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L'Imam al Hussein(alayhi salam)

Salam cher frère,

canaan a dit:
En plus, je pense vraiment que Karbalâ a plusieurs dimensions, chacun peut y trouver un ou plusieurs sens qui lui permettent de progresser dans sa vie.

Oui, très juste. C'est une forme d'archétype qui trouve un écho différent en chacun.


Mais à mon stade, Karbalâ signifie tout d'abord bien sûr "intiçâr al dam ala alsayf", la victoire du sang sur l'épée, de la conviction sincère sur la force despotique.
Elle est à mon avis la représentation de la profonde liberté qui anime l'homme qui a la foi: celui qui craint le pouvoir, la pauvreté, la maladie, le jugement des autres, tout sujet de crainte, est dans une certaine mesure condamné à vivre esclave. Et tous les sujets de crainte sont autant de maîtres qui nous réduisent en esclavage, à l'exception d'un: la crainte de Dieu, à l'ombre de laquelle naît la vraie liberté.
Car elle est la seule qui permet d'avancer avec sérénité.
Quand je parle de "crainte de Dieu", j'utilise Dieu comme un "terme générique" ( j'espère que c'est pas trop blasphématoire..): on peut remplacer "Dieu" par n'importe laquelle de ses 99 manifestations.
Par exemple, au risque d'être là franchement blasphématoire, je ne peux m'empêcher de rapprocher la figure Hussayn (as) de celle de Guevara, qui n'avait qu'une seule crainte: la crainte de l'Injustice ( ce qui pour moi revient à craindre Dieu, puisque Dieu est le Juste), fût-ce au prix de sa vie.

Tout cela me semble très juste. Le message premier est avant tout un message de liberté et surtout, paradoxalement, de victoire.


Oui c'est vrai. Mais comme je l'écrivais à Shariatienne, quand je parlais de tragédie, c'était pas dans son sens passionnel uniquement, mais surtout dans le sens édifiant des tragédies: après, selon notre "texture", l'empreinte laissée en nous par Hussayn sera différente, mais elle n'en sera pas moins une empreinte de Hussayn, sur laquelle il faut méditer.

Mais, encore une fois, la tragédie est édifiante que dans la mesure où, fictive, elle s'installe d'emblée dans une distance avec le "public".


Puis-je abuser et te demander de développer..? Comment comprends-tu ce passage des larmes au rire?

Justement au nom de cette distance. Karbala est plus vécu comme un symbole, or tous les symboles sont ambivalents car ils se situent à un niveau au dela des dichotomies, douleur/bonheur, victoire/défaite... C'est en cela qu'en Iran Ashura est presque de l'ordre de la commémoration "festive", en ceci que ce qui y est glorifié est le Hayy, le Vivant, au delà de la dualité entre vie et mort à échelle humaine.


lol.. excuse-moi, mais vu de France, pays des médias libres et éclairés, l'expression " un ami mollah de Qom" me fait sourire... ;)

Tu vas rire, mais j'avais pas mal d'amis mollah très spéciaux, super sympas et souvent bien plus cultivés qu'on pourrait le croire ici.


salam : )
 
Les Faveurs de la Turbah de l'Imam Hussein (as)

Salam,

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Les Faveurs de la Turbah de l’Imam Hussein (as)


Nous avons de nombreux propos rapportés qui disent que la turbah (argile) de l’Imam Hussein (as) est une guérison pour toute maladie et pour tout mal sauf pour la mort, qu’elle est une protection contre toute épreuve et qu’elle rassure contre toute peur.



Et les hadiths dans ce domaine ont été transmis de façon répétée. Les miracles qui ont apparu de cette sainte turbah sont plus nombreux que ce que l’on peut évoquer.
  • Voici par exemple l’histoire de Na’amat-Allah al-Jaza’iri.
Il s’était beaucoup fatigué pour arriver au savoir et avait supporté beaucoup de difficultés et de peines. Pendant qu’il était entrain d’étudier, il n’avait pas assez d’argent pour avoir une lampe, aussi profitait-il de la lumière de la lune pour ses lectures nocturnes. Il avait multiplié ses lectures a la lumière de la lune, ainsi que ses écrits au point que sa vue baissa. Aussi se mit-il de la sainte argile d’al-Hussein (as) sur les yeux ainsi que de celle des nobles sanctuaires des Imam (as) en Iraq. Sa vue se renforça grâce a leur bénédiction.



(al-Fawa’id ar-Radayyah fi tarajim al-Ulama al-Imamiyyah)
  • Hadith rapporté de Abdallah fils d’Abu Ya’qub
Je disais a l’Imam as-Sadeq (as) : « une personne prend de l’argile de la tombe d’al-Hussein (as) et en tire profit. Et une autre personne en prend et n’en tire aucun profit. » Il répondit : « Non ! Par Dieu ! Personne n’en prend et voit que Dieu va lui en faire profiter que Dieu ne lui en fait effectivement profiter ! »
  • Il est rapporté que si l’un d’entre vous prend de la turbah, alors qu’il la prenne du bout des doigts de la taille d’un pois chiche, qu’il l’embrasse, la pose sur les yeux, la passe sur tout son corps et dise :
« Allahumma, bi-haqqi hadhihi al-turbati, wa bi-haqqi man halla biha wa thawa fihâ, wa bi-haqqi jaddihi, wa abîhi, wa ummihi, wa akhîhi, wa-l-a’immati min wuldihi wa bi-haqqi-l-malâ’ikati al-haffina bihi, illâ ja’altahâ shifâ’ann min kulli dâ’inn wa bur’ann min kulli maradinn wa najâtann min kulli âfatinn wa hirzann mimmâ akhâfu wa ahdharu »
« Mon Dieu, par le droit de cette turbah, par le droit de celui qui y a pris place et y réside, par le droit de son grand-père, de son père, de sa mère, de son frère et des Imams de sa descendance, par le droit des Anges qui tournent autour de lui, rends-la un remède contre tout mal, une guérison de toute maladie, un salut contre toute déchéance, une protection contre ce que je crains et dont je me méfie. »

Ensuite l’utiliser

  • Il est également rapporté que si tu manges un peu de la turbah ou si tu en donnes a manger à quelqu’un, tu dis :
« bi-smi-llâhi wa bil-llâhi, Allâ-humma, aj’alhu rizqann wâsi’ann, wa’ilmann nâfi’ann, wa shifâ’ann min kulli dâ’inn, innaka’alâ kulli shay’inn qadîrunn »
« Par le Nom de Dieu, par Dieu, mon Dieu, rands-la une ressource étendue, un savoir utile, une guérison de tout mal car tu es Puissant sur toute chose ! »

  • Il est également recommandé de fabriquer des chapelets avec la turbah pour être utilisés pour les évocations ou tout simplement pour être mis entre les mains sans évocation.
Cela aussi a beaucoup de faveurs et parmi elle, est que le chapelet glorifie Dieu dans les mains de son propriétaire sans que ce dernier ne Le glorifie. Et il est connu que cette glorification est considérée selon un sens particulier autre que les glorifications que chaque chose glorifie, comme Dieu Très-Elevé dit : « Il n’y a rien qui ne célèbre Ses Louanges mais vous ne comprenez pas leurs langues. » (44/17). La glorification qui est mentionnée dans ce propos rapporté est une glorification particulière de la turbah du Maitre des Martyrs.

  • Propos rapporté considéré de l’Imam as-Sadeq (as)
Quand il se rendit en Iraq, des gens vinrent a lui et lui demandèrent : « nous avons su que la turbah d’al-Hussein (as) est une guérison de tout mal. Est-ce qu’il y a aussi une assurance contre toute peur ? » Il répondit : « Oui ! Celui qui veut que la turbah soit une protection contre toute peur, alors qu’il prenne le chapelet en turbah dans la main et qu’il dise 3 fois :
« Astahbu, Allâhumma, mu’tasimann bi-dhimamika wa jiwârika, al-manî’i al-ladhi la yutâwalu wa lâ yuhawalu, min sharri kulli ghâshiminn wa târiqinn min sâ’iri man khalaqta, wa mâ khalaqta min khaliqika, as-sâmiti wa-n-nâtiqi fî junnatinn min kulli makhufinn bi-libâsinn, sâbighatinn hasî-natinn, wa hiya wala’u ahli bayti nabiyyika Muhammadinn, sallâ-llâhu’ alayhi wa âlihi, muhtajizann min kulli qâsidinn lî ilâ adhiyyatinn bi-jidârinn hasininn al-ikhlâsi fi-lal-a’tirafi bi-haqqihim wa at-tamassuki bi-hablihim jamî’ann, muqinann anna al-haqqa lahum, wa ma’ahum, wa minhum, wa fihim, wa bi-him. Uwâlî man wâlaw wa u’âdî man adû, wa ujânibu man jânabû. Fa-salli alâ Muhammadinn wa âlihi wa a’adhnî, Allâhumma, bihim min sharri kulli mâ attaqîhi, yâ’azhîmu. Hajaztu al-a’âdiya annî bi-badî’i-s-samawati wa-l-ardi : Innâ ja’alnâ min bayna aydihim saddann wa min khalfihim saddan wa min khalfihim saddann fa-aghshaynâhum fa-hum lâ yubsirûna. »

« Je me suis levé ce matin, mon Dieu, m’accrochant à Tes rênes et cherchant protection auprès de Ton entourage invincible qui n’a pas d’égal en force ni en puissance, contre le mal de tout arbitraire et toute adversité, de ceux que Tu as crées et de tout ce que tu as crée de Tes créatures silencieuses ou parlantes, dans un abri de toute chose effrayante, par un vêtement, une longue cotte de mailles protectrice, qui est l’allégeance aux gens de la maison de Ton Prophète Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille), me protégeant de toute personne me voulant du mal par un mur protecteur qui est la sincérité dans la reconnaissance de leur droit et la saisie de l’ensemble de leurs cordes, ayant la certitude que le droit est pour eux, avec eux, d’eux, en eux et par eux. Je m’allie a ceux qui leur ont prêté allégeance, je suis hostile a ceux qui leur sont hostiles et évite ceux qui les evitent. Alors, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et protège-moi, mon Dieu, par eux de tout mal dont je me prémunis, ô Très Grandiose. J’isole les ennemis loin de moi par le Créateur des cieux et de la terre qui dit « Nous avons placé une barrière devant eux et une barrière derrière eux. Nous les avons enveloppés de toutes parts, alors ils ne voient rien » (9/36)

Puis, qu’il embrasse le chapelet, s’en frotte les yeux et qu’il dise :

« Allâhumma, innî as’aluka, bi-haqqi hadhihi at-turbati al-mubârakati, wa bi-haqqi sâhibihâ wa bi-haqqi jaddihi wa bi-haqqi abîhi, wa bi-haqqi ummihi, wa bi-haqqi akhîhi, wa bi-haqqi wuldihi at-tâhirîna, aj’alhâ shifâ’ann min kulli dâ’inn wa amanann min kulli khawfin wa hifzhann min kulli sû’inn »

« Mon Dieu, je Te demande par le droit de cette turbah bénie, par le droit de son Maître, par le droit de son Aieul ; par le droit de son Père, par le droit de sa Mère, par le droit de son Frère, par le droit des Descendants purs, de la rendre une guérison contre toute maladie, une sécurité contre toute peur et une protection contre tout mal »

Celui qui fait ca sera sous la protection de Dieu pendant la journée s’il le fait le matin, ou pendant la nuit s’il le fait le soir.

Tiré de Mafatih Al-Jinân
Les Clés du Paradis
Traduction Francaise
 
Le Sermon sur l’Ordonnance du Bien et l’Interdiction du mal de l’Imam Al-Hussein (p)

Le Sermon sur l’Ordonnance du Bien et l’Interdiction du mal de l’Imam Al-Hussein :as:

« Ô gens, prenez la leçon du conseil que Allah a donné à Ses amis quand il a réprimandé les rabbins en disant :

« Pourquoi les savants et les rabbins ne les empêchent-ils pas de proférer des mensonges et de consommer ce qui est illicite (les biens y compris) ? Vraiment ce qu'ils ont fait est mal. » (5:63)

Et Allah dit : « Ceux des enfants d’Israël qui n’avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et par celle de Jésus, fils de Marie, parce qu’ils désobéissaient aux commandements divins et transgressaient. Ils ne s’interdisaient pas mutuellement de commettre des actes vils et corrompus. Que ce qu’ils ont fait est abominable » (5:78-79).

 
L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable

Au moment de quitter Médine, L’imam Hussein :)as:) expliqua à son frère Mohammed Ibn Hanafiyah les raisons de son départ.
« Je ne suis pas soulevé de gaîté de coeur, ni par arrogance ni dans l’intention de semer la corruption ni de commettre de l’injustice. Je me suis soulevé pour demander la réforme de la communauté de mon grand- père, je veux ordonner le bien et interdire le blâmable, et suivre les traces de mon grand- père et de mon père ( Ali fils d’Abî Tâleb ). »

Ainsi, la raison principale du départ de l’Imam Hussein (as) clairement proclamée, était l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable.

L’Imam Hussein :)as:) est sorti pour mettre en pratique les instructions de son grand-père ( Le Messager de Dieu :)saws:) ) :

Celui qui voit un despote oppresseur, rendant licite ce que Dieu à interdit, reniant l’engagement de Dieu, désobéissant à la sunna du Messager de Dieu (ç), agissant avec les serviteurs de Dieu de façon criminelle et hostile et qui ne fait rien pour changer cela tant au niveau des actes que de la parole, alors il est dans le droit de Dieu de lui faire entrer en enfer. C’est cette raison qui a fait que le soulèvement de l’Imam Hussein (as) est resté éternel, vivant , riche en leçons.
 
L’importance de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable

Nombreux sont les versets coraniques et les propos des infaillibles ( p) qui montrent l’importance et la valeur de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. Citons à titre d’exemple :

( Vous formez la meilleur communauté suscités pour les hommes : vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable et vous croyez en Dieu. )

Le Messager de Dieu :)saws: a dit :

« Celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable est le représentant de Dieu sur terre et celui de son Messager ainsi que son livre. »

L’imam Sâdiq ( :as:) dit :

« L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable sont deux créatures de Dieu. Celui qui se portera à leurs secours, Dieu le rendra fort et celui qui les délaissera, Dieu le délaissera. »

L’imam Ali, le prince des croyants ( :as:), dit :

« Les fondements de la législation sont l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. »

On pourrait dire de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable, qu’elles sont le sang qui coule dans les veines de la législation islamique, assurant la vie de l’organisme et son maintien en vie. Le Messager de Dieu ( ç) donna un joli exemple sur le rôle de la société :

« Un groupe de gens étaient sur un bateau qui était en train de fendre les flots, chacun avec une place précise. Soudain, l’un d’eux commença à percer un trou à la place où il se trouvait, prétextant que cette place lui était particulière et qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. Si les autres étaient intervenus et l’en avaient empêché, tout le monde qui se trouvait sur le bateau aurait été sauvé y compris le pauvre malheureux. »

Le 6e Imam Bâqir ( :as:) disait :

‘’ L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable sont la voie des prophètes et la méthode des réformateurs, une obligation grandiose sur laquelle reposent les obligations, par laquelle les confessions sont en sécurité, les gains licites, et les injustes repoussés, la terre se construit, les ennemis sont démasqués et l’ordre se maintient. Protestez au niveau du coeur prononcez de vos lèvres, frappez avec vos fronts et ne craignez pas les blâmes de ceux qui font des blâmes (En plaçant votre confiance en Dieu ).’’

L’imam Bâqir ( :as:) considère que le fait d’assurer les obligations de la religion est totalement lié à l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. L’abandon de ces dernières entraîne inéluctablement la descente de la colère de Dieu et de son châtiment de l’ensemble des gens (bons ou mauvais). Ce propos montre également que le domaine d’intervention de cette obligation dans l’islam est très vaste et regroupe l’ensemble des aspects de la vie (les croyances, les actes d’adoration, la morale, la culture, la société, l’économie, la politique

L’imam Khomeini ( qs ) disait à propos de cette double obligation :

Elles sont les obligations les plus sublimes et les plus nobles, sur elles, reposent les autres obligations. Elles sont les impératifs de la religion, celui qui le nie tout en connaissant son obligation et ses conséquences est un mécréant.
Définition

Qu’est- ce que l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable ?

Et d’abord, qu’est-ce que le bien ( al ma’rûf ) ?
Et qu’est-ce que le blâmable ( al munkar ) ?

Le bien ( al ma’rûf) : est toute action d’où il se dégage une odeur du bien .
Le blâmable ( al munkar) : est tout ce qui est laid, vil, méprisable.

« Le noble Coran indique que le bien et le blâmable sont lotis dans les actes mêmes et l’ensemble des gens peuvent les percevoir.
Le bien et le blâmable peuvent être caractérisés par la sainte législation, la raison saine, la nature première pure. Ainsi, tout ce que la législation encourage à faire, que la raison accepte et que la nature fondamentale saine apprécie le bien et tout ce que la législation interdit et que la raison et la nature fondamentale n’accepte pas, est blâmable et laid. Cela s’applique à tout les domaines, que ce soit au niveau des croyances, des actes d’adorations, du comportement, avec des gens, avec la famille, ainsi qu’au niveau politique, social, économique, culturel, éducatif, administratif, et même militaire. »

Du point de vue de la législation islamique, l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable est une obligation de suffisance : c’est-à-dire (si quelqu’un le fait et que cela suffit, alors ce n’est plus obligatoire pour les autres. Sinon, c’est obligatoire pour tout le monde, quand l’ensemble des conditions est réuni, sans distinction de sexe, de position social ou de fonction... )

L’imam Khomeini (qs) insistait sur l’importance de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable, même et surtout après la révolution islamique et l’instauration du gouvernement islamique.

La surveillance par l’intermédiaire de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable est général et englobe tout le monde,sans exception, même ceux qui ont une position sociale, une fonction importante ou un rang élevé. Si une personne ayant des responsabilités politiques ou militaires élevées est vue faisant quelque chose de blâmable, n’importe qui a la possibilité de s’opposer à ce qu’elle la base de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du blâmable est le principe, rapporté par L’imam Sâdeq (as) citant L’imam Ali ( p), selon lequel « celui qui fait une injustice, celui qui est consentant et celui qui les aides, sont associés ».

L’imam Ali :)as:) , le prince des croyants disait :

« Ce qui rassemble les gens, c’est le consentement et le mécontentement. Ainsi, celui qui d’accord avec une chose, s’y associe et celui qui est contre, s’en exclu. »

Aussi, les croyants doivent-ils réagir aux choses blâmables en tenant compte des circonstances et des conditions. Ils n’ont pas le droit de se taire.

Est-ce qu’une institution peut se maintenir sans aucune sorte de surveillance, ni de suivi des affaires générales par quelqu’un de particulier ? Remarquait Shahîd Mutahari au cours de ces sermons d’Achoura rassemblés dans sont livre Al Malhamat Husseiniyat. A fortiori pour la société islamique. Même ! L’intérêt porté à cette question devrait être plus grand et plus précis. L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable constituent la base, le moyen de surveillance de l’application totale des lois islamiques et de la construction de la nation islamique. Elles sont le seul principe qui assure le maintien de l’islam.
 
LES CARACTERISTIQUES QUE DOIT AVOIR CELUI QUI ORDONNE LE BIEN ET INTERDIT LE BLAMABLE.

‘’ On demanda à l’Imam Sâdiq :)as:) si l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable sont obligatoires pour tous ? Il répondit : Elles sont obligatoires pour le fort qui est écouté et qui distingue le bien du blâmable, et non pour le faible qui ne sait pas guider.’’

Ainsi, l’Imam :)as:) réserve l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable à toute personne en charge de le faire ( Mukallif ) qui répond aux trois caractéristiques suivantes : être fort ; être écouté ; obéi ( c’est-à-dire ses propos sont acceptés,et ont des effets.) ; connaître ce qui est bien et ce qui est blâmable pour ne pas ordonner le blâmable et interdire le bien sans le vouloir’’.

Celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable doit avoir trois qualités
* Connaître ce qu’il ordonne et abandonner ce qu’il interdit.
* Etre juste dans ce qu’il ordonne et juste dans ce qu’il est interdit.
* Etre bienveillant dans ce qu’il ordonne et bienveillant dans ce qu’il interdit.

Donc ! Celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable doit posséder des qualités particulières pour que ses propos aient de l’influence sur les autres et soient adéquats à leur esprit et leur nature.

- Premièrement : connaître les applications du bien et du blâmable pour pouvoir déterminer ce qui doit être fait du point de vue de la législation islamique, sinon, il serait un incapable ou sont intervention aurait des effets néfastes.
- Deuxièmement : appliquer lui-même le bien et abandonner le blâmable, c’est-à-dire, faire ce qu’il dit :

On rapporte du Messager de Dieu :)saws: :

Un jour, un homme se rendit auprès du Messager de Dieu :saws: pour se plaindre de son fils qui mangeait beaucoup des dattes aux dépends de sa santé et qui n’obéissait pas à ses parents. Peut-être que les paroles du Messager de Dieu auraient eu plus d’effets sur lui.

Le Messager de Dieu :saws:) lui répondit : « Aujourd’hui, j’ai déjà mangé une datte, alors revenez demain car je n’aurai pas mangé de datte, mes paroles auront des effets sur lui ».

Ce hadîth montre l’importance de faire ce qu’on dit. Mais, cela ne veut pas dire qu’il est permis ou qu’il faut abandonner cette obligation, si le mukallif n’a pas mis en pratique tout le bien et abandonné tout le blâmable.

Des gens déclarèrent au prophète ( :saws:) qu’ils n’ordonnaient pas le bien tant qu’ils ne l’avaient pas mit en pratique, ni n’interdisaient le blâmable tant qu’ils ne l’avaient pas entièrement abandonné. Le Messager de Dieu :)saws: lui répondit :
« Non ! Au contraire ! Ordonner le bien même si vous ne l’avez pas entièrement mis en pratique, de même, interdisez vous le blâmable même si vous ne l’avez pas entièrement abandonné ».

- Troisièmement, être aimable avec les gens. L’Islam insiste beaucoup sur la façon dont on ordonne le bien et on interdit le blâmable, l’objectif étant d’améliorer la personne à l’amenant à modifier ces actes et de réformer la société ou la préserver de la corruption. Il ne s’agit pas de juger, ni d’accuser, ni de condamner, la personne mais, tout simplement de blâmer l’acte interdit commis ou d’encourager à faire le bien.

L’imam Khomeini (qs) a cité, dans sont livre 40 hadiths, les propos d’un grand savant Shâh Abâdî : « Ne dénigrez personne même dans votre coeur, même s’il est un mécréant. Peut-être que la lumière de sa nature première fondamentale ( al filtrat) le dirigera, alors que votre blâme et votre réprimande entraîneront de mauvaises conséquences. L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable n’est pas une condamnation du coeur. » De même il disait : « Ne maudissez pas les mécréants qui ne savent pas qu’ils sont de passage sur ce bas monde, alors qu’ils sont en état d’incroyance. Peut-être seront-ils dirigés au cours de leur voyage et leur spiritualité sera un obstacle pour votre ascension ».

C’est pourquoi, il ne faut pas se mettre en colère mais, être bienveillant, conseiller, tenir compte des sentiments des autres, parler avec douceur et bonté, savoir se comporté avec des gens en tenant compte des différences d’âges, de sexe, de niveau moral, spirituel.

« Un jour, al Hassan ( :as:) et al Hussein ( :as:) ,encore enfants, virent un vieil homme qui faisait mal ses ablutions. Comment le lui faire remarquer sans blesser son amour propre, sans manquer au respect dû à son grand âge ?

Alors, les deux enfants ( p) demandèrent au vieillard de statuer lequel des deux faisait le mieux les ablutions ; Hassan ( p) ou Hussein ( p) ? Quand le vieillard vit comment les deux enfants ( p) faisaient leurs ablutions, de façon parfaite et juste, il comprit que c’était lui qui faisait mal ses ablutions. Il félicita les enfants pour leur morale élevée. »

La compréhension profonde de la société provient de la compréhension de l’ensemble de ces éléments et de la façon de les gérer. Cela implique que la personne qui ordonne le bien et interdit le blâmable ait le souci de se purifier lui-même et de s’assurer que l’intention de son intervention soit uniquement dans le but d’obéir à Dieu et d’obtenir sa satisfaction. C’est-à-dire qu’elle soit vigilante devant les pièges de l’âme, instigatrice du mal, et devant les ruses du démon, qui la pousse à dénigrer les défaut chez les autres et à ne pas voir ceux qui sont chez elle, à se considérer meilleure que les autres.

De même, la personne devra être patiente devant les conséquences de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable et ne pas se plaindre aux gens.

L’imam Khomeini (qs ) conseillait à celui qui ordonnait le bien et interdisait le blâmable : d’être comme le médecin avec son malade ou le père avec son enfant ; que sa désapprobation soit faite avec bienveillance et miséricorde ; que son intention soit uniquement pour Dieu, dans le but d’obtenir sa satisfaction ; de ne pas se voir lui-même exempt de défauts, ni de se croire supérieur à celui qui a commis le péché. Peut-être que celui qui a commis le péché, même s’il est grave, a des qualités d’âme qui méritent la satisfaction de Dieu le Très-Elevé, qui font qu’Il l’aime même si son action a provoqué sa colère. Alors que c’est peut-être le contraire pour celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable, même si cela le lui est caché.

C’est pourquoi L’imam pensait que la responsabilité de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable revenait en premier lieu aux savants (religieux).

L’élément le plus grandiose, le plus noble, le plus subtil pour l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable et qui a le plus d’influence sur les gens et laisse les plus d’effets sur les âmes, est que celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable soit lui-même revêtu du manteau du bien ( que ce soit au niveau obligatoire ou recommandé ), et dépouillé du blâmable ( que ce soit au niveau interdit ou détestable ), d’autant plus qu’il est un savant religieux ou un chef de confession ( que Dieu élève leur parole ).

Aussi ( les savants ), doivent-ils acquérir la morale des prophètes ( :as: et se débarrasser de la morale des ignorants et des spirituels des gens accrochés à la vie de ce monde, afin d’ordonner le bien et d’interdire le blâmable par leurs actes et leur bon comportement et servir de modèle aux autres. S’il n’en était pas ainsi, que Dieu nous en préserve, et que les gens voient que le savant appelle au contraire de ce que disent les prophètes :)as:) et que les chefs de la nation ne font pas ce qu’ils disent, alors cela ne pourra qu’entraîner un affaiblissement de leur croyance et une hardiesse à accomplir des péchés et une mauvaise opinion des réformateurs purs.

Alors aux savants et aux chefs de confession d’éviter de se prêter à des accusations, et, notamment à celle, la plus grave, de se rapprocher des despotes tyranniques et des chefs injustes !

A la nation musulmane, dans le cas où elle voit un savant être ainsi, de considérer comme justes ses actes, en tenant compte de toutes les suppositions possibles. Sinon, elle doit s’en écarter et le rejeter parce qu’il n’est un homme religieux spirituel, mais quelqu’un qui s’est vêtu de l’habit des spirituels, un démon sous le manteau des savants. Que Dieu nous protège des gens semblables et de leurs effets néfastes sur l’Islam .

L’imam Ali ( :as:) affirmait,dans un des ses sermons, qu’une des principales raisons de la décadence des nations est la négligence et l’abandon par les savants de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. Aussi, appelait-il les gens à ne pas négliger cette obligation enfin de protéger la société et éviter sa décadence. Car l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable est un des symboles de la grandeur de la civilisation islamique et la cause de son maintien
LES CONDICTIONS DE L’ORDONNANCE DU BIEN ET L’INTERDICTION DU BLAMABLE

L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable sont obligatoires dans la mesure où un certain nombre de conditions sont réunies. En dehors de la puberté et de la raison, il y a des conditions particulières qui sont déterminées par la législation islamique.

1) Connaître ce qui est bien et ce qui est blâmable :

- En premier lieu connaître ce qui est interdit de faire et ce qui est obligatoire, ensuite ce qui est recommandé et ce qui est détestable ;
- Etre sûr que toutes les autorités de référence sont d’accord sur l’interdiction ou l’obligation de telle ou telle chose ;
- S’assurer que la personne qui ferait un acte blâmable est encharge d’obéir ( qu’il ne soit pas fou,ignorant,excusé, en dessous de l’âge de la puberté, ou comme par exemple, ne remplissant pas les conditions requises pour aller au Hajj.

2) Supposer que l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable aura une influence sur la personne :

- Si on est sûr que l’intervention n’aura aucun effet, quels que soit les moyens employés ;
- L’ordonnance du bien ou l’interdiction du blâmable s’annule ;
- Cependant, l’obligation est maintenue si on suppose encore une possibilité, de façon rationnelle, même en présence d’une forte supposition de l’absence d’effets.

3) La détermination de la personne à recommencer ( même une seule fois) avec les moyens de le faire.

- Si la personne est déterminée à ne pas recommettre le péché, ou n’a plus les moyens de le faire ( par exemple : paralysée sur son lit…) alors, l’obligation s’annule.

4) Que l’ordonnance du bien ou l’interdiction du blâmable n’entraîne pas de nuisance ni de corruption, aussi bien pour celui qui ordonne le bien ou interdit le blâmable que pour les autres.

Pour toutes ces questions, il est préférable de revenir à la législation islamique qui détermine dans les détails les conditions de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable, leurs domaines et les circonstances. L’important ici, est de saisir la philosophie de l’ordonnance du bien ou l’interdiction du blâmable, qui est de réformer la société et d’arracher les racines de la corruption. Pour cela, il est nécessaire de bien évaluer l’importance du danger de la chose blâmable, de sa nuisance et de considérer ce qui est plus important, ou plus nécessaire, enfin ce qui doit passer en priorité.

Le soulèvement de L’imam Hussein :)as:) à Karbala montre la profondeur de cette philosophie : nous avons vu que malgré les graves conséquences négatives apparentes les plus possibles à cette époque, L’imam ( p) avait pris l’initiative de se sacrifier ainsi que sa famille et ses compagnons pour sauver l’Islam, parce que c’était le maintien de l’Islam qui était en question. L’imam Hussein ( p), avait su déterminer quelle était la charge la plus importante du monde islamique dans de telle condition, à savoir l’affrontement avec la tête de la force despote qui allait répandre la corruption et la dégénérescence, et l’initiative de sauver les gens de l’emprise diabolique de Yazîd et de ses acolytes.

L’imam Hussein ( p) fut tué alors qu’il ordonnait le bien et interdisait le blâmable, à cause de principe qui est la plus importante obligation de l’Islam parce que en incluant le maintien de la société islamique aurait certainement disparu,se serait complètement disloquée. La nation coupée, de ses racines, ses fondements s’étant écoulés, se serait dispersée et éparpillée en morceaux.
 
Les degrés et les étapes

Il est interdit d’être satisfait de ce qui est blâmable au risque d’être associé à lui, et il est obligatoire de le détester au niveau du cœur, pour s’en dissocier, quelles que soit les conditions, quelles que soit les circonstances. Mais, cela n’est ni l’ordonnance du bien ni l’interdiction du blâmable.

On parle de d’ordonnance du bien et d’interdiction du blâmable à partir du moment où on l’extériorise. Et pour cela, il y a différents degrés et différentes étapes.

Elles se manifeste d’abord au niveau du cœur de la conscience

Puis passe au niveau de la langue pour en arriver aux mains c’est-à-dire au niveau de la pratique et de l’emploi de la force. Ainsi, durant toute notre vie, nous devons ordonner el bien et interdire le blâmable.

Nous rappelons ici brièvement les différentes étapes à la recherche du moindre geste qui fait le plus d’effets.

1) En premier lieu, manifester sa désapprobation au niveau du visage ( Fermer les yeux, froncer les sourcils, contracter le visage, détourner son visage… ) ou du corps ( tourner le dos, ne plus se rendre chez la personne). Si ce qui a été fait n’est pas suffisant et n’a pas eu d’effet, il faut passer à l’étape supérieure.

2) Faire des recommandations et conseiller d’abord en douceur, puis en vigueur. Passer ensuite aux remontrances, puis aux intimidations et aux menaces.

3) Enfin, empêcher d’agir (sans pour autant faire quelque chose d’interdit ou d’abandonner quelque chose obligatoire). Eventuellement, le frapper, lui faire du mal, le blesser, le tuer, ‘ ce qui demande cependant l’autorisation du savant rassemblant les conditions). Il est du devoir de celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable, de bien connaître les détails de cette question du point de vue juridique, dans la législation islamique.

Les conséquences de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du blâmable et de leur abandon

Pour conclure, nous citerons les avantages de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du blâmable au niveau de la société et au niveau individuel et les conséquences néfastes et leur abandon.

Au niveau de la société, l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable favorisent :

- La victoire di vrai sur le faux
- Le développement des croyances islamiques
- L’Instauration et le maintien d’un gouvernement islamique
- La justice sociale
- La longévité
- La sécurité
- Le salut et le bien
- Le renforcement des croyants et l’affaiblissement des hypocrites
- Le développement de intérêt général de la société.

Au niveau individuel :

- Une religion et une vie saines
- La clairvoyance divine
- La délivrance des épreuves
- La satisfaction de Dieu
- Le bonheur et le succès
- La récompense grandiose
- Le salut de l’enfer
- Le paradis éternel.

Au niveau social, l’abandon de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable entraînent :

- Le développement de la corruption et la considération de la chose blâmable comme une chose bonne,
- La main- mise de mauvais gens sur le pouvoir
- La descente des châtiments divins
- La privation des richesses.

(Ils ne s’interdisaient pas mutuellement les actions blâmables qu’ils commettaient. Que leurs actions étaient exécrables ! )

Au niveau individuel :

- L’affaiblissement de la foi
- La participation aux pêchés
- La privation du bonheur, d’une vie heureuse
- La descente de la colère divine.

On demanda au prophète :)saws: ) quel est l’acte le plus détestable. Il (ç ) répondit : « L’ordonnance du blâmable et l’interdiction du bien » . « Quand les critères sont remplacés par d’autres ( dans la société ), alors ceux qui demandent la vie sur terre, qui aime plus le suivi des passions, qui sont les habiles à réaliser leurs intérêts personnels, occupent les postes centraux. Le résultat est que des gens comme Oumar ibn Sa’ad et Obeydullah ibn Ziyâd deviennent les chefs et Hussein :)as:), fils d’Ali :)as:) et ses partisans sont égorgés, tombés en martyres à Karbala.

Ceux qui ont le sens des responsabilités n’ont pas le droit de laisser disparaître les critères divins de la société. Si les critères de la piété au sein de la société venaient (à disparaître au profit d’autres critères erronées, matériels, vains ), il est évident que le sang des gens purs comme celui de L’imam Hussein :)as:) se mettrait à couler.

La société islamique reste vivante par l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. De même, le gouvernement islamique se maintient vivant dans la société par le maintien de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable »
 
Les sahabas de L'Imâm Hussein Ibn Abi talîb

Assalâm 3aleykoum ,

( je prendrais le temps dans la section prévue à cet effet de me présenter )


Ma question sera brève mais d'importance , du moins en ce qui me concerne :


Vous savez certes tous , surtout vous shi3at al Imâm , que des haddiths très célèbres qu'ils soient chiites ou sunnites nous informent de ceci à savoir :

que Mohammad aurait eu la connaissance de la mort en Martyr de son petit-fils Hussein ainsi que de ses compagnons en présentant à Ali "Dam el Hossayn w as7abi el Husseyn , w Damo arfa3 li'ALLAH " : le Sang de Hussein et de ses compagnons ont une place élevée auprès de Dieu ".


Or , j'ai entendu dire sans grandes précisions que parmis les Sahabas de Hussein , il y avait des Chrétiens , qui d'ailleurs auraient combattu avec lui à Kerbala ...

Auriez-vous de plus amples informations à ce sujet ?

Dans l'affirmative , le sang de "non-musulmans" auraient donc une place privilégiée auprès de Dieu ?


Bref , dans l'affirmative beaucoup de questions nouvelles pourraient se poser .


Merci d'avance et bien à vous ;)




Assalâm :icon_razz
 
Assalâm 3aleykoum ,

( je prendrais le temps dans la section prévue à cet effet de me présenter )


Ma question sera brève mais d'importance , du moins en ce qui me concerne :


Vous savez certes tous , surtout vous shi3at al Imâm , que des haddiths très célèbres qu'ils soient chiites ou sunnites nous informent de ceci à savoir :

que Mohammad aurait eu la connaissance de la mort en Martyr de son petit-fils Hussein ainsi que de ses compagnons en présentant à Ali "Dam el Hossayn w as7abi el Husseyn , w Damo arfa3 li'ALLAH " : le Sang de Hussein et de ses compagnons ont une place élevée auprès de Dieu ".


Or , j'ai entendu dire sans grandes précisions que parmis les Sahabas de Hussein , il y avait des Chrétiens , qui d'ailleurs auraient combattu avec lui à Kerbala ...

Auriez-vous de plus amples informations à ce sujet ?

Dans l'affirmative , le sang de "non-musulmans" auraient donc une place privilégiée auprès de Dieu ?


Bref , dans l'affirmative beaucoup de questions nouvelles pourraient se poser .


Merci d'avance et bien à vous ;)




Assalâm :icon_razz


Salam,

J'avais même lu sur un autre forum qu'en Inde, une communauté d'hindous se réclame de l'Imam Hussain AS par leurs ancêtres qui l'auraient aidé à Kerbala...
Je doute fort qu'on puisse cotoyer l'Imam et se battre à ses côtés sans accepter la vérité de l'Islam...

Wa Allahu a3lem
 
En effet comment aider l'Imam Hussein (as) sans reconnaître la vérité de l'islam


Pourquoi la plupart des chrétiens libanais soutiennent le Hezbollah dans son combat dans le Sud Liban sans reconnaitre Hassan Nasrallah comme guide spirituel ( ou Khamenei ou Fadl'ALLAH (ra7imou'ALLAH ) ?

Je croyais que cette donnée de l'Histoire était assez connue , à savoir que des chrétiens de la Région avait combattu avec lui , l'Imâm Hussein ibn Ali.

Bref , si quelqun a des infos sourcés et pertinentes qu'il ne se gêne pas pour les faire parvenir ;)



Salâm.
 
Pourquoi la plupart des chrétiens libanais soutiennent le Hezbollah dans son combat dans le Sud Liban sans reconnaitre Hassan Nasrallah comme guide spirituel ( ou Khamenei ou Fadl'ALLAH (ra7imou'ALLAH ) ?

Je croyais que cette donnée de l'Histoire était assez connue , à savoir que des chrétiens de la Région avait combattu avec lui , l'Imâm Hussein ibn Ali.

Bref , si quelqun a des infos sourcés et pertinentes qu'il ne se gêne pas pour les faire parvenir ;)



Salâm.


Salam,

Un autre débat là je pense. Ces gens à qui vous faites référence n'ont jamais combattu aux côtés des martyrs, et ne sont alliés au hezb que depuis leurs victoires successives...


Voici un site qui parle des Brahmin Hussaini http://smma59.wordpress.com/2006/09/05/the-hindu-devotees-of-imam-hussain-as-2/
 
Effectivement , les premiers antisionistes et martyrs étaient à quelques exceptions près TOUS chrétiens.

Ce n'est que plus tard que le Hizballah est apparu.


Bref , on s'éloigne complètement du sujet .:happy:
 
Salamoun'alaykom

Effectivement , les premiers antisionistes et martyrs étaient à quelques exceptions près TOUS chrétiens.

Ce n'est que plus tard que le Hizballah est apparu.


Bref , on s'éloigne complètement du sujet .:happy:

Effectivement, vous vous éloignez de votre question de départ !

A propos, avez-vous certain indices sur ce que vous apportez comme réalité historique à part " j'ai entendu dire " ?
 
Salamoun'alaykom



Effectivement, vous vous éloignez de votre question de départ !

A propos, avez-vous certain indices sur ce que vous apportez comme réalité historique à part " j'ai entendu dire " ?


Non rien du tout qui viennent confirmer ce que je dis à part des "on dit" .

C'est une question que je vous pose , pas une réalité historique que j'impose loin de là ;)

D'où ma raison ici ( entre autre) Batoul ...:bored:
 
Salamoun'alaykom

Non rien du tout qui viennent confirmer ce que je dis à part des "on dit" .

C'est une question que je vous pose , pas une réalité historique que j'impose loin de là ;)

D'où ma raison ici ( entre autre) Batoul ...:bored:

Il serait intéressant de nous fournir la ou les sources où vous avez entendu ou lu cette information. Cela nous facilitera la recherche, car c'est la première fois que j'entende que des non musulmans ont combattu dans les rangs de l'Imam Al-Husseine as !
 
Al-Hussayn as, à travers de brefs témoignages

Salamoun'alaykom


1- Al-Hussayn: un être purifié, donc Infaillible

- Selon al-Samhûdî (et selon Anas cité par l'imam Ahmad ibn Hanbal):
«Le Prophète venait chaque matin à la porte de 'Alî, Fatima, al-Hassan et al-Hussayn, et tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois «A la prière, à la prière, à la prière», et de réciter ce verset coranique:
«Ô vous les Gens de la Maison (Ahl al-Bayt): Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement». (Coran, 33: 33)


Cité par 'Abbas Mahmoud Al-'Aqqâd
"Al-'Abqariyyât al-Islâmiyyeh -2" (Les Génies islamiques-2), p. 314, Dâr al-Kitâb al-Lubnâni, Beyrouth



(et par Ibn Kathir)
"Istich-hâd al-Hussayn" (Le Martyre d'al-Hussayn), p. 138, Matba'at al-Madani, le Caire



2- Le Prophète, al-Hussayn et le Jour de la Résurrection


L'Imam 'Alî, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal, a raconté:
«Un jour le Messager de Dieu est entré chez moi, alors que je dormais (...) Fâtima, al-Hassan et al-Hussayn étaient là. Il dit alors à Fâtima: Moi, toi, ces deux-là et ce dormeur, nous occuperont ensemble une même place le Jour de la Résurrection».


Cité par Ibn Kathîr
"Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 142



3- Le Maître de la Jeunesse du Paradis


Abî Sa'ïd al-Khidri, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal, témoigne:
«Le Prophète a dit: al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la Jeunesse du Paradis».
Cité par Ibn Kathîr
"Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 140


Ibn Sâbit, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal, témoigne:
«Al-Hussayn Ibn 'Alî entra un jour dans la mosquée. Jâbir Ibn 'Abdulâh dit alors: Celui qui aimerait voir le Maître de la Jeunesse du Paradis, qu'il regarde celui-ci (al-Hussayn). C'est ce que j'ai entendu du Prophète».


Cité par Ibn Kathîr
Id. Ibid.


4- Le Prophète, le premier à pleurer du Martyre d'al-Hussayn


L'Imam 'Alî, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal a raconté:



- Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je:



- «Qu'est ce qui t'a fait pleurer, ô Messager de Dieu?»
- «L'Ange Gabriel, dit-il, vient de me quitter. Il m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué?", il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes».
Cité par Ibn Kathîr
"Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 126



5- Les larmes d'al-Hussayn fendaient le coeur du Prophète


Lorsque le Prophète entendait al-Hassan ou al-Hussayn pleurer, il disait à sa fille Fâtima:
«Pourquoi cet enfant pleure-t-il? Ne sais-tu pas que ses pleurs me font mal?»


Cité par 'Abbas Mahmoud al-'Aqqad
"Al-'Abqariyyât al-Islâmiyyeh -2" (Les Génies islamiques -2), chap. "Fatima al-Zahrâ", p. 315


6- Le Prophète et al-Hussayn: Deux Êtres d'une même Essence


Al-Tarmadi, citant Ya'lî Ibn Marrah, rapporte ce témoignage:
- Le Prophète dit: «Hussayn fait partie de moi et je fais partie de Hussayn. Dieu aime qui aime al-Hussayn. Al-Hussayn est un saint (sibt) ».



Sibt signifie (dans le texte): ce qu'il y a de meilleur dans une nation (voir le sens détaillé de ce terme dans "Kisân al-'Arab".​
Cité par Ibn Kathir
"Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 139


7- Soutnir al-Hussayn est un devoir


Le père de Ach'ath Ibn Samih a dit:



- J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Mon fils - c'est-à dire al-Hussayn - sera assassiné sur une terre dénommée Karbalâ'. Quiconque l'y verra, qu'il le soutienne».​
Cité par Ibn Kathir
"Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 125


8- Al-Hussayn: crotère de la fidélité au Prophète


Abû Hurayrah, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal, témoigne:
- Le Prophète (P), regardant al-Hassan, al-Hussayn et Fatima (leur mère), dit: «Je serai en guerre contre quiconque aura été en guerre contre vous et en paix avec quiconque aura été en paix avec vous».
Cité par Ibn Kathir
"Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 138

9- Mon Dieu: aime al-Hussayn


Selon Ibn Ahmad:
- Le Prophète étreignait al-Hassan et al-Hussayn en disant: «Mon Dieu, je les aime. Aime-les donc!»​
Cité par Ibn Kathir
"Istich-hâd, op. cit., p. 141


10- Aimer al-Hussayn, c'est aimer le Prophète


L'imam Ahmad Ibn Hanbal rapporte le témoignage suivant d'Abî Hurayrah:
- Le Prophète a dit: «Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn, m'aura aimé, et celui qui les déteste m'aura détesté».
Cité par Ibn Kathir
"Istich-hâd", op. cit., p. 138

11- Al-Hussayn et les occupants du Ciel


Selon al-'Izâr Ibn Harith:



- Un jour, alors que 'Amr Ibn al-'Aç était à l'ombre de la Ka'ba, et qu'il vit venir al-Hussayn, il dit: «Voici parmi les habitants de la terre le plus aimé des habitants du Ciel».
Cité par Ibn Kathir
"Istich-hâd", op. cit., p. 142

12- Un Symbole Universel


C'est cette tendresse dont a fait preuve le Prophète à l'égard d'al-Hussayn, qui a élevé ce dernier au rang de ces personnages exemplaires dont les nations et les peuples font le Symbole de l'amour et de la fierté, ou celui de la douleur et du sacrifice, et qui deviennent, de ce fait, les biens-aimés de tout un chacun, l'objet de sympathie et de tendresse de tout le monde, comme si l'on était lié à eux par un lien d'amour et de parenté.​
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd
"Les Génies islamiques -2", op. cit., tome II, chap. "Al-Hussayn, Père des Martyrs", p. 190


13- Un Courage Inégalable


Il n'y a pas dans le genre humain un seul exemple de courage qui puisse équivaloir au courage de coeur dont a fait preuve l'Imam al-Hussayn à Karbalâ'.​
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd
"Les Génies islamiques -2", op. cit., p. 195


14- Un Martyr sans égal


Il n'y a dans le monde aucune famille qui ait engendré autant de martyrs, aussi puissants et réputés qu'en a engendré la famille d'Al-Hussayn. Rappelons simplement qu'al-Hussayn est unique dans l'histoire de ce monde à avoir été à la fois martyr, fils de martyr, (frère de martyr) et père d'une lignée de martyrs qui se sont succédés à travers plusieurs centaines d'années.​
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd
"Les Génies islamiques - 2", op. cit., p. 280

15- Une Fierté sans égale


A-Hussayn a acquis une fierté sans égale dans l'histoire de l'humanité, ancienne et moderne, arabe et non-arabe.​
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd
"Les Génies islamiques - 2", op. cit., p. 280

16- Le Bon Droit Evident


Il est difficile de concevoir un conflit dans lequel le bon droit et la vertu de l'un des deux protagonistes puissent être aussi évidents et aussi incontestables que le furent le bon droit et la vertu d'al-Hussayn dans le conflit qui l'opposait à Yazid.​
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd
"Les Génies islamiques -2", op. cit., p. 181



17- Personne ne peut rester indifférent à l'assassinat d'al-Hussayn


Tout Musulman devrait se sentir affligé par l'assassinat d'al-Hussayn; car il fait partie des plus nobles des Musulmans et des plus savants des Compagnons, et il est le fils de la meilleure fille du Prophète. En outre, il était un serviteur pieux, courageux et sublime.​
Ibn Kathir
"Istich-hâd", op. cit., p. 132


18- Un Soulèvement irréprochable


Nous ne connaissons pas un seul Compagnon ou Suivant qui ait dit, du vivant d'al-Hussayn ou après son assassinat, que le Soulèvement de ce dernier avait quelque chose d'illégal.​
Aboul 'Alâ al-Mawdoudi
"Al-Khilâfa wal-Mulk" (Le Califat et le Royaume), Kuwait, Dâr al-Qalam, 1978, p. 117



19- Yazid: Commanditaire de l'assassinat d'al-Hussayn


- Lorsqu'on a dit à l'imam Ahmad Ibn HANBAL qu'il y avait des gens qui disaient: Nous aimons Yazid, il répondit:
«Mais comment peut-on aimer Yazid tout en croyant en Dieu et au Jour de la Résurrection?»
Cité par IBN Taymiyyeh
"Ra's-ul-Hussayn", Cheikh al-Islam Ibn Taymiyyah, Matba'at al-Madani, le Caire, p. 179



20- Mu'âwiyah, père de Yazid: Tel père, tel fils

«La primauté de la politique sur la Religion et l'inobservance, pour des raisons politiques, des peines prescrites, -ces pratiques instituées par Mu'âwiya- ont portés leurs fruits les plus pourris à l'époque de son successeur, son fils Yazid qu'il avait lui-même choisi et désigné pour sa succession. En effet, à cette époque trois événements sont intervenus qui ont secoué le monde islamique tout entier :


1-L'assassinat d'al-Hussayn Ibn Ali

2-La guerre d'al-Harra, dans laquelle l'armée de Yazid a marché à la fin de l'année 63 H.sur la cité du Prophète, Médine où elle assassinat sept mille musulmans parmi les dignitaires et dix milles parmi la population, et elle s'adonna au viol des femmes. On rapporte que "mille femmes tombèrent enceintes" à la suite de cette pratique du viol"


3-L'armée de Yazid marcha sur la Mecque, détruisit l'un des murs de la Sainte Ka'ba et y mit le feu.
Aboul 'Alâ al-Mawdoudi
"A1-Khilâfa wal-Mulk", op. cit., pp. 117-121

21- Le Crime et le Châtiment


«Rares ont été ceux qui, parmi les assassins d'al-Hussayn, ont pu échapper à un funeste sort: Aussitôt se tiraient-ils d'un malheur ou d'une adversité dans ce bas-monde qu'ils tombaient malades, et la plupart d'entre eux ont été atteints de folie».​
Ibn Kathir
"Istich-hâd a1-Hussayn", op. cit., p. 130


De "L'Imam Al-Hussayn et le Jour de 'Achourâ'"
 
L'Imam al-Hussayn par lui-même

Salamoun'alaykom


1- «Nous sommes le Parti de Dieu, lequel sera vainqueur, et nous sommes les plus proches parents du Messager de Dieu et les membres pieux de sa famille. Nous formons l'un des Deux Poids, ceux-là mêmes que le Prophète a placés après le Livre de Dieu...».


L'Imam al-Hussayn

2- «Dieu est content de celui dont nous sommes contents, nous les Ahl al-Bayt (la famille du Prophète)... Car nous savons patienter devant l'épreuve à laquelle IL nous soumet..., et IL nous en récompense de la récompense que méritent ceux qui savent patienter».
L'Imam al-Hussayn

3- Se rendant au tombeau du Prophète avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, I'Imam al-Hussayn dit:
«Ô mon Dieu! ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m'arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait et satisfait Ton Prophète».



4- «Nous sommes la famille du Prophète, le métal du Message et le lieu de fréquentation des Anges. C'est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c'est par nous qu'IL (l') a parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l'âme innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu'un comme moi ne saurait donc prêter serment d'allégeance à quelqu'un comme lui».
L'Imam al-Hussayn

5- L'Imam al-Hussayn, lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Mu'awiya:
«Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père...»



6- Rappelant aux Musulmans leur devoir de s'opposer à Yazid, l'Imam al-Hussayn dit:
«Ô gens! Le Messager de Dieu a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu'il s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu'IL réserve à ce sultan».



7- L'Imam al-Hussayn rappelant les qualités requises pour le dirigeant Musulman:
«J'en jure par ma religion: L'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit, l'équité qui a pour religion la Religion Vraie, qui s'en tient scrupuleusement aux prescriptions de Dieu...»



8- Consterné par l'attitude passive des Musulmans face à la situation corrompue sous le califat de Yazid, I'Imam al-Hussayn affirma à ses compagnons sa détermination de poursuivre jusqu'au bout sa Révolution:
«Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude».



9- Al-Hussayn, arrivé sur le lieu prédit de son martyre, dit à ses compagnons:
«Ô mon Dieu! je me protège auprès de Toi du KARB (affliction) et du BALÂ (malheur).
Et d'ajouter:
«C'est un lieu d'affliction et de malheur. Descendez de vos montures. C'est ici le terme de notre voyage, le lieu de l'effusion de notre sang et la place de nos tombeaux. C'est ce que m'a dit mon grand-père, le Messager de Dieu».
10- L'Imam Hussayn, abandonné par les Kûfites et encerclé par l'armée omayyade:
«Ô mon Dieu! Toi à qui je me confie chaque fois que je subis une affliction, et en qui je mets mon espoir chaque fois que je suis dans l'adversité. Je me suis confié à Toi pour toutes les épreuves que j 'ai subies. Combien de soucis - devant lesquels le coeur s'affaissait, les solutions manquaient, l'ami s'éclipsait et l'ennemi se réjouissait - que je t'avais confiés (parce que mon amour est dirigé vers Toi exclusivement) n'as-Tu pas dissipés? Tu es donc pour moi, le Maître de tout bienfait, l'auteur de toute bienfaisance et l'objet de tout désir».
11- Préférant la mort à la soumission au pouvoir déviationniste de Yazid, l'Imam al-Hussayn s'écria au visage de ses bourreaux:
«Par Dieu je ne me rends pas à vous comme un humilié, ni ne me soumets comme un esclave».
18- «Les gens sont les esclaves de ce bas-monde. La religion n'est qu'un objet de flatterie sur leur langue. Ils la couvent tant que leurs moyens de subsistance sont assurés aisément. Mais, dès qu'ils sont soumis à l'épreuve, les vrais pratiquants se font rares».
L'Imam al-Hussayn

19- «La véracité est puissance, le mensonge est impuissance, la confidence est Dépôt, le voisinage est parenté, le secours est aumône, le travail est expérience, le bon caractère est culte, le silence est ornement, l'avarice est pauvreté, la générosité est richesse, la compassion est quintessence».
L'Imam al-Hussayn

20- «La raison ne se perfectionne qu'en suivant le vrai».
L'Imam al-Hussayn

21- «Qui t'aime, t'empêche, et qui te hait, t'allèche».
L'Imam al-Hussayn

De "L'Imam Al-Hussayn et le Jour de 'Achourâ'"
 
L'imam hussein dans l'ancien testament!!!!

Salam , que Dieu soulage vos cœurs de l’affliction qui nous touche!
Et Nous le rançonnâmes d’un sacrifice incommensurable. Surat’’ les rangs’’ 107. Lorsque Dieu refusa qu’il sacrifie son fils Isaak.
La plus part des commentaires parle d’un bélier. En plus qualifié d’incommensurable?

Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. 11 Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici ! 12 L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. 13.22
 
 
 
 
 
Une immolation généreuse, un bélier , UN BELIER en échange d’un Saint homme?
L’on voit très bien que cette interprétation ne tient pas, tout particulièrement dans un livre sacré, si ce n’est, que cet échange doit être un autre homme qui sera lui même sacrifié et de la lignée d’Abraham.
D’ailleurs , même Jean Batiste, le Prophète l’avait très bien compris puisque quand il voyait Jésus, il le nommait l' agneau sacrificiel.
Jean Baptiste devait préparer le chemin du Seigneur et l'annoncer au peuple. Quand il Le voit venir vers lui pour être baptisé, il s'écrie : « Voilà l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1 : 29)
Même les apôtres le comprirent de la même façon,
Le lendemain encore Jean se tint là entre deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu ! » (Jean 1 : 35-36). C'est l'Agneau « sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde » (1 Pier. 1 : 20). Celui qui avait dit : « Voici je viens », se présentait afin de s'offrir à Dieu en sacrifice.
 
Les apôtres avaient lu le passage de l’ancien testament et comprenaient que ce remplacement était un homme , de la lignée d’Abraham. voilà le verset de l'ancien testament.

Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. 11 Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici ! 12 L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. 13.22
. Mais comme nous l'avons appris de par le Coran Jésus n’a pas été l’objet du sacrifice , du moins l’échange attendu par les apôtres puisque Dieu l‘a sauvé avant, et de plus il est écrit dans l’ancien testament le lieu de ce sacrifice.
Ce jour est au Seigneur, à l'Eternel des armées; C'est un jour de vengeance, où il se venge de ses ennemis. L'épée dévore, elle se rassasie, Elle s'enivre de leur sang.
Car il y a un SACRIFICE du Seigneur, de l'Eternel des armées, Au pays du SUD, sur les rives de l'Euphrate. Jérémie. 46.10
Ancien testament
Qui fut égorgé comme on égorge un agneau?et qui fut massacré sur les rives de l'Euphrate? qui par cette action a sauvé la communauté des croyants du fléau de l’impiété de l'égarrement du despot yazid , qui de par les larmes versées à son égard purifient beaucoup de péchés? il est rapporté que le Prophète a pleuré de chaudes larmes à l'égard de son petit fils et il est rapporté de même " quiconque pleure sur Hussein pour lui est le Paradis!!!!



je joins un lien , surtout en regardant cette vidéo, pensez que l'agnus dei, l'agneau de Dieu est hussein!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=srm1K0RYf4c&feature=fvsr

 
Les compagnons de l'Imam Hussein (p)

«L'imam Hussein :as: déclara au sujet des ses compagnons :

"Je n'ai pas vu de compagnons plus pieux ni ni plus loyaux que mes compagnons."

Un grand savant chiite doutait de la véracité de ce propos, c'est-à-dire que ce propos soit de l'Imam Hussein (p). En voici la raison : il disait: "Chaque fois que j'y réfléchissais, j'arrivais à cette conclusion que les compagnons de l'Imam Hussein (p) n'avaient pas de mérite, n'avaient pas fait quelque chose d'extraordinaire.

Au contraire, c'était l'ennemi qui apparaissait ignoble, méprisant au maximum. L'Imam Hussein (p) étant le descendant du Prophète (s) le plus noble et son myrte, étant le fils de l'Imam Ali (p) et de Fatima ez-Zahra (p) et l'Imam de l'époque...etc, il était normal que n'importe quel musulman cherchât à le secourir en le voyant dans cette situation. Ainsi ceux qui l'avaient fait, n'apparaissaient pas avoir eu un courage supérieur, extraordinaire. Par contre, ceux qui ne l'avaient pas fait, ceux-là apparaissaient bien vils.»


(à suivre :) )
 

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