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Comprendre le chiisme.

salam aleikoum
l'article date de fevrier 2007 j'espère que depuis il n'y a plus 300 mais bien plus de chiites
en plus comment il parle de nous on dirais que nous sommes un virus :
"Il y a aussi d’autres régions infestées, comme Constantine, Tiaret et Mostaganem."

ça me degoute les gens comme ça;les ennemies d'ALLAH:azwj:,de notre PROPHETE MOHAMED:swt:et des AHL EL BAIT:saws:
mais ils vont payer un jour incha allah
et verité eclatera avec la venue de notre IMAM MAHDI:as:QU'ALLAH HATE SA VENU
wa salam
 
le message d'Ahl bayt entre dans le coeur de celui qui souhaite etre guidé qu'il soit en algerie ou au maroc ou bien meme au fin fond du congo...
ils y aura toujours des gens qui voudront stoppé le message et etouffé certaines vérités mais Dieu est Le plus grand..


Merci Ammar ibn yassi pour ton message...

Wa salam alikoum..

Nour
 
Salam u alikum,c est un peu trop tard pour s alarmé,car en 2007 il y avait deja plus de 300 chiites a ain temochnent(petite ville pres d oran en algerie)a mon avis il y en a au moins 3millions dans tous le pays:icon_lol:
 
Assalam 'alaykum,

Je ne dirais pas qu"ils sont 3 millions, mais je pense qu'ils sont beaucoup plus que 300. D'après mes relations avec des frères, les chiites sont trés nombreux du côté Ouest de l'Algérie vers la principale d'Oran et aussi à Batna, coté Est. Donner un nombre exact, je trouve que c'est trés aléatoire, car ils vivent trés cachés et pour cause , le wahabisme sévit vachement làbas !!!
Allahou A'lam.

Bon Ramadhan à tous, inch'Allah.

Wa salam.
 
Salam u alikum,bien sur 3 millions c est exagéré,mais 300 c est tres exageré.Effectivement on dit que le fief du chiisme en algerie est a Batna,cependant ya pas tres longtemps je lisais un article dans "le quotidien d oran"ou des habitants d un village de 10000 hab.pres de setif(sud est d alger)se plaignaient que les imams de toutes les mosquées de ce village etaient de confession chiite.C est dire qu on est tres tres loin des 300chiites.
 
Assalam;

Même si ce document que je remets en ligne est truffé de fautes de syntaxe et d'orthographe, il a le mérite de nous narrer l'histoire d'un musulman diplômé d'Al Azhar, donc souni qualifié, qui a découvert l'école ahl el Beyt, :as: et comment il y est venu grâce à Allah, :jjl: sûrement, et surtout à son ouverture d'esprit.

Que ceux qui se posent des questions et ne peuvent lire les excellents livres en arabe, comme correspondances ou Layali Peshawar, le lisent, le relisent, et le recommandent autour d'eux.

http://www.albouraq.org/livres/tijaniguide.htm
 
salam aleikoum
il y a personne pour repondre?
je voudrais juste rejoindre la communauté chias à ORAN pendant mes vacances qui tombent pendant le mois du jeûne incha allah

maa salama
 
Salam u alikum,etant oranais,je sais seulement qu il y a pas mal de chiite labas,mais je n est jamais entendu parler de rassemblement,cependant il y avais a une certaine epoque beaucoup de propagande chiite a l université es senia et donc beaucoup de rassemblement.
Voila c est tous ce que je sais.:icon_roll
 
Dieu merci

Oui je confirme qu'à Alger il y a des chiites mais ils vivent cachés car la population ne connait pas le sujet. De plus, avec des déclarations comme cela, je comprends pourquoi les sunnites ne nous tolèrent pas. C'est dommage.

Je suis de France, en mission à Alger. Je fais Taqya mais j'essaye de parler, de faire raisonner mais ce n'est pas simple.

D'ailleur, je souhaite entrer en contact avec des frères d'Alger afin de pouvoir prier et faire les doua avec eux pendant le mois de ramadan.

Je vous souhaite tous un bon mois de Ramandan et que Dieu nous pardonne nos fautes.

Allahouma sali 3lla Mohamed wa ahli Mohamed

Salem.
 
Bonjour momin 84
pour être honnête je n'ai pas fait l'objet d'un comportement hostile de la part de frères chiites puisque tout simlement y'en a peu en Tunisie et je n'ai aucun contact avec eux mais j'ai juste fais cet appel suite à la remarque qu'a faite notre frère et que lui par contre -d'après ce que j'ai compris -a été victime de ce comportement.
Voila je suis tunisienne et je vis en Tunise mais je compte bientôt inchallah organiser un voyage à travers l'Europe dans l'intention de connaître le monde chiite qui vit là-bas et j'aurais le plaisir de visiter le centre dont tu m'as parlé.

Assalamou'alayki ma soeur

je comprends tout a fait ce que tu vis car je le partage chaque jours avec toi, dis toi que ta recompense ne sera que plus grandes et que c'est un jihad de confronter tout l'hostilité dont tu fais l'objet et ça ne peut que renforcer ta croyance chiite et ton amour envers les Ahlu al bayt (as) ,al hamdoulillah, Allah :azwj: ne laisse jamais ces adorateurs et fidèles serviteurs,soit sur chére soeur que t'as solitude n'est que temporaire,meme si on ne peut l'etre en presence d'Allah :swt: et les Ahlu al bayt (as) ,rassure toi tu seras entourée par les soeurs chiites en tunisie et a sousse precisement insh'allah et je serais honorée d'en faire partie :)


salam
 
Assalamou'alayki ma soeur

je comprends tout a fait ce que tu vis car je le partage chaque jours avec toi, dis toi que ta recompense ne sera que plus grandes et que c'est un jihad de confronter tout l'hostilité dont tu fais l'objet et ça ne peut que renforcer ta croyance chiite et ton amour envers les Ahlu al bayt (as) ,al hamdoulillah, Allah :azwj: ne laisse jamais ces adorateurs et fidèles serviteurs,soit sur chére soeur que t'as solitude n'est que temporaire,meme si on ne peut l'etre en presence d'Allah :swt: et les Ahlu al bayt (as) ,rassure toi tu seras entourée par les soeurs chiites en tunisie et a sousse precisement insh'allah et je serais honorée d'en faire partie :)
wa alaikom essalam,

salam
Tu sais que vivre dans une ambiance hostile ne peut au fait que renforcer ma foie et mon adoration pour le prophète et sa famille(sw) et me faire sentir -au moins un petit peu- l'oppression dont ils étaient victimes et comme a dit imam sadek :as:"شيعتنل كالمسمار كلما ازداد طرقا ازداد ثباتا "
je vais essayer de faire la traduction" notre chia est comme un clou plus tu le frappe plus il s'enfonce et il résiste. Et c'est vraiment ce que je ressens.
Je ne sais pas si tu habites en France ou en Tunisie mais si jamais tu viendras en Tunisie ça me fera plaisir de te voir.
 
Tu sais que vivre dans une ambiance hostile ne peut au fait que renforcer ma foie et mon adoration pour le prophète et sa famille(sw) et me faire sentir -au moins un petit peu- l'oppression dont ils étaient victimes et comme a dit imam sadek :as:"شيعتنل كالمسمار كلما ازداد طرقا ازداد ثباتا "
je vais essayer de faire la traduction" notre chia est comme un clou plus tu le frappe plus il s'enfonce et il résiste. Et c'est vraiment ce que je ressens.
Je ne sais pas si tu habites en France ou en Tunisie mais si jamais tu viendras en Tunisie ça me fera plaisir de te voir.


Assalamou'alayki ma soeur

oui avec plaisir yosra,en fait j'habite en tunisie plus précisément à tunis, tu vois on est dans la même situation :icon_wink !! subhan'Allah a travers al imane j'arrete pas d'avoir des surprises ( c'est trés positif bien entendu)


salam
 
Assalam;

CHAPITRE 6


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L'attitude irresponsable des Compagnons

Une question se pose. En dépit de la proclamation par le Prophète de Ali, comme son successeur, à Ghadir Khomm et en d'autres circonstances, que s'est-il passé pour qu'après sa disparition, les Compagnons se détournent de cette affaire, et renoncent à l'obéissance due à Ali, et choisissent quelqu'un d'autre à la tête des affaires de la communauté musulmane? Y avait-il dans les paroles du Prophète quelque ambiguïté?
Ou bien toutes ses déclarations confirmant le rang et la vertu de Ali ne suffisaient-elles pas pour le désigner comme chef et guide?

La réponse à toutes ces questions peut nous être inspirée en nous rapportant à l'examen de la période historique de la mission prophètique. Il se trouvait en effet parmi les Compagnons des éléments qui n'hésitaient pas à exercer des pressions sur le Prophète, lorsque ses ordres n'étaient pas conformes à leurs désirs, dans l'espoir de l'amener à changer ses ordres; et quand ils désespéraient de parvenir à leurs fins, ils agissaient ostensiblement à l'encontre de ses ordres. Le Coran les met en garde:
"Que ceux qui s'opposent à Son ordre prennent garde que ne les atteigne une tentation (fitna) ou que ne les atteigne un tourment cruel."

Coran, sourate La Lumière (al-Nour), verset 63

*

Lorsque le Prophète, à la fin de sa vie bénie, préparait une armée pour faire la guerre aux Byzantins, il lui désigna comme commandant en chef, le jeune Usâma ibn Zayd ibn Hâritha al-Chaybânî .

Le choix de ce jeune homme déplut à beaucoup de compagnons, qui pensaient que le Prophète aurait pu choisir un homme parmi les plus anciens dans l'islam et les plus âgés.
L'affaire prit des proportions telles que l'on vint à une dispute verbale en présence du Prophète; et certains parmi les plus résolus dans leur opposition demandèrent même que le jeune chef militaire soit écarté. Mais le Prophète ne céda en rien.

Malgré les ordres réitérés du Prophète enjoignant à l'armée de se mettre en mouvement, et à Abou Bakr et Omar de rejoindre les rangs des combattants, ces deux hommes désobéirent au commandement clair du Prophète, et refusèrent de se rendre au combat, sous prétexte qu'ils ne pouvait pas supporter de se séparer du Prophète, alors souffrant 53

Deux jours avant son décès, le 10 du mois Rabi' al-awwal, le Prophète, profondément indigné des propos de certains compagnons, et bien que gravement souffrant, sortit de sa maison pour s'adresser aux gens. Il monta sur la chaire, et après avoir loué Dieu, il dit:

"ô gens! Que signifie ce propos qui m'est parvenu, de certains d'entre vous au sujet de ma désignation d'Usâma comme chef (amîr). Si vous critiquez ma désignation d'Usâma, vous aviez auparavant dénigré ma désignation de son père, bien avant lui. Dieu sait que son père était qualifié pour le commandement, et son fils possède aussi toutes les qualités requises pour cela."54

L'Envoyé de Dieu s'efforçait de vider Médine de ses principaux chefs des Ansârs et des Muhâdjirouns; c'est dans ce but qu'il prépara l'armée d'Usâma, et lui ordonna de se mettre en mouvement au plus tôt en direction de la Syrie. Il ordonna avec insistance que ses principaux compagnons rejoignent l'étendard d'Usâma, et voulut garder Ali auprès de lui, dans les moments décisifs qui allaient marquer la fin de sa vie. Ces mesures prises par le Prophète ne furent malheureusement pas suivies d'effet, à cause de la désobéissance de certains compagnons.

Jamais, le Prophète n'avait mis Ali en qualité de subordonné à un autre chef que lui-même. Bien au contraire, Ali a toujours été le porte-étendard du Prophète, ou le commandant en chef de l'armée; alors que Abou Bakr et Omar étaient là placés sous les ordres d'Usâma, comme ils furent un jour sous les ordres de Amr ibn al-'As, dans l'expédition de Dhât al-Salâsil.

*

L'histoire nous rapporte aussi un événement d'une grande signification, survenu lors de la maladie grave dont souffrit le Prophète avant de quitter ce monde.
Le Prophète voulait, pour une ultime fois tenter de donner une preuve tangible et un texte expliquant une question que le Coran regarde comme faisant partie de la perfection de la religion, et préserver la communauté de toute déviation. Mais ceux des compagnons qui s'étaient soustraits à l'ordre de rejoindre l'armée d'Usâma, se trouvaient au chevet du Prophète, et empêchèrent que l'on lui amenât une tablette et de l'encre.55

Obeydollâh ibn , Abdullâh ibn , Atabeh rapporte qu'lbn Abbas a dit:
"La journée du jeudi! et quel jeudi!" évoquant le jour de la mort du Prophète. Le plus grand malheur arriva aux musulmans, quand la dispute entre certains compagnons -dont Omar Ibn al-Khattab qui voulait suggérer que l'Envoyé de Dieu était en train de divaguer- empêcha le Saint Prophète d'écrire son dernier testament (ce par quoi les croyants ne s'égreraient point après lui).56

Lors d'une discussion qu'il eut avec Ibn Abbâs, le second calife lui dit:
"L'Envoyé de Dieu voulait mentionner Ali, mais je ne l'ai pas laissé faire."57


De nombreux traditionnistes et historiens sunnites ont rapporté cette parole du deuxième calife: "L'Envoyé de Dieu divague". D'autres ont essayé d'en atténuer la gravité, en la rapportant comme suit: "Le Prophète ne résiste plus à la douleur de la maladie; nous avons le Livre de Dieu; le Livre de Dieu nous suffit."58

Comme si l'Envoyé de Dieu ignorait la valeur du Livre de Dieu, et que ses compagnons pouvaient l'estimer mieux que lui! Peut-on dire du Prophète qu'il est plus en possession de ses facultés, quand il veut confirmer, par un document écrit, la dignité de l'Imam dans la communauté musulmane?
Si nous devions expliquer la décision du Prophète comme un signe de l'affaiblissement de sa faculté de jugement, par suite de la maladie, pourquoi n'a-t-on pas accusé le premier calife Abou Bakr de déséquilibre mental quand il a, sur son lit de mort, transmis par écrit la charge califale à Omar ibn al-khattâb?
Pourquoi ce dernier n'a-t-il pas eu la même attitude à l'égard d'Abou Bakr que celle qu'il eut à l'égard du Prophète?

Et si Omar pensait que le Livre de Dieu suffisait pour résoudre tous les problèmes, pourquoi s'est-il rendu avec célérité, en compagnie d'Abou Bakr, dès la mort du Prophète, à la Saqîfa des Bani Sâ'ida, pour y résoudre, comme ils l'entendaient, le problème de la succession du Prophète?
Pourquoi ne mentionnèrent-ils nullement le Coran?

L'historien Tabari rapporte que Qays a dit:
"J'ai vu Omar ibn al-Khattâb, assis en compagnie d'autres gens, dont Chadîd, un homme du clan d'Abou Bakr, qui tenait en main le rouleau portant la désignation d'Omar comme Calife.
Omar dit: "ô gens! Ecoutez et obéissez à la parole du calife (Abou Bakr) du Prophète de Dieu. Le calife vous a dit: "Je ne vous ai pas quitté sans vous avoir donné le meilleur conseil" 59

*

Même après la disparition du Prophète, des agissements contraires à ses ordres se sont fait jour. Sous le règne d'Omar, .beaucoup de transgressions de la Loi divine peuvent être relevées, comme en témoignent d'ailleurs les ouvrages sunnites qui font autorité (ceux de Muslim, de Boukhâri, et de Ibn Hanbal, etc...).

Omar a dit:
"Il y a trois pratiques qui sont de l'époque de l'Envoyé de Dieu, et que, moi, j'interdis et punis: le mariage temporaire, le petit pèlerinage (celui que l'on accomplit en plus du pèlerinage obligatoire) et la phrase "venez à la meilleure oeuvre!" (hayy 'alâ khayr al 'ammal, qui faisait partie de l'appel à la prière.)60
C'est en outre Omar qui a ordonné que l'on ajoute à l'appel à la prière du matin, la phrase: "la prière est meilleure que le sommeil".61


Tirmidhi rapporte dans son Sahîh qu'un homme de Syrie interrogea Abdallah ibn Omar (le fils du second calife) au sujet du .mariage temporaire (mut'a). Abdallah répondit: "C'est (une pratique) licite". Le Syrien dit: "Ton père ne l'avait-il pas interdite?". Abdallah répondit: "Si Omar l'avait interdite, et le Prophète permise, abandonnerais-tu la Tradition pour une parole d'Omar?"62

A l'époque du Prophète, et d'Abou Bakr, et durant les trois premières années du califat d'Omar lui-même, on considérait comme une seule déclaration de divorce, le fait qu'un homme prononce trois fois de suite, dans une même occasion, la formule consacrée de divorce. Mais Omar en décida autrement, disant qu'elle sera désormais considérée comme valant les trois divorces la suite desquels l'épouse devient illicite pour son successifs a mari.63

Maisles chiites continuent de professer qu'elle n'a valeur que d'une seule déclaration.
Le docteur sunnite le Cheykh Chaltout, qui fut le recteur de l'unversité d'Al-Azhar au Caire, avait émis l'opinion que le droit chiite était préférable et plus juste sur cette question et en d'autres, que le droit sunnite.64

Le Coran interdit, même au Prophète, de changer quoi que ce soit des prescriptions divines:

"Si cet Apôtre Nous avait prêté quelques paroles (mensongères) Nous l'aurioms pris par la main droite, puis Nous lui aurioms tranché l'aorte."

Sourate "Celle qui doit venir" (Al-Hâqqa), verset 44 à 47


Nous constatons ainsi que certains compagnons de l'Envoyé de Dieu prenaient des positions personnelles en opposition avec celles du Prophète. Ils ne se pliaient pas à ses ordres et recommandations, et ils n'hésitaient pas à s'en écarter lorsque ces ordres allaient à l'encontre de leurs désirs.
Il n'est p as étonnant, par conséquent, que ces compagnons soient restés sourds aux paroles prononcées par le Prophète à Ghadir Khomm, et en d'autres circonstances.

*

D'autre part, il nous est loisible de constater, même à notre époque, que la majorité des gens ne refusent pas de suivre tout homme qui s'emparerait du pouvoir politique par quelque moyen que ce soit. C'est un fait incontestable.
Il y eut aussi, bien entendu, des personnalités indépendantes, intègres et respectées par tous les musulmans, qui ne changèrent pas d'attitude à la disparition du Prophète, et qui n'apportèrent pas leur soutien au choix qui fut fait dans la Saqîfa. Ils ont vécu, reclus dans leurs maisons, pour montrer leur opposition aux partisans de la Consultation (Chûrâ). Bien que les conditions régnantes ne leur permettaient pas d'élever leurs voix, ils demeurèrent fidèles à l'imam Ali ibn Abi Taleb. Parmi ces personnalités citons:

Selmân al-Fârisî al-Muhammadî, Abou Dharr al-Ghiffârî, Abou Ayyub al-Ansârî, Khozeima ibn Thâbet, al-Miqdâd ibn al-Aswad al-Kindî, 'Ammâr ibn Yâsser, Ubbay ibn Ka'b al-Ansârî, Khâled ibn Sa'îd, Bilâl al-Habachî, Qays ibn Sa'd ibn Ubâda al-Khazradji, Burayda al-Aslamî, Abou al-Haytham ibn al-Tîbân, Abân, et d'autres encore mentionnés par les historiens.
Ces derniers ont recensé jusqu'à 250 hommes parmi les compagnons fidèles du Prophète et en ont cité les traits particuliers.65

Dans son Târikh, Al-Ya'qûbî a parlé de:
Abou Dharr al-Ghiffârî, Selmân al-Fârisî al-Muhammadî, al-Miqdâd ibn al-Aswad al-Kindî, Khâled ibn Sa'îd, Zubayr, al-Abbâs, al-Barrâ ibn Ghâleb, Ubbay ibn Ka'b al-Ansârî, al-Fadhl ibn al-Abbâs.66

Dans son commentaire du "Nahdj al-Balâgha", Ibn Abi-al-Hadîd écrit:
"Qays ibn Ubâda s'est opposé à son père au sujet du califat, et a juré qu'il ne lui adresserait plus jamais la parole."67
Ce sont tous des hommes qui sont les chiites du début de l'islam et qui sont demeurés aux côtés de l'imam Ali, conformément aux ordres du Coran et de la Tradition prophétique.
Ils demeurèrent fidèles à leur foi -à l'exception de Zubayret sous le règne des trois califes, leur nombre ne cessa de croître.
Leurs noms, symboles de vertu et de courage, figurent dans les livres d'Histoire. Citons-en quelques uns:

Muhammad ibn Abi Bakr, Sa'sa'a ibn Sûhân al-'Abdi, Zayd ibn Sûhan al-Abdi, Hichâm ibn Utba, Abdullah ibn Badîl al-Khuzâ'ï, Maytham al-Tammâr, Ady ibn Hatem al-Tâ'ï, Hadjr ibn Ady al-Kindî, Al-Asbagh ibn Nubâta, Al-Harith ibn al-A'war al-Hamadâni, Amrou ibn al-Hamq al-Khuzâ'ï, Mâlik al-Achtar al-Nakh'ï, Abdullah ibn Hâchim al-Mirqâl, Kumayl ibn Ziyâd, Rachîd al-Hidjri, Uways al-Qaranî al-Yamani, et d'autres encore.

* * *
Références:
53. Ibn Hichâm: Sîrat tome 4, p.338; al-Ya'qoubî tome 2, p.92; etc...
54. Ibn Sa'd: Tabaghât tome 2, p.249.
55. Boukhâri: Sahh îh tome 1, p.22; Tabari: Târikh tome 2, p.436; etc...
56. Voir: Tabaqât d'ibn Sa'd tome 2, 242; Musnad d'ibn Hanbal tome 1, p. 336; Sahîh de Muslim tome 11, p.95.
57. Cela se rapporte à l'incident au cours duquel le Prophète demanda qu'on lui amenât de quoi écrire, et où Omar le second calife, pour empêcher que cela se fasse, avait dit que le Prophète divaguait. Voir à ce sujet: Ibn Abi-al-Hadîd dans son "Charh Nahdjal-Balâgha" tome 3, p.97.
58. Muslim: Sahîh tome 3, chapitre du Testament, p. 1259; Boukhâri: Sahîh tome 4, p.5.
59. Tabari: Târikh tome 4, p. 51.

60. Voir: al-Ghadir tome 6, p.23.
61. Ibn Hanbal: Musnad tome 3, p. 408; Muslim: Sah îh tome 3, p. 183; Halabi: al-Sîrat tome 2, p. 105; etc...
62. Voir: tome 4, Chapitre du pèlerinage, p.38.
63. Muslim: Sah îh tome 4, p. 183.
64. Voir à ce sujet la revue: Rissâlat.ul-islam, lleme année, N°1 parue à Caire.
65. Charaf ed-Dîn: Fossoul ul-Muhimma, p.l77 à 192.
66. Voir: tome 2, p. 103.
67. Voir à ce sujet: "Garh Nahdjial-Balâgha" tome 2, p.18.



http://www.musavilari.org/display/text_book.php?file_name=../html/05/book/09/index.htm

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http://www.musavilari.org/display/listbook.php?Id_Lg=5

En remerciant mohalammine, qui nous a donné ces sites, et Ramadhan Moubarek, In Cha'a Allah.
 
Assalamou 3ala men ittaba3a al Houda, wa estaghala chahrou Ramadhan Alladhi ounzila fihi alkour'an, liyatouba illa Allah wa yatakarabou ilayhi biel3amal assalih.


« Votre Seigneur dit : ‘‘Invoquez-Moi, que Je vous exauce. Ceux qui sont trop orgueilleux pour M’adorer entreront prostrés dans la Géhenne’’… »

(Coran, Sourate 40, verset 60)



« وُ قال رُبكُم ادًعونِي اسًتُجِبً لکُمً اِنّ الّذِينُ يُسًتُکبِرون عُنً عِبُادُتِي سُيُدًخلُون جُهُنُّمُ دُاخِرِينُ »

غافر، الاية (60)



Ce verset soulève plusieurs interrogations. D’après ce verset, Dieu s’engage à répondre, à exaucer tous les vœux de Ses serviteurs. Mais l’évidence nous montre que la plupart des prières des hommes sont loin d’être exaucées. Si nous considérions tous ces bras qui se lèvent en prière pour invoquer le Seigneur, et le grand nombre de demandes qui Lui sont adressées, nous constaterons que très peu de prières reçoivent une réponse. La question se pose par conséquent de chercher les raisons pour lesquelles en dépit de la promesse divine d’exaucer les prières des serviteurs, celles-ci demeurent sans conséquence.

Les grands commentateurs du Coran ont apporté principalement deux réponses à cette question :

1— L’exaucement d’une prière dépend de certaines conditions, dont la principale consiste dans l’absence de toute impureté en l’homme, due aux nombreux péchés et désobéissances, car la désobéissance et le péché envers Dieu sont considérés comme les plus grands obstacles à l’exaucement des prières.

2— la sagesse divine, qui est la source de toutes les sagesses requiert que certaines prières soient exaucées et d’autres ne le soient pas, car Dieu connaît mieux l’intérêt des hommes, et Il considère que l’accomplissement de toutes les demandes des hommes n’est pas dans leur intérêt. Cela aussi semble aller tout à fait dans le sens du bien des hommes. On peut comparer cela au comportement d’un père généreux qui cependant n’accorde à son fils qu’en fonction de son intérêt.

Ces deux réponses principales sont recevables formellement mais elles ne sont pas suffisantes pour convaincre ceux qui examinent le verset, d’autant plus que dans ce verset Dieu déclare formellement qu’il garantit l’exaucement des prières, et les termes en sont clairs, ne faisant mention d’aucune condition.

Par conséquent, il est possible qu’une exclusion de la plupart des invocations connues de la portée de ce verset, en considérant ce verset comme s’il ne visait qu’un type particulier de prières, ne soit pas adéquat. Il faut par conséquent que la réponse à apporter soit à la fois de nature à se conformer avec le sens apparent du verset, et à répondre pleinement à l’attente de celui qui aspire à comprendre le sens général du verset.

Quand nous examinons attentivement les versets coraniques, nous pouvons remarquer que les invocations que Dieu garantit d’exaucer présentent quelques qualités spécifiques qu’il convient de réunir, en même temps qu’une sincérité et attachement fort aux valeurs, une tension et un mouvement de l’homme en vue du but qui est la réalisation de la prière. Ce n’est qu’à cette condition que les prières des créatures recevront forcément une réponse positive.

En d’autres termes, les désirs des hommes et leurs demandes doivent être en parfaite conformité avec les buts de la création et la volonté divine. Cela veut dire aussi que les prières adressées à la présence seigneuriale doivent viser l’élévation de l’esprit, l’acquisition des qualités humaines parfaites, en un mot elles doivent viser à gravir les degrés les plus élevés de la spiritualité.

C’est sous cet angle qu’il faut envisager les invocations dans leur signification réelle, et non dans la dimension matérielle, partielle et sans grande portée qu’ordinairement les hommes expriment dans leurs prières…

Au niveau des invocations authentiques, les deux obstacles majeurs à l’exaucement des prières, en l’occurrence le péché (de l’invocateur) et la vanité de la prière (formulée par lui), seront écartés, car la demande de pardon du péché (istighfâr) et le repentir sont les piliers dans ce genre de prières, et Dieu exalté soit-Il accepte aussi bien la demande de pardon de Ses serviteurs que leur repentir.

Quanta la question du manque d’intérêt et de conformité de la prière, elle ne se pose pas non plus dans le cadre des prières authentiques, car les serviteurs adressent leurs prières à la Présence Seigneuriale, ce qui a pour effet d’accroître leur connaissance de Dieu, de parachever leur perfection, et l’acquisition des vertus spirituelles, et il va de soi que l’exaucement des prières se fera ici dans l’intérêt de celui qui demande.

Par conséquent, en écartant ces deux obstacles majeurs, la voie pour l’exaucement des prières s’aplanit totalement.

Les meilleurs critères de la prière authentique sont à rechercher dans le Coran et les paroles divines.

Dieu nous montre les modèles d’invocations à travers les exemples donnés par ses prophètes et les saints. Ces prières possèdent les critères spécifiques mentionnés, à savoir ceux qui peuvent servir de moyen efficace pour réaliser l’élévation spirituelle. Et s’il arrive dans le Coran qu’une prière soit adressée à Dieu par un prophète en présentant une préoccupation d’apparence mondaine, cette prière contient toujours une portée spirituelle qui doit être prise en compte.

Ainsi Zacharie (AS) aspire à avoir un enfant non pas pour le plaisir de la paternité, mais pour assurer la perpétuation de la Présence divine à travers des hommes. Les paroles qu’il adresse au Seigneur dans sa prière intime expriment parfaitement cela. Il n’emploie pas le mot walad, enfant pour désigner ce à quoi il aspire, mais le mot walî, qui veut dire un héritier, mais aussi un ami de Dieu, un saint, afin que son héritage conduise à la poursuite de la mission prophétique sur terre au bénéfice des hommes.

« Accorde-moi de Ta part un héritier héritant de moi et de la famille de Jacob, et fais, Seigneur, qu’il T’agrée ! »

(Coran, sourate 19, verset 6)



De même Salomon (AS) n’aspirait pas à la puissance et au pouvoir pour le motif de la volonté de puissance personnelle et de la jouissance des privilèges que confère la souveraineté, mais uniquement pour s’en servir comme moyen de guidance des hommes vers Dieu, afin que se déploie haut le drapeau de l’unicité divine, et que s’installe la justice parmi les hommes.

Ce n’est donc pas un hasard si la seule prière d’un prophète que Dieu refuse d’exaucer soit celle de Noé (AS) qui par amour filial a demandé que son fils soit sauvé du Déluge. Mais Dieu ne tient pas compte de cette sorte de demande, même émanant d’un prophète aussi grand que Noé (AS).

Dans les versets coraniques, les prières qu’adressent les anges et les (anges) porteurs du Trône à la Présence divine visent toutes à faire parvenir les serviteurs de Dieu à la félicité éternelle.



« Ceux qui portent le Trône et qui l’entourent exaltent par la louange la transcendance de leur Seigneur ; ils croient en Lui et implorent Son pardon pour les croyants : ‘‘Seigneur, Tu contiens toute chose en Ta science et Ta miséricorde. Pardonne à ceux qui reviennent à Toi repentants pour suivre Ton chemin, sauve-les du tourment de Géhenne. Seigneur, fais-les entrer dans les jardins d’Eden que Tu leur a promis, ainsi qu’aux justes d’entre leurs parents, leurs épouses et leur progéniture. C’est Toi qui es le Tout-Puissant, le Sage’’ »

(Coran, sourate 40, versets 7 et 8)



De même, une recherche rapide dans le Coran au sujet des prières adressées par les serviteurs exceptionnels et qualifiés de Dieu, nous révèle aussi que cette spécificité des prières des prophètes et des anges se manifeste :



« …Ceux qui rappellent Dieu assis, debout, sur le côté, et réfléchissent sur la création des cieux et de la terre : « Notre Seigneur, Tu n’as pas créé tout cela dans le faux, à Ta transcendance ne plaise. Alors sauve-nous du châtiment du Feu »

« Notre Seigneur nous avons entendu quelqu’un appeler à la croyance : ‘‘Croyez en votre Seigneur’’. C’est pourquoi nous croyons. Seigneur, aussi pardonne-nous nos fautes, ignore nos mauvaisetés, recouvre-nous parmi les vertueux ».

(Coran, Sourate 3, versets 191 et 193)



Les versets qui concluent la deuxième sourate du Coran montrent que les prières des croyants présentent le même contenu :



« Notre Seigneur, ne nous en veuille pas de nos omissions, non plus que de nos erreurs. Notre Seigneur, ne nous fais pas porter un faix aussi lourd qu’à nos devanciers. Notre Seigneur, ne nous fais pas porter plus que nous ne pouvons. Passe sur nos fautes, pardonne-nous, aie de nous miséricorde. Tu es notre Maître. Viens à notre secours contre le peuple du déni. »

(Coran, Sourate 2, verset 286)



Toutes ces implorations portent sur l’aspiration à l’élévation et l’ascension spirituelle ainsi qu’à se rapprocher de la Présence divine. C’est la raison pour laquelle, après avoir donné ces exemples de prières prononcées par les croyants, Dieu déclare :



« Puis Dieu leur a répondu (a exaucé leur prières) »

(Coran, sourate 3, verset 195)



Il ressort nettement de tout cela que dans l’ensemble de toutes ces implorations, il n’existe pas la moindre mention d’une prière exprimant le désir d’une vie tranquille, d’une prospérité personnelle ou d’une position sociale dans ce bas-monde.

Les Imams purs de la Maison du Prophète (AS) nous ont laissé des invocations qui sont un modèle inestimable. La plus connue d’entre elles est l’invocation (Dou’â) dite de Kumayl, que l’imam ‘Alî (AS) a enseigné à son disciple Kumayl ibn Zyâd.

En voici un extrait :

« Seigneur, fortifie mes membres pour que je puisse mieux Te servir, et consolide mes flancs pour renforcer ma détermination ! Accorde-moi le sérieux dans la crainte révérencieuse de Toi, et la persévérance dans Ton service…. » « Et Fais-moi la faveur d’exaucer bellement mes prières, de réduire le poids de ma faute, et de pardonner mon péché ! »

Cette invocation témoigne de la justesse de ce que nous disons ici :

« Car Tu as décrété à Tes serviteurs de T’adorer, et Tu leur as ordonné de T’invoquer, de T’implorer, et Tu les as assurés de les exaucer ! »

Cette phrase est une référence au contenu du verset coranique.

En réalité, l’émir des Croyants, Ali ibn abî Tâlib (AS) expose les invocations des prophètes, des envoyés des saints et des anges ainsi que des croyants, à travers certains exemples qui les illustrent. Il nous invite à apprendre la bonne méthode pour pratiquer l’invocation, comment s’adresser à Dieu avec respect afin d’obtenir l’exaucement de nos vœux.

Si nous examinons aussi les invocations et prières qui se trouvent dans la Sahîfa al-Sajjâdiya de l’imam Zayn al-‘Abidîn, nous y trouverons d’autres critères de l’invocation exaucée, car les prières de l’imâm (AS) sont axées sur les valeurs spirituelles et morales.

Méditons à ce propos cet extrait d’une prière de l’imam (AS) où il dit :

« Mon Dieu, accorde-nous le succès dans l’obéissance, éloigne-nous du péché, conforte-nous dans notre bonne intention, fais-nous connaître la sacralité, honore-nous par la guidance et la droiture, fortifie nos langues dans la vérité, la sagesse, et emplis nos cœurs de savoir, de gnose, et purifie nos ventres de ce qui est illicite et ambigu… » et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’invocation qui ne comporte même pas une seule allusion aux jouissances de ce monde .

Tous les Imams Purs (AS) ont prononcé des invocations sublimes à grand pouvoir d’édification spirituelle, qui visent toutes à l’acquisition des degrés supérieurs de la spiritualité.

Les grands maîtres mystiques ont tous insisté sur ce point que le secret de l’invocation de la Présence Seigneuriale est visé en soi, car la philosophie à l’origine de l’invocation et de l’entretien secret avec le Seigneur consiste dans la recherche de la guidance et de l’édification spirituelle de l’homme, même si l’invocation contient des éléments matériels et de peu de valeur.

Par conséquent, l’invocation véritable, celle dont l’exaucement est garanti pour les hommes sincères, est l’invocation qui aplanit la voie du mouvement de l’homme vers le Réel, qui accroît la remise confiante de soi à Dieu, et qui le fait parvenir au besoin absolu. Mais cela n’empêche pas que Dieu, par un effet de Sa bonté, réponde aussi à quelques demandes ordinaires et matérielles de Ses serviteurs. A ce sujet, il est bon de rappeler que les Imams purs de la Maison du Prophète (SA) ont recommandé à leurs disciples de prendre l’habitude d’adresser toutes leurs demandes à Dieu, de quelque sorte qu’elles soient, car en définitive, c’est Dieu qui détermine toute chose.

A ce propos, les invocations authentiques qui bénéficient d’un exaucement peuvent consister à demander à Dieu d’accorder de Ses faveurs et de Sa bonté (rahmah), afin que la Présence Seigneuriale Très-Sainte prenne aussi en considération certaines demandes ordinaires et aspirations matérielles et leur donne une suite favorable.

Bien sûr, il ne faut pas négliger de demander la récompense dans l’autre monde, quels que soient les problèmes existentiels et matériels rencontrés dans cette vie terrestre.

Si le verset coranique et le contenu de la garantie d’exaucement de la prière incluaient aussi des demandes d’avantages et privilèges matériels et de confort, une sorte de situation contradictoire verrait le jour, car ce monde-ci est le lieu des épreuves pour les hommes. Dieu a, selon Sa coutume immuable, établi définitivement ce monde comme étant jalonné d’épreuves. La confrontation avec les épreuves et les problèmes de l’existence fait partie de l’édification même de l’homme, et joue un rôle fondamental dans son progrès et son élévation. C’est d’ailleurs par cette voie que tout un chacun peut réaliser son rang réel dans la vie.

Les prophètes et les grands hommes spirituels ont traversé les épreuves les plus dures dans ce monde, avant de mériter les places qui les ont rapprochés du Seigneur.

Si l’on pouvait régler les difficultés de la vie par la seule invocation, et si le Seigneur garantissait d’exaucer toutes ces prières, Il n’aurait pas institué cette pratique dans ce monde. Ce serait contraire à la sagesse divine que, d’une part elle édicte que les hommes seraient soumis dans ce monde à des épreuves d’endurance et des difficultés, et que d’autre part, elle prévoie que cet ensemble de difficultés et de problèmes puissent être écartés par la seule invocation.

Le Coran nous met en garde et nous rappelle bien :



« Les hommes pensent-ils qu’on va les laisser dire :’’ Nous croyons’’, sans une mise à l’épreuve ? »

(Coran, sourate 29, verset 2)



N’oublions pas de rappeler aussi que la partie finale du verset qui fait l’objet du commentaire se réfère avec précision et clarté au fait que l’invocation est un acte d’adoration.

Car Dieu dit :



« Invoquez-Moi et J’exaucerai vos prières… »



Le point qu’il convient de relever à propos du verset que nous étudions ici est que, si le mot adoration qui figure en fin de verset, devait être entendu dans le sens de prière, d’invocation, qui figure au milieu du verset, ce dernier présenterait une meilleure logique interne, une meilleure cohérence.



« …Ceux qui sont trop orgueilleux pour M’adorer entreront prostrés dans la Géhenne » (Coran, Sourate 40, verset 60)

Car l’invocation est le culte par excellence, ce qu’il y a de plus significatif dans l’adoration. D’autre part, l’adoration exprime plus la grandeur du Seigneur, la louange qui Lui est due, et la gratitude envers les faveurs et bénédictions divines, alors que l’invocation procède des profondeurs de l’âme humaine consciente de son impuissance, de la reconnaissance de sa faiblesse et de ses limites.

C’est ici que l’on comprend pourquoi l’arrogance, la vanité stupide des superbes les conduisent à se croire au-dessus du besoin d’adresser des prières à Dieu, de reconnaître leur faiblesse, leur indigence ontologique devant la Présence Seigneuriale.

C’est pourquoi Dieu le Dominateur, le Dispensateur de l’être met en garde les superbes contre les conséquences néfastes, châtiment et perdition éternels, que leur attitude va engendrer dans ce monde et dans l’autre.
 
questions pour les chiites

salam,​

Je suis musulman et je ne suis pas chiite ni sunite ni autre chose mais musulman tous simplement.
Premierement, ce que j aimerai vous demander c est de m' expliquer pourquoi le mariage temporaire est autorisé chez les chiite et surtout les source des hadithS et CORAN( si il y a bien entendu) et ce que j aimerai savoir surtout ce sont les conditions du mariage temporaire(comment doivent il se conduire les personnes concerner,si le musulman est marié; doit il avoir le consentement de son épouse ect) vraiment je voudrai tous savoir.

Ensuite,il existe un hadith rapporté dans le mousnad d'Ahmed et d'autre d'apres Houdafa Ibn Al-YAMAN ou le prophète(sws) : "la période de gouvernance prophétique durera entre vous le temps que Dieu voudra et après Dieu l'enlevera,et après viendra une période de gouvernance de califat sage et après Dieu l'enlevera et après viendra une période de gouvernace monarchique opprimante et après ALLAH l'enlevera. et il viendra une periode de gouvernance monarchique absolue et ALLAH l'enlevera et a la fin viendra une gouvernancede califat qui suivra les traces prophétiques". Ma question est la suivante le prophete Mohamed sws parle "d'une periode de califat sage" alors pourquoi les chiites non t il pas suivit ces califat sage selon les dires de MOHAMED sws?et si je pousse ma réflexion encor plus loin pourquoi les chiites font ils tant de reproche a ses premier califat sachant que le Mohamed sws parlais de "califat sage"???

pour finir, une question a tous mes frère et soeur musulman :

On m a toujours appris à l ecole que la lune tourne autour de la terre et que la terre tourne autour du soleil cependant dans la sourate Ya Sin on trouve les verset suivant :

36.38. et le soleil court vers un gîte qui lui est assigné; telle est la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient.
36.39. Et la lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu'à ce qu'elle devienne comme la palme vieillie .
36.40. Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour; et tous voguent chacun dans une orbit

CES VERSETs nous disent que le soleil tourne ,que la lune tourne mais pas la terre(enfin c est ce que je peux en conclure)

Peut on me donner une expliquation?

a ui je ne parle pas l arabe (donc peut etre une mauvaise interprétaion??? ou une question de conjugaison) et je profite pour vous donner le lien de recitation des verset(très belle recitation vibration du coeur assuré)

http://www.dailymotion.com/user/sai..._sourate-ya-sin-reciter-par-mohamed_lifestyle

enfin je tient a m excuser d'avance des phaute d'orthographe et a remercier d'avance des vos réponses.

bon ramadan a tous

wa salamoralaikom
 
Paix sur toi mon frère,

Tout d'abord bienvenue dans ce forum et bon ramadan à toi aussi.

Concernant le mariage temporaire :

Tu trouvera les réponses ici : https://www.al-imane.org/spip.php?article757

Concernant le hadith sur le "califat sage" il nous faudrait plus de précision, quel livre, volume et page etc. En tout cas je ne l'ai jamais entendu.

Concernant les versets que tu as cité :

Tout d'abord il n'est dit nul part dans ces versets que la terre ne bouge pas, ces versets parlent seulement du soleil et de la lune.

D'autre part ces versets ne contredisent en rien la science, ces versets disent que la lune et le soleil ont une orbite et effectivement quand on se renseigne la dessus, la science nous dit que le soleil et la lune ont une orbite. L'orbite de la lune nous la connaissons et le soleil tourne autour du noyau de notre galaxie.
 
salam,

Avant tous je tiens a te remercier de la rapidité de ta réponse.

Merci pour le lien je vais prendre mon temps pour le lire et poser d'éventuelle question si j' en ai plus tard.

Pour le hadith il vient d une vidéo je te donne le lien et ce monsieur ma l aire sincère et son émission est très connu et je pense pas qu il puisse inventer de telle hadith mais bon on est jamais sur mais cela m étonnerai vraiment beaucoup

http://www.dailymotion.com/video/x6scqu_20-fin-des-temps-antchrist-massih-d_news

cela devient très interessant apartir de 6MIN11

enfin
36.40. Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour; et tous voguent chacun dans une orbit
J ai pu lire que que si on prenait le couple soleil-lune on devrai le conjuguer en arabe dans une autre forme que le pluriel
car pour utiliser le pluriel en arabe il faut plus que trois
en conclusion,nous avons le soleil ,la lune et "le jour et la nuit"qui ne peut représenter que la terre on est donc a 3 donc on utilse le pluriel sinon cela n aurai pas été logique. enfin tous ca pour avoir la confirmation de la part d une personne qui parle arabe.

merci d'avance de ta réponse

wasalamoralaikom
 
Paix sur toi mon frère,

Je regarderais cette vidéo un peu plus tard inchallah.

Pour le verset quelque soit la façon qu'on le voit cela revient au même :

36.40. Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour; et tous voguent chacun dans une orbite.

Premier cas, c'est seulement le soleil et la lune, dans ce cas c'est comme je l'ai dit dans mon premier message.
Deuxième cas : c'est le soleil, la lune et la terre, ce verset ne dit pas que la terre ne bouge pas, au contraire j'ai mis en gras la partie du verset qui est intéressant, Dieu dit TOUS voguent dans une orbite et on sait que la terre a aussi une orbite.

Donc cela ne contredit pas la science, de toute façon jamais la science ne contredira le coran puisque la science vient de Dieu tout comme son livre.
 

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