Imams al Hassan et al Husayn (as), ainsi que leur obéissance alors qu’ils avaient faim, leur patience alors qu’ils étaient pauvre, leur endurance dans l’adversité, ce sont eux qui sont parvenus. »

19-Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe ; la lampe est dans un cristal ; le cristal est comme une étoile étincelante.

L’Imam al Husayn (as) a dit ; Fatima est la niche.

20-« La Lumière resplendit) Dans des maisons qu’Allah a permis que l’on élève et où Son Nom est invoqué »

Anas et Barida ont rapporté : Le Messager d’Allah (saw) a lu le verset « (La Lumière resplendit) dans des maisons que Dieu a permis d’élever » jusqu’à « où cœurs et regards seront bouleversés ». Ainsi, un homme s’est levée et a demandé : « Ô Messager de Dieu, quelles sont ces maisons ». Le Prophète a répondu : « ce sont les maisons des Prophètes ». Alors Abu Bakr a dit : « Ô Messager de Dieu, est ce que la maison de Ali et Fatima (as) est parmi ces maisons ». Il lui a répondu : « Oui, et elle est des meilleures maisons ».

21– « Ceux qui disent : « Seigneur, accorde-nous, en nos épouses et nos descendants la joie des yeux, et fait de nous un guide les pieux »

Saïd Ibn Jubayr a cité dans son ouvrage ¨Al-Manaqib¨ : « Je jure par Allah, que ce verset est descendu en faveur du commandant des croyants (as) qui dans ses supplications disait fréquemment : « Ô Allah, accorde-nous fraîcheur des yeux, en nos épouses et en nos enfants, par épouses il désignait Fatima (as), et par nos enfants, sont désigné al Hassan et al Husayn (as).

22-« et (voit) tes gestes parmi ceux qui se prosternent. »

L’Imam Al Baqir (as) a rapporté que ce verset, est descendu en faveur de Ali, Fatima, al Hassan et al Hussein et les descendants de sa Famille.

23-«Ce jour-là les croyants se réjouiront du secours d’Allah»

l’Imam as Sadiq a cité dans un long récit transmit de ses pères (as) que le Messager de Dieu (saw) a dit à Gabriel : « Pourquoi elle est nommée dans le ciel ¨La Triomphante¨ et sur la terre ¨Fatima¨ ». Gabriel lui a répondu : « Elle est nommée sur la terre ¨Fatima car elle éloigne ses partisans de l’abîme et éloigne ses ennemis de son amour, et dans le ciel elle est nommée ¨ La Triomphante¨ parce que Allah dans son verset § et ce jour-là les croyants se réjouiront » a désigné le triomphe de Fatima ceux qui l’aiment.

24-« Ils s’arrachent de leurs lits pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir, et ils font largesse de ce que Nous leur attribuons »

Selon l’Imam Ali (as) dans un long récit à propos de son mariage avec Fatima, le Messager du Dieu est entré le lendemain de leur mariage et il leur a transmit qu’Allah a révélé en les désignant par le verset « Leurs côtés s’éloignent de leur lit »

25-Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison (du Prophète), et vous purifier pleinement »

Selon l’Imam al Baqir (as) : Quand ce verset est descendu dans la maison d’um Salama, le Messager de Dieu (saw) a appelé le commandant des Croyants, Fatima, al Hassan et al Husayn (as).

26-«ô vous qui croyez ! Evoquez Allah d’une façon abondante»

l’Imam as-Sadeq (as) a rapporté que la glorification de Fatima est parmi les grands souvenirs d’Allah, et Allah dit dans le verset ; « souvenez-vous de Dieu bien souvent. »

27-« Nous avons proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes, la responsabilité. Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur alors que l’homme s’en est chargé ; car il est très injuste et très ignorant (à son égard). »

l’Imam al-Sadeq (as) a dit : « Allah Exalté soit-IL a créé les esprits deux milles ans avant les corps et Il a mis au niveau le plus élevé Muhammad, Ali, al Hassan et al Husayn. Puis Allah a présenté leurs noms aux cieux, la terre et les montagnes mais leur éclat les a couvert. Alors Allah Exalté soit-IL a dit aux cieux, à la terre et aux montagnes : « Ceux-ci sont mes aimants, mes saints, mes arguments sur toutes mes créatures, ils sont les imams de ma création. Je n’ai jamais créé des créatures plus proches de moi qu’eux, jusqu’à ce qu’Il dit : leur (wilayat) autorité est un crédit pour mes créatures, qui de vous la prend avec ses responsabilités et la revendique pour lui-même ? Alors les cieux, la terre et les montagnes ont décliné de s’en charger, éprouvant une crainte. Quand Allah Exalté soit-Il a logé Adam et Ève au Paradis et qu’ils y manger de ses bons et purs fruits. Ils ont vu le statut de Muhammad, Ali Fatima, al Hassan, al Husayn et les imams après eux. Ils l’ont trouvé le plus élevé des statuts du Paradis et ils ont dit : « Ô Notre Dieu, à qui est ce statut ? Allah Exalté soit-Il a répondu : « Levez vos têtes vers le Trône et lorsqu’ils ont levé leurs têtes, ils ont trouvé les noms de Muhammad, Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn (as) écrits avec la lumière divine.

28-« Les vivants et les morts ne sont pas semblables »

Malek Ibn Anas a cité selon Ibn Abbas ; les vivants sont Ali, Hamza, Ja'afar, al Hassan, al Husayn, Fatima et Khadîdja (as).

29-« T’enfles-tu d’orgueil ou te considère-tu parmi les hauts placés »

Abi Saïd Al-Khudri a dit : « nous étions assis en compagnie du Messager de Dieu, quand un homme s’est approché de lui et lui a demandé : ¨Ô Messager d’Allah, parle-moi du verset ; Est-ce que tu t’es enorgueilli ou t’es-tu (considéré) du nombre des hautains ? » qui sont ceux qui se trouvent plus hauts que les anges ? » Alors le Messager d’Allah lui a dit : Ce sont moi, Ali, Fatima, al Hassan et al Husayn, nous étions autour du trône glorifiant Allah et les anges glorifient par nos glorifications deux milles ans avant qu’ Allah y créé Adam.

30-Dis : « Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection à l’égard de mes proches parents »

Imam as-Sadeq (as) a rapporté que ce verset est descendu en faveur de nous, Ahl-ul-Bayt-Membres de Famille, en faveur de Ali, Fatima, Al Hassan et Al Hussein, les gens de la couverture Yéménite.

31-« Nous avons commandé à l’homme la bienfaisance envers son père et sa mère. Sa mère l’a porté peine sur peine, »

Selon Imam as-Sadeq (as) dans l’explication de sa mère dans le verset : C’est Fatima qui a détesté de porter Imam Al Hussein quand elle a su qu’il va être tuer.

32-« ceux qui ont cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent»

Ibn Abbas a rapporté que ce verset est descendu en faveur du Prophète, Ali, Fatima, Al Hassan et al-Husayn (as).

33-« Et qui les préfèrent à eux-mêmes, malgré leur propre pauvreté»

Dans Al-Amali selon le Prophète (saw), il a dit qu’un jour, un homme est venu chez lui plaignant de la faim. Alors le Messager du Dieu a envoyé aux maisons de ses époux leur demander de la nourriture pour cet homme. Ils ont répondu qu’il n’y a rien que l’eau. A ce temps, le Messager de Dieu a demandé si quelqu’un peut prendre soin de cet homme cette nuit. Alors, Imam Ali (as) lui a dit : « Ô Messager de Dieu, moi je prendrai soin de lui » et il est venu chez Fatima (as) et lui a dit : « Qu’est ce que nous avons, Ô fille du Messager de Dieu, pour manger ». Fatima (as) lui a répondu : « nous n’avons que le dîner de ce soir mais nous préférons notre invité à nous-même ». Ainsi Imam Ali disait : « Ô fille du Mohammed, fais dormir les garçons et éteins les lumières ». Le matin, Imam Ali (as) est allé chez le Messager de Dieu et lui a raconté ce qui s’est passé. Là, Allah Exalté soit-Il a descendu ce verset « et ils préfèrent à eux-mêmes malgré leur propre pauvreté.. » avant que le Imam Ali a quitté.

34-« Saqar est l’un des plus grands malheur, un avertissement pour les hommes »

Imam m Abi Ja'afar Al-Baqir (as) a dit que Allah a désigné dans ce verset par §est l’un des plus grand…§ Fatima (as).

35-« Offrent la nourriture, Bien qu’ils l’aiment, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier »

Abi Abbas a cité que le verset « Bien qu’ils l’aiment »est descendu en faveur de Ali et Fatima, la fille du Messager de Dieu (saw).

36-« Le livret des bons sera dans l’Illiyyun, - qui te dira ce qu’est l’Illiyun ? »

L’Imam Al-Baqir (as) a dit que Allah a désigné dans le verset : « Le livret des bons.. » Messager du Dieu, Ali, Fatima, Al Hassan et al-Husayn (as).

37-« Les bons seront dans un jardin de délice »

Ibn Abbas a cité que le verset « les bons seront dans un délice, sur les divans, ils regardent » est descendu en faveur de Ali, Fatima, Al Hassan, al-Husayn, Hamza et Ja'afar (as).

38-« Par l’aube, par les dix nuits, - par le pair et l’impair, »

L’Imam Al Hussein (as) a rapporté que (le pair) est le Messager de Dieu et Ali (as) et (l’impair) est Allah, le seul, Exalté soit-IL.

Et dans une autre référence, (le pair) est le Commandant des Croyants et Fatima et (l’impair) est Allah Exalté soit-Il, le seul.

39-« Par ce qu’Il a créé, mâle et femelle »

Imam Al-Baqir (as) a dit que le mâle c’est le Commandant des croyants (as) et la femelle c’est Fatima Zahra (as).

40-« Ton Seigneur te comblera et tu seras content.»

Imam m as-Sadeq (as) a cité : le Messager du Dieu (saw) est entré dans la maison de Fatima et l’a trouvée recouverte par une couverture faite de la peau du camel. Elle était entrain de moudre et en même temps elle allaite son enfant. Alors le Messager du Dieu (saw) a pleuré quand il l’a vue et a dit : « Ô ma fille, patientes-toi sur la douleur de la vie pour la bonheur du Paradis, Allah a envoyé pour moi « Oui, ton Seigneur te comblera et tu seras content».
 
SALAM

34-« Saqar est l’un des plus grands malheur, un avertissement pour les hommes »

Imam m Abi Ja'afar Al-Baqir (as) a dit que Allah a désigné dans ce verset par §est l’un des plus grand…§ Fatima (as

SALAM TU PEUX ME DONNER L INTERPRETATION DE SE VERSET CAR JE COMPREND PAS GRAN CHOSE BARAKALOUFIK
 
SALAM

34-« Saqar est l’un des plus grands malheur, un avertissement pour les hommes »

Imam m Abi Ja'afar Al-Baqir (as) a dit que Allah a désigné dans ce verset par §est l’un des plus grand…§ Fatima (as

SALAM TU PEUX ME DONNER L INTERPRETATION DE SE VERSET CAR JE COMPREND PAS GRAN CHOSE BARAKALOUFIK

Wa Aleikum Al Salam Wa Rahmut Allah Wa Barakatuhu,

Wa fik Barak Allah !

En effet, il faut se renseigner sur la question, j'ai également du mal !
 
Poème Imam Ali (as)

POEME IMAM ALI (AS)

L’âme pleure la vie ici-bas, en sachant que la sureté dans la vie ici-bas est de laisser ce qu’il y a dedans.

Nulle demeure pour quelqu’un après la mort à part celle qu’il construisit avant sa mort.

S’il la construisit en bien, sa demeure sera une bonne et s’il la construisit en mal, il sera déçu, certes.

On accumule notre richesse pour nos héritiers et on construit nos maisons dans la vie ici-bas pour qu’elles s’usent avec le temps.

Et combien de villes furent construites dans le passé et qui furent plus tard des ruines, et la mort s’emparèrent de ses habitants.

Où sont les rois qui furent puissants, jusqu’à ce qu’Allah (SWT) les fasse gouter du boisson de la mort ?

La noblesse vient des vertus purifiées, la religion en premier, le savoir en deuxième, la raison en troisième, l’indulgence en quatrième, la générosité en cinquième et la grâce en ce qui reste. Ne t’attaches pas à la vie ici-bas, la mort certes t’anéantiras et l’anéantira.

Et œuvre pour la demeure de demain : Le Paradis, une satisfaction des cœurs, où le voisin sera Ahmed (SAWAS), et Le Miséricordieux (SWT) qui Le créa.

Ses palais en or et le musc est sa terre.

Le safran est l’herbe qui y pousse, ses fleuves sont en lait purifié et en miel, le vin coule comme nectar dans ces chenaux.

Les oiseaux volent entre les branches en glorifiant Allah (SWT) avec leurs chants.

Celui qui achète une demeure au Firdaws, il y habitera et avec deux Rak’at au milieu de la nuit il y arrivera.


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Conseil de l'Imam 'Ali (as) à son fils Al Hassan (as)

L'Imam 'Ali :as: a écrit à son fils Al Hassan :as: après la bataille de Siffin :

« Du père appelé à disparaître, dont la vie est limitée dans le temps, et qui est même au crépuscule de la vie, qui se résigne au destin, vivant déjà parmi les morts et qui demain, devra quitter ce monde ; à mon fils qui espère l’irréalisable et qui est engagé dans la voie de ceux qui ont disparu ou trouvé la mort à la suite d’une maladie, ceux qui furent otages du temps, cibles du malheur, esclaves du monde, victimes des illusions, adversaires et prisonniers de la mort, partenaires des soucis, compagnons des chagrins, sujets aux peines, victimes des désirs et successeurs des morts.

Ce que j’ai dégagé comme conclusions de ce monde qui me tourne le dos, des temps qui me sont hostiles, de la fin qui s’approche de moi, tout cela me permet de ne pas parler d’autrui et de ne plus me soucier que de ce qui m’attend. Mes soucis sont tels qu’ils m’ont détournés des soucis des autres, ils ont accaparé ma pensée, éloigné de moi les désirs, ils m’ont éclairés sur moi-même, m’ont conduits à un sérieux qui n’admet pas de légèreté ainsi qu’à une sincérité exempte de mensonges. Cependant, je me trouve partiellement en toi, ou bien mieux, je me vois tout en toi au point que si quelque chose te touche, je me sens personnellement touché, et qui si la mort t’atteint, je la sentirai m’atteindre.

Je me préoccupe de ce qui peut t’arriver comme une affaire personnelle. Je t’adresse cette missive pour te servir de guide, que je sois vivant ou mort. Je te recommande de craindre humblement Dieu, de te conformer à ses ordres, de l’invoquer constamment, de t’attacher pleinement à Lui. Quel attachement serait plus bénéfique pour toi que celui que tu établirais avec Dieu.

Vivifie ton âme par la morale, étouffe tes désirs par la tempérance, fortifie ta foi par la certitude. Embellis ton être pas la sagesse, humilie-le par le souvenir de la mort, rend-le certain de sa mort, éclaire-le sur les malheurs de ce monde, mets-le en garde contre le retournement du sort et les vicissitudes du temps.

Expose-lui les récits du passé et rappelle-lui ce qui est arrivé aux générations du passé, circule dans leurs demeures et vestiges, observe ce que les peuples d’antan ont fait, les raisons de leur disparition, ce qu’ils sont devenus et où ils se reposent. Tu remarqueras qu’ils se sont séparés de leurs amis et que dans peu de temps, tu seras parmi eux.

Sois toujours nobles de sentiments, ne troque pas l’autre monde contre celui-ci, évite de parler de ce que tu ignores, d’opiner sur ce dont tu n’es pas chargé. Evite de prendre une décision si tu en crains les conséquences, car il vaut mieux s’abstenir dans les cas douteux, que de s’engager aveuglément.

Ordonne le bien et tu seras parmi les humains de bien. Combats l’injustice pas la parole et par les actes, évite par ton action les injustices, et mène au service de Dieu un combat réel. Qu’aucune critique ne t’arrête lorsqu’il s’agit des ordres de Dieu. Affronte les difficultés s’il le faut, pour servir la Vérité.

Approfondis ta connaissance en matière de Religion, accoutume ton âme à l’endurance devant l’adversité, car l’une des plus belles qualités est la perspicacité au service de la Vérité. Remets tout ce qui est de tes affaires entre les mains de Dieu, car tu les remettras ainsi à un Protecteur puissant et inaccessible.

Ne mets tes espoirs qu’en Dieu, car Il est le seul à pouvoir donner et retirer. Réfléchis profondément aux diverses décisions avant d’agir. Comprends bien mes recommandations et ne les néglige pas.

Les meilleures paroles sont celles qui servent, sache qu’il n’y a rien à attendre des connaissances inutiles et qu’on ne tire aucun bien d’un savoir qui ne vaut pas la peine d’être acquis.

Ô cher fils ! Lorsque je me suis aperçu que j’avançais en âge, que mes forces déclinaient petit à petit, j’ai entrepris de t’envoyer ces conseils, de te donner le fond de mes pensées avant que la mort ne me surprenne, que mon esprit ne s’affaiblisse comme s’affaiblit mon corps.

J’ai voulu par là m’empresser de te prémunir contre l’emprise des passions et les séductions du monde afin de te faire profiter de mon expérience, autrement tu seras comme un coursier sauvage.

L’esprit du jeune humain est comme une terre vierge qui accepte toute semence. Je me hâte de t’éclairer avant que ton cœur ne se ferme, que ton esprit ne soit pris, pour que tu accueilles l’expérience des sages et que tu en profites. Tu auras ainsi acquis provisions de savoir, et tu te seras épargné les expériences vécues. Tu profiteras des leçons que nous avons tirées de nos épreuves et ce qui était pour nous plus ou moins obscur deviendra clair pour toi.

Ô mon fils ! bien que je n’aie pas atteint l’âge de ceux qui m’ont précédé, j’ai néanmoins étudié leurs actes, médité leurs histoires et suivi leurs traces jusqu’à devenir comme l’un d’eux. Je dirais plus : j’ai l’impression d’avoir vécu la vie de chacun d’eux, du premier au dernier.

Je sais distinguer ainsi ce qui est pur de ce qui est impur, ce qui est bénéfique de ce qui est maléfique. Je te résume de toute chose ce qui est bon et beau et j’éloigne de toi ce qui est inconnu. Concernant tes affaires, en tant que père compatissant, j’ai décidé de ton éducation, alors que tu fais tes premiers pas dans la vie et que tu affrontes le destin afin que tu sois un être aux intentions saines d’une âme pure.

Je commence ainsi par t’enseigner et t’interpréter le Livre de Dieu, t’apprendre ce qui est conforme à la Loi divine, ce qui est licite et ce qui ne l’est pas. Je n’ai pas voulu t’apprendre autre chose. Certes, je ne prends pas plaisir à t’avertir, mais le fait de te mettre en garde et te prévenir m’est plus agréable que de te laisser seul face à des problèmes qui, je le crains, peuvent te conduire à ta perte. Espérons que Dieu te guidera et te conduira vers ton but. Alors, j’ai décidé de t’envoyer cette missive.

Sache, ô mon fils, qu’il serait agréable que tu retiennes mes conseils avant tout, que tu craignes Dieu notamment, que tu te contentes d’accomplir ses obligations, que tu prennes exemple sur le comportement de tes parents qui t’ont précédé, des purs de ta famille. Ils ont toujours réfléchi comme tu réfléchis, pensé comme tu penses, ce qui les a amené à agir selon ce qu’ils pensaient être bon et à ne pas se charger de ce qui ne leur a pas été confié.

Si tu n’acceptes pas d’agir sans avoir acquis le même degré de connaissance, que cela se fasse à bon escient, non en retenant ce qui est équivoque et qui alimente la discorde. Commence avant tout par demander l’aide de Dieu et désirer son accord, pour éviter ce qui peut t’amener aux sujets confus ou à l’erreur.

Lorsque tu sentiras que ton cœur est devenu pur et qu’il s’humilie devant Dieu, que tes pensées sont devenues claires et que ton unique préoccupation est la foi, alors médite ce que je t’avance, et si cela ne te fait pas plaisir ou si cela est en désaccord avec ton opinion et ton désir, c’est que tu te débats dans l’erreur et que tu t’enlises dans l’obscurité. On ne cherche point la Religion lorsqu’on embrouille et qu’on amalgame ; éviter, cela conviendrait mieux.

Médite bien, ô mon fils, mes conseils. Sache que le Maître de la mort est aussi le Maître de la vie, que le Créateur est également Celui qui fait mourir, que Celui qui anéantit est Celui qui ressuscite, que Celui qui nous éprouve est Celui qui nous pardonne, que ce monde ne peut être que comme l’a conçu Dieu avec les bienfaits, les épreuves et la récompense dans l’au-delà, avec ce que le Seigneur veut et ce que tu ignores.

Si tu n’arrives pas à comprendre une affaire, mets-la au compte de ton ignorance, car tu as été créé ignorant, puis tu as appris. Combien de choses tu ignores, qui te laissent déconcerté, que ton esprit n’arrive pas à saisir, mais que tu comprendras plus tard. Attache-toi à Celui qui t’a créé, qui t’a donné les biens et qui t’a perfectionné. Que toute ton adoration soit portée vers Lui, ainsi que tes espoirs et tes craintes.

Sache, ô mon fils, que personne ne pouvait connaître Dieu comme le connaissait le Prophète. Prends-le comme guide, comme conseiller pour arriver au salut. Je ne serai pas avare de conseils, car tu ne peux être aussi clairvoyant pour ton bien, - même si tu fais des efforts –, que je le suis pour toi.

Sache, ô mon fils, que s’il y avait un associé à Dieu, cet associé nous aurait envoyé ses prophètes, on aurait vu les preuves de son royaume et de sa puissance, et on aurait connu ses actes et ses attributs. Mais Dieu est unique, comme Il s’est décrit Lui-même. Personne ne le contrecarre dans son empire, Il n’a point de fin et Il continue au-delà du temps et de l’espace.

Il est le Premier sans qu’il y ait eu de commencement, le Dernier sans qu’il y ait eu de fin. Sa divinité est trop grande pour être cernée par les sentiments et la vue, et aussi pour être prouvée. Si tu es convaincu de cela, agis comme il sied à un humain de ta classe d’agir, malgré tes moyens limités, ton peu de pouvoir, le poids de ton impuissance et l’immense besoin de Dieu dans ta recherche d’obéissance envers lui, la crainte de son châtiment, et enfin la peur de son courroux. Il ne t’ordonne que ce qui est bon et ne t’interdit que ce qui est mauvais.

Ô mon fils ! Je t’ai informé sur ce monde et son état, sur sa disparition et sa transformation. Je t’ai renseigné sur l’autre monde et sur ce qui est promis à ceux qui y seront. Concernant les deux, je t’ai donné des exemples afin que tu les médites et que tu en tires d’autres exemples.

Ceux qui veulent connaître le monde sont comme des voyageurs qui seraient arrivés à un lieu stérile et désertique, puis se seraient alors dirigés vers un autre lieu verdoyant et herbu. Ils ont supporté les peines de la route, la séparation d’avec les amis, la dureté du voyage, la grossièreté des aliments, afin de parvenir à la tranquillité chez eux, en leur demeure. Ils n’ont plus alors à subir de souffrance, et les efforts fournis leur paraissent dérisoires. Rien n’est aussi agréable pour eux que d’être chez eux et d’être proches des leurs.

Ceux qui sont les dupes de ce monde ressemblent à des gens qui habitent un temps une région prospère, puis qui se retrouvent dans une autre, aride. Rien n’est aussi détestable pour eux, ni aussi pénible que la séparation d’avec le pays d’où ils viennent, au jour où ils sont conduits dans le suivant.

Ô mon fils, tiens la balance égale pour ce qui est entre toi et autrui, espère pour lui ce que tu espères pour toi, déteste pour lui ce que tu détestes pour toi, ne fais pas le mal que tu ne voudrais pas que l’on te fasse et sois charitable envers autrui comme tu voudrais qu’on le soit avec toi.

Déteste pour ta personne ce que tu détestes pour les autres, accepte des gens ce que tu voudrais qu’ils acceptent de toi, ne parle pas de ce que tu ne sais pas ou que tu ne sais que partiellement et ne dis pas ce que tu n’aimerais pas que l’on te dise.

Apprends que la vanité fausse le jugement et égare les esprits.

Que ton activité soit destinée à te rapprocher de Dieu, ne thésaurise pas l’argent pour tes héritiers et si tu es bien dirigé vers ton but, sois le plus humble possible envers ton Créateur.

Sache que tu as devant toi une longue route, des peines terribles, que tu ne peux te passer de regarder les choses sous leur vrai visage et d’accumuler le plus de provisions de voyage possibles tout en portant la plus légère des charges.

Ne porte pas sur ton dos plus que ce que tu ne peux supporter, ce poids serait pour toi un danger. Si tu trouves des gens dans le besoin qui peuvent porter pour toi ton fardeau pour l’autre monde et te le remettre, alors que tu en auras bien besoin, fais-le leur porter, donne-leur le plus possible tant que tu es en mesure de le faire. Il se peut qu’un jour tu ne les trouves pas.

Saisis l’occasion de donner à qui te le demande, tant que tu es riche, tu retrouveras ceci à un moment difficile.

Apprends que tu as devant toi une pente abrupte, le plus léger y est davantage à l’aise que le plus chargé. Celui qui y traîne est dans une plus mauvaise situation que celui qui est rapide, et cette pente te conduira sans aucun doute, ou bien vers le paradis, ou bien vers l’enfer. Fais donc des provisions avant le grand voyage et aplanis le chemin avant ta fin.

Il n’y a plus rien à faire après la mort et personne ne peut revenir sur terre.

Apprends que Celui qui dispose des biens de la terre et des cieux t’a permis de le solliciter. Il s’est engagé à te répondre, Il t’a ordonné de lui demander afin qu’Il t’accorde, de souhaiter sa bonté afin qu’Il t’en couvre. Il n’a rien mis entre toi et Lui qui peut te cacher de Lui et Il ne t’oblige pas à avoir recours à quelqu’un qui intercéderait pour toi. Il ne t’empêche pas, après la faute, de te repentir.

Dieu ne se hâte pas de te punir et ne te fais pas de reproche si tu reviens à Lui, Il ne t’humilie pas, alors que tu le mérites. Il n’est pas non plus trop exigeant pour refuser ton repentir. Il ne discute pas ta faute et ne te retire pas sa miséricorde ; au contraire, lors de ton retour, Il transforme ta faute en bonne action. Il comptera ta faute une unité et ta bonne action, dix. Il t’ouvre la porte du repentir et celle des regrets.

Que tu l’appelles à voix haute, Il t’entend. Il te répond si tu te confies à Lui, tu lui révèles tes besoins, tu lui décris ton état, tu lui exposes tes griefs.

Implore son secours et prie-le de t’ouvrir les trésors de son immense bonté, que nul autre que Lui ne peut offrir, soit pour allonger la vie, soit pour avoir un corps sain, soit pour avoir une aisance matérielle.

Dieu met les clés de ses trésors entre tes mains pour te permettre d’en user dans la mesure de tes besoins.

A tout moment, tu peux les utiliser par la prière et ainsi ouvrir les portes de sa grâce et faire pleuvoir sa bonté. Ne désespère pas quand la réponse se fait attendre, le don est selon le degré de la foi. Il se peut que la réponse tarde à te parvenir, ceci afin que la demande devienne plus importante et plus vaste.

Il se peut aussi que tu ne reçoives pas ce que tu as demandé, mais tu auras reçu bien mieux, soit en ce monde, soit dans l’autre. Il se peut aussi que ton désir ne soit pas exaucé, car cela serait plus utile pour toi. Il se peut que ce que tu demandes soit néfaste pour ta Religion, si cela t’était accordé.

Ne demande donc que ce qui peut te faire garder sa bonté et t’éviter ses désagréments. Sache que tu es créé pour l’autre monde, non pour celui-ci, pour la disparition, non pour l’éternité, tu es un passager qui n’est pas à demeure, mais en voyage pour l’autre monde.

Tu es la proie de la mort, devant laquelle toute fuite est inutile. Elle finit toujours par se saisir des fugitifs. Fais de sorte que tu ne sois pas surpris par la mort alors que tu es en état de péché dont tu te promettais de te repentir. Elle se mettra entre toi et la pénitence, et tu t’attireras alors le châtiment. »
 
Wiladat (naissance) de l'Imam 'Ali (As)





Un bref aperçu de la vie de notre 1er Imam A.S. :


Le 13 Rajab de la 23ème année avant la Hijra, Bibi Fatima binté Assad est allée vers la Kaaba pour prier d’obtenir la naissance sereine de l’enfant qu’elle attendait. Elle s’approcha du mur opposé à la porte et s’inclina pour implorer Dieu. Soudain le mur s’est fracturé (cette fissure est encore là de nos jours) et l’a laissée entrer avant de se refermer de lui-même. La nouvelle de cet événement se répandit à Makkà et les clés de la porte de Kaaba furent apportées pour essayer de l’ouvrir. Les clés n’ont pas servi.
Durant cet évènement, le Prophète Mohammad (saw) était hors de Makkà et à son retour, trois jours plus tard, est allé au Kaaba. Le verrou s’est ouvert et il prit l’enfant de Bibi Fatima binét Assad et c’est là que Imam Ali (as) ouvrit ses yeux pour la première fois. La mère d’Imam Ali (as) l’avait appelé Haidar et Assad, mais le Prophète l’a nommé ALI (as) disant que c’était un nom venant d’Allah.
C’est la seule occasion connue de la naissance d’un enfant dans Kaaba depuis que ses fondations ont été mises.

Aussitôt après la naissance d’Imam Ali (as), le Saint Prophète SAW l’a pris chez lui pour l’élever comme son propre fils.

Si on devait citer et illustrer toutes les vertus de l'Imam Ali (P), il nous aurait fallu plus qu'un seul livre pour les exposer. On ne saurait tout de même ne pas parler de sa foi sans faille en Allah, de son dévouement sans limite au Prophète (P), de son Savoir sans borne, de son très grand courage, de ses immenses qualités de justice, de générosité, de bonté, et de charité.

Il prouvera plusieurs fois sa foi sans tâche, son dévouement au Prophète de l'Islam (P) et son courage intrépide en posant des actes très explicites notamment - lors des guerres, toutes défensives, auxquelles il a eu à participer, également lors de l'émigration du Prophète (P) vers Médine (l'Hégire).

'Ali (P) était un homme d'une droiture exceptionnelle et avait un juste franc-parler.

Après la mort du Saint Prophète SAW, Imam Ali A.S fut confronté à d’immenses difficultés.
Il fut gardé en résidence surveillée pendant tout le règne des trois premiers califes après le Prophète (P), soit environ trente (30) années. Malgré cela il était pendant tout ce temps la référence ultime en matière d'interprétation du Coran, de droit islamique et de connaissance tant pour les gouvernants que pour le peuple.

Après l'assassinat du troisième calife Usman, l'Imam 'Ali (P) fut élu presque à l'unanimité calife. C'était alors la première fois que l'Imam désigné par Dieu et le calife officiel étaient une seule et même personne.
l'Imam Ali (P) mourut le 21 du mois de Ramazan de l'an 40 après l'Hégire, mortellement blessé à la tête par un Khârijite du nom de Ibn Muljim alors qu'il dirigeait la prière le 19 Ramazan au matin.










Son esprit mathématique :


1- La Division de 17 Chameaux :
L'homme vivait ses derniers instants de la vie. Avant de mourir, il écrivit son testament sur lequel il mentionna ce qui suit :
« J'ai 17 chameaux et 3 fils. Partagez mes chameaux de telle manière que mon fils aîné en obtienne la moitié, le second le tiers et le plus jeune le neuvième du total.»
Après sa mort, lorsque ses proches lurent le testament, ils furent extrêmement perplexes et se demandèrent les uns et les autres comment diviser les 17 chameaux de cette façon ?

Après une longue et dure réflexion, ils décidèrent qu'il y un seul homme en Arabie qui pourrait nous aider : c'est « l'Imam Ali (as). »

Ainsi, donc, ils vinrent frapper à la porte du Commandeur des Croyants et lui exposèrent leur problème.
« OK ! Je vais diviser ces chameaux suivant les volontés du défunt, leur répondit l'Imam (as).
Je prêterai un de mes chameaux pour ajouter au total qui donnera
18 : (17+1=18).

Maintenant, divisons- les suivant le testament :
L'aîné aura 1/2 de 18 = 9
Le second aura 1/3 de 18 = 6
Le dernier aura 1/9 de 18 = 2
9 + 6 + 2 =17
“ Maintenant, je reprends mon chameau ! ! '', leur dit l'Imam (as)»

2- Les Cinq Pains :
Zarr bin Hobeish raconte cette histoire:
Deux voyageurs entreprirent leur voyage ensemble et s'assirent en un lieu pour prendre le repas.
L'un possédait cinq pains et l'autre trois. Un troisième voyageur de passage, à la demande de ces derniers, se joignit à eux.
Les voyageurs partagèrent ces pains en trois parties égales. Chacun d'eux en mangea huit morceaux.
Avant de quitter, leur hôte prit huit Dirhams, les donna à ses deux compagnons qui lui offrirent la nourriture et prit congé d'eux.
En recevant cet argent, ils commencèrent à se disputer sur la part qu'aura chacun d'eux.
Celui qui avait apporté cinq pains demanda cinq Dirhams, tandis que le second insista à ce que cette somme soit divisée en deux parts égales.
Cette affaire fut rapportée jusqu'à l'Imam Ali (as), qui était le Calife de l'époque, pour être jugée.
L'Imam Ali (as) demanda à l'homme qui avait trois pains d'accepter trois Dirhams car le premier possédait plus de pains que lui.
Il le refusa et exigea quatre Dirhams.
A cet instant, l'Imam Ali (as) lui répondit que :
« Maintenant, tu n'auras qu'un seul Dirham !
Vous aviez, tous les deux, ensemble, huit pains au total, expliqua l'Imam. Chacun des pains fut coupé en trois parts égales. Vous aviez obtenu, donc, vingt quatre morceaux. »

En s'adressant maintenant à l'homme récalcitrant, l'Imam Ali (as) ajouta :
« Vos 3 pains ont donné 9 morceaux dont vous en aviez mangé 8.
Vous n'avez offert à votre hôte qu'un seul morceau de votre part.

Les 5 pains de votre camarade ont donné 15 morceaux dont 8 furent consommés par lui et les 7 autres partirent dans les mains de votre compagnon de voyage.
Vous n'aurez, par conséquent, qu'un seul Dirham et votre ami en recevra sept, » termina l'Imam Ali (as)

3- Le Nombre Entier :
Un Juif vint voir, un jour, l'Imam Ali (as). Il songeait que, puisque l'Imam Ali a° se dit être le plus intelligent, je lui poserai une telle question dure qu'il ne pourra pas me répondre et, ainsi, j'aurai l'occasion de le dénigrer devant tous les Arabes.
« Ô Ali ! Dites-moi un nombre qui, divisé par n'importe quel nombre compris entre 1 et 10, le quotient serait toujours un nombre entier, jamais un nombre fractionnaire, » lui demanda le Juif. »

L'Imam Ali (as) se tourna vers lui et lui répondit immédiatement :
« Prenez le nombre de jours de l'année, multipliez-le par le nombre de jours de la semaine et vous aurez la réponse. »
L'homme fut très étonné, mais, comme il était un Juif, il ne le crut pas, aussitôt, et se mit à calculer le chiffre que l'Imam lui donna.
A sa grande stupéfaction, il tomba sur le résultat suivant :
Le nombre de jours dans l'année (normale)………… = 360
Le nombre de jours dans la semaine……………………….= 7
Le produit de ces deux nombres donne……………………= 2520

Maintenant……….


2520 ÷ 1 = 2520


2520 ÷ 2 = 1260


2520 ÷ 3 = 840


2520 ÷ 4 = 630


2520 ÷ 5 = 504


2520 ÷ 6 = 420


2520 ÷ 7 = 360


2520 ÷ 8 = 315


2520 ÷ 9 = 280


2520 ÷ 10= 252















Le modèle parfait de la justice :


Tenant lui-même la trésorerie publique (Baytoul mal), il ne privait personne de sa dotation conventionnelle même s’il connaissait parfaitement qu’il lui portait rancune.
D’autre part, ses fidèles compagnons et ses proches ne jouissait d’aucun privilège par rapport aux autres gens; et leurs dotations étaient parfaitement conformes à la règle générale appliqué sur tous les musulmans.

Un jour, une femme appelée Sawdah vint chez le Commndeur des croyants, alors qu’il était en prière, pour porter plainte contre quelques collecteurs d’impôts. Sentant l’approche d’une silhouette derriere lui, l’Imam A.S finit sa prière, se tourna aussitôt vers elle et lui demanda avec affection: “Avez vous besoin de quelque chose? Sawdah dit en pleurant: “Je vous porte plainte contre votre collecteur d’impôt.” L’Imam fut très touché , il pleura beaucoup et leva sa main vers le ciel et dit: “Mon Dieu, Tui sais bien que je ne lui ai pas ordonné d’être injuste avec Tes esclaves.” Et prenant état de la véracite des dires de la femme, il rédigea l’ordre de mettre fin aux fonctions du collecteur d’impôt en question et chargea la même femme de lui porter avec elle le manuscrit. Sawdah revint chez elle satisfaite et heureuse.

L’un des compagnons de Imam Ali A.S, Adi ibn Hatem fut interrogé, un jour, à propos de la politique sociale de l’Imam. Il dit: “j’ai vu que tout puissant est chez lui faible jusqu’à ce que justice soit rendue contre lui, et que tout faible est puissant jusqu’à ce que justice soit rendue pour lui.”

L’Imam A.S dit: “Je jure que si on m'offrait les sept régions du monde et toutes les richesses sur terre comme dans les espaces, je ne désobéirais point à Dieu même s'il s'agit de spolier une fourmi d'un grain d'orge.”

L’Imam n’accordait aucune importance pour le pouvoir. Pour lui “gouverner”: ce n’était qu’une occasion pour faire régner la justice, et c’était seulement à ce titre qu’il avait accepté le pouvoir.
Cet évènement nous a été rapporté par Ibn Abbass à qui Imam Ali A.S avait demandé un jour: “Quelle est le valeur de ces sandales?” alors que Imam A.S était entrain de les réparer. Ibn Abbass répondit qu’ils ne valaient pas grande chose.
Alors, Imam A.S dit: “La valeur de ces sandales est plus grande pour moi que celle du gouvernement et du pouvoir , si ce n’était pas là le moyen d’établir un droit ou d’abolir une injustice.”

L’Imam A.S nous résume toute sa politque sociale en quelques mots:
“Comment puis-je être un imam pour les gens sans participer à leur douleur et à leur pauvreté?”
 





Le choix des amis et des compagnons :
¥ Ton vrai frère est celui qui te pardonne ton trébuchement (erreur), subvient à ton besoin, accepte tes excuses, couvre tes défauts, dissipe ta frayeur et réalise ton espoir.

Le bas monde et l’au-delà :
¥ Le bas monde est comme le filet : il entoure celui qui le désire et évite celui qui s’en détourne. Ne penche donc pas vers lui ton cœur ni ne tourne vers lui ton visage, sous peine de tomber dans son filet et de subir son œuvre d’anéantissement.

¥ La fortune et les enfants sont l’ornement de la vie ici-bas, alors que la bonne œuvre est la moisson de la vie future.

¥ Ce que tu as de ce monde entre les mains, avait un propriétaire avant toi et il en aura un autre après toi. Tu n’es en tout cela qu’un thésauriseur pour un des deux hommes suivants : soit un homme qui utilisera ce que tu auras thésaurisé dans la voie de l’obéissance à Allah, auquel cas, il se réjouira du produit de ton labeur, soit un homme qui l’utilisera dans la voie de la désobéissance à Allah, auquel cas, tu auras été misérable avec ce que tu auras thésaurisé pour lui. Or aucun de ces deux types d’homme ne mérite que tu le préfères à toi, ni que tu portes une telle charge pour lui. Contente-toi donc de souhaiter pour celui qui t’a précédé, la Miséricorde d’Allah, et pour celui qui te succédera, la subsistance d’Allah.

¥ Les gens font deux sortes de travail dans la vie d’ici-bas : les uns travaillent dans ce monde pour ce monde, lequel les distrait de l’autre monde, craignant de léguer la pauvreté à leurs héritiers en se convainquant que ceux-ci seraient pauvres, et de cette façon, ils perdent leur vie au bénéfice d’autrui ; les autres travaillent dans ce monde pour le monde futur, et reçoivent sans difficulté ce qui leur est imparti, gagnant les deux demeures à la fois, celle d’ici-bas et celle de l’au-delà.

La mort :
¥ Vous êtes fatalement l’objet de poursuite de la mort : si vous vous arrêtez devant elle, elle vous prendra, et si vous la fuyez, elle vous attrapera, et elle est plus inhérente à vous que votre ombre.

Atteindre à la perfection morale :
¥ Sois pardonneur lorsque tu es puissant, généreux dans la gêne, et altruiste malgré ton indigence, tu auras cumulé ainsi toutes les vertus.

¥ Sois comme l’abeille : lorsqu’elle mange, elle mange ce qui est bon, lorsqu’elle secrète, elle secrète ce qui est bon (le miel), et lorsqu’elle tombe sur une branche, elle ne la casse pas.

¥ Aie pitié de celui qui est au-dessous de toi, et aura pitié de toi celui qui est au-dessus de toi, mesure son erreur à ton erreur, compare sa désobéissance envers toi à ta désobéissance envers ton Seigneur, et évalue son besoin de ta clémence par rapport à ton besoin de la clémence de ton Seigneur

¥ Le meilleur des hommes est celui qui se montre indulgent quand il est puissant, observe l’abstinence, quand il est riche, se fait équitable, lorsqu’il est fort.

¥ Subviens au besoin du nécessiteux avant qu’il ne te le demande, car si tu le laissais te le demander, tu aurais fait perdre à un être libre de sa face plus que ce que tu ne lui aurais donné.

Le choix de la parole et du silence :
¥ Si tu veux vivre en sécurité et en toute tranquillité, et couvrir tes défauts, parle moins et observe plus le silence, ta pensée sera ainsi épargnée, ton cœur éclairé, et les gens seront à l’abri de ta nuisance.

¥ Être ennemi avec un sage est mieux qu’être ami avec un ignorant

¥ Consulte ton sage ennemi et méfie-toi de l’opinion de ton ami ignorant.

¥ Six comportements montrent l’état d’esprit des hommes : la tolérance lors de la colère, la modération lors des désirs, la patience lors de la peur, la crainte d’Allah dans toutes les situations, la bonne conduite envers les gens, et le contrôle de l’animosité.

Le ‘aql et le ‘âqil (l’intellect,le bon sens et le sage) :
¥ Le sage compte sur son travail et l’ignorant sur son espoir.

¥ Un homme intelligent doit se méfier de l’ivresse de la fortune, de l’ivresse du pouvoir, de l’ivresse du savoir et de l’ivresse de la jeunesse, car ces choses-là soufflent des vents malicieux qui emportent le bon sens et bafoue la révérence.

¥ La sagesse est l’objet de recherche permanent du croyant, apprenez-la donc même des bouches des hypocrites.

¥ Prends la sagesse de quiconque te l’apporte, et regarde ce qu’il dit et non qui l’a dite.

Science, savant/Ignorance :
¥ Agir plus que parler est la meilleure des vertus, et agir moins que parler et le plus vilain des vices.

La Patience et la perte de patience :
¥ La patience (longanimité) est de deux sortes : patience face à ce que tu détestes et patience face à ce que tu aimes.

¥ Endurer la pauvreté dans la dignité est plus agréable que jouir de la richesse dans l’humiliation.

La Foi/le bon croyant :
¥ La foi, c’est de préférer la vérité lorsqu’elle te cause préjudice au mensonge lorsqu’il sert ton intérêt ; d’éviter que ta parole dépasse tes actes, et d’être scrupuleux dans la transmission exacte des paroles d’autrui.

¥ La foi est un arbre dont la racine est la certitude, dont la branche est la piété, dont la lumière est la pudeur et dont le fruit est la générosité.

¥ Le croyant est celui qui aime pour Allah, déteste pour Allah, prend pour Allah et abandonne pour Allah.

¥ Le croyant tire des leçons lorsqu’il regarde, réfléchit lorsqu’il se tait, invoque (Allah) lorsqu’il parle, remercie lorsqu’il reçoit un bienfait, patiente (se contrôle) lorsqu’il est éprouvé.

Le repentir (al-tawbah) :
¥ Le repentir consiste en un regret dans le cœur, une demande de pardon par la langue, une renonciation par les sens, et la formation de l’intention de ne jamais recommencer.

¥ Le noble, s’il promet tient sa promesse et si l’on lui promet sans respecter la promesse, il pardonne.

¥ Les pactes sont des colliers qui resteront autour des cous jusqu’au Jour de la Résurrection. Quiconque les respecte, Allah se lie avec lui, quiconque les renie, Allah l’abandonne, quiconque s’en moque, ils lui tiennent procès jusqu’au Jour de la Résurrection.

Trois, quatre, cinq, six…. :
¥ Trois défauts dont les porteurs respectifs ne connaîtront jamais la vie tranquille et heureuse : la rancune, l’envie, et le mauvais caractère.

¥ Quiconque porte les trois traits de caractère suivants aura complété sa foi : quand il est content, son contentement ne le conduit pas au faux ; quand il se met en colère, sa colère ne le sort pas de la Vérité ; et quand il a le pouvoir, il ne s’approprie pas ce qui ne lui appartient pas.

¥ L’homme injuste a trois signes : il est injuste envers Celui qui est au-dessus de lui (Allah) par sa désobéissance, et envers celui qui est au-dessous par la force, et il appuie les gens injustes.

¥ On reconnaît l’imbécillité d’un homme à trois choses : lorsqu’il parle de ce qui ne le regarde pas, lorsqu’il répond à ce qu’on ne lui a pas demandé, et à sa témérité dans son action.

Les bienfaits d’Allah :Comment les apprécier et comment les préserver ?
¥ Remercie celui qui t’a accordé le bienfait, et offre davantage de bienfaits à celui qui t’en remercie, car le bienfait ne disparaît pas s’il est suivi de gratitude et ne dure pas s’il est suivi d’ingratitude.

¥ Tire profit de chaque bienfait qu’Allah t’a accordé et ne perd aucun des bienfaits d’Allah, qui se trouvent à ta disposition. Laisse voir sur toi les traces des bienfaits qu’Allah –Gloire à Lui- t’a octroyés.

¥ Le fait que les gens aient besoin de vous est une grâce d’Allah pour vous. Saisissez-la donc et ne vous en lassez pas, autrement, elle risquerait de se transformer en malédiction sur vous.

La bienfaisance :
¥ Fais le bien à tout le monde, car le mérite de la bienfaisance n’a pas d’équivalent auprès d’Allah- Gloire à Lui.

¥ La bienfaisance que tu fais, tu en épargneras la moisson, et celle que tu manques d’effectuer, quelqu’un d’autre en récoltera le fruit.

¥ Demande la faveur (geste de bonté) à quelqu’un qui l’oublie (qui ne te la rappelle pas) et accorde-la à quelqu’un qui s’en souviendra.

¥ Fais le bien et n’en méprise rien, car le peu qu’on en fait est déjà beaucoup, et son auteur est bienheureux.

¥ Celui parmi les gens qui mérite le plus la bienfaisance est celui qui patiente si on retarde la promesse qui lui a été faite, excuse si on lui refuse un don, et remercie si on lui donne.


 
L'homme fut très étonné, mais, comme il était un Juif, il ne le crut pas, aussitôt, et se mit à calculer le chiffre que l'Imam lui donna.

salam alaykum,

je sais pas qui a rapporté ce récit (vrai ou inventer d'ailleurs) mais il était sacrément judéophobe pour dire ça, il est juif donc il ne croit pas

wa salam
 
salam alaykum,

je sais pas qui a rapporté ce récit (vrai ou inventer d'ailleurs) mais il était sacrément judéophobe pour dire ça, il est juif donc il ne croit pas

wa salam

Salam

Je pense que vous avez mal compris le texte :

"Il était Juif, donc il ne crut pas" aux pouvoirs de l'Imam 'Ali, il n'y a rien de judéophobe là-dedans.

Puisque les Juifs ne croyaient, par définition, ni à la Prophétie de Mohammad :saws:, ni à l'Imamat de l'Imam 'Ali :as: donc, forcément il ne pouvait croire que l'Imam 'Ali possédait une science divine aussi poussée.

wa salam
 
Salam

Je pense que vous avez mal compris le texte :

"Il était Juif, donc il ne crut pas" aux pouvoirs de l'Imam 'Ali, il n'y a rien de judéophobe là-dedans.

Puisque les Juifs ne croyaient, par définition, ni à la Prophétie de Mohammad :saws:, ni à l'Imamat de l'Imam 'Ali :as: donc, forcément il ne pouvait croire que l'Imam 'Ali possédait une science divine aussi poussée.

wa salam


salam alaykoum,

ça n'a rien avoir, ce n'est parce qu'une personne que je connais pas me dit qu'il est président de la république de tel ou tel état, si je ne le crois pas, que je ne vais le croire sur tout ,concernant son intelligence sur les mathématiques ou autres, ya une nuance.

pourrais tu chere soeur nous donnez la chaine de transmission de ce récite, je te serais très reconnaissant!

wa salam
 

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