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Comprendre le chiisme.

Union Chiite-Sunnite

Salam Aleykoum,
BISMILLAH IRAHMAN IRAHIM
Allahuma salli ala Mouhammad wa ahli Mouhammad


Union Chiite-Sunnite ?


Union Chiite-Sunnite
Aujourd'hui l'un des principaux objectifs de l'Arrogance et des Etats-Unis est la création de dissensions, surtout entre chiites et sunnites. Voyez les déclarations des héritiers du colonialisme, à l'occasion de la question irakienne, comment ils intoxiquent et sèment (selon eux) le grain de la discorde.
Depuis de longues années les agents du colonialisme et les puissances hégémoniques occidentales poursuivent cette politique. Il faut rester constamment vigilant dans tout ce qui se passe. La guerre entre chiites et sunnites est le souhait des Etats-Unis. Les nations musulmanes doivent rester en éveil et ne doivent pas sous-estimer l'ennemi, ses complots et ses gesticulations. Elles doivent rester clairvoyantes et prudentes.
Aujourd'hui, pour les nations et des gouvernements islamiques, c'est le moment de l'unité. Je voudrais mettre en garde notre nation, celle de l'Irak et du Pakistan et toutes les nations musulmanes, contre les désaccords confessionnels et les divergences entre le sunnisme et le Chiisme, qu'il faut apaiser à tout prix. Je vois aujourd'hui des gens qui, sous le masque de chiites ou de sunnites, déclenchent des conflits.
Les massacres et les explosions dans les mosquées et les lieux saints, lors des prières en commun et la prière du vendredi, sans aucun doute, s'accomplissent avec le soutien du Sionisme et de l'Arrogance, et ce ne sont pas des opérations de musulmans. Nos renseignements témoignent de l'ingérence directe ou indirecte des Sionistes et de leurs agents, dans tous les accidents qui se passent en Irak, en Iran ou au Pakistan, et partout dans le monde de l'Islam.
Bien entendu, nous n'attendons pas que les chiites deviennent sunnites ou vice-versa, et nous n'envisageons pas que ces deux écoles deviennent une école unique. Nous ne voulons pas non plus que les chiites et les sunnites abandonnent leurs recherches dans le domaine religieux. Le travail scientifique est très bon et ne pose aucun problème.
Pour réaliser l'union des musulmans certains nient les religions. Le rejet des religions ne résout pas le problème qui se résoudra au contraire, par la reconnaissance des autres religions.
Les religions, en accomplissant leur propre culte, doivent néanmoins améliorer leurs relations. Qu'elles écrivent des livres scientifiques et débattent, à condition que cela se passe dans les milieux spécialisés et pas dans n'importe quel milieu.
Nous ne devons pas empêcher les gens de présenter leur façon de penser. Mais si quelqu'un a l'intention de créer des divergences, de diverses manières, par ses actes ou ses déclarations, nous estimons qu'il est au service de l'ennemi, et les sunnites aussi bien que les chiites doivent rester en éveil.
Chacun, quelle que soit sa religion, respecte ses croyances et ses valeurs, et évidemment c'est son droit, pourtant le respect qu'il porte à ses croyances ne doit pas le conduire à manquer de respect envers les valeurs des autres groupes qui diffèrent dans leurs croyances.
Nous avons un Islam unique, une Kibla, un Prophète, une prière, un Pèlerinage et une Charia unique. Les points de divergence sont beaucoup moins nombreux que les points communs. Les ennemis de l'Islam tentent de créer des divergences entre sunnites et chiites, non seulement à l'intérieur du pays, mais aussi dans tous les territoires islamiques.
J'ajoute qu'il ne faut pas considérer l'Imam Ali (s) comme la cause des dissensions entre le Chiisme, le sunnisme et les autres écoles islamiques. L'Emir des croyants (s) est le point de convergence et non celui de divergences.
Frères et sœurs dans tout le pays, croyez en cette idée que l'Imam Ali (s) est notre axe d'union ! Le monde de l'Islam - les chiites et les sunnites - respecte unanimement l'Imam Ali(s), sauf le petit groupe des Navaseb.
Au cours de l'Histoire de l'Islam, et à l'époque des Abbassides et des Omavides, certains partis se sont opposés à l'Emir des croyants, mais le peuple lui, l'honorait. Les savants de jurisprudence sunnite ont même écrit des poèmes en l'honneur de l'Imam Ali (s). Des poèmes qui font l'éloge de l'Imam Ali(s) ont été attribués à l'Imam Chafei. En plus de l'Imam Ali(s), ils respectent tous ou la plupart des autres Imams. Bien sûr, pour les chiites, le statut de ces grands hommes est clair et défini.
Malheureusement pour se rapprocher des Etats-Unis et des foyers de l'Arrogance, certains, dans le monde de l'Islam, se résignent à tout acte illégal pour créer des divergences entre sunnites et chiites.
J'aperçois dans les pays voisins, des mains qui cherchent à attiser les divergences entre le chiisme et le sunnisme, à séparer les ethnies et les écoles islamiques et à opposer les partis politiques les uns contre les autres, pour profiter de ces troubles et gagner des intérêts illégitimes dans les pays islamiques. A nous donc de rester vigilants.
Ceux qui montent les chiites contre les sunnites et vice-versa, n'aiment ni le chiisme ni le sunnisme, et sont contre l'Islam.
Comme dit le saint Coran, les musulmans doivent être bons et indulgents entre eux. L'ennemi joue sur deux plans, d'une part il propage l'extrémisme et l'hostilité à l'Imam Ali(s), et présente les chiites comme les véritables ennemis des sunnites - malheureusement certains religieux conservateurs les croient - et d'autre part, il pousse les chiites à insulter les valeurs et les croyances sunnites.
Le complot de l'ennemi consiste à opposer ces deux écoles. Il s'ingère de telle façon que parfois vous ne vous en rendez pas compte. Soyez donc très vigilants et reconnaissez l'ennemi dans n'importe quel habit, et pour reprendre l'expression de l'Islam :" Tu les reconnaîtras à leur façon de parler" (Coran sourate 30 : 47)
L'une de nos grandes gloires est que notre peuple rejette les conflits ethniques et confessionnels, dans les régions où il existe des diversités religieuses. Les ennemis n'apprécient pas ce comportement. La guerre entre le chiisme et le sunnisme leur tient très à cœur. Les divergences dans la communauté islamique affaiblissent votre spiritualité, votre pouvoir et la force de votre union nationale. Et comme dit le saint Coran :"Vous fléchirez et perdrez votre force." (8/46)
L'un des éléments qui peut devenir l'axe de l'unité est la personnalité du saint Prophète de l'Islam (SAW). Les musulmans et les intellectuels doivent, dans une vision globale, investir sur la personnalité et les enseignements de ce grand homme.
Toutes les écoles islamiques, les adeptes du sunnisme, les chiites et les groupes de ces deux écoles, doivent prendre au sérieux la question de l'union des musulmans.
Le sens de l'unité islamique est évident, l'union des musulmans est un besoin vital et non un simple slogan. Les sociétés islamiques doivent s'unir et adopter une voie unique.
Bien entendu rétablir d'union est une affaire complexe mais elle est compatible avec la diversité des écoles, des coutumes et des règles de jurisprudence. L'union des nations musulmanes signifie qu'elles se mettent d'accord sur les questions relatives au monde de l'Islam, qu'elles s'entraident et qu'elles ne se nuisent pas entre elles.
Ali Khamenei
 
Le cheikh d'Al Azhar, révèle que Moubarek lui a demandé d'excommunier les chiites

Assalam;

Le sanguinaire valet des sionistes et des intégristes chrétiens US, Moubarek, dans une ultime tentative de plaire à ses maîtres, a demandé selon le Mufti d’Égypte, alors, actuel Cheikh Al Azhar, Cheikh Dr. Ahmed Et-Tayeb, d'emettre une fetwa pour excommunier les chiites, ce qu'il a refusé, malgré des pressions insoutenables de la part des proches de Moubarek.

Devant un parterre de journalistes, il a mis en exergue la qualité du Djihad, mené par Sayed Hassan Nasr Allah, qui a donné aux sionistes une leçon qu'ils ne seront pas prêts d'oublier. Sayed Hassan Nasr Allah, est un héros musulman, lui, et ses collaborateurs, qui ont donné l'exemple du Jihad positif, aux musulmans.

Il a poursuivi, en révélant que l'ex président déchu, a voulu offrir à ses maîtres le spectacle d'une Ouma divisée, telle que la voulaient le principe colonial du "diviser pour régner".
Comment pourrait-on parler de l’excommunication des chiites (Takfir), lorsque l'on sait tout d'abord, que l'Islam ne pratique déjà pas le takfirisme à l'égard des autres non musulmans, alors qu'au contraire, sounis et chiis, partagent le même Coran ?

Dans l'histoire des grands historiens musulmans, tels que Tabari, nulle part, il est rapporté qu'ils n'auraient pas fait la prière derrière des imams chiites. Nous faisons sans absolument aucun problème, la prière derrière des imams chiites et l'inverse est aussi vrai.

L'invention de l'histoire d'un Coran autre qu'utiliseraient les chiites, est aussi dénuée de fondements, et elle n'a été remise au goût du jour, que par les orientalistes, loin d'être sans arrières pensées, dans une entreprise de destruction de l'unité de la Ouma, et aussi, pour tenter de faire douter les musulmans à propos de l'authenticité du Coran qui est entre leurs mains.

Depuis sa nomination à la tête de l'institution d'Al Azhar, les pressions ont été renouvelées, par les proches du président déchu, et il a maintenu sa position en proclamant que quiconque émet une fetwa tendant à takfiriser (excommunier) les chiites de l'Islam, ne peut être qu'un suppôt de Satan, des USA et des sionistes, dont il rejoint les idéaux de division et d'affaiblissement de l'Islam.

Entre sounis et chiites, la seule différence dogmatique, réside dans la question de l'imama.

Si pour les sounis, le Messager d'Allah, :saws: a laissé le choix aux musulmans de choisir leur Calife et leurs imams, pour les chiites, au contraire, ces derniers affirment que le Messager d'Allah, :saws: a désigné l'imam Ali, :as: à cette fonction.

Suivre telle ou telle option ne peut en aucun cas être considéré, une remise en cause des enseignements du Coran ou de la souna, qui unissent les musulmans, quelques soient leurs appartenance dogmatique ou rituelle; ainsi, les différences dogmatiques ou rituelles existantes entre les uns et les autres, sounis et chiites, sont à examiner à la lumière des différences, existant déjà au sein d'une même école, comme le sounisme, qui comprend déjà au moins quatre écoles.

 
Assalam;

Le sanguinaire valet des sionistes et des intégristes chrétiens US, Moubarek, dans une ultime tentative de plaire à ses maîtres, a demandé selon le Mufti d’Égypte, alors, actuel Cheikh Al Azhar, Cheikh Dr. Ahmed Et-Tayeb, d'emettre une fetwa pour excommunier les chiites, ce qu'il a refusé, malgré des pressions insoutenables de la part des proches de Moubarek.

Devant un parterre de journalistes, il a mis en exergue la qualité du Djihad, mené par Sayed Hassan Nasr Allah, qui a donné aux sionistes une leçon qu'ils ne seront pas prêts d'oublier. Sayed Hassan Nasr Allah, est un héros musulman, lui, et ses collaborateurs, qui ont donné l'exemple du Jihad positif, aux musulmans.

Il a poursuivi, en révélant que l'ex président déchu, a voulu offrir à ses maîtres le spectacle d'une Ouma divisée, telle que la voulaient le principe colonial du "diviser pour régner".
Comment pourrait-on parler de l’excommunication des chiites (Takfir), lorsque l'on sait tout d'abord, que l'Islam ne pratique déjà pas le takfirisme à l'égard des autres non musulmans, alors qu'au contraire, sounis et chiis, partagent le même Coran ?

Dans l'histoire des grands historiens musulmans, tels que Tabari, nulle part, il est rapporté qu'ils n'auraient pas fait la prière derrière des imams chiites. Nous faisons sans absolument aucun problème, la prière derrière des imams chiites et l'inverse est aussi vrai.

L'invention de l'histoire d'un Coran autre qu'utiliseraient les chiites, est aussi dénuée de fondements, et elle n'a été remise au goût du jour, que par les orientalistes, loin d'être sans arrières pensées, dans une entreprise de destruction de l'unité de la Ouma, et aussi, pour tenter de faire douter les musulmans à propos de l'authenticité du Coran qui est entre leurs mains.

Depuis sa nomination à la tête de l'institution d'Al Azhar, les pressions ont été renouvelées, par les proches du président déchu, et il a maintenu sa position en proclamant que quiconque émet une fetwa tendant à takfiriser (excommunier) les chiites de l'Islam, ne peut être qu'un suppôt de Satan, des USA et des sionistes, dont il rejoint les idéaux de division et d'affaiblissement de l'Islam.

Entre sounis et chiites, la seule différence dogmatique, réside dans la question de l'imama.

Si pour les sounis, le Messager d'Allah, :saws: a laissé le choix aux musulmans de choisir leur Calife et leurs imams, pour les chiites, au contraire, ces derniers affirment que le Messager d'Allah, :saws: a désigné l'imam Ali, :as: à cette fonction.

Suivre telle ou telle option ne peut en aucun cas être considéré, une remise en cause des enseignements du Coran ou de la souna, qui unissent les musulmans, quelques soient leurs appartenance dogmatique ou rituelle; ainsi, les différences dogmatiques ou rituelles existantes entre les uns et les autres, sounis et chiites, sont à examiner à la lumière des différences, existant déjà au sein d'une même école, comme le sounisme, qui comprend déjà au moins quatre écoles.

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Merci pour l'article les phraons du temps moderne tomberons un à un. Ils ont servi les sionistes pendans aumois 60 ans et voilà quel triste fin pour ces gens. Il ne faut surtout pas se lamenter pour sort ainsi que leurs familles SADAM, Moubarak, zin, kadhafi, Hariri et lees autres suivrons au Bahrein Yemen , Somalie , Afgéanistan Que sais je encore? Ya Allah les epruves sont devenus immenses pour lles musulamns en geénéral et pour les chiites en particulier.les enemis se rejouissent de notre malheur Precipite Son arrivé.

Salam
 
Est-ce que Cheikh Ahmed Tijani était chiite ?

salam alikum chers freres et soeurs en dieu,

depuis un certain moment, me voici en quete de la justice dans ma pratique religieuse. mon cheminement spirituel au sein d une voie soufie, m a mené a voir une reflexion profonde sur le chiisme.
alors je vous propose la position de la voie soufie à laquelle j appartiens en l occurence la tidjaniya. un texte sur lequel j aimerai avoir vos avis.
salam alikum



Est-ce que Cheikh Ahmed Tijani était chiite ? Peut on transmettre la tariqa à un chiite ? Cheikh Tijani a-t-il écrit sur les Ahl Baït ?



REPONSE 1. À la question « Est-ce que Seïdina Ahmed Tidjani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) était Chiite », la réponse est non. Le point qu'il partage avec le chiisme est son amour intense et son respect envers la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), bien qu'il en fait lui-même partie et cet amour est réclamé par Loi Divine quels que soient les obédiences de chacun au sein de l’Islam.
Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit : « Allah ne veut en vérité que faire partir de vous la souillure, Gens de la maison, et vous purifier pleinement. » (Sourate 33 Les coalisés, verset 33)
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Aimez Dieu pour ce qu’il vous procure comme bienfaits, et aimez-moi pour l’amour de Dieu et aimez ma famille pour l’amour que vous avez envers moi. »
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Conservez votre affection pour ma famille. Qui retrouve Allah en nous aimant entrera au Paradis par notre intercession. Par celui qui tient mon âme entre ses mains, l'acte du serviteur ne sera reconnu que s'il reconnaît notre droit » (Rapporté par Tabarani dans El Awsat)
Ainsi, il multipliait les marques de respect (qu'Allah sanctifie son précieux secret) face à la noble descendance, au point que ses compagnons pouvaient savoir si la personne honorée était ou non un Chérif. D'ailleurs le grand compagnon Sidi Abdelwahhab ibn El Ahmar (qu’Allah l’agrée), l’un parmi l’élite des élites et des piliers de cette Tariqa bénie, très aimé par Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « La Tariqa Tidjaniya se base sur trois choses qui en sont son noyau et son secret : L’amour constant envers la famille du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ; Faire ses prières à l’heure ; Et l’abondance dans les prières sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). »
Tel est donc le point commun de Seïdina Ahmed Tijani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) avec nos frères Chiites, mais en ce qui concerne le rite jurisprudentiel il était Sunnite à forte dominance Malikite. Tandis que pour les Chiites, la particularité est que leurs écoles ne sont fondées que sur la famille et la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et plus particulièrement sur une lignée de la descendance de l’Imam Housseïn, petit-fils du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Il reste à noter qu’il y a divergence entre plusieurs courants Chiites sur le nombre et le choix de ces Imams, mais telle est en général pour nos frères chiites la source la plus authentique et la plus sûre. Il faut observer également que la noble descendance prophétique se trouve aussi bien parmi la branche Sunnite que parmi la branche Chiite. En effet, ce sont aussi bien des descendants de l’Imam Housseïn que ceux de l’Imam Hassan et d’autres sont de rite Hanafite ou Chafi'ite ou Hanbalite ou encore Malikite.
2. À la question « Peut-on transmettre la Tariqa Tidjaniya à un chiite »il faut savoir, comme l’a signalé l’un des grands savants et maître dans la Tariqa Tidjaniya, Cheikh Idriss El Iraqi (qu’Allah l’agrée), qu’il n' y a aucune condition dans la Tariqa Tidjaniya obligeant l'adepte à être de telle ou telle école de jurisprudence ou Sunnite ou Chiite. Chacun est libre dans son choix, la seule prise en compte à faire est que la croyance ('Aqida) doit être authentique (en effet il existe aussi, parmi certains qui se prétendent Chiites, des sectes minoritaires à la croyance erronée et fausse rejetées par tous).
Mais il n'existe pas de démarche globale incitant à proclamer que « tous les Chiites sont mauvais et tous les Sunnites sont bons » ou vice et versa, tout comme on ne peut pas dire aujourd'hui que tous ceux qui se revendiquent Soufi sont dans le vrai. Pour chacun cela dépendra de la conformité de ses croyances et de ses agissements vis-à-vis des préceptes authentiques de la religion, et ainsi de suite. D'ailleurs, on se doit de prendre conscience que cette noble religion est celle du juste milieu et que c’est un très grand risque d’adopter des attitudes extrêmes en s’éloignant du respect mutuel qui nous incombe. Il est encore plus pire et périlleux de s’engager dans la critique de ceux qui furent choisis par Allah pour côtoyer le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) qu’ils soient parmi sa famille ou ses compagnons.
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Allah ! Allah ! (expression signifiant je vous mets en garde contre Allah) en ce qui concerne mes compagnons. Ne les prenez pas comme cible après moi, celui qui les aimera de par mon amour je l’aimerai, et celui qui les déteste alors de par ma colère je le détesterai. Celui qui leur cause du tort, il m’a alors causé du tort, et celui qui m’a causé du tort il a alors causé du tort à Allah, et celui qui a causé du tort à Allah il est sûr qu’Il le saisira de Sa prise. » (Rapporté par Tirmidhi selon Abdallah ibn Maghfal) Hasan-Bon
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) s'est aussi mis en colère contre ceux qui maltraitaient la pieuse fille d’Abu Lahab, sous prétexte qu'Allah avait voué son père à l'enfer. Il s'est levé très en colère et a dit « A quoi pensent les gens qui m'offensent dans ma parenté ? Quiconque offense mes proches parents, il m'offense et quiconque m'offense, offense Allah. »
Dans un long hadith le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « « […] « Et les membres de ma famille, je vous rappelle au respect de Dieu à travers les membres de ma famille, je vous rappelle au respect de Dieu à travers les membres de ma famille ! » » (Rapporté par Mouslim selon Yazid ibn Hayyan (qu’Allah l’agrée))
Aucun Chiite ni aucun Sunnite qui voudrait s’aventurer sur ce terrain dangereux ne peut prétendre s’appuyer sur les propos des anciens pour justifier leur rejet de l’autre et leur irrespect de ceux qui les ont devancés dans la foi. Cela n’est que la position de certains savants marginaux d’un côté comme de l’autre, position qui est très loin de l’enseignement prophétique et de ceux qui l’ont recueilli avec véracité. Pour exemple, voici la voie médiane empruntée par les plus grandes références Chiites :
On lit dans Nahjou-l-Balagha, livre le plus estimé parmi les Chiites, ces paroles de l’ Imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée) : « Untel est admirable ; il a redressé ce qui était tordu, il a guéri les blessures, il a observé la loi, il a fui les innovations hérétiques, il est parti les vêtements purs et presque sans tâche, il a toujours fait hommage à Dieu de son obéissance et l’a toujours craint comme il le faut ; il est parti et les a laissés au milieu d’une route où les chemins se croisent, où ceux qui sont égarés ne peuvent retrouver la vie et où ceux qui suivent la bonne direction se rassurent. » Le terme « untel » se rapporte d’après la plupart des commentateurs Chiites, Al Bahrani entre autres, à Abou Bakr le Véridique et selon d’autres à ‘Omar.
Dans le Kachf el Ghoumma, ouvrage de ‘Ali ibn ‘Issa el Ardabali, savant des plus réputés parmi les Imamites, on lit ce qui suit : « On demanda à l’Imam Ja’far (sur lui la paix) s’il était permis d’orner un sabre de pierres précieuses. Il répondit : « Oui, Abou Bakr le véridique avait enrichi son sabre d’ornements précieux. » L’interlocuteur de l’Imam lui dit : « Comment peux-tu dire cela ? » (c'est-à-dire donner ce titre à Abou Bakr) L’imam se leva impétueusement et cria : « Oui le véridique, oui le véridique et ceux qui n’appelleront pas Abou Bakr le véridique puisse Dieu les confondre dans ce monde et dans l’autre. » Les commentateurs du dit ouvrage citent l’extrait suivant d’une lettre de ’Ali sur le compte d’Abou Bakr et ‘Omar : « Par ma vie, ils occupent dans l’Islam une position éminente et leur perte est un malheur pour l’Islam. Que Dieu ait miséricorde pour eux et qu’Il les récompense en proportion du plus grand bien qu’ils ont fait. »
L’auteur de l’ouvrage « El Fousoul » qui est un des plus grands savants Imamites, cite ses paroles de l’Imam Mohamed el Bakr : « On parlait devant lui d’Abou Bakr, de ‘Omar et de ‘Othman d’une manière peu respectueuse. L’Imam demanda aux interlocuteurs : « Êtes-vous les Émigrés qui ont quitté leurs maisons et leurs biens, ne désirant autre chose que la grâce et la faveur de Dieu, pour défendre Dieu et son apôtre ? » Ils répondirent : « Non » Il reprit : « Êtes-vous alors de ceux qui aiment les Émigrés qui se sont réfugiés auprès d’eux ? » Ils dirent : « Non ». Il dit : « Qui êtes-vous donc si vous n’appartenez pas à l’une de ces deux catégories ? Car vous n’êtes pas, je l’affirme, de ceux dont Dieu a dit : « ceux qui sont venus après eux en disant : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux ». (Sourate 59 L’exode, verset 10). Ainsi d’après cet illustre Imam ceux qui médisent de ‘Omar, d’Abou Bakr et de ‘Othman n’appartiennent à aucune des trois catégories (versets 8, 9, 10 de cette même Sourate) que Dieu a louées.
Dans le commentaire attribué à l’Imam Hassan el ‘Askari, onzième Imam chez les Chiites Duodécimains : « Dieu révéla à Adam qu’il accordera à chacun de ceux qui auront aimé Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), chacun des descendants de Mohammed et chacun de ses compagnons (qu’Allah les agrée), Ses grâces et Ses faveurs avec une telle abondance que si elles étaient partagées parmi tous les êtres que Dieu aura créés depuis le commencement jusqu’à la fin des temps et que ces êtres fussent tous infidèles, elles suffiraient pour les conduire à une bonne fin, à la vrai foi en Dieu et leur faire mériter le Paradis : celui, au contraire, qui aura eu de l’aversion pour Mohammed, pour sa famille, ou pour ses compagnons ou même pour un seul d’entre eux, sera soumis à des tortures si atroces que si elles étaient appliquées à tous les êtres créés de Dieu elles suffiraient pour les anéantir complètement. »
De même pour ceux parmi les Sunnites qui prennent la position extrême d’affirmer que tous les Chiites prétendent que le Qoran a été altéré sans même avoir un minimum d’égard envers la descendance prophétique parmi eux, ceux-là ne font que s’appuyer sur des exceptions qu’ils transforment en généralité.
Cheikh Abou Dja’far Mohammed ibn ‘Ali ibn Babawaïh, l’un des plus grands savants des Imamites dit dans son « Exposition du dogme » : « Nous croyons que le Qoran que Dieu a révélé à son Prophète est celui qui est entre les mains de tout le monde, et rien de plus ; le nombre de ses chapitres, d’après tous est de cent quatorze, mais d’après nous, les deux chapitres « Par le jour montant » 93 et « L’ouverture » 94 n’en forment qu’un seul, et les deux chapitres « il ne brille pas » et « N’as-tu pas vu comment » n’en forment aussi qu’un seul. Ceux qui nous attribuent d’autres opinions ont menti. »
Dans le commentaire « Majmou’ el Bayan » qui jouit auprès de chiites d’une grande autorité, le Cheikh Abou-l-Qassim ‘Ali ibn Houssein el Moussaoui dit : « Le Qoran était du temps du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) tel qu’il est aujourd’hui, car on l’enseignait et on l’apprenait par cœur ; quelques compagnons du Prophète étaient même distingués par la manière dont ils connaissaient le Qoran ; on le récitait devant le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et plusieurs de ses compagnons répétèrent plusieurs fois en sa présence le Qoran tout entier de mémoire ; on cite entre autres Abdallah ibn Mess’oud et Oubey ibn Ka’b […] ceux des Imamites et les Hachaouites qui soutiennent une opinion contraire ne comptent pas, car ils se fondent sur quelques traditions incertaines qui ne peuvent pas détruire le résultat certain de la tradition authentique. »
Le Qadi Nourullah Chausatri, célèbre savant chiite dit dans son ouvrage « Masaïboun Nawasib » : « On croit généralement que tous les Chiites Imamites affirment que le Qoran a été altéré ; mais ce n’est là que l’opinion d’un très petit nombre d’Imamites sans autorité. »
Par conséquent, il est préférable et salutaire pour tous de s’en tenir au respect mutuel et surtout depuis la Fatwa prononcée à l’unanimité durant la Conférence Islamique de 2005 en Jordanie qui stipule et déclare officiellement le devoir religieux de reconnaître et d’honorer le caractère sacré du musulman quelle que soit son école de Jurisprudence parmi les Sunnites et le Chiites. Celui qui va à l’encontre de cette Fatwa, va à l’encontre des valeurs de l’Islam. (Cf. Déclaration Conférence Islamique Internationale en bas de page).
Nous retrouvons la sagesse grandiose du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à travers deux hadiths qui paraissent similaires, mais comme si chacun d'entre eux était adressé, d’une part aux futurs Sunnites et d’autre part aux futures Chiites. En effet, dans un hadith il dit : « Je vous ai confié deux choses par lesquelles vous ne pouvez vous égarer : Le Livre d’Allah et ma Tradition (Sunnati), ils ne se sépareront pas jusqu’à me rejoindre auprès du Bassin. » (El Hakem selon Abou Houreyra (qu’Allah les agrée) - Authentifié par Albani-Sahih) et dans un autre Hadith il dit : « Je vous confie deux vicaires : Le Livre d’Allah qui est une corde étendue entre ce que contient le ciel et la terre, et ma famille des gens de ma maison et tous deux ne se sépareront jamais jusqu’à me rejoindre au Bassin. » (Ahmed, Tabarani selon Zayd ibn Thabit (qu’Allah les agrée) –Authentifié par Albani-Sahih). Ainsi, c’est comme si l'un s'adresse aux Sunnites et l'autre aux Chiites.
3. À la question « Seïdina Ahmed Tijani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) a-t-il écrit sur les Ahlou-l-Baït »,la réponse est qu’en fait il n’a écrit aucun livre, mais il y a quelques propos sur la valeur et le mérite exceptionnel de la station de la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Cependant, comme nous l'avons abordé précédemment, ce n’est point dans une optique réductrice, mais bien générale, car les Ahlou-l-Baït n'appartiennent pas seulement au Chiisme mais à toute la communauté. Néanmoins, le grand savant et compagnon particulier de Seïdina Ahmed Tijani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) Sidi Mohamed ibn El Mechri (qu'Allah l'agrée) a écrit un livre sur la valeur de la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’a défendu contre certains détracteurs, ce livre se nomme Nousra El Chourafa Fi rad ‘ala ahlou Jafa (Secours aux Chérifs dans la réplique aux gens hautains).
Texte de la Déclaration de la Conférence Islamique Internationale, tenue à Amman, Royaume hachémite de Jordanie, le 27-29 I Jumada 1426 H/4-6 Tammuz (Juillet) 2005.
« Conformément aux Fatwas, émises par l’Honorable et Respectable Grand Imam Shaykh Al Azhar Shaykh Muhammad Sayyid Tantawi, l’Honorable et Respectable Grand Ayatollah Al-Sayyid Ali Al-Sistani, l’Honorable et Respectable Grand Mufti d’Egypte Shaykh Ali Jummua, les Honorables et Respectables théologiens Shiites (aussi bien Ja’fari que Zaydi), l’Honorable et Respectable Grand Mufti du Sultanat d’Oman, l’Académie du Fiqh du Royaume d’Arabie Saoudite, le Grand Conseil pour les Affaires Religieuses de Turquie, l’Honorable et Respectable Grand Mufti du Royaume Hachémite de Jordanie ainsi que les Membres Respectables de son Comité Nationale de la Fatwa et l’Honorable et Respectable Shaykh Dr. Youssef El Qardhaoui ;
Et, en conformité avec ce qui a été mentionné dans le discours de Sa Majesté, le Roi Abdullah II ibn Al Hussein, Roi du Royaume Hashemite de Jordanie, au cours de la Session d’ouverture de notre conférence, et en conformité avec nos propres Connaissances les plus sincères à Allah Le Tout Généreux Et en conformité avec ce qui a été présenté, ici, lors de notre conférence sous forme de communications sur des travaux de recherches ou d’études, et aussi à travers les discussions qui en ont résulté ; Nous, les soussignés, par la présente, exprimons notre approbation et déclarons ce qui suit ci-dessous :
1) Quiconque adhère à l’une des quatre Ecoles Sunni de Jurisprudence (Hanafi, Maliki, Shafe’i et Hanbali), à l’Ecole de Jurisprudence Ja’fari (Shiite), à l’Ecole Zaydite de Jurisprudence, à l’Ecole ‘Ibadite de Jurisprudence, ou à l’Ecole de Jurisprudence Dhahiri est Musulman, déclarer cette personne comme apostat est impossible. Véritablement, son sang, son honneur et ses biens sont sacro-saints. De surcroît, en accord avec ce qui apparaît dans la Fatwa de l’Honorable et respecté Cheikh Al Azhar, il n’est pas possible de déclarer quiconque adhère au rite Ash’arite ou quiconque pratique le vrai Soufisme en apostat. De même, il n’est pas possible de déclarer quiconque souscrit à la vraie pensée Salafi en apostat. Également, il n’est pas possible de déclarer apostat tout groupe de Musulmans qui croit en Allah, Le Tout Puissant et Sublime, en Son Messager (que la paix et les Bénédictions soient sur lui) et dans les piliers de la Foi, et respecte les piliers de l’islam et ne renie aucun article nécessaire de la religion.
2) Il y a plus en commun entre les différentes Écoles de Jurisprudence, qu’il n’y a de différence entre elles. Les adeptes des huit Ecoles de Jurisprudence sont en accord et harmonie, sur ce qui concerne les principes islamiques de base.
Tous croient en :
- Allah le Puissant et Sublime, Le Seul et Unique,
- Que le Noble Coran est la Parole révélée d’Allah et que Mohammed (que la Paix et les Bénédictions soient sur lui) est le Prophète et le Messager pour toute l’Humanité.
Tous sont en accord sur les cinq piliers de l’Islam :
- Les deux testaments de la foi (Chahadataïn),
- Le rituel de la prière (Salat)
- L’aumône (Zakat)
- Le jeûne du mois de Ramadhan (Sawm)
- Le pèlerinage à la Maison Sacrée d’Allah.
Tous sont en accord aussi sur les fondements de la foi :
- Croyance en Allah, Ses Anges, Ses Ecritures, Ses Messagers, au Jour du Jugement, et en La Providence Divine – Bien et Mal.
Les différences entre Ulémas se situent seulement au niveau des branches auxiliaires de la religion (fourou’) et non pas sur les principes ou les fondements (‘Ousul). Les différences qui concernent les branches auxiliaires de la religion (fourou’) sont une Miséricorde. Il a été dit depuis longtemps que la variété d’opinions entre Ulémas est « une bonne affaire ».
3) Reconnaître les Écoles de Jurisprudence au sein de l’Islam signifie adhérer à la méthodologie fondamentale d’émission des Fatwas.
- Nul n’est habilité à émettre une Fatwa s’il ne remplit pas les qualifications personnelles définies par chaque École de Jurisprudence.
- Nul ne doit émettre une Fatwa sans adhérer à la méthodologie des Écoles de Jurisprudence.
- Nul ne peut prétendre faire un Ijtihad absolu ou créer une nouvelle École de Jurisprudence ou émettre des fatwas inacceptables qui sortiraient les Musulmans en dehors des principes et certitudes de la Chari’a, et ce qui a été établi dans le cadre de son École de Jurisprudence.
4) L’essence du Message d’Amman, qui a été proclamée en la Nuit Bénie du Pouvoir de l’an 1425H et qui a été lue à haute voix en la Mosquée Al-Hashimiyin, est une adhésion aux Écoles de Jurisprudence et à leur méthodologie fondamentale. Reconnaître les Écoles de Jurisprudence et confirmer le dialogue et l’engagement à leurs côtés, assure l’équité, la modération, la tolérance mutuelle, la compassion, et l’engagement du dialogue avec l’autre.
5) Nous appelons à la mise de côté des différences entre Musulmans, à l’Unification de leurs déclarations et positions, à la confirmation de leur respect mutuel les uns les autres, à la consolidation de leurs affinités mutuelles entre leurs peuples et états, pour renforcer les liens de fraternité qui les unissent dans l’amour mutuel en Allah. Nous appelons aussi les Musulmans à ne point permettre la discorde et l’interférence étrangère entre eux. Allah, Le Sublime, dit : « Les croyants ne sont rien d’autre que des frères. En conséquence, faites la paix entre vos frères et observez vos devoirs envers Allah, pour que vous puissiez peut-être obtenir Son Pardon » (Al-Houjourat, 49-10)
Louange à Allah Seul. »
La Conférence Internationale Islamique, Amman, Jordanie a réuni plus de 170 leaders religieux et scientifiques de 40 pays, des principales écoles Shia – Ithna Ashari, Ismaili et Zaidi; les quatre écoles Sunni – Hanafi, Maliki, Shafii et Hanbali ; ainsi que le ’Ibadi et le Zahiri.
Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe
 
Est-ce que Cheikh Ahmed Tijani était chiite ?

salam alikum chers freres et soeurs en dieu,depuis un certain moment, me voici en quete de la justice dans ma pratique religieuse. mon cheminement spirituel au sein d une voie soufie, m a mené a voir une reflexion profonde sur le chiisme.alors je vous propose la position de la voie soufie à laquelle j appartiens en l occurence la tidjaniya. un texte sur lequel j aimerai avoir vos avis.
voici le lien concernant le sujet
http://www.tidjaniya.com/tidjaniya-faq-49.php

salam alikum

DESOLE J AI CREE LE MEME SUJET DEUX FOIS...avis aux administrateur d effacer le present post.
 
%QUOTE=hadas42;75250]salam alikum chers freres et soeurs en dieu,

depuis un certain moment, me voici en quete de la justice dans ma pratique religieuse. mon cheminement spirituel au sein d une voie soufie, m a mené a voir une reflexion profonde sur le chiisme.
alors je vous propose la position de la voie soufie à laquelle j appartiens en l occurence la tidjaniya. un texte sur lequel j aimerai avoir vos avis.
salam alikum



Est-ce que Cheikh Ahmed Tijani était chiite ? Peut on transmettre la tariqa à un chiite ? Cheikh Tijani a-t-il écrit sur les Ahl Baït ?



REPONSE 1. À la question « Est-ce que Seïdina Ahmed Tidjani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) était Chiite », la réponse est non. Le point qu'il partage avec le chiisme est son amour intense et son respect envers la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), bien qu'il en fait lui-même partie et cet amour est réclamé par Loi Divine quels que soient les obédiences de chacun au sein de l’Islam.
Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit : « Allah ne veut en vérité que faire partir de vous la souillure, Gens de la maison, et vous purifier pleinement. » (Sourate 33 Les coalisés, verset 33)
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Aimez Dieu pour ce qu’il vous procure comme bienfaits, et aimez-moi pour l’amour de Dieu et aimez ma famille pour l’amour que vous avez envers moi. »
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Conservez votre affection pour ma famille. Qui retrouve Allah en nous aimant entrera au Paradis par notre intercession. Par celui qui tient mon âme entre ses mains, l'acte du serviteur ne sera reconnu que s'il reconnaît notre droit » (Rapporté par Tabarani dans El Awsat)
Ainsi, il multipliait les marques de respect (qu'Allah sanctifie son précieux secret) face à la noble descendance, au point que ses compagnons pouvaient savoir si la personne honorée était ou non un Chérif. D'ailleurs le grand compagnon Sidi Abdelwahhab ibn El Ahmar (qu’Allah l’agrée), l’un parmi l’élite des élites et des piliers de cette Tariqa bénie, très aimé par Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « La Tariqa Tidjaniya se base sur trois choses qui en sont son noyau et son secret : L’amour constant envers la famille du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ; Faire ses prières à l’heure ; Et l’abondance dans les prières sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). »
Tel est donc le point commun de Seïdina Ahmed Tijani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) avec nos frères Chiites, mais en ce qui concerne le rite
jurisprudentiel il était Sunnite à forte dominance Malikite. Tandis que pour les Chiites, la particularité est que leurs écoles ne sont fondées que sur la famille et la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et plus particulièrement sur une lignée de la descendance de l’Imam Housseïn, petit-fils du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Il reste à noter qu’il y a divergence entre plusieurs courants Chiites sur le nombre et le choix de ces Imams, mais telle est en général pour nos frères chiites la source la plus authentique et la plus sûre. Il faut observer également que la noble descendance prophétique se trouve aussi bien parmi la branche Sunnite que parmi la branche Chiite. En effet, ce sont aussi bien des descendants de l’Imam Housseïn que ceux de l’Imam Hassan et d’autres sont de rite Hanafite ou Chafi'ite ou Hanbalite ou encore Malikite.
2. À la question « Peut-on transmettre la Tariqa Tidjaniya à un chiite »il faut savoir, comme l’a signalé l’un des grands savants et maître dans la Tariqa Tidjaniya, Cheikh Idriss El Iraqi (qu’Allah l’agrée), qu’il n' y a aucune condition dans la Tariqa Tidjaniya obligeant l'adepte à être de telle ou telle école de jurisprudence ou Sunnite ou Chiite. Chacun est libre dans son choix, la seule prise en compte à faire est que la croyance ('Aqida) doit être authentique (en effet il existe aussi, parmi certains qui se prétendent Chiites, des sectes minoritaires à la croyance erronée et fausse rejetées par tous).
Mais il n'existe pas de démarche globale incitant à proclamer que « tous les Chiites sont mauvais et tous les Sunnites sont bons » ou vice et versa, tout comme on ne peut pas dire aujourd'hui que tous ceux qui se revendiquent Soufi sont dans le vrai. Pour chacun cela dépendra de la conformité de ses croyances et de ses agissements vis-à-vis des préceptes authentiques de la religion, et ainsi de suite. D'ailleurs, on se doit de prendre conscience que cette noble religion est celle du juste milieu et que c’est un très grand risque d’adopter des attitudes extrêmes en s’éloignant du respect mutuel qui nous incombe. Il est encore plus pire et
périlleux de s’engager dans la critique de ceux qui furent choisis par Allah pour côtoyer le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) qu’ils soient parmi sa famille ou ses compagnons.
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Allah ! Allah ! (expression signifiant je vous mets en garde contre Allah) en ce qui concerne mes compagnons. Ne les prenez pas comme cible après moi, celui qui les aimera de par mon amour je l’aimerai, et celui qui les déteste alors de par ma colère je le détesterai. Celui qui leur cause du tort, il m’a alors causé du tort, et celui qui m’a causé du tort il a alors causé du tort à Allah, et celui qui a causé du tort à Allah il est sûr qu’Il le saisira de Sa prise. » (Rapporté par Tirmidhi selon Abdallah ibn Maghfal) Hasan-Bon
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) s'est aussi mis en colère contre ceux qui maltraitaient la pieuse fille d’Abu Lahab, sous prétexte qu'Allah avait voué son père à l'enfer. Il s'est levé très en colère et a dit « A quoi pensent les gens qui m'offensent dans ma parenté ? Quiconque offense mes proches parents, il m'offense et quiconque m'offense, offense Allah. »
Dans un long hadith le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « « […] « Et les membres de ma famille, je vous rappelle au respect de Dieu à travers les membres de ma famille, je vous rappelle au respect de Dieu à travers les membres de ma famille ! » » (Rapporté par Mouslim selon Yazid ibn Hayyan (qu’Allah l’agrée))
Aucun Chiite ni aucun Sunnite qui voudrait s’aventurer sur ce terrain dangereux ne peut prétendre s’appuyer sur les propos des anciens pour justifier leur rejet de l’autre et leur irrespect de ceux qui les ont devancés dans la foi. Cela n’est que la position de certains savants marginaux d’un côté comme de l’autre, position qui est très loin de l’enseignement prophétique et de ceux qui l’ont recueilli avec véracité. Pour exemple, voici la voie médiane empruntée par les plus grandes références Chiites :
On lit dans Nahjou-l-Balagha,
livre le plus estimé parmi les Chiites (faux c'est le Coran en premier ), ces paroles de l’ Imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée) : « Untel est admirable ; il a redressé ce qui était tordu, il a guéri les blessures, il a observé la loi, il a fui les innovations hérétiques, il est parti les vêtements purs et presque sans tâche, il a toujours fait hommage à Dieu de son obéissance et l’a toujours craint comme il le faut ; il est parti et les a laissés au milieu d’une route où les chemins se croisent, où ceux qui sont égarés ne peuvent retrouver la vie et où ceux qui suivent la bonne direction se rassurent. » Le terme « untel » se rapporte d’après la plupart des commentateurs Chiites, Al Bahrani entre autres, à Abou Bakr le Véridique et selon d’autres à ‘Omar (faux l'imam Ali (as) parle ici du Prophète (saws).
ans le Kachf el Ghoumma, ouvrage de ‘Ali ibn ‘Issa el Ardabali(chiite de tendance zaidite?ou sunni en mode taqyia, ce receuil ne fait pas partie du corpus qui fait l unanimité chez les chiites duodecimains, majoritaire à 90 pour cent dans le chiisme)lus réputés parmi les Imamites, on lit ce qui suit : « On demanda à l’Imam Ja’far (sur lui la paix) s’il était permis d’orner un sabre de pierres précieuses. Il répondit : « Oui, Abou Bakr le véridique avait enrichi son sabre d’ornements précieux. » L’interlocuteur de l’Imam lui dit : « Comment peux-tu dire cela ? » (c'est-à-dire donner ce titre à Abou Bakr) L’imam se leva impétueusement et cria : « Oui le véridique, oui le véridique et ceux qui n’appelleront pas Abou Bakr le véridique puisse Dieu les confondre dans ce monde et dans l’autre. » Les commentateurs du dit ouvrage citent l’extrait suivant d’une lettre de ’Ali sur le compte d’Abou Bakr et ‘Omar : « Par ma vie, ils occupent dans l’Islam une position éminente et leur perte est un malheur pour l’Islam. Que Dieu ait miséricorde pour eux et qu’Il les récompense en proportion du plus grand bien qu’ils ont fait. »
L’auteur de l’ouvrage « El Fousoul » qui est un des plus grands savants Imamites, cite ses paroles de l’Imam Mohamed el Bakr : « On parlait devant lui d’Abou Bakr, de ‘Omar et de ‘Othman d’une manière peu respectueuse. L’Imam demanda aux interlocuteurs : « Êtes-vous les Émigrés qui ont quitté leurs maisons et leurs biens, ne désirant autre chose que la grâce et la faveur de Dieu, pour défendre Dieu et son apôtre ? » Ils répondirent : « Non » Il reprit : « Êtes-vous alors de ceux qui aiment les Émigrés qui se sont réfugiés auprès d’eux ? » Ils dirent : « Non ». Il dit : « Qui êtes-vous donc si vous n’appartenez pas à l’une de ces deux catégories ? Car vous n’êtes pas, je l’affirme, de ceux dont Dieu a dit : « ceux qui sont venus après eux en disant : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux ». (Sourate 59 L’exode, verset 10).(ceci est ou de la taqiya en des temps menacant pour la famille du prophète saws,ou des faux hadith sunni introduit car ce receuil est apparu des siecles apres le Prophete saws, c à dire après notre 12eme Imam (af) en occultation,de plus les imams reconnaissant tous la wilayat d'Ali(as) et des 12, ne peuvent se contredire ainsi) d’après cet illustre Imam ceux qui médisent de ‘Omar, d’Abou Bakr et de ‘Othman n’appartiennent à aucune des trois catégories (versets 8, 9, 10 de cette même Sourate) que Dieu a louées.
Dans le commentaire attribué à l’Imam Hassan el ‘Askari, onzième Imam chez les Chiites Duodécimains : « Dieu révéla à Adam qu’il accordera à chacun de ceux qui auront aimé Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), chacun des descendants de Mohammed et chacun de ses compagnons (qu’Allah les agrée), Ses grâces et Ses faveurs avec une telle abondance que si elles étaient partagées parmi tous les êtres que Dieu aura créés depuis le commencement jusqu’à la fin des temps et que ces êtres fussent tous infidèles, elles suffiraient pour les conduire à une bonne fin, à la vrai foi en Dieu et leur faire mériter le Paradis : celui, au contraire, qui aura eu de l’aversion pour Mohammed, pour sa famille, ou pour ses compagnons ou même pour un seul d’entre eux, sera soumis à des tortures si atroces que si elles étaient appliquées à tous les êtres créés de Dieu elles suffiraient pour les anéantir complètement. » (pour ce qui est des compagnons étudier nombre de versets du Coran ou les sahaba ou du moins une partie d'entre sont critiqué par Allah swt, étudié aussi le hadith du bassin , étudié youm al khamis,refus de suivre l'armée d'oussama malgré la malediction du Prophète saws,la saqifa des banu saida,l'attaque de la maison de Fatima (as),le refus de faire allégeance de l'Imam Ali (as),l'arrêt du djihad par Ali(as) durant les 3 premiers califes, j'en passe et des meilleurs)(les sahaba ne sont pas un groupe d'infaillibles, tout comme les sahaba de Moussa (as), un grp a tenu bon,un autre l'a trahi)
De même pour ceux parmi les Sunnites qui prennent la position extrême d’affirmer que tous les Chiites prétendent que le Qoran a été altéré sans même avoir un minimum d’égard envers la descendance prophétique parmi eux, ceux-là ne font que s’appuyer sur des exceptions qu’ils transforment en généralité. (des textes sunnites existent parlant du tahrif du Coran, il faudrai balayer devant sa porte)
Cheikh Abou Dja’far Mohammed ibn ‘Ali ibn Babawaïh, l’un des plus grands savants des Imamites dit dans son « Exposition du dogme » : « Nous croyons que le Qoran que Dieu a révélé à son Prophète est celui qui est entre les mains de tout le monde, et rien de plus ; le nombre de ses chapitres, d’après tous est de cent quatorze, mais d’après nous, les deux chapitres « Par le jour montant » 93 et « L’ouverture » 94 n’en forment qu’un seul, et les deux chapitres « il ne brille pas » et « N’as-tu pas vu comment » n’en forment aussi qu’un seul. Ceux qui nous attribuent d’autres opinions ont menti. »
Dans le commentaire « Majmou’ el Bayan » qui jouit auprès de chiites d’une grande autorité, le Cheikh Abou-l-Qassim ‘Ali ibn Houssein el Moussaoui dit : « Le Qoran était du temps du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) tel qu’il est aujourd’hui, car on l’enseignait et on l’apprenait par cœur ; quelques compagnons du Prophète étaient même distingués par la manière dont ils connaissaient le Qoran ; on le récitait devant le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et plusieurs de ses compagnons répétèrent plusieurs fois en sa présence le Qoran tout entier de mémoire ; on cite entre autres Abdallah ibn Mess’oud et Oubey ibn Ka’b […] ceux des Imamites et les Hachaouites qui soutiennent une opinion contraire ne comptent pas, car ils se fondent sur quelques traditions incertaines qui ne peuvent pas détruire le résultat certain de la tradition authentique. »
Le Qadi Nourullah Chausatri, célèbre savant chiite dit dans son ouvrage « Masaïboun Nawasib » : « On croit généralement que tous les Chiites Imamites affirment que le Qoran a été altéré ; mais ce n’est là que l’opinion d’un très petit nombre d’Imamites sans autorité. »
Par conséquent, il est préférable et salutaire pour tous de s’en tenir au respect mutuel et surtout depuis la Fatwa prononcée à l’unanimité durant la Conférence Islamique de 2005 en Jordanie qui stipule et déclare officiellement le devoir religieux de reconnaître et d’honorer le caractère sacré du musulman quelle que soit son école de Jurisprudence parmi les Sunnites et le Chiites. Celui qui va à l’encontre de cette Fatwa, va à l’encontre des valeurs de l’Islam. (Cf. Déclaration Conférence Islamique Internationale en bas de page).
Nous retrouvons la sagesse grandiose du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à travers deux hadiths qui paraissent similaires, mais comme si chacun d'entre eux était adressé, d’une part aux futurs Sunnites et d’autre part aux futures Chiites. En effet, dans un hadith il dit : « Je vous ai confié deux choses par lesquelles vous ne pouvez vous égarer : Le Livre d’Allah et ma Tradition (Sunnati), ils ne se sépareront pas jusqu’à me rejoindre auprès du Bassin. » (El Hakem selon Abou Houreyra (qu’Allah les agrée) - Authentifié par Albani-Sahih)(abu hurayra est reconnu comme étant un grand menteur, voir ses problèmes avec omar et aicha, donc nous ne reconnaissons pas ses rapports comme fiables) et dans un autre Hadith il dit : « Je vous confie deux vicaires : Le Livre d’Allah qui est une corde étendue entre ce que contient le ciel et la terre, et ma famille des gens de ma maison et tous deux ne se sépareront jamais jusqu’à me rejoindre au Bassin. » (Ahmed, Tabarani selon Zayd ibn Thabit (qu’Allah les agrée) –Authentifié par Albani-Sahih). Ainsi, c’est comme si l'un s'adresse aux Sunnites et l'autre aux Chiites.
3. À la question « Seïdina Ahmed Tijani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) a-t-il écrit sur les Ahlou-l-Baït »,la réponse est qu’en fait il n’a écrit aucun livre, mais il y a quelques propos sur la valeur et le mérite exceptionnel de la station de la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Cependant, comme nous l'avons abordé précédemment, ce n’est point dans une optique réductrice, mais bien générale, car les Ahlou-l-Baït n'appartiennent pas seulement au Chiisme mais à toute la communauté. Néanmoins, le grand savant et compagnon particulier de Seïdina Ahmed Tijani (qu'Allah sanctifie son précieux secret) Sidi Mohamed ibn El Mechri (qu'Allah l'agrée) a écrit un livre sur la valeur de la descendance du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’a défendu contre certains détracteurs, ce livre se nomme Nousra El Chourafa Fi rad ‘ala ahlou Jafa (Secours aux Chérifs dans la réplique aux gens hautains).
Texte de la Déclaration de la Conférence Islamique Internationale, tenue à Amman, Royaume hachémite de Jordanie, le 27-29 I Jumada 1426 H/4-6 Tammuz (Juillet) 2005.
« Conformément aux Fatwas, émises par l’Honorable et Respectable Grand Imam Shaykh Al Azhar Shaykh Muhammad Sayyid Tantawi, l’Honorable et Respectable Grand Ayatollah Al-Sayyid Ali Al-Sistani, l’Honorable et Respectable Grand Mufti d’Egypte Shaykh Ali Jummua, les Honorables et Respectables théologiens Shiites (aussi bien Ja’fari que Zaydi)(nous y voila), l’Honorable et Respectable Grand Mufti du Sultanat d’Oman, l’Académie du Fiqh du Royaume d’Arabie Saoudite, le Grand Conseil pour les Affaires Religieuses de Turquie, l’Honorable et Respectable Grand Mufti du Royaume Hachémite de Jordanie ainsi que les Membres Respectables de son Comité Nationale de la Fatwa et l’Honorable et Respectable Shaykh Dr. Youssef El Qardhaoui ;
Et, en conformité avec ce qui a été mentionné dans le discours de Sa Majesté, le Roi Abdullah II ibn Al Hussein, Roi du Royaume Hashemite de Jordanie, au cours de la Session d’ouverture de notre conférence, et en conformité avec nos propres Connaissances les plus sincères à Allah Le Tout Généreux Et en conformité avec ce qui a été présenté, ici, lors de notre conférence sous forme de communications sur des travaux de recherches ou d’études, et aussi à travers les discussions qui en ont résulté ; Nous, les soussignés, par la présente, exprimons notre approbation et déclarons ce qui suit ci-dessous :
1) Quiconque adhère à l’une des quatre Ecoles Sunni de Jurisprudence (Hanafi, Maliki, Shafe’i et Hanbali), à l’Ecole de Jurisprudence Ja’fari (Shiite), à l’Ecole Zaydite de Jurisprudence, à l’Ecole ‘Ibadite de Jurisprudence, ou à l’Ecole de Jurisprudence Dhahiri est Musulman, déclarer cette personne comme apostat est impossible(cette fatwa n'a aucune valeur car contredit les paroles du Prophète saws , il a maudit certains de ces groupes notamment khariji-ibadit et umawi-wahhabi pour ne citer qu'eux) . Véritablement, son sang, son honneur et ses biens sont sacro-saints. De surcroît, en accord avec ce qui apparaît dans la Fatwa de l’Honorable et respecté Cheikh Al Azhar, il n’est pas possible de déclarer quiconque adhère au rite Ash’arite ou quiconque pratique le vrai Soufisme en apostat. De même, il n’est pas possible de déclarer quiconque souscrit à la vraie pensée Salafi en apostat. Également, il n’est pas possible de déclarer apostat tout groupe de Musulmans qui croit en Allah, Le Tout Puissant et Sublime, en Son Messager (que la paix et les Bénédictions soient sur lui) et dans les piliers de la Foi, et respecte les piliers de l’islam et ne renie aucun article nécessaire de la religion.(mondialisation, illuminatisme islamique )
2) Il y a plus en commun entre les différentes Écoles de Jurisprudence, qu’il n’y a de différence entre elles. Les adeptes des huit Ecoles de Jurisprudence sont en accord et harmonie, sur ce qui concerne les principes islamiques de base.
Tous croient en :
- Allah le Puissant et Sublime, Le Seul et Unique,
- Que le Noble Coran est la Parole révélée d’Allah et que Mohammed (que la Paix et les Bénédictions soient sur lui) est le Prophète et le Messager pour toute l’Humanité.
Tous sont en accord sur les cinq piliers de l’Islam :
- Les deux testaments de la foi (Chahadataïn),
- Le rituel de la prière (Salat)
- L’aumône (Zakat)
- Le jeûne du mois de Ramadhan (Sawm)
- Le pèlerinage à la Maison Sacrée d’Allah.
Tous sont en accord aussi sur les fondements de la foi :
- Croyance en Allah, Ses Anges, Ses Ecritures, Ses Messagers, au Jour du Jugement, et en La Providence Divine – Bien et Mal.
Les différences entre Ulémas se situent seulement au niveau des branches auxiliaires de la religion (fourou’) et non pas sur les principes ou les fondements (‘Ousul). Les différences qui concernent les branches auxiliaires de la religion (fourou’) sont une Miséricorde. Il a été dit depuis longtemps que la variété d’opinions entre Ulémas est « une bonne affaire ».
3) Reconnaître les Écoles de Jurisprudence au sein de l’Islam signifie adhérer à la méthodologie fondamentale d’émission des Fatwas.
- Nul n’est habilité à émettre une Fatwa s’il ne remplit pas les qualifications personnelles définies par chaque École de Jurisprudence.
- Nul ne doit émettre une Fatwa sans adhérer à la méthodologie des Écoles de Jurisprudence.
- Nul ne peut prétendre faire un Ijtihad absolu ou créer une nouvelle École de Jurisprudence ou émettre des fatwas inacceptables qui sortiraient les Musulmans en dehors des principes et certitudes de la Chari’a, et ce qui a été établi dans le cadre de son École de Jurisprudence.
4) L’essence du Message d’Amman, qui a été proclamée en la Nuit Bénie du Pouvoir de l’an 1425H et qui a été lue à haute voix en la Mosquée Al-Hashimiyin, est une adhésion aux Écoles de Jurisprudence et à leur méthodologie fondamentale. Reconnaître les Écoles de Jurisprudence et confirmer le dialogue et l’engagement à leurs côtés, assure l’équité, la modération, la tolérance mutuelle, la compassion, et l’engagement du dialogue avec l’autre.
5) Nous appelons à la mise de côté des différences entre Musulmans, à l’Unification de leurs déclarations et positions, à la confirmation de leur respect mutuel les uns les autres, à la consolidation de leurs affinités mutuelles entre leurs peuples et états, pour renforcer les liens de fraternité qui les unissent dans l’amour mutuel en Allah. Nous appelons aussi les Musulmans à ne point permettre la discorde et l’interférence étrangère entre eux. Allah, Le Sublime, dit : « Les croyants ne sont rien d’autre que des frères. En conséquence, faites la paix entre vos frères et observez vos devoirs envers Allah, pour que vous puissiez peut-être obtenir Son Pardon » (Al-Houjourat, 49-10)
Louange à Allah Seul. »
La Conférence Internationale Islamique, Amman, Jordanie a réuni plus de 170 leaders religieux et scientifiques de 40 pays, des principales écoles Shia – Ithna Ashari, Ismaili et Zaidi; les quatre écoles Sunni – Hanafi, Maliki, Shafii et Hanbali ; ainsi que le ’Ibadi et le Zahiri.
Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe[/QUOTE]

En résumé si cheikh tijani était shi'a, il pratiquait surement la taqiya, vu les elements relevés ci-dessus
, je terminerai en vous disant que seul ceux qui s'accrochent et suivent Al Thaqalayn sont bien guidés
salam
 
salam alaykum,

voici un extrait de ce que l'on peut trouver sur le site de la tidjanya:


Les conditions de la Tariqa Tidjaniya se décomposent en cinq catégories.
1ère catégorie : Ce sont les conditions relatives au compagnonnage (maçonnerie?) particulier entre le Cheikh et son disciple

1. Ne pas avoir d’autres voies avec celle-là tout au long de sa vie

2. Se limiter, dans la visite des saints vivants ou morts, à ceux limités par l’autorisation de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) mais en préservant la sacralité et le respect de tous les saints (de qui parle t'on?). Il est autorisé de ne visiter que les compagnons du Prophète (sur lui la prière et la paix), les gens de la voie et bien sûr sans qu’il n’est besoin de le préciser les prophètes (sur eux la prière et la paix).

3. L’assiduité à accomplir les oraisons jusqu’à la mort sans jamais les abandonner. Les oraisons sont prises sous le statut du vœu pieu, par ce biais les actes surérogatoires ont la valeur des actes obligatoires

4. L’absence de tout outrage, animosité ou hostilité à l’égard de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée). Le signe caractérisant cela est de ne pas prendre en considération ses recommandations et ses mises en garde

5. La continuité dans l’amour envers Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) sans rupture

6. Se préserver de toute critique à l’égard de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée)

7. La croyance ferme en Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) et en ses propos car elles suivent le Livre et la Sunna, et ne pas les démentir et de même en ce qui concerne l’ensemble des Aouliya
Celui qui enfreint une seule de ces conditions il a perdu son affiliation sur-le-champ et il ne pourra se relier au Cheikh qu’après s’être repenti et avoir renouvelé son affiliation tout en étant sincère dans son suivi.
2ème catégorie : Même si cette catégorie n’entre pas dans ce qui rompt l’affiliation sur-le-champ, il en reste néanmoins un devoir exigé envers chaque disciple

1. La préservation de l’ensemble des commandements de la Loi (Chari’a) par le savoir et les actes et parmi cela la préservation des cinq prières dans leurs temps légaux d’accomplissement en groupe (si possible) en complétant ses conditions, ses piliers, ses parties, dans une dévotion continuelle. De même la lecture de la Basmala accroché à la Fatiha à voix basse quand c’est à voix basse et à voix haute quand c’est à voix haute, cela en dehors du cadre de la divergence. De même accomplir posément l’inclinaison et la prosternation en prononçant au minimum trois formules de glorifications.

2. Ne pas se se croire à l’abri de la ruse d’Allah : c’est à dire en accomplissant des péchés tout en se reposant sur la miséricorde d’Allah ou sur l’intercession du Prophète (sur lui la prière et la paix) ou du Wali
3. La bonté envers les parents
4. Ne pas prétendre à la transmission de l’autorisation alors que l’on ne possède aucune autorisation pour le faire (Titre de Mouqadem). Chez certains Aouliya cela est un signe de mauvaise fin.

5. Ne pas négliger les oraisons et parmi cela le fait de repousser leur accomplissement en dehors de leurs temps préférables sans aucune excuse

6. Faire preuve de respect envers tous ceux qui sont affiliés à Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) et il va sans le dire à propos des élites parmi eux

7. S’éloigner des détracteurs de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) car leur fréquentation ne peut se faire sans causer de trouble

8. Ne pas rompre les liens avec les créatures loin d’une nécessité religieuse encore plus concernant ses frères dans la voie

9. Se regrouper pour l’accomplissement de la Wadhifa et du ‘Asrou, s’il y a des frères et la possibilité
Celui qui enfreint une de ces conditions, qu’il retourne avec empressement à son accomplissement pour qu’Allah lui permette de perdurer dans la voie.
3ème catégorie : Il s’agit des conditions de validité pour les oraisons
1. L’intention

2. La pureté rituelle par l’eau ou le Tayyamoum conformément aux règles de la Chari’a

3. La pureté du corps, des habits et du lieu conformément à la prière

4. Cacher les parties intimes comme pour la prière

5. Interruption de tout propos étranger aux oraisons du début de leur accomplissement jusqu’à la fin sauf par nécessité auquel cas on fait des gestes et si on n’est pas compris, on peut alors prononcer un ou deux propos. Il existe trois exceptions à cette règle : les parents, l’épouse envers son mari et le disciple envers son Cheikh. De même on doit s’abstenir de manger et boire, le peu invalide le Lazim mais pas la Wadhifa qui n’est invalidé que par le beaucoup (Le peu c’est une gorgée ou ce qui reste entre les dents).
Celui qui enfreint une seule de ces conditions ses oraisons sont invalides et il se doit de les refaire.
Pour la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel

La pureté de l’eau, lieu pur pouvant contenir six personnes et cela même pour la réciter une seule fois. Elle ne se récite pas sur une monture ou sur un bateau. Celui qui fait le Tayyamoum ou celui qui n’est pas lavé à l’eau pour ses besoins ou qui a une impureté sur son corps ou ses habits et dont il ne peut se débarrasser, il récite à la place vingt Salat Fatihi dans la Wadhifa et agit de même celui qui ne peut réunir ses conditions. Celui qui enfreint une des conditions particulières à la Djaouharatou-l-Kamel dans sa Wadhifa doit la recommencer.
4ème catégorie : Ce sont les conditions de comportement pour les oraisons qui ne les invalident pas si on les délaisse mais qui diminue leur lumière
1. L’assise, on ne l’évoque pas allongé ni debout sauf avec une excuse mais l’oraison reste valide et même en marchant avec la condition toutefois de veiller autant que possible à ne pas marcher sur des impuretés.

2. Faire face à la Qibla sauf pour celui qui voyage et qui ne peut le faire et même si le voyage s’effectue sur une courte distance
3. Accomplir les oraisons qui se font seul à voix basse de manière à s’entendre réciter sans taire le son du dhikr. Accomplir les oraisons en groupe à voix haute mais harmonieusement.
4. Comprendre le sens de ce que l’on récite en prononçant distinctivement autant que possible et en veillant à ne point écorcher la prononciation.

5. Visualiser l’image de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) et mieux celle du Prophète (sur lui la prière et la paix) (astaghfillulah)
5ème catégorie : Ce sont les conditions rendant valides la transmission de l’affiliation à la voie

1. Authenticité du transmetteur et de la chaîne de transmission de chaque maillon jusqu’à Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée)
2. Validité du postulant : Ce doit être un musulman, à la croyance authentique, affranchit de toutes autres voies et de toutes autres oraisons, étant déterminé à être au sein de cette Tariqa toute sa vie, acceptant les conditions qui lui sont lues et expliquées
 
@ torab,

depuis quand le compagnonage est signe d obedience maconnique???? le Taqlid ne serait il pas une forme du compagnonage?
la tidjaniya permet le tawassul par l intermediare des walis tidjane ou par le prophete. la tawassul par ali et sa famille est egalement permis, j en ai la preuve faite dans certauns receuils de tawasul notament de sidi brahim riyahi tounsi ds la qasida siniya.
enfin pour vous eclaicir un peu vous devriez vous renseig ner un peu plus sur ce que dit sidi ahmed tijani a propos de fatima (aliyha salam) et sa famille dans l ouvrage reference du tidjanisme. en voici l esquisse:

" Voici ce que l'on peut lire dans certains des livres fondamentaux réunissant les

enseignements du shaykh Ahmad at-Tîdjânî, tels que les Djawâhir al-ma'ânî et
al-Irshâdâtu r-rabbâniyya bi-l-futûhâti l-ilâhiyya (qui est un commentaire de la

Hamziyya du grand poète al-Bûsîrî, l'auteur de la célèbre Burda ).


1. Rien ne surpasse le rang spirituel de Fâtima, hormis la Prophétie

"Tout un groupe de connaissants ('ârifîn) s'accordent, par dévoilement intérieur

et non par transmission orale, sur le fait que Fâtima parvint après son père,
Dieu le bénisse et lui donne la Paix, au rang de Pôle suprême (adrakat min ba'di

abîhâ martabata l-qutbâniyyati l-'uzmâ) […] Or, le Pôle est le seigneur de
l'existence en chaque époque (wa l-qutb sayyidu l-wudjûd fî kulli 'asr). […]

La semence [qui lui donna naissance] fut créée dans les lombes [du Prophète],
Dieu le bénisse et lui donne la Paix, à partir d'une pomme du Paradis qu'il
avait mangée. C'est pourquoi son père disait d'elle qu'elle était une houri
adamique (hawrâ' âdamiyya).

Elle était une houri parce qu'elle ne fut pas créée du surplus de terre dont la
substance est passée du corps d'Adam, que la Paix soit avec lui, à tous ses
enfants. La substance de la semence [qui lui donna naissance] était une des
réalités et des secrets paradisiaques (min ma'ânî l-djanna wa asrâriha) dont
Dieu a créé les houris. […]

C'est pour cela qu'elle fut une houri adamique et c'est pour cela qu'elle
atteint le rang suprême par-devant Dieu transcendant et majestueux, rang que
rien ne surpasse en dehors de la Prophétie."

(Djawâhir al-ma'ânî, I/258-259 de l'édition Dâr al-kitâbi l-'arabî; I/266-267 de

l'édition Dâr al-fikr)


2. 'Alî, Fâtima, Hassan et Hussayn sont au même degré que le Prophète Muhammad,
Dieu le bénisse lui et les siens, et donc au-dessus des autres Prophètes et
Envoyés


Quant à ce qu'il fit, Dieu le bénisse et lui donne la Paix, avec les Gens du
Manteau, Fâtima, 'Alî, al-Hassan et al-Hossayn, lorsqu'au moment où fut révélé
le verset ["Dieu ne veut qu'écarter de vous la souillure, ô Gens de la Demeure,
et vous purifier totalement" (Cor. 33.33)] il se réunit avec eux, Dieu le
bénisse et lui donne la Paix, sous un seul et même manteau et dit: "O mon Dieu,
ce sont là les Gens de ma Demeure: purifie-les donc totalement", c'est là
l'élite de l'élite des élus (khâssun min khâssi l-khâss), car il a dit à leur
propos, Dieu le bénisse et lui donne la Paix, lorsqu'il entra un jour chez
Fâtima tandis que 'Alî dormait dans un coin de la pièce et qu'al-Hassan et
al-Hossayn jouaient auprès d'elle:
"En vérité, toi, ces deux-là et ce dormeur, vous êtes avec moi à mon degré au
Paradis (innaki wa hâdhân wa hâdhâ n-nâ'im ma'î fî daradjatî fî l-djanna), or
cela n'est pas vrai pour autre qu'eux, même parmi les Prophètes et les Envoyés
(wa lam yakun dhâlika li-ghayrihim hattâ mina n-nabiyyîn wa l-mursalîn)

(Djawâhir al-ma'ânî, II/250-251 de l'édition Dâr al-kitâbi l-'arabî; II/255-256
de l'édition Dâr al-fikr)

"Il est rapporté de Malik, que Dieu soit satisfait de lui, qu'il a dit: "Quant à

moi, je ne donnerai à personne la précellence sur sa partie, Dieu le bénisse et
lui donne la Paix (ammâ anâ falâ ufaddilu ahadan 'alâ bid'atih ; [l'expression
"sa partie" faisant référence au hadith où le Prophète dit: "Fâtima est une
partie de moi" , Fâtima bid'atun minnî ]). Il faisait ainsi allusion à la
précellence que la Communauté attribuait unanimement à Abû Bakr sur Fâtima, que
Dieu soit satisfait d'elle, disant de lui-même qu'il ne professait pas cela,
puis il se tut. […]

La spécificité que [le Prophète], Dieu le bénisse et lui donne la Paix, lui
accordait apparût de manière manifeste lorsque Dieu révéla: "Dieu ne veut
qu'écarter de vous la souillure, ô Gens de la Demeure, et vous purifier
totalement" (Cor. 33.33). [Le Prophète], Dieu le bénisse et lui donne la Paix,
réunit alors Fâtima, 'Alî, al-Hassan et al-Hossayn avec lui-même, Dieu le
bénisse et lui donne la Paix, sous un unique manteau qui les recouvrait tous
ensemble et il dit: "O mon Dieu, ce sont là les Gens de ma Demeure: purifie-les
donc totalement". Il les gratifia de cela à l'exclusion de tous les autres Gens
de la Demeure .

Ce qui confirme ce que disait Malik comme quoi Abû Bakr n'avait pas la
précellence sur Fâtima, c'est que [le Prophète], Dieu le bénisse lui et lui
donne la Paix, vint un jour chez elle et trouva al-Hassan et al-Hossayn auprès
d'elle et 'Alî en train de dormir dans un coin. Il dit alors: "En vérité, toi,
ces deux-là et ce dormeur, vous êtes avec moi à un même degré au Paradis (innaki

wa hâdhayn wa dhâlika n-nâ'im ma'î fî daradjatin wâhida fî l-djanna), or cela
n'est vrai pour aucun des Prophètes et des Envoyés, sans même parler d'autres
qu'eux."

(al-Irshâdâtu r-rabbâniyya bi-l-futûhâti l-ilâhiyya , al-Maktabatu sh-sha'biyya,

p.121)


3. Le Prophète et 'Alî étaient deux lumières par devant Dieu et leur lumière
s'est réunie en al-Hassan et al-Hossayn, que la Paix soit avec eux tous


"[Le Prophète], Dieu le bénisse et lui donne la paix, a dit dans un de ses
hadiths: "Nous étions, moi et 'Alî, deux lumières par devant Dieu le Sublime
(kuntu ana wa 'Alî nûrayn bayna yadayi Llâhi ta'âlâ) , puis Il nous déposé dans
les lombes (sulb ) d'Adam et ne cessa de nous faire passer de lombes en lombes
jusqu'à [notre grand-père] 'Abd al-Muttalib. Je passais alors dans [les lombes
d']Abd Allâh et lui dans [celles d']Abû Tâlib. Ensuite, notre lumière s'est
réunie dans al-Hasan et al-Hosayn: ils sont donc deux lumières de la Lumière du
Seigneur des mondes (fa-humâ nûrân min nûri rabbi l-'âlamîn)."

(Djawâhir al-ma'ânî, I/168-169 de l'édition Dâr al-kitâbi l-'arabî; I/204 de
l'édition Dâr al-fikr)


4. Toute science vient à l'existence par 'Alî, à l'exclusion de tout autre
Compagnon

"Absolument aucune science ne parvient à l'existence, si ce n'est en provenance
du réservoir d'Ali, que Dieu soit satisfait de lui, (mâ yasilu shay'un fî
l-wudjûd mina l-'ilmi mutlaqâ, illâ min sihrîdji 'Alî) parce qu'il est la porte
de la cité de la science du [Prophète], Dieu le bénisse et lui donne la paix,
(li-annahu bâbu madînati 'ilmih) et non pas en provenance des [autres] Califes
ni des Compagnons tous ensemble (lâ mina l-khulafâ' wa s-sahâba bi-adjma'ihim).

Ibn 'Abbâs, que Dieu soit satisfait d'eux deux, a dit: "La science tout entière
fut divisée en dix parts. Neuf [de ces parts] sont tout entières pour 'Alî,
personne d'autre n'y ayant part avec lui (tis'atun kulluhâ li-'Alî mâ shârakahu
fîhâ ahad). Le dixième [restant] est tout entier réparti entre les créatures, et

il était la créature la plus savante de ce dixième restant (wa kâna a'lama
l-khalqi bi-l-'ushri l-bâqî)."

(Djawâhir al-ma'ânî, I/168-169 de l'édition Dâr al-kitâbi l-'arabî; I/204 de
l'édition Dâr al-fikr)

Conclusion

Ainsi, le shaykh Ahmad Tidjânî, place explicitement, non seulement 'Alî, mais
encore Fâtima, Hassan et Hossayn au même degré que le Prophète, Dieu le bénisse
lui et les siens, et au-dessus des Prophètes et Envoyés, que la Paix soit avec
eux et à plus forte raison de n'importe quel Compagnon. Il déduit tout cela d'un

hadith transmis par les sources sunnites.


Il rapporte le dévoilement spirituel d'un grand nombre de Connaissants, qui
établit que Fâtima fut après la mort de son père, Dieu le bénisse lui et les
siens, le Pôle suprême et le seigneur des créatures, et qu'il ne lui manquait
que la Prophétie. Cela parce que, comme le dit explicitement un hadiths transmis

par les sources sunnites, Fâtima était une créature paradisiaque sous forme
humaine.

Il établit sur la base d'un hadith transmis par les sources sunnites que le
Prophète, 'Alî, al-Hassan et al-Hossayn sont des lumières de la Lumière du
Seigneur des mondes.

Enfin, il déduit de hadiths transmis par les sources sunnites que toute science
vient à l'existence en passant par la réalité métaphysique de 'Alî, à
l'exclusion de tout autre Compagnon.


salam
 
salam alikum chers freres et soeurs en dieu,

depuis un certain moment, me voici en quete de la justice dans ma pratique religieuse. mon cheminement spirituel au sein d une voie soufie, m a mené a voir une reflexion profonde sur le chiisme.
alors je vous propose la position de la voie soufie à laquelle j appartiens en l occurence la tidjaniya. un texte sur lequel j aimerai avoir vos avis.
salam alikum



Est-ce que Cheikh Ahmed Tijani était chiite ? Peut on transmettre la tariqa à un chiite ? Cheikh Tijani a-t-il écrit sur les Ahl Baït ?

Assalamou Alaykoum

Vu que Cheikh Ahmed Tijani était Malikiite, il ne pouvait en aucun cas être chiite, même pas par taqqyiah car il a trasmis à ses disciples le fiqh de Malik et la Aqida de Al Ashari. Le fait d'être descendant du prophète (SAS) ne veut surement pas dire chiite. Pour preuve, un des grands ennemis du chiisme était un descendant de Sayyidouna Al Hussein (AS), un certain Abou Al Hassen Annadaoui.


Quant à si on peut transmettre la tariqa à un chiite, il faut tout d'abord définir ce qu'est une tariqa. J'ai peur que ce soit une demande déguisée de conversion vers le sunnisme.

C"était juste une parenthèse .....

Allahama Salli ala Mohammed wa A'li Mohammed wa Ajjil Farajahoum
 
salam alikum, deux reponses de votre part. les 2 ke trè peu convaincantes. l un me soupconnant de maconnerie. l autre voyant en moi un super héros voulant sunniser les grands vilains chiites..que de fantasmes! je vois que vous ètes atteint par le méme syndrome que vos freres ennemis a savoir que vous juger a tout bout de champs. quand jme dirige vers les sunnites pour parler de vous on me claque la porte au nez. quand je parle avec vous de vous ,vous me suspecté..! vers qui dois je me tourner alor? alors se peut il que mes propos n ont pas été claire. je suis disciple de l heritage spirituel de sidi ahmed tijani et compte bien le rester. et suis interessé par l ecole jaafarite..vers quel sheikh en france se tourner? quant aux reponses nn necessaires s abstenir. 'khayru alkalam ma qalla wa dalla' et quant a ceux qui ont un doute sur ma sincerité.alor je sui prêt a echangé en live par telephone via MP. wa salam alikum
 
Salam,

Voici un post que la soeur veriteamere avait rédigé:


Salam alaykoum

Très chères soeurs, très chers frères,

Le maître de la tariqa tidjaniyya, disciple direct du skaykh Ahmed Tidjani et qui fut en son temps grand Mufti de Tunis (rite malékite), le sheikh Ibahim al Riyahi écrivit un poème d'intercession (tawassul) par les 12 imams de la famille du Prophète (as), je vous laisse découvrir ce poème

Particulièrement une famille que j'affectionne:
Le père de Hassan, porte des connaissances,
Dont les fils sont des océans
toujours aussi suaves.
Par eux, auprès de toi, ô meilleure des créatures,
je recherche l'intercession:
Je crois avoir fait là tout ce que je puis faire,
Et il est fort loin d'eux que je sois dépité.
Mon poème va les nommer
comme les perles d'un collier:
C'est autour d'eux que tous les cieux
de mon affaire viennent tourner,
Tels des constellations, chacune voyant naître
un soleil bénéfique.
Ce sont Hassan et puis Hossayn et puis son fils
'Alî, celui qui embellit par l'ascèse l'adoration,
Et Bâqir, l'ouvreur des sciences,
qui est le père de Dja'far,
Lui-même père d'al-Kâzem,
ce seigneur incontesté,
'Aliyyu r-Ridâ, puis al-Djawâdu Muhammadu
'Aliyyu t-Taqî et 'Askarî, père du Mahdî
Et notre seigneur le Mahdî,
par qui seront bientôt dissipées
Les ténèbres de l'erreur et celles de l'iniquité.


Salam alaykoum


Source: http://www.al-imane.org/forums/show...ifes-Successeurs?p=58754&viewfull=1#post58754
 
Assalamou Alaykoum

Au début, vous avez dit



alors je vous propose la position de la voie soufie à laquelle j appartiens en l occurence la tidjaniya. un texte sur lequel j aimerai avoir vos avis.

salam alikum



Est-ce que Cheikh Ahmed Tijani était chiite ? Peut on transmettre la tariqa à un chiite ? Cheikh Tijani a-t-il écrit sur les Ahl Baït ?

....



Donc vous demandez un avis sur un texte qui n'est pas le votre. Je vous ai donné mon avis sur deux questions, comme vous l'avez demandé, selon ce que je suppose connaitre, et j'espère que je me trompe:
  1. Le chikh n'est pas chiite
  2. On ne peut pas répondre à la deuxième sans définir exactement ce qu'est la tariqa.
Et là, vous rebondissez



.... l autre voyant en moi un super héros voulant sunniser les grands vilains chiites..que de fantasmes!

je vois que vous ètes atteint par le méme syndrome que vos freres ennemis a savoir que vous juger a tout bout de champs. quand jme dirige vers les sunnites pour parler de vous on me claque la porte au nez. quand je parle avec vous de vous ,vous me suspecté..! vers qui dois je me tourner alor?



Alors là Halt!!!

Je ne vois en vous rien de mal. Ma réponse est pour celui qui a posé la question sur le forum de la Tidjania(http://www.tidjaniya.com/tidjaniya-faq-49.php) car avant tout, on doit répondre à deux questions:
  1. Qu'est ce qu'une tariqa??
  2. Est ce la Tidjania est sunnite??
Et ce n'est qu là qu'on pourra savoir si la tariqa est contraire à la Aqida chiite ou pas.



Ensuite vous dites



alors se peut il que mes propos n ont pas été claire. je suis disciple de l heritage spirituel de sidi ahmed tijani et compte bien le rester. et suis interessé par l ecole jaafarite..vers quel sheikh en france se tourner? quant aux reponses nn necessaires s abstenir. 'khayru alkalam ma qalla wa dalla' et quant a ceux qui ont un doute sur ma sincerité.alor je sui prêt a echangé en live par telephone via MP. wa salam alikum



Ma fois, ça ce n'est pas la même question de départ. C'est une autre question.



Je m'excuse si je me suis mal exprimé et/ou si m'avez mal compris.



Allahama Salli ala Mohammed wa A'li Mohammed wa Ajjil Farajahoum
 
salam hadas42

assalam aleykum hadas42, je voulais juste te remercier pour les informations intéressantes sur la tijannya, je voulais souligner un point avec toi, personnellement je me réjouis de voir que des chouyoukhs sunnites connaissent et reconnaissent le statut exceptionnel des ahl al bayt (as), à savoir qu'ils ont un statut aussi élevé auprès d'Allah subhana wa ta3ala que saydna Mouhammad (sawaws) (car ne pas reconnaître ce fait c'est leur nier leur droit, même si on dit les aimer)

je me dois toutefois de ne pas oublier que la religion n'est pas faite que de wala mais également de bara', et il semble logique lorsque l'on reconnait leur statut exceptionnel de se démarquer des gens qui ont pu leur porter atteinte , quand bien même ces gens auraient été proches du prophète (sawaws) de quelque façon que ce soit de son vivant.
A partir de là une conclusion et une question: 1)il semble clair que l'insistance de la tijanya à protéger des gens qui ont porté atteinte à Fatima azzahra (as) et Ali (as) (je ne veux pas m'étendre sur le sujet, je te renvoies aux sources sunnites que tu peux consulter sur le sujet par l'intermédiaire de "comment j'ai été guidé" de cheick mohamed smaoui tijani" ou "layali paeshawar", puis vérifier par toi-même en cas de doute) montre que la tyjania n'est en aucun cas chiite, car aucun chiite ne peut se dire proche de gens qui ont causé du tort à ahl al bayt (as)

2) une question classique mais qui gardera toute son importance et sa pertinence jusqu'au jour de la résurrection: est-il logique de proclamer l'amour des meilleurs créatures de la création (meilleures que tous les prophètes, anges etc...), et d'un autre côté de refuser de prendre position vis-à-vis de gens qui leur ont gravement porté atteinte, et je répète les preuves irréfutables de ces atteintes se trouvent dans les sources sunnites (donc que les chouyoukhs de la tyjania ont du étudier à un moment ou un autre, même si ma question ne se limite aucunement à eux)?

voilà je sais que ma petite intervention n'est pas vraiment une réponse à ta question, mais comme j'ai été surpris de voir l'intensité avec laquelle la tijanya proclame l'amour de ahl al bayt (as), il me semblait logique de t'interpeller sur la question du bara'.

" Voici ce que l'on peut lire dans certains des livres fondamentaux réunissant les

enseignements du shaykh Ahmad at-Tîdjânî, tels que les Djawâhir al-ma'ânî et
al-Irshâdâtu r-rabbâniyya bi-l-futûhâti l-ilâhiyya (qui est un commentaire de la

Hamziyya du grand poète al-Bûsîrî, l'auteur de la célèbre Burda ).


1. Rien ne surpasse le rang spirituel de Fâtima, hormis la Prophétie


2. 'Alî, Fâtima, Hassan et Hussayn sont au même degré que le Prophète Muhammad,
Dieu le bénisse lui et les siens, et donc au-dessus des autres Prophètes et
Envoyés


3. Le Prophète et 'Alî étaient deux lumières par devant Dieu et leur lumière
s'est réunie en al-Hassan et al-Hossayn, que la Paix soit avec eux tous


4. Toute science vient à l'existence par 'Alî, à l'exclusion de tout autre
Compagnon


et d'un autre côté:

D'ailleurs, on se doit de prendre conscience que cette noble religion est celle du juste milieu et que c’est un très grand risque d’adopter des attitudes extrêmes en s’éloignant du respect mutuel qui nous incombe. Il est encore plus pire et périlleux de s’engager dans la critique de ceux qui furent choisis par Allah pour côtoyer le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) qu’ils soient parmi sa famille ou ses compagnons.

alors que les sources sunnites invitent par certains faits qui y sont relatés tout esprit libre à se questionner sur l'attitude de certains sahabas connus comme très proches du Prophète (sawaws) dès la mort de celui-ci, voir même pendant son agonie, voir à certaines occasions de son vivant, ce questionnement (=critique dans le sens scientifique du terme) est ici qualifié de pire que de l'extrémisme, ceci semble-t-il logique?

en conclusion je ne cherche aucunement à polémiquer, je te propose cette réflexion sur la base de la logique et de la fraternité.
barakallahufik d'avoir pris le temps de me lire, en éspèrant que tu ne t'es pas ennuyé.
salam wa rahma
 
Cheikh ahmed tidjiane cherif

Salamoun-Aleykoum
BISMILLAH IRAHMAN IRAHIM
Allahuma salli ala Mouhammad wa ahli Mouhammad





J'ai trouver ces textes sur le soufisme ci-dessous sur le net que j'ai voulut partagé avec vous

beaucoup de ces cheikh soufiste sont des chiites caché

CHEIKH AHMED TIDJIANE CHERIF
cheikh_ahmed_tidiane1.jpg

cheikh_ahmed_tidiane.jpg


CHEIKH AHMED TIDJIANE CHERIF

FONDATEUR DE LA TARIXA TIDJIANYA

Le tombeau du fondateur de la tarixa Tijaanya, Cheikh Ahmed Tijaane Chérif, objet de curiosité pour tout fidèle qui y débarque. Fès, la cité religieuse fondée il y a douze siècles, en plein royaume Chérifien, continue d' exercer une fascination dans le monde musulman. Elle demeure, sur le chemin qui mène à La Mecque, une voie de passage obligée pour certains fidèles qui effectuent soit le petit pèlerinage (ou Oumrah), soit le grand hadji. FÈS. Le tombeau de Cheikh Ahmed Tidjane Chérif est d'une blancheur immaculée. Il est rectangulaire et prend les contours d'un édifice avec différents paliers qui se succèdent. et s'offrent à la vue du visiteur qui débarque dans les locaux. C'est là où repose depuis l'an 1815 (année du calendrier Grégorien), Cheikh Ahmed Tidjane Chérif. La Zawiya (mausolée) constitue l'une des plus grandes attractions de la cité religieuse qu'est Fès.
RAPPEL A DIEU SUR LA POINTE DES PIEDS
La vie ainsi que la disparition du fondateur de la Tidianya ont une histoire. Ainsi, en écoutant le récit qui en est fait par nos différents interlocuteurs, on retient que, le saint homme de Fès, "a tiré sa révérence un Jeudi après la prière du matin. Il demanda de l'eau, en but puis se coucha sur le coté droit".
L'enfant d'Aynouhmady, petit-fils du Prophète Mouhamed (Psl) venait ainsi de partir sur la pointe des pieds. C est a l'approche du petit et du grand pélerinage à la Mécque que la Zawia de Chelkh Ahmed Tidjane Chérif accueille davantage de fidèles. Sidi Ahmed (autre nom donné à Cheikh Ahmed Tidjane Chérif par les Marocains), a "mémorisé le Coran à l'âge de sept ans". C'est dès l'âge de seize ans qu'il traversa une grande épreuve. II s'agit de la mort concomitante de ses deux parents des faits d'une épidémie de variole en 1166. Un événement qui coïncide avec l'adolescence du garçon qui ne se laisse pas ébranler par cette étape "du théâtre de la vie". D'autant que cela va lui permettre de révéler une autre facette de sa vie de saint homme, à l'image de plusieurs vicaires du Tout-puissant. Il va faire preuve de dépassement en poursuivant ses recherches dans le domaine des sciences islamiques et spirituelles, Dans cette quête du savoir, l'Égypte des pharaons et la sainte Mécque l'accueillirent. Dans la cité religieuse saoudienne, il commence à cueillir les fruits de la Patience religieuse et spirituelle.
Car la connaissance et la pratique d'un grand Moufty indien du nom d'Al Hindyne ne fut que bénéfique pour le saint homme de Fès qui "hérita du savoir de ce dernier". La Zawla de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif se situe dans une vallée. Ainsi en poursuivant son chemin au-delà de Fès, le voyageur se surprend à se rendre compte de la hauteur que prennent les montagnes qui surplombent l'édifice religieux et tous les édifices qui l'entourent. Des explications de son petit-fils Chérif Tidjani Zoubir, il ressort que la construction de la Zawia du saint homme est à situer dans les années 1214-1215 de l'Hégire. Soit, quelque quinze ans après sa disparition. Dans les alentours, se trouve le marché de Fès qui se situe dans la Médina fondée il y a douze siècles. Un véritable labyrinthe assez impressionnant pour tout visiteur.
LA RENCONTRE AVEC LE PROPHÈTE (PSL)
Cheikh Ahmed Tidiane Chérif naquit dans le sud-algérien, à Aynouhmady dans l'Aghouwar. Il va quitter cette localité, à la suite des persécutions des Turcs, pour rejoindre Fès. Située sur l'oued Fès, un affluent du Sebou qui est un fleuve du royaume Chérifien, né dans le Moyen Atlas qui rejoint l'Atlantique et est long de 458 km, la ville de Fès qui accueille le saint homme a un climat très attrayant.
Dans sa quête du savoir, il va rester à l'écoute de tous jusqu'à la "grande ouverture" : La rencontre avec le Prophète Mohamed (Psi) qui est «son vingt-et-unième grand-père».
Un événement qui a eu pour cadre le village algérien d'Abou Samkhoum. Et les récits historiques précisent que c'est en ces lieux, que Seydina Mohamed (PsI) lui a donne la Voix, la «tarixa» ou la confrérie.
Le Cheikh enseignait la «tarixa» Tidjanya dans sa Zawia de Fès, explique son petit-fils. Chérif Tidjani Zoubir rappelle qu'il y avait "des gens qui venaient de partout à travers le monde de l'Islam pour assister à ses cours".
Et il se plaît à citer dans ce lot d'hommes en quête de connaissances religieuses et spirituelles supplémentaires, certaines de nos grandes figures religieuses : El hadj Omar Foutiyou Tall, El Hadji Malick Sy, El hadji Ibrahima Niasse etc. De nombreux foyers religieux où les ziikrs collectifs ont aujourd'hui droit de cité.
Le petit-fils de Cheikh Ahmed Tidjane Chérif est loin d'avoir une idée du nombre de fidèles qui affluent vers Fès, la religieuse. Cependant, Chérif Tidjani Zoubir concède néanmoins à confier qu'il «y en a qui y viennent en groupe quand ils vont en pèlerinage en Arabie Saoudite (Ndlr : Le petit pèlerinage ou Oumra et le grand pèlerinage ou hadj).
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Parfois, il y a des gens qui viennent personnellement pour rester deux ou trois jours pour se recueillir sur le tombeau et repartent. Dans ses relations avec le pouvoir spirituel, Sidi Ahmed a eu à servir de conseiller au prince «dans le domaine religieux. Le roi Mohis Limam «qui l'a bien accueilli va aussi bénéficier de son appui dans son domaine de prédilection. A son arrivée dans le royaume chérifien, Cheikh Ahmed Tidjane Chérif sera traité dignement. Notre interlocuteur, Chérif Tidjane Zoubir révèle qu'à son installation au Maroc, son aïeul «n'avait pas encore trente ans.
Depuis son arrivée à Fès, il a toujours été entouré, aimé et respecté par toute la dynastie alaouite (Ndlr : le nom de la tribu à laquelle appartient la famille régnante au Maroc). Lui-même aimait cette dynastie. Surtout à cause de son respect et de l'application des préceptes de l'Islam". Aujourd'hui, l'héritage de la Tidjaanya est géré par la famille du défunt saint homme de Fès. Et Zoubir de souligner que cette gestion est hiérarchique. «En haut, il y a la famille du Cheikh. On se réfère à elle pour tout ce qui touche à la confrérie. Et puis, il y a les califes.
Les califes de Tivouane, Mansour Sy, d'El Hadj Omar Tall (Thierno Mountaga Tall), de Médina Baye (El hadj Dame Niasse) et de Médina Gounass", fait-il remarquer.
Et le petit-fils de cheikh Ahmed Tidjane Chérif d'expliquer le rôle dévolu aux moukhadams nommés par les Califes. Ces derniers «donnent le wird à quelqu'un qui veut être tidjane (Ndlr : disciple de Cheikh Ahmed Tidjane Chérif) et lui enseignent les conditions dans lesquelles il doit se conformer à cette pratique".
LE SÉNÉGAL ET LE TIDJANISME
Les liens entre le Sénégal et le Tidjanisme ne datent pas d'aujourd'hui. La confirmation vient des confidences de Zoubir qui les qualifie d' «ancestraux". «C'est enrichissant- des deux côtés, renseigne-t-il, ce n'est pas nouveau." Poursuivant sa narration, il note qu' «avant Cheikh Ahmed Tidiane Chérit il y avait des relations entre l'Afrique subsaharienne et le royaume Chérifien. Cela s'est renforcé avec la présence de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif et de la confrérie Tidjanya".
Autre preuve de ce renforcement des liens maroco-sénégalais, la présence remarquée d'étudiants sénégalais à Fès, selon Zoubir.
Fès demeure la ville historique la mieux conservée du monde islamique. Avec une population de 448 823 habitants, son tissu urbain est chiffré néanmoins à 160 000 personnes. On estime à plus de 8 000 les édifices ayant une valeur historique et artistique. Certains inventaires établis font état de plusieurs centaines de monuments : 184 lieux de culte, 135 fondouks, 110 palais et demeures. Ce qui fait de cette contrée du Maroc un centre religieux, touristique et universitaire.

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voici le mausolée de ABOUL ABASS CHEIKH AHMED TIDJANI
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+ Ziyara sidi al Arbi à Rabat- Wazifa, Qadaratul juma, nafila de la nuit du Destin à la Zawiya Cheikh Ahmed Tidjani à Fès. + Causeries religieuses sur la vie de Cheikh- la Salatul Fatihi- Diawharatul Kamal- et sur la réparation des erreurs dans la prière.
+ Audiences avec de hautes autorités de la zawiya - visite touristique de la ville.


Renseignements et blocages des places avant le 6 juillet à SENEMAR TOURS

Tél. : 33 825 09 42*76 680 00 81*77 241 73 00*77 535 18 44*77 647 08 43
























Tayyeb Ben Bû 'Amâma



Tayeb ben Bou'amama connu le Cheikh Ahmed al-Alawi. Voici une de ses lettres qui date de 1927 où le Cheikh Tayeb renouvelle le rattachement au Cheikh al-Alawi en reconnaissant qu'il était son maître bien-aimé (Cheikhi al-mahbûb). La lettres en question se trouve dans les archives de la zawiya de Mostaganem.​
Louange à Dieu, et Dieu seul, et que la prière soit sur le prophète Muhammad et sur sa descendance
Notre maitre le professeur, le bien-aimé par le bonheur, auréolé par les couronnes de la gloire et la régence.
Mon seigneur ; le Cheikh (Ahmed Ben) Mustafa al-Alawî de Mostaganem.
Sur vous la paix totale, en nombre de ce qui prit forme dans l'univers, et la miséricorde et la bénédiction de Dieu de même.
Ainsi est-il mon seigneur, j'embrasse l'endroit où vos pas ont laissé trace, et (acceptez) le renouvellement du pacte et de votre compagnie, avec toute sincérité et amour et bonne foi, pour la sainte face de Dieu, sans qu'aucune autre intention qui puisse entraver (cela), par la protection et la force de Dieu et non pas par ma protection ni par ma force. Lui demandant le Tout-Puissant, avec votre bénédiction ; de nous prendre par nos mains et nous diriger vers les choses qu'Il aime et agrée.
Pardonnez nous pour l'absence de correspondances avec vous, les raisons sont ; notre intense travail pour gagner notre pain, avec beaucoup de défis et d'efforts à cause de la sécheresse de cette année, par la volonté du Divin dans son royaume. Ce qui nous a causé, et de nombreux de ses créatures, des dettes tellement lourdes, que la quasi-totalité de nos biens ont failli disparaitre. Nous sommes toujours dans cette situation. Nous avons accepté Son jugement. Je vous demande de prier pour le bien de la religion et pour ce bas-monde, qui ce dernier, est la monture du croyant ; et puisque chaque être doit travailler pour subvenir à ses besoins.
Il m'est donc (utile) de vous demander (quelques réponses) à ce que nous avons constaté à travers la Tarîqa al-Tidjaniya. En effet, nous avons observé, que premièrement ; ils interdisent la visite des saints-alliés de Dieu dans leur ensemble. Deuxièmement ; leur affirmation que leur maître Cheikh
al-Tidjani, que Dieu le bénisse, est le dernier et le sceau des saints-alliés de Dieu. Troisièmement, ils posent devant eux un tissu par terre pour que le Messager d'Allah, que la prière et la paix soient sur lui, et leur cheikh s'assoient dessus. Ensuite il ya d'autres choses dans leur conviction, dont il serait long de les citer. Mon intention est de me satisfaire du peu de ces questions. Ont-ils donc raison de ce qu'ils avancent ? Ou ya t-il du vrai et du faut ? Et quelle est leur véritable nature ? Car notre religion Muhammadienne nous recommande de nous rassembler et n'a jamais interdit la visite, au contraire, elle nous la recommande.
(Sachez) que nous portons la bannière des louanges et des grâces au Tout-Puissant qui nous a comblé par votre personne dans cette époque corrompue, et fait (de vous) un pilier pour notre religion, ainsi qu'un rempart pour notre nation. Dieu soit loué, d'une louange permanente ainsi que la grâce Lui soit rendue éternellement.
J’ai lu dernièrement dans un Journal algérien, un article de certains de nos frères en réponse à celui qui a dépassé ses limites en méprisant le statut des saints-alliés de Dieu et proférait des insultes à leur égard. Ma joie fut grande et a d'avantage pris du plaisir (en lisant cette réponse), pour mes frères en Dieu, le Vivant, je le sollicite de les renforcer en connaissance, en piété et en orientation.
Ainsi est-il, ma chance dans la réussite n'est approuvée que par Dieu, en Lui, je remets ma confiance. Toutefois, ne m'oubliez pas dans vos invocations, même si j'étais impuissant et emploie peu d'effort (spirituel). Je vous demande également de prier pour la facilitation de l'autorisation à se rendre à la Maison sacrée de Dieu ( la Mecque), car, à cause de mes péchés, les moyens sont inexistants, et les choses de la vie deviennent difficiles d'accès à cause des péchés. Je sollicite vos prières pour que les portes s'ouvrent.
Je ne manquerai pas de réitérer mes salutations à tous les gens de votre ville, sa terre et ce qu'elle contient de beau et de laid ainsi que ses pierres et autres... car vous me manquez beaucoup.
Et par l'amour que j'ai pour vous dans son intégralité pour la vie, mille et mille paix.
Vendredi 17 Radjab en l'an 1345 / 21 Janvier 1927
Tayyeb Ben Bû 'Amâma, Douceur (de Dieu sollicitée)
Sa biographie :
Cheikh Tayeb est né, -Qu’Allah l’agrée – en 1867 à Figuig, du Maroc extrême, de son père, le célèbre combattant et grand héro, ayant conduit, en leader, la résistance des deux Maroc central et extrême1867/1908, Sidi Cheikh BOUAMAMA ben Larbi El Bouchikhi, Es-Seddiki, et de sa mère la vertueuse sainte, la combattante ; la pieuse, l’infirmière des moudjahidine Lalla Rabéa Bent Sidi Lamnaouar Ben Cheikh. Qu Allah nous profite d’eux! Amen.
C’était au père de celui objet de cette biographie que revenait la grâce infinie(le mérite) de préparer son fils Tayeb et de le former depuis sa naissance, en dépit des désagréments en progression de l’ennemi, de sorte qu’à sa naissance à Figuig, il n’avait pas voulu divulguer la nouvelle, par calcul(précaution ; crainte) en raison des plans du colonisateur, à la poursuite des résistants et de leurs familles.
Des théologiens de la Zaouïa -comme Institut d’Enseignement de l’Islam-, Sidi Tayeb avait appris le savoir et la récitation par cœur du Coran et du hadith Sharif (recueil des actes et des paroles de Sidna Mohammed –/pbAsl/) ainsi que des savants de Figuig, le fikh -théologie- de Malik. Quant au savoir(pratique,) du soufisme(ésotérisme de l’Islam), sa formation s’était faite par son père Cheikh BOUAMAMA qui recevait des délégations pour s’instruire auprès de lui et pour jouir de sa Baraka (bénédiction ou pouvoir spirituel communiqué) .
Son père, SIDI CHEIKH BOUAMAMA, - Que la sacralisation d’Allah soit pour sa puissante confidence ! (qu’Allah sanctifie son secret !) en tant que Kotb : pôle (de l’intelligence des sciences inspirés) des connaisseurs et Cheikh (maître)de la confrérie lui avait inculqué la science et l’ambition pour rêver ; en lui apprenant comment combattre les tentations de l’âme, (l’instinct), il l’incitait au combat pour le sentier (voie) d’Allah. Exalté soit-Il !
Et, il –Si Tayeb- était, depuis son enfance attiré par le savoir dont il était enthousiasmé. Il avait un désir insistant à se rapprocher d’Allah; le plus élevé. Serviteur obéissant à son père et (il se mettait à la disposition) à la zaouïa Cheikhiya Al-Bouamamia que son père avait créée à Oum Jarrara Tahtania, connue aujourd’hui au nom de Kalaat Cheikh BOUAMAMA.
Jeune, Si Tayeb, était ardemment anxieux de résister à l’ennemi français (en étant) prêt à tomber en martyr pour (la cause) du sentier d’Allah, au côté de son père dans son effort continuel de lutte.
Son emprisonnement à Oujda, puis à Fès ” Maroc”
Il [Sidi Tayeb] fut arrêté en l’an grégorien 1905 par le Makhzen Marocain. Resté seulement quelques mois à Oujda, puis, il fut transféré à la prison Dakkakine de Fès, et à Al Makhrak (criblé, se trouvant à) “El Aghouat en Algérie”. Il avait certainement beaucoup souffert de l’incarcération en plusieurs zones, puis en résidence fataliste. Il mettait toujours toutes les souffrances qu’il subissait (au compte) et les considérait de l’agrément d’Allah. Glorieux et Majestueux soit-il ! Ceci avait accru sa foi en Allah,-le plus Elevé- et l’approchant aux prières (religion, piété, adoration d’Allah), loin des (actions) préoccupations de la politique.
Il a été libéré en 1907 grégorienne pour rejoindre son père résidant la ville d’ El Layoun orientale. – Maroc-
Il avait contribué à l’action de la zaouïa religieusement et socialement eu égard à sa formation soufie. Le poète El Mahnaani a dit à son sujet :
Son fils Tayeb, parfait en religion et générosité/ Et, la voie de la raison comme l’imam (chef religieux musuman) EL JANID.
Petit, il a été investi de la sagesse, en situation de jeunesse/
De laquelle, la sagesse des adultes, dignes de passion.
Que soit exalté Qui a donné la sagesse à Luqman/
L’origine de la sagesse s’hérite par promesse (ou pacte).
C’était ce qui avait fait que son père le qualifia (lui donna la qualification) ; dans un testament qu’il avait écrit quelques jours avant qu’il décéda ; il conseilla les disciples de la confrérie Cheikhiya de suivre son fils Tayeb. En effet, sa mort survint le dix de Ramadan de l’an grégorienne 1908 à Oued Bourdim aux hauteurs de la Kasba d’El Layoun.
Et, Sidi Tayeb, a, certes, instauré (édifié) au mausolée de son père une très grande Kobba, (dôme) dont la construction avait duré des mois.
En genèse de son poème, l’une des Mouqdma(représentantes, directrices spirituellede la confrérie) a dit :
Où est donc ton Père ? Oh Sid Tayeb, -cause de- peuplement de ma patrie/
Tes parents t’ont enfanté Oh éminence dominicale (pôle devin).
Sidi Tayeb était devenu Le Cheikh de la Tariqâ El Bouamamia El Bouchikhiya, en remplacement de son père. Il s’adonnait (se consacrait) aux prières et préservait le rôle social de la zaouïa en la considérant comme le refuge des voyageurs (de passage chemin faisant), la destination du nécessiteux et du pauvre et le siège de règlement des différends aussi bien entre tribus que particuliers, suivant en cela notre Cheikh le réformateur.
Le Cheikh Sidi Tayeb Ben Bouamama qui avait pris le Saint Coran comme (programme) de son action avec la sunna (traditions et propos du prophète rapportés par ses compagnons) de Saydouna-(Notre seigneur) le messager d’Allah, Que le Salut et la paix d’Allah soient sur lui ! s’était conformé (avait respecté) à ce qu’avait recommandé son père, tenant compte du contenu de son testament, suivant la méthode de son ancêtre, le très grand, notre seigneur et possédant(patron) Abelkader Ben Mohamed “Sidi Cheikh”.
Cheikh Sidi Tayeb s’était appliqué, en déployant ses efforts pour mériter le rang du Kotb=( pôle de l’intelligence des sciences inspirés) des vertueux, dispenser le savoir, éduquer l’habitant (les habitants) et faire en sorte que le soufisme soit sa conduite et son échelle(ascension), étant donné qu’il avait acquis, de son cheikh(maître) et père Sidi Bouamama, les principes en la matière. Il [Sidi Bouamama] était son instituteur, son éducateur ; il n’avait aucun autre maître de la Tariqa à part lui. Qui a dit autre chose ne peut-être que jaloux ou ignorant.
Lorsqu’il sentit que son terme(son heure) fatal était proche, il ordonna la réunion de tous ses fils pour leur recommander ce qu’a décrété Allah et son envoyé, paix et salut soient sur lui. Il leur fit signe à l’aide de sa main, en pliant ses doigts dans le creux, (leur faisant ainsi indiquer) de se rassembler après lui (sa disparition) et ne point se diviser……
Quinze jours après son retour du pèlerinage, il[Sidi Tayeb] se transforma(s’envola) vers la miséricorde d’Allah, en rendant son âme purifiée à quatre heure. Cette nuit, il demandait plusieurs fois à ses enfants s’il était 4h ? Sa fille Lalla Rokia ainsi qu’une femme qui était avec elle avaient rapporté qu’il leur avait dit : voyaient-elles un tapis vert couvrir la terre de son levant(est) jusqu’à son couchant(ouest) ?. Puis, dans la journée du 3 du mois Safar du bien, année 1354 de l’hégire correspondant au 7 du mois de mai 1935 grégorienne, en position assise en face de la Kibla(direction de la Ka’ba, à La Mecque).
Il a été enterré, - qu’Allah l’ait en sa miséricorde et nous fasse profiter de sa Baraka dans les deux (demeures) mondes, amen, amen, amen -, dans la mosquée qu’il avait construite à la zaouïa.
Il a certes laissé plusieurs poèmes éducatifs et mémorables d’Allah, Glorieux et Majestueux soit-il ! et quelques prérogatives particulières aux hommes du soufisme et la façon de leur tenir compagnie et de tirer profit d’eux.
Par testament écrit, son fils Cheikh Sidi Abdelhakem l’a évidemment remplacé.

Bibliographie :
- Le Cheikh, maître spirituel représentant la chaîne initiative soufie, actuel Sidi El Haj Hamza.
- Le livre du professeur BOUAMAMA Abdelhakem intitulé : Informations (nouvelles) de Tayeb Ben Bouamama et compagnie, parmi ceux de la zaouïa

Source






Ahmad Al-Alawi, [URL="http://www.onelittleangel.com/sagesse/religion/soufisme.asp"]Islam / Soufisme












Ahmad Al-Alawi : Biographie

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[h=3]Al-'Alawi d'Ahmad (dit ibn 'Aliwa), est ne a Mostaghanem, en Algérie, en 1291/1869. Il était un grand Sufi, un exegete coranique, un poète mystique, un réformateur social, un rechercher de philosophie, un jurnaliste et un auteur. Il a reneveller le tariqa de Shadhili-Darkawi, puis il a fondé l''ordre d'Alawi-Darqawi qui porte son nom.

Son enseignement a souligné la nature triple de la religion musulmane comme mentionné dans le hadith de Gabriel : L'islam, représenté par sa soumission centripète et extérieure aux règles de la loi sacrée. Iman (foi vraie), dans les principes de la foi d'Al-Sunna d'Ahl. Ihsan (la perfection de la foi) dans la connaissance d'Allah que la manière dont le soufisme fournit les moyens aussi. Il entretenu des travaux dans chacune de ces sphères, bien que son legs le plus important s'étendent a son oeuvre manière spirituelle. Ce qui a souligné la connaissance d'Allah (ma'rifa) par la pratique de la retraite solitaire (khalwa) sous la surveillance du cheik, et l'invocation (dhik) du nom suprême.

L'ordre du cheik Ahmad Al-'Alawi s'était etendu a tout le monde musulman. Il était l'un des plus grands maîtres de Soufi de notre siècle. Il est mort dans Mostaghanem en 1353/1934.

[h=2]Son Oeuvre:[/h]
Le Cheikh Ahmed El-Alawi (1869-1934), dont l'œuvre monumentale commence à peine à être connue en Occident, a été et demeure ce qu'on peut appeler, selon la terminologie adéquate, le pôle (Qutb) des saints du 20è siècle. Son rôle essentiel tient dans la revivification de cet islam universel pour lequel il ne cesse de faire entendre sa voix de sagesse au-dessus de toutes les confusions; Il tient aussi dans le lien profond, divin et visible qui relie tous les hommes et qu'il a su élever jusqu'à la conscience de tous ceux qui l'approchèrent et de tous ceux qui aujourd'hui rencontrent son œuvre irremplaçable et son influence spirituelle toujours vivante dans des hommes qui se dirigent selon cette lumière éternelle, dont les prophètes sont la source présente parmi nous et en nous.


Ce qui ne l'empêcha pas d'ouvrir un dialogue d'une ampleur philosophique et d'une tolérance rare avec la civilisation occidentale, dont il savait juger les mérites comme les méfaits. C'est dans cette op tique extrêmement large, mais fondée sur des principes de pensée extrêmement rigoureux , que toute son œuvre s'est construite, souvent appelée par les circonstances. C'est ainsi qu'il fonda et dirigea deux revues, "Lissane-Eddine" (-1912- Le Langage Traditionnel ) et "Al Balagh el-djazairi" (-1926- Le Message Algérien ) dans lesquelles la vision d'un soufi se porte sur des problèmes qui sont plus que jamais les nôtres, mais les solutions qu'il préconisa attendent toujours d'être appliquées. On doit au Cheikh El-Alawi de nombreux ouvrages traitant du Tassawuf (soufisme), de théologie, de philosophie traditionnelle et de commentaires Coraniques.

Quand on connaît le rôle essentiel que les confréries soufis ont joué dans un monde musulman déboussolé, on peut comprendre mieux l'action du Cheikh El-Alawi, qui fonda la Tariqa qui porte son nom et qui a rayonné à travers le monde. Il fut l'un de ces hommes universels qui ont su transmettre par leur sagesse, leur enseignement, un méssage de paix, d'amour et de fraternité universelle.
Sidi Cheikh Ahmed Ibn Mustafa Al Alawi - Qaddassa AllahuSir


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Ahmad al-‘Alawî a installé des zaouïas dans toute l’Algérie ainsi qu’au Maroc, en Tunisie, en Libye, en
Palestine, en Syrie, au Yemen, en France (dès les années 20), en Angleterre et dans bien d’autres pays occidentaux, écrit de nombreux livres traitant aussi bien de soufisme, à différents niveaux, que de droit musulman, de poésie, de philosophie, de sciences et d’astronomie. Il a correspondu avec toutes sortes de savants, d’intellectuels ou même d’hommes politiques (par exemple l’Emir Abdelkrim al-Khattâbî, qui était l’un de ses disciples), promu toutes sortes d’actions de défense des intérêts des musulmans dans son pays ou ailleurs (il est notamment l’un des inspirateurs du projet de l’hôpital franco-musulman et de la Mosquée de Paris, qu’il inaugurera d’ailleurs lui-même en 1926). Il défend le soufisme non seulement contre les modernistes mais également contre les milieux religieux issus du mouvement réformiste, ou à l’autre extrémité du spectre, contre les tendances « maraboutiques » de certains secteurs du soufisme populaire. Il lutte également pour préserver l’islam, ses pratiques et ses mœurs face au colonialisme. Pour tout cet aspect polémique et critique de son œuvre, c’est souvent le vecteur du journalisme qu’il utilise, puisqu’il est le fondateur, l’inspirateur et parfois même directement l’un des rédacteurs de deux revues distribuées dans plusieurs pays : al-Balagh al-jazâ'irî et Lisan al-Din. Il ne faut pas non plus oublier l’action caritative et sociale qui va généralement de pair avec la vie des confréries numériquement importantes.

Cheikh Abdelkrim Khattabi disciple de Ahmed al-Alawi
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Cheikh Ahmad al-Alawî

Par Ahmad Hassan al-Redaydah
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Les nobles personnes descendantes du Prophète, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, sont la catégorie distinguée qu'il nous est recommandé de suivre, là ou ils se trouvent, en raison de leur parenté avec le Messager d'Allah, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut. Car ils sont les gens de l'héritage Muhammadien, distingués par la sainteté accomplie, et qu'ont auprès de Dieu un digne rang. La moindre des choses à leur égard, est de tracer leurs vies pour qu'on puisse continuer à les mentionner, et pour que les générations à venir puissent en bénéficier, afin de prendre comme modèle, en raison de leur bonne conduite dans la vie, par leurs paroles et leurs actes.
Dieu m'a ainsi aidé à me pencher sur l'un d'eux, il n'est autre que le sunnite, le Cheikh Ahmad ben Mustafa ben 'Alîwa, dit al-Alawî, un des maîtres éminents de la tariqa Alawiyya Darqâwiyya Shâdiliyya, que la miséricorde de Dieu soit sur eux tous.
La raison qui m'a incité à parler de lui, est qu'il est l'un des rénovateurs de cette religion au 20ème siècle, et à cet effet, étaler au lecteur les précieuses pierres que renferme le mysticisme islamique (Tasawwuf). Aucun de ses ouvrages n'ont pu être imprimés au Moyen-Orient, excepté son recueil de poésies (Diwân), qui est toute exoration et de louange à Dieu et l'éloge du Messager, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut.
Nous remarquons cependant, que certains de ceux qui appellent à Dieu, ont une certaine similitude avec le prophète, en raison de l'hostilité manifestée par son peuple, et ainsi suivent-ils son comportement [en se parant de la patience et du pardon]. Le guide vers Dieu, connaît bien les règles établies par le Tout-Puissant pour guider avant de s'engager. Ainsi nul n'est capable de porter le fardeau de l'appel à Dieu, que par Son soutien et Son aide : " C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion ", (Sourate al-Tawbah, 33). Ainsi conformément à ce verset, et conformément à ce qui a été rapporté du Messager de Dieu, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, la victoire est naturellement assurée à celui qui diffuse la Loi de Dieu. Aussi est-il que le soutien doit être assuré également par le croyant à son frère, s'il est capable de le soutenir, parce que dans le Hadith, il est dit : " Aucun de vous ne croira jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même". Ceci dit, il n'est pas permis de nuire à son prochain dans la foi, ou d'atteindre à sa dignité, car dans l'ensemble, il ne pourrait qu'être un honnête, un chaste, ou un allié de Dieu, ou porteur de Son Livre, ou connaissant les ordonnances de Dieu, etc.… Aussi est-t-il, qu'il convient au croyant accompli de faire apparaître les pensées de certains des maîtres éminents et les savants justes.
Lorsque les langues commencèrent à diffamer la communauté de Dieu, et les préjugés se répandirent, soutenant les offenses à son égard, encouragées par ce qui fut publié dans certains livres et journaux soutenant des fausses informations sans vérification et sans validation de l'information, et sans tenir compte de ce qui est dans l'explicite : " O vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair (de crainte) que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait . " (Sourate al-Hujurât, 33), jusqu'à ce que la diffamation se généralisa, et atteignit un degré qui les mit en dehors du cercle de l'islam, croyant par là qu'il pouvaient étouffer la lumière d'Allah avec leur parole, mais Dieu parachève Sa lumière, même si cela déplait aux adversaires.
Allah dévoila dans cet univers une nouvelle étoile brillante par des lumières qui se renouvellent. Ainsi la dominance de la justice s'investit sur la terre, afin de repousser les sévices et le déni envers les musulmans en général, et les gens du souvenir en particulier.
Il se chargea de prendre leur défense, tels les Hommes décrits dans le Qorân, et lâcha son rugissement comme le lion dans son royaume, et empêcha les risques et les périls d'atteindre les personnes brisées [dans leur âme], jusqu'à ce qu'il devint le sujet de toutes les conversations dans les assemblées. Le raisonnement ne l'empêcha nullement de débattre, ni la plume d'écrire différents types de sciences, sur l'univers ou des sciences divines, et dans tous les domaines; dans les livres, les journaux ou les magazines. Il fit sortir des joyaux de la science de la métaphysique, et les gravit dans la mémoire du monde, afin de sévir le mal, et éclairer la voie pour chaque personne sceptique et confuse à la recherche de la vérité, s'adressant à ses partisans, et empreinte les voies qui y conduisent.
Il est cet éminent savant, le Cheikh Ahmad al-Alawî, qu'Allah sanctifie son secret, que ses manuscrits et certains de ses ouvrages, qui sont presque inexplorés, sont une Encyclopédie des Sciences divines et de saveur soufique, de jurisprudence et cosmique, où il eut un domaine d'immersion dans le monde de l'Omnipotence ('Alam al-Jabarût), et eut de nombreuses réflexions et observations dans le giron des choses.
Il passa la plupart de sa vie dans l'appel à Dieu et à la défense de Sa religion avec tout ce que Dieu lui donna de force. La connaissance de la métaphysique jaillit rapidement [de son cœur] afin de rassasier l'assoiffé et vivifier les cœurs et les esprits et leur redonner vie. Les amoureux se sont réunis autour de lui afin de s'abreuver de la mer de ses effluves, et de s'accaparer de son comportement à l'éducation élevée, qui conduit le serviteur à connaître Dieu.
Combien d'opposants se repentirent et retournèrent à leur foi, et combien de rivaux se mirent en pleures et eurent des remords en sa présence, et combien d'hommes adeptes de l'existentialisme ont trouvé leur chemin et y retournèrent après une longue absence, et combien d'opposés lors des débats furent vaincus par les preuves tangibles, et combien de voyageurs ont trouvé un refuge sûr et un secours protecteur, et cheminèrent avec enthousiasme et euphorie vers Allah le Tout-Puissant.
Il écrivit en matière de la doctrine, et commenta les poèmes des vertueux par un style merveilleux qui mérite toute l'attention. Il répondit aux opposants par la parole et l'écrit, et débattit avec les athées et les matérialistes, et appela à Dieu dans sa contrée et lors de ses déplacements. Il écrivit dans la science de l'astronomie où il suivit l'exemple des savants prédécesseurs de la nation Muhammadienne dans ce domaine. Il œuvra aussi à écrire des commentaires des Sourates et des versets du Qorân, comme il écrivit dans la philosophie et la pensée islamique, et répondit à ceux, qui ont été en son temps, de ces groupes de philosophes et de penseurs.
Ses zâwiyyas se propagèrent dans la plupart des pays en son temps, et qui recueillirent ceux qui mentionnent largement Dieu. Il fut un interlocuteur intelligent, avisé par le discernement du croyant, qui est parmi les effets de la prophétie. Dieu l'assista par le concept, et l'omnipotente beauté scientifique et intellectuelle, de sorte qu'il fut un atome si lumineux qu'il éclaira les périphéries de la terre de l'Islam.
Il est effectivement l'un des hommes du temps, son secours, le pôle, l'homme de Dieu, unique en son temps. A diffusé dans le monde la science et la tolérance. Notez combien d'orientalistes embrassèrent l'Islam entre ses mains, et combien de médecins revinrent à Dieu dans le monisme, après l'apparition de l'argument et l'émergence de la vérité, et combien de strophes et de louange à Dieu et au Prophète remplirent son Diwân, qui reste un témoin jusqu'à présent, dont il s'exprima par des mots doux, captivant les différents cœurs par leurs types et aspects.
Combien de correspondances eut-il avec les savants et vertueux, et combien de questions innombrables, trouvèrent chez lui les réponses, ce qui indique sa grande capacité de discernement et sa vision étendue, et comment il saisit du fond de la mer du monisme les perles et rubis précieux, suivant par là les traces de son aïeul, le Messager de Dieu, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, parce qu'il est un noble Hassanite et sunnite.
Tous du Messager de Dieu reçoivent l'inspiration, que ce soit par une gorgée de la mer ou une irrigation des averses.


Il fut Caractérisé par la loyauté et le maintien du Pacte et l'estime de son maître (Muhammad Ben al-Habîb al-Bûzîdî), que Dieu sanctifie leurs secrets, il fut profondément attristé par sa disparition, et le pleura amèrement, au lieu des larmes de sang, et écrivit à son honneur un sublime poème, qu'Allah soit satisfait d'eux tous.
Il fut, qu'Allah soit satisfait de lui, l'un des rénovateurs de cette religion, où il est dit dans le Hadith : " Dieu envoie à la tête de chaque siècle celui qui renouvelle cette religion". Que Dieu ait pitié de ce maître prodigue et de ses maîtres, et les gens de sa famille, et ses disciples, et ceux qui cheminent dans sa voie, et ceux qui s'ingurgitent de sa mer et de ses effluves. Par espoir que Dieu nous accepte tous, et qu'Il réuni tous ceux qui s'abritent sous l'étendard du "Dhikr" en la compagnie du Messager de Dieu, qu'Allah lui alloue d'avantage de proximité et le couvre de son salut, et qu'ils soient établis sur le siège de la sincérité auprès du Roi Tout-Puissant, Âmîn ô Seigneur des mondes.
Tous ceux qui lisent sa biographie, perçoivent sans aucun doute qu'ils parcourent des traces profondes d'un grand homme qui accomplit parfaitement son rôle dans la vie avant de rejoindre l'Éternel, satisfait et satisfaisant, car il consacra toute sa vie à la défense de la religion de Dieu, il accomplit sa mission de succession en convoitant la Face de Dieu Tout-Puissant, loin de chercher la richesse, la puissance et le profit.
Sa biographie interpelle le lecteur, parce qu'il voit chez lui beaucoup de qualités que disposaient les compagnons [du Prophète] et leurs prédécesseurs, ainsi que ceux qui les ont suivit, que Dieu Soit satisfait d'eux, car ils étaient ornés de ces éminentes qualités, et la vie devint paisible pour eux, employés à mentionner Dieu, avec des louange sans cesse. Il est, en réalité, d'un digne successeur du meilleur prédécesseur "Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah". (Sourate Al-Imrân, 110).


Traduit de l'Arabe par Derwish al-Alawi

Les Amis du Cheikh Ahmed al-Alawi

Citation extraite du livre "Les pages pliées dans le mysticisme islamique" d'Ahmad Hassan al-Redaydah, Cheikh de la tarîqah Alawiyya en Jordanie.


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Livres shiia à télécharger

Salam alaykum,
est-il possible de télécharger sur le net certains livres shiites comme bihar al anwar ou usul al kafi, par exemple ? si oui, merci de me donner les liens
Fraternellement
Noureddine1
 
Livres shiia à télécharger

Salam alaykum,<BR>est-il possible de télécharger sur le net certains livres shiites comme bihar al anwar ou usul al kafi, par exemple ? si oui, merci de me donner les liens<BR>Fraternellement <BR>Noureddine1
 
Assalam;



كربلاء بين الفاجعة والكارثة -ح1- kerbala entre effroi et catastrophe
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كربلاء بين الفاجعة والكارثة -ح2-

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الكفر...المذبحة بين النمط والعقل Le Kufr... le massacre entre style et l'esprit
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الأمّة بين قهر الظالمين ونفاق المثقفين la nation islam entre l'oppression des dictateurs et l'hypocrisie des intellectuels

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Assalam;

Pour ceux qui pensent toujours qu'ABDALLAH IBN SABA, n'a pas été le VRAI maître d'IBN TAYMIYA, et bien entendu d'Abou Houreyra, il suffit de lire le livre d'Ibn Taymiya, que vous verrez sur cette vidéo, et vous découvrirez les ORIGINES JUIVES de l'IdhhhhLAM d'Ibn Taymia, qui fait des ravages parmi ceux qui n'ont pas le temps de soumettre ses âneries à l'analyse.

Pour Ibn Taymiya, qui se réfère à la THORA, falsifiée pour confirmer le hadith juif enseigné à Abou Houreyra par son maître, le RABIN Kaab Al Ahbar, et ensuite enseigné aux "musulmans incultes", par ABDALLAH IBN SABA, le RABIN ami et protégé de Othmane, il suffit d'écouter et de voir la preuve assénée par l'excellent Al'alama SAYED AL HAYDARI, Qu'Allah le Protège.

Dans son livre, الجواب الصحيح لمن بدل دين المسيح "La bonne réponse à celui a changé la religion du Messie", le cheikh ADHALAM Ibn Taymiya Al Harrani, mort en 728 H., commenté par Dr. Benhassen Benacer, et Dr. Abdelaziz Al Askar, volume 3, Dar Al Assima, et le gourou "juif" des SALAFIS abusés, qu'il a pétri, écrit dans ce livre:

Selon la THORA, pourtant, je pensais que la référence des musulmans est EXCLUSIVEMENT le CORAN et la souna de l'Envoyé d'Allah, aswaws, ou bien pour les sounis, la SOUNA des compagnons, mais en fait, il ne fait que se dévoiler, car dans la souna des Compagnons, il y a aussi la souna des Compagnons comme IBN SABA, et KAAB AL AHBAR, qui utilisent tantôt le Coran, qu'ils n'ont pas eu le temps de connaitre, et tantôt, la THORA, le TALMUD et la michna qu'ils ont enseignées à Abou Houreyra et Amr Ibn Al'as, ....
Mais allons plus loin avec cheikh adhouloumat, Ibn Taymiya, il écrit : Elohim a dit : "Nous créerons un humain à Notre image, qui Nous ressemblera", le judéo-musulman Ibn Taymiya, continue avec un faux hadith, pour rallier le Messager d'Allah, aswaws, dans son judaïsme, en citant un faux hadith attribué à Rassoulou Allah, aswaws, qui dit selon Ibn Taymiya, kabbaha Allahou Wajhouhou, "A Notre image" dans un hadith "SAHIH" selon les critères à géométrie variable propres à ibn Taymiya, et la clique des FAUSSAIRES" Que nul d'entre vous ne dise à tel autre, qu'Allah avilisse ton visage ou celui de quiconque ressemble à ton visage, car Allah a créé Adam à son image..." toujours selon le FAUSSAIRE ibn Taymiya..


Or chez les musulmans qui sont attachés à la VRAIE souna, et selon Assadouk, ra, Allah a dit "billa shibhin wa lâ mithl" (sans ressemblance ni égal), contrairement aux fioritures de L'EGARE, Ibn Taymiya, l'anthropomorphiste, qui imagine comme Abou Houreyra et la clique des judéo-musulmans, qu'Allah est un humain démesuré à taille immense, seulement... Refuge auprès d'Allah, contre pareille ignominie.

Tawhid Salafi = doctrine inspirée du judaïsme, preuves dans le livre d'IBN TAYMIYA الجواب الصحيح لمن بدل دين المسيح


[VIDEO=dailymotion;xf0ci7]http://www.dailymotion.com/video/xf0ci7_tawhid-salafi-doctrine-inspiree-du_news[/VIDEO]
 
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786-92-110

Salaam


Merci yâ sayyid pour ces éclaircis lumineux dans ces ténèbres que même Aboul Fida isma'il ibn Kathir aura suivi, surtout dans son opus quasi talmudique de "l'histoire des prophètes" ( "siratoul nabawiyya") où l'antropomorphisme et les blasphèmes d'Ibn times magazines pullulent plus que les versets du saint coran qu'il ne fait que "transcrire" en les commentant d'après les enseignements des Rabbis Arabisés , Kaab Al Ahbar, Abou houreyra et Abdullah ibn Sabah avant que Moawiyya n'y introduise les doctrines byzantines et greco-romaines associées au Zoroastrisme des Poètes et philosophes persans de l'époque ( Bukhari, Muslim, Thirmidhi, Tabâri, An Nisa'i; Abu Hanifa, Ibn Madjah et le plus honnête d'entre eux que Himver et Laurence of Arabiya auront suggéré à Mohammad ibn Abdul Wahhab et Al Saoud de se le réapproprier pour mieux flouer les fâlots; Ahmad ibn Hanbâl , celui là même qui aura réhabilité l'Imam Ali parmi les 4 "califes" Rachidounes qui n'étaient en fait qu'au nombre de 3 ( sainte trinité ) durant toute l'épopée Abbasido-omeyyade ... Les hadiths de bukhari et muslim en sont la preuve évidente ...

http://www.laplumedelislam.com/ ( Ancienne version non revue et corrigée par le salafisme wahhabi )


Ma'a Salaam
 

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