QARDHAOUI, le Cheikh GIROUETTE aux prises avec ses frères "sionistes", sur GHAZA ?
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakâtouhou;
Qardhaoui, le télécoraniste à géométrie variable, après s'être empêtré dans le cafouillis des Fetwa contre la République islamique, d'Iran, en tentant de battre sur leur propre terrain, les takfiris wahabis, et s'être signalé, comme un adversaire intraitable de l'Union islamique qu'il "préside" pourtant, vient de crever l'écran, avec ses démêles conjugaux, contraires à la plus banale des traditions islamiques, et pire, il vient d'oublier de lire la notice du VIAGRA, ...
[FONT=&]Pilules bleues et pilules amères[/FONT]
[FONT=&]V[/FONT][FONT=&]ous vous attendiez tous, je pense, à ce que je vous parle de Karadhaoui, puisqu’il ne rate aucune occasion pour faire parler de lui. Certes, je vous en dirai quelques mots, puisqu’il est dans ma nature de vous mettre en garde contre le danger que représente ce genre de personne. Ne croyez pas une seconde, toutefois, que je vais m’étaler sur les petits ennuis de Karadhaoui avec la petite pilule bleue qui fait les brillants orateurs. Ça ne servirait d’ailleurs qu’à le rendre plus sympathique, ce qui n’est pas du tout l’objectif d’un chroniqueur conscient de ses devoirs. Et puis, citez-moi une seule fatwa qui pénalise la[/FONT] [FONT=&]prise de petites pilules bleues, même à très forte dose, ce qui semble être le cas du sieur Karadhaoui, puisqu’il a atteint un stade où les surdosages ne sont pas seulement autorisés, mais nécessaires. Ne perdons pas le sens de la mesure, en la circonstance, et sachons être indulgents avec Karadhaoui, comme nous le sommes avec notre entourage amical, et avec nous-mêmes. Nous savons tous vous et moi, tout comme ceux qui ne ramènent pas [/FONT][FONT=&]Le Soir [/FONT][FONT=&]du lundi à la maison, que le Viagra n’est pas[/FONT] [FONT=&]illicite. De même que les excès, y afférents, ne sont pas susceptibles d’être réprouvés ou proscrits par la communauté du juste milieu qui prône la modération en toutes choses, à l’exception des petits détails anodins et presque invisibles.[/FONT]
[FONT=&]Au reste, le plus grand reproche qu’on puisse faire au confesseur qatari, ce n’est pas de cultiver une lubricité ad absurdo, mais de mettre en émoi des millions, que dis-je des centaines de millions de bons croyants. On peut comprendre, dès lors, que la seule dilatation qui semble accabler le cheikh soit celle du «moi», pour reprendre l’expression de Françoise Giroud.[/FONT]
[FONT=&]Grâce à la télévision, le cheikh égyptien exerce une influence considérable, et il n’est pas étranger à cette[/FONT] [FONT=&]étrange maladie infantile de l’Islam qui consiste à chasser la proie pour l’ombre, à privilégier la pratique rituelle ostentatoire, au détriment de la vraie foi. Avec Karadhaoui, nous nous regardons, émerveillés,[/FONT]
[FONT=&]nous abîmer en prières et en jeûne surérogatoires, dans l’espoir d’expier des péchés véniels, en attendant la rémission des plus lourds.[/FONT]
[FONT=&]Que le cheikh oublie de lire attentivement la notice avant de prendre le remède, n’est pas pour m’étonner, et il n’est pas à une contradiction près, comme l’atteste la nouvelle crise de Ghaza. Alors que des missiles israéliens, payés en partie par des pétrodollars qataris, éventrent les maisons et les immeubles de Ghaza, Karadhaoui, salarié de l’émir du Qatar, en appelle au djihad. [/FONT]
[FONT=&]C’est un mot court, concis, souvent meurtrier, mais sans danger pour celui qui le prononce, appelons-le l’incitateur, ou le harangueur. Il a l’avantage de mettre son utilisateur en position de héros potentiel et de faire prendre des vessies hivernales pour des lanternes printanières dans un monde arabe, inutilement indigné.[/FONT]
[FONT=&]Lorsqu’on fera le bilan de cette énième crise de Ghaza, on s’apercevra que Karadhaoui en a tiré un maximum de profits, en plus de ses amis du Hamas. D’ores et déjà, il lorgne du côté d’Al-Azhar, le seul fleuron qui manque à sa panoplie, et qui est de nouveau à sa portée avec la disparition de Hosni[/FONT] [FONT=&]Moubarak et l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans.[/FONT]
[FONT=&]Désormais, le conseiller spirituel de l’émir du Qatar peut se prévaloir de sa nationalité égyptienne d’origine pour briguer le trône de la célèbre et poussiéreuse institution de l’Islam, Al-Azhar. Il peut compter sur l’appui de son compatriote et coreligionnaire (dans l’islamisme, le coreligionnaire est celui qui appartient au même parti religieux) Mohamed Morsi. Ce dernier, qui surfe sur le succès de sa médiation entre le Hamas et Israël, a déjà signé son premier coup de force pharaonique, en s’octroyant des pouvoirs étendus. L’opposition qui l’appelle désormais «Mohamed Morsi Moubarak», en référence à l’ancien potentat déchu, a dénoncé cette dérive dictatoriale. De son côté, l’écrivain Ala Aswani est parti à la découverte de l’une des références théologiques du mouvement des Frères musulmans, un certain Seyed Sabek.[/FONT]
[FONT=&]L’opuscule «La théologie de la Sunna», publié par ce dernier, est préfacé par Hassan Al-Bana et donc non[/FONT] [FONT=&]susceptible d’être contesté par le mouvement qu’il a fondé. La confusion y est volontairement entretenue entre Charia, loi de Dieu, et Fiqh, corpus juridique élaboré par des hommes, constate l’auteur de [/FONT][FONT=&]L’Immeuble Yacoubian[/FONT][FONT=&]. Or, note-t-il, les Frères musulmans veulent inscrire dans la Constitution des références théologiques, comme celles contenues dans ce livre. Et l’écrivain de citer quelques exemples puisés à ce livre : [/FONT]
[FONT=&]- Si un voleur musulman cambriole un pharmacien copte, et si les deux témoins du larcin sont coptes, leur témoignage ne sera pas pris en considération, parce que les législateurs ne retiennent pas le témoignage d’un non musulman contre un musulman. [/FONT]
[FONT=&]- Les «Gens du livre» (juifs et chrétiens), citoyens d’un Etat musulman, surpris en train de boire de l’alcool sont passibles d’une peine de 80 coups de fouets.[/FONT]
[FONT=&]- Le tribut du sang diffère selon la religion de la personne tuée : le tribut pour une femme musulmane tuée est égal à la moitié de celui dû pour l’homme musulman. Un homme copte a droit à la moitié de ce qui est dû au musulman, et la femme copte a droit à la moitié de la femme musulmane, soit le quart dû à un[/FONT]
[FONT=&]homme musulman.[/FONT]
[FONT=&]Ala Aswani cite plusieurs autres exemples des inégalités qui frapperaient les Coptes, à l’encontre des règles de citoyenneté, au cas où les Frères et les Salafistes appliqueraient ces textes de théologiens édictés pour des sociétés anciennes. Si on les acceptait aujourd’hui, c’en serait fini de notre société et[/FONT] [FONT=&]ce serait une guerre civile, et la scission de l’Egypte entre chrétiens et musulmans, comme cela s’est produit au Soudan, ajoute l’écrivain.[/FONT]
QARDHAOUI :
Libye : « Tuez Kadafi, c’est un mécréant !
Syrie : « Tuez Al Assad, c’est un criminel ¡
GHAZA ¡ QARDHAOUI, est devenu MUET… Comment pourrait-il s’en prendre aux sionistes “Ahl el Kitâb » ???
