CHEIKH AHMED TIDJIANE CHERIF
CHEIKH AHMED TIDJIANE CHERIF
FONDATEUR DE LA TARIXA TIDJIANYA
Le tombeau du fondateur de la tarixa Tijaanya, Cheikh Ahmed Tijaane Chérif, objet de curiosité pour tout fidèle qui y débarque. Fès, la cité religieuse fondée il y a douze siècles, en plein royaume Chérifien, continue d' exercer une fascination dans le monde musulman. Elle demeure, sur le chemin qui mène à La Mecque, une voie de passage obligée pour certains fidèles qui effectuent soit le petit pèlerinage (ou Oumrah), soit le grand hadji. FÈS. Le tombeau de Cheikh Ahmed Tidjane Chérif est d'une blancheur immaculée. Il est rectangulaire et prend les contours d'un édifice avec différents paliers qui se succèdent. et s'offrent à la vue du visiteur qui débarque dans les locaux. C'est là où repose depuis l'an 1815 (année du calendrier Grégorien), Cheikh Ahmed Tidjane Chérif. La Zawiya (mausolée) constitue l'une des plus grandes attractions de la cité religieuse qu'est Fès. RAPPEL A DIEU SUR LA POINTE DES PIEDS
La vie ainsi que la disparition du fondateur de la Tidianya ont une histoire. Ainsi, en écoutant le récit qui en est fait par nos différents interlocuteurs, on retient que, le saint homme de Fès, "a tiré sa révérence un Jeudi après la prière du matin. Il demanda de l'eau, en but puis se coucha sur le coté droit". L'enfant d'Aynouhmady, petit-fils du Prophète Mouhamed (Psl) venait ainsi de partir sur la pointe des pieds. C est a l'approche du petit et du grand pélerinage à la Mécque que la Zawia de Chelkh Ahmed Tidjane Chérif accueille davantage de fidèles. Sidi Ahmed (autre nom donné à Cheikh Ahmed Tidjane Chérif par les Marocains), a "mémorisé le Coran à l'âge de sept ans". C'est dès l'âge de seize ans qu'il traversa une grande épreuve. II s'agit de la mort concomitante de ses deux parents des faits d'une épidémie de variole en 1166. Un événement qui coïncide avec l'adolescence du garçon qui ne se laisse pas ébranler par cette étape "du théâtre de la vie". D'autant que cela va lui permettre de révéler une autre facette de sa vie de saint homme, à l'image de plusieurs vicaires du Tout-puissant. Il va faire preuve de dépassement en poursuivant ses recherches dans le domaine des sciences islamiques et spirituelles, Dans cette quête du savoir, l'Égypte des pharaons et la sainte Mécque l'accueillirent. Dans la cité religieuse saoudienne, il commence à cueillir les fruits de la Patience religieuse et spirituelle.
Car la connaissance et la pratique d'un grand Moufty indien du nom d'Al Hindyne ne fut que bénéfique pour le saint homme de Fès qui "hérita du savoir de ce dernier". La Zawla de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif se situe dans une vallée. Ainsi en poursuivant son chemin au-delà de Fès, le voyageur se surprend à se rendre compte de la hauteur que prennent les montagnes qui surplombent l'édifice religieux et tous les édifices qui l'entourent. Des explications de son petit-fils Chérif Tidjani Zoubir, il ressort que la construction de la Zawia du saint homme est à situer dans les années 1214-1215 de l'Hégire. Soit, quelque quinze ans après sa disparition. Dans les alentours, se trouve le marché de Fès qui se situe dans la Médina fondée il y a douze siècles. Un véritable labyrinthe assez impressionnant pour tout visiteur. LA RENCONTRE AVEC LE PROPHÈTE (PSL)
Cheikh Ahmed Tidiane Chérif naquit dans le sud-algérien, à Aynouhmady dans l'Aghouwar. Il va quitter cette localité, à la suite des persécutions des Turcs, pour rejoindre Fès. Située sur l'oued Fès, un affluent du Sebou qui est un fleuve du royaume Chérifien, né dans le Moyen Atlas qui rejoint l'Atlantique et est long de 458 km, la ville de Fès qui accueille le saint homme a un climat très attrayant. Dans sa quête du savoir, il va rester à l'écoute de tous jusqu'à la "grande ouverture" : La rencontre avec le Prophète Mohamed (Psi) qui est «son vingt-et-unième grand-père». Un événement qui a eu pour cadre le village algérien d'Abou Samkhoum. Et les récits historiques précisent que c'est en ces lieux, que Seydina Mohamed (PsI) lui a donne la Voix, la «tarixa» ou la confrérie. Le Cheikh enseignait la «tarixa» Tidjanya dans sa Zawia de Fès, explique son petit-fils. Chérif Tidjani Zoubir rappelle qu'il y avait "des gens qui venaient de partout à travers le monde de l'Islam pour assister à ses cours". Et il se plaît à citer dans ce lot d'hommes en quête de connaissances religieuses et spirituelles supplémentaires, certaines de nos grandes figures religieuses : El hadj Omar Foutiyou Tall, El Hadji Malick Sy, El hadji Ibrahima Niasse etc. De nombreux foyers religieux où les ziikrs collectifs ont aujourd'hui droit de cité.
Le petit-fils de Cheikh Ahmed Tidjane Chérif est loin d'avoir une idée du nombre de fidèles qui affluent vers Fès, la religieuse. Cependant, Chérif Tidjani Zoubir concède néanmoins à confier qu'il «y en a qui y viennent en groupe quand ils vont en pèlerinage en Arabie Saoudite (Ndlr : Le petit pèlerinage ou Oumra et le grand pèlerinage ou hadj).
Parfois, il y a des gens qui viennent personnellement pour rester deux ou trois jours pour se recueillir sur le tombeau et repartent. Dans ses relations avec le pouvoir spirituel, Sidi Ahmed a eu à servir de conseiller au prince «dans le domaine religieux. Le roi Mohis Limam «qui l'a bien accueilli va aussi bénéficier de son appui dans son domaine de prédilection. A son arrivée dans le royaume chérifien, Cheikh Ahmed Tidjane Chérif sera traité dignement. Notre interlocuteur, Chérif Tidjane Zoubir révèle qu'à son installation au Maroc, son aïeul «n'avait pas encore trente ans. Depuis son arrivée à Fès, il a toujours été entouré, aimé et respecté par toute la dynastie alaouite (Ndlr : le nom de la tribu à laquelle appartient la famille régnante au Maroc). Lui-même aimait cette dynastie. Surtout à cause de son respect et de l'application des préceptes de l'Islam". Aujourd'hui, l'héritage de la Tidjaanya est géré par la famille du défunt saint homme de Fès. Et Zoubir de souligner que cette gestion est hiérarchique. «En haut, il y a la famille du Cheikh. On se réfère à elle pour tout ce qui touche à la confrérie. Et puis, il y a les califes.
Les califes de Tivouane, Mansour Sy, d'El Hadj Omar Tall (Thierno Mountaga Tall), de Médina Baye (El hadj Dame Niasse) et de Médina Gounass", fait-il remarquer. Et le petit-fils de cheikh Ahmed Tidjane Chérif d'expliquer le rôle dévolu aux moukhadams nommés par les Califes. Ces derniers «donnent le wird à quelqu'un qui veut être tidjane (Ndlr : disciple de Cheikh Ahmed Tidjane Chérif) et lui enseignent les conditions dans lesquelles il doit se conformer à cette pratique". LE SÉNÉGAL ET LE TIDJANISME Les liens entre le Sénégal et le Tidjanisme ne datent pas d'aujourd'hui. La confirmation vient des confidences de Zoubir qui les qualifie d' «ancestraux". «C'est enrichissant- des deux côtés, renseigne-t-il, ce n'est pas nouveau." Poursuivant sa narration, il note qu' «avant Cheikh Ahmed Tidiane Chérit il y avait des relations entre l'Afrique subsaharienne et le royaume Chérifien. Cela s'est renforcé avec la présence de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif et de la confrérie Tidjanya". Autre preuve de ce renforcement des liens maroco-sénégalais, la présence remarquée d'étudiants sénégalais à Fès, selon Zoubir.
Fès demeure la ville historique la mieux conservée du monde islamique. Avec une population de 448 823 habitants, son tissu urbain est chiffré néanmoins à 160 000 personnes. On estime à plus de 8 000 les édifices ayant une valeur historique et artistique. Certains inventaires établis font état de plusieurs centaines de monuments : 184 lieux de culte, 135 fondouks, 110 palais et demeures. Ce qui fait de cette contrée du Maroc un centre religieux, touristique et universitaire.
voici le mausolée de ABOUL ABASS CHEIKH AHMED TIDJANI
+ Ziyara sidi al Arbi à Rabat- Wazifa, Qadaratul juma, nafila de la nuit du Destin à la Zawiya Cheikh Ahmed Tidjani à Fès. + Causeries religieuses sur la vie de Cheikh- la Salatul Fatihi- Diawharatul Kamal- et sur la réparation des erreurs dans la prière.
+ Audiences avec de hautes autorités de la zawiya - visite touristique de la ville.
Renseignements et blocages des places avant le 6 juillet à SENEMAR TOURS
Tél. : 33 825 09 42*76 680 00 81*77 241 73 00*77 535 18 44*77 647 08 43
Tayeb ben Bou'amama connu le Cheikh Ahmed al-Alawi. Voici une de ses lettres qui date de 1927 où le Cheikh Tayeb renouvelle le rattachement au Cheikh al-Alawi en reconnaissant qu'il était son maître bien-aimé (Cheikhi al-mahbûb). La lettres en question se trouve dans les archives de la zawiya de Mostaganem. Louange à Dieu, et Dieu seul, et que la prière soit sur le prophète Muhammad et sur sa descendance
Notre maitre le professeur, le bien-aimé par le bonheur, auréolé par les couronnes de la gloire et la régence.
Mon seigneur ; le Cheikh (Ahmed Ben) Mustafa al-Alawî de Mostaganem.
Sur vous la paix totale, en nombre de ce qui prit forme dans l'univers, et la miséricorde et la bénédiction de Dieu de même.
Ainsi est-il mon seigneur, j'embrasse l'endroit où vos pas ont laissé trace, et (acceptez) le renouvellement du pacte et de votre compagnie, avec toute sincérité et amour et bonne foi, pour la sainte face de Dieu, sans qu'aucune autre intention qui puisse entraver (cela), par la protection et la force de Dieu et non pas par ma protection ni par ma force. Lui demandant le Tout-Puissant, avec votre bénédiction ; de nous prendre par nos mains et nous diriger vers les choses qu'Il aime et agrée.
Pardonnez nous pour l'absence de correspondances avec vous, les raisons sont ; notre intense travail pour gagner notre pain, avec beaucoup de défis et d'efforts à cause de la sécheresse de cette année, par la volonté du Divin dans son royaume. Ce qui nous a causé, et de nombreux de ses créatures, des dettes tellement lourdes, que la quasi-totalité de nos biens ont failli disparaitre. Nous sommes toujours dans cette situation. Nous avons accepté Son jugement. Je vous demande de prier pour le bien de la religion et pour ce bas-monde, qui ce dernier, est la monture du croyant ; et puisque chaque être doit travailler pour subvenir à ses besoins.
Il m'est donc (utile) de vous demander (quelques réponses) à ce que nous avons constaté à travers la Tarîqa al-Tidjaniya. En effet, nous avons observé, que premièrement ; ils interdisent la visite des saints-alliés de Dieu dans leur ensemble. Deuxièmement ; leur affirmation que leur maître Cheikh al-Tidjani, que Dieu le bénisse, est le dernier et le sceau des saints-alliés de Dieu. Troisièmement, ils posent devant eux un tissu par terre pour que le Messager d'Allah, que la prière et la paix soient sur lui, et leur cheikh s'assoient dessus. Ensuite il ya d'autres choses dans leur conviction, dont il serait long de les citer. Mon intention est de me satisfaire du peu de ces questions. Ont-ils donc raison de ce qu'ils avancent ? Ou ya t-il du vrai et du faut ? Et quelle est leur véritable nature ? Car notre religion Muhammadienne nous recommande de nous rassembler et n'a jamais interdit la visite, au contraire, elle nous la recommande.
(Sachez) que nous portons la bannière des louanges et des grâces au Tout-Puissant qui nous a comblé par votre personne dans cette époque corrompue, et fait (de vous) un pilier pour notre religion, ainsi qu'un rempart pour notre nation. Dieu soit loué, d'une louange permanente ainsi que la grâce Lui soit rendue éternellement.
J’ai lu dernièrement dans un Journal algérien, un article de certains de nos frères en réponse à celui qui a dépassé ses limites en méprisant le statut des saints-alliés de Dieu et proférait des insultes à leur égard. Ma joie fut grande et a d'avantage pris du plaisir (en lisant cette réponse), pour mes frères en Dieu, le Vivant, je le sollicite de les renforcer en connaissance, en piété et en orientation.
Ainsi est-il, ma chance dans la réussite n'est approuvée que par Dieu, en Lui, je remets ma confiance. Toutefois, ne m'oubliez pas dans vos invocations, même si j'étais impuissant et emploie peu d'effort (spirituel). Je vous demande également de prier pour la facilitation de l'autorisation à se rendre à la Maison sacrée de Dieu ( la Mecque), car, à cause de mes péchés, les moyens sont inexistants, et les choses de la vie deviennent difficiles d'accès à cause des péchés. Je sollicite vos prières pour que les portes s'ouvrent.
Je ne manquerai pas de réitérer mes salutations à tous les gens de votre ville, sa terre et ce qu'elle contient de beau et de laid ainsi que ses pierres et autres... car vous me manquez beaucoup.
Et par l'amour que j'ai pour vous dans son intégralité pour la vie, mille et mille paix.
Vendredi 17 Radjab en l'an 1345 / 21 Janvier 1927
Tayyeb Ben Bû 'Amâma, Douceur (de Dieu sollicitée)
Sa biographie :
Cheikh Tayeb est né, -Qu’Allah l’agrée – en 1867 à Figuig, du Maroc extrême, de son père, le célèbre combattant et grand héro, ayant conduit, en leader, la résistance des deux Maroc central et extrême1867/1908, Sidi Cheikh BOUAMAMA ben Larbi El Bouchikhi, Es-Seddiki, et de sa mère la vertueuse sainte, la combattante ; la pieuse, l’infirmière des moudjahidine Lalla Rabéa Bent Sidi Lamnaouar Ben Cheikh. Qu Allah nous profite d’eux! Amen.
C’était au père de celui objet de cette biographie que revenait la grâce infinie(le mérite) de préparer son fils Tayeb et de le former depuis sa naissance, en dépit des désagréments en progression de l’ennemi, de sorte qu’à sa naissance à Figuig, il n’avait pas voulu divulguer la nouvelle, par calcul(précaution ; crainte) en raison des plans du colonisateur, à la poursuite des résistants et de leurs familles.
Des théologiens de la Zaouïa -comme Institut d’Enseignement de l’Islam-, Sidi Tayeb avait appris le savoir et la récitation par cœur du Coran et du hadith Sharif (recueil des actes et des paroles de Sidna Mohammed –/pbAsl/) ainsi que des savants de Figuig, le fikh -théologie- de Malik. Quant au savoir(pratique,) du soufisme(ésotérisme de l’Islam), sa formation s’était faite par son père Cheikh BOUAMAMA qui recevait des délégations pour s’instruire auprès de lui et pour jouir de sa Baraka (bénédiction ou pouvoir spirituel communiqué) .
Son père, SIDI CHEIKH BOUAMAMA, - Que la sacralisation d’Allah soit pour sa puissante confidence ! (qu’Allah sanctifie son secret !) en tant que Kotb : pôle (de l’intelligence des sciences inspirés) des connaisseurs et Cheikh (maître)de la confrérie lui avait inculqué la science et l’ambition pour rêver ; en lui apprenant comment combattre les tentations de l’âme, (l’instinct), il l’incitait au combat pour le sentier (voie) d’Allah. Exalté soit-Il !
Et, il –Si Tayeb- était, depuis son enfance attiré par le savoir dont il était enthousiasmé. Il avait un désir insistant à se rapprocher d’Allah; le plus élevé. Serviteur obéissant à son père et (il se mettait à la disposition) à la zaouïa Cheikhiya Al-Bouamamia que son père avait créée à Oum Jarrara Tahtania, connue aujourd’hui au nom de Kalaat Cheikh BOUAMAMA.
Jeune, Si Tayeb, était ardemment anxieux de résister à l’ennemi français (en étant) prêt à tomber en martyr pour (la cause) du sentier d’Allah, au côté de son père dans son effort continuel de lutte.
Son emprisonnement à Oujda, puis à Fès ” Maroc”
Il [Sidi Tayeb] fut arrêté en l’an grégorien 1905 par le Makhzen Marocain. Resté seulement quelques mois à Oujda, puis, il fut transféré à la prison Dakkakine de Fès, et à Al Makhrak (criblé, se trouvant à) “El Aghouat en Algérie”. Il avait certainement beaucoup souffert de l’incarcération en plusieurs zones, puis en résidence fataliste. Il mettait toujours toutes les souffrances qu’il subissait (au compte) et les considérait de l’agrément d’Allah. Glorieux et Majestueux soit-il ! Ceci avait accru sa foi en Allah,-le plus Elevé- et l’approchant aux prières (religion, piété, adoration d’Allah), loin des (actions) préoccupations de la politique.
Il a été libéré en 1907 grégorienne pour rejoindre son père résidant la ville d’ El Layoun orientale. – Maroc-
Il avait contribué à l’action de la zaouïa religieusement et socialement eu égard à sa formation soufie. Le poète El Mahnaani a dit à son sujet :
Son fils Tayeb, parfait en religion et générosité/ Et, la voie de la raison comme l’imam (chef religieux musuman) EL JANID.
Petit, il a été investi de la sagesse, en situation de jeunesse/
De laquelle, la sagesse des adultes, dignes de passion.
Que soit exalté Qui a donné la sagesse à Luqman/
L’origine de la sagesse s’hérite par promesse (ou pacte).
C’était ce qui avait fait que son père le qualifia (lui donna la qualification) ; dans un testament qu’il avait écrit quelques jours avant qu’il décéda ; il conseilla les disciples de la confrérie Cheikhiya de suivre son fils Tayeb. En effet, sa mort survint le dix de Ramadan de l’an grégorienne 1908 à Oued Bourdim aux hauteurs de la Kasba d’El Layoun.
Et, Sidi Tayeb, a, certes, instauré (édifié) au mausolée de son père une très grande Kobba, (dôme) dont la construction avait duré des mois.
En genèse de son poème, l’une des Mouqdma(représentantes, directrices spirituellede la confrérie) a dit :
Où est donc ton Père ? Oh Sid Tayeb, -cause de- peuplement de ma patrie/
Tes parents t’ont enfanté Oh éminence dominicale (pôle devin).
Sidi Tayeb était devenu Le Cheikh de la Tariqâ El Bouamamia El Bouchikhiya, en remplacement de son père. Il s’adonnait (se consacrait) aux prières et préservait le rôle social de la zaouïa en la considérant comme le refuge des voyageurs (de passage chemin faisant), la destination du nécessiteux et du pauvre et le siège de règlement des différends aussi bien entre tribus que particuliers, suivant en cela notre Cheikh le réformateur.
Le Cheikh Sidi Tayeb Ben Bouamama qui avait pris le Saint Coran comme (programme) de son action avec la sunna (traditions et propos du prophète rapportés par ses compagnons) de Saydouna-(Notre seigneur) le messager d’Allah, Que le Salut et la paix d’Allah soient sur lui ! s’était conformé (avait respecté) à ce qu’avait recommandé son père, tenant compte du contenu de son testament, suivant la méthode de son ancêtre, le très grand, notre seigneur et possédant(patron) Abelkader Ben Mohamed “Sidi Cheikh”.
Cheikh Sidi Tayeb s’était appliqué, en déployant ses efforts pour mériter le rang du Kotb=( pôle de l’intelligence des sciences inspirés) des vertueux, dispenser le savoir, éduquer l’habitant (les habitants) et faire en sorte que le soufisme soit sa conduite et son échelle(ascension), étant donné qu’il avait acquis, de son cheikh(maître) et père Sidi Bouamama, les principes en la matière. Il [Sidi Bouamama] était son instituteur, son éducateur ; il n’avait aucun autre maître de la Tariqa à part lui. Qui a dit autre chose ne peut-être que jaloux ou ignorant.
Lorsqu’il sentit que son terme(son heure) fatal était proche, il ordonna la réunion de tous ses fils pour leur recommander ce qu’a décrété Allah et son envoyé, paix et salut soient sur lui. Il leur fit signe à l’aide de sa main, en pliant ses doigts dans le creux, (leur faisant ainsi indiquer) de se rassembler après lui (sa disparition) et ne point se diviser……
Quinze jours après son retour du pèlerinage, il[Sidi Tayeb] se transforma(s’envola) vers la miséricorde d’Allah, en rendant son âme purifiée à quatre heure. Cette nuit, il demandait plusieurs fois à ses enfants s’il était 4h ? Sa fille Lalla Rokia ainsi qu’une femme qui était avec elle avaient rapporté qu’il leur avait dit : voyaient-elles un tapis vert couvrir la terre de son levant(est) jusqu’à son couchant(ouest) ?. Puis, dans la journée du 3 du mois Safar du bien, année 1354 de l’hégire correspondant au 7 du mois de mai 1935 grégorienne, en position assise en face de la Kibla(direction de la Ka’ba, à La Mecque).
Il a été enterré, - qu’Allah l’ait en sa miséricorde et nous fasse profiter de sa Baraka dans les deux (demeures) mondes, amen, amen, amen -, dans la mosquée qu’il avait construite à la zaouïa.
Il a certes laissé plusieurs poèmes éducatifs et mémorables d’Allah, Glorieux et Majestueux soit-il ! et quelques prérogatives particulières aux hommes du soufisme et la façon de leur tenir compagnie et de tirer profit d’eux.
Par testament écrit, son fils Cheikh Sidi Abdelhakem l’a évidemment remplacé.
Bibliographie :
- Le Cheikh, maître spirituel représentant la chaîne initiative soufie, actuel Sidi El Haj Hamza.
- Le livre du professeur BOUAMAMA Abdelhakem intitulé : Informations (nouvelles) de Tayeb Ben Bouamama et compagnie, parmi ceux de la zaouïa
Source
Ahmad Al-Alawi, [URL="http://www.onelittleangel.com/sagesse/religion/soufisme.asp"]Islam / Soufisme |
Ahmad Al-Alawi : Biographie
[h=3]Al-'Alawi d'Ahmad (dit ibn 'Aliwa), est ne a Mostaghanem, en Algérie, en 1291/1869. Il était un grand Sufi, un exegete coranique, un poète mystique, un réformateur social, un rechercher de philosophie, un jurnaliste et un auteur. Il a reneveller le tariqa de Shadhili-Darkawi, puis il a fondé l''ordre d'Alawi-Darqawi qui porte son nom.
Son enseignement a souligné la nature triple de la religion musulmane comme mentionné dans le hadith de Gabriel : L'islam, représenté par sa soumission centripète et extérieure aux règles de la loi sacrée. Iman (foi vraie), dans les principes de la foi d'Al-Sunna d'Ahl. Ihsan (la perfection de la foi) dans la connaissance d'Allah que la manière dont le soufisme fournit les moyens aussi. Il entretenu des travaux dans chacune de ces sphères, bien que son legs le plus important s'étendent a son oeuvre manière spirituelle. Ce qui a souligné la connaissance d'Allah (ma'rifa) par la pratique de la retraite solitaire (khalwa) sous la surveillance du cheik, et l'invocation (dhik) du nom suprême.
L'ordre du cheik Ahmad Al-'Alawi s'était etendu a tout le monde musulman. Il était l'un des plus grands maîtres de Soufi de notre siècle. Il est mort dans Mostaghanem en 1353/1934.
[h=2]Son Oeuvre:[/h]
Le Cheikh Ahmed El-Alawi (1869-1934), dont l'œuvre monumentale commence à peine à être connue en Occident, a été et demeure ce qu'on peut appeler, selon la terminologie adéquate, le pôle (Qutb) des saints du 20è siècle. Son rôle essentiel tient dans la revivification de cet islam universel pour lequel il ne cesse de faire entendre sa voix de sagesse au-dessus de toutes les confusions; Il tient aussi dans le lien profond, divin et visible qui relie tous les hommes et qu'il a su élever jusqu'à la conscience de tous ceux qui l'approchèrent et de tous ceux qui aujourd'hui rencontrent son œuvre irremplaçable et son influence spirituelle toujours vivante dans des hommes qui se dirigent selon cette lumière éternelle, dont les prophètes sont la source présente parmi nous et en nous.
Ce qui ne l'empêcha pas d'ouvrir un dialogue d'une ampleur philosophique et d'une tolérance rare avec la civilisation occidentale, dont il savait juger les mérites comme les méfaits. C'est dans cette op tique extrêmement large, mais fondée sur des principes de pensée extrêmement rigoureux , que toute son œuvre s'est construite, souvent appelée par les circonstances. C'est ainsi qu'il fonda et dirigea deux revues, "Lissane-Eddine" (-1912- Le Langage Traditionnel ) et "Al Balagh el-djazairi" (-1926- Le Message Algérien ) dans lesquelles la vision d'un soufi se porte sur des problèmes qui sont plus que jamais les nôtres, mais les solutions qu'il préconisa attendent toujours d'être appliquées. On doit au Cheikh El-Alawi de nombreux ouvrages traitant du Tassawuf (soufisme), de théologie, de philosophie traditionnelle et de commentaires Coraniques.
Quand on connaît le rôle essentiel que les confréries soufis ont joué dans un monde musulman déboussolé, on peut comprendre mieux l'action du Cheikh El-Alawi, qui fonda la Tariqa qui porte son nom et qui a rayonné à travers le monde. Il fut l'un de ces hommes universels qui ont su transmettre par leur sagesse, leur enseignement, un méssage de paix, d'amour et de fraternité universelle.
Sidi Cheikh Ahmed Ibn Mustafa Al Alawi - Qaddassa AllahuSir |
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[URL="http://www.tasawuf.info/ressources/photos/mostaghanem/masjid_alalawi_prayerhall_01.jpg"]
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Ahmad al-‘Alawî a installé des zaouïas dans toute l’Algérie ainsi qu’au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Palestine, en Syrie, au Yemen, en France (dès les années 20), en Angleterre et dans bien d’autres pays occidentaux, écrit de nombreux livres traitant aussi bien de soufisme, à différents niveaux, que de droit musulman, de poésie, de philosophie, de sciences et d’astronomie. Il a correspondu avec toutes sortes de savants, d’intellectuels ou même d’hommes politiques (par exemple l’Emir Abdelkrim al-Khattâbî, qui était l’un de ses disciples), promu toutes sortes d’actions de défense des intérêts des musulmans dans son pays ou ailleurs (il est notamment l’un des inspirateurs du projet de l’hôpital franco-musulman et de la Mosquée de Paris, qu’il inaugurera d’ailleurs lui-même en 1926). Il défend le soufisme non seulement contre les modernistes mais également contre les milieux religieux issus du mouvement réformiste, ou à l’autre extrémité du spectre, contre les tendances « maraboutiques » de certains secteurs du soufisme populaire. Il lutte également pour préserver l’islam, ses pratiques et ses mœurs face au colonialisme. Pour tout cet aspect polémique et critique de son œuvre, c’est souvent le vecteur du journalisme qu’il utilise, puisqu’il est le fondateur, l’inspirateur et parfois même directement l’un des rédacteurs de deux revues distribuées dans plusieurs pays : al-Balagh al-jazâ'irî et Lisan al-Din. Il ne faut pas non plus oublier l’action caritative et sociale qui va généralement de pair avec la vie des confréries numériquement importantes.
Cheikh Abdelkrim Khattabi disciple de Ahmed al-Alawi
Cheikh Ahmad al-Alawî
Par Ahmad Hassan al-Redaydah
Les nobles personnes descendantes du Prophète, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, sont la catégorie distinguée qu'il nous est recommandé de suivre, là ou ils se trouvent, en raison de leur parenté avec le Messager d'Allah, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut. Car ils sont les gens de l'héritage Muhammadien, distingués par la sainteté accomplie, et qu'ont auprès de Dieu un digne rang. La moindre des choses à leur égard, est de tracer leurs vies pour qu'on puisse continuer à les mentionner, et pour que les générations à venir puissent en bénéficier, afin de prendre comme modèle, en raison de leur bonne conduite dans la vie, par leurs paroles et leurs actes.
Dieu m'a ainsi aidé à me pencher sur l'un d'eux, il n'est autre que le sunnite, le Cheikh Ahmad ben Mustafa ben 'Alîwa, dit al-Alawî, un des maîtres éminents de la tariqa Alawiyya Darqâwiyya Shâdiliyya , que la miséricorde de Dieu soit sur eux tous.
La raison qui m'a incité à parler de lui, est qu'il est l'un des rénovateurs de cette religion au 20ème siècle, et à cet effet, étaler au lecteur les précieuses pierres que renferme le mysticisme islamique ( Tasawwuf). Aucun de ses ouvrages n'ont pu être imprimés au Moyen-Orient, excepté son recueil de poésies ( Diwân), qui est toute exoration et de louange à Dieu et l'éloge du Messager, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut.
Nous remarquons cependant, que certains de ceux qui appellent à Dieu, ont une certaine similitude avec le prophète, en raison de l'hostilité manifestée par son peuple, et ainsi suivent-ils son comportement [en se parant de la patience et du pardon]. Le guide vers Dieu, connaît bien les règles établies par le Tout-Puissant pour guider avant de s'engager. Ainsi nul n'est capable de porter le fardeau de l'appel à Dieu, que par Son soutien et Son aide : " C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion ", ( Sourate al-Tawbah, 33). Ainsi conformément à ce verset, et conformément à ce qui a été rapporté du Messager de Dieu, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, la victoire est naturellement assurée à celui qui diffuse la Loi de Dieu. Aussi est-il que le soutien doit être assuré également par le croyant à son frère, s'il est capable de le soutenir, parce que dans le Hadith, il est dit : " Aucun de vous ne croira jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même". Ceci dit, il n'est pas permis de nuire à son prochain dans la foi, ou d'atteindre à sa dignité, car dans l'ensemble, il ne pourrait qu'être un honnête, un chaste, ou un allié de Dieu, ou porteur de Son Livre, ou connaissant les ordonnances de Dieu, etc.… Aussi est-t-il, qu'il convient au croyant accompli de faire apparaître les pensées de certains des maîtres éminents et les savants justes.
Lorsque les langues commencèrent à diffamer la communauté de Dieu, et les préjugés se répandirent, soutenant les offenses à son égard, encouragées par ce qui fut publié dans certains livres et journaux soutenant des fausses informations sans vérification et sans validation de l'information, et sans tenir compte de ce qui est dans l'explicite : " O vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair (de crainte) que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait . " ( Sourate al-Hujurât, 33), jusqu'à ce que la diffamation se généralisa, et atteignit un degré qui les mit en dehors du cercle de l'islam, croyant par là qu'il pouvaient étouffer la lumière d'Allah avec leur parole, mais Dieu parachève Sa lumière, même si cela déplait aux adversaires.
Allah dévoila dans cet univers une nouvelle étoile brillante par des lumières qui se renouvellent. Ainsi la dominance de la justice s'investit sur la terre, afin de repousser les sévices et le déni envers les musulmans en général, et les gens du souvenir en particulier.
Il se chargea de prendre leur défense, tels les Hommes décrits dans le Qorân, et lâcha son rugissement comme le lion dans son royaume, et empêcha les risques et les périls d'atteindre les personnes brisées [dans leur âme], jusqu'à ce qu'il devint le sujet de toutes les conversations dans les assemblées. Le raisonnement ne l'empêcha nullement de débattre, ni la plume d'écrire différents types de sciences, sur l'univers ou des sciences divines, et dans tous les domaines; dans les livres, les journaux ou les magazines. Il fit sortir des joyaux de la science de la métaphysique, et les gravit dans la mémoire du monde, afin de sévir le mal, et éclairer la voie pour chaque personne sceptique et confuse à la recherche de la vérité, s'adressant à ses partisans, et empreinte les voies qui y conduisent.
Il est cet éminent savant, le Cheikh Ahmad al-Alawî, qu'Allah sanctifie son secret, que ses manuscrits et certains de ses ouvrages, qui sont presque inexplorés, sont une Encyclopédie des Sciences divines et de saveur soufique, de jurisprudence et cosmique, où il eut un domaine d'immersion dans le monde de l'Omnipotence ( 'Alam al-Jabarût), et eut de nombreuses réflexions et observations dans le giron des choses.
Il passa la plupart de sa vie dans l'appel à Dieu et à la défense de Sa religion avec tout ce que Dieu lui donna de force. La connaissance de la métaphysique jaillit rapidement [de son cœur] afin de rassasier l'assoiffé et vivifier les cœurs et les esprits et leur redonner vie. Les amoureux se sont réunis autour de lui afin de s'abreuver de la mer de ses effluves, et de s'accaparer de son comportement à l'éducation élevée, qui conduit le serviteur à connaître Dieu.
Combien d'opposants se repentirent et retournèrent à leur foi, et combien de rivaux se mirent en pleures et eurent des remords en sa présence, et combien d'hommes adeptes de l'existentialisme ont trouvé leur chemin et y retournèrent après une longue absence, et combien d'opposés lors des débats furent vaincus par les preuves tangibles, et combien de voyageurs ont trouvé un refuge sûr et un secours protecteur, et cheminèrent avec enthousiasme et euphorie vers Allah le Tout-Puissant.
Il écrivit en matière de la doctrine, et commenta les poèmes des vertueux par un style merveilleux qui mérite toute l'attention. Il répondit aux opposants par la parole et l'écrit, et débattit avec les athées et les matérialistes, et appela à Dieu dans sa contrée et lors de ses déplacements. Il écrivit dans la science de l'astronomie où il suivit l'exemple des savants prédécesseurs de la nation Muhammadienne dans ce domaine. Il œuvra aussi à écrire des commentaires des Sourates et des versets du Qorân, comme il écrivit dans la philosophie et la pensée islamique, et répondit à ceux, qui ont été en son temps, de ces groupes de philosophes et de penseurs.
Ses zâwiyyas se propagèrent dans la plupart des pays en son temps, et qui recueillirent ceux qui mentionnent largement Dieu. Il fut un interlocuteur intelligent, avisé par le discernement du croyant, qui est parmi les effets de la prophétie. Dieu l'assista par le concept, et l'omnipotente beauté scientifique et intellectuelle, de sorte qu'il fut un atome si lumineux qu'il éclaira les périphéries de la terre de l'Islam.
Il est effectivement l'un des hommes du temps, son secours, le pôle, l'homme de Dieu, unique en son temps. A diffusé dans le monde la science et la tolérance. Notez combien d'orientalistes embrassèrent l'Islam entre ses mains, et combien de médecins revinrent à Dieu dans le monisme, après l'apparition de l'argument et l'émergence de la vérité, et combien de strophes et de louange à Dieu et au Prophète remplirent son Diwân, qui reste un témoin jusqu'à présent, dont il s'exprima par des mots doux, captivant les différents cœurs par leurs types et aspects.
Combien de correspondances eut-il avec les savants et vertueux, et combien de questions innombrables, trouvèrent chez lui les réponses, ce qui indique sa grande capacité de discernement et sa vision étendue, et comment il saisit du fond de la mer du monisme les perles et rubis précieux, suivant par là les traces de son aïeul, le Messager de Dieu, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, parce qu'il est un noble Hassanite et sunnite.
Tous du Messager de Dieu reçoivent l'inspiration, que ce soit par une gorgée de la mer ou une irrigation des averses.
Il fut Caractérisé par la loyauté et le maintien du Pacte et l'estime de son maître (Muhammad Ben al-Habîb al-Bûzîdî), que Dieu sanctifie leurs secrets, il fut profondément attristé par sa disparition, et le pleura amèrement, au lieu des larmes de sang, et écrivit à son honneur un sublime poème, qu'Allah soit satisfait d'eux tous.
Il fut, qu'Allah soit satisfait de lui, l'un des rénovateurs de cette religion, où il est dit dans le Hadith : " Dieu envoie à la tête de chaque siècle celui qui renouvelle cette religion". Que Dieu ait pitié de ce maître prodigue et de ses maîtres, et les gens de sa famille, et ses disciples, et ceux qui cheminent dans sa voie, et ceux qui s'ingurgitent de sa mer et de ses effluves. Par espoir que Dieu nous accepte tous, et qu'Il réuni tous ceux qui s'abritent sous l'étendard du "Dhikr" en la compagnie du Messager de Dieu, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, et qu'ils soient établis sur le siège de la sincérité auprès du Roi Tout-Puissant, Âmîn ô Seigneur des mondes.
Tous ceux qui lisent sa biographie, perçoivent sans aucun doute qu'ils parcourent des traces profondes d'un grand homme qui accomplit parfaitement son rôle dans la vie avant de rejoindre l'Éternel, satisfait et satisfaisant, car il consacra toute sa vie à la défense de la religion de Dieu, il accomplit sa mission de succession en convoitant la Face de Dieu Tout-Puissant, loin de chercher la richesse, la puissance et le profit.
Sa biographie interpelle le lecteur, parce qu'il voit chez lui beaucoup de qualités que disposaient les compagnons [du Prophète] et leurs prédécesseurs, ainsi que ceux qui les ont suivit, que Dieu Soit satisfait d'eux, car ils étaient ornés de ces éminentes qualités, et la vie devint paisible pour eux, employés à mentionner Dieu, avec des louange sans cesse. Il est, en réalité, d'un digne successeur du meilleur prédécesseur "Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah". ( Sourate Al-Imrân, 110).
Traduit de l'Arabe par Derwish al-Alawi
Les Amis du Cheikh Ahmed al-Alawi
Citation extraite du livre "Les pages pliées dans le mysticisme islamique" d'Ahmad Hassan al-Redaydah, Cheikh de la tarîqah Alawiyya en Jordanie.
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