Asalamou Halaikoum wa rahmatoullah wa barakatuhu
Ces pa bien de dire cela sur un grand compagnon du prophete:saws: un trés grands transmetteurs de Hadiths,
Je n'arrive plus a trouver le lien, en tous cas aucun site suniite relate se fait .
Assalam ;
Je pense que ce résumé succint de l’un de mes vieux articles en langue arabe, sera suffisant pour démontrer que ABOU HOUREYRA, qui est le "demi Compagnon", le plus cité dans les mosquées du Monde souni, et surtout dans les Sectes Salafi et Wahabi, à croire qu'il a été le vicaire ou le Scribe de Rassoulou Allah, aswaws, tout en étant illettré n'est somme toute qu'un obscur Compagnon, menteur à l'occasion, vénal, doté d'une mémoire peu "fiable", trés peu intelligent pour distinguer le vrai du faux, et surtout peu fiable et soumis aux Princes qui l'ont fabriqué !
Et pourtant, il n’est rien d’autre qu’un obscur Compagnon trés tardif et il sera le contemporain de la conversion des "TALIKS", qui "réviseront" la Souna et les dogmes, pour les dénaturer et les éloigner de la Souna et de la Tradition de Mouhamad, Rassoulou Allah, aswaws.
Il a été propulsé par ces mêmes "Taliks" et Compagnons de la "25ième heure", au-devant de l’actualité des Mosquées sounies.
Les monarques-Califes de la période du III è siècle Hijri, quand les Boukhari, Muslim et ceux qui ont suivi leurs canons, dont les "imams Ahl es souna wa el Jam'a3a", collationneront les « hadiths », pour n’en retenir que ceux rapportés par des Compagnons fussent-ils tardifs et peu fiables, mais qui pouvaient recevoir comme le dirait l'Eglise du Moyen âge, "l'imprimatur", car ils ne pouvaient en aucun cas, remettre en cause le « modus vivendi », si cher aux majorités, surtout lorsqu’elles vont dans le sens des dynasties régnantes qui n’aiment par principe pas, les « remise en cause » des principes consensuels, sur lesquels ils sont fondés, surtout lorsqu'ils ne jouissent que de la légitimité de la seule "force du vouloir du Prince", et la tyrannie sur les "sujets" interdits d'expression.
Abou Houreyra, ayant été le « narrateur attitré » et surtout exclusif de Mou’awiya, Ibn Abi Sufyane, il était l’homme parfait, du hadith fait pour servir le Prince, sans odeur ni couleur !
Abou Houreyra Addawssi;
Les historiens se sont divisés en ce qui concerne son nom et celui de son père, et son surnom a donc prévalu. Ce surnom lui vient d’une petite chatte qu’il portait sur lui.
Abou Houreyra disait : Je faisais paître les moutons de ma famille et j’avais alors une petite chatte, que je plaçais la nuit sur un arbre, et dès le jour je la reprenais et je jouais avec elle, et c’est ainsi que j’ai été surnommé « Abou Houreyra ».
Personne ne sait rien de sa vie antérieure à sa conversion à l’Islam, sinon qu’il était orphelin, et faible : Abou Houreyra, disait comme rapporté par le livre Al Ma’arif: « J’ai été élevé comme orphelin, et j’ai émigré sans ressources, et j’ai été employé par la famille de Bousra bint Ghazwane, en contre partie de quelques aliments, je la servais durant leurs haltes.
Allah, me l’a faite épouser et je rends grâces au Seigneur qui a fait de la religion, un moyen d’atteindre à la subsistance, et d’Abou Houreyra un imam ».
Abou Houreyra, s’est donc présenté à Médine, alors que l’Envoyé d’Allah, aswaws, était à la bataille de Khaybar, il s’est alors converti en l’an 7 H. puis il s’est dirigé vers la « Souffa », (lieu ombragé derrière la façade nord de la Mosquée du Prophète à Médine, du fait de son indigence, où se regroupaient tous ceux sans domicile et sans famille ou sans ressources. Le Prophète avait pour habitude d’en inviter à sa table et de faire inviter les autres par ses Compagnons).
[size=3l Boukhari le cite comme ayant dit : « J’avais coutume de questionner l’Envoyé d’Allah, sur un verset par exemple pour attirer son attention, et l’amener à m’inviter », alors que Muslim le cite : « j’étais un homme misérable, et je servais l’Envoyé d’Allah, pour remplir ma panse.
Le Prophète l’envoya accompagner Al3ala Ibn Al Hadhrami, à Bahreyn. Ce dernier en fit son muezzin.[/size]
Il a rapporté les dires du Prophète, d’Abou Bekr, de Ka3ab Al Ahbar, de Omar et de Aïcha.
A son propos et se basant sur ses dires, les narrateurs suivants ont amplifié ses dires : Anas Bin Malik, Saïd Bin Assamit, Said Almoukbiri, Mouhamad bin Sirrin, Amar Asha3bi, Abdellah bin Rafi3 le serviteur de Oum Salama, Maymoun bin Mahran, ainsi que nombre d’autres.
Omar lui a confié une responsabilité à Bahreïn, avant de l’en destituer.
Ibn Sa3ad selon Ibn Sirrin, conte d’après Abi Houreyra que : « Omar m’a dit : O ennemi d’Allah, et ennemi de Son Livre, tu as donc volé l’argent d’Allah ? ». Il aurait répondu selon lui : « Je ne suis ni l’ennemi d’Allah, ni de Son Livre, mais au contraire je suis l’ennemi de quiconque s’oppose à eux, et je n’ai pas volé l’argent d’Allah ». Omar aurait donc questionné : « D’où t’a-t-on donc réuni les dizaines de milliers ? » Il aurait donc répondu : « O Emir des croyants, mes chevaux se sont reproduits, mes participations se sont cumulées, et les dons qui m’ont été faits se sont accrus ».
Il affirme qu’Omar a alors ordonné que ces « biens » lui fussent saisis.
Abou Houreyra, priait alors Allah, de pardonner au Commandeur des croyants.
Les rapporteurs de hadiths sont unanimes à dire qu’Abou Houreyra, était celui qui a rapporté le plus de hadiths de Rassoulou Allah, tout en n’ayant été Compagnon que quelques maigres trois années, (certains réduisent ce Compagnonnage à simplement une année et neuf mois, du fait que le Prophète l’a envoyé sous la responsabilité d’Ibn Al Hadhrami, à Bahrein.
L’Envoyé d’Allah, étant décédé alors que Abou Houreyra était encore à Bahreïn ( Abou Houreyra : Mahmoud Abou Ar Riya Al Misri, Commentaires des Hadiths, de Ibn Koteyba, page 39, et 41).
Tout en n’ayant été Compagnon de l’Envoyé d’Allah, que quelques mois, ses narrations de Hadiths, comme dans le Masnad, Baky Bin Moukhlid, atteigne le vertigineux nombre de 4735 hadiths, desquels Boukhari, puisera quelques 446 (réf. Supra). C’est donc pour cela que les Compagnons réfutèrent la plupart de ses narrations.
Assa’ib Ibn Yazid, a dit à son propos : « J’ai entendu Omar ibn Al Khattab, dire à Abi Houreyra : Tu vas cesser de propager tes « hadiths » sur Rassoulou Allah, sinon je te renverrais à Daws (son douar d’origine), et à Ka3ab Al Ahbar, le même Omar dit : Tu cesseras de conter en te référant au premier, (Abou Houreyra), sinon je t’enverrai au pays des singes (allusion au verset coranique qui fit de ceux qui n’observaient pas le Shabat, des porcs et des singes).
Il est dit que Aicha, a examiné quelques hadiths de Abou Houreyra, qui l’ont stupéfaite.
Ibn Qoteyba, dit : (réf. Supra), « Elle était parmi eux, celle qui était la plus virulente dans sa défiance à son égard, du fait de la longévité de leurs vies communes.
Quand l’imam Ali, eut entendu que Aba Houreyra, s’autorisait à dire : « mon ami a dit, j’ai entendu mon ami dire », c'est-à-dire le Prophète, le Commandeur des croyants le sermonna par : « depuis quand a-t-il donc été ton ami ? » (Voir supra).
Dans « Al Bidaya wa Annihaya », il est rapporté que Zoubeyr, quand il entendit les « hadiths » de Abou Houreyra, a dit : « Il a cru et il a menti. Abou Houreyra, n’a fait que rapporter selon Ka3ab Al Ahbar, qu’il croit et auquel il fait confiance ». Ce dernier a donc introduit dans la religion musulmane, nombre de croyances israélites, (voir le commentaire de Wahb bin Menbeh au chapitre des disciples pour voir ce qu’il rapporte sur Ka3ab al Ahbar).
Comme Ka3ab n’était pas un Compagnon, il ne s’aventurait pas à attribuer les histoires qu’il souhaitait propager dans le Corpus islamique au Prophète lui-même, et pour arriver à ses fins, il utilisait le subterfuge qui consiste à rapporter les contes fantastiques, les illusions et les mirages des Bani Israïl, il les contait à ceux qui voulaient bien lui prêter l’oreille, ou à ceux qu’il pouvait gruger parmi les Compagnons, et ensuite ces mêmes Compagnons, se faisaient eux-mêmes les relais de ses dires, qu’ils propageaient eux-mêmes inconsciemment, comme étant de véritables « hadiths » qu’ils osaient attribuer cette fois imprudemment ou innocemment au Prophète lui-même, sans prendre la précaution d’en vérifier l’origine, ou de prévenir dans leurs narrations qu’ils ne faisaient que propager et diffuser les propos de Ka3ab Al Ahbar, sans toutefois lui en faire porter la paternité. Ainsi donc, les disciples des Compagnons devenus de simples courroies de transmission de Ka3ab Al Ahbar et des croyances israélites, en viennent-ils à croire que ces « hadiths » auraient été rapportés par ces Compagnons de ce qu’ils auraient eux, (chaîne de transmission acceptable et avérée selon les critères de Boukhari et Muslim), entendu directement de la bouche même du Prophète !!!
Pour illustrer cette déviation, nous citerons deux exemples.
Ibn Kathir développe dans son exégèse de la sourate At Taqwir, que Abd Allah Adatadj a dit : J’ai entendu Aba Salma bin Abderahmane bin Khalid bin Abdallah al Kasri, dans cette mosquée-ci, la mosquée de Koufa, et pendant qu’il nous enseignait, Sayed Hassan (Ibn Ali), est entré et s’est assis à son côté, puis il a dit :
«
Abou Houreyra nous a affirmé que Rassoulou Allah, a dit : Le soleil et la lune seront deux taureaux stériles le Jour de la Résurrection » ! Al Hassan dit alors, « Et quel est donc leur faute ? Il lui répondit : Je te cite Rassoulou Allah, et tu dis penser qu’il aurait dit de quel faute ils étaient accusés ?
Ce hadith de la lune et du Soleil a été rapporté personnellement par Ka3ab Al Ahbar, At Tabari rapporte dans son « Histoire », page 44, V. 1, qu’Ibn Abas, alors qu’il était assis avec nous, quand un homme vint à lui, et lui dit : O Ibn Abas, j’ai entendu un récit fantasque de Ka3ab Al Ahbar, à propos de la lune et du soleil. Il sursauta et dit : Et que dit-il ? Il dit : « Il prétend que la lune et le soleil seront ramenés le Jour de la Résurrection, stériles, et ils seront jetés en Enfer.
Akrama dit : Ibn Abas mordit sa lèvre de colère, puis il dit : Ka3ab a menti, menti, menti, trois fois, cette croyance est juive, et il tente de l’insérer dans nos traidtions islamiques.
Muslim rapporte en se basant sur Abd Allah bin Rafi3, le serviteur d’Oum Salama, que Abou Houreyra, affirme : « Rassoulou Allah, m’a pris par la main, et il a m’a dit : Allah, a créé la terre le samedi, les montagnes le dimanche, les arbres le lundi, le répréhensible le mardi, la lumière le mercredi, il y a ensuite inséré les animaux le jeudi, IL a créé Adam après le ‘Asr du Vendredi, la dernière créature à la dernière heure du Vendredi, entre le ‘Asr et la tombée de la nuit. (Commentaire par Nawawi du Sahih Muslim : V. 17-18, Livre 50 Ch. 1, hadith 2789.)
Al Boukhari, Ibn Kathir et d’autres qu’eux affirment qu’Abou Houreyra, a entendu ce « hadith » de la bouche de Ka3ab Al Ahbar, car il est en contradiction avec le texte coranique, qui stipule clairement que la Création des Cieux et de la Terre, s’est faite en six jours, et que par ailleurs, il est dit
dans « Al Bidaya wa Annihaya », que Yazid Bin Haroun, affirme : « J’ai ouï dire Shou3aiba, dire que Abou Houreyra est un faussaire, c'est-à-dire qu’il raconte ce qu’il a entendu dire de la bouche de Ka3ab et aussi ce qu’il a entendu de Rassoulou Allah, et il ne prend pas la peine de distinguer l’un de l’autre !
Ibrahim Anakh3i à son tour, affirme : « Nos Compagnons s’écartaient des « hadiths » de Abou Houreyra ».
Dans une narration de Al A3mesh, selon lui, il affirme : « (Nos Compagnons), ne prenaient pas tous les hadiths d’Abou Houreyra, et celui-ci n’était qu’un des nombreux Compagnons inconnus, du temps du Prophète, de Abou Bekr, et Omar, il n’a commencé à apparaître qu’avec le temps de Othmane, puis son aura encore plus d’effet, avec Mou3awiya. Mou3awiya le subjugua en le promouvant et en le soutenant, pendant que Merouane en faisait son remplaçant au gouvernorat de Médine. ( Abi Rafi’a affirme dans « Syar A3alam Annoubala » que : Merouane avait installé Abou Houreyra comme son successeur à Médine, et A. H., montait alors sur un âne qu’il sellait, portant sur sa tête une ficelle de chanvre mélangée à du coton, et quand il croisait quelqu’un il disait : Laissez passer, l’émir est arrivé !
Croisant des enfants qui jouaient aux nomades, la nuit, et sans qu’ils ne s’y attendent, le voilà, parmi eux, à les surprendre et à leur asséner des coups de pieds, ce qui terrorise les enfants et les fait fuir.
Quand il m’a invité à dîner, il m’a dit laisse l’os et la moelle à l’émir, et observe pour voir si c’est un plat de « tharida » à l’huile.).Il ne demeura pas longtemps, avant que son rang social ne change et le fasse passer d’une situation de précarité à l’aisance et du dénuement à la fortune.
Il est noté
dans « Siyar A3lam Anoubala », d’après Ibn Al Moussib, que : « Quand Mou3awiya faisait des dons à Abou Houreyra, ce dernier se taisait, et quand il l’ignorait, il se mettait à ragoter ».
Ibn Sa3d d’après Mouhamad, affirme : Abou Houreyra se roule dans un tissus d’apparat, il bombe le torse et il dit : Gloire, Gloire, Abou Houreyra se pavane dans un riche tissus.
Ainsi donc, tu m’as vu autrefois, reculer entre l’espace qui sépare le Minbar de Rassoulou Allah, et la chambre de Aicha, et quand venaient les gens, ils pensaient que j’étais habité par les démons, alors que je ne souffrais que de la faim. Tu m’as vu alors que je n’étais qu’un simple serviteur d’Ibn 3afan et de la fille de Ghazwane, pour alimenter mon ventre, je les conduisais quand ils voyageaient et je les servais quand ils campaient.
Un jour elle m’a dit : Tu y reviendras pieds nus, et tu y monteras debout (Minbar de Rassoulou Allah).
Allah me l’a donnée pour épouse, après cela et je lui dis : « Tu y reviendras les pieds nus, et tu l’escaladeras debout ! »
Abou Houreyra, était considéré comme un simple Compagnon, en ce qui concerne ce qui a été rapporté de lui, en terme d’arrêts juridiques, et Cheikh Tawsi rapporte de lui, quelques cinquante et une fetwa, dans « Al Khilaf », alors que Cheikh Taky Eddine Assabaky, Achafei3i, un chapitre qu’il a appelé (« les Fatawis de Abou Houreyra », Al I3lam de Azzarkaly, 3/308).
Adhahaby, rapporte dans son « Siyr », que Abou Houreyra, récitait à haute voix, dans ses prières, la « Bismi Allah Arrahmane Arrahim » ; et il rapporte que : Abou Houreyra, a donné une opinion différente de celle d’Ibn Abbas, au sujet de la période de vacuité d’une femme enceinte, dont le mari est mort, du fait qu’Ibn Abbas, a arrêté pour l’option des deux périodes les plus éloignées, alors que lui a arrêté son jugement sur la date de naissance du bébé.
Il est rapporté qu’Abou Houreyra, affirme que Rassoulou Allah, a dit que « quiconque rompt le jeûne du Ramadhan par omission, n’a ni à le refaire, ni à en payer la dette de kafara ».
Abou Houreyra est décédé, en l’an 59 H., dans son palais, à Al 3atik, et sa dépouille a été transportée à Médine, où il a été inhumé à Al Baqi3.
Al Walid Bin 3Utba bin Abi Sufyan, qui était alors le gouverneur de Médine a conduit la prière rituelle sur son corps.