LA QUANTITÉ DE SES TRADITIONS
Tout ceux qui ont rassemblé le Hadith ont convenu unanimement qu'Abu Hurayra avait relaté plus de traditions que n'importe qui d’autre. (Se référer à la dernière ligne de la page 240, vol. 4, « Al-Issaba » d'Ibn Hajr qui a inclus « Al-Issti'ab » dans les marges.)
Ils ont décompté ses traditions pour constater qu'elles étaient de cinq mille trois cents soixante-quatorze (5374) traditions. Al-Bukhari « Sahih » en a repris seulement quatre cents quarante six (446) traditions. (Se référer au livre d’Al-Qastalani «
Irshad as-Sari », vol. 1, p.p. 212, l'explication de la première tradition d'Abu Hurayra mentionnée par Al-Bukhari dans son «
Sahih »,
vous constaterez qu'Abu Hurayra avait relaté de la tradition du prophète (s) 5374 hadiths et que Al-Bukhari n’en a retenu dans son « Sahih » que 446 traditions. Ibn Hazm dans son « Al-Milal wen-Nihal » vol. 4, p.p. 138 affirme qu’Abu Hurayra avait relaté 5374 traditions.)
Nous avons constaté que le total de tout ce qui a été relaté par les « quatre califes » ne représentait que moins de 27% par rapport aux traditions rapportées par Abu Hurayra tout seul !!!
1- Abu Bakr avait rapporté 142 hadiths, (Mentionné par as-Sayouti, « Tareekh Al-Khulafa » (l'histoire des califes), an-Nawawi, « at-Tahtheeb ». Ibn Hazm dans son « Al-Milal wen-Nihal », vol. 4, p.p. 137 et ath-Thahabi en son « Mizan Al-I'tidal », qui a écrit que les traditions authentiques d'Abu Bakr étaient inférieures à 20 vingt « hadiths » seulement).
2- Omar quant à lui avait rapporté cinq cents trente sept (537 hadiths) (As-Sayouti écrit dans « Tareekh Al-Khulafa' » que les traditions d'Omar étaient de cinq cent trente neuf (539). Ibn Hazm mentionné dans son « Al-Milal wen-Nihal », vol. 4, p.p. 4, 138 le même nombre mais il confirme que seuls cinquante (50) hadiths sont authentiques.
3- Othmane quant à lui, n’a rapporté que seulement cent quarante sept hadiths (147) : Jalaluddin As-sayouti, « Tareekh Al-Khulafa'».
4- De l’Emir des Croyants, l’Imam Ali, as, « la porte de la science », et qui, des califes a le plus longtemps vécu et enseigné après Rassoulou Allah, aswaws, il n’a été rapporté que quelques maigres cinq cent quatre vingt six traditions (586). (As-Sayouti, « Tareekh Al-Khulafa' » (Biographie de l’Emir Al Mouminin Ali,as). Ibn Hazm, « Al-Milal wen-Nihal » de livre, vol. 4, p.p.137.)
Ainsi le total n’est que de mille quatre cent onze hadiths, (1411) à comparer aux 5374 hadiths du seul Abu Hurayra, soit 26% du nombre inventé par ce faussaire hors pair et à la mémoire plus « fiable pour les gogos que celle d’un disque dur non infecté par le « virus » Abou Houreyra !!! »
Que quiconque raisonne un tant soit peu et utilise son bon sens et son intelligence, se pose la question toute simple de savoir comment
Abu Hurayra, qui n’a vécu au côté du Prophète que moins de 03 ans dont seuls 18 mois passés à Médine, seulement, et eu considération au fait qu’il n’avait aucun passé religieux qui aurait pu le prédisposer à bâtir sur ce fonds et donc apprendre et capitaliser rapidement les enseignements de Mohamad, :saws:, mais qu’au contraire il était handicapé par un obscurantisme païen, son analphabétisme et l’absence chez lui de tout attribut qui l’aurait rendu « éveillé », et comparez tout cela avec la durée et la proximité des « quatre califes », leur priorité dans l'Islam, leur proche assistance pendant la législation des lois de Sharia, leur courage tout au long des 52 années de vie de certains au Service de l’Islam et à la tête de la « Ouma » communauté des croyants, dont vingt-trois (23) d'entre elles étaient au service du Prophète :saws: et dont les vingt neuf (29)autres les ont vus successivement à la tête de la Ouma, qu’ils ont donc régie et les ont donc amenés à conquérir d’autres nations, et à puiser dans la Souna du Prophète, :saws:, pour pouvoir les islamiser et organiser le gouvernement islamique selon la tradition du Prophète, :saws:.
Ces derniers ont conquis les pays de Kisra (Perse et pays du Golfe) et de César (Syrie, Turquie, Egypte) et Afrique du Nord. Ils ont construit des villes et des campagnes, diffusé l'Islam, compilé le Coran, et ont institué les lois de Sharia et de la Sunna.
Ainsi comment serait-il donc possible à Abu Hurayra, seul, par simple génération spontanée, de pouvoir rapporter quatre fois plus de « hadiths » que ceux qui étaient les Compagnons les plus intimes et les plus avertis des traditions du prophète ?
En outre Abu Hurayra n'était pas aussi proche du Prophète, :saws:, comme Aa'isha, bien qu'elle ait elle-même été plus prolixe que n’aurait pu l’admettre un esprit rationnel. Le prophète :saws: l’a en effet épousée jeune et plus de cinq années avant qu'Abu Hurayra ne vienne au Hijaz pour s’y convertir. (Ibn 'Abdil-Birr a écrit dans « Al-Isstee'ab » que le prophète (aswaws) a épousé
Aa'isha au cours de la dixième année après sa prophétie – (trois ans avant hijra ??!!) - ainsi son mariage était avant qu’Abu Hurayra ne rentre en Islam de dix ans parce qu'il n’y est venu que la 7H. Septième année hijrie. Elle a vécu dans la maison où l'inspiration d'Allah a été faite au Prophète :saws: et dans le lieu même où Gabriel, :as:, et Michael, :as:, venaient visiter le Prophète durant quatorze années.
Elle n’est morte que très peu de temps avant celle d'Abu Hurayra. (Elle est morte en 57H. peu de temps avant Abu Hurayra qui fera la prière funéraire sur elle, en sa qualité d’imam de Médine nommé à cette fonction par Mouawiya et Mérouane, et sur ordre du nouveau wali de Médine, qui voulait l’honorer ce faisant, Al-Waleed bin Otba bin Abu Sufyan, nommé par son oncle Mouawiya, à sa place à cette fonction de wali, qui lui avait été auparavant octroyée pour services rendus, contre Ahl el Beyt,:as:, par Mérouane et Mouawiya, au début du Califa de Mou’awiya. Abu Hurayra a offert la prière pour elle.
Aa'isha a été enterré dans le cimetière Médinois du « Baqee ».)
Quelle grande différence pourtant entre les deux Compagnons au niveau de leur perspicacité ! Alors qu’au niveau du compagnonnage les choses sont clairement établies et aucune comparaison n’est donc acceptable, la perspicacité et l’intelligence d’Aicha ne sauraient être comparées à celles d’Abou Houreyra, à moins de se montrer injuste envers elle.
Le seul défaut de Aicha, était sa propension à laisser errer ses sentiments et son cœur prendre le pas sur son intelligence et sa neutralité qui auraient dus pourtant être un devoir pour elle, si elle avait su respecter sa qualité de «
mère des croyants » en privilégiant la fidélité à ce dont témoignent sa mémoire, son ouïe ou ses yeux.
Orwa dit n’avoir pas vu après le décès des Premiers Compagnons et premiers Califes, "plus versé en jurisprudence, médecine, ou poésie qu'Aa'isha". Masrouq affirme avoir observé quelques grands compagnons l'interroger au sujet des devoirs religieux.
Elle a été amenée à diffuser ses traditions quand elle a tenté de soulever et réunir autour d’elle les musulmans contre Amir Al Mou’minin, l’imam Ali, as, et donc elle a pour se rendre crédible, incité ses recruteurs à faire part de ses « hadiths » en vue d’inciter le maximum de gens qui n’avaient pas vécu du temps du Prophète,aswaws, et donc qui venaient de se convertir tout récemment, à la suivre aveuglément en sa qualité d’épouse « sacrée » du Prophète, aswaws, et en sa qualité donc de l’une des « mère des Croyants », pour tenter de les subjuguer, les tromper et les enrôler dans sa grande armée de séditieux aventuriers hérétiques qu’elle menait vers Bassora. Et malgré toutes ces raisons de propagande, les traditions d'Aicha, n’étaient que de deux mille deux cent dix (2210 hadiths). ( Voir “al-Milal wen-Nihal” Ibn Hazm, vol. 4, p.p. 138., soit à peine 41% du nombre fantastique des 5374 « hadiths » d'Abu Hurayra...
Franchement de quoi donner le tournis à tout observateur consciencieux.
Si maintenant vous additionnez aux hadiths plus ou moins vrais rapportés par Aicha, à ceux de Oum Salama (une autre épouse beaucoup plus mûre et plus probe et plus sage du Prophète,aswaws,) et qui elle est morte longtemps après la mort d'Abu Hurayra, ainsi que le reste des épouses du prophète,aswaws, les Imam Hassan,as, et Imam Hussayn,as, Sayida Fatima,as (la fille du prophète elle-même, donc la plus proche de lui sans conteste aucun) et des quatre califes, vous constaterez que de nouveau le nombre de leurs hadiths demeure en deçà du nombre fantastique de « hadiths » rapportés par Abu Hurayra.
C’est une chose tellement terrible, pour la crédibilité de ceux qui ont fait confiance à ce « narrateur de contes » promus au rang de « hadiths » du fait des critères de Compagnonnage et de l’interdiction « dogmatique » imposée par les Rois, Califes, et Sultans, aux Sounis, de simplement confronter les narrations au Coran et à la logique, puisque le soi-disant « ‘Ilm Arrijel » (science des hommes) est un critère à géométrie variable et n’obéit à aucun autre critère sinon le critère subjectif des alliances partisanes et idéologiques, évidemment ce qui n’est pas nouveau et demeure d’actualité y compris de nos jours malgré le formidable développement des Sciences sociales et des outils de recherche et d’analyses.
Que ceux qui recherchent la Vérité et désirent se rapprocher des traditions de Mohamed Rassoulou Allah, aswaws, se défassent des ornières qui les isolent du Monde et des contraintes de mimétisme qui ont été imposées à leurs honorables prédécesseurs, ainsi que des tabous qui ont tétanisé leurs raison, leur intelligence et leur sens critique !
Tout ce nombre,
sans compter qu’Abu Hurayra a osé dire qu’il en a encore « dans son sac » qu’il aurait reçu seul et en toute exclusivité de la bouche même du prophète (aswaws) et qu'il tient donc à ne point nous révéler car elles seraient « hors de la portée de notre intelligence humaine », rien que cela !Il les a donc gardées pour lui seul dans sa conscience et il les a enfouies dans sa poitrine. Et comme vous savez qu'Abu Hurayra a une poitrine à toute épreuve et une conscience impénétrable, il nous a servi un plat de chaud froid de volailles peut-être !
Ainsi il a dit : « J'avais enregistré du prophète deux cargaison de navires de hadiths. J'ai diffusé et partagé avec vous la première cargaison, mais si je devais diffuser la deuxième d’entre elles, cette gorge serait coupée. » (Bukhari « Sahih », vol. 1, p.p. 24.)
Il a dit : « Si je vous disais tout ce que je sais, les gens me jetteraient des poteries au visage et ils diraient : Abu Hurayra est fou. » C’est peut-être cela l’énigme Abou Houreyra, le mythomane !
Il a dit : « Si je vous disais tout ce que j'ai en mémoire, vous me couvririez de fumier. »
Il a dit : « Ils disent qu'Abu Hurayra a raconté trop de traditions. Je jure par Allah que si je vous disais tout ce que j'avais entendu, vous me jetteriez des excréments et que plus jamais vous ne prêteriez l’oreille.» (Ces trois hadiths d’Abou Houreyra ont été mentionnées par Ibn Sa'd, dans son livre, « Tabaqat », vol. 4, p.p. 57.)
Incroyable, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est ce qui constitue le plat de résistance des cours et des prêches dispensés dans les Mosquées sounies à travers le Monde Salafi.
Pauvre Ouma à quoi t’a-t-on donc réduit, depuis la Décadence ??!….
Il a dit : « J'avais appris par coeur du prophète (s) quelques traditions dont je ne vous ai pas parlé. Si je vous en parlais vous me lapideriez.»
(Al-Hakim dans son « Mustadrak », vol. 3, p.p. 509, Ath-Thahabi dans son « Talkhees ». Abu Hurayra était il donc si digne que cela ??! Il a pourtant dit… : vous me jetteriez des pierres, des poteries, du fumier, des excréments ! N’a-t-il pas dit spontanément en parlant de sa propre biographie : … les arrivants mettaient leurs pieds sur mon cou... et quand il a parlé de son estomac, de ses poux et de ses autres affaires tout aussi scabreuses et à son image évidemment.)
Il a dit : «
J'avais appris par coeur du prophète (s) cinq sacs des traditions. J'ai raconté deux d'entre eux et si je vous faisais partager le contenu du troisième sac, vous me lapideriez sûrement. » (Abu Na'eem, Hilyatul-Awliya', p.p. 381 (biographie d'Abu Hurayra).
Abu Hurayra n'était pourtant ni l'héritier spirituel du prophète, ni son calife pour qu’il l’ait préféré à tous ses autres Compagnons et partager avec lui, en toute exclusivité, des secrets et une connaissance qu'il ne pouvait, selon le mythomane Abou Houreyra, révéler à aucun autre de ses proches Compagnons ou parents.Quel pouvait donc être l’intérêt de confier des secrets à un homme aussi faible d’esprit qu’Abou Houreyra et dont la débilité l’aurait empêché de partager ces confidences au risque d’être lapidé, et recevoir du fumier et des excréments sur la tête, ou voir sa gorge coupée ?
N’aurait-il pas été plus logique pour Le Prophète, aswaws, dont le rôle était de diffuser La Parole d’Allah, Exalté Soit-IL, et sa morale, que ces secrets fussent au contraire confiés aux califes après lui, à qui ont dirigé les peuples de par leur volonté et auxquels les nations se sont soumises et auxquels se sont soumis aussi bien les Arabes que les non Arabes ?
Ils étaient meilleurs qu'Abu Hurayra pour cette fonction de diffusion du Message et du Hadith authentique. Si des secrets de cette importance, leur avaient été confiés par le Guide de la Nation, Rassoulou Allah, aswaws, il aurait été certain que ces secrets et ses ordres, auraient été portés comme fut porté le Coran à travers tous les pays tels des rayons du soleil.
Loin de nous l’idée que le Prophète, :saws:, ait agi sottement et en vain. Confierait-il à un sot comme Abu Hurayra ses secrets les plus intimes pour qu’ils fussent perdus inutilement? Et qui était donc Abu Hurayra pour qu’il fût préféré aux tous premiers Compagnons ?
A croire que Abou Houreyra, oublie de confronter ses inepties avec le Coran, à moins que sa mémoire soit défaillante dès qu’elle est mise face au Texte coranique, heureusement non pollué. OUF !!!
Abu Hurayra a souvent indiqué :
« Abu Hurayra ne garde aucun secret et il n’écrit rien. » Comment donc cet aveu peut-il s’harmoniser avec un autre de ses énoncés : « J'avais appris par coeur du prophète deux navires. J'ai diffusé l'un d'entre eux. Si je diffusais l'autre, cette gorge-ci serait coupée » et comment donc ? Il n’est pas conséquent notre cher Abou Houreyra, qui nous dit une fois qu’il dit tout et ensuite qu’il est obligé de taire les secrets. Sacré nom d’une pipe, on aura tout entendu de Abou Houreyra, car chez lui, tout et son contraire, sont synonymes sur ses « deux navires » !
Demandons à ceux, qui veulent trouver ces secrets divins que le Prophète :saws:, a confiés à Abu Hurayra et qu'Abu Hurayra a donc gardés secrets pour se préserver ou pour garder sa dignité.
Ces secrets étaient-ils du genre de secrets que Le Prophète aswaws, a confiés à son Wazir, (dauphin), l’Imam Ali,as ? Ont-ils concernés le califat et les califes après lui ? Étaient-ils d'une autre sorte ? S'ils étaient de la première sorte, pourquoi est-ce qu'Abu Hurayra ne les a-t-il pas révélés et pourquoi s’en est-il éloigné totalement dans sa conduite ? Son avis n’aurait été que l'opinion d’un quelconque musulman.
Mais si ces secrets étaient d'un autre niveau, il n'aurait pas été juste qu’il s’abstienne de révéler des traditions fussent-elles blessantes et honteuses !
BLASPHEMES d'ABOU HOUREYRA
1.- N'a-t-il pas relaté que le prophète a dormi et a manqué la prière de Fajr ? (Bilal, comme par hasard, qui aurait fait l’Appel selon Sieur Houreyra, semble avoir eu un trou de mémoire, quant à lui, et évidemment, contrairement au mythomane Abou Houreyra, il n’en a jamais fait part, bien sûr car cette impudence ne peut sortir que d’un esprit machiavélique comme celui d’Abou Houreyra)
2.- Et que le Satan est venu vers lui pour déranger ses prières ?
3.- N'a-t-il pas osé dire qu'une fois le Prophète aurait omis d’offrir deux Rak’ats, sur une prière en quatre temps, et quand on lui a demandé: Avez-vous oublié ou avez-vous limité la prière ? Il a répondu : Je n’ai ni oublié ni réduit le nombre de Raka’a ? (A noter qu’aucun des Compagnons notables n’a jamais rapporté une pareille ineptie blasphématoire à l’endroit de l’impeccabilité du Prophète).
4.-
N'a-t-il pas dit que Le Prophète a blessé, injurié, maudit, fouetté et maltraité des personnes innocentes uniquement parce qu’il était irrité, et qu’il leur en a demandé pardon ou de se venger de lui en lui appliquant les mêmes procédés si honteux et si inconvenants (Peut-être voulait-il absoudre, ce faisant les Omeyyades bannis de Médine et qui étaient devenus ses mentors ou ses mécènes, dans la diffusion de ses « hadiths ineptes » ?
5.- N'a-t-il pas attribué aux apôtres, as, beaucoup de faits, gestes et attitudes impossibles à accepter de la part d’Envoyés d’Allah, protégés par la ‘Isma (infaillibilité) consubstantielle avec l’importance de leur Message, et que ne peuvent accepter ni la foi, ni la raison et donc la Sharia et la souna d’Allah dans sa création ?
6.- Ainsi Il a osé dire que le Prophète Muhammad :saws: aurait dit :
« Nous sommes plus dignes qu'Abraham pour être dans le doute. » Une comparaison que seuls des démons et des débiles peuvent oser !
7.-Mais il ira encore plus loin en affirmant sans aucune considération pour la Mission des Elus d’Allah, :as:, que la confiance de Loth, as, en Allah, n’était pas certaine. (C’est du takfirisme blasphématoire, avant la lettre, ou plutôt ce sont là les semis de l’idéologie des assassins qui nuisent à l’Islam et à Son Message à l’Humanité)
8.- N'a-t-il pas osé diffamer Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus, qui doivent être honorés ?
9.- N'a-t-il pas dit que Moussa, :as:, avait giflé l'ange de la mort et qu’il avait rendu borgne ?
10.-N’a-t-il pas raconté que le prophète Moïse, as, courait nu devant les Israélites, après une roche qui lui avait volé ses habits et qui se riait de sa farce aux éclats, pendant que les Israélites goguenards regardaient ses parties intimes ?
11.- N’a-t-il pas relaté que Souleyman, as, le fils de David, as, avait cassé le verdict de son père? Et comme il n’a pas dit « inshallah” (Si Allah le Veut!), ses actions ont été vaines et un échec?
12.-N'a-t-il pas attribué à Allah ce qui ne pourrait jamais être accepté ni par la Sharia ni par la raison ?
Il a dit que l'Enfer ne sera pas plein, à moins qu'Allah n’y introduise sa jambe !
13.- Dans sa tradition au sujet du Jour de La Résurrection, il a dit qu'Allah viendra vers les gens dans une image différente de celle qu'ils lui connaissent, et IL leur dira: « Je suis votre Allah. » Ils diront : « Qu’Allah nous en préserve ! » Alors il reviendra vers eux dans l'image, qu'ils lui connaissaient ! Ils diront : « Tu es notre Allah. »
14.- Abu Hurayra a dit qu'Adam a été créé à Son image, image du Bienfaisant (Allah) ! Et cet Allah avait créé Adam à son image. Il avait soixante coudées de hauteur et sept coudées de large ! (Il ne connaît pas les proportions car Michel Ange, ne les avait pas encore énoncées, pour Abou Houreyra)…
Vous découvrirez beaucoup de ces merveilles prochainement qui expliquent pourquoi il a peur de « se faire couper la gorge », mais alors pourquoi donc les raconte-t-il si facilement et sans se faire prier ?
En fait il a raconté ces traditions comme s’il nous faisait une faveur.
Il a pourtant raconté des superstitions mais personne n'a cru utile de lui la pierre, ni du fumier, ni des excréments, car il était clair pour quiconque l'a connu qu’il n’était guère à prendre au sérieux et on ne juge pas un fable d’esprit en droit islamique.
Réfugions nous donc auprès d’Allah, contre les idioties, les inepties, les fanfaronnades et les blasphèmes contenus dans les récits d’Abou Houreyra.
Nous voulons attirer l'attention des chercheurs prudents que ce Abu Hurayra a dit : «
Personne n'a rapporté du Prophète aswaws, autant que moi, à l’exception d’Amr Bin Al-Ass, qui lui a écrit ce qui se disait quand moi, je ne l’ai pas fait.»
Il a admis que Abdullah bin 'Amr a relaté plus de traditions que lui. Nous avons donc recherché les traditions d'Abdullah et nous avons constaté qu'elles ne dépassaient guère plus de sept cents (700). (Al Qastalani, « Irshad as-Sari fi Sharh Sahih Al Boukhari, vol.1, pp.373).
Elles ne représentent en fait 13% soit moins d'un septième en comparaison aux traditions d'Abu Hurayra. Comment donc a-t-il fait ses calculs, ou bien ment-il même à ce propos ?
Les
chercheurs ne savaient pas comment sortir Abu Hurayra de ses contradictions. Mais qu’à cela ne tienne, Ibn Hajar Al-Qastalani et cheik Zakariya Al-Ansari, vont lui trouver des excuses spécieuses quand ils tenteront d’expliquer cette énième gaffe d’Abou Houreya dans leurs livres apologétiques (Al-Qastalani, « Irshad as-Sari et Zakariya, «Tuhfatul-Bari». Ils ont été tous deux imprimés en 12 volumes. Vous trouverez leurs excuses à faire tordre de rire un chameau, dans le volume 1, pp.373). Ils ont été imprimés ensemble dans douze volumes. Vous trouverez cette excuse dans vol.1, p.p. 373.) Ils prétendirent qu'Abdullah bin Amr bin Al-Ass vivait en Egypte et que ceux qui sont allés en Egypte, furent peu nombreux, par conséquent il n’a raconté que peu des traditions qu’il a enregistrées, alors que Saint Abou Houreyra, lui, comme il vivait à Médine, qui était la destination de tout Musulman de la Planète, et donc il a dû en diffuser plus, évidemment CQFD !
Or, l’affirmation d’Abou Houreyra, ne prête nullement à équivoque, puisque c’est lui-même et non autrui qui affirme que Abdullah bin Amr, a enregistré plus de traditions que lui, de la bouche du Prophète, aswaws, où se trouve-t-elle donc ces traditions ou sinon, il est clair qu’Abou Houreyra, a dû recourir à son « sac » pour compenser son retard, en conséquence les excuses de nos deux respectables chercheurs sont irrecevables !!!
La haute position et le respect dont jouissait en Egypte, Abdullah Ibn Amr, devait au contraire être une bonne cause pour qu’il raconte sans contrainte aucune ses nombreuses traditions. Il n’y avait personne d'autre que lui en Egypte, que les gens ont très bien connu, hormis un nombre limité d’autres compagnons et voyageurs. Ainsi il était le seul expert en matière de Qur'an, de Sharia et de Sunna auquel les gens pouvait s’adresser.
Quelle différence entre sa position en Egypte et celle d'Abu Hurayra à Médine ?
Abdullah est connu pour avoir été un homme de juriste crédible et la gloire du fils du conquérant aux coeurs des Egyptiens, alors que Abu Hurayra, à Médina, n’était juste qu’un des milliers de compagnons du prophète. Les délégations rendant visite à Médine allaient chez les grands compagnons célèbres, Abu Hurayra n'était nullement l'un d’entre eux. En outre, il a été accusé de relater trop de traditions du Prophète aswaws. Les gens de Médina l'ont souvent blâmé en disant : « Pourquoi le Muhajireen et les 'Ansar n’ont-ils pas relaté autant que ses traditions, à lui tout seul ?» Sa position à Médine n’aurait au contraire pas dû lui donner assez de temps pour relater autant de traditions. Il était incroyable que ses traditions aient été plus nombreuses que celles d'Abdullah ; particulièrement après sa confession que les traditions d'Abdullah étaient plus nombreuses que les siennes.
En outre cet Abdullah bin Amr a vécu longtemps après la mort d'Abu Hurayra. En fait Abu Hurayra a admis cela au tout début, juste après la mort du Prophète, aswaws, quand il n'était pas aussi excessif dans l narration des traditions, et avant qu’il ne se mette à en fabriquer, pour répondre à la demande sans cesse croissante de ses mentors. Il est devenu si excessif pendant le règne de Mu'awiya où il n'y avait ni Abu Bakr, Omar, Ali ni aucun des grands compagnons qu'Abu Hurayra craignait. (Abu Hurayra :icon_mad:est mort, comme mentionné en « Al-Issaba » d'Ibn Hajar, en 57 ou 58H. Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al Ass est mort lui, selon la même référence, entre 65-69 H. Al-Qaysarani a indiqué dans son livre « Rijal-as-sahihyn » qu'il était mort en quatre-vingt-douze 92H.)
Allah est le plus Savant.