Quoi de neuf ?
Forum al-imane.com

This is a sample guest message. Register a free account today to become a member! Once signed in, you'll be able to participate on this site by adding your own topics and posts, as well as connect with other members through your own private inbox!

ABOU HOUREYRA, le père du faux hadith sanctifié

salam alaykoum,

Un grand merci akhi Madjid. Magnifique travail.
Assalam, et merci de m'avoir permis de mettre en ligne ce travail que j'avais posté il y a déjà 4 ans en arabe, et que grace à notre frère Abou Mosaab, et d'autres nous transformerons avec la Bénédiction d'Allah, en livre, si quelqu'un peut prendre la peine de le collationner et l'éditer ou le corriger, car la traduction me prend trop de temps, d'autant plus que je le fais en "amateur" vu que je suis en vacances, donc loin de mes références, et de mes dictionnaires.

-----

Avant de clôturer la revue des feuilletons télévisés Abou Houreyra se projetant sur des scènes desquelles il était absent, un dernier point :

Il nous affirme toute honte bue, qu’il aurait «vu » les 70 Compagnons de Safa, sans « protection ». ‘ Hadith béni par Boukhari, le soi-disant « scrupuleux mouhadith hors pair mais à géométrie variable » !

Malheureusement pour le menteur Abou Houreyra, et l’indulgent publiciste Boukhari, Boukhari 2/60), nous ces 70 Compagnons sont morts martyrs le jour de Bi’r Ma3ouna, ce qui mit le Prophète en deuil, et il fera des prières de Kunut pour leur âme, un mois durant, et pour damner leurs assassins.
Cette bataille à laquelle ne peut avoir participé Abou Houreyra, en Safar de l’an 4 H, donc bien avant la venue du Yemen en 7H, de notre menteur.
Al Kastallani, a tenté de sauver d’une pitchinette aussi bien Boukhari, qu’Abou Houreyra, en nous disant que notre menteur a « dû, confondre avec d’autres 70, mais Allah, en sait plus… ». Au fait n’est-ce pas les 70 qui ont accompagné Moussa,as ?

Rappelez-vous tous les mensonges d’Abou Houreyra, ont une piste « isra’iliyate »….

En conclusion de cette première phase de notre étude, nous constatons, qu’Abou Houreyra, n’est pas seulement menteur et MYTHOMANE, mais il a des complices, comme Boukhari, qui ont pollué le HADITH en le citant sans vergogne, même en constatant que ses dires ne sont que fallacies.

En effet, les hadiths rapportés par Houreyra, sont rarement de première main, ce qui est normal, puisqu’il a à peine connu Rassoulou Allah, aswaws, et qu’en conséquence, pour meubler son répertoire et faire honneur à Mou’awiya, qui en a fait son imam et détenteur du MONOPOLE du hadith durant 23 ans, notre malheureux Abou Houreyra, a dû donc faire appel à la mémoire de son maître Kaab Al Ahbar, et aux Compagnons de la 25ième heure, qui ont vécu à l’ombre des historiettes, et comme les conteurs de Souks faisaient concurrence aux mosquées pour les troubadours, Abou Houreyra, ne pouvait lui aussi que transformer les mosquées en souks où on diffusait les sornettes, aux côtés des « édits de Mou’awiya », et de l’histoire revue et corrigée sauce Omeyade.
Le mensonge vaut bien une salat ou « Paris vaut bien une messe ! »….. aurait dit Henir IV….

Ainsi donc Abou Houreyra, s’est permis le luxe de dire : « Allah, a créé Adam à son image, sa taille était de 60 coudées, et 7 coudées de large ».
Et avec cela on vient nous dire que Abou Houreya est crédible !
Qu’Abou Houreyra, soit un invétéré menteur cela ne me gène pas outre mesure, mais qu’on nous l’impose dans les Mosquées, voici une atteinte aux valeurs islamiques, et à l’intelligence et au bon sens des musulmans.
Mais le pire dans tout cela, c’est les auteurs des Sihahs : Comment donc ces respectables savants ont-ils osé remplir leurs Sihahs et Massanid, avec autant de contre-vérités, eux pourtant si rigoureux quand il s’agit de dénigrer la famille du Prophète et le Prophète lui-même ?Ah bon, vous ne me croyez pas ?

Voici ce que dit Muslim, sous le titre des « vertus d’Abou Soufyane », rien que çà, selon Akrama bin Amar Al3ajali al Yamami : « Les musulmans ne se réunissaient pas avec Abou Soufyane et ils évitaient son regard. Il dit au Prophète, aswaws : O Prophète d’Allah, j’ai eu trois vertus dont Allah m’a comblé : J’ai la meilleure et la plus belle des arabes, Oum Habiba bint Abi Soufyane, et je te l’ai donnée en mariage, ensuite, Mou’awiya, que tu utiliseras comme ton scribe, et tu me demandes de combattre les polythéistes comme j’avais combattu les musulmans ? Le Prophète dit OUI à chacune des trois. (Muslim, Sahih, 2/361.

Ceci est un faux de Akrama, mais Ibn Hazm, l’a repris, tout comme Annawawi, dans son commentaire du Charh Muslim. Adhahaby, dans son dernier commentaire sur Akrama, il le considère comme un mensonge grossier et une forgerie, mais il lui sauve la mise, comme d’habitude, en imputant le faux à Samak Al Hanafi selon, évidemment Ibn Abas. Simple mais il fallait y penser, pour sauver les Omeyades et rouler ces sacrés Banou Hachim dans la farine !

Mais donc Muslim, n’a trouvé personne que Akrama, pour lui imputer un faux avéré consensuellement. En effet, Abou Soufyane, n’est devenu musulman, qu’après El Feth de la Mecque, et en conséquence, il était avant cela le chef des polythéistes, et il combattait Rassoulou Allah, et Allah, et sa fille Oum Habiba, l’a renié en l’an 2, de la Révélation, c'est-à-dire 16 ans avant qu’il ne se convertisse à son corps défendant, lui et son rejeton Mou3awiya, le fils de Hind.

En effet, sa fille Oum Habiba, de son vrai nom Ramla, elle a fait partie des émigrants en Abyssinie, au tout début de la révélation. En fait quand, plus d’une décennie plus tard, Rassoulou Allah, aswaws, l’a épousée, il a dit : « Ce viril, ne peut être humilié ». Il est venu alors à Médine pour demander d’étendre la trêve, et il s’est présenté chez sa fille. Celle-ci l’a empêché de s’asseoir sur le lit de son mari, Rassoulou Allah, aswaws. Devant sa protestation elle lui a dit qu’il était impur et polythéiste, et qu’il ne pouvait souiller le lit du Prophète, :saws:.
Cet épisode est connu de tous les historiens unanimement.

Pour continuer avec les inepties de Akrama, ce qu’il rapporte de Ayas à propos de son père, du fait que Rassoulou Allah, aswaws, aurait dit : « Abou Bekr, est le meilleur traditionniste » Ce dire est rapporté par Ibn 3Ady, dans son « Al Kamil », dont Adhabay dit dans son premier « Mizan », qu’il est le livre le plus complet et le meilleur pour connaître les faibles d’esprit.An Nawawi, commentant ce hadith, du Sahih Muslim, écrit : « Commentaire de Annawawi en marge des explications de Sahih Al Boukhari, dans Al Irchad Assari, et Tuhfat Al Bari : voir page 360, et suivantes du V11.

Nous verrons prochainement les critiques des disciples SALAFS, contre Abou Houreyra.:icon_mrgr

…/…
 
Assalamou ‘alaïkoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou ;

Allahouma Salli 3ala Mouhamad, wa Aali Mouhamad ;

Critique d’Abou Houreyra, par les SALAFS (prédécesseurs).

Les contemporains d’Abou Houreyra, se gaussaient de ses « hadiths » qu’ils prenaient pour totalement douteux, voir débiles. Ils le trouvaient unique pour le style de ses fabulations, et ils étaient choqués par le nombre de ses hadiths et surtout leur qualité.
En témoigne ses protestations de bonne foi contre ce qu’il considérait une défiance coupable à son égard de la part des Compagnons et des Ansars, contre lesquels il invoquait Allah, pour lui rendre justice !
Il nous informe que pratiquement l’ensemble de ses « hadiths » ont fait l’objet de défiance de la part des Compagnons et Ansars, qui refusaient de lui accorder un quelconque crédit. Ceux vivants encore, ne l’écoutaient que forcés et contraints, du fait de son éminente position, comme « imam IMPOSE », par le sieur Calife Mou'awiya...!!!.

Contre ses détracteurs, il prend Rendez-vous au Jour de la Résurrection : « Je cherche refuge auprès d’Allah, contre votre incrédulité et votre défiance, et n’étaient-ce mes obligations légales (il était le détenteur du monopole de la diffusion du Hadith, par Edit de l’Empereur-Calife Mou3awiya), je vous aurai privé de mes « témoignages », et si je vous comble de mes narrations, ce n’est que pour me conformer à l’ordre d’Allah :

« 159] Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent, » Al Baqara,2.

(Rapporté par Boukhari, dans la partie des ventes et fermages, tout comme il a été rapporté par Muslim : Nous y reviendrons.)

Plus authentique que ce que radote Abou Houreyra est, ce que dit de lui Abou Rzin : « Abou Houreyra, est venu vers nous en se frappant le front et en déclarant : Vous affirmez que je mens à propos de Rassoulou Allah, aswaws, vous seriez donc intègres, pendant que je déforme les hadiths ? »(Muslim, Livre des habits : 2/217, voir le chapitre concernant : Quand l’un de vous se chausse, qu’il débute avec la droite).

Quand il accompagna en Irak, durant l’année de la Jama’a (Union sacrée des Ahl Es Souna –des chouyoukhs- autour des principes et du dogme Omeyades), il s’agenouilla dans la Mosquée de Koufa, et se frappa son crâne chauve, pour s’attirer l’attention des gens, puis quand il les réunit tous, il dit : « O Irakiens, vous prétendez que je mens à propos de Rassoulou Allah, aswaws, me brûlant ce faisant. » Puis il utilisa sa verve radoteuse à insulter l’imam Ali, as, et à déclamer les éloges dithyrambiques à vomir, pour porter haut les couleurs et les hérésies de son protecteur Mou3awiya. (Rapporté par l’imam Abou Ja3fer Al Askafi, d’après Al A3mesh, selon Abou Houreyra : P.359, V.1, du commentaire du « Nahj Al Hamidi », imprimé en Egypte).

Au nombre de ceux qui l’ont accusé de mensonges délibérés, se comptent les plus éminents Compagnons.

Le critique égyptien contemporain, Ahmed Amine, dit donc à propos d’Abou Houreyra : « Les plus éminents des Compagnons étaient incrédules à propos des racontars d’Abou Houreyra. Celui-ci en disait trop à son propos, et ils s’en plaignaient comme en témoigne à ce propos Muslim, dans son Sahih.

Il rapporta ensuite deux hadith, pour illustrer son jugement, et que rapporte Muslim, pour conforter son jugement de défiance à son égard. » (2ième partie du chapitre 6 : page 262 et suivantes de son livre : « Fejr Al Islam »).

L’illustre contemporain Egyptien, Mustapha Sadik Arafi3i, dit à ce propos :

«Il était celui des Compagnons, qui avait le plus rapporté de l’Envoyé d’Allah, aswaws. Or, il n’a été Compagnon que moins de trois ans, ce qui amena Omar, Othmane, Ali et Aicha, à l’accuser de mensonges et à s’en prendre à lui. Il était le premier parmi les musulmans à avoir été accusé de mentir.
Aicha était la plus agressive à son égard. (L’éclosion des hadiths après la Révélation, voir son livre sur « Adab Al3arab » 1/282).


Anidham a écrit : « Omar, Othmane, Aicha et Ali, ont traité Abou Houreyra de menteur » (Selon ce que rapporte sur lui, Ibn Qoteyba :page 27 du « Ta’wil moukhtalaf Al Hadith », quand il cita les dires d’Anidham sur les Compagnons).


Quand Ibn Qoteyba, tenta de défendre Abou Houreyra et de répliquer à Anidham, il ne put que reconnaître les faits reprochés à son « modèle » !

Voici ce qu’il en dit déconfit: « Quant aux accusations d’Anidham à l’encontre d’Abou Houreyra, parce que Omar, Othmane, Ali et Aicha le traitaient de menteur, ceci est dû au fait qu’Abou Houreyra, n’a accompagné Rassoulou Allah, aswaws, que près de trois ans, et qu’il a trop raconté à son propos. Ainsi donc, quand ils constatèrent que malgré cela, il était le plus prolixe des Compagnons, y compris des premiers d’entre eux, ils l’ont accusé et ils se sont défiés de lui ( Ibn Qoteyba en voulant défendre Abou Houreyra, l’a enfoncé encore plus en y rajoutant « tous premiers Compagnons »).

Ils ont donc dit : Comment peux-tu donc avoir été seul à entendre ce que tu dissémines, as-tu donc des témoins ? Aicha était la plus virulente à son encontre, du fait que la communauté de vie a été assez longue pour eux deux.

Omar a cependant été encore plus intraitable à l’égard de ceux qui en disaient trop, ou, venaient avec des sornettes, ou des points de droit, sans pouvoir les confirmer par nul autre que leur seule parole…. ».

C’est ainsi que la vérité est sortie du défenseur même d’Abou Houreyra, car la vérité émerge toujours, et Ibn Qoteyba, n’a pu, à son corps défendant, que confirmer les dires qu’Anidham n’a fait que reprendre de sources autorisées.
Quant à ce que prétend Ibn Qoteyba, (« Ta’wil Moukhtalef Alhadith », page 50), à propos de la supposé retenue des Compagnons à l’encontre d’Abou Houreyra, dès que celui-ci leur a confirmé la place prépondérante que lui a assignée à ses côtés Rassoulou Allah, aswaws, selon Abou Houreyra, évidemment, il est pour le moins curieux, que cette sagesse soit fortuite et désintéressée.

Comment en effet, pourrions nous croire un seul instant que des Compagnons aussi prééminents que ceux que nous avons cités ci-dessus, comme Omar, Othmane, Ali, Aicha, aient pu ignorer ses vertus exceptionnelles ou bien cette place avec nul autre partagée dont aurait été gratifié Abou Houreyra, par celui-là même qu’eux connaissent par contre, plus que tout autre ?

S’ils l’ont qualifié de menteur, ils n’ont certainement pas besoin des défenseurs hasardeux et audacieux comme Ibn Qoteyba, pour leur faire changer d’opinion. Comment ce "sage" aurait-il pu avoir le comportement que nous avons cité avant cela, quand Abou Houreyra, lui-même affirmait toute honte bue, qu’il gambadait entre la chambre de Aicha, et le Minbar, et qu’il s’y roulait par terre enveloppé d’un linge, du temps même du Prophète, aswaws, et que si un visiteur entrait et le trouvait en extase, celui-ci aurait posé son pied sur son cou, mais il l’aurait trouvé habité par le démon !

Ces révélations tardives et fantasmagoriques ne pouvaient convenir et se retrouver en communion au sein d’une même personne évidemment et à fortiori, quand cette personne se trouve être « l’élue de Rassoulou Allah », aswaws, sinon à porter préjudice au bon sens et à l’impeccabilité de jugement et de discernement de l’Envoyé d’Allah, aswaws.

INTERDIT canonique de dire la VERITE sur les Compagnons humains:

En résumé
:

La défiance des plus émérites (Compagnons et disciples), contre Abou Houreyra, et leurs accusations imparables contre lui, prouvent que Abou Houreyra, n’est ni impeccable, ni au-dessus de tout soupçon, et qu’il n’a été « béatifié » et adoré, que par ceux des musulmans les moins perspicaces, qui ont été soumis par le matraquage et le terrorisme intellectuel et religieux.

En effet, les maîtres au service des dynasties profanes, qui ont régné sur le Monde islamique, ont décidé de leur propre chef, de déclarer « justes, fidèles, intègres et probes », l’intégralité des Compagnons, qu’ils vont juger à une balance de « deux poids et deux mesures », pourtant. Ils ont interdit tout débat à leur sujet, et éventuellement tout doute au sujet de ce qu’ils affirment, à tel point qu’ils donnèrent à leurs dires, et à leurs témoignages, valeurs de dogme fondamental et irréductible, et considéré blasphématoire toute remise en cause de l'impeccabilité des Compagnons, voir rédhibitoire toute tentative sereine de juger leurs comportements pourtant si humains.

Par cette attitude si peu raisonnable, les tyrans et autres Califes, monarques sanguinaires, autocrates et leurs « chouyoukhs affidés et serviles», ont anesthésié la raison et l’intelligence sous ces alibis de faux consensus intéressé et orienté, ils ont aveuglé les yeux, et surtout ils ont mis des voiles sur les cœurs et ils ont assourdi les oreilles, avérant ainsi La Parole d’Allah, Le Tout Savant, « 18] Sourds, muets, aveugles, ils ne peuvent donc pas revenir (de leur égarement). » Al Baqara, 2

Heureusement que les imams Ahl al Beyt, as sont demeurés rebelles à ces exhortations déviationnistes. Ils ont su résister et faire face à la décapitation, suivis heureusement par nombre de musulmans respectueux des valeurs de l’Islam.

Grâce à eux, et à leurs enseignements, la raison a prévalu sur la corruption des valeurs, et les Compagnons ont été réduits à leur humble place, de simples témoins. C’est ainsi que l’opinion des imams Ahl el Beyt,as, et des quelques vertueux savants intègres, qui ont marqué notre histoire, a prévalu, et qu’aujourd’hui, leur opinion à propos des « mensonges d’Abou Houreyra », n’est plus simplement le jugement de Ali, as, Omar, Othmane ou Aicha, mais bien le jugement des plus vertueux parmi les musulmans, depuis le redressement qui a eu lieu durant le bref épisode de l’imama de Sayed Ali, as.
Ahmed Amine affirme page 259, de « Fejr Al Islam » déclare : « Les Compagnons eux-mêmes de leur temps, se critiquaient mutuellement et ils refusaient l’égalitarisme simpliste entre eux.
Quand quelqu’un venait raconter quelque chose, on lui en demandait la preuve.


Il affirme mieux encore que : « Abou Houreyra a raconté un hadith qu’Ibn Abas, a qualifié de mensonger. Il y a répondu par une correction, qu’Aicha a aussi rejetée à son tour ». Fatima Bint Kais, a narré un hadith au sujet de son mari, mais Omar l’a rejeté en disant : « Nous n’allons tout de même pas abandonner le Livre d’Allah, et la Tradition de notre Prophète, aswaws, pour croire dans ce qu’affirme une femme, sur laquelle nous ne savons pas si elle est loyale ou menteuse, si elle se rappelle bien de ce qu’elle avance ou bien si elle n’a pas au contraire oublié ou confondu. Aicha a rejeté le jugement de Omar, et elle a dit à Fatima Bint Kais, « Ne crains-tu pas Allah ? ».

Des exemples de ce genre sont nombreux.
En fait la plupart des Mou’tazilite sont de cette opinion.

L’imam Abou Ja’fer Al Askafi, écrit à ce propos (V1, p.360, du commentaire Nahj Al Hamidi) ce qui suit : « Abou Houreyra, est inacceptable comme narrateur chez nos maîtres ; Omar l’a fustigé avec un collier de perles et il lui a dit : tu en dis trop sur Rassoulou Allah, aswaws, et je dénoncerai tes mensonges. Il rajoute que Soufyane At Thawri d’après Mansour selon Ibrahim At Taymi a dit : Ils ne citaient Abou Houreyra, qu’en ce qui pouvait concerner le Paradis ou l’Enfer. Il poursuit qu’Abou Oussama raconte selon Al A3mech : Ibrahim était un virtuose du Hadith, et quand j’en entendais je venais le lui exposer, mais quand un jour je vins à lui faire part des hadiths de Abi Salah racontés par Abou Houreyra, il me dit : Epargne moi les hadiths d’Abou Houreyra, dont tous se défiaient. Il continue : Il est rapporté que ALI, as, a CONFIRME que LE PLUS MENTEUR ou l’être vivant le plus menteur, à propos de Rassoulou Allah, aswaws, est bien Abou Houreyra adawssi.

Il poursuit : Abou Youcef, raconte que j’ai dit à Abou Hanifa, qu’un jour viendra quand le hadith à propos de Rassoulou Allah, aswaws, sera contraire au Kyas, que ferons nous de ce hadith ? Il répondit que si ce hadith est rapporté par des vertueux, nous abandonnerons nos opinions et agirons en conformité avec le hadith. Je poursuivis : Que penses-tu d’Abou Bekr, et Omar, il répondit, bien sûr, puis je parlais de Othmane et de Ali, il me donna la même réponse et dit tous les Compagnons sont probes, à l’exception de quelques uns d’entre eux, puis il en cita parmi les non crédibles, Abou Houreyra et Anas Ibn Malik.

Nous savons que l’imam Abi Hanifa, et ses disciples ne prennent pas en considération quand il contredit leurs critères, comme ils le firent d’ailleurs à propos de son hadith sur les sphincters ( Il s’agit des vaches, des chèvres et des chamelles. Le lait se trouve accumulé des jours dans leurs pis, sans qu’elles n’aient été traites, et l’acheteur de ces bestiaux ne se doute pas que ce qu’il observe n’est pas en vérité l’abondance de lait). Il rapporta donc que Rassoulou Allah, aswaws, aurait dit : « Ne trayez pas les chamelles et les ovins et que celui qui la vend informe les intéressés pour qu’ils la traient. S’ils en sont satisfaits ils la prendront, sinon ils la rendront en offrant en compensation une mesure de dattes», ils ne furent pas satisfaits de ce hadith et ils disaient : Abou Houreyra n’est pas apte à donner une opinion juridique et ce hadith-ci est contraire aux règles en usage, car si on la traie, cela équivaut à un impair, alors que la compensation pour un impair est quelque chose d’équivalent ou une compensation financière, alors qu’une mesure de dattes ne peut en être l’une d’elles… (Voir « fiqh Al hanafiya », extrait par Ahmed Amine, en fin de page 263 et suivantes de son « Fejr Al Islam ».

Nous savons aussi de l’opinion des disciples d’Abou Hanifa, que toute parole prononcée au cours d’une prière, tant par ignorance ou par simple oubli du priant qui pense avoir clôturé sa prière, invalide la dite prière. Soufyane Ath Thawri est de cet avis, dans son « Assah arrwayateyn », ce qui démontre que chez eux, les hadiths d’Abou Houreyra ne valent rien.

En effet, Abou Houreyra, a pourtant rapporté que Rassoulou Allah, aswaws, a perdu sa lucidité et qu’il a clôturé sa prière à la fin de la deuxième Rak3a, après le premier (témoignage) tachahoud, puis il s’est levé, il a rejoint sa chambre, et ensuite, il en est revenu : Il lui a été dit : As-tu donc écourté la prière ou bien as-tu « oublié » ? Il a répondu, elle n’a ni été réduite, ni ai-je oublié. Ils lui dirent, oui, certainement que tu as fais avec nous seulement deux Rak’at. Après un débat avec lui, il accepta ce qu’ils lui dirent, et il compléta sa prière en accomplissant les deux Rak’at oubliées, puis il fit une génuflexion d’oubli (cité déjà, avec notre commentaire sur l’impossibilité de cet oubli). C’est sur la base de ce hadith d’Abi Houreyra, que se sont basés, Malek, As Shafe’i, Ahmed et Al Awza3i, pour édicter que les paroles hors salat de celui qui les a prononcées par oubli, ou parce qu’il pense qu’il a clôturé sa prière, n’invalide pas sa prière.

Abou Hanifa, comme il ne se considère pas tenu par les hadith de Abou Houreyra, a donc lui par contre instruit que les paroles hors prière, invalident celle-ci. (An Nawawi transmet la position d’invalidité de la prière dans le cas d’espèce discuté ci-dessus, selon l’édit d’Abou Hanifa et de ses disciples, et aussi selon At Thawri dans son « assah erriwateyn », alors que tous les autres se basant sur le « hadith d’Abou Houreyra » ont validé la prière défectueuse ( Voir Charh Al Hadith, en fin de la page 234, et suivante du titre 4 du Charh Annawawi, imprimé en marge des Commentaires de Boukhari).

Nous allons donc clôturer ce chapitre avec quelques différends entre Abou Houreyra, et ses Compagnons, pour situer la véritable position de ce personnage haut en couleurs, auprès de ceux qui le connaissaient.

Déboires avec OMAR :

1.- Entre autres, la déclaration d’Abou Houreyra au sujet de Omar : « Quand Omar vint à ouïr un de mes hadiths, il me convoqua et dit : Etais-tu donc avec nous le jour où nous étions dans la maison de Untel ? Je répondis, oui, et Rassoulou Allah, aswaws, y a même dit ce jour là: Que quiconque ment intentionnellement à mon propos, sache qu’il est voué à l’Enfer ! » (Rapporté par Moussedded, dans son Mesnad, selon la voie de Khalid Ibn Yahya, qui cite son père, qui cite Abou Houreyra. Il a été ensuite copié par Ibn Hadjar, dans sa traduction des malheurs d’Abou Houreyra).

2.- Ceci est une preuve qu’il ne pouvait pas pérorer en présence de Omar, en sus du fait que ce dernier ne donnait aucun crédit à ses forfanteries. Lorsque Omar a eu vent de ses fameux « hadiths » il l’a convoqué et il lui a rappelé le sort réservé aux menteurs.

3.- Omar le tenait tellement en si mauvaise estime qu’il lui a un jour intimé l’ordre de demeurer coi et d’arrêter de parler « hadiths » sinon il l’expulserait vers son « douar d’origine à Daws » ou « au pays des singes » (Ibn Asaker, Hadith 4885, dans « Kenz Al ‘Umal » V.5 p369, ce qui lui fit abandonner le radotage définitivement du temps de Omar.)

4.- Omar l’a pris en sainte horreur du fait de la prolifération de ses hadiths, il le fustigea avec un collier de perles pour l’humilier et le terroriser, alors qu’il le sermonnait : « Tu as dépassé les limites, et l’avanie pour toi, Abou Houreyra, c’est que tu te permets de mentir sur Rassoulou Allah, aswaws ! » (Cité par l’Imam Al Askafani).

5.- Omar, l’a destitué de son Emira de Bahreyn, après l’avoir bastonné et fait couler du sang de son dos. Il lui confisqua ensuite 10.000 DH, puis il l’humilia avec des paroles blessantes.

6.- Omar l’a frappé du temps du Prophète, aswaws, a tel point qu’il en fut évanoui. (Muslim, Sahih : 1/34).

Déboires avec Ali, as

1.- Abou Houreyra, avait l’habitude de fanfaronner : « Mon ami m’a dit, j’ai vu mon ami, mon ami Rassoulou Allah, aswaws, m’a dit. L’imam Ali, as eut vent de ces forfanteries et il lui dit : Abou Houreyra, depuis quand Le Prophète est-il donc devenu ton ami ? Or nous savons que le Coran est avec Ali, as, et Ali, as, est avec le Coran, de même que Ali, as, est avec la vérité où qu’elle se trouve. (Al Hakem dans le « Moustadrak » et Tabari, « al Awsat » selon Oum Salama, tiré du Hadith 6/156 du Kenz Al Oumal 2529).

Comment donc, l’imam Ali, as, aurait-il accusé l’importun Abou Houreyra, gratuitement ? ( Selon Abi Said Al Khoudri, d’après Rassoulou Allah, aswaws : La vérité est avec celui-là –il désigne Ali du doigt- rapporté par Abou Yala, dans son Masned et Said Ben Mansour dans ses Sounan, Hadith 2637 du V6 p157, du Kenz Al Umal

Déboires avec Aicha :

1.- Quand Aicha entendit un hadith de Abou Houreyra, elle le fit venir : Qu’est-ce que j’entends comme hadiths que tu dissémines. Aurais-tu donc entendu uniquement ce que nous n’avons pas entendu ? Et tu n’aurais vu que ce que nous n’avons point vu ? Il répondit : O tu ne prêtait pas attention à Rassoulou Allah, aswaws, préoccupée que tu étais uniquement par les miroirs et le maquillage ! (Rapporté et authentifié par Al Hakem, dans son « Sahih Al Mostadrak », 3/509, de même qu’il a été authentifié par Dhahabi, qui l’a répertorié dans son « Talkhis al Moustadrak ». Aicha a bien entendu refusé son argumentaire, au point qu’elle ne s’est jamais tue et arrêté de le critiquer, jusqu’à sa mort).

2.- Abou Houreyra, a raconté que le chien, la femme et l’âne, invalident la prière. Aicha a démenti ce hadith, en arguant du fait qu’elle a vu Rassoulou Allah, faire sa prière au milieu de leur couche, alors qu’elle était étendue entre Rassoulou Allah, aswaws, et la Kibla.

3.- Aicha a ouï dire qu’Abou Houreyra, raconte qu’il est interdit de marcher avec une seule chaussure. Elle a donc décidé de marcher chaussée d’une seule mule, et elle a répliqué que ce faisant, elle contrariait Abou Houreyra.

4.- Aicha et Hafsa ont ouï dire qu’Abou Houreyra, prétendait que le jeûne de celui qui se réveille en état d’impureté légale, ne peut accomplir le jeûne. Elles le contredirent, et il s’en fut tout déconfit à se défausser sur Al Fadhl Ibn Abas, (mort entre-temps, évidemment), qui soudain serait celui qui lui aurait enseigné ce hadith, et non plus Rassoulou Allah, aswaws. Sacré nom de pipe !

5.- Deux hommes entrèrent chez Aicha et ils l’informèrent que Abou Houreyra, enseigne que selon Le Prophète, aswaws, le mauvais présage se trouve niché dans la femme et la bête. Aicha sursauta de colère, et dit : Il a menti, par Celui Qui a Descendu Le Coran sur Abi Al Kacem, qui donc a osé mentir contre Rassoulou Allah, aswaws ? (Ibn Qoteyba, page 126 et suiv. de son « Ta’wil moukhtalef al hadith »)

6.- Abou Houreyra, prétend qu’alors qu’il était assis derrière la chambre de Aicha, à enseigner ses hadiths sur le Prophète, aswaws, alors qu’elle était absorbé par ses tasbih, elle a dit à la fin : « N’est-il pas plaisant qu’Abou Houreyra, s’assoit près ma chambre, pour parler de hadiths de l’Envoyé d’Allah, aswaws, pour que j’en profite ? Aicha dit qu’il a eu de la chance d’avoir déguerpi, avant que je n’aie terminé mon rosaire, car je l’aurai sermonné. (Muslim, « Sahih », V.2 pp358 et 538, « vertus d’Abou Houreyra »)

7.- Il a encore dit que Rassoulou Allah, aswaws, a dit : « Quand l’un d’entre vous se sera réveillé, il doit d’abord se laver les mains, car nul ne sait où sa main a erré ? Aicha a ironisé sur ce hadith, (Ahmed Amine a rapporté ce hadith, Page 259 de « Fejr Al Islam ». Pour être juste, cette accusation par Aicha vaut plus pour sa critique contre les mensonges caractéristiques de la personnalité d’Abou Houreyra. Quand au Mihras, c’est une pierre massive et volumineuse difficile à manier ou à bouger, avec une extrémité concave pour y emmagasiner de l’eau dont on se sert pour ses ablutions et elle a rajouté et alors que ferons nous avec les « mihras » ?

A suivre…
 
salam alaykoum,

Serait-ce une traduction du livre Abou Hureira en anglais (www.rafed.net) ?

Je peux m'en occuper pour le traitement, correction, et même des ajouts (lol) et le compiler sous forme d'un livre.

Dès que vous finissez faites moi signe !
 
salam alaykoum,

Serait-ce une traduction du livre Abou Hureira en anglais (www.rafed.net) ?

Je peux m'en occuper pour le traitement, correction, et même des ajouts (lol) et le compiler sous forme d'un livre.

Dès que vous finissez faites moi signe !
Assalam, Akhi Al Baqir;

Non je traduisais des articles que j'avais mis en ligne en 2001-2003, mais en langue arabe, dont les sources sont multiples, car je répondais à des nacibis.

Ton lien m'a permis de trouver le livre Abou Houreyra, en anglais et que je vois pour la première fois.
Eh bien, il me sera utile, pour confronter mes textes et ma traduction, et y puiser surtout les références nécessaires, pour accompagner mes textes que j'enrichis au fur et à mesure, car je n'aime pas rester lié à un texte qui a vécu.
Ta participation active est non seulement sollicitée, mais elle nous permettra d'aller plus vite, et de démasquer les quelques "squaters" comme Abou Houreyra, que les faussaires ont utilisé CONTRE l'Islam, pour le dénaturer.

Voici le lien vers le livre Abou Houreyra, en ANGLAIS que je lis pour la première fois grâce à toi, et de nouveau MERCI, car j'ai fait toutes mes études supérieures en Anglais, ce qui me facilitera le travail.

http://www.rafed.net/english/books/abu-hurayra/index.html

Salam
 
Mon cher frere Madjid

Salamoun alaycoum

Merci pour votre excellent travail cher frere, Que Dieu vous bénisse !

Voici le lien vers le livre Abou Houreyra, en ANGLAIS que je lis pour la première fois grâce à toi, et de nouveau MERCI, car j'ai fait toutes mes études supérieures en Anglais, ce qui me facilitera le travail.

http://www.rafed.net/english/books/abu-hurayra/index.html

Salam
Si vous aimez lire (et télécharger) le livre en arabe, voila le lien suivant :

http://www.aqaed.com/shialib/books/all/abuhor/index.html

Que Dieu vous garde!

Khoda hafez!
 
Assalam;

Une vache et un loup parlent dans un arabe éloquent : (et pourquoi pas en Tamazight, puisqu'en Kabylie, il y a plus de chacals? ou sinon en Gaulois euh, je voulais dire en Breton

Les deux cheiks Boukhari et Muslim, ont mentionné qu'Abu Hurayra avait indiqué : « Le prophète Muhammad :saws: a fait la prière de Fajr, puis il est venu devant des personnes et il a dit : « Il était une fois, un homme qui menait sa vache. Il l'a montée et l'a battue. La vache dit :eek: : « Nous n'avons pas été créées pour être battues mais pour labourer ! » Les gens dirent : « Louanges au Seigneur ! Une vache qui parle :icon_surp ! » Le prophète dit : « Nous croyons en cela ; moi, Abu Bakr et Omar, bien que tous les deux, ne soient pas ici. ( Boukhari, « Sahih », vol.2,pp 171 et 190 ; Muslim, « Sahih », vol.2,pp.316 et suiv., Ahmed,« Musnad »vol.2,pp.246.

Il y avait une autre fois, un homme qui faisait paître ses moutons. Un loup est venu prendre l'un d'entre eux. L'homme a poursuivi le loup et il a sauvé ses moutons. Le loup a dit à l'homme : « Vous l'avez sauvé de moi ! Qui le sauvera si le lion vient un jour pour le prendre, quand il n'y aura aucun garde pour le protéger sinon moi ? » Les gens dirent : « Louanges au Seigneur ! Un loup qui parle avec sagesse ! » Le Prophète (s) dit : « Nous croyons au ceci ; moi, Abu Bakr et Omar, bien que tous deux, ne soient pas ici. » (Se référer à Al-Bukhari's Sahih, vol. 2, p.p. 171 et 190, Sahih du musulman, vol. 2, p.p. 316 et page postérieure et Musnad d'Ahmed, vol. 2, p.p. 246.Certainement, il a inventé cette tradition après leur mort.)

Abu Hurayra était un fanatique du merveilleux et des choses peu communes. Il était un fada des miracles et il aimait conter ses niaiseries.
Ainsi donc, il a parlé des choses peu communes comme cette roche qui s’est sauvée emportant avec elle les vêtements de Moïse, alors qu’il se baignait « nu » ! Ou bien quand Moïse a giflé l'ange de la mort et lui a crevé un oeil :beard::p , sans oublier les sauterelles d’or qui sont tombées sur Ayyoub (Job) et les invraisemblances de ce genre ne se comptent pas.

Et ici il nous emmène au pays des merveilles, (avec Alice peut-être ???), il y va un peu fort en disant que sa « vache parle et que le loup parle », lui aussi, mais mieux que La Fontaine ou Esope, ils sont sages et ils nous enseignent la religion puisqu’ils témoignent des fonctions qu’Allah, Exalté Soit-IL a fixées à chaque vivant !

Ainsi donc notre FABULISTE Abou Houreyra :rolleyes: , dit qu’ils ont parlé dans un arabe éloquent pour prouver qu'ils sont dotés de la raison, la connaissance, et la sagesse. Il a raconté quelque chose, qui ne s'est certainement jamais produit ni ne se produirait jamais. Les règles normales, qu'Allah a faites pour ce qu'IL a créé, ont rendu cette chose impossible à moins qu'il y ait eu une nécessité pour qu'un miracle fut permis par LUI, pour être un signe et prouver la prophétie de l'un de ses apôtres ou pour avérer un Commandement venu d’Allah. Le sujet de la conduite de cet homme, qui a mené sa vache au champ et l'a montée, n'avait besoin d'aucun défi ou miracle pour qu'Allah viole les LOIS auxquelles IL a LUI-même, astreint Sa Création, dont la nature vivante.

La même règle de bon sens, vaut application pour réfuter l’invraisemblable fable du berger et de ses moutons, quand le loup a tenté de voler un de ses moutons.
Ces traditions étaient complètement fausses, parce que Allah ne ferait pas des miracles en vain.

Abu Bakr et Omar n'avaient nul besoin d'une telle vertu bâtie sur du fictif et les errements de l’imagination fertile et candide, éventuellement d’Abou Houreyra. En fait s'ils l'avaient entendu raconter ses inepties, ils l'auraient puni.

Il n’a mentionné Abu Bakr et Omar que pour s’inscrire dans les « meddahins » (troubadours et conteurs de bonne aventure) de son temps, en vue d’en glaner quelques rétributions terrestres vaines. :oops:

Sa tendance aux singularités, l’a toujours poussé à tenter de servir le « Prince », quitte à perdre de son âme, et à mentir et pire à trahir.
Se réclamer des grands du moment peut en effet, rapporter gros, pour ceux comme Abou Houreyra, dont les principes se résument à flatter pour « un fromage sans doute », à défaut de quelques rétributions terrestres et la vie de Palais auprès de ceux qu’il servait, comme la dynastie Omeyyade, après avoir trahi ses Compagnons et pollué la Souna, avec les Isra’ilyates, et les contes de fées…
 
Assalamou alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Période du Califat de Othmane

Abou Houreyra devint un serviteur soumis à la famille Abou Alaas et au clan Omeyyade durant le califat de Othmane. Il se joignit à Marwan bin al-Hakem et il fit les éloges de la famille Abou Ma3it, et ainsi il devint un notable fidèle et redouté, et il sut tirer profit de l’encerclement du Palais de Othmane. Il s’y incrustera ostensiblement en compagnie de quelques membres influents du clan dont en particulier les Abou Alaas, pour apparaître aux Omeyyades comme un défenseur audacieux de la vie de Othmane, alors qu’il ne s’est risqué à pénétrer dans la demeure assiégée de Othmane, que parce qu’il était évident que les insurgés, ne réclamaient que la déposition des seuls Othmane et Marwan, et donc qu’il ne prenait absolument aucun risque pour sa propre vie, sinon le risque d’être mis en quarantaine par les nouveaux maîtres, mais de cela, il n’en avait cure, puisque de toutes façons, nul hormis les Omeyyades ne lui avait jamais accordé une importance significative, sinon des positions éphémères en qualité d’ancien Compagnon, mais ces positions comme nous l’avons vu avec le calife Omar, ont fini par révéler ses vices tel que le mensonge, la mythomanie, l’abus de biens des musulmans et le détournement de fonds, ce qui donc l’a conduit avec Omar, à l’humiliation de la bastonnade, et aux imprécations les plus humiliantes à son encontre.

Ce calcul vénal mettra en vedette Abou Houreyra, qui sortira de l’ombre à cette occasion. Le clan Omeyyade, lui en sera reconnaissant, et ainsi, il sortira de l’anonymat, lorsqu’ils reprendront le Pouvoir du temps de Mouawiya. Entre-temps, il deviendra leur «Compagnon bien aimé », et il deviendra la source quasi exclusive avec les Compagnons issus de leur seul clan, des « hadiths », car en effet, les Omeyyades ignoraient tous les autres dires des Compagnons qui ne leur étaient pas favorables.

Durant la traversée du désert qui suivra la mort de Othmane, Abou Houreyra, lui fera des éloges dithyrambiques en attribuant effrontément au Prophète Mohamad, aswaws, ses propres sentences nées de son imagination et de sa propension naturelle, à changer les hadiths, comme le lui ont appris ses maîtres juifs, dont les ancêtres cités par Le Coran, changeaient La Parole d'Allah, dans La Thora, et manipulaient les enseignements de Sidna Moussa, as!: -

« Chaque Prophète a un Par exemple, il a relaté que le prophète Muhammad (s) avait dit : « Chaque prophète a eu un ami de coeur et le mien est Othman
Nul évidemment parmi les scrupuleux érudits musulmans, n’a donné un quelconque crédit à cette farce, mais les défenseurs d’Abou Houreyra, tentèrent de le disculper des mensonges trop crus, en faisant porter la responsabilité du faux sur l’un des narrateurs de cette tradition. Ath-Thalabi a fait état de cette tradition dans son livre « Mizan Al I’tidal » en confirmant sa fausseté.

- Il a également dit (Ibn Kathir « Al Bidaya wa Annihaya », V.7, pp.203): « J'ai entendu le prophète (s) dire : « Othman est modeste aussi les anges deviennent-ils modestes en sa présence !!??»

- Il a également dit que le prophète Muhammad (s) avait dit : « Chaque prophète a un compagnon dans le paradis. Mon compagnon dans le Paradis est Othman. » Cette fable est si fausse et un consensus s’est fait sur cela, que les défenseurs d’Abou Houreyra, n’ont eu d’autre recours que d’en attribuer la paternité à Othmane bin Khalid bin Abdullah bin al-Walid bin Othmane bin Affan qui était l’un de ceux qui ont rapporté cette tradition. Ath-Thahabi a nié cette tradition dans son livre « Mizan Al-I'tidal ».

Abu Hurayra a également relaté que le prophète avait dit : « Gabriel est venu et a dit chez moi : Allah vous commande marier Othman avec l'UM Kulthoom (la fille de la sœur de Khadidja, as, élevée par le Prophète) avec une dot équivalente à celle demandée pour la main de Ruqayya (l’autre fille de la sœur de Khadidja, as, élevée par le Prophète). » ( Ibn Munda a bien mentionné cette tradition, mais il a précisé qu’elle était étrange. Il a indiqué qu'elle n’a été rapportée que par Al-Othmani bin Khalid al-Othmani seulement. Ibn Hajar Al-Assqalani dans « Al-Issaba » vol. 4, (biographie d'Um Kulthum) a confirmé que cette histoire est étrange et n’a été rapportée que par Al-Othmani bin Khalid al-Othmani seulement.

Abu Hurayra a indiqué : « Une fois que j'entrais dans la maison de Ruqayya, (la fille de la sœur de Khadidja, as, élevée par le Prophète(s), l'épouse d'Othman. Elle tenait un peigne dans sa main. Elle a dit : « Le prophète était ici et juste encore il y a un moment. J’ai peigné ses cheveux. Il a m’a dit : « Que penses-tu d’Abu Abdullah (Othman) ? » J'ai dit : « Il est bon. » Il a dit : « Loue le, parce qu'il est le plus semblable à moi dans la morale parmi mes compagnons. » (Nous avons discuté ces jours derniers de l’impossibilité de cette rencontre, vu que Ruquayya est décédée durant Al Badr, et Abou Houreyra, n’est venu à Médine, qu’après Khaybar, soit au minimum quatre années plus tard !!!)

Abou Houreya ne s’embarrassait pas pour changer une tradition et l’adapter aux circonstances, tout en lui donnant l’imprimatur de la bouche du Prophète, la précision, l’intégrité ou la fidélité aux faits, Abou Houreyra n’en a cure, évidemment.

Il pouvait sans vergogne changer la tradition comme il a fait avec le hadith authentique suivant, du prophète : « Il y aura un sédition et un désaccord après moi. » Ils ont dit : « Que nous commandez-vous de faire alors ? » Il (s) a dit, pointant son doigt vers l’Imam Ali :as:: « Unissez vous autour de l’Emir Ali et de ses compagnons. »

Mais Abu Hurayra a préféré flatter la famille d'Abul-Aass, d'Abu Ma'eet et d'Abu Sufyan, donc il a tourné cette tradition au profit de Othmane, qui va donc remplacer l’Emir Ali, dans l’énoncé du « Hadith » ainsi contrefait, mais en échange pour cette corruption et trahison inimaginables pour les plus immoraux Omeyyades eux-mêmes, le clan l’en récompensera.(C’est pour cette raison que, Al-Hakim «Al-Mustadrak », vol. 3, p.p. 99 a mentionné cette tradition sous le sujet de (les vertus d'Othman).
Ce Hadith, aurait du être mentionné au chapitre concerné par les «vertus d'Ali », tout comme d’ailleurs au sujet du

- hadith du prophète : « Il y aura une séparation et un désaccord parmi des personnes, ainsi celui-la et ses compagnons seront du côté du droit légitime. Il désigna de son doigt, Ali). At-Tabarani l’a mentionné dans son livre « Kanzul-Ommal », selon le récit de Ka’b bin Ajra, tradition No. 2635, vol. 6.
- Et le hadith du Prophète, aswaws : « Il y aura un sédition après moi (après ma mort), rassemblez-vous derrière Ali Ibn Abu Talib, parce qu'il était le premier qui a cru en moi (dans l'Islam) et il sera le premier à me serrer la main Le Jour de la Résurrection. Il est le grand Guide et il est le plus savant et le plus perspicace de cette nation ». Ces traditions sans contrefaçons ont été citées par Abu Ahmed, Ibn Munda et d'autres, et relatées par Abu Layla Al-Ghifari. Elle a été également mentionnée par Ibn Abdul-Birr dans son « Istee'ab », Ibn Hajar dans son « Issaba » et par d'autres dans «biographie d'Abu Layla».
- Et le hadith du prophète, aswaws, disant à Ammar bin Yasir: « O Ammar, si vous voyez Ali passer par une vallée et le reste de personnes passant par une autre vallée, suivez Ali et abandonnez le chemin des gens parce qu'il ne vous conduira ni vers une mauvaise destinée, ni il vous éloignera de la Voie d’Allah ». Ce hadith a été mentionné par Daylami dans «Kanzul-Ommal », vol. 6, p.p. 155, tradition No. 259, narré par Ammar et Abu Ayyub.
- Et également le hadith du prophète : «O Abu Rafi', après ma mort un groupe de personnes combattront Ali. Le devoir sera de les combattre». Mentionné par at-Tabarani dans «Kanzul-Ommal», vol. 6, tradition No. 2589, relaté par Mohamed bin Obaydillah bin Abu Rafi', d’après son père et son grand père.
- Il y a beaucoup de traditions comme cela mais nous ne pouvons pas toutes les mentionner ici. Il nous suffit de citer le hadith du prophète: «Il y a quelqu'un parmi vous qui combattra pour l’interprétation du Qur'an, comme moi, j'ai combattu pour sa Révélation. Les gens se sont informés à ce sujet. Parmi eux étaient Abu Bakr et Omar. Abu Bakr a dit: Est-ce moi? Le Prophète :saws:a dit : Non. Omar dit est-ce moi? Le prophète a dit: Non, il s’agit de celui qui est actuellement en train de raccommoder des chaussures – Ali était affairé à raccommoder les chaussures du Prophète, aswaws-». Il a été mentionné par Al-Hakim dans son «Mustadrak», vol. 3, p.p. 122, soulignant l’authenticité de ce Hadith, selon les critères d’Al-Bukhari et de Muslim. Il a été également mentionné par Al-Thahabi dans son «Talkheess » et par Na'eem dans son «Hilyatu-Awliya », vol. 1, p.p. 33, narré par Abu Sa'eed et par son père dans son «Hilyatul-Awliya » vol. 1, p.p. 67, au chapitre de la biographie d’Ali, cité aussi par Abu Ya'la dans ses « Sunan », et par Sa'eed bin bin Mansour dans son « Kanz » vol. 6, p.p. 155, tradition no. 2585.
- Les hadiths parlant de la nécessité de combattre les personnes perfides (bataille du chameau) et les hors la loi (la bataille de Siffin), les apostats (Khawarij) ont été certifiés authentiques et chacun de ces hadiths a confirmé l'autre.
- Les traditions prophétiques parlant de sédition après sa mort ont été nombreuses et elles constituaient l’une des preuves de la prophétie de Muhammed :saws:. Elles recommandaient très clairement de suivre l’Imam Ali,:as: dans tous les cas. La tradition mentionnée par Al-Hakim et rapportée par Abu Hurayra était l'une d'entre elles. Ce qui confirme que le hadith ne concerne exclusivement que l’imam Ali, :as: et le fait que jamais le prophète, aswaws, n’a désigné l’un quelconque de ses compagnons par le titre d’Emir, excepté Ali.- Et voici le prophète (s) disant à Anass «le premier qui entre par cette porte est « amirulmu'mineen (commandant des croyants) », et le maître des gardiens (de la tradition)….) Ce hadith, a été mentionné par Al-Isfahani dans son livre « Hilyatul-Awliya' », vol. 1, (la biographie d'Ali).

Le prophète (s) a ordonné à ses compagnons d’appeler l’imam Ali, :as:, par le titre EXCLUSIF de « ‘amirul-mu'mineen » en le saluant.

Ceci a été certifié par beaucoup de traditions authentiques rapportées par la progéniture du Prophète,aswaws.
-
 
Durant le Califat de Amir Al Mou’minin, l’imam Ali, as.​

Abou Houreyra, va replonger dans l’anonymat qu’il n’aurait jamais du perdre, mais du fait de ses turpitudes durant la période du Calife Omar, qui l’a humilié et bastonné pour détournement de biens et abus de biens des musulmans, il lui sera difficile de ré émerger sinon en profitant de nouveau des périodes de sédition, pour prendre parti pour tous les mounafikins qui s’opposeront au Pouvoir légitime, et tenter sa chance au cas où ces derniers venaient à sortir vainqueurs, pour lui donner un rôle proéminent à jouer et satisfaire ainsi ses ambitions terrestres.

A titre d’illustration, il s’alliera tour à tour aux séditieux autour des rebelles Aicha, Talha et Zoubir, dans l’affaire d’El Jamal, mais la leçon ne lui servira à rien, et sa haine de la famille de Rassoulou Allah, :saws: et en particulier de Amir Al Mou’minin Ali, :as:, le conduira à récidiver dans « l’affaire de Siffin », qui le verra devenir l’ambassadeur du Talik Mouawiya Ibn Abi Soufyane, dont la seule raison de vivre était la conquête, le butin, et le Pouvoir Quraychite et Omeyyade.
Il viendra ainsi en ambassadeur de Mouawiya en compagnie de an Nu’man bin Basheer. ils vinrent au nom de Mouawiya demander à Amir Al Mouminin que lui fussent remis les assassins d'Othmane comme si le Pouvoir judiciaire était exercé par l’impudent Talik Mouawiya et non par Amir al Mouminin !

Cet artifice aurait justifié la rébellion du hors la loi Mouawiya qui s’était constitué du temps du calife Othmane, un véritable royaume en Syrie.

Mu’awiya dit à Abu Hurayra et an Nu’man : « Allez vers Ali et demandez lui de vous remettre les tueurs d'Othmane qu’il abrite. S'il accepte ma demande, je ne lui ferai pas la guerre. S'il refuse, vous seriez des témoins contre lui. Vous le dénoncerez devant le peuple ». Il a osé donc se faire le porte parole du terroriste Mu’awiya et demander l’impossible à Amir al Mouminin qui ne pouvait en aucun se défaire de son rôle de Juge légal, au profit d’un hypocrite rebelle.
Ils sont allés donc voir l’Imam Ali, as. Abu Hurayra lui dit: « O Abu Hassan (Ali, as), Allah t'a donné une vertu et un honneur avec l'Islam, parce que vous êtes le cousin de Muhammad du Prophète. Votre cousin (Mu'awiya) nous a envoyés vers vous demandant de lui remettre les assassins de son cousin Othmane, pour qu’il les exécute et qu’il le venge, et si tu acceptes cette condition, Allah pourra vous réconcilier. La nation sera alors épargnée de la sédition et elle sera en paix ». Puis an-Nu'man dit à peu près la même chose.
L’Imam Ali, as, leur dit: « Parlons d’autre chose. Toi Nu'man, dis moi à ton propos, Es-tu le meilleur des Ansar pour le conseil ? » Nu’man répondit : « Non. » Amir al Mouminin Ali,as, dit : « Tous les Ansars se sont rangés de mon côté, à l’exception de trois ou quatre hérétiques. Es-tu de ces hérétiques? » Nu'man dit : « Certes je suis venu pour me ranger à tes côtés, mais Mu'awiya m'a demandé de te dire cela. J'ai espéré que ce serait une excuse pour que je vous rencontre et j'ai espéré qu'Allah pourra vous réconcilier. Si vous y voyez quelque mal, je me range à vos côtés et je ne vous abandonnerai pas ».

Les historiens ont dit qu'Amir Al Mouminin, l’Imam Ali n'a pas daigné se rabaisser à répondre au morveux Abu Hurayra. Fou de rage mal contenue, Il s’en revint chez son maître Mouawiya à Damas, auquel il rapporta comment il fut méprisé et son maître lui demanda alors de haranguer les foules et de les informer de l’attitude inconciliante et méprisante de Amir Al Mouminin à leur égard.

An Numan a vécu avec Imam Ali, as, puis il est retourné à Damas où il a raconté lui aussi sa propre version de cet incident (Cet incident a été mentionné par Ibrahim bin Hilal ath-Thaqafi, « al-Gharat » et par Ibn Abu-Hadeed dans son « Sharh Nahj Al-Balagha » vol. 1, p.p. 213. pour les détails, pour y lire les intentions de Mouawiya et voir les défauts de stratégie de an Nu’man. L’Imam Ali, as, a méprisé Abu Hurayra et il ne lui a pas parlé parce qu'il a vu qu'Abu Hurayra était vil et que sa foi était superficielle, alors qu'il a flatté Mouawiya auquel il s’est vendu pour les récompenses d’une vie mondaine courte.
L’Imam Ali a décelé les intentions secrètes et réelles de Mouawiya, en envoyant ces deux hommes. Aussi il n’a répondu, ni l'un ni à l'autre. En fait il a détourné leur demande et il a parlé avec an-Nu'man au sujet d'autre chose. Il s’est montré un fin politique.
Quand il le temps de guerre s’est rapproché, le coeur d'Abu Hurayra fut empli de terreur. Au début de cette sédition il n'a pas pensé qu'Ali gagnerait la guerre, ainsi il s'est enfermé et il a commencé à disséminer ses prophéties mensongères en les attribuant effrontément à Rassoulou Allah,:saws: pour neutraliser les gens qui voulaient se ranger aux côtés de l’Imam Ali,as.

Une de ses traditions était alors qu'il a dit : « J'ai entendu l'énonciation du prophète (s) : « Il y aura un sédition ; la neutralité (assis) est meilleure que la position debout (engagement), et la position debout (simple engagement) est préférable à la marche qui elle-même est meilleure que la course. Quiconque trouve où s’abriter (pour ne pas participer à la guerre), laissez le y recourir. ». (Il a été mentionné par Ahmed bin Hanbal dans son « Musnad », vol. 2, p.p. 282. Ce hadith est évidemment un faux, forgé par Abou Houreyra, parce qu'Allah dit : (Et si deux parties des croyants se disputent, faites la paix entre eux ; mais si l'une d'entre elles agit illégitimement envers l’autre, combattez celle qui agit hors la loi, jusqu’à ce qu’elle revienne aux Commandements d'Allah.) 49:9 .

Abu Hurayra s’est donc effacé dès que le sort des armes s’est retourné contre Mouawiya et ce, jusqu’à ce que les Kharijites se soient rebellés contre Imam Ali et que Mu'awiya redevint plus fort en occupant l'Egypte et en faisant tuer par Amr Ibn Al Ass, son wali, Mohamed Ibn Abi Bekr, qui a été nommé par Imam Ali, as, et dont ils paradèrent le corps enfoui dans la peau d’un âne !
Durant sa rébellion, Mouawiya, a ravagé et fait des incursions contre l'Etat islamique ayant pour capitale de l'Imam Ali,as, la ville de Koufa. Il envoya Bissr bin Arta'a avec une armée de trois mille soldats au Hijaz et au Yémen ravageant et détruisant tout sur leur passage. Ils ont tué, ont brûlé et ont démembré sauvagement les bêtes, les enfants, les femmes et les hommes rencontrés sur leurs passages. Ils ont profané les Lois d'Allah. Ils ont violé les femmes et ils ont capturé et mis en esclavage des garçons et des filles musulmans, ce qui a noirci l'histoire de l’Islam.
Après toutes ces atrocités, Bissr a exigé des peuples asservis du Hijaz et du Yémen des éloges en hommage à Mu'awiya (Se référer à « Sharh Nahj Al-Hammedi », vol. 1, p.p. 116-121 pour des détails. Tous historiens, qui ont écrit au sujet des incidents de l'année 40 H, ont mentionné cet événement commis par Mu'awiya. Il est aussi célèbre que la bataille de Harra et à-Taff de son fils Yazid).

C’est alors que ces atrocités odieuses se déroulaient au nom de Mouawiya, que Abu Hurayra a cru venir le moment de dévoiler sa haine et la noirceur de ses sentiments envers l’Islam, la famille de Rassoulou Allah, aswaws, Ahl el Beyt, as, et Amir al Mouminin Ali, as, en particulier.

Il entreprit au service de ses commettants et protecteurs, à fabriquer des « hadiths » pour accompagner leurs actions et les justifier, fusse en contradiction avec les Lois fondamentales du Coran​
.

Le zèle de Abou Houreyra, pour la gloire de Mouawiya et sa loyauté indéfectible aux Banou Oumeyya, ainsi que sa réussite à embrigader des fidèles dans les Mosquées, autour de Mouawiya, amena Bissr bin Arta, qui était alors le chef des armées de Mouawiya, et qui venait de commettre les sacrilèges de Mequa, Medine et du Yemen, et d’assassiner des dizaines de milliers de musulmans, à le nommer Wali de Médine, après qu’il s’en soit retiré et qu’il eut ordonné aux gens de lui obéir. Il a conduit les prières dès lors, et pensé qu’il était le vrai wali de Médine, jusqu'à l’arrivé des deux mille cavaliers envoyés par Imam Ali,as, avec à leur tête Jarya bin Qudama as-Sa’di. Ces cavaliers arrivèrent alors qu’Abu Hurayra conduisait une prière. Il ne la termina pas et il a fuit. Jariya a dit : « si je trouvais Abu Sannour (Sannour= chat, Abou Houreyra), je le tuerais. » (Cité par Ibrahim bin Hilal ath-Thaqafi, dans son livre « Al-Gharat » et Ibn Abul-Hadeed en son livre « Sharh Nahjul-Balagha », vol. 1, p.p. 128.

Tandis que Jariya était dans Hijaz, il a appris que l'Imam Ali,as, était tombé en martyr. Il a présenté ses condoléances et prêté allégeance à l’imam Hassan bin Ali bin Abu Talib (as) et il est retourné à Kufa.
Dès son départ, Abu Hurayra est revenu à Médine où il a repris illégalement sa conduite des prières, et il est devenu encore plus arrogant.(Mentionné par Ibnul-Atheer, son livre « at-Tareekh Al-Kamil », vol. 3, p.p. 153).

À L'ÂGE DE MU'AWIYA​

Abu Hurayra a vécu les meilleurs jours de sa vie pendant le règne de Mu'awiya. Mu'awiya a réalisé plusieurs des espoirs de cet homme, ainsi il a dit des traditions confectionnées sur mesure pour plaire à Mu'awiya, qui ne pouvait plus se passer de lui. Il a enseigné à ses ouailles des traditions incroyables au sujet des vertus de Mu'awiya et au profit de ses amis et de certains d'autres, au point où il faisait rougir de plaisir Mouawiya qui se découvrait des vertus que seul Abou Houreyra lui connaissait et qui évidemment seront attribuées au Prophète lui-même, et qui vous sont donc servies au menu de chaque Prône du Vendredi qu’Allah a fait depuis !!!

Evidemment, Rassoulou Allah, aswaws, devrait prendre plusieurs vies pour les mémoriser toutes, s’il revenait pour ouïr les « hadiths rapportés par les Sihahs et les Musnad », surtout en ce qui concerne la clique de faussaires et autres contrefacteurs comme Abou Houreyra.


Les traditions fabriquées ont dépassé les limites imaginables durant le règne de Mu'awiya et elles ont été écrites et enseignées pour donner de lui, l’image que ses médias et ses politiques ont voulu, pour surtout faire de l’ombre et effacer à jamais la lumière des Banu Hachim et de Mouhamad, aswaws.

Ainsi une école du mensonge et de la contrefaçon va naître durant le royaume de Mouawiya et qui sera dirigée par Abou Houreyra, et ce, malgré la prophétie de Rassoulou Allah, aswaws, qui avait averti contre ces agissements prévisibles, leurs auteurs du feu éternel. En son temps, Omar, en avait averti Abou Houreyra déjà avant de le bastonner, pour forgerie de hadiths.
La technique de ces contrefacteurs, ira en se sophistiquant.

Au nombre de ces fadaises abominables, Abu Hurayra, dira que selon lui :

1- le prophète aswaws, a dit:« Allah a inspiré trois hommes; moi, Gabriel et Mu'awiya ! ». (Mentionnée par Ibn Assakir de deux manières, Ibn Adiy de deux manières, Mohamed bin Aa'ith d'une cinquième manière, Muhammad bin Abd as Samarqandi d'une sixièmes manière, Muhammad bin Mubarak as-Souri d'une septième manière et Al-Khateeb Al-Baghdadi d'une huitième manière.

2- Et des autres mentionnés par Al-Baghdadi d'Al-Khateeb que cet Abu Hurayra a dit : « Le prophète (s) a donné à Mu'awiya une flèche et il lui a dit: « Garde cette flèche jusqu'à ce que nous nous rencontrions au Paradis ! »
3- Une autre mentionnée par Abul-Abbas Al-Waleed bin Ahmed az-Zouzani dans son livre « Shajaratul-Aql », de deux manières qu'Abu Hurayra avait indiquées : « J'ai entendu l'énonciation du prophète (s) : « Il y aura un dôme de perle blanche avec quatre portes pour Abu Bakr. Le vent de la Miséricorde le traverse. Son extérieur est le pardon d'Allah et son intérieur est le contentement d'Allah. Toutes les fois qu'il désire ardemment Allah, un obturateur s'ouvre pour lui permettre de voir Allah par lui. » 4- Une autre mentionnée par Ibn Habban qu'Abu Hurayra avait indiqué : « Quand le prophète (s) est venu dehors de la caverne vers Medina, Abu Bakr a tenu son étrier. Il a dit : O Abu Bakr, je peux te dire de bonnes nouvelles ? Au jour de La Résurrection, Allah apparaît aux créatures en général et apparaît à toi en privé ! »
5- Et ce qui a été mentionné par Ibn Habban, qu’Abu Hurayra a dit : « Tandis que Gabriel,as, était avec le prophète, Abu Bakr est passé devant eux. Gabriel,as, dit : C'est Abu Bakr. Le prophète dit : O Gabriel, le connaissez-vous ? Gabriel dit : Il est plus célèbre dans le ciel que sur la terre. Les anges l'appellent le discernant de Quraysh. Il est votre ministre dans votre vie et le calife après votre mort. »6- Une autre tradition mentionnée par Al-Baghdadi d'Al-Khateeb que Abu Hurayra a dit : « Prophète Muhammad (s) dit : Les anges se sont réjouis à la naissance d'Abu Bakr. Allah a regardé le jardin de l’Éden et a dit : Je jure par ma gloire et hauteur que je n'y ferai entrer aucune personne excepté ceux qui ont aimé ce bébé nouveau-né. «
7- Et encore, mentionné par Ibn Adiy. Abu Hurayra dit : " J'ai entendu l'énonciation de prophète : Quand je suis monté au Ciel, en chaque ciel où je suis passé, j’y ai lu qu'il y est écrit ; Muhammad est l'apôtre d'Allah, Abu Bakr est…(son calife) » (En outre mentionné par Al-Khateeb dans son histoire de livre de Bagdad, vol. 5, p.p. 445.)
8- Abul-Faraj Ibn al-Jawzi a mentionné une tradition qu'Abu Hurayra avait indiquée : « Le prophète m'a dit que Le Paradis et l’Enfer une fois se sont glorifiés. L'enfer a indiqué au paradis : Je suis meilleur que toi car ja’i chez moi les Pharaons, les tyrans, les rois et leurs progénitures. Allah a inspiré au Paradis la réponse : Je suis meilleur que toi parce qu'Allah m'avait ornée pour accueillir Abu Bakr. »

9- Une autre mentionnée par Al-Khateeb qu'Abu Hurayra avait indiqué : « Pendant qu’un jour le prophète était sorti penché sur Ali Ibn Abu Talib. Ils ont rencontré Abu Bakr et Omar. Le prophète dit à Ali : Aimez-vous ces deux hommes ? Ali dit : oui, je les aime. Le prophète dit à Ali : Aime les si tu veux entrer au Paradis ! »
10- Un autre mentionné par Al-Khateeb dans son « histoire de Bagdad » et par Ibn Shahin dans son « Sunan » de deux manières,que Abu Hurayra a indiquées : « J'ai entendu l'énonciation du prophète (s) : « Il y a dans le ciel inférieur quatre-vingts mille anges demandant à Allah de pardonner à celui qui aime Abu Bakr et Omar et dans le deuxième ciel quatre-vingts mille anges maudissant celui qui hais Abu Bakr et Omar. » (La pauvre Fatima Ezzahra a donc du souci à se faire toute Sayidate Nissa Ahl el Jenna qu’elle est !!! Sacré Abou Houreyra, s’il n’existait pas, il aurait été judicieux de l’inventer)

Evidemment tous ces hadiths à la noix, ne valent que pour les gogos consentants, évidemment du fait de leur zèle, mais les savants du Hadith, les ont tous déclarés nuls et de nul effet.

As-Sayouti a collationné toutes ces traditions fabriquées selon leurs séries de narrateurs et de textes dans son « Al-La'ali Al-Massnou'a ».​

Mais les avocats d’Abu Hurayra ont persisté à le défendre en accusant ceux qui l’ont cité d’avoir déformé l’esprit de ses « hadiths » mensongers, pourtant, car pour les avocats d’Abou Houreyra, quiconque a vu le Prophète ou a raconté que qu’il en a entendu est ipso facto IMPECCABLE et INFAILLIBLE, et ne peut de ce fait ni se tromper ni mentir ni avoir une mémoire défaillante.

Ils ont fait la même chose avec tout ce que l'imagination fertile et délirante d'Abu Hurayra avait inventé, comme son énonciation :
11- « J'ai entendu l'énonciation du prophète (s) : C'est Gabriel me disant que, d'Allah, que celui qui aime Abu Bakr et Omar est un croyant pieux et celui qui les déteste est un hypocrite escroc. » (Cette tradition a été considérée comme fausse unanimement. Ath-Thahabi a mentionné cette tradition en son « Mizan Al-I'tidal » (dans la biographie d’Ibrahim bin Malik Al-Ansari) et il a confirmé que ce hadith est un faux. Quiconque utilise la falsification pour combattre la vérité et le droit ne peut que perdre.)
12- Abu Hurayra a dit : « Le prophète (s) dit : Allah m'avait créé de sa lumière et créé Abu Bakr de ma lumière et créé Omar de la lumière d'Abu Bakr et avait créé ma nation de la lumière d'Omar. Omar est la lampe des personnes dans le paradis. » (Cette tradition a été considérée comme fausse unanimement. Cette tradition a été considérée comme fausse unanimement. Ath-Thahabi a mentionné cette tradition en son « Mizan Al-I'tidal » (dans la biographie biographie d'Ahmed as-Samarqandi) et il a confirmé que ce hadith est un faux et qu’il est en contradiction avec le Coran. Quiconque utilise la falsification pour combattre la vérité et le droit ne peut que perdre.
13- Il a également dit : « J'ai entendu l'énonciation de prophète : Abu Bakr et Omar sont les meilleurs des premiers et des derniers musulmans. » (Comme les précédents faux hadiths : Ath-Thalabi « Mizan AlI’tidal » (Biographie de Jeiroun bin Waqid) et il a dit que ce hadith est faux.
14- Son « hadith » : « Le prophète dit : Mes compagnons sont comme des étoiles. Celui qui imite certains d'entre eux sera guidé. » (At-Thalabi a mentionné cette tradition dans son « Mizan »(Biographie du Qadhi Ja’fer bin Abdul Whahid), et il a confirmé la fausseté de ce hadith Hourayréien, en disant que c’était l’un de ceux qu’aimait colporter Abou Houreyra, au pint qu’il a fini par y corire lui-même, et oublier les conditions qui le lui ont fait inventer.

15- Et son hadith à la noix : « Le prophète (s) dit : Il y avait un chapitre dans la Bible me décrivant moi et mes compagnons ; Abu Bakr, Omar, Othman et Ali… comme graine ? qui germe et donne une tige avec sa pousse… » (Mentionné dans At-Thalabi « Mizan » (Biographie de Mohamed bin Musa bin Atta’ad-Dimyatti)La tradition incluse le verset coranique 48 :29, mais attention à l’interprétation !!! En effet, évidemment les zélotes d’Abou Houreyra, affirment que de mensonge, il n’apparaît que parce que ceux qui citent leur Abou Houreyra, le font en ignorant l’esprit des hadiths d’Abou Houreyra….

Hmmm idiot mais il fallait le signer en le disant.


Boukhari et Muslim ont la palme avec leur recueils de hadiths qui malheureusement pour leur crédibilité et le nom de “Sihah” dont ils ont affublé imprudemment leur recueils et leurs collations de “sentences d’Abou Houreyra et de ses comparses”, devraient le regretter amèrement d’avoir ainsi pollué leur travail si considérable et si méritoire!
 
Assalamou Alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Allahouma Salli 'ala Mouhamad wa Ali Mouhammad.

LES FAVEURS DES OMEYYADES :icon_evil​
Vous identifierez facilement les cadeaux des Omeyyades pour cet homme si vous pensez à ses deux conditions ; une avant leur prise de pouvoir quand il n’était qu’un triste inconnu, :bored:« soumis, regardant les poux ramper sur son vêtement » (Abou Houreyra, cité par Anou Naim dans « Hilyatou awliya »,vol.1,pp.381) et le changement subit durant l’Etat du règne des Omeyyades qui l'ont extirpé hors de la boue, de la misère et l'ont vêtu avec la soie. (Ibn Saad, « Tabaqat » Biographie d’Abou Houreyra, selon Wahab Ibn Kaysan, Qatada et Al Moughira, qui ont confirmé qu’Abou Houreyra portait des vêtements de soie, pourtant interdite).

Ils l'ont incité à boutonner ses tissus avec de la soie et ils l'ont vêtu avec le textile fin de lin (Boukhari, « Sahih », vol.4,pp.175, cité par Mohamed bin Seerin : « Nous étions chez Abou Houreyra, qui était vêtu de deux robes de lin fin ». Ils lui ont construit un palais à Al-Aqeeq (Il est mort dans cet endroit comme mentionné par Ibn Hajar dans son « Issaba », Ibn Qutayba « Ma'arif » et Tabaqat d'Ibn Sa'ad). Ils l'ont entouré avec leur charité et l'ont couvert de leurs cadeaux. Ils ont fait la promotion de son nom et de ses histoires. Ils l’ont nommé Wali de Médine, la ville du Prophète,aswaws, (Mentionné par Imam Ahmed dans son « Musnad », vol. 2, p.p. 430, rapporté par le Mohamed bin Ziyad, Ibn Qutayba dans son « Ma'arif », rapporté par Abu Rafi'et l’imam Abu Ja'far Al-Iskafi dans son « Sharh an-Nahj Al-Hameedi», vol., 1, p.p. 395, édition d'Egypte.)
Ils le marièrent durant son émirat à Bissra bint Ghazwan bin Jabir bin Wahab Al-Maziniya, la sœur de l’émir Otba bin Ghazwan, ce à quoi il ne pouvait même pas rêver lui qui l’avait servie nu pieds, juste pour quelques miettes à se mettre sous la dent.!

(L’émir Otba était un allié de la tribu de Abd Shams. Le calife Omar en avait fait un chef durant les conquêtes islamiques. Il prit Basra dont il devint l’Emir. Il a conquis beaucoup de pays et était un des compagnons du prophète célèbre et l'un des héros. Il est mort pendant le règne d'Omar. Mais Abu Hurayra s'est marié à sa soeur quelque temps après sa mort. Ibn Hajar Al-Asqalani en son « Al-Issaba » a mentionné l'histoire de Bissra avec Abu Hurayra. Il a dit qu'elle l'avait employé du temps du prophète, puis il s'est marié à elle quand Marwan lui a confié l'Emirat de Médine pendant le règne de Mu'awiya.)


Mudharib bin Jiz a dit (Mentionné par Abul-Abbas as-Sarraj dans son « histoire » et Ibn Hajr dans son « Issaba (biographie d'Abu Hurayra) »: " je marchais la nuit et il y avait un homme appelant (Allahu Akbar-Allah est grand). Je l'ai suivi. J'ai constaté que c’était Abu Hurayra. J'ai dit : « que se passe-t-il ? » Il a dit : « Je remercie Allah. J'ai été employé par Bissra bint Ghazwan juste pour mon alimentation. J'ai mené leurs bêtes de somme quand elles les ont montées et je les ai servies quand elles sont descendues et maintenant je suis devenu son mari. Maintenant je monte et quand je descends, elle me sert. Avant cela, quand elle atteignait une plaine, elle descendait et me disait: « Je ne partirai pas à moins que tu ne me vous me fasses du gruau.» Maintenant quand j'atteins le même endroit je lui dis: «Je ne partirai pas à moins que tu ne me prépares du gruau
(Mentionné par Abu Khuzayma et IbnHajr en son « Al-Issaba »).

Il a souvent dit, pendant son Emirat de Médine : « J'ai grandi en tant qu'orphelin. Quand j'ai émigré j'étais pauvre. J'ai été employé par Bissra bint Ghazwan pour l'alimentation. J'ai mené leurs bêtes de somme quand elles sont montées et les ai servies quand elles sont descendues et maintenant Allah m'a marié à elle. Merci à Allah, qui a fait la religion comme base et a fait d'Abu Hurayra un imam.» (Tabaqat d'Ibn Sa'd, deuxième partie du vol. 4, p.p. 53.)

Une fois il disait : « J'ai été employé par Bissra bint Ghazwan pour mon alimentation. Elle m'a commandé de monter droit et de marcher pieds nus. Ensuite Allah en a fait mon épouse. Je lui ai commandé de monter droit et d’aller pieds nus. » (Se référer à Tabaqat d'Ibn Sa'd, deuxième partie du vol. 4, p.p. 53.)
Un jour il a guidé des personnes dans la prière et quand il a fini il a dit à voix haute: « Louanges à Allah, qui a fait la religion comme base et a fait de Abu Hurayra un imam après qu'il ait été un employé pour le Bissra bint Ghazwan pour son alimentation et un palefrenier de bêtes de somme. (Abou Naeem « Hilyatul Awliya », vol.1, pp.379.)
Un jour il est monté sur le minbar du Prophète aswaws, et il a dit : « Louanges à Allah, qui m'a incité à manger de la bonne nourriture, porter des vêtements de soie et à me marier à Bissra bint Ghazwan après que j'aie été son employé pour mon alimentation. Elle m'a incité à porter ses bagages et alors je l'ai mise à porter mes bagages. « (Abou Naeem « Hilyatul Awliya », vol.1, pp.379.)

REMERCIEMENT POUR LES FAVEURS DES OMEYYADES


Les Omeyyades ont asservi Abu Hurayra par leurs faveurs. Ils se sont appropriés son audition, sa vue et son coeur et ils en ont fait un mannequin.[
i]
Ainsi il était le média de leurs politiques. Il a fluctué selon leurs tendances. Parfois il a inventé des traditions pour louer leurs vertus et parfois il a fabriqué des traditions montrant les vertus des deux califes; Abu Bekr et Omar selon les désirs de Mu'awiya et son groupe de tyrans.
Cette stratégie d’utilisation des califes Abou Bekr et Omar, était purement politique pour Mouawiya. Pour eux les buts politiques étaient d’assombrir l’aura de l'imam Ali et de la progéniture du prophète :saws:qui ne seraient pas réalisés autrement qu’en jouant sur l’affection portée aux deux califes, pour leur attribuer les vertus de l’imam Ali, :as: et donc banaliser l’affection que lui portait Rassoulou Allah, :saws:. Par conséquent Mouawiya a utilisé Abou Houreyra pour inventer des hadiths faisant la promotion des deux premiers Califes, pour faire ignorer Amir Al Mouminin Ali,:as:.
[/i]
Nous avons déjà mentionné nombre de ces traditions les plus saugrenues, mais nous n'avons pas mentionné beaucoup d’entre elles.
- Par exemple, la tradition au sujet du soi-disant émirat par Abu Bakr du hajj pendant la neuvième année de la Hijra, année quand la sura de Bara'a (Tawba) a été révélée au Prophète (s), et l'énonciation de la tradition que les anges auraient parlé avec Omar !!!
La politique Omeyyade pour humilier les Hashimites a eu comme moyen, la certification des hadiths forgés par l’équipe autour d’Abou Houreyra, leur diffusion aux quatre coins du Monde islamique, et enfin l’obligation faite aux imams dans les mosquées de les répéter inlassablement, jusqu’à être repris inconsciemment et faire autorité, à force d’être ressassés, et valoir pour les historiens et collationneurs de Hadiths qui arriveront plus d’un siècle plus tard, autorité indiscutable, en ce sens qu’ils ont été rapportés par des Compagnons comme Abou Houreyra, et ils sont connus à travers le monde islamique qui venait d’atteindre ses limites extrêmes.
- Les Sihahs et les Massanids, ne pouvaient plus d’un siècle plus tard, les mentionner que comme authentiques et indiscutables, sauf à détruire l’édifice de la ‘akida (dogme) sounie….
-
Abu Hurayra, parfois, découpent les traditions au sujet d'Imam Ali pour tordre leur signification, comme son énonciation : « J'ai entendu l'énonciation du prophète : Le soleil n'avait pas été retenu ou n'avait pas été retourné pour n'importe qui excepté pour le Prophète Usha’bin Noon (Josué) quand il a marché vers Jérusalem la nuit. » (Al-Khateeb dans son « histoire de Bagdad », de vol. 7, de p.p. 35, et de vol. 9, p.p. 99.)

Et son énonciation : « Quand le verset Qur'anic (et avertis tes plus proches parents) 26:214, a été révélé, le prophète se leva et dit: O gens de Quraysh,… » Abu Hurayra a découpé le texte et il n'en a pas mentionné tout le texte dont il a changé les mots (Qoreych pour Hachémites) pour le défigurer selon ce que la politique Omeyyade a exigé. Réfugions nous en Allah, contre les imposteurs !
- Et son énonciation : « Le prophète dit : Mes héritiers ne doivent pas hériter de ce que j'ai laissé. »
- Et : Le « prophète Muhammad :saws: a dit à son oncle Abu Talib : Dis il n’y a point d’autre divinité qu’Allah… jusqu'à ce qu'Allah a révélé au Prophète (sûrement vous ne pouvez pas guider qui vous aimez.) 28:56 » et beaucoup d'autres traditions fabriquées. Ils avaient l'habitude de calomnier et de mépriser l’Imam Ali,as, et la famille du prophète (aswaws).

L'Imam Abu Ja'far Al-Iskafi a dit : « Mu'awiya avait forcé certains des compagnons du prophète et certains des successeurs des compagnons à relater de mauvaises traditions au sujet d'Ali pour le diffamer et le désavouer. Il leur a donné des pots de vins pour cela. Ainsi ils ont fabriqué ce qui l'a satisfait. Parmi eux il y avait Abu Hurayra, Amr ibn Al-Aass, Al-Mugheera bin Shu'ba. Parmi les successeurs il y avait Urwa bin az-Zubayr. »

Abu Ja'far Al-Iskafi a également dit: (Al-Hameedi « Sharh Nahj Al-Balagha », vol. 1, p.p. 358.) « Quand Abu Hurayra est venu en Irak avec Mu'awiya l’année de (Jama'a), il est venu à la mosquée de Kufa. Quand il a vu que beaucoup de gens étaient venues pour le recevoir, il s'est mis à genoux et il s’est frappé la tête avec sa main beaucoup de fois et il a dit : « Peuple d'Irak, vous dites que je fabrique des faux hadiths sur Allah et son apôtre pour être dans l'Enfer. Je jure par Allah que j'ai entendu le Prophète dire: « Chaque apôtre a eu un sanctuaire. Mon sanctuaire est Médine. Celui qui corrompt à Médine, sera maudit par Allah, les anges et toutes personnes. » Je jure par Allah qu'Ali a corrompu Médine.

Quand Mu'awiya l'a entendu oser dire cela, il en fut abasourdi, ne croyant pas ses oreilles, mais il était si comblé d’aise en constatant que le peuple était amorphe, qu’il ne put que l'approuver et le récompenser pour son audacieux mensonge. Il en fit le wali de Médine. (« Sufyan Ath-Thawri a relaté d’Abdu-Rahman bin Qassim de Omar bin Abdul-Ghaffar, que quand Abu Hurayra est venu à Kufa avec Mu'awiya, il s'est assis la nuit à la porte de Kinda et les gens se sont mis autour de lui. Un jour un jeune homme de Kufa - il pourrait être Al-Asbagh Nabata - est venu et lui a dit: « O Abu Hurayra, par Allah, as-tu entendu le Prophète dire à Ali bin Abu Talib::as: "O Allah, aides celui qui s’allie à lui et sois l’ennemi de celui qui s’oppose à lui ». Abu Hurayra dit: Oui, je l’ai entendu. Le jeune homme dit: “Je jure par Allah, que tu t’es allié avec ses ennemis et que tu t’opposes à ceux qui l’assistent ». Puis il disparut).

Parfois il a inventé des traditions défendant les hypocrites Omeyyades, qu'Allah et son apôtre avaient maudits pour protéger la religion et l'umma contre leur hypocrisie et leurs ravages. Mais Abu Hurayra a flatté Marwan, Mu'awiya et leurs associés en disant : « J'ai entendu l'énonciation du prophète (s) : « O Allah, Muhammad n’est qu’un être humain. Il se fâche comme tous les êtres humains. Chaque croyant que j'ai blessé, maltraité ou fouetté, vous pouvez faire de cela une raison pour lui pardonner et pour le rapprocher plus près de Toi au Jour de la Résurrection. »
Marwan Ibn Al Hakem Ibn Alaas( dont les parents ont été bannis de Médine par le Prophète,aswaws,) et ses fils ont essayé de leur mieux pour diffuser cette tradition de tellement de manières jusqu'à ce que les livres de Hadith (Sahih, Sunan et Musnad) l'aient mentionnée en tant que tradition vraie.

Le rôle de Marwan et de ses fils en élevant le rang d’Abu Hurayra à un niveau élevé et en le préférant à tous les autres dans la mémorisation, l'exactitude et la piété, a eu son effet jusqu'à nos jours.
Ils firent tout leur possible pour asséner et imprimer dans les mémoires des gens que Abu Hurayra était digne de confiance et pieux.

L'une des historiettes inventées pour faire croire à la probité d’Abou Houreyra, est cette histoire totalement incongrue : Ils ont raconté que Marwan a caché son secrétaire pour ne point être vu, et ensuite il a appelé Abou Houreyra auquel il a posé de multiples questions sur tant de sujets. Abou Houreyra y a répondu en se basant sur les hadiths du Prophète, pendant que le secrétaire du nom de Zu'ayza'a, notait toutes les réponses mot à mot. Il a noté beaucoup de traditions. Marwan a attendu une année et puis il a rappelé Abu Hurayra et il lui a posé les mêmes questions. Abou Houreyra y a répondu mot à mot, comme il l’a fait une année plus tôt.
Marwan et son secrétaire diffusèrent évidemment cette historiette à dormir debout, à Damas, et veillèrent à ce qu’elle fût diffusée des mois durant dans toutes les mosquées du pays. Al Hakim, en vint tout naturellement donc, à la citer dans son livre « al Moustadrak », vol.3, p.510. (Plus le mensonge est gros, plus il a de chances de passer).
- Quand Marwan a voulu faire venir ses cavaliers et ses soldats, pour interdire aux Hachémites d’enterrer l’imam Hassan, :as:, à côté de la tombe de son grand père, Mohamad, :saws:, il se pré concerta avec Abou Houreyra pour que ce dernier fit mine de s’opposer à Marwan et pour le blâmer fortement devant les gens, en vue de les tromper et leur faire croire que Abou Houreyra, est un homme de principes. Ils voulurent profiter de ce drame, pour asséner qu’Abou Houreyra, au double langage, ne craignait nul autre qu’Allah et Son Envoyé et que nul ne pouvait lui faire face quand il était en colère pour servir Allah, et Son Envoyé !!
Quand Abou Houreyra, joua son rôle d’opposant factice, Marwan simula la colère. Il y eut entre eux un simulacre de disputes et d’échange d’arguments. Abou Houreyra, feignit de protester violemment contre Marwan, en clamant aussi fort qu’il pouvait pour faire croire aux nigauds ses balivernes, que lui, Abou Houreyra, avait auprès du Prophète,aswaws, une position qu’aucun Compagnon et aucun parent ne partageait. Il asséna en hurlant aussi fort qu’il le pouvait, et être entendu évidemment,non de Merouane qui avait écrit avec lui les scénario, mais surtout par les tabi’ines (suivants), qui n’avaient pas connu Rassoulou Allah, :saws:, et étaient prêts à gober n’importe quel mensonge, il affirma :
- Il était le plus perspicace des Compagnons, il était celui qui avait la meilleure mémoire et c’est pour cela qu’il surpassait les premiers musulmans comme Omar, Othmane, Ali, Talha, AzZoubir et les autres, évidemment. Il s’en alla faire ses propres éloges, sur ce qui faisait de lui, le meilleur Compagnon, (Ibn Sa’ad et Ibn Hadjar « Issaba », nous y reviendrons) voir le seul ami intime du Prophète, et donc lui avait « valu d’être au rang le plus élevé des Compagnons » !!! Une fois la farce consommée, Marwan se soumit à la position du grand Compagnon Abou Houreyra, du fait qu’il est le plus versé dans la Souna. Toute cette mascarade s’est déroulée devant les croyants affligés par la mort de l’imam Al Hacène, as.

Le plan réussit et on oublia l’objet de la dispute, puisque l’imam Al Hacène,as, ne sera pas enterré à côté de son grand père, à la demande de Aicha qui nourrissait une haine particulière pour les Ahl el Beyt,as, mais de toutes façons le plan de Merouane et de Abou Houreyra, pour en faire une référence attachée au hadith, aura trompé les gogos.
79] Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d'Allah pour en tirer un vil profit! - Malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent!] Al baqara,2.
Malheur à Merouane et Abou Houreyra, ils peuvent tromper les musulmans, mais pas Allah, le Tout Sachant :swt:!
 
LA QUANTITÉ DE SES TRADITIONS

Tout ceux qui ont rassemblé le Hadith ont convenu unanimement qu'Abu Hurayra avait relaté plus de traditions que n'importe qui d’autre. (Se référer à la dernière ligne de la page 240, vol. 4, « Al-Issaba » d'Ibn Hajr qui a inclus « Al-Issti'ab » dans les marges.)
Ils ont décompté ses traditions pour constater qu'elles étaient de cinq mille trois cents soixante-quatorze (5374) traditions. Al-Bukhari « Sahih » en a repris seulement quatre cents quarante six (446) traditions. (Se référer au livre d’Al-Qastalani « Irshad as-Sari », vol. 1, p.p. 212, l'explication de la première tradition d'Abu Hurayra mentionnée par Al-Bukhari dans son « Sahih », vous constaterez qu'Abu Hurayra avait relaté de la tradition du prophète (s) 5374 hadiths et que Al-Bukhari n’en a retenu dans son « Sahih » que 446 traditions. Ibn Hazm dans son « Al-Milal wen-Nihal » vol. 4, p.p. 138 affirme qu’Abu Hurayra avait relaté 5374 traditions.)
Nous avons constaté que le total de tout ce qui a été relaté par les « quatre califes » ne représentait que moins de 27% par rapport aux traditions rapportées par Abu Hurayra tout seul !!!


1- Abu Bakr avait rapporté 142 hadiths, (Mentionné par as-Sayouti, « Tareekh Al-Khulafa » (l'histoire des califes), an-Nawawi, « at-Tahtheeb ». Ibn Hazm dans son « Al-Milal wen-Nihal », vol. 4, p.p. 137 et ath-Thahabi en son « Mizan Al-I'tidal », qui a écrit que les traditions authentiques d'Abu Bakr étaient inférieures à 20 vingt « hadiths » seulement).
2- Omar quant à lui avait rapporté cinq cents trente sept (537 hadiths) (As-Sayouti écrit dans « Tareekh Al-Khulafa' » que les traditions d'Omar étaient de cinq cent trente neuf (539). Ibn Hazm mentionné dans son « Al-Milal wen-Nihal », vol. 4, p.p. 4, 138 le même nombre mais il confirme que seuls cinquante (50) hadiths sont authentiques.
3- Othmane quant à lui, n’a rapporté que seulement cent quarante sept hadiths (147) : Jalaluddin As-sayouti, « Tareekh Al-Khulafa'».
4- De l’Emir des Croyants, l’Imam Ali, as, « la porte de la science », et qui, des califes a le plus longtemps vécu et enseigné après Rassoulou Allah, aswaws, il n’a été rapporté que quelques maigres cinq cent quatre vingt six traditions (586). (As-Sayouti, « Tareekh Al-Khulafa' » (Biographie de l’Emir Al Mouminin Ali,as). Ibn Hazm, « Al-Milal wen-Nihal » de livre, vol. 4, p.p.137.)

Ainsi le total n’est que de mille quatre cent onze hadiths, (1411) à comparer aux 5374 hadiths du seul Abu Hurayra, soit 26% du nombre inventé par ce faussaire hors pair et à la mémoire plus « fiable pour les gogos que celle d’un disque dur non infecté par le « virus » Abou Houreyra !!! »

Que quiconque raisonne un tant soit peu et utilise son bon sens et son intelligence, se pose la question toute simple de savoir comment Abu Hurayra, qui n’a vécu au côté du Prophète que moins de 03 ans dont seuls 18 mois passés à Médine, seulement, et eu considération au fait qu’il n’avait aucun passé religieux qui aurait pu le prédisposer à bâtir sur ce fonds et donc apprendre et capitaliser rapidement les enseignements de Mohamad, :saws:, mais qu’au contraire il était handicapé par un obscurantisme païen, son analphabétisme et l’absence chez lui de tout attribut qui l’aurait rendu « éveillé », et comparez tout cela avec la durée et la proximité des « quatre califes », leur priorité dans l'Islam, leur proche assistance pendant la législation des lois de Sharia, leur courage tout au long des 52 années de vie de certains au Service de l’Islam et à la tête de la « Ouma » communauté des croyants, dont vingt-trois (23) d'entre elles étaient au service du Prophète :saws: et dont les vingt neuf (29)autres les ont vus successivement à la tête de la Ouma, qu’ils ont donc régie et les ont donc amenés à conquérir d’autres nations, et à puiser dans la Souna du Prophète, :saws:, pour pouvoir les islamiser et organiser le gouvernement islamique selon la tradition du Prophète, :saws:.

Ces derniers ont conquis les pays de Kisra (Perse et pays du Golfe) et de César (Syrie, Turquie, Egypte) et Afrique du Nord. Ils ont construit des villes et des campagnes, diffusé l'Islam, compilé le Coran, et ont institué les lois de Sharia et de la Sunna.
Ainsi comment serait-il donc possible à Abu Hurayra, seul, par simple génération spontanée, de pouvoir rapporter quatre fois plus de « hadiths » que ceux qui étaient les Compagnons les plus intimes et les plus avertis des traditions du prophète ?

En outre Abu Hurayra n'était pas aussi proche du Prophète, :saws:, comme Aa'isha, bien qu'elle ait elle-même été plus prolixe que n’aurait pu l’admettre un esprit rationnel. Le prophète :saws: l’a en effet épousée jeune et plus de cinq années avant qu'Abu Hurayra ne vienne au Hijaz pour s’y convertir. (Ibn 'Abdil-Birr a écrit dans « Al-Isstee'ab » que le prophète (aswaws) a épousé Aa'isha au cours de la dixième année après sa prophétie – (trois ans avant hijra ??!!) - ainsi son mariage était avant qu’Abu Hurayra ne rentre en Islam de dix ans parce qu'il n’y est venu que la 7H. Septième année hijrie. Elle a vécu dans la maison où l'inspiration d'Allah a été faite au Prophète :saws: et dans le lieu même où Gabriel, :as:, et Michael, :as:, venaient visiter le Prophète durant quatorze années. Elle n’est morte que très peu de temps avant celle d'Abu Hurayra. (Elle est morte en 57H. peu de temps avant Abu Hurayra qui fera la prière funéraire sur elle, en sa qualité d’imam de Médine nommé à cette fonction par Mouawiya et Mérouane, et sur ordre du nouveau wali de Médine, qui voulait l’honorer ce faisant, Al-Waleed bin Otba bin Abu Sufyan, nommé par son oncle Mouawiya, à sa place à cette fonction de wali, qui lui avait été auparavant octroyée pour services rendus, contre Ahl el Beyt,:as:, par Mérouane et Mouawiya, au début du Califa de Mou’awiya. Abu Hurayra a offert la prière pour elle. Aa'isha a été enterré dans le cimetière Médinois du « Baqee ».)

Quelle grande différence pourtant entre les deux Compagnons au niveau de leur perspicacité ! Alors qu’au niveau du compagnonnage les choses sont clairement établies et aucune comparaison n’est donc acceptable, la perspicacité et l’intelligence d’Aicha ne sauraient être comparées à celles d’Abou Houreyra, à moins de se montrer injuste envers elle.

Le seul défaut de Aicha, était sa propension à laisser errer ses sentiments et son cœur prendre le pas sur son intelligence et sa neutralité qui auraient dus pourtant être un devoir pour elle, si elle avait su respecter sa qualité de « mère des croyants » en privilégiant la fidélité à ce dont témoignent sa mémoire, son ouïe ou ses yeux.

Orwa dit n’avoir pas vu après le décès des Premiers Compagnons et premiers Califes, "plus versé en jurisprudence, médecine, ou poésie qu'Aa'isha". Masrouq affirme avoir observé quelques grands compagnons l'interroger au sujet des devoirs religieux.

Elle a été amenée à diffuser ses traditions quand elle a tenté de soulever et réunir autour d’elle les musulmans contre Amir Al Mou’minin, l’imam Ali, as, et donc elle a pour se rendre crédible, incité ses recruteurs à faire part de ses « hadiths » en vue d’inciter le maximum de gens qui n’avaient pas vécu du temps du Prophète,aswaws, et donc qui venaient de se convertir tout récemment, à la suivre aveuglément en sa qualité d’épouse « sacrée » du Prophète, aswaws, et en sa qualité donc de l’une des « mère des Croyants », pour tenter de les subjuguer, les tromper et les enrôler dans sa grande armée de séditieux aventuriers hérétiques qu’elle menait vers Bassora. Et malgré toutes ces raisons de propagande, les traditions d'Aicha, n’étaient que de deux mille deux cent dix (2210 hadiths). ( Voir “al-Milal wen-Nihal” Ibn Hazm, vol. 4, p.p. 138., soit à peine 41% du nombre fantastique des 5374 « hadiths » d'Abu Hurayra...

Franchement de quoi donner le tournis à tout observateur consciencieux.


Si maintenant vous additionnez aux hadiths plus ou moins vrais rapportés par Aicha, à ceux de Oum Salama (une autre épouse beaucoup plus mûre et plus probe et plus sage du Prophète,aswaws,) et qui elle est morte longtemps après la mort d'Abu Hurayra, ainsi que le reste des épouses du prophète,aswaws, les Imam Hassan,as, et Imam Hussayn,as, Sayida Fatima,as (la fille du prophète elle-même, donc la plus proche de lui sans conteste aucun) et des quatre califes, vous constaterez que de nouveau le nombre de leurs hadiths demeure en deçà du nombre fantastique de « hadiths » rapportés par Abu Hurayra.

C’est une chose tellement terrible, pour la crédibilité de ceux qui ont fait confiance à ce « narrateur de contes » promus au rang de « hadiths » du fait des critères de Compagnonnage et de l’interdiction « dogmatique » imposée par les Rois, Califes, et Sultans, aux Sounis, de simplement confronter les narrations au Coran et à la logique, puisque le soi-disant « ‘Ilm Arrijel » (science des hommes) est un critère à géométrie variable et n’obéit à aucun autre critère sinon le critère subjectif des alliances partisanes et idéologiques, évidemment ce qui n’est pas nouveau et demeure d’actualité y compris de nos jours malgré le formidable développement des Sciences sociales et des outils de recherche et d’analyses.

Que ceux qui recherchent la Vérité et désirent se rapprocher des traditions de Mohamed Rassoulou Allah, aswaws, se défassent des ornières qui les isolent du Monde et des contraintes de mimétisme qui ont été imposées à leurs honorables prédécesseurs, ainsi que des tabous qui ont tétanisé leurs raison, leur intelligence et leur sens critique !


Tout ce nombre, sans compter qu’Abu Hurayra a osé dire qu’il en a encore « dans son sac » qu’il aurait reçu seul et en toute exclusivité de la bouche même du prophète (aswaws) et qu'il tient donc à ne point nous révéler car elles seraient « hors de la portée de notre intelligence humaine », rien que cela !Il les a donc gardées pour lui seul dans sa conscience et il les a enfouies dans sa poitrine. Et comme vous savez qu'Abu Hurayra a une poitrine à toute épreuve et une conscience impénétrable, il nous a servi un plat de chaud froid de volailles peut-être ! Ainsi il a dit : « J'avais enregistré du prophète deux cargaison de navires de hadiths. J'ai diffusé et partagé avec vous la première cargaison, mais si je devais diffuser la deuxième d’entre elles, cette gorge serait coupée. » (Bukhari « Sahih », vol. 1, p.p. 24.)

Il a dit : « Si je vous disais tout ce que je sais, les gens me jetteraient des poteries au visage et ils diraient : Abu Hurayra est fou. » C’est peut-être cela l’énigme Abou Houreyra, le mythomane !
Il a dit : « Si je vous disais tout ce que j'ai en mémoire, vous me couvririez de fumier. »


Il a dit : « Ils disent qu'Abu Hurayra a raconté trop de traditions. Je jure par Allah que si je vous disais tout ce que j'avais entendu, vous me jetteriez des excréments et que plus jamais vous ne prêteriez l’oreille.» (Ces trois hadiths d’Abou Houreyra ont été mentionnées par Ibn Sa'd, dans son livre, « Tabaqat », vol. 4, p.p. 57.)

Incroyable, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est ce qui constitue le plat de résistance des cours et des prêches dispensés dans les Mosquées sounies à travers le Monde Salafi.

Pauvre Ouma à quoi t’a-t-on donc réduit, depuis la Décadence ??!….


Il a dit : « J'avais appris par coeur du prophète (s) quelques traditions dont je ne vous ai pas parlé. Si je vous en parlais vous me lapideriez.»
(Al-Hakim dans son « Mustadrak », vol. 3, p.p. 509, Ath-Thahabi dans son « Talkhees ».
Abu Hurayra était il donc si digne que cela ??! Il a pourtant dit… : vous me jetteriez des pierres, des poteries, du fumier, des excréments ! N’a-t-il pas dit spontanément en parlant de sa propre biographie : … les arrivants mettaient leurs pieds sur mon cou... et quand il a parlé de son estomac, de ses poux et de ses autres affaires tout aussi scabreuses et à son image évidemment.)

Il a dit : « J'avais appris par coeur du prophète (s) cinq sacs des traditions. J'ai raconté deux d'entre eux et si je vous faisais partager le contenu du troisième sac, vous me lapideriez sûrement. » (Abu Na'eem, Hilyatul-Awliya', p.p. 381 (biographie d'Abu Hurayra).

Abu Hurayra n'était pourtant ni l'héritier spirituel du prophète, ni son calife pour qu’il l’ait préféré à tous ses autres Compagnons et partager avec lui, en toute exclusivité, des secrets et une connaissance qu'il ne pouvait, selon le mythomane Abou Houreyra, révéler à aucun autre de ses proches Compagnons ou parents.Quel pouvait donc être l’intérêt de confier des secrets à un homme aussi faible d’esprit qu’Abou Houreyra et dont la débilité l’aurait empêché de partager ces confidences au risque d’être lapidé, et recevoir du fumier et des excréments sur la tête, ou voir sa gorge coupée ?
N’aurait-il pas été plus logique pour Le Prophète, aswaws, dont le rôle était de diffuser La Parole d’Allah, Exalté Soit-IL, et sa morale, que ces secrets fussent au contraire confiés aux califes après lui, à qui ont dirigé les peuples de par leur volonté et auxquels les nations se sont soumises et auxquels se sont soumis aussi bien les Arabes que les non Arabes ?

Ils étaient meilleurs qu'Abu Hurayra pour cette fonction de diffusion du Message et du Hadith authentique. Si des secrets de cette importance, leur avaient été confiés par le Guide de la Nation, Rassoulou Allah, aswaws, il aurait été certain que ces secrets et ses ordres, auraient été portés comme fut porté le Coran à travers tous les pays tels des rayons du soleil.

Loin de nous l’idée que le Prophète, :saws:, ait agi sottement et en vain. Confierait-il à un sot comme Abu Hurayra ses secrets les plus intimes pour qu’ils fussent perdus inutilement? Et qui était donc Abu Hurayra pour qu’il fût préféré aux tous premiers Compagnons ?
1.png

At-Tawba a dit:
100] Les tout premiers (croyants) parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils L'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès!
[101] Et parmi les Bédouins qui vous entourent, il y a des hypocrites, tout comme une partie des habitants de Médine. Ils s'obstinent dans l'hypocrisie. Tu ne les connais pas mais Nous les connaissons. Nous les châtierons deux fois puis ils seront ramenés vers un énorme châtiment.

1.png

S. Al waqi’a a dit:
[10] Les premiers (à suivre les ordres d'Allah sur la terre) ce sont eux qui seront les premiers (dans l'au-delà)
[11] Ce sont ceux-là les plus rapprochés d'Allah

[12] dans les Jardins des délices,
[13] une multitude d'élus parmi les premières (générations),
[14] et un petit nombre parmi les dernières (générations),
[15] sur des lits ornés (d'or et de pierreries),
[16] s'y accoudant et se faisant face.
[17] Parmi eux circuleront des garçons éternellement jeunes,
[18] avec des coupes, des aiguières et un verre (rempli) d'une liqueur de source
[19] qui ne leur provoquera ni maux de tête ni étourdissement;

A croire que Abou Houreyra, oublie de confronter ses inepties avec le Coran, à moins que sa mémoire soit défaillante dès qu’elle est mise face au Texte coranique, heureusement non pollué. OUF !!!

Abu Hurayra a souvent indiqué : « Abu Hurayra ne garde aucun secret et il n’écrit rien. » Comment donc cet aveu peut-il s’harmoniser avec un autre de ses énoncés : « J'avais appris par coeur du prophète deux navires. J'ai diffusé l'un d'entre eux. Si je diffusais l'autre, cette gorge-ci serait coupée » et comment donc ? Il n’est pas conséquent notre cher Abou Houreyra, qui nous dit une fois qu’il dit tout et ensuite qu’il est obligé de taire les secrets. Sacré nom d’une pipe, on aura tout entendu de Abou Houreyra, car chez lui, tout et son contraire, sont synonymes sur ses « deux navires » !

Demandons à ceux, qui veulent trouver ces secrets divins que le Prophète :saws:, a confiés à Abu Hurayra et qu'Abu Hurayra a donc gardés secrets pour se préserver ou pour garder sa dignité.

Ces secrets étaient-ils du genre de secrets que Le Prophète aswaws, a confiés à son Wazir, (dauphin), l’Imam Ali,as ? Ont-ils concernés le califat et les califes après lui ? Étaient-ils d'une autre sorte ? S'ils étaient de la première sorte, pourquoi est-ce qu'Abu Hurayra ne les a-t-il pas révélés et pourquoi s’en est-il éloigné totalement dans sa conduite ? Son avis n’aurait été que l'opinion d’un quelconque musulman. Mais si ces secrets étaient d'un autre niveau, il n'aurait pas été juste qu’il s’abstienne de révéler des traditions fussent-elles blessantes et honteuses !

BLASPHEMES d'ABOU HOUREYRA

1.- N'a-t-il pas relaté que le prophète a dormi et a manqué la prière de Fajr ? (Bilal, comme par hasard, qui aurait fait l’Appel selon Sieur Houreyra, semble avoir eu un trou de mémoire, quant à lui, et évidemment, contrairement au mythomane Abou Houreyra, il n’en a jamais fait part, bien sûr car cette impudence ne peut sortir que d’un esprit machiavélique comme celui d’Abou Houreyra)
2.- Et que le Satan est venu vers lui pour déranger ses prières ?
3.- N'a-t-il pas osé dire qu'une fois le Prophète aurait omis d’offrir deux Rak’ats, sur une prière en quatre temps, et quand on lui a demandé: Avez-vous oublié ou avez-vous limité la prière ? Il a répondu : Je n’ai ni oublié ni réduit le nombre de Raka’a ? (A noter qu’aucun des Compagnons notables n’a jamais rapporté une pareille ineptie blasphématoire à l’endroit de l’impeccabilité du Prophète).
4.- N'a-t-il pas dit que Le Prophète a blessé, injurié, maudit, fouetté et maltraité des personnes innocentes uniquement parce qu’il était irrité, et qu’il leur en a demandé pardon ou de se venger de lui en lui appliquant les mêmes procédés si honteux et si inconvenants (Peut-être voulait-il absoudre, ce faisant les Omeyyades bannis de Médine et qui étaient devenus ses mentors ou ses mécènes, dans la diffusion de ses « hadiths ineptes » ?
5.- N'a-t-il pas attribué aux apôtres, as, beaucoup de faits, gestes et attitudes impossibles à accepter de la part d’Envoyés d’Allah, protégés par la ‘Isma (infaillibilité) consubstantielle avec l’importance de leur Message, et que ne peuvent accepter ni la foi, ni la raison et donc la Sharia et la souna d’Allah dans sa création ?

6.- Ainsi Il a osé dire que le Prophète Muhammad :saws: aurait dit : « Nous sommes plus dignes qu'Abraham pour être dans le doute. » Une comparaison que seuls des démons et des débiles peuvent oser !

7.-Mais il ira encore plus loin en affirmant sans aucune considération pour la Mission des Elus d’Allah, :as:, que la confiance de Loth, as, en Allah, n’était pas certaine. (C’est du takfirisme blasphématoire, avant la lettre, ou plutôt ce sont là les semis de l’idéologie des assassins qui nuisent à l’Islam et à Son Message à l’Humanité)
8.- N'a-t-il pas osé diffamer Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus, qui doivent être honorés ?
9.- N'a-t-il pas dit que Moussa, :as:, avait giflé l'ange de la mort et qu’il avait rendu borgne ?
10.-N’a-t-il pas raconté que le prophète Moïse, as, courait nu devant les Israélites, après une roche qui lui avait volé ses habits et qui se riait de sa farce aux éclats, pendant que les Israélites goguenards regardaient ses parties intimes ?
11.- N’a-t-il pas relaté que Souleyman, as, le fils de David, as, avait cassé le verdict de son père? Et comme il n’a pas dit « inshallah” (Si Allah le Veut!), ses actions ont été vaines et un échec?
12.-N'a-t-il pas attribué à Allah ce qui ne pourrait jamais être accepté ni par la Sharia ni par la raison ?
Il a dit que l'Enfer ne sera pas plein, à moins qu'Allah n’y introduise sa jambe !

13.- Dans sa tradition au sujet du Jour de La Résurrection, il a dit qu'Allah viendra vers les gens dans une image différente de celle qu'ils lui connaissent, et IL leur dira: « Je suis votre Allah. » Ils diront : « Qu’Allah nous en préserve ! » Alors il reviendra vers eux dans l'image, qu'ils lui connaissaient ! Ils diront : « Tu es notre Allah. »

14.- Abu Hurayra a dit qu'Adam a été créé à Son image, image du Bienfaisant (Allah) ! Et cet Allah avait créé Adam à son image. Il avait soixante coudées de hauteur et sept coudées de large ! (Il ne connaît pas les proportions car Michel Ange, ne les avait pas encore énoncées, pour Abou Houreyra)…

Vous découvrirez beaucoup de ces merveilles prochainement qui expliquent pourquoi il a peur de « se faire couper la gorge », mais alors pourquoi donc les raconte-t-il si facilement et sans se faire prier ?

En fait il a raconté ces traditions comme s’il nous faisait une faveur.
Il a pourtant raconté des superstitions mais personne n'a cru utile de lui la pierre, ni du fumier, ni des excréments, car il était clair pour quiconque l'a connu qu’il n’était guère à prendre au sérieux et on ne juge pas un fable d’esprit en droit islamique.

Réfugions nous donc auprès d’Allah, contre les idioties, les inepties, les fanfaronnades et les blasphèmes contenus dans les récits d’Abou Houreyra.

Nous voulons attirer l'attention des chercheurs prudents que ce Abu Hurayra a dit : « Personne n'a rapporté du Prophète aswaws, autant que moi, à l’exception d’Amr Bin Al-Ass, qui lui a écrit ce qui se disait quand moi, je ne l’ai pas fait.»

Il a admis que Abdullah bin 'Amr a relaté plus de traditions que lui. Nous avons donc recherché les traditions d'Abdullah et nous avons constaté qu'elles ne dépassaient guère plus de sept cents (700). (Al Qastalani, « Irshad as-Sari fi Sharh Sahih Al Boukhari, vol.1, pp.373).
Elles ne représentent en fait 13% soit moins d'un septième en comparaison aux traditions d'Abu Hurayra. Comment donc a-t-il fait ses calculs, ou bien ment-il même à ce propos ?


Les chercheurs ne savaient pas comment sortir Abu Hurayra de ses contradictions. Mais qu’à cela ne tienne, Ibn Hajar Al-Qastalani et cheik Zakariya Al-Ansari, vont lui trouver des excuses spécieuses quand ils tenteront d’expliquer cette énième gaffe d’Abou Houreya dans leurs livres apologétiques (Al-Qastalani, « Irshad as-Sari et Zakariya, «Tuhfatul-Bari». Ils ont été tous deux imprimés en 12 volumes. Vous trouverez leurs excuses à faire tordre de rire un chameau, dans le volume 1, pp.373). Ils ont été imprimés ensemble dans douze volumes. Vous trouverez cette excuse dans vol.1, p.p. 373.) Ils prétendirent qu'Abdullah bin Amr bin Al-Ass vivait en Egypte et que ceux qui sont allés en Egypte, furent peu nombreux, par conséquent il n’a raconté que peu des traditions qu’il a enregistrées, alors que Saint Abou Houreyra, lui, comme il vivait à Médine, qui était la destination de tout Musulman de la Planète, et donc il a dû en diffuser plus, évidemment CQFD !

Or, l’affirmation d’Abou Houreyra, ne prête nullement à équivoque, puisque c’est lui-même et non autrui qui affirme que Abdullah bin Amr, a enregistré plus de traditions que lui, de la bouche du Prophète, aswaws, où se trouve-t-elle donc ces traditions ou sinon, il est clair qu’Abou Houreyra, a dû recourir à son « sac » pour compenser son retard, en conséquence les excuses de nos deux respectables chercheurs sont irrecevables !!!
La haute position et le respect dont jouissait en Egypte, Abdullah Ibn Amr, devait au contraire être une bonne cause pour qu’il raconte sans contrainte aucune ses nombreuses traditions. Il n’y avait personne d'autre que lui en Egypte, que les gens ont très bien connu, hormis un nombre limité d’autres compagnons et voyageurs. Ainsi il était le seul expert en matière de Qur'an, de Sharia et de Sunna auquel les gens pouvait s’adresser.

Quelle différence entre sa position en Egypte et celle d'Abu Hurayra à Médine ?

Abdullah est connu pour avoir été un homme de juriste crédible et la gloire du fils du conquérant aux coeurs des Egyptiens, alors que Abu Hurayra, à Médina, n’était juste qu’un des milliers de compagnons du prophète. Les délégations rendant visite à Médine allaient chez les grands compagnons célèbres, Abu Hurayra n'était nullement l'un d’entre eux. En outre, il a été accusé de relater trop de traditions du Prophète aswaws. Les gens de Médina l'ont souvent blâmé en disant : « Pourquoi le Muhajireen et les 'Ansar n’ont-ils pas relaté autant que ses traditions, à lui tout seul ?» Sa position à Médine n’aurait au contraire pas dû lui donner assez de temps pour relater autant de traditions. Il était incroyable que ses traditions aient été plus nombreuses que celles d'Abdullah ; particulièrement après sa confession que les traditions d'Abdullah étaient plus nombreuses que les siennes.

En outre cet Abdullah bin Amr a vécu longtemps après la mort d'Abu Hurayra. En fait Abu Hurayra a admis cela au tout début, juste après la mort du Prophète, aswaws, quand il n'était pas aussi excessif dans l narration des traditions, et avant qu’il ne se mette à en fabriquer, pour répondre à la demande sans cesse croissante de ses mentors. Il est devenu si excessif pendant le règne de Mu'awiya où il n'y avait ni Abu Bakr, Omar, Ali ni aucun des grands compagnons qu'Abu Hurayra craignait. (Abu Hurayra :icon_mad:est mort, comme mentionné en « Al-Issaba » d'Ibn Hajar, en 57 ou 58H. Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al Ass est mort lui, selon la même référence, entre 65-69 H. Al-Qaysarani a indiqué dans son livre « Rijal-as-sahihyn » qu'il était mort en quatre-vingt-douze 92H.)

Allah est le plus Savant.
 
Assalamou 'alaykoum

Je tiens tout d'abord à remercier notre frère madjid pour le temps qu'il a consacré sur la question de notre cher Abou Hourayrah.

Par contre regrette la désertion de notre frère Sagesse qui a malheureusement préféré disparaître alors que réponses lui étaient données de façon si objective.
 
demande de preuve

salam u alikum!saha ramdan! quoi qu il en soi le travail de madjid m auras beaucoup appris donc vraiment pas inutile!
 
waw!!

salem alikoum,
WAW... je suis estomacqué:eek: par ce que je viens de lire!!! merci au frère pour ces informations très précieuses qui m'aideront à destabiliser les virulents qui m'entoure et qui ne cesse de m'ataquer sur mes croyances pensant que je suis perdue!!Abou Horeyra étant leur référence préféré!! merci et que DIEU:azwj: vous récompense!!
salem alikoum wa rahmatoullah wa barakatou
Allaouhma salli 'ala Mouhamad wa ahli Mouhamad!!!!!
Oumabbes
 
assalamo'alaykom

Le travail que vous avez fait est si considérable qu'on ne peut passer sans vous féliciter .

Qu'ALLAH vous en récompense frère Majid.
 
assalamo'alaykom

Le travail que vous avez fait est si considérable qu'on ne peut passer sans vous féliciter .

Qu'ALLAH vous en récompense frère Majid.

Assalam,

Merci pour m'avoir lu, même si je regrette de n'avoir pas révisé mon texte et l'avoir laissé à l'état brut, mais l'essentiel est qu'il met à nu, Abou Houreyra, et ses ADORATEURS qui le préfèrent aux meilleurs Compagnons de Rassoulou Allah, :saws:, pour des raisons historiques évidentes....
 
salam alaykoum,

Serait-ce une traduction du livre Abou Hureira en anglais (www.rafed.net) ?

Je peux m'en occuper pour le traitement, correction, et même des ajouts (lol) et le compiler sous forme d'un livre.

Dès que vous finissez faites moi signe !
Assalam, frère Al Baqir,

J'attends que tu corriges mon texte, car en effet, je n'ai pas le courage ni le temps de m'en occuper, et je prie pour toi, pour que tu l'édites et le fasse paraître sous forme de livre.

Ce sera vraiment un GRAND DJIHAD, pour l'ISLAM.

N'oublie pas de me faire parvenir une copie.

Aujourd"hui j'ai eu une prise de bec avec des imams SOUNIS, qui nous ont raconté dans une onférence (région parisienne), que "contrairement à ce que l'on persiste à enseigner, Ali, :as: n'était pas un "hafidh" du Coran.... !!!

Cela m'a fait bondir et j'ai dit SOUBHAN ALLAH vous dites n'importe quoi sur Bab Madinat Al 'Ilm, et leur réponse a été instantanée " tu es chiite !!! ", et la salle allait me lyncher, malgré mes cheveux blancs....
 
Assalam;

Je souhaiterai tant que le maître QOM nous commente ces textes, tirés de la vie du grand conteur et fabuliste Abou Houreyra, passé maître dans le hadith, y compris ceux qu'il n'a pas eu l'occasion d'entendre de la bouche de Rassoulou Allah, :saws:, mais à lui narrés et enseignés par Ka'ab Al Ahbar, Ka'ab le Rabbin).

Je suis sûr que nous finirons par comprendre pourquoi dans le MEZOUED (sac) d'Abou Houreyra, il y avait assez de "bénédictions" pour assurer la logistique d'une armée, complète, et je me pose la question de savoir pourquoi Rassoulou Allah, aswaws, ne s'en est pas servi pour les Ghazaouate de mout'a et d'autres postérieures....

Je suis sûr que POMPOM trouvera des choses inédites à nous rapporter des sites comme f.noor et d-souna des califes.
 
Mon cher frere Madjid
Salamoun alaycoum

Merci pour votre excellent travail cher frere, Que Dieu vous bénisse !

Si vous aimez lire (et télécharger) le livre en arabe, voila le lien suivant :

http://www.aqaed.com/shialib/books/all/abuhor/index.html

Que Dieu vous garde!

Khoda hafez!
Assalamou 3alaïkoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Je pense qu'il est utile de remettre au goût du jour ce travail, et je souhaiterai savoir si l'une de nos soeurs ou l'un de nos frères a pris la peine, comme promis, d'éditer ce travail après l'avoir révisé, car quand je l'avais fait, et vu que je n'avais pas beaucoup de temps à y consacrer, je ne m'étais pas relu, et donc pas corrigé les fautes ni de syntaxe, ni de français, ni d'orthographe.
Si quelqu'un souhaite éditer ce travail et le PUBLIER, évidemment, il a mon autorisation puisque le BUT est de RETABLIR la vérité, c'est cela le VRAI JIHAD des intellectuels, et l'objectif est de DENONCER ce faussaire, qui a fait tant de mal à l'Islam et surtout au Ahl el Beyt, :as: .
L'objectif ultime est bien entendu de REVENIR à l'Islam enseigné par le Messager d'Allah, :saws: et restauer la VERITE quoiqu'il en coûte.

Evidemment, je serai prêt à y participer pour compléter ce travail et faire la révision finale.

Votre frère aîné en Islam, Sayed Abdel Madjid AIT S.....
 
Assalamou 'alaykoum

Nous allons essayer de le faire le plus rapidement possible incha ALLAH, ce travail est très intéressant. Malheureusement, moi même ainsi que la sœur chargé de la rédaction sommes déjà très occupés.

Je profite d'ailleurs pour dire que si des frères et des sœurs veulent participer officiellement ou non à la rédaction, il leur suffit de me contacter en message privé ou par Email : al-imane.org@hotmail.com ou admin@al-imane.org.

Que Dieu vous garde.
 

Sidebar Liste Messages

Discussions
14 240
Messages
91 719
Membres
4 642
Dernier membre
Giovanni de retour
Retour
Haut