Quoi de neuf ?
Forum al-imane.com

This is a sample guest message. Register a free account today to become a member! Once signed in, you'll be able to participate on this site by adding your own topics and posts, as well as connect with other members through your own private inbox!

Rassoulou Allah, aswaws, est mort chez Ali,as, et Fatima, as, et NON chez AICHA

Al Ma7roomeh

New member
qui était avec Rasul Allah à sa mort : Ali (as) ou Aïsha ?

j aimerais savoir quels sont les preuves qui démontrent que c'était l'imam Ali (as) qui était avec le prophète SWS à sa mort et pourquoi les sunnites disent que c'était aisha (quels sont leurs preuves??) désolé si la question a deja été posé
 
Salâm :

Lisez Kanzu'l-Ummal, vol. IV, p. 55 et vol. VI, pp 392 et 400. Tabaqat de Mohammed ibn Sa'd Katib, partie II, p. 51. Mustadrak de Hakim Nishapuri, vol. III, p. 139. Talkhis-e-Dhahab. Sunan d'Ibn Shabih. le Kabir de Tabrani. Musnad de l'Imam Ahmed ibn Hanbal, vol. III. Hilyatu'l-Auliya de Hafiz Abu Nu'aim. Avec des différences mineures dans les mots, tous ces travaux relatent d'Ummu'l-Mu'minin, Umme Salma et de Jabir Ibn Abdullah Ansari que, à l'heure de la mort, le saint Prophète appela Ali :as:et reposa sa tête sur la poitrine d'Ali :as:jusqu'à sa mort.

En plus de ces rapports, il y a le propre rapport d'Amiru'l-Mu'minin, qu'Ibn Abi'l-Hadid dans son Sharh-e-Nahju'l-Balagha, vol. II, p. 561 déclare que l'Imam saint a clairement indiqué: "Certes, l'âme du saint Prophète est parti de ce monde tandis que sa tête se reposait sur ma poitrine, il a soufflé son dernier soupir tandis qu'il était dans mes mains. Ainsi j'ai frotté mes mains sur mon visage."

Ibn Abi'l­Hadid dans vol. II, p. 562, de son livre présente ses observations sur ce rapport d'Ali :as: que lorsque la tête du saint Prophète s'est reposée sur la poitrine d'Ali :as:, quelques gouttes de sang du Prophète ont coulé, qu'Ali :as: a frotté sur son propre visage. Et à la page 590 de même livre, au cours de son écrit au sujet de l'enterrement de Fatima, il dit s'adressant au saint Prophète: "Certes, je vous ai étendu pour vous faire reposer dans la tombe; votre âme était partie entre mon cou et ma poitrine. "

Tous ces récits authentiques et ces arguments montrent clairement que la version d'Ayesha ne peut pas être acceptée. Ceux qui défendent le contraire ne le font que pour tenter de réhausser le statut de Ayesha et lui accorder une place privilégiée pour cacher ses vrais rapports avec le Saint-Prophète :saws:.

Wa Salâm
 
Wa Aleikum Al Salam Wa Rahmut Allah Wa Barakatuhu,

Barak Allahu Fiki Okhti Alya Rouah, tu viens toujours au bon moment, apportez les bons textes qui montre les bonnes choses :icon_bigg
 
merci pour ta réponse ma soeur mais pourquoi les sunni disent que c'était Aïsha ? quel est l'utilité de cette affirmation ?
Je me posait aussi la question : pourquoi rasoul Allah aurait désiré rester seulement avec Aïsha au lieux des autres femmes et pk pas avec sa fille fatema zahra par exemple ....
Est ce que tu connais la source de leurs paroles ? barak Allahu fik
 
Salâm ma soeur. Si je trouve leurs sources, je te les transmettrai. Ce qui est certain est que ceux qui affirment que le Saint-Prophète :saws: est mort sur la poitrine de Ayesha ne le font que pour réhausser le statut de Ayesha et lui accorder une place privilégiée pour cacher ses vrais rapports avec le Saint-Prophète :saws: et pour faire disparaître la place privilégiée de l'Imam Ali :as: qui a eu seul le droit et la responsabilité de faire sa toilette funéraire et de l'enterrer.

Selon les sources chiites, il est rapporté que le corps du Prophète :saws: était tellement lourd qu'aucun ne pouvait le soulever si ce n'est Ali :as:, car il avait reçu le Coran dans son coeur. Or, on sait qu'aucun n'aurait pu en supporter le poids, les montagnes y compris, qui auraient volé en éclat sous le poids de la signification du Coran.
 
salam

le prophète a choisi la maison de aisha pour sa maladie, il est mort dans les bras de aisha et fut enterré dans la maison de Aisha.

Et Aisha a rapporté que les derniers mots du proophète furent "le très haut Compagnons...au Paradis"

BUKHARI, Volume 2, Book 23, Number 471:

Narrated 'Aisha:

During his sickness, Allah's Apostle was asking repeatedly, "Where am I today? Where will I be tomorrow?" And I was waiting for the day of my turn (impatiently). Then, when my turn came, Allah took his soul away (in my lap) between my chest and arms and he was buried in my house.
 
D'autres événements qui ont précédé la mort du Saint-Prophète :saws:

Voici un autre Hadith rapporté par de grands savants Sunnites comme Al Bukhari, Muslim, Ibn Hanbal, Ibn Kathir. (Hadith dans la version arabo-française du sahih Boukhari en 8 vol, dar rashid el haditha, casablanca, à la p 282 du 7 ième vol.)

Dans ce hadith, Aycha confesse que lorsque le Prophète dormait durant sa maladie, elle mit une substance étrange dans sa bouche avec l’aide d’autres épouses. Aycha l’a fait intentionnellement en dépit des avertissements du Prophète. Quand le Prophète se réveilla, il vit quelques résidus sur sa bouche de cette substance, il demanda ce que c’était et qui avait désobéi à ses ordres ?

Aycha et ses complices justifièrent leur action disant que c’était juste un médicament et accusèrent l’oncle du Prophète Al Abbas ibn Abdel Muttalib. Le Prophète acquitta son oncle et ordonna que Aycha et les autres personnes présentes dans la pièce fussent châtiées en ayant la même substance mise dans leur bouche. (Sahih Al Bukhari Vol 8 p42, Sahih Muslim Vol 7 p42, Ibn Hanbal Vol6 p53, Biographie du Prophète par Ibn Kathir Vol4 p446), Aycha relate :

« Quand le Prophète de Dieu a contracté sa dernière maladie, il nous a dit : Ne mettez aucun médicament dans ma bouche pendant mes inconsciences mais nous lui avons désobéi car nous savions que tous les patients détestait ce médicament alors nous avons mis cette substance dans sa bouche. Quand il retrouva ses esprits, il demanda : Qui a fait ça, ne vous ai-je pas interdit ? Nous répondîmes : C’est Ton oncle Al Abbas qui pensa que tu pourrais avoir attrapé une tumeur. Le Prophète dit : Cette maladie est causé par le diable et ne peut m’atteindre. Le Prophète ordonna que tout le monde dans la maison mette la même substance dans sa bouche excepté Al Abbas car il n’était pas avec vous. »

Il semble que les gens étaient confus de ce dont souffrait le Prophète, c’est le problème qui força Aycha à relater ce hadith et tenter de falsifier et masquer la vérité. Elle voulait cacher la nature de la substance qu’elle avait mise dans la bouche du Prophète :saws: clamant que c’était un médicament. Elle expliqua que ce qu’elle avait fait était : mettre un médicament sur le côté de la Bouche. Le hadith ne mentionne pas le nom de médicament mais un verbe ladada qui veut dire : introduire un médicament par le coin de la bouche du malade (avec l'aide d'un tuyau)).

Qu’est ce qu’était au juste exactement cette substance étrange ? Pourquoi Aycha et ses collaborateurs ont mis cette substance dans la bouche du Prophète :saws:pendant son sommeil ? Pourquoi ont-elles faussement accusé Al Abbas de ce crime ? Pourquoi le Prophète leur a-t-il ordonné de mettre cette substance dans leur bouche ?

Essentiellement : Pourquoi Aycha et ses collaborateurs ont -ils désobéi au Prophète :saws: ?

 
Concernant la parole de Ayesha qui dit que le Prophète (SAW) est mort contre sa poitrine, cette affirmation est contredite par les hadiths fréquents qui nous sont parvenus à partir de la descendance purifiée, ainsi que par d'autres, rapportés par Ibn Sa'îd qui cite Ali disant: "Le Prophète (SAW) a dit, au cours de sa maladie: "Faites venir mon frère", je suis venu. Il dit: "Approche-toi de moi", je me suis approché. Il s'appuya sur moi et pendant qu'il était dans cette position, en train de me parler, sa salive m'atteignit, il (SAW) s'affaissa et mourut".

Abu Na'îm dans son Hîlat, et Abu Ahmad Al-Farda dans son Naskha, ainsi que d'autres auteurs de Sunan, ont rapporté les propos de Ali, disant: "Le Messager d'Allah (SAW) m'a appris- il veut dire à ce moment-là - que mille portes existent, chacune d'elles ouvre mille autres portes".
Lorsque Omar b. al-Khattab était questionné à propos de certains sujets, il disait: "demandez à Ali, il s'y connaît".

D'après Jaber b. Abdallah Al-Ansârî, Ka'b al-Ahbar demanda un jour à Omar: "De quoi a parlé le Prophète (SAW) en dernier?" Il lui répondit: "Demande à Ali", Ka'eb le lui demanda, Ali répondit: J'ai posé sa tête sur mon épaule, il dit: "la prière, la prière".

Ka'eb dit: c'est ainsi que finit l'engagement des prophètes. Ils ont reçu un ordre et ont été envoyés pour le réaliser. Ka'b dit: Qui l'a lavé, ô prince des croyants?

Omar dit: "demande à Ali". Il le lui demanda, il dit: "Je l'ai lavé."

On demanda à Ibn Abbas: As-tu vu le prophète (SAW) mourir appuyé sur quelqu'un? Il répondit: "oui, il est mort appuyé sur la poitrine de Ali".
On lui dit: Arwa raconte qu'Aïcha prétend qu'il est mort entre sa poitrine et sa gorge.
Ibn Abbas nia le fait disant: "Es-tu raisonnable? Par Allah, il est mort appuyé sur la poitrine de Ali, et c'est lui qui l'a lavé."

Ibn Sa'îd rapporte, s'appuyant sur l'Imâm Mohammed Ali b. Ai-Hussein Zein al-'Abidîn: "Le Prophète (SAW) est mort, la tête appuyée contre Ali".

Les récits relatifs à cet épisode sont nombreux, ils sont rapportés par les Imams de la descendance purifiée.
Beaucoup de ceux qui ont suivi un autre chemin ont pourtant admis cela, notamment Ibn Sa'îd qui rapporte les propos d'Al-Sha'bî disant: "le Prophète (SAW) est mort, la tête appuyée contre la poitrine de Ali, qui l'a ensuite lavé".

A ce propos, le prince des croyants a fait un sermon devant des témoins, et voici ce qu'il a dit: "les compagnons du Prophète se le rappellent, je ne me suis pas éloigné d'Allah ni de Son messager, même pas une heure, je l'ai secouru dans les positions où se retiennent les braves, où reculent les pas, un secours pour lequel Allah m'a honoré. Il est mort, sa tête appuyée contre ma poitrine, il a rendu son âme dans ma paume, je l'ai passée sur mon visage, et je me suis chargé de le laver, avec l'aide des anges. La maison et les cours furent assaillis par la foule, dans un va-et-vient incessant, je n'ai cessé de l'entendre prier sur lui jusqu'à ce qu'on l'enterre. Qui donc, mort ou vivant, y a droit plus que moi?"

Il dit également, lorsqu'il enterra la souveraine des femmes (a.s.): "Saluts sur toi, ô messager d'Allah, de ma part et de la part de ta fille qui vient à tes côtés, qui a été rapide à te suivre, ma patience m'abandonne, mon endurance s'affaiblit, mais j'ai pour me réconforter de ta terrible séparation et ton écrasant malheur, un sujet de consolation, le souvenir d'avoir été ton appui à l'heure de ta mort, ton âme s'est exhalée entre ma gorge et ma poitrine. Nous appartenons à Allah et à Lui nous revenons."

Umm Salma a dit: "Je jure que Ali était la personne la plus engagée aux côtés du prophète. Un matin, nous sommes venus à lui, il répétait: "Ali est-il venu? Ali est-il venu?" Fatima lui dit: L'as-tu envoyé dans une mission? Puis elle annonça: Il est revenu, je croyais qu'il avait besoin de lui. Nous sommes sorties sur le pas de la porte. Umm Salma continue: « je me tenais tout près de la porte, le prophète se pencha sur lui, lui parlant et lui faisant des confidences, puis il est mort ce jour-là, Ali fut le plus proche de lui".

D'après Abdallah b. 'Umrou, le prophète a dit, au cours de sa maladie: "Faites venir mon frère", Abu Bakr vint, il l'écarta et dit: "faites venir mon frère", Othmân vint, il l'écarta et Ali fut appelé, il l'enveloppa de sa cape et se pencha sur lui. Lorsqu'Ali sortit, on lui demanda: que t'a-t-il dit? Il dit: "il m'a appris qu'il y a mille portes et que chacune d'elles ouvre mille autres portes".

Vous savez bien que c'est ce qui convient aux prophètes tandis que l'autre situation ne convient qu'à l'homme galant, ou bien au berger qui meurt, la tête penchée entre la gorge et la poitrine de sa femme, ou même sur sa poitrine, ou sur ses cuisses, sans prendre le soin de confier son troupeau.

Et en tout cas, dire qu'il est mort entre ses bras ne s'appuie que sur elle, mais dire qu'il est mort sur la poitrine de Ali, est appuyé par Ali, Ibn Abbas, Umm Salma, Abdallah b. 'Umrou, Al-Sha'bî, Ali b. Al-Hussein et les autres Imams des Ahlul-Bait; le support devient donc plus probable et le récit est plus digne du Messager d'Allah.


Les raisons qui nous font préférer le hadith d'Umm Salma.

Pour le Coran, le cœur d'Umm Salma n'a pas fléchi, Allah ne lui a pas été intimé l'ordre de se repentir([Faisant référence à la Parole divine: "Si vous vous repentez à Allah, c'est que vos cœurs ont fléchi" (Al-Tahrîm, 4).]).

Des versets n'ont pas été révélés pour exposer sa vantardise devant le prophète comme elle ne s'est pas vantée plus tard devant son légataire; Allah n'a pas accouru pour soutenir le prophète contre elle, ni Gabriel, ni le meilleur des croyants ni les anges ( "Si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors son patron à lui, c'est Dieu; oui, et aussi Gabriel et les gens de bien d'entre les croyants, et après cela les anges, seront un soutien" (At-Tahrîm, 4))

Il ne l'a pas menacée par le divorce, ni de la remplacer par une meilleure ("Il se peut que s'il divorce d'avec vous, son Seigneur vous remplace pour lui par des épouses meilleures que vous, Soumises à Dieu, croyantes, dévouées..." (At-Tahrîm, 5).)

Il ne lui a donné en exemple les femmes de Noé et de Loth. Elle n'essaya pas d'interdire au Prophète ce qu'Allah lui a rendu licite.

Le Prophète ne s'est pas levé sur sa chaire, au cours d'un sermon, indiquant sa maison et disant: "c'est là que gît la sédition, (3 fois), c'est là où se montre la corne du diable".

Sa bienséance était telle qu'elle ne tendait pas les jambes au travers de la qibla du prophète, pendant la prière, par respect pour lui et pour sa prière, comme l'a fait Aïcha, qui ne l'enlevait du lieu de sa prosternation qu'après un signe du prophète, amendant son clin d'œil pour la relever, la tendant de nouveau lorsqu'il se remettait debout.

Umm Salma fut ainsi, elle ne chercha pas à semer la discorde avec Othmân, excitant les gens contre lui, l'insultant et le traitant d'hyène, elle n'a pas dit: "tuez l'hyène qui a mécru".
Elle ne sortit pas de sa maison où Allah l'Exalté lui avait ordonné de demeurer, elle ne monta pas la chamelle Al-'Askar, par monts et par vaux, jusqu'à faire aboyer les chiens, alors que le Prophète l'en avait averti.
Quant à Aïcha, elle ne s'en est pas abstenue et n'a pas renoncé à guider sa puissante armée pour combattre l'Imam.

Sa parole: "le prophète est mort, appuyé sur ma poitrine", équivaut à d'autres paroles du genre: "le Messager d'Allah a vu des Noirs jouer dans sa mosquée avec leurs boucliers et leurs lances. Il lui dit (à Aïcha): « aimerais-tu les voir? » Elle dit: « oui », elle dit: « il me plaça derrière lui, joue contre joue, et il disait: continuez à jouer, mes enfants, pour que la dame soit contente. » Elle dit: « lorsque je m'en suis lassée, il me demanda: cela suffit? » Je lui dis: « oui », il dit:« alors, va-t-en ».

Si vous voulez, ajoutez également ceci: "le Prophète entra chez moi alors que deux esclaves chantaient des chansons inconvenantes. Il s'allongea sur le lit. Abu Bakr entra et me réprimanda, disant: « (tu as introduit) la flûte du diable chez le messager d'Allah? » Elle poursuivit: « le messager d'Allah lui dit: laisse-les."

Ajoutez également: "Je fis la course avec le prophète, je le dépassai, nous continuâmes jusqu'à épuisement de mes forces. Nous fîmes la course, il me dépassa, et dit: "une pour une".

Ou bien encore: « Je possède sept particularités que personne ne partage, mis à part ce qu'Allah a accordé à Mariam b. 'Omrân: l'ange est descendu à mon image, j'étais encore vierge lorsque le prophète se maria avec moi, il ne m'a partagée avec personne, il fut inspiré alors que je me trouvais avec lui sous la même couverture, j'étais sa femme préférée, des versets du Coran qui ont failli faire périr la nation furent révélés sur moi, je fus la seule femme à voir Gabriel et puis, le prophète est mort dans ma maison, n'ayant pour distraction que moi et l'ange » ainsi que d'autres particularités de ce genre qu'elle aimait à répandre.

Quant à Umm Salma, elle a fait allégeance à son commandant et au légataire de son prophète, elle était connue pour son avis juste, sa raison judicieuse et, sa religion ferme.

Son conseil au prophète le jour d'Al Hudayba montre l'intégrité de sa raison, l'exactitude de son opinion et la noblesse de sa situation. Qu'Allah lui accorde Sa miséricorde et Sa grâce.
 
soubhanallah je suis plus convaincu que ce soit l'imam Ali (as) qui était avec le prophète que Aïsha...Barak Allahu fiki ma soeur Alya Rouah ! Comment Aïsha pouvais commetre une chose aussi horrible soubhanAllah même le fait qu'elle ai combatu l'imam Ali (as) est inpardonnable ! On reconnais le croyant à son amour pour Ali et l'hypocrite à sa haine envers lui....
 
Dans ce hadith, Aycha confesse que lorsque le Prophète dormait durant sa maladie, elle mit une substance étrange dans sa bouche avec l’aide d’autres épouses.

Il faut avoir un esprit tordu pour qualifier un médicament de "substance étrange". Dis le fond de ta pensée, tu accuses Aisha d'une tentative d'empoisonnement.

Aycha et ses complices justifièrent leur action disant que c’était juste un médicament et accusèrent l’oncle du Prophète Al Abbas ibn Abdel Muttalib.
Montre nous où elles accusent l'oncle Al-Abbas ?

Le Prophète acquitta son oncle et ordonna que Aycha et les autres personnes présentes dans la pièce fussent châtiées en ayant la même substance mise dans leur bouche.
lol, le chatiment fut tres douloureux


« Quand le Prophète de Dieu a contracté sa dernière maladie, il nous a dit : Ne mettez aucun médicament dans ma bouche pendant mes inconsciences mais nous lui avons désobéi car nous savions que tous les patients détestait ce médicament alors nous avons mis cette substance dans sa bouche. Quand il retrouva ses esprits, il demanda : Qui a fait ça, ne vous ai-je pas interdit ? Nous répondîmes : C’est Ton oncle Al Abbas qui pensa que tu pourrais avoir attrapé une tumeur. Le Prophète dit : Cette maladie est causé par le diable et ne peut m’atteindre. Le Prophète ordonna que tout le monde dans la maison mette la même substance dans sa bouche excepté Al Abbas car il n’était pas avec vous. »
Sahih bukhari : book 83.35

We poured medicine into the mouth of Allah's Apostle during his illness, and he pointed out to us intending to say, "Don't pour medicine into my mouth." We thought that his refusal was out of the aversion a patient usually has for medicine. When he improved and felt a bit better he said (to us.) "Didn't I forbid you to pour medicine into my mouth?" We said, "We thought (you did so) because of the aversion, one usually have for medicine." Allah's Apostle said, "There is none of you but will be forced to drink medicine, and I will watch you, except Al-'Abbas, for he did not witness this act of yours."

[FONT=&quot]Traduction :
[/FONT]
[FONT=&quot]Nous avons versé des médicaments dans la bouche de l'apôtre d'Allah au cours de sa maladie, et il nous a signalé : «Ne versez pas de médicaments dans ma bouche." Nous avons pensé que son refus était à cause de l'aversion habituelle d'un patient pour les médicaments. Quand il se sentait un peu mieux, il a dit (à nous). "Ne vous ais je pas interdis de verser des médicaments dans ma bouche?" Nous avons dit, «Nous avons pensé (que tu l'as dit) en raison de l'aversion, que l’on a généralement pour les médicaments." L’Apôtre d'Allah dit: «Il n'y a aucun de vous, qui échappera à boire ce médicament, et je vous regarderai, à l'exception d'Al-Abbâs, car il n'a pas été témoin de votre action."[/FONT]

Voilà le hadith : http://sahih-bukhari.com/Pages/Bukhari_9_83.php

Arpès nous ne savons pas si elles ont vraiment bu ce médicament, ou si le médicament avait un gout si odieux que le Prophète defia une seule épouse de le boire.

Sachant qu'à l'époque on obligeait le malade à boire de l'urine de chameaux comme médicament, il est normal qu'un malade proteste...


Il semble que les gens étaient confus de ce dont souffrait le Prophète, c’est le problème qui força Aycha à relater ce hadith et tenter de falsifier et masquer la vérité.
C'est toi qui essaie par la ruse de faire dire aux hadiths ce qu'ils ne disent pas.


Qu’est ce qu’était au juste exactement cette substance étrange ? Pourquoi Aycha et ses collaborateurs ont mis cette substance dans la bouche du Prophète :saws:pendant son sommeil ? Pourquoi ont-elles faussement accusé Al Abbas de ce crime ?


Il faut avoir un esprit tordu pour qualifier de crime le fait qu'une femme oblige son mari a boire un médicament.
 
Donc pour vous , Aïsha savait mieux que le prophète SWS ce qui était mieux pour lui ? Vous oubliez que le prophète sws n'était pas n'importe quel homme et il n'était pas esclave de son nafs.. s'il ne voulais pas de ce medicament c'est qu'il n'était pas bon pour lui (croyez vous qu'ils reffuserais de ce soigner?) et même pour n'importe quel homme si un époux demande à sa femme de ne pas lui donner tel ou tel chose elle doit lui obéir... perso, je ne comprend pas pk vous justifiait toujours les erreurs qu'a commis cette femme, ELLE N'EST PAS UNE SAINTE !!!!! certes c'était la femme du prophète mais à part ça elle commetait des péchés !!! qu'Allah nous guide :icon_frow
 
Concernant la parole de Ayesha qui dit que le Prophète (SAW) est mort contre sa poitrine, cette affirmation est contredite par les hadiths fréquents qui nous sont parvenus à partir de la descendance purifiée, ainsi que par d'autres, rapportés par Ibn Sa'îd qui cite Ali disant: "Le Prophète (SAW) a dit, au cours de sa maladie: "Faites venir mon frère", je suis venu. Il dit: "Approche-toi de moi", je me suis approché. Il s'appuya sur moi et pendant qu'il était dans cette position, en train de me parler, sa salive m'atteignit, il (SAW) s'affaissa et mourut".

C'est une pâle copie du vrai hadith rapporté par Aisha. Le hadith de Aisha est 10 fois plus précis que ta contrefacon.

Volume 5, Book 59, Number 732

Narrated by 'Aisha

The Prophet expired in my house and on the day of my turn, leaning against my chest. One of us (i.e. the Prophet's wives ) used to recite a prayer asking Allah to protect him from all evils when he became sick. So I started asking Allah to protect him from all evils (by reciting a prayer ). He raised his head towards the sky and said, "With the highest companions, with the highest companions." 'Abdur-Rahman bin Abu Bakr passed carrying a fresh leaf-stalk of a date-palm and the Prophet looked at it and I thought that the Prophet was in need of it (for cleaning his teeth ). So I took it (from 'Abdur Rahman) and chewed its head and shook it and gave it to the Prophet who cleaned his teeth with it, in the best way he had ever cleaned his teeth, and then he gave it to me, and suddenly his hand dropped down or it fell from his hand (i.e. he expired). So Allah made my saliva mix with his saliva on his last day on earth and his first day in the Hereafter.

Le Prophète a expiré dans ma maison et le jour de mon tour, appuyé contre ma poitrine. L'un de nous (c.-à- une des épouses du Prophète) avait l'habitude de réciter une prière demandant à Allah de le protéger contre tous les maux, quand il est tombé malade. Alors j'ai commencé à demander à Allah de le protéger contre tous les maux (en récitant une prière). Il leva la tête vers le ciel et dit: "Avec le plus grand compagnons, avec la plus grande compagnons." 'Abdur-Rahman bin Abou Bakr passa et portait un miswak et le Prophète l'a regardé et j'ai pensé que le Prophète avait besoin d'elle (pour le nettoyage des dents). J'ai donc pris le miswak (à partir de 'Abdur Rahman) je l'ai attendrit, et le donna au Prophète qui a nettoyé les dents avec elle, la meilleure façon qu'il n'avait jamais nettoyé ses dents, et puis il me l'a donné, et tout à coup sa main se laissa tomber ou il est tombé de sa main (c'est à dire qu'il a expiré). Alors Allah a mélangé ma salive avec sa salive pour son dernier jour sur terre et son premier jour dans l'au-delà.

je ne vais pas te citer tous les hadiths de Bukhari et Muslim, ils sont innombrables et tout le monde sait que le prophète a choisi de rester chez aisha pour ses derniers jours. Il n'a choisi ni ali, ni aucune autre épouse sauf aisha, sa préférée.

Il le lui demanda, il dit: "Je l'ai lavé."

les musulmans disent également que c'est Ali qui l'a lavé.

Si tu veut te sentir un peu mieux, tu devrai aller déteré le prophète enterré chez aisha, et l'enterré chez Ali, comme cela tu sera totalement satisfaite.
 
Il faut avoir un esprit tordu, sachant tout ce qu'Aicha a fait, de considérer comme tout à fait normal son geste d'introduire dans la bouche du Saint-Prophète :saws:, une substance contre sa volonté, et préférer considérer le Saint-Prophète :saws: comme un petit enfant qui prend plaisir à se venger sur sa famille en leur demandant de goûter ce médicament !

C'est bien l'image très basse que certains sunnites ont du Saint-Prophète:saws: qui est une véritable honte et une diffamation, lui qui priait prosterné au milieu des champs de bataille sans sourciller, ni craindre une seconde pour sa vie, et qui avait les pieds déchirés et ensanglantés par son mode de vie rustique !
 
soubhanallah je suis plus convaincu que ce soit l'imam Ali (as) qui était avec le prophète que Aïsha...Barak Allahu fiki ma soeur Alya Rouah ! Comment Aïsha pouvais commetre une chose aussi horrible soubhanAllah même le fait qu'elle ai combatu l'imam Ali (as) est inpardonnable ! On reconnais le croyant à son amour pour Ali et l'hypocrite à sa haine envers lui....

Il te faut très peu de chose pour te convaincre.

Sache que si on reconnais le croyant à son amour pour Ali et l'hypocrite à sa haine contre lui,
Nous reconnaissons également le croyant à sa defense envers Aisha et l'hypocrite avec ses calomnies envers Aisha.

Dieu l'a dejà innocenté au delà des sept cieux, suite à cela, toute les calomnies qui suivent n'ont plus aucun poids, ce qui chagrine les hypocrites.
 
Il te faut très peu de chose pour te convaincre.

Sache que si on reconnais le croyant à son amour pour Ali et l'hypocrite à sa haine contre lui,
Nous reconnaissons également le croyant à sa defense envers Aisha et l'hypocrite avec ses calomnies envers Aisha.

Dieu l'a dejà innocenté au delà des sept cieux, suite à cela, toute les calomnies qui suivent n'ont plus aucun poids, ce qui chagrine les hypocrites.

et qui a dit que le croyant est reconnaisable à sa défence pour Aisha ?? le prophète sws ou toi ???

Al-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa'id al-Khudrî a dit: « Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour Alî ».

Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Omm Salma, rapporte que le Prophète a dit: « Celui qui aime 'Alî m'aura aimé et celui qui déteste Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur ».


pourtant Aisha a combattu Ali (as) et vous continuez à l'a déffendre....
 
Monsieur Abdel12,

je n'ai pas été endoctrinée depuis toute petite par des hadiths forgés dans le but de nous faire croire que le Saint-Prophète :saws: aimait Aïcha, et qu'elle était sa femme préférée. J'ai donc plus de recul et c'est pourquoi je me suis permise de faire une recherche sur la personnalité de Aïcha, en mettant de côté tous les hadiths qui me semblaient contredire la réalité historique. Je vous donne le fruit de mon travail en vous exprimant mes dou'a pour que vous puissiez voir enfin les choses en face et sortir des illusions. L'Islam est la Religion de Allah, fondée sur la Justice et la Rationalité. Allah nous demande de méditer et d'étudier l'Histoire, en nous mettant en garde contre les erreurs des peuples passés et le Saint-Prophète nous a prévenu que les musulmans feraient comme les juifs et les chrétiens en falsifiant la Religion et l'Histoire. Que Allah vous guide ! Wa Salam

AYECHA


AYECHA.. 1
Mérites de Khadîja, mère des Croyants, femme préférée du Saint-Prophète (saw), selon Aïcha et d’autres1
La jalousie de Ayesha. 2
'Âyechah insulte Khadija. 2
Le plat cassé de Safiyya. 2
La médisance envers Safiyya. 3
'Âyechah jalousie de ‘Ali et lève la voix sur le Prophète (saw)3
La jalousie envers Mariya la pousse à l’éviter à cause de son fils. 3
La jalousie de Aisha envers Ibrahim, le fils du Prophète (saw)4
'Âyechah Espionne les Mouvements du Prophète. 4
L’odeur désagréable. 4
La Conduite de 'Âyechah et de Hafçah. 5
Omar maudit sa fille Hafsa qui conteste le Prophète (saw)5
La colère du Prophète contre Ayesha. 6
Aïcha ne distribue par l'Or Destiné à l'Aumône. 6
La divulgation du secret par Hafsa. 6
Le Prophète Se Sépare de ses Femmes pendant un Mois. 7
Les versets du Coran qui menace les femmes du Prophète (saw) en cas de turpitude. 7
Les versets du Coran qui accuse deux femmes du Prophète (saw) d’avoir dévié et de s’allier contre le Prophète (saw)7
Les versets du Coran qui interdit d’élever la voix au-dessus de celle du Prophète (saw) (49 :2)10
Le verset qui ordonne aux femmes du Prophète (saw) de rester chez elle :10
Le Prophète prévient de la désobéissance d’une de ses femmes. 10
Exégèse du verset 5 de sourate « al-tahrim»ou «l’interdiction ». 11
Un autre verset rappelant Aïcha à l’ordre en lui ordonnant d’être plus pudique. 13
Aïcha combat l’Imam ‘Ali (as)13
Les vers de Ibn Abbas sur le matérialisme de Aïcha. 14
Aïcha s’oppose aux funérailles de l’Imam Hassan. 15
Aïcha dans les derniers instants de la vie du Saint-Prophète (saw)15
L’aversion de Aïcha envers Othmann. 16
Ayesha combattit Ali17
La compassion de Ali après l’attaque de Aïcha. 17
Prédiction du Prophète (saw) concernant la mort de Aïcha. 18
Ajouts ou diminution du Coran par Omar et Aicha. 18
Ayesha affirme que le Prophète a retiré des versets du Coran. 20
D’autres innovations suivies par Aïcha en contradiction avec la Sunna du Saint-Prophète (saw)20
Mu’awiah fait enterrer Aïcha vivante. 21


Mérites de Khadîja, mère des Croyants, femme préférée du Saint-Prophète (saw), selon Aïcha et d’autres


'Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle) a dit : "L'Envoyé de Dieu a annoncé la bonne nouvelle à Khadîja bint Khuwaylid : qu'elle aura une demeure au Paradis". (Sahih Muslim, 4462)

'Alî (رضي الله عنه) a dit : J'ai entendu l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه و سلم) dire : "La meilleure des femmes de son époque est Marie, fille de 'Imrân, et la meilleure des femmes de son époque, c'est Khadîja bint Khuwaylid". (Sahih Muslim, 4458)

L'Imam Ahmad ibn Hanbal dans Musnad et Hafiz Abu Bakr Shirazi dans Nuzulu'l­Qur'an fi Ali relatent de Muhammad ibn Hanafiyya et du commandant des croyants,Ali. Ainsi qu'Ibn Abdu'l-Barr dans Isti'ab sur le compte de Fatima qui le relie d'Ummu'l­Mu'minin Khadija, d'Abdu'I-Warith ibn Soufian et d'Anas ibn Malik. Cheik Sulayman Balkhi Hanafi en chapitre 55 de Yanabiu'l-Mawadda. Seyyed Ali Hamadani dans Mawaddatu'l-Qurba, Mawadda 13 - ceux-ci et beaucoup d'autres narrateurs de hadith ont rapporté d'Anas ibn Malik: "Il y a quatre femmes prépondérantes dans ce monde: Marie, fille d'Imran. Asiya, fille de Mazahim. Khadija, fille de Khalid et Fatima, fille de Muhammad."

D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), Gabriel vint trouver l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه و سلم) et lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, voici Khadîja. Elle va t'apporter un pot contenant des condiments -ou suivant deux variantes- des aliments ou de la boisson. Quand elle te l'apportera, salue-la de la part du Seigneur le Tout-Puissant et de la mienne et annonce-lui qu'elle aura au Paradis une maison de perles creuses où elle ne sera troublée par aucun bruit ni n'éprouvera aucune fatigue". (Sahih Muslim, 4460)

D'après 'Abdoullâh Ibn 'Abî 'Awfâ, Ismâ'îl (رضي الله عنه) a dit : D'après ‘Ismâ'îl, J'ai demandé à 'Abdoullâh Ibn 'Abî 'Awfâ si l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه و سلم) avait annoncé la bonne nouvelle à Khadîja : qu'elle aura une demeure au Paradis, il répondit : "Oui". Le Prophète lui a annoncé qu'elle aura au Paradis une demeure en perles creuses où elle n'entendra aucun bruit et où elle n'éprouvera aucune fatigue. » (Sahih Muslim, 4461)

La jalousie de Ayesha

'Âyechah insulte Khadija


Un jour, Aïcha dit au Prophète à propos de Khadija, sa première femme : «Comment Khadija peut-elle être comparée à moi ! C’était une vieille femme aux joues rouges et Allah t’a donné meilleure qu’elle» Le Prophète se mit très en colère. (Sahih al-Bukhari, Vol.5, Livre 58, N°168 )

'Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle) a dit : "Hâla bint Khuwaylid, la sœur de Khadîja, ayant demandé à être admise auprès de l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه و سلم), celui-ci, reconnaissant (en elle) la façon de s'exprimer de Khadîja, fut tout troublé et s'écria : "Ô Seigneur, c'est Hâla bint Khuwaylid". Prise de jalousie, je dis alors au Prophète : "Qu'as-tu à évoquer le souvenir d'une de ces vieilles femmes Qoraychites, aux gencives rouges (édentées) qui sont les victimes des ans? Dieu, à sa place, t'a donné maintenant une meilleure qu'elle". (Sahih Muslim, no. 4467)

Le plat cassé de Safiyya


Elle dit : « Safiyya, la femme du Prophète envoya un plat qu’elle avait préparé pour lui, quand il était avec moi. Lorsque j’ai vu la servante, je tremblai avec rage et furie ; j’ai pris le récipient et je l’ai jeté. Puis elle dit : Le Prophète de Dieu me fixa ; j’ai vu la colère sur son visage et j’ai dit : ‘Je cherche la protection d’Allah contre la réprimande du Prophète aujourd’hui.’ Aisha dit : Il dit : ‘Arrange cela !’ J’ai dit : ‘Quelle est l’expiation, Ô Prophète de Dieu ? ’ Il dit : ‘Un plat comme le sien, et un récipient comme le sien.’»(Sunan an-Nisai, Vol.2, N°3895 / Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.227)

Anas (A sur lui) rapporte : "Le Prophète (saw) était chez l’une de ses femmes et l’une des Mères des croyants envoya un plat qui contenait de la nourriture. La femme chez qui le Prophète (BP sur lui) était, frappa la main du servant et le plat tomba et se fendit. Le Prophète rassembla les morceaux du plat puis se mit à rassembler la nourriture du plat et la mit dans ce qui restait (du plat) en disant : « Votre mère a été jalouse ». Puis il retint le servant jusqu’à ce qu’on lui eût donné un plat de la femme chez qui il était et donna ainsi le plat en bon état à celle dont le plat fut cassé. Et il laissa le plat brisé chez celle qui l’avait cassé." (Al-Boukhâri)

La médisance envers Safiyya


A une autre occasion en parlant d’elle : « J’ai dit au Prophète de Dieu : ‘Assez à propos de Safiyya, elle est ceci et cela.’ Le Prophète de Dieu me dit : ‘Tu as prononcé des mots qui, s’ils étaient mélangés à l’océan, sa couleur aurait changé.’»(Sahih-at Tirmidhi cite par Az-Zamakshari, p.73)

'Âyechah jalousie de ‘Ali et lève la voix sur le Prophète (saw)


D’après Abou Nou’aym, d’après Younes, Al ‘Ayzar Ibn Hourayth a dit : Ano’mân Ibn Bachîr a dit : Abou Bakr a demandé l’autorisation de rentrer au Prophète (saw), il entendit alors Aïcha élever sa voie en disant : « J’ai su que tu aimes ‘Ali deux fois ou trois fois plus que mon père et moi » Abou Bakr est alors rentré et s’est dirigé vers elle et lui dit : « Ô fille d’une telle, ne t’ai-je pas entendu élever ta voie sur le Messager d’Allah (saw) ? (Musnad Ahmad (17694))

Allah dit : « Ô vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. » (Sourate 49, v.2).

La jalousie envers Mariya la pousse à l’éviter à cause de son fils


A nouveau, Aisha, la Mère des Croyants, rapportent à propos de sa jalousie envers les autres femmes du Prophète . Elle dit : « Je n’ai jamais été aussi jalouse d’aucune des femmes comme je le fus de Mariya. Cela, puisqu’elle avait de jolis bracelets et que le Prophète de Dieu était attiré par elle. Lorsque la première fois elle fut emmenée, elle avait l’habitude de rester dans la maison de Haritha bin al-Nu’man. Nous lui faisions peur et je me suis inquiétée. Le Prophète l’envoya dans un endroit plus serein où il pourrait la rendre visite. Cela fut très compliqué pour nous, et puis Allah lui accorda un fils et nous l’évitions.»(At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.8, p.212 / Al-Ansab al-Ashraf, al-Baladuri, Vol.1, p.339)

La jalousie de Aisha envers Ibrahim, le fils du Prophète (saw)


Aisha dit : « Quand Ibrahim naquit, le Prophète de Dieu me l’apporta et me dit : ‘Regarde comment il me ressemble.’ J’ai dit : ‘Je ne vois aucune ressemblance.’ Il dit : ‘Ne vois tu pas sa robustesse et sa beauté ?’ J’ai dit : ‘Celui qui est nourri avec du lait de chèvre devient robuste et beau.’»(At-Tabaqat, Ibn Sad, Vol.1, p.37)

'Âyechah Espionne les Mouvements du Prophète


A une autre occasion, elle dit : « J’avais perdu la trace du Prophète de Dieu et j’ai commencé à suspecter qu’il soit allé chez une de ses femmes. Je suis allé le chercher et je l’ai trouvé en prosternation, disant ‘O Mon Dieu, Pardonne-moi.’»(Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.147)

Une autre fois, elle dit : « Une nuit, quand il était avec moi, le Prophète de Dieu sortit. Je suis devenue très jalouse. Quand il revint et vit ce que j’avais fait, il dit : ‘Quel est le problème, Ô Aïcha? Es-tu jalouse ?’ J’ai répondu : ‘Et pourquoi celles comme moi ne devraient-elles pas devenir jalouses des personnes comme vous.’ Le Prophète dit : ‘Est-ce que le démon a pris possession de toi ?’» (Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.115)

Une nuit, alors qu'il se trouvait dans la maison de 'Âyechah, le Prophète se leva doucement de son lit et sortit dehors. Aïcha pensa qu'il allait chez une autre femme et le suivit à pas de loup jusqu'à ce qu'il arrivât au cimetière de Baqî' où il pria pour le pardon de ceux qui y reposaient. Avant qu'il ne retournât, elle se hâta vers sa maison, où tout de suite après le Prophète arriva. Il devina ce qu'elle avait fait et l'interrogea. 'Âyechah n'avait d'autre solution que d'avouer. Il lui dit: «Tu m'as soupçonné d'être allé chez une autre femme alors que je me suis rendu au cimetière par obéissance au Commandement d'Allâh». ("Abul-Fidâ'"; "Ibn Athîr")

Aïcha dit : « Lorsque ce fut la nuit où le Prophète de Dieu devait la passer chez moi, il entra et enleva ses survêtements, se déchaussa et déposa ses chaussures près de ses pieds. Puis il étala ses sous-vêtements sur le lit et s’allongea. Il ne resta pas très longtemps après qu’il eut vérifié que j’étais endormie. Après quoi, il pris ses vêtements doucement et silencieusement, mis ses chaussures, ouvrit la porte et en sortant ferma la porte sans faire de bruits. Je me suis rhabillée, me couvrit la tête, et j’ai suivi ses pas jusqu’à ce que j’arrive au cimetière de Baqi. Il y resta pendant un bon moment, puis leva ses mains trois fois, puis il revint très rapidement sur ses pas, ce que je fus également. Je l’ai précédé et je suis entrée dans la maison. A peine était-il entré dans la maison qu’il dit : ‘Ô Aisha, qu’est ce, je vois que tu es habillée ?’ J’ai dit : ‘Il n’y a rien.’ Il dit : ‘Sois tu me le dis ou bien Allah m’en informera.’ J’ai dit : ‘Ô Messager de Dieu , ma mère et mon père soient sacrifiés pour toi.’ Il dit : ‘C’était donc toi la silhouette noire que j’ai vu devant moi ?’ J’ai dit : ‘Oui.’ Aussi il fournit une légère pression sur ma poitrine ce qui me fit mal. Puis il dit : ‘Penses-tu que Allah et son Messager peuvent être injustes envers toi ?’»(Sahih Muslim, Livre 4, N°2127 / Musnad Ibn Hambal, Vol.6, p.147)


L’odeur désagréable

Zaynab Bint Johach, l'une des femmes du Prophète avait reçu un peu de miel de bonne qualité comme cadeau. Lorsque le Prophète se rendit chez elle, elle lui prépara un breuvage dont on disait qu'il l'affectionnait. Comme la dilution du miel dans l'eau demandait un certain temps, le Prophète avait été obligé de rester plus longtemps que prévu chez elle. Ceci suscita la jalousie de 'Âyechah qui après avoir consulté les membres de son clan trouva un moyen d'obtenir la disgrâce de Zaynab. Ainsi, lorsque le Prophète vint chez elle, elle lui laissa entendre qu'une odeur désagréable de "Maghâfîr" (une substance de mauvaise odeur) émanait de sa bouche. Il fut incommodé par sa remarque et répliqua qu'il n'avait pas mangé de "Maghâfir" mais qu'il avait bu seulement un breuvage à base de miel. Elle dit alors que les abeilles avaient sucé le jus de la fleur de Maghâfîr qui avait abouti au miel. La quittant pour se rendre chez Hafçah, celle-ci lui répéta la même chose. Le lendemain, lorsque Zaynab lui offrit ce même breuvage, il refusa de le boire.

La Conduite de 'Âyechah et de Hafçah

Les femmes du Prophète formaient deux groupes. D'une part 'Âyechah et Hafçah, respectivement les filles d'Abû Bakr et de 'Omar, et de l'autre, toutes les autres. ("Rawdhat a-Ahâb").
Tirant davantage de la position de leurs pères auprès du Prophète, 'Âyechah et Hafçah voulaient exercer leur influence sur leur mari, et parfois leur attitude envers le Prophète n'était pas très respectueuse. ("Al-'Allamah al-'Abbâcî").
Elles lui demandaient tellement de choses qu'il ne pouvait les satisfaire. Une fois Abû Bakr et 'Omar étaient allés voir le Prophète, et le voyant assis parmi elles, triste et sombre, chacun d'eux réprimanda sa fille. Une autre fois, lorsque la part du Prophète dans le butin d'une guerre fut distribuée, 'Âyechah demanda au Prophète quelque chose qu'il ne pouvait lui accorder en toute justice. Elle insista tellement pour obtenir satisfaction que le Prophète devint triste et déprimé. 'Alî essaya de la raisonner, mais elle perdit son sang froid et lui parla avec brutalité. Le Prophète se mit en colère et lui dit qu'il répudierait, ses femmes dès qu'il ('Alî) en exprimerait le désir. ("Rawdhat a-Ahbâb"; "Habîb al-Sayyâr"; "A'tham al-Kûfî"; "Manâqib-Murtazawi".)
Une révélation intervint, qui condamnait cette attitude des femmes du Prophète: «Ô Prophète! Dis à tes épouses: "Si vous désirez la vie de ce monde et son faste, venez: je vous procurerai quelques avantages, puis je vous donnerai un généreux congé». » (Sourate al-Ahzâb, 33: 28).

Omar maudit sa fille Hafsa qui conteste le Prophète (saw)


`Omar Ibn Al-Khattâb, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit : "Nous, peuple de Qoraïch, nous dominions nos femmes. Quand nous vînmes chez les Ançars, nous vîmes que leurs femmes les dominaient et les nôtres se sont mises à imiter les leurs. Je m'emportai une fois sur ma femme mais elle me récusa, je ne le supportai point. Elle me dit alors : Pourquoi t'étonner que je te réplique? Par Allah, les épouses du Prophète (BP sur lui) le contestent, une d'elles le déserte même du jour à la nuit. J'en fus terrifié et lui répondit : Maudite soit celle parmi elles qui le fait. Je mis mes vêtements et descendit pour voir Hafsa et lui dit : Eh Hafsa, est-ce que l'une d'entre vous se fâche avec le Prophète (BP sur lui) jusqu'à la nuit? Elle répondit par l'affirmative. Je lui dis alors : Malheur à toi! Pourrais-tu te prémunir contre la colère d’Allah pour la colère de Son Prophète et éviter ta perte?" (Hadith de Al-Boukhari)

La colère du Prophète contre Ayesha


D’après `Aïcha, elle a raconté : “ Le Messager d’Allah (BP sur lui) me dit : "«Je sais lorsque tu es satisfaite de moi et lorsque tu es en colère contre moi.» Je lui dis : «Mais comment sais-tu cela?» Il me dit : «Lorsque tu es satisfaite de moi, tu dis : Non par le seigneur de Mohammad! Et lorsque tu es en colère contre moi, tu dis : Non par le Seigneur d’Ibrahîm!» Je lui dis : «Tu as dis vrai (ou sans doute), par Allah Ô Messager d’Allah, je ne peux déserter que ton nom. » (Rapporté par Al-Boukhâri)

Aisha avait l’habitude d’offenser le Prophète et le rendait triste, le Prophète (saw) lui disait alors : « Ton Satan t’a rendu confuse, Ô Aisha.» (Sahih al-Bukhari, Vol.1, Livre 8-9, N°379-492)

Aïcha ne distribue par l'Or Destiné à l'Aumône

Un jour, le Prophète interrogea 'Âyechah sur l'or qu'il lui avait confié pour qu'elle le gardât.("Rawdhat al-Çafâ"; "Madârij al-Nubuwwah".) Il s'agissait de sept dinars, le reliquat d'une somme qu'il avait reçue pour la distribuer comme aumône. 'Âyechah ayant répondu qu'elle l'avait chez elle, il lui demanda de le distribuer parmi les pauvres. Puis il tomba dans un état de semi inconscience. Peu après, lorsqu'il reprit connaissance, il demanda encore à 'Âyechah d'offrir l'or en charité. Il réitéra sa demande une troisième fois mais vainement. A la fin il lui reprit l'argent et le confia à 'Alî qui le distribua tout de suite aux familles pauvres.

 
La divulgation du secret par Hafsa

Un autre exemple des difficultés produites par Hafsa pour le Prophète est un abus de confiance et une divulgation de secret dont s'était rendue coupable Hafçah vis-à-vis du Prophète. Le Prophète avait l'habitude de présager les événements et de relater les troubles qui interviendraient après sa mort. Un jour, il dit à Hafçah que ce serait une bonne nouvelle pour elle de savoir qu'après sa mort c'est Abû Bakr qui assumerait le Califat et qu'après la mort de celui-ci c'est son père 'Omar, qui lui succéderait. Hafçah sursauta à cette prédiction mais elle retint vite son émotion. Le Prophète lui interdit formellement de divulguer le secret. Elle accepta volontiers, mais dès que le Prophète fut parti, elle se rendit chez 'Âyechah. Elle mentionnât alors le secret contre l'ordre du Prophète. Après ces incidents, le Prophète reçut les Révélations suivantes:
« Ô Prophète! Pourquoi interdis-tu ce que Dieu a rendu licite (c'est-à-dire l'abandon de Marya) en cherchant à satisfaire tes épouses? Dieu est Celui Qui pardonne. IL est Clément. Dieu vous a autorisés à vous libérer de vos serments, Dieu est votre Maître! IL est le Connaisseur, le Sage. Lorsque le Prophète confia un secret (sur le Califat) à l'une de ses épouses (Hafçah), et qu'elle le communiqua d une autre ( 'Âyecheh) et que Dieu en informa le Prophète (de la divulgation du secret), celui-ci en dévoila une partie et garda l'autre cachée. Lorsqu'il l'eut avertie (Hafçah) de son indiscrétion, elle dit: "Qui donc t'as mis au courant?" Il répondit: "Celui Qui sait tout et Qui est bien informé m'en a avisé". (Il vaudrait mieux) "Si toutes les deux (Hafçah et 'Âyechah), vous revenez à Dieu, étant donné que vos coeurs ont déjà dévié (de la droiture), mais si vous vous soutenez mutuellement contre le Prophète, sachez que Dieu est son Maître et qu'il a pour soutien Gabriel et l'homme juste ('Alî) parmi les Croyants et même les anges. Il se peut que, s'il vous (Hafçah et 'Âyechah) répudie, son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, soumises à Dieu, croyantes, pieuses, repentantes, adoratrices, pratiquant le jeûne; qu'elles aient été déjà mariées ou qu'elles soient vierges». (Sourate al-Tahrîm, 66: 1-5).

Le Prophète Se Sépare de ses Femmes pendant un Mois

Le Prophète ayant été ainsi informé de l'attitude de 'Âyechah et de Hafçah, fut attristé et de mauvaise humeur. Il jura de se séparer par conséquent, pendant un mois, de ses femmes et s'enferma dans un appartement isolé de son Masjid désignant Rabah, l'un de ses serviteurs, pour veiller à la porte pour empêcher toute intrusion. Une rumeur se répandit dans la ville laissant entendre que le Prophète avait répudié ses femmes.
Toutes les autres femmes devinrent très tristes en entendant cette nouvelle. 'Omar fut très inquiet à propos de sa fille, Hafçah, qui était la cause de tous ces troubles. Aussi tenta-t-il à plusieurs reprises de s'approcher du Prophète, mais le surveillant ne lui permit pas de le faire. Finalement, un jour, 'Omar trouva un moyen de se faire admettre, en parlant à haute voix au portier (pour que le Prophète puisse l'entendre) pour qu'il demande au Prophète la permission d'entrer et l'informant en même temps qu'il ne recommanderait pas un pardon pour Hafçah et qu'il était prêt à la tuer carrément si le Prophète en exprimait le désir.
Le Prophète entendit la voix et ordonna au portier de laisser entrer 'Omar. Ayant obtenu audience, 'Omar évoqua des sujets qui firent rire le Prophète. A la fin, constatant que le Prophète était de bonne humeur, 'Omar lui demanda s'il avait vraiment répudié ses femmes. Le Prophète lui ayant répondu par la négative, 'Omar sortit pour annoncer publiquement la nouvelle.
Un mois s'étant écoulé, le Prophète reprit contact avec ses femmes. En le revoyant, 'Âyechah fit remarquer que sa séparation avait duré seulement vingt-neuf jours et non un mois comme il l'avait juré. La réponse qu'elle reçut était que le mois consistait en vingt-neuf jours seulement.

Les versets du Coran qui menace les femmes du Prophète (saw) en cas de turpitude

Avoir bénéficié de la compagnie du Prophète (SAW) n'est certainement pas plus considérable que la prérogative d'être son épouse. Le mariage avec lui constituait certes, le plus haut degré de la compagnie. Or, Allah - exalté soit-IL - dit, au sujet des épouses du Prophète (SAW):
«Ô femmes du Prophète! Celle, d'entre vous, qui commettra une turpitude prouvée le châtiment lui sera doublé par deux fois! Et ceci est facile pour Allah. Et celle d'entre vous qui entièrement soumise à Allah, à Son Messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution. Ô! femmes du Prophète vous n'êtes comparables à aucune autre femme». (Sourate 33 ; 30-32)
Les versets du Coran qui accuse deux femmes du Prophète (saw) d’avoir dévié et de s’allier contre le Prophète (saw)

Allah dit, en ce qui concerne deux d'entre elles:
«Si vous vous repentez à Allah, c'est que vos coeurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les Vertueux d'entre les croyants et les anges sont par surcroît son soutien ... jusqu'à:
Allah à cité, en parabole pour ceux qui ont mécru, la femme de Nûh (Noé) et la femme de Lot. Elles étaient sous l'autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent et ils ne furent, vis à vis d'Allah, d'aucune aide pour elles (ces deux femmes). Et il fut dit: Entrez au feu, toutes les deux avec ceux qui y entrent ...» (Sourate At-Tahrîm tout entière LXVI)
« Dieu donne comme exemple de ceux qui mécroient la femme de Noé et la femme de Loth: elles étaient sous [l'autorité] de deux de nos bons serviteurs, elles les trahirent et ils ne leur servirent à rien par rapport à Dieu. Il leur fut dit: entrez toutes deux dans le Feu avec ceux qui [y] entrent. » (Coran, 66 :10)


En vilipendant ainsi deux épouses de prophètes, dont l'un (Noé) fait partie des cinq Prophètes majeurs de l'humanité (oulou l-'azm), disant qu'elles sont un "exemple de ceux qui mécroient", qu'elles ont "trahi" chacune un Prophète de Dieu et qu'elles doivent en conséquence aller brûler en Enfer, Dieu n'aurait-il pas respecté le bon comportement qu'il convient d'avoir envers des "femmes de Prophète"? "Mécréantes" et "traîtresses" sont-ils des "insultes" envers elles et Dieu se serait-il comporté en "insulteur"?

Remontons maintenant un peu plus haut dans la même sourate 66, à savoir aux versets 3-5 qui, à l'unanimité des commentateurs, y compris sunnites, concernent Aïsha et Hafsa:

Citation:


وَإِذْ أَسَرَّ النَّبِيُّ إِلَى بَعْضِ أَزْوَاجِهِ حَدِيثًا فَلَمَّا نَبَّأَتْ بِهِ وَأَظْهَرَهُ اللَّهُ عَلَيْهِ عَرَّفَ بَعْضَهُ وَأَعْرَضَ عَنْ بَعْضٍ فَلَمَّا نَبَّأَهَا بِهِ قَالَتْ مَنْ أَنْبَأَكَ هَذَا قَالَ نَبَّأَنِي الْعَلِيمُ الْخَبِيرُ

إِنْ تَتُوبَا إِلَى اللَّهِ فَقَدْ صَغَتْ قُلُوبُكُمَا وَإِنْ تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلَاهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلَائِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ

عَسَى رَبُّهُ إِنْ طَلَّقَكُنَّ أَنْ يُبْدِلَهُ أَزْوَاجًا خَيْرًا مِنْكُنَّ مُسْلِمَاتٍ مُؤْمِنَاتٍ قَانِتَاتٍ تَائِبَاتٍ عَابِدَاتٍ سَائِحَاتٍ ثَيِّبَاتٍ وَأَبْكَارًا

Traduction:

3. Le Prophète avait confié un secret à l’une de ses épouses, qui alla le divulguer (auprès d'une autre). Averti par Dieu, le Prophète en fit la remarque à demi-mot à l’indiscrète qui, se sentant dévoilée, s’exclama : « Qui t’en a fait part ? » - « C’est, répondit-il, l’Omniscient, le Parfait Connaisseur qui m’en a avisé.
4. Si toutes deux vous vous repentez à Dieu, c’est que vos cœurs se sont inclinés (au bien) ; mais si, au contraire, vous vous liguez contre le Prophète, sachez qu’il a Dieu pour protecteur, et pour soutiens Gabriel, l’élite des croyants, et les anges.
5. Il se peut que son Seigneur lui donne en échange, s’il vous répudie, de meilleures épouses que vous, à la fois soumises à Dieu, croyantes, obéissantes, repentantes, assidues à la prière et au jeûne ; qu’elles aient été mariées auparavant ou qu’elles soient encore vierges. »

Dieu aurait-il "insulté" ces deux épouses du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, en révélant:

1. que l'une d'elle avait divulgué un secret confié par le Prophète, alors que la divulgation du secret est en soi un grand péché, compté même dans les hadiths au nombre des caractéristiques de l'hypocrite (monâfiq ), péché d'autant plus grave que celui qui avait confié le secret était le Prophète en personne, Dieu le bénisse lui et les siens. Un tel comportement ne relève-t-il pas de la "trahison" évoquée au verset 66.10?

2. que cette épouse une fois informée par le Prophète qu'il était au courant de sa faute, au lieu de se repentir humblement, prend les choses de haut en demandant au Prophète qui donc l'avait mis au courant, comme si elle n'avait pas encore compris (ou cru?) que la source des Révélations du Prophète était Dieu lui-même?

3. que "le coeur de ces deux épouses avait bien dévié" (fa-qad saghat qoloubo-komâ ), le pire étant que Dieu doit carrément intervenir pour leur demander de se repentir (ce qui montre qu'elles ne l'avaient pas encore fait après l'intervention du Prophète) et même les menacer gravement au cas où, au lieu de se repentir, elles s'entêteraient à "s'épauler contre le Prophète"…

4. qu'il existait donc dans la maison même du Prophète un complot suffisamment grave pour que Dieu menace ces deux épouses "s'épaulant contre le Prophète" en disant que si elles continuent dans cette voie, elles trouveront en face d'elle Dieu, l'ange Gabriel, tous les bons musulmans et tous les anges! Il est clair qu'il ne saurait s'agir d'une simple "affaire de jalousie féminine", comme certains tentent de le faire croire…

5. enfin que le Prophète pourrait fort bien divorcer d'elles et trouver grâce à Dieu "des femmes meilleures qu'elles" et dotées de qualités dont le verset laisse entendre qu'elles ne sont pas le propre des "épouses menacées de remplacement"; le verset faisant par ailleurs aussi remarquer que la virginité dont l'une de ces deux épouses avait l'habitude de se glorifier n'est rien de bien exceptionnel…

Enfin, faut-il voir "un hasard" ou une "pure coïncidence" (Dieu révèlerait-il "à l'aveuglette"?) dans le fait que cette sourate fort courte (12 versets) réunisse ces 3 versets pas vraiment en l'honneur de Aïsha et de Hafsa et le verset 10 qui cite deux femmes de Prophète "comme exemple de ceux qui mécroient"?


Remontons maintenant un peu plus haut dans la même sourate 66, à savoir aux versets 3-5 qui, à l'unanimité des commentateurs, y compris sunnites, concernent Aïsha et Hafsa

« vous vous épaulez contre le Prophète »

Maintenant prenons le témoignage du deuxième caliphe "Omar" dans "Sahih Boukhari" Pour savoir "au sujet de qui ces trois versets (versets 3-5 de la sourate 66)" ont été révélés et qui étaient elles qui se sont épaulées contre Prophète:


‏حدثنا ‏ ‏الحميدي ‏ ‏حدثنا ‏ ‏سفيان ‏ ‏حدثنا ‏ ‏يحيى بن سعيد ‏ ‏قال سمعت ‏ ‏عبيد بن حنين ‏ ‏يقول سمعت ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏يقول ‏
‏كنت أريد أن أسأل ‏ ‏عمر ‏ ‏عن المرأتين اللتين تظاهرتا على رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فمكثت سنة فلم أجد له موضعا حتى خرجت معه حاجا فلما كنا ‏ ‏بظهران ‏ ‏ذهب ‏ ‏عمر ‏ ‏لحاجته فقال أدركني بالوضوء فأدركته ‏ ‏بالإداوة ‏ ‏فجعلت أسكب عليه الماء ورأيت موضعا فقلت يا أمير المؤمنين ‏ ‏من المرأتان اللتان تظاهرتا قال ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏فما أتممت كلامي حتى قال ‏ ‏عائشة ‏ ‏و حفصة

http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=0&Rec=7260

« Ibn Abbâs a interrogé Umar ben al-Khattâb sur les deux épouses de l'Envoyé à propos desquelles il y eut la descente de : "et si vous vous épaulez contre lui [c'est-à-dire le Prophète]", et "qui se sont épaulées contre le Prophete". il a dit que c'était Aïcha et Hafça. »


Les versets du Coran qui interdit d’élever la voix au-dessus de celle du Prophète (saw) (49 :2)


Allah dit : « Ô vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. » (Sourate 49, v.2).

D’après Abou Nou’aym, d’après Younes, Al ‘Ayzar Ibn Hourayth a dit : Ano’mân Ibn Bachîr a dit : Abou Bakr a demandé l’autorisation de rentrer au Prophète (saw), il entendit alors Aïcha élever sa voie en disant : « J’ai su que tu aimes ‘Ali deux fois ou trois fois plus que mon père et moi » Abou Bakr est alors rentré et s’est dirigé vers elle et lui dit : Ô fille d’une telle ne t’ai-je pas entendu élever ta voix sur le Messager d’Allah (saw) ? (Musnad Ahmad (17694))



Le verset qui ordonne aux femmes du Prophète (saw) de rester chez elle :


Allah, l’Omniscient, a ordonné aux femmes du Prophète : « Restez dans vos maisons, ne vous exhibez pas comme le faisaient les femmes à l’époque de l’ignorance (la Jahilliya). Pratiquez la Prière, donnez l’Aumône, obéissez à Dieu et à Son Prophète.» (Sourate Al-Tahrim (L’interdiction), v. 5)

tToutes les femmes du Prophète avaient obéi à cette injonction de Allah et aux Commandements du Prophète, qui les avait interdit et les avait prévenu avant sa mort : « L’une d’entre vous montera sur un chameau et aura derrière elle les chiens de al-Hawab.» (Ibn al-Athir, Vol.3, p.120) Toutes, à l’exception de Aicha. Elle avait désobéit au Prophète et aux ordres de Allah, en montant un chameau pour défier l’Emir des Croyants, l’Imam Ali, dans la bataille du Chameau.

Le Prophète prévient de la désobéissance d’une de ses femmes


Le Prophète a prévenu ses femmes avant sa mort : « L’une d’entre vous montera sur un chameau et aura derrière elle les chiens de al-Hawab.» (Ibn al-Athir, Vol.3, p.120) Aicha avait désobéit au Prophète (saw) et aux ordres de Allah, en montant un chameau pour combattre l’Emir des Croyants, l’Imam Ali, dans la bataille du Chameau.

Exégèse du verset 5 de sourate « al-tahrim»ou «l’interdiction »


Site : purement , exclusivement sunnite.
Source :http://www.islamopedie.com/coran/exegese/066.php

« S'ils vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges. »

Muslim rapporte :

'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée) a dit : "Lorsque le Prophète eut décidé de se priver de ses femmes pour quelque temps, j'entrai à la mosquée et trouvai les gens tout pensifs et inquiets (les yeux fixés par terre en frappant le sol de coups de pierres). Ils disaient : "L'Envoyé de Dieu a répudié ses femmes !" Ceci se passait avant la révélation du verset imposant le port du voile. Je me dis alors : "Je dois absolument savoir aujourd'hui la raison de cela".

'Omar poursuivit : J'entrai chez 'Âicha et lui dis : "Ô fille de Abou Bakr ! Oses-tu nuire à l'Envoyé de Dieu ?"

Elle répondit : "Pourquoi te mêles-tu de mes affaires, ô Ibn Al-Khattâb ? Occupe-toi plutôt de ta fille (Hafsa) ! (également épouse du Prophète)"

Je me rendis chez Hafsa bint 'Omar et lui dis : "Ô Hafsa ! Comment oses-tu nuire à l'Envoyé de Dieu ? Par Dieu, je sais que le Prophète ne t'aime pas et sans moi, il t'aurait répudiée".

Et Hafsa de se mettre à pleurer. Je lui demandai : "Où est l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ?"

- "Il est dans son belvédère".

Je me rendis chez lui et trouvai Rabâh, le domestique de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) assis sur le seuil du belvédère, pendant ses pieds sur un tronc d'arbre creux dont l'Envoyé de Dieu se sert pour accéder ou descendre de son belvédère.

Je l'appelai : "Ô Rabâh ! Demande pour moi l'autorisation d'entrer chez l'Envoyé de Dieu !"
Le serviteur regarda tantôt vers moi tantôt vers le belvédère sans dire un mot. Je réitérai ma demande "Ô Rabâh ! Demande pour moi l'autorisation d'entrer chez l'Envoyé de Dieu !" et comme je ne reçus aucune réponse, je m'écriai pour la troisième fois : "Ô Rabâh ! Demande pour moi l'autorisation d'entrer chez l'Envoyé de Dieu, je crois que le Prophète pense que je suis venu pour lui parler au sujet de Hafsa. Par Dieu, s'il m'ordonne de couper le cou à Hafsa, je le ferais". Je haussai la voix, et alors il me fit signe de monter. J'entrai chez l'Envoyé de Dieu et le trouvai étendu sur une natte. Je m'assis et lui de se couvrir de son pagne qu'il portait seulement. Je vis alors les traces de la natte dessinées sur son flanc. Je regardai dans la chambre de l'Envoyé de Dieu et ne trouvai qu'une poignée d'orge et une autre d'acacia blond (servant au tannage), ainsi qu'une peau suspendue qui n'a pas encore été tannée. A cette scène, je ne puis pas retenir mes larmes.

"Pourquoi pleures-tu, ô Ibn Al-Khattâb ?", demanda le Prophète.
Je répondis : "Ô Prophète de Dieu ! Et comment ne pas pleurer en voyant les traces qu'a laissée la natte sur ton flanc et ce belvédère qui ne contient presque rien. Comment ne pas pleurer en comparant ta situation - toi l'Envoyé de Dieu et Son élite, dans ta petite chambre - à celle de César ou Chosroes qui jouissent des fruits et des ruisseaux ?"

- "Ô Ibn Al-Khattâb, répliqua le Prophète, ne consens-tu pas que nous aurons la vie future et qu'ils ont ce bas monde ?"

- "Si," dis-je. Lorsque je pénétrai chez lui, poursuivit 'Omar, je pus remarquer les signes du mécontentement sur son visage et je lui dis : "Ô Envoyé de Dieu ! Pourquoi éprouves-tu trop de peine au sujet des femmes ? Si tu les avais répudiées, Dieu est avec toi ainsi que Ses anges, Gabriel, Mikâ'îl, ainsi que moi, Abou Bakr et tous les Croyants". Jamais auparavant - Dieu merci - je n'ai eu, en parlant, un tel désir de recevoir une confirmation divine pour mes propos. Plus tard, le verset du libre arbitrage fut révélé : {S'il vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous...} et {Mais si vous vous soutenez l'une l'autre ('Âicha et Hafsa) contre le Prophète, alors ses alliés seront Dieu, Gabriel et les vertueux d'entre les Croyants et les anges sont par surcroît (son) soutien} (66/4-5).

'Âicha bint Abou Bakr et Hafsa soutenaient l'une l'autre contre les autres épouses du Prophète . Je lui dis : "Ô Envoyé de Dieu ! Les as-tu répudiées ?"

- "Non", me répondit-il.

- "Ô Envoyé de Dieu, poursuivis-je, je suis entré dans la mosquée et j'ai trouvé les musulmans anxieux, pensifs, disant : 'L'Envoyé de Dieu a répudié ses femmes !". Puis-je descendre leur annoncer que tu ne les as pas répudiées ?".

Il me répondit : "Oui, si tu veux". Je ne cessai de m'entretenir avec lui jusqu'à ce que j'ai vu disparaître les traces de la colère de son visage, il a même souri et ri. L'Envoyé de Dieu avait la plus belle bouche. Puis, le Prophète descendit et je descendis à mon tour, en me collant au tronc, tandis que lui, il descendit si aisément sans le toucher comme s'il marchait sur la terre. Je lui dis : "Ô Envoyé de Dieu ! Mais tu n'avais passé que vingt-neuf jours dans ton belvédère !" (le Prophète avait décidé de se retirer pour un mois)

Il répondit : "Le mois parfois est de vingt-neuf jours !"


A méditer :

1) Pourquoi Omar est allé voir aicha en premier lieu ?
2) Pourquoi Hafsa s’est-elle mise à pleurer, qu’a-t-elle fait pour susciter autant la colère du Prophète ? ?
3) Pourquoi seules les deux (Aicha et Hafsa ) sont mentionnées ?

Boukhari dans son sahih, rapporte : "Lorsque Talha, Zoubayr et Aïcha ont envahi bassora, l'Imam Ali a envoyé Ammar ibn-Yasser et son fils Hassan ibn-Ali à Kouffa. Ttous deux montèrent sur la chaire, Ammar était plus bas. Nous nous sommes regroupés autour de lui, et je l'ai entendu dire; Aïcha est partie pour bassora, vous savez tous, qu'elle est l'épouse de notre Prophète dans cette vie et dans l'au-delà, mais dieu, exalté soit-il, vous a mis à l'épreuve pour savoir si vous obéirez à lui où à Aïcha".
Boukhari rapporte aussi, dans le chapitre: « les maisons des épouses du Prophète » que le Prophète avait fait un discours, ensuite il a montré du doigt la demeure de Aïcha et a dit: "C'est ici la zizanie, c'est ici la zizanie, d'ici monte la corne du diable".
Un autre verset rappelant Aïcha à l’ordre en lui ordonnant d’être plus pudique

Anas – Que Dieu l’agrée – a rapporté le récit suivant : « Le jour de la bataille de Ouhoud, les musulmans subirent une défaite et les gens se sont enfuis laissant le Prophète – Que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix. Abou Talha se mit alors au devant du Prophète pour le protéger, le bouclier à la main. (…)
Anas poursuivit : « Je vis aussi Aicha la fille de Abu Bakr et Oum Soulaim, retroussant le pans de leurs vêtements en laissant découvrir leurs jambes (de sorte que je vis les anneaux aux pieds) bondir en transportant les outres d’eau sur leurs dos et les vider dans les bouches des combattants, puis elles retournèrent pour remplir ces outres et revinrent la verset de nouveau dans les bouches des combattants. (…) » Le Sommaire du Sahih Al-Boukhari (At-Tajride As-Sahih).Tome II. Dar al-Kotob al-Ilmiyah. Hadith 1570, p. 318.
C’est pourquoi Allah (swt) dit :
« Invite également les croyantes à baisser pudiquement une partie de leurs regards, à préserver leurs parties intimes, à ne faire paraître de leurs charmes que ceux qui en paraît inévitablement, à rabattre leurs habits sur leurs poitrines, de ne laisser paraître leurs parure qu’à leur maris ou leur propre père, (…) Qu’elles ne fassent pas tinter les anneaux de leurs jambes pour qu’on sache ce qu’elles cachent de leur parure. O croyants, revenez tous à Dieu, si vous voulez assurer votre salut ! » (24 :30-31)
Aïcha combat les musulmans, s’en prend à Uthman et attaque ‘Ali (as)


On se demande aussi, comment "la mère des croyants", Aïcha, s'est permise de conduire la bataille du chameau, avec emphase, comment a-t-elle pu abandonner sa demeure et désobéir à Allah, qui lui avait ordonné d'y rester.
On se demande de quel droit Aïcha s'est permise à combattre le khalife des musulmans, ‘Ali ibn Abi Taleb, alors qu'il détenait autorité sur, croyants et croyantes.
Les savants sunnites avancent toujours la réponse simpliste : "Elle n'aimait pas ‘Ali, parce qu'il a conseillé au Prophète de la répudier, suite à la rumeur mensongère "d'al-ifk".
Ils essayent de nous convaincre que cet événement, (s'il est véridique) est un argument suffisant pour qu'elle désobéisse à dieu, et qu'elle déchire le voile qui lui a été imposé par le Prophète, qu'elle monte un chameau, alors qu'elle avait été prévenue, auparavant par le messager d'Allah, qu'elle ne devait faire ainsi et "inciter l'aboiement des chiens d'Al-Hawâb".
Elle a autorisé le massacre de croyants innocents, et a mené une bataille contre l'Imam ‘Ali et ses partisans en entraînant la mort de milliers de musulmans.
Elle était sur le chemin de retour de la Mecque, lorsqu'elle apprit l'assassinat de Othman. Elle a alors exhibé une grande joie.
Mais à l'annonce du nouveau Khilafaa, revenant à Ali, elle dit: "Je préférerais que le ciel tombe sur la terre, plutôt que de voir la khilafa d’Ibn abi-Taleb."
Elle retourna alors à la Mecque et commença à créer la zizanie pour susciter la révolte contre ‘Ali, dont elle se refusait même de prononcer le nom.
N’a-t-elle jamais entendu ce que le Prophète disait à l'égard d'Ali ? "L'aimer, c'est la croyance. le haïr, c'est l'hypocrisie." De telle sorte, que les compagnons disaient : "Nous ne connaissons les hypocrites que par leur haine envers Ali".
N'a-t-elle pas entendu le prophète dire: "Ce dont je suis le maître, Ali en est de même". Sans doute, qu'elle a entendu tout cela mais elle a continué à détester Ali, à tel point, qu'elle s'est prosternée pour remercier Allah, lorsqu'elle a eu connaissance de son assassinat.
Tous les historiens rapportent à l'unanimité que lorsque Aïcha a traversé "Al-Hawâb", et que les chiens ont aboyés, elle s'est rappelée alors la mise en garde de son défunt mari, le Messager d'Allah; elle pleura et dit: "Je voudrais faire demi-tour, et revenir à mon foyer".
Et, à ce moment là, l'Histoire raconte que Talha et Zoubayr ont fait un don à cinquante personnes, qui sont venues jurer par Allah, devant Aïcha, que cet endroit n'était pas Al-Hawâb. Elle continua son voyage jusqu'à Bassora.
C'était là, le premier faux témoignage dans l'histoire de l'islam, d'après les historiens.
Je m'adresse, alors à tous les musulmans clairvoyants et honnêtes, pour leur demander, qu'en est-il donc de tous ces honorables compagnons que nous respectons tant, face à la gravité du faux témoignage ?
La question qui revient donc toujours, est celle de savoir qui a raison et qui a tort ?
L'arbitre loyal ne peut qu'avoir un penchant pour l'imam ‘Ali, qui n'abandonnait jamais la vérité, et rejeter la zizanie de Aïcha et ses partisans, causant une terrible guerre, qui a tellement détruit, et dont nous subissons les conséquences, encore de nos jours.

Les vers de Ibn Abbas sur le matérialisme de Aïcha


Ibn Abbas a dit à son l'intention dans ces vers célèbres :

Tu as déjà monté un chameau, aujourd'hui une mule,
Si tu vivras longtemps, tu monteras certainement un éléphant.
Ta part n'est que la huitième parmi neuf épouses,
Mais tu as tout accaparé
Aïcha s’oppose aux funérailles de l’Imam Hassan

Aïcha s'est même opposée aux funérailles de l'imam Hassan et a empêché qu'il soit enterré à côté de son grand père, le prophète, en disant: "Ne faites pas entrer dans ma maison celui que je hais".
Elle a oublié, ou essayé d'ignorer que le Prophète (saw) disait: "Allah aime celui qui les aime et déteste celui qui les déteste'. Ensuite il s'adresse à eux en disant: "Je déclare la guerre à celui qui vous combat et la paix à celui qui vous aime".
«Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn m'aura aimé, et celui qui les déteste m'aura détesté». Cité par Ibn Kathîr dans Istich-hâd al-Hussayn.
Selon Abou Hurayrah cité par l'imam Ahmad:
Un jour le Prophète (Ç) est venu nous accueillir en portant al-Hassan et al-Hussayn chacun sur une épaule, et en les embrassant alternativement. Lorsqu'il arriva à notre niveau, un homme lui dit: «Par Dieu, tu les aimes vraiment, Ô Messager de Dieu!» Le Prophète répondit: «Celui qui les aime m'aura aimé et celui qui les déteste m'aura détesté». Cité par Ibn Kathîr, Istich-hâd al-Hussayn, p. 138.
Elle était stérile et n’avait pas donné de descendance au prophète, chose qui peut encore expliquer sa haine envers les enfants de Fatima, ancêtres de la postérité de Mohammad. Ainsi certains diront que faute d’avoir été une mère de famille, elle a usurpait celui de mère des croyants !
Aïcha dans les derniers instants de la vie du Saint-Prophète (saw)

Narrated Anas bin Malik:
A Jewess brought a poisoned (cooked) sheep for the Prophet who ate from it. She was brought to the Prophet and he was asked, "Shall we kill her?" He said, "No." I continued to see the effect of the poison on the palate of the mouth of Allah's Apostle. (Sahih al-Bukhari, Volume 3, Book 47, Number 786)
Anas reported that a Jewess came to Allah's Messenger (may peace be upon him) with poisoned mutton and he took of that what had been brought to him (Allah's Messenger). (When the effect of this poison were felt by him) he called for her and asked her about that, whereupon she said: I had determined to kill you. Thereupon he said: Allah will never give you the power to do it. He (the narrator) said that they (the Companion's of the Holy Prophet) said: Should we not kill her? Thereupon he said: No. He (Anas) said: I felt (the affects of this poison) on the uvula of Allah's Messenger. (Sahih Muslim, Book 026, Number 5430)
Narrated Ibn Abbas:
'Umar bin Al-Khattab used to let Ibn Abbas sit beside him, so 'AbdurRahman bin 'Auf said to 'Umar, "We have sons similar to him." 'Umar replied, "(I respect him) because of his status that you know." 'Umar then asked Ibn 'Abbas about the meaning of this Holy Verse:-- "When comes the help of Allah and the conquest of Mecca..." (110.1)
Ibn 'Abbas replied, "That indicated the death of Allah's Apostle which Allah informed him of." 'Umar said, "I do not understand of it except what you understand." Narrated 'Aisha: The Prophet in his ailment in which he died, used to say, "O 'Aisha! I still feel the pain caused by the food I ate (at Khaibar), and at this time, I feel as if my aorta is being cut from that poison." (Sahih al-Bukhari, Volume 5, Book 59, Number 713)
L’aversion de Aïcha envers Othmann


Elle fut la femme du prophète qui a manifesté le plus d’aversion pour les khalifes Othman et Ali. Contre le premier, elle multiplia les récriminations et poussait les gens à la rébellion qui va provoquer son assassinat par une foule de mécontents médinois.

'Omar Ibn al-'As ameutait publiquement les gens contre la politique de 'Othmân, à tel point qu'il s'est décrit lui-même ainsi: «Je suis Abu 'Abdullâh. Là où je trouve une plaie, je la rouvre. Même si je rencontre un berger, je le monte contre 'Othmân».
'Ayshah, elle aussi, osait s'en prendre à 'Othmân. Dans un discours, elle a brandi la chemise du Prophète (P) et s'écria à son adresse: «Avant même que la chemise du Prophète(P) soit usée, tu as fait tomber sa Sunna dans la désuétude».
Quant à Talha et Zubair, ils sont allés jusqu'à aider les révoltés financièrement pour destituer 'Othmân. Entre temps, les masses venues de toutes parts sont devenues plus révoltées que jamais, très galvanisées, agressives et coléreuses.
L'attitude de l'Imâm 'Alî face à ces révoltés était celle d'un extincteur d'incendie. Il déployait tous ses efforts pour calmer leur colère.

Sur son chemin du retour de la Mecque, on lui apprend le décès d’Othman et elle exprima sa joie avant de rebrousser chemin quand on lui a appris que les médinois ont aussitôt élu Ali comme successeur. Elle dira à ce moment là : « Je préférerais que le ciel tombe sur la terre, plutôt que de voir la khalifat d’Ibn Aboutaleb."

De retour à la Mecque, elle préparera la révolte en exploitant le meurtre d’Othman en disant aux mecquois :

« Pour vous, nous avons tancé Othman, à cause de son verbe et de son fouet, nous l’avons blâmé jusqu’à ce qu’il se fût corrigé et repenti en Allah, et que les musulmans le tinssent pour quitte. Or une bande d’agitateurs et de bédouins se sont ameutés contre lui et ont fini par le tordre comme un linge vil, profanant ainsi le sang interdit, pendant le mois sacré, dans la ville sainte ».
Ayesha combattit Ali


Elle fût également à l’origine de la première bataille où se sont entretués les musulmans dans d’atroces combats ! C’est elle en effet qui souleva une armée conduite par Talha pour combattre Ali replié en Iraq lors de la célèbre bataille de Sifin dite celle « du Chameau ». Ses partisans ayant refusé le jugement du coran proposé par Ali, pour savoir qui a le droit d’être khalife, la bataille s’engagea et les partisans d’Ali prirent le dessus.

Aïcha dans son palanquin ne resta pas muette, elle exhorta et ranima l’enthousiasme face à la peur et à l’épouvante des ses combattants qui tenaient fermes autour du chameau sans espoir de vaincre et de triompher. Leur aède répétait :

Aïcha, notre Mère, n’aie point crainte !
Au combat, tous tes enfants sont des héros !

Les partisans d’Ali s’acharnaient sur ses suicidaires et leur aède répétait :
Notre mère, ô la plus ingrate des mères. Une mère nourrit ses enfants et compatit.
Or, ne vois tu pas tous ces braves blessés, qui perdent mains et poignets !

Et l’aède d’Aïcha donnait la réplique :

Nous autres fils de D’abba, partisans du chameau
Affrontent l’ennemi, si l’ennemi se présente.
Mourir pour nous est plus doux que le miel.
Au bout de nos piquets, nous réclamons le fils de 3affan,
Rendez nous notre cheikh, et que cela suffise !

Cette affreuse tuerie ne prit fin que lorsque Ali ordonna de tuer le chameau. Lorsque ce dernier s’écroula, ses quelques partisans encore en vie se dispersèrent. Ali la laissa partir, pourtant !
Cette bataille atroce laissera des empreintes profondes dans les esprits des musulmans, car ce jour là une élite musulmane a prit les armes contre une autre et se massacrèrent les uns les autres.
La compassion de Ali après l’attaque de Aïcha

Ayesha est venue face à Ali pour le combattre, néanmoins après la défaite, il la traita avec dignité. Il assigna Muhammad ibn Abu bakr, son frère pour s'occuper de son bien-être. Sur son ordre, vingt femmes fortement habillées comme des hommes ont escorté Ayesha jusqu'à Médine. Quand elle a atteint Médine, elle exprima sa gratitude aux femmes et aux épouses du Prophète. Elle dit qu'elle lui resterait toujours reconnaissante. Elle a admis que bien qu'elle ait été dure envers lui et fut responsable d'un tel tumulte, il n'a exprimé aucunes paroles déshonorantes contre elle. Elle a seulement demandé pourquoi il l'avait renvoyé à Médine escortée par des hommes. Les femmes ont immédiatement enlevé leurs armures masculines. Il est apparu clairement que cet arrangement fut adopté afin de protéger leurs propriétés contre des bandits.
Prédiction du Prophète (saw) concernant la mort de Aïcha

La maladie du Prophète s'aggravait entre-temps. Malgré cela, pendant quelques jours de sa maladie, il maintint son habitude de se rendre dans les maisons de ses femmes à tour de rôle.
Un jour, alors qu'il franchissait la porte de 'Âyechah, il entendit un gémissement: «Ma tête! Aïe, ma tête!». Il entra et dit: «'Âyechah! C'est plutôt à moi de crier: "Ma tête! Ma tête!", et non à toi». Mais elle continua à crier: «Ma tête! Ma tête!». Puis, dans un effort de tendresse, il lui dit: «Ne désirerais-tu pas, Ô 'Âyechah, mourir pendant que je suis encore vivant, afin que je puisse t'envelopper dans un drap, prier sur toi et te déposer dans la tombe?» Là, 'Âyechah dit malicieusement: «En fait, je peux te comprendre! Tu veux vivre avec une autre femme à ma place, après tout ce que tu viens de dire». Le Prophète sourit à la plaisanterie de 'Âyechah, avec la triste compagnie d'une douleur aiguë dans sa tête, et partit pour l'appartement de Maymûnah. "Rawdhar al-Ahbâb".
Selon un autre récit; 'Âyechah dit: «Chaque fois que le Prophète passait devant ma porte, il avait l'habitude de me dire quelques mots. Maintenant, il passe depuis deux jours sans prononcer un seul mot. Aussi ai je demandé à ma bonne de mettre mon oreiller à la porte. J'y pose ma tête bandée, et lorsque le Prophète passe par là, il entend mes gémissements et entre pour me parler comme il le faisait précédemment».
Hélas! 'Âyechah n'avait pas pu comprendre la situation. Elle aurait dû trembler en pensant à son sort ainsi prédit indirectement par le Prophète. Elle savait qu'il n'était pas d'assez bonne humeur pour prononcer de tels mots par plaisanterie, et que la situation ne prêtait pas à une telle plaisanterie sinistre avec sa femme bien-aimée qui était encore jeune alors qu'il avait atteint, lui, l'âge avancé de soixante-trois ans, pas du tout inconscient des prémonitions de sa fin, et souffrant gravement de maux de tête et de fièvre.
Ajouts ou diminution du Coran par Omar et Aicha

Ce que certains livres de hadîths présentent comme étant une diminution ou amputation du Saint Coran, est resté tel quel dans ces livres et ne s'est pas traduit en un acte de "correction" ou plutôt d'altération de l'une des copies (la vulgate) du Saint Coran.
A titre d'exemple, citons, à ce sujet ce qu'avaient rapporté les six recueils de hadîths, les plus authentiques (dans l'Ecole des califes), à savoir: Al- Bukhârî, Muslim, Abû Dâûd, At-Tirmidhî, Ibn Mâjah et Ad-Dârimî (ou An-Nasâ'î):
On rapporte que 'Umar (r. d.) dit sur la chaire (al- Minbar): «Allah a certes envoyé Muhammad avec la vérité, en tant que Prophète à qui IL révéla le Livre. L'un des versets qu'il contenait fut celui de la lapidation. Nous l'avons lu, compris et retenu. Le Messager d'Allah (SAW) a appliqué la lapidation et nous l'avons appliquée après lui. Je crains que sous le coup du temps, les gens l'oublient et qu'on dise: «On ne trouve pas le verset de la lapidation dans le livre d'Allah. Ainsi, quiconque le dit s'égarera par le fait de délaisser une obligation révélée par Allah. Dans Son Livre, le décret de la lapidation est d'application à l'encontre de l'homme et de la femme quand ils sont muhçan (mariés)».Al-Bukhârî, Sahîh, 4/120; Muslim, 5/116; Abû Dâûd, Sunan, 2/229; At-Tirmidhî, 6/204; Ibn Mâjah, h/ 2552; Ad-Dârimî, 2/179; Mâlik, Al-Muwatta', 3/42
Le verset prétendu est rapporté par Ibn Majah à partir de 'Umar, ainsi que par Mâlik dans Al- Muwatta': «Lapidez absolument les deux adultes - l'homme et la femme - quand ils ont eu recours à la fornication». Dans le Sahîh d'al-Bukhârî, à la suite du récit rapporté par 'Umar, (susmentionné), on trouve: «... Nous lisons aussi, ajouta 'Umar, dans le Livre d'Allah: «Ne tournez pas le dos (par aversion) à vos pères car c'est de l'incrédulité (l'ingratitude?) de votre part si vous le faites».
Les traditionnistes rapportent aussi le récit de la mère des croyants Aïsha selon laquelle il y avait dans le Coran: «Dix tétées bien sues» (empêchent le mariage) qu'on lisait dans le Coran jusqu'à la mort du Prophète (SAW).. Muslim, 4/167, chap. "L'empêchement par cinq tétées Abû Dâûd", 1/279; An-Nasâ'î, 2/82; Ibn Mâjah, 1/626, chap. "L'allaitement de l'adulte", h/1944; Mâlik,Al Muwatta', 2/118
Dans le recueil d'Ibn Mâjah, la même Aïsha rapporte que «le verset de la lapidation et celui de l'allaitement de l'adulte dix fois étaient écrits dans un feuillet sous mon lit». Après la mort du Messager (SAW) et à cause de la préoccupation qu'elle avait entraînée, un animal domestique entra et mangea le feuillet.
Dans le Sahîh de Muslim, on trouve aussi le récit d'Abû Mûssâ Al-Ash'arîy :
«Celui-ci invita les qurrâ' (les récitateurs) d'Al-Baçrah. Trois cents hommes ayant étudié le Coran entrèrent alors chez lui. Nous avions lu, leur dit-il, une sourate que nous trouvions aussi longue et dure que Barâ'ah - (l'Immunité, IX). Je l'ai oubliée. Toutefois j'en ai retenu ceci: «Si l'être humain avait deux vallées pleines d'argent, il chercherait à en avoir une troisième. Seule la terre remplit la poitrine (l'intérieur) de l'être humain». «Nous récitions aussi, ajouta-t-il, une sourate que nous trouvions semblable à l'une des Musabbihât (les glorificatrices) et que j'ai oubliée aussi. Néanmoins, j'en ai retenu ceci: Ô vous qui croyez! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites point? Cela sera autour de vos cous un témoignage dont vous serez responsables le jour de la Résurrection».Muslim, Sahîh, 3/1000, chap. "Si l'homme avait deux vallées", "Livre de la Zakât".
D'après `A'icha (qu'Allah soit satisfait d'elle), Sahla bint Suhayl vint dire au Prophète (pbAsl): "O Envoyé d'Allah! Je remarque les signes du mécontentement sur la figure de 'Abû Hudhayfa (mon époux) de la présence fréquente de Sâlim, son allié, chez nous". Le Prophète (pbAsl) lui dit: "Allaite-le (pour qu'il lui soit un fils de lait, interdit en mariage)". - "Et comment allaiterai-je un adulte pareil?" Le Prophète (pbAsl) sourit (suivant la version rapportée par Ibn 'Abî `Umar: Le Prophète rit) et dit: "Je sais bien que c'est un homme adulte!" ajoute dans sa version: "et qu’il avait pris part à la bataille de Badr". Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 2636
Références : Sahîh de Moslim, chapitre de "l'allaitement de l'adulte" (bâb ridâ'ati l-kabîr ). Dans l'édition en 5 volumes du Sahîh Moslim du Dâr ihyâ'i t-torâthi l-'arabî, ce chapitre se trouve dans le volume 2, pages 1076-1078. Dans d'autres éditions, la page devrait pouvoir être retrouvée avec les numéros des hadiths, dont le premier est le n°1453.
Dans ce Hadith, il est clairement fait mention qu’Aicha aurait prétendu que le Prophète aurait encouragé qu’un adulte soit allaité par une femme mariée.
Dans un autre Hadith, nous apprenons qu’Aicha aurait elle-même recouru à ceci afin de recevoir la visite de jeune gens mûrs. N’est-ce pas une aberration majeure que de lire ceci de livre prétendu 100% authentique ?
Ayesha affirme que le Prophète a retiré des versets du Coran

Al-Bukhârî et Muslim rapportent à partir de Aïsha que : «Lorsque le Prophète (SAW) entendit une fois un homme réciter du Coran dans la Mosquée, il dit: Qu'Allah lui accorde Sa grâce, il vient de me rappeler le verset "tel" que j'avais amputé de la sourate "telle"».36. Al-Bukhârî, op. cit., "Livre des témoignages" (Témoignage de l'aveugle...). Voir aussi Muslim, "Les vertus du Coran", h/224, et Abî Dâûd, op. cit., h/1331
Ce hadith affirme que le Compagnon, par sa récitation, rappela ce que le Messager avait amputé du Coran, et qu’il avait une mémoire plus fidèle que celle du Prophète, et que celui-ci était comme le commun des mortels.
D’autres innovations suivies par Aïcha en contradiction avec la Sunna du Saint-Prophète (saw)

Anes ibn Malek qui gardait la porte du Prophète (saw), a dit : "Je ne vois aucune tradition qui existait à l'époque du prophète." On lui demande : "et la Prière ?"
Il dit : " Vous avez négligé quelques préceptes de la Prière!"
Azzouhri rapporte aussi : "Je suis allé chez Anas ibn Malek à damas, il pleurait ; je lui demandais : pourquoi pleures-tu ? Il dit : je ne reconnais rien de ce que j'ai vécu avec le prophète, y compris cette prière qui a été aussi négligée." Sahih al-Boukhari volume 1 page 74.
Et pour écarter toute idée, que le changement des traditions prophétiques a été au temps des adeptes des compagnons après la zizanie et la guerre ; j'aimerai rappeler que c'est bien le khalife des musulmans Othman ibn Affan, qui a changé la tradition du prophète dans la prière ; ainsi que la mère des croyants ‘Aïcha.
Dans leurs Sihahs, Boukhari et Mouslim rapportent que le Messager d'Allah (saw) a fait deux prosternations dans la prière (à Mina), Aboubaker et Omar aussi, Othman l'a fait pendant une partie de son khilafa et par la suite il a fait quatre prosternations.( sahih al-Boukhari volume 2 page 154 - sahih Mouslim volume 1 page 260.)
Mouslim rapporte dans son ouvrage sahih que Azzouhri a dit : "J'ai demandé à Ourwa : pourquoi ‘Aïcha se prosterne-t-elle quatre fois ?-il m'a répondit : elle a interprété comme Othman l'avait fait."( sahih Mouslim volume 2 page 143 (chapitre: la prière des voyageurs)

Mu’awiah fait enterrer Aïcha vivante

La prédiction se réalisera quelques quarante ans plus tard, lorsque, à l'époque de Mo'âwiyeh, 'Âyechah sera enterrée vivante. Elle n'aura pour elle ni toilette mortuaire, ni drap pour l'envelopper, ni cercueil, ni prière sur son âme.
Dans son "History of Saracens" (p. 375), Simon Ockley, citant une note de Price, écrit: «Selon un récit, 'Âyechah fut assassinée sous le gouvernement de Mu'âwiyeh», et de donner ces détails concernant cette affaire:
«'Âyechah ayant résolument et avec affront refusé de prêter allégeance à Yazîd, Mu'âwiyeh la convoqua pour un entretien. Il avait fait préparer un puits ou un trou très profond dans la partie de la pièce réservée à sa réception, et il en fit couvrir l'orifice avec des branches et des nattes de paille. Une chaise fut placée au-dessus de l'endroit fatal. Lorsque 'Âyechah fut conduite à son siège, elle s'enfonça dans une nuit éternelle. L'orifice du trou fut immédiatement rebouché avec des pierres et du mortier». Ainsi, 'Âyechah fut enterrée sans faste tout comme elle s'était mariée sans faste.
 
Salam Aleikum Wa Rahmut Allah WA Barakatuhu

Monsieur Abdel as-t-il un mot pour sa défense ?

MasaAllah, Alya Rouah a résumé 64 ans de vie d'Aicha en quelques lignes ! Et en quelques lignes on voit bien qu'en 64 ans, Aicha n'a pas fait grand chose de bien Subhan Allah.


Message modéré par modération6
 
et qui a dit que le croyant est reconnaisable à sa défence pour Aisha ?? le prophète sws ou toi ???

Al-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa'id al-Khudrî a dit: « Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour Alî ».

Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Omm Salma, rapporte que le Prophète a dit: « Celui qui aime 'Alî m'aura aimé et celui qui déteste Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur ».


pourtant Aisha a combattu Ali (as) et vous continuez à l'a déffendre....

33.57 Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l´au-delà et leur prépare un châtiment avilissant. Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu´ils l´aient mérité, se chargent d´une calomnie et d´un péché évident.

24.23 Ceux qui lancent des accusations contre des femmes vertueuses, chastes [qui ne pensent même pas à commettre la turpitude] et croyantes sont maudits ici-bas comme dans l´au-delà; et ils auront un énorme châtiment,

24.26 Les mauvaises [femmes] aux mauvais [hommes], et les mauvais [hommes] aux mauvaises [femmes]. De même, les bonnes [femmes] aux bons [hommes], et les bons [hommes] aux bonnes [femmes]. Ceux-là sont innocents de ce que les autres disent. Ils ont un pardon et une récompense généreuse.

Et n´obéis pas aux infidèles et aux hypocrites, ne prête pas attention à leur méchanceté et place ta confiance en Allah et Allah suffit comme protecteur. 33.48
 
Salam, Alya Rouah

Tu a l'impression de bien te défoulé avec tes long copié collé ? lol

Maintenant, Je te lance un challenge de citer toutes les bonnes actions et les mérites de Aisha qui te passe par la tête ?
 

Sidebar Liste Messages

Discussions
14 240
Messages
91 719
Membres
4 642
Dernier membre
Giovanni de retour
Retour
Haut