Abou Bakar et le moine Bahira !!! lol!
786-92-110 ********************salaaam********************************************Mon Poste étant virussé, je vous prie de m'excuser en attendant que que je déparasite avec un formatagedu disque -je dois sauvegarder certaines donnée ; je m'excuse donc sur la qualité de la présentation *******************Moine Bahira Bahira est un moine chrétien (nestorien) arabe qui eut un rôle important dans l'histoire de l'islam. D'après la tradition des croyants, il découvrit la marque de la prophétie entre les deux omoplates de Mohamed (le dernier prophète) lors d’un voyage avec son oncle Abou Talib (abou taleb) en Syrie à Bosra. On raconte que Bahira avait lu dans les Écritures la prédiction que le Sceau de la Prophétie devait se réaliser. Un jour, il aperçut un étrange petit nuage qui se trouvait juste au-dessus d'une caravane et qui s'arrêtait lorsque la caravane s'arrêtait puis la suivait lorsqu'elle repartait. Il s'intéressa au jeune homme qui se trouvait exactement sous le nuage, un certain Mohamed (futur messager de Dieu) qui avait alors environ neuf dix ans. FALSIFICATION : N°1Prenons tout d’abord connaissance de l’histoire du moine Ba’hîrâ, laquelle est connue de tous les théologiens musulmans et acceptée par eux. Cependant, et comme c’est souvent le cas en matière d’histoire, il existe différentes versions des événements. Néanmoins, la polémique au sujet de ce passage historique, ne porte que sur certains détails, comme par exemple, l’âge qu’avait le prophète à ce moment là. Avait-il huit, neuf, dix, onze ou douze ans ? Voici l’histoire telle que la rapporte l’historien Tabari.HISTOIRE DU MOINE BAHIRA « Or ils arrivèrent près de Bassore, qui est la première ville du territoire de Syrie. Il y a aux portes de la ville un couvent où résidait un moine nommé Ba’hîrâ, qui avait lu les anciens écrits et y avait trouvé la description du Prophète. Il y avait près de là une station où s’arrêtaient toutes les caravanes qui y passaient. La caravane d’Abou-Tâlib y arriva pendant la nuit. Quand le jour fut venu, laissant brouter les chameaux, les gens se mirent à dormir. Mo’hammed était assis et gardait leurs effets. Lorsque le soleil devint plus chaud, un nuage ayant la forme d’un grand bouclier vint ombrager la tête du Prophète. Voyant cela, le moine ouvrit la porte du couvent et en sortit ; les gens de la caravane se réveillèrent. Ba’hîrâ prit Mo’hammed sur son cœur et l’interrogea sur sa position, sur son père, sa mère et son grand-père. Mo’hammed lui raconta tout, ainsi que l’histoire des anges qui lui avaient ouvert le corps, exactement comme cela s’était passé. Ba’hîrâ lui demanda ce qu’il voyait la nuit en songe, et Mo’hammed le lui dit. Tout cela s’accordait avec ce que Ba’hîrâ avait trouvé dans les livres. Ensuite il regarda entre ses deux épaules et y aperçut le sceau de la prophétie. Alors il dit à Abou-Tâlib : Cet enfant que t’est-il ? L’autre répondit : C’est mon fils. Ba’hîrâ dit : Il est impossible que son père soit vivant. Abou-Tâlib dit alors : C’est mon neveu. Ba’hîrâ demanda : Où le mènes-tu ? L’autre dit : En Syrie. Ba’hîrâ dit : Celui-ci est le meilleur de tous les hommes de la terre et le Prophète de Dieu. Sa description se trouve dans tous les écrits de l’ancien temps, ainsi que son nom et sa condition. J’ai maintenant soixante et dix ans, et il y a bien longtemps que j’attends sa venue comme prophète. Je te conjure par Dieu de ne pas le conduire en Syrie, de peur que les juifs ou les chrétiens ne le voient et ne l’enlèvent. Ils ne pourront pas le tuer, parce que personne ne peut enfreindre la décision de Dieu ; mais il se peut qu’ils l’estropient des mains ou des pieds ou du corps. Renvoie-le chez lui à la Mecque. Abou Bekr aç-Ciddîq, qui était présent, dit à Abou-Tâlib : Renvoie-le à la maison, pour éviter ces dangers. Abou-Tâlib le renvoya sous la garde de l’un de ses esclaves, et Abou-Bekr envoya avec lui Belâl. Une tradition rapporte qu’Abou-Tâlib retourna lui-même, renonçant à son voyage 1 ».Avez-vous relevé l’incohérence ? Pour ceux et celles qui ne l’ont pas relevée, je vais vous la dire. On apprend à travers la lecture de ce texte, que Abou Bakr (que Dieu soit satisfait de lui) futur beau père et premier successeur du prophète, conseille l’oncle du Prophète, Abou-Tâlib, par ces mots, je cite ; « Renvoie-le à la maison, pour éviter ces dangers »« Abou-Tâlib le renvoya sous la garde de l’un de ses esclaves ».Mais, comment Abou Bakr pouvait-il tenir de tels propos, puisque le Prophète était l’aîné d’Abou Bakr d’au moins trois années ! Or, lorsque l’on sait que, le Prophète n’était âgé lors de ce fait historique, que de, selon Tabari, neuf années, et dans le meilleur des cas, de dix années, ou encore pour les plus septiques, de douze années, comment alors, Abou Bakr aurait-il pu tenir ces propos ! Car, soustraction faite, 9-3 = 6 ! Cela veut dire qu’Abou Bakr n’avait pas plus de six ans, (ou même, sept ou encore huit ans) puisqu’il était comme je l’ai dit, le cadet du Prophète de pas moins de trois années ! Tabari rapporte que : « Mohamed ayant alors neuf ans le pria de le prendre avec lui ; mais Abou-Tâlib n’y consentit pas disant : Tu es encore un enfant. Et il le confia aux soins de son frère ‘Abbâs. Lorsque Abou-Tâlib fut sur le point de monter sur le chameau et qu’il prit congé des gens, Mohamed se tint devant lui, pleura beaucoup et dit : Ö mon oncle, prends-moi avec toi. Le cœur d’Abou-Tâlib fut touché, il le prit et l’emmena avec lui 2 ».Dans ce cas précis, comment un enfant de six, sept, huit ou neuf ans, pouvait-il dire, bien plus, conseiller un vieil homme, l’oncle du Prophète, par ces mots ; « Renvoie-le à la maison pour éviter ces dangers » ! Et puisqu’il est impossible que Abou Bakr ait pu prononcer à cet âge de telles paroles, nous sommes donc contraints de nous rendre à l’évidence qui veut que, nous sommes face et sans le moindre doute possible, à une manœuvre frauduleuse. Ce qui nous amène en toute logique, à penser, que non seulement Abou Bakr n’a jamais ouvert la bouche, mais bien plus, qu’il n’était pas même présent lors de ce fait historique ! En conclusion de quoi, la volonté de vouloir rehausser Abou Bakr en essayant de lui accorder un statut au delà de ce qu’il lui est unanimement reconnu, revient à nous laisser penser, que l’on tente de rabaisser Ali. On rehausse d’un côté, donc, et mathématiquement, on rabaisse de l’autre ! De « l’autre », il ne peut s’agir que d’Ali ! En effet, n’oublions pas le conflit Chiite/Sunnite, autour des questions ; Qui était le compagnon le plus digne à la Califat ? Qui était le meilleur compagnon du Prophète ? Ces questions et bien d’autres, sont connues, et suscitent encore de nos jours, de fortes tensions entre les Chiites et les Sunnites. Il n’y a, à mon avis, pas d’autres hypothèses possibles. Le seul but de ce mensonge, est de rehausser (bien qu’il n’ait rien demandé), Abou Bakr. Cela constitue donc une manœuvre frauduleuse. Manœuvre frauduleuse qui porte un coup irrégulier aux thèses Chiites. On peut qualifier cette méthode de coup de couteau dans le dos.Cette drôle de méthode va comme nous allons le voir se confirmer nettement. Là encore, on tente comme on l’a fait pour les Tarawhir, de passer un message subliminal. On ajoute des mots, lesquels ont pour unique but, d’influencer notre raisonnement. Pour les Tarawih, on a ajouté le mot « louable » ce pour nous amener à penser que les Tarawih sont une louable innovation. Là, on ajoute la présence d’Abou Bakr pour nous amener à penser qu’Abou Bakr était très, très, proche du prophète. Plus Abou Bakr est proche du Prophète, plus Ali s’en éloigne, cela est une règle mathématique, l’adéquation. En conclusion, les deux rajouts ont pour but évident, de contrecarrer les thèses Chiites. Je tiens à dire que j’estime tout à fait normal, licite et obligatoire pour un musulman d’œuvrer à contrecarrer telle ou telle revendication de telle ou telle secte, si, il estime sincèrement que ce sont des sectes égarées et donc néfastes pour les musulmans, à condition bien sûr, qu’il le fasse avec des moyens licites et dans le cadre il va sans dire, de l’Ethique de l’Islam. Et non d’un coup tordu comme c’est le cas ici. J’ai d’ailleurs moi-même contesté nombre d’affirmations émanant de musulmans Chiites sans pour autant être malhonnête 3.On tente de présenter Abou Bakr un peu comme un copain d’école du Prophète, en faisant croire qu’Abou Bakr connaissait depuis toujours le Prophète au point où il voyageait déjà enfant avec le Prophète ! Il faut retenir son sourire, lorsque l’on lit dans le même texte, je cite « …et Abou-Bakr envoya avec lui (le Prophète) Belâl ». Ainsi, non seulement, Abou Bakr âgé d’à peine six ans selon Tabari, et peut-être tout au plus, neuf, selon d’autres, conseille le vieil oncle du Prophète, mais aussi lui ordonne je cite : « d’envoyer avec lui Belâl » Il faut croire qu’Abou Bakr était plus qu’un enfant précoce ! De plus, on se demande, non seulement, ce que faisait Bilal l’esclave d’Umayya b. Khalaf, avec Abou Bakr et le Prophète en voyage pour la Syrie ! Mais aussi quel âge avait Bilal ? Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il n’avait qu’un ou deux ans ! Et peut-être même qu’il n’était pas encore né ! Je vous invite à le découvrir.D’ailleurs, je ne suis pas le seul à avoir découvert cette incohérence, puisque j'ai découvert ultérieurement que ibn Khatir, en parle aussi en citant certains savants. Mais aussi, un non musulman, l’écrivain Caratini dans son livre « Mahomet » lequel a aussi souligné cette bizarrerie lorsqu’il écrit je le cite : « Certaines sources mentionnent, parmi les voyageurs, Abu Bakr (le futur beau-père du Prophète et celui qui lui succéda après sa mort) : peut-être n’est-ce là qu’une mention intentionnelle, mettant en scène, dès le tout début de l’épopée de Mahomet, celui qu’on surnommera plus tard « le premier musulman 4 ». Félicitation monsieur Caratini ! Mais vous auriez pu conforter votre jugement en mettant le doigt sur l’âge d’Abou Bakr, ce qui aurait confirmé matériellement votre théorie. En conclusion de quoi, ce passage est dans le meilleur des cas, partiellement faux. La question qui se pose à présent, est de savoir, pourquoi a-t-on inventé ce texte, ou plus exactement, la présence d’Abou Bakr ? La réponse semble comme je l’ai dit, couler de source, à savoir, rehausser Abou Bakr et ce malgré lui. Exactement, comme l’a fait Fawzan au sujet d’Omar.Cette politique de vouloir à tout prix disculper tel ou tel compagnon a été « royalement » illustrée par Fawzan. Et aujourd’hui, par les tenants d’un Islam « congelé », il vous suffit de vous convertir à l’Islam, et on vous sert « l’Islam » prêt à être « dégusté » selon la recette de telle ou telle secte. Inutile donc d’aller chercher, où, quoi, pourquoi, qui, comment, etc. etc puis Abou Talib s’exécute ; plus d'info 1 p.244 « Chronique de Tabari »2 p.244 « Chronique de Tabari »3 A lire par exemple mes corrections au livre de Tijani « Comment j’ai été guidé ? » ou encore, mon livre « Lettre ouverte à nos frères Chiites » tous deux téléchargeables gratuitement sur notre site
www.editionsles12.com4 Page, 118 du livre « MAHOMET Vie du Prophète » de Roger Caratini. L’Archipel