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Les mythyes fondateurs du sunnisme contemporain

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Au Nom d'Allah Le Tout-Miséricordieux Le Très-Miséricordieux

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avant tout j'aimerai répondre a notre frére qui parle du azhar el charif et de ahl el bayte, mon frére noubli pas a chaque fois que tu cite ahl el bayt sui t'as citation par "SALA ALLAH ALAYHOUM WA SALAM"je pense que notre frére en écrivant cet article n'a pas voulu dire l'obligation de suivire ces quatre écoles, je pense pas que ces derniers utilisent la sunnah et le coran que autre chose, en suivant ces quatres écoles nous suivons l'école de ahl el bayt sala allah alayhim wa salam.
noubli pas que l'imam malik fut l'éléve de le grand Imâm Ja`far Ibn Muhammad Al-Bâqir:radiallah donc ses sources sont le coran et la sunnah.
cela ne veux pas dire que tu sui pas le coran et la sunnah.
el salam alikoum​

786-92-110

AS WR WB

Juste pour préciser : :saws: c'est pour le saint prophète uniquement et :as: pour les IMAMS AHL UL BAYT, Les Prophètes et Messagers

Tel sont les dignifications honorifiques selon le Madhab jaafarite des chiites de Ali et des Ahl ul bayt rasouloullah qui sivent la Sunna Authentique du Messager de Dieu. Les chiites n'ont pas attendu plus d'un siècle pour que Malik viennent codifier la Sunna des Compagnons du prophète revu et corrigé 3 siècles plus tard par les 6 "haut-en-tics", qui du reste, ne sauraient mieux connaitre le messager mieux que sa propre famille et maisonnée (proche parenté). Nous n'avons pas coupé les liens qu'allah a ordonné d'Unir c'est à dire, Le Messager et sa sainte descendance comme pour tous les prophètes et messagers de Adam jusqu'a Imraan le grand père de Jesus (as).

Les 3 Caliphes rashidounes et les 4 écoles sont étrangères à la SUNNA d'ALLAH : " SUNNAT ALLAHIL LATI GHAD HALAD MIN GHABLU LAN TAJIZA LISUNNATIHI TABDIILANN".

Pour quoi les "sunnites" inventent des mensonges contre la parole de DIEU avec des hadiths prononcés par des humains faillibles dont certains étaient les ennemis déclarés du saint prophète et de sa sainte famille ???

Pour rien au monde nous ne suivrons la majorité de ceux qui sont sur la terre tant qu'ils ne suivront pas la parole divine révelée au saint prophète de L'islam , Mohammad :saws: et que Dieu maudisse TOUS les ennemis du saint prophète :saws: et de sa sainte descendance purifiée ( Ahl ul bayt :as:)

Ma'a Salaam
 
Salam u alikum,cher Salah adine,nous avons bien compris que ton but ici,etait de nous convertire au sunnisme et c est une cause noble puisque tu pense etre dans la verité.Or comme notre cher frere mohalamine nous avons fais le chemin inverse a celui auquel tu nous invite.Pour ma part,j ai posé beaucoup de question aux chiites afin d etre convaincu d une verité sans faille alors j aimerais te poser une question sachant que nous n avons pas tout a fait les meme bases concernant les hadiths et que nous n avons apparemment pas les memes interpretations des saints versets.Faisons donc comme notre cher Ahmed deedat (que DIEU(swt) lui fasse misericorde)faisait avec les chretiens,utilisons notre logique.

dite moi mon cher pourquoi d apres vous abubakr fut nommé 1er caliphe????
 
786-92-110

Salaam


Pourquoi, par qui et selon quelles lois, celles du saint Coran qui represente la parole divine et de la Sunna du saint prophète :saws: ou selon les lois de la jahiliya des bédouins arabes endurcis dans l'impiété et la mécréance ?

Par ailleurs voyons à qui s'applique le terme "gens de la maison" (Ahlul-Bayt) dans le saint coran
Maison d'Abraham (AS)
Le Quran atteste que Sarah, la femme du Prophète Abraham (AS), a été bénie par Dieu et deux anges et a reçue la bonne nouvelle qu'elle donnera naissance à deux prophètes de Dieu:
11:71 Sa femme était debout, et elle rit alors; Nous lui annonçâmes donc (la naissance d') Isaac, et après Isaac, Jacob. (71)
11:72 Elle dit: "Malheur à moi! Vais-je enfanter alors que je suis veille et que mon mari, que voici, est un vieillard? C'est là vraiment une chose étrange! " (72) Lorsque l'effroi eut quitté Abraham et que la bonne nouvelle l'eut atteint voilà qu'il discuta avec Nous (en faveur) du peuple de Lot, (74)
11:73 Ils dirent: "T'étonnes-tu de l'ordre d'Allah? Que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions soient sur vous, Ô gens de cette maison! Ils est vraiment digne de louange et de glorification! " (73) Puisque la miséricorde et les bénédictions d'Allah ont été offertes dans les versets ci -dessus aux gens de la maison d'Abaraham, c'est devenu une certaine tendance chez les commentateurs sunnites dans leur anxiété à trouver un argument pour intégrer les épouses du saint prophète :saws: dans le terme des Ahl ul bayt . Ils prétendent que puisque Sarah l'épouse d'Abraham est incluse dans le terme Ahlul-Bayt mentionné dans les versets ci-dessus, alors toutes les femmes du saint Prophètet :saws: sont incluses dans le verset 33:33 en relation avec la purification et la sainte excellence des Ahlul-Bayt du Prophète Muhammad.
Cependant, ces commentateurs, intentionnellement ou non ignorent la signification des propos des Anges. Si Sarah, l'épouse d'Abraham, est incluse dans le terme Ahlul-Bayt utilisé dans le verset sus-mentionné, ce n'est pas parce qu'elle est l'épouse d'Abraham, mais parce qu'elle allait être la MERE de deux prophètes (Isaac et Jacob). Elle a été mentionné par les deux anges dans ces versets comme membre des Ahlul-Bayt, APRES AVOIR RECU la bonne nouvelle qu'elle sera enceinte du Prophète Isaac (AS).



La relation matrimoniale entre un homme et une femme peut être circonstantielle et peut être rompue à tout momement. Elle ne pouvait être une Partenaire permanente d'un homme à être incluse dans l'addresse céleste qui est imprégnée de l'attribut de l'excellence céleste A MOINS qu'lle ne donne naissance à un enfant qui devient un Prophète ou un Imam. Ainsi donc, si nous considérons Sarah comme membre de la maison, ce serait simplement parce qu'elle allait être la mère de ISAAC et non parce qu'elle est l'épouse de Abraham. Les versets 11:71-73 cités ci-dessus montrent que Sarah a été appelé parmis les gens de la demeure Ahlul-Bayt après avoir reçu la bonne nouvelle qu'elle donnera naissance au prophète ISAAC (AS).
La Maison de Imran (AS)
De même, Le Quran mentionne la mère de Moîse parmi les Ahlul-Bayt de Imran. Encore, comme nous pouvons le voir dans les versets qui suivenet, le coran insiste sur la MERE de moîse et non sur la femme de Imran:
28:12Nous lui avions interdit auparavant (le sein) des nourrices. Elle (la soeur de Moïse) dit donc: "Voulez-vous que je vous indique les gens d'une maison qui s'en chargeront pour vous tout en étant bienveillants à son égard? "... (12)

28:13
Ainsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son oeil se réjouisse, qu'elle ne s'affligeât pas et qu'elle sût que la promesse d'Allah est vraie. Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. (13)

La mère de Moîse est mentionnée comme Ahlul-Bayt, non parce qu'elle est la femme de Imran, mais parce qu'elle est la mère de Moîse, autrement dit les femmes qui sont sujette au divorce pour être substituées par de meilleurs femmes (Quran 66:5) ne peuvent être considerés comme Ahlul-Bayt comme l'a bien indiqué par Zaid Ibn Arqam. Celà a été illustré avec la femme de Noé et de Lot, bien qu'elles étaient des épouses de ses grands serviteurs de Dieu , elles n'ont pas été considerés comme Ahlul- Bayt. Elles ont péri avec le reste de leurs communautés .
Rappelons nous ce Zaid Ibn Arqam a dit: "Ahlul-Bayt (gens de la demeure ) du Prophète sont sa lignée parentale et sa descendance (ceux issu de son sang) pour qui l'acceptation de la charité (Zakat) est interdite."
La femme de Imran était dans le lignage de Moîse, ainsi que la femme de Abraham qui était dans le lignage de Isaac et de Jacob. Similairement, Si Fatimah (AS) fait partie des Ahlul-Bayt du Prophète de l'Islam, ce n'était pas simplement parce qu'elle était la fille du Prophet (PBUH&HF), mais aussi parce qu'elle était la mère de deux Imams (AS).
La Maison de Noé (AS)
Et Noé invoqua son Seigneur et dit: "ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges". (45)

Il dit: "ô Noé, il n'est pas de ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce dont tu n'as aucune connaissance. Je t'exhorte afin que tu ne sois pas un nombre des ignorants". (46)
(Quran 11:45-46)
Abul Ala Maududi écrit dans son commentaire des versets ci-dessus:
"Si une partie du corps d'une personne est grillé et que le chirurgien décide de l'amputer, il ne va pas se conformer à la requête du patient , qui dit 'N'amputez pas parce que c'est une partie de mon corps'. le chirurgien repondra, 'il ne fait plus parti de ton corps désormais car il est grillé' De meême qu'un parent pieux se verra dire que son fils est une oeuvre inutile , cela voudrait impliquer que les efforts qu'il auara fourni pour élever son enfant comme un homme de bien sont perdues et le travail est gaché et finit dans un echec complet et total ."​
references Sunnites :

  • Commentary du Quran par Abu al Ala al Maududi (published by the Islamic Publications (Pvt) Limited), p367, under verse 11:45-46
Complément :
Prophet Noah (AS) was pleading for his own son and the reply was that the lad was not worthy of being his son. It is made crystal clear by this verse that though one might be of the same blood and flesh, born through the same parents, but if the issue doesn't possess the good qualities of the parents then he or she is not of his parents' stock (as said in the second verse). Noah had three other sons, Aam, Sam and Yafas who were believers and who with their wives entered the Ark and were saved and Kanan was Noah's son by his OTHER wife who was a disbeliever and perished along with her son.
It can be concluded that if any one does not hold the goodness of the correct faith in Allah, be he the son of the Apostle, he is not to be of the stock of his parentage; His very birth through his own parents is denied to him, even the right to be on God's earth is withdrawn from him, and he is to be destroyed.
Thus, even one is to be the son of a prophet of Allah, the lack of righteousness gets him disowned from the progeny (Itrat) of the apostolic family. It is for this reason that the term Ahlul-Bayt is restricted to the deserving members of the House of the Prophet and doesn't cover all of those who are born from his blood. Ahlul-Bayt are only the individuals among Prophet's descendants who also had close affinity in character and utmost spiritual attainment with Prophet (PBUH&HF).

http://www.al-islam.org/encyclopedia/chapter1a/11.html

Ma'a Salaam
 
Rappel mémoire !

786-92-110

Raconté par Jabir ibn Samura: -J'ai entendu le Prophète (s) qui disait: "Il y aura Douze Commandeurs." Il dit alors une phrase que je n'ai pas entendue. Mon père m'a dit: -Le Prophète a ajouté: "Ils seront tous de Quraysh."
[[FONT=&quot]Sahih al-Bukhari[/FONT] (traduct.), Hadith: 9.329, Kitabul Ahkam;​
[FONT=&quot]Sahih[/FONT][FONT=&quot] [/FONT][FONT=&quot]al-Bukhari[/FONT], (Arabe), 4:165, Kitabul Ahkam]​

( ils ont bien entendu mais la politique l'envie des biens de ce bas monde les empêchent de dire ce qu'ils ont bien entendu et compris )
Le Prophète (s) a dit: "La Religion (l'Islam) continuera jusqu'à l'Heure (du Jour de la Résurrection), vous aurez Douze Califes, tous seront de Quraysh."​
[[FONT=&quot]Sahih Muslim[/FONT], (traduct.), Chapitre DCCLIV, v3, p1010, Tradition #4483; [FONT=&quot]Sahih Muslim[/FONT] (arabe), Kitab al-Imaara, 1980 Edition Arabie Saoudite, v3, p1453, Hadith #10]​
Qui sont ces [FONT=&quot]Douze[/FONT] Successeurs du Prophète (s)?



[FONT=&quot]Ce qu'en disent les savants Sunnites:

[/FONT]
[FONT=&quot]Ibn al-'Arabi:[/FONT] Nous avons compté les douze Emirs qui succédèrent au Saint Prophète (s.a.w.s.) . Ceux-ci furent: Abu Bakr, 'Omar, 'Othman, Ali, Hasan, Mu'awiyah, Yazid, Mu'awiyah ibn Yazid, Marwan, 'Abd al-Malik ibn Marwan, Yazid bin 'Abd al-Malik, Marwan bin Muhammad bin Marwan, As-Saffah... Après il y eut vingt-sept califes des Bani Abbas.

Maintenant si l'on considère douze d'entre eux celà ne nous amène que jusqu'à Sulayman. Seulement cinq d'entre eux correspondent au sens du texte et à ceux-là nous pouvons ajouter les quatre Califes Bien-Dirigés et 'Omar bin 'Abd al-'Aziz...

Je ne peux comprendre la signification de ce Hadith.
[FONT=&quot][Ibn al-'Arabi, [/FONT][FONT=&quot]Sharh Sunan Tirmidhi[/FONT][FONT=&quot], 9:68-69]


[/FONT] [FONT=&quot]Qadi 'Iyad al-Yahsubi:[/FONT]

Les Califes furent plus nombreux que cela. Limiter leur nombre à douze est incorrect. Le Saint Prophète (s.a.w.s.) n'a pas dit qu'ils seraient seulement douze et pas plus. Désormais il est possible qu'ils soient plus nombreux.
[Al-Nawawi, [FONT=&quot]Sharh Sahih Muslim[/FONT], 12:201-202;​
[FONT=&quot]Ibn Hajar al-'Asqalani, [/FONT][FONT=&quot]Fath al-Bari[/FONT][FONT=&quot], 16:339]


[/FONT] [FONT=&quot]Jalal al-Din al-Suyuti:[/FONT]

Il y aura seulement douze Califes jusqu'au Jour du Jugement. Et ils agiront selon la Vérité, mème s'ils ne sont pas suivis.

Nous constatons que sur les douzes, quatre sont les Califes Bien-Dirigés, puis Hasan, puis Mu'awiyah, puis Ibn Zubayr, et finallement 'Omar bin 'Abd al-'Aziz. Ce qui fait huit. Il en manque quatre. Peut-ètre Mahdi, des Abbassides, pourrait ètre inclus comme il était autant Abbasside qu 'Omar bin 'Abd al-'Aziz etait Omeiyade. Et Tahir 'Abbasi pourrait aussi ètre inclus car il fut un dirigeant juste. Donc il en reste deux à venir. L'un d'entre eux sera Al-Mahdi (a.s.) puisqu'il descend des Gens de la maison du Prophète : Ahlul Bayt (a.s.).
[Al-Suyuti, [FONT=&quot]Tarikh al-Khulafa[/FONT], Page 12;​
[FONT=&quot]Ibn Hajar al-Haytami, [/FONT][FONT=&quot]Al-Sawa'iq al-Muhriqa[/FONT][FONT=&quot] Page 19][/FONT]


[FONT=&quot]Ibn Hajar al-'Asqalani:[/FONT]

Personne n'a beaucoup de science sur ce hadith particulier de Sahih Bukhari.
Il n'est pas correct de dire que ces Imams seront tous présents en mème temps.
[FONT=&quot][Ibn Hajar al-'Asqalani, [/FONT][FONT=&quot]Fath al-Bari[/FONT][FONT=&quot] 16:338-341][/FONT]

[FONT=&quot]Ibn al-Jawzi:[/FONT]

Le premier Calife des Bani Umayya fut Yazid ibn Mu'awiyah et le dernier, Marwan Al-Himar. Leur total est treize. 'Sans compter Othman, Mu'awiyah et ibn Zubayr qui furent parmi les compagnons du Saint Prophète (s). Si nous excluons Marwan bin al-Hakam à cause du problème de savoir s'il était plus un compagnon ou un dirigeant, étant donné que c'est Abdullah ibn Zubayr qui avait le soutien du peuple, Alors nous arrivons au nombre des Douze. … Quand le Califat fut oté aux Bani Umayya, il se produisit de grands troubles. Jusqu'à la prise du pouvoir par les Bani Abbas. A partir de là, les conditions originales avaient complètement changé.
[FONT=&quot][Ibn al-Jawzi, [/FONT][FONT=&quot]Kashf al-Mushkil[/FONT][FONT=&quot], cité par Ibn Hajar al-'Asqalani, [/FONT][FONT=&quot]Fath al-Bari[/FONT][FONT=&quot] 16:340 selon Sibt Ibn al-Jawzi][/FONT]

[FONT=&quot]Al-Nawawi:[/FONT]

Cela peut aussi vouloir dire que les douzes Imams se maintiendront durant la suprématie de l'Islam. Tant que L'Islam sera une religion dominante. Ces Califes, durant leurs fonctions, glorifieront la religion.
[FONT=&quot][Al-Nawawi, [/FONT][FONT=&quot]Sharh Sahih Muslim[/FONT][FONT=&quot] ,12:202-203][/FONT]


[FONT=&quot]Al-Bayhaqi:

[/FONT] On ne peut trouver ce nombre (douze) que jusqu'à l'époque de Walid ibn 'Abd al-Malik. Après lui, ce ne fut que troubles et chaos. Puis la dynastie Abbasside. Ce qui augmenta encore le nombre des Imams. Si l'on laisse de coté ceux d'entre eux qui ont règné après les troubles, car leur nombre est trop élevé.
[FONT=&quot][Ibn Kathir, [/FONT][FONT=&quot]Ta'rikh[/FONT][FONT=&quot], 6:249; Al-Suyuti, [/FONT][FONT=&quot]Tarikh al-Khulafa[/FONT][FONT=&quot] Page 11][/FONT]


[FONT=&quot]Ibn Kathir:[/FONT]

Quiconque suit l'avis de Bayhaqi et est d'accord quand il affirme que ces Califes sont ceux qui règnèrent jusqu'à l'époque de Walid ibn Yazid ibn 'Abd al-Malik le transgresseur s'oppose aux textes des hadiths que nous avons rapportés et qui critiquent et dénoncent ces dirigeants.

Et si nous considèrons la Califat de Ibn Zubayr précèdant 'Abd al-Malik le total sera de seize. Puisque leur total serait de douze juste avant 'Omar ibn 'Abd al-'Azi, dans cette méthode Yazid ibn Mu'awiyah y serait inclus et pas 'Omar ibn 'Abd al-'Aziz. Alors qu'il est établi que la majorité des oulémas reconnaissent que 'Omar ibn 'Abd al-'Aziz fut un calife véridique et juste.
[FONT=&quot][Ibn Kathir, [/FONT][FONT=&quot]Ta'rikh[/FONT][FONT=&quot], 6:249-250][/FONT]


Troublés?
Examinons d'autres hadiths Sunnites pour finalement clarifier qui ces Douzes Successeurs, Califes, Emirs et Imams sont vraiment:

Le fameux Savant al-Dhahabi dit dans [FONT=&quot]Tadhkirat al-Huffaz[/FONT], vol. 4, p. 298, et Ibn Hajar al-'Asqalani dit dans [FONT=&quot]al-Durar al-Kaminah[/FONT], vol. 1, p. 67 que Sadruddin Ibrahim bin Muhammad bin al-Hamawayh al-Juwayni al-Shafi'i fut un rapporteur de Hadiths véridique. Le mème Al-Juwayni cite Abdullah ibn Abbas (r) citant le Prophète (s) qui disait, "Je suis le chef des Prophètes et Ali ibn Abi Talib est le chef des successeurs, et après moi mes successeurs seront douze, le premier d'entre eux est Ali ibn Abi Talib et le dernier d'entre eux sera Al Mahdi."

Al-Juwayni raconte aussi citant Ibn 'Abbas (r) citant le Prophète (s): "En vérité mes Califes et mes héritiers et les Preuves d' Allah pour ses créatures après moi seront douze. Le premier d'entre eux est mon frère et le dernier d'entre eux est mon (petit) fils." On lui demanda: "O Messager d'Allah, qui est ton frère?" Il répondit , "Ali ibn Abi Talib" Alors ils demandèrent, "Et qui est ton fils?" Le Saint Prophète (s) répondit, "Al Mahdi, celui qui remplira la terre de justice et d'équité quand elle débordera d'injustice et de tyrannie. Et par celui qui m'a envoyé comme avertisseur et annonciateur de bonnes nouvelles, mème s'il ne devait rester qu'un seul jour de la vie de ce monde, Allàh le Tout-Puissant l'allongerait jusqu'à l'avènement de mon fils Mahdi, puis il fera redescendre Ruhullah 'Isa ibn Maryam (a) -Jésus- qui priera derrière lui (Mahdi). Alors la Terre sera illuminée par son éclat. Et son pouvoir s'étendra de l'est à l'ouest.."

Al-Juwayni rapporte aussi que le Messager d'Allàh (s) a déclaré: "Moi et Ali et Hasan et Hussayn et neuf des descendants de Hussayn sommes les purifiés et les bien-guidés."
[Al-Juwayni, [FONT=&quot]Fara'id al-Simtayn[/FONT], Mu'assassat al-Mahmudi li-Taba'ah, Beyrouth 1978, p. 160.]​
Parmi toutes les écoles de pensées Islamiques, seulement les shi'ah Imamiyyah Ithna 'Ashariyyah (Chi'ites Duodécimains) croient que ceux là sont les [FONT=&quot]Douze[/FONT] vrais successeurs du Prophète (s) et puisent auprès d'Eux leur compréhension de l'Islam. Pour en savoir plus sur l'Islam authentique, visitez:

 
Salam u alikum,cher Salah adine,nous avons bien compris que ton but ici,etait de nous convertire au sunnisme et c est une cause noble puisque tu pense etre dans la verité.Or comme notre cher frere mohalamine nous avons fais le chemin inverse a celui auquel tu nous invite.Pour ma part,j ai posé beaucoup de question aux chiites afin d etre convaincu d une verité sans faille alors j aimerais te poser une question sachant que nous n avons pas tout a fait les meme bases concernant les hadiths et que nous n avons apparemment pas les memes interpretations des saints versets.Faisons donc comme notre cher Ahmed deedat (que DIEU(swt) lui fasse misericorde)faisait avec les chretiens,utilisons notre logique.

dite moi mon cher pourquoi d apres vous abubakr fut nommé 1er caliphe????


Salam

je vais me permettre de reposer les questions puisque son texte est edité deux fois
Voici les question posé dans le post " Fatima et Abou bakr":

Tu dis que d'apres Notre Saint Prohète le Paradis aurait ete promis a Abou Bakr ?
Quel ordre a été donné a abou bakr et a omar juste quelques temps avant la mort de Notre Saint Prophète? Il devait aller combattre en syrie ?
Pourquoi est il revenu ? Ils sont revenu car ils étaient inquiète suite a la maladie du Saint Prophète !( d'apres explication sunnite)

Alors pourquoi n'ont il pas assisté a son enterrement ? Pourquoi se sont il precipité pour choisir un successeur alors que le Prophète n'était pas enterré ?


Salam
 
D'apres les sources sunnites: Ok mais juste pour Abu Bakr

Sahih d’al-Bukhâry, Traduit par Harkat Ahmed, volume 8, Al-Maktaba Al-Asriyah, Saida-Beirouth, volume 8, chapitre LXXXVI, Les Peines (Hudûd), R.31, De l’application de la lapidation contre l’adultère enceinte si elle est mariée, numéro 6830, p.226:


« Il m’est parvenu que quelqu’un de vous a dit : ‘Par Dieu, si Umar mourait je prêterais serment d’allégeance à Un tel.’ Que personne ne se berne d’illusion à dire que l’allégeance d’Abu Bakr avait eut lieu subitement ; certes, les choses se sont ainsi déroulées ; mais Dieu en a écarté les mauvaises conséquences, [car] personne d’entre vous n’égale Abu Bakr en mérite. [Donc] l’allégeance faite sans le consentement des Musulmans ne doit être acceptée ni de la part de l’élu, ni de celle de l’électeur ; cela pourrait les exposer à être tués. »

 
Références sunnites sur Omar et la succession du Prophète (saw) français-arabe

Assalamu 'alaykum

Est-ce que vous pourriez m'orienter vers un article qui donne les sources précises en arabe sur les hadith démontrant le complot de Omar et Abu Bakr contre le Prophète (saw) et 'Ali (as) ? J'ai besoin du lien qui oriente directement sur le site internet SUNNITE en arabe.


Les sujets principaux étant : l'opposition de Omar au Prophète :)saws:) de son vivant, la calamité du Jeudi, l'incendie de la maison de Fatima (as), le fait que 'Ali :as:a refusé de leur prêter allégeance, la révolte de Aicha contre 'Ali :)as:)...

Par ailleurs, quelqu'un peut-il m'apporter la preuve que l'Imam 'Ali :)as:) n'a jamais prié derrière Omar et Abu Bakr, ni ne leur a prêté allégeance après 6 mois ? Car il est impossible qu'un Imam infaillible fasse la prière derrière un hypocrite, et certaines études ont démontré que l'Imam 'Ali :)as:) n'aurait en fait même pas prêté allégeance après la mort de Hz Fatima :)as:).

Que Allah vous récompense !

Wa salâm
 
Quelqu'un pourrait-il notamment vérifier ces références ?

Sirat Ibnou Hichem. Voici ce qu'il dit au sujet de l'irrespect envers le Prophète le jour du traité : «'Omar Ibn al-Khattâb dit clairement qu'il n'avait jamais jusqu'à présent suspecté si fort la véracité du fait que Mohammad était le Prophète d'Allâh, et il osa même s'adresser à lui dans les termes suivants: "N'es-tu pas un vrai Prophète d'Allâh?" "Si, sans aucun doute", répondit le Prophète. 'Omar lui demanda encore: "N'avons-nous pas raison et notre ennemi n'a-t-il pas tort?" "Bien sûr! Nous avons raison et nos adversaires ont tort". 'Omar conclut: "Pourquoi devrions-nous donc mettre une tache à notre foi et supporter le choc de l'humiliation?" Le Prophète répondit: "Je ne suis que le Messager d'Allâh, et je ne peux rien faire contre Sa Volonté". Toutefois, 'Omar ne fut pas satisfait des réponses du Prophète, puisqu'il tint des propos similaires indignés devant Abû Bakr: "Quoi! Mohammad n'est-il pas le Prophète d'Allâh? Ne sommes-nous pas Musulmans? Ne sont-ils pas des infidèles?"» ("Ibn Hichâm")


Imam Malek rapporte dans son Muatta, que le Messager de Dieu, arrivant devant les tombes des martyrs de Ouhoud, dit: "ceux là, je témoigne en leur faveur!" Aboubaker, lui demande: "O! Messager de Dieu! Nous sommes soumis comme eux, n'avons nous pas combattu comme eux?", le Prophète dit: "Oui, mais je ne sais pas ce que vous allez faire après moi!", Abou Bakr pleura deux fois et dit: "Nous vivrons après toi!?" Rapporté par Imam Malek dans son Muatta



Avez-vous les liens internet sur ces ouvrages ?

Jazakallahu khayran !!
 
"Quand Omar est venu à la porte de la maison de Fatimah, il a dit : "Par l'Allah, je brûlerai complètement (la maison) sur vous à moins que vous ne sortiez et donniez le serment d'allégeance (à Abu Bakr)." Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120, Histoire d'Ibn Athir, v2, p325, Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975, Tarikh Al-Kulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20, Wal-Siyasah Al-Imamah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20



Wa Aleikum Al Salam Wa Rahmut Allah Wa Barakatuhu,

Je souhaiterais préciser, que l'on avait dit à Omar que Fatima Al Zahra (as) est présente dans la maison, et il a dit : "Et alors ?"
 
Première version du portrait de Omar

Salâm ! Voici une première sélection des événements montrant la personnalité de Omar. Que ceux qui ont des événements complémentaires, des sources directes sur les liens sunnites ou des propositions d'amélioration, n'hésitent pas !

1. Durant la vie du Saint-Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille)


OMAR LIT LA TORAH CONTRE L’AUTORISATION DU PROPHÈTE (SAW) 1
OMAR SE SAUVE DU CHAMP DE BATAILLE MALGRE LES PRESCRIPTIONS DU CORAN 1
L'ORDRE D'ÉCRIRE LE TESTAMENT DU MESSAGER D'ALLAH (SAW) 3
LE SAINT-PROPHÈTE (SAW) MAUDIT OMAR ET ABU BAKR 4
L'ATTITUDE DU CALIFE 'UMAR FACE À LA MORT DU PROPHÈTE 7

Omar lit la Torah contre l’autorisation du Prophète (saw)

Omar lisait un exemplaire de la Torah traduite en arabe, car les Juifs avait l’habitude de traduire la Torah en arabe. Abou Hourayra a dit: «Les gens du Livre (les Juifs) avaient l'habitude de réciter la Torah en hébreu et et de l'expliquer aux musulmans en arabe. Sur ce, le Messager d'Allah a dit: «Ne croyez pas les gens de l'Ecriture et méfiez-vous d’eux, mais dites: « Nous croyons en Allah et en ce qui nous est révélé. » [Coran 2:136]." [Al- Boukhari]

Cela a été explicitement déclaré dans une autre version de ce hadith rapporté par Al-Bazzaz sur l'autorité de Djabir. Il a dit: « Umar copia une partie de la Torah en arabe, l’amena au Prophète, et commença à la lui lire. Alors qu’il lisait, le visage du Prophète changea de couleur. Un des hommes de parmi les Ansars dit: « Malheur à toi, Ibn Al-Khattab! Ne vois-tu pas le visage du Messager d'Allah?" Alors, le Prophète, dit: « Ne questionnez pas les gens du livre sur rien pour car ils ne vous guideront pas lorsque vous serez égarés. (Si vous les écoutez) Soit vous renierez ce qui est vrai, soit vous croirez en ce qui est faux. Au nom d'Allah, si Moïse avait été vivant aujourd'hui, il aurait été obligé de me suivre. »

N'est-ce pas un avertissement et un signe, sachant que le Prophète :saws: ne se met en colère que pour défendre la Vérité et que Omar, durant son califat, a laissé le Juif Ka'b al-Ahbar diffuser les histoires du Talmud concernant les prophètes :)as:) (ex. Moussa :as: qui se trouve ridiculisé à courir derrière ses habits qui se sont enfuis alors qu'ils sortait de l'eau et tombe nez à nez avec son peuple pour qu'il voie qu'il n'est pas atteint de difformité, et autres histoires déformées et falsifiées provenant des juifs ?

Omar se sauve du champ de bataille malgré les prescriptions du Coran

La bataille de Khaibar était un événement important de la vie du Prophète, enregistré en détails par des historiens sunnites. Voici le résumé :

Lorsque l'armée musulmane a prolongé son siège au fort de Khaibar, ils furent vaincus à trois reprises. Sous le commandement d'Abu Bakr et d'Umar, ils se sont sauvés. Les compagnons furent considérablement frustrés. Afin d'inspirer les compagnons, le saint Prophète annonça que Khaibar sera conquis en disant: ''Par Allah, demain, je donnerai l'étendard à une personne qui reviendra victorieux. Il attaque à plusieurs reprises et ne s'enfuit jamais des champs de bataille et ne recule jamais, jusqu'à ce qu'il réalise le succès. Il aime Allah et le prophète d'Allah et Allah et son Prophète l'aiment. " Cette nuit là, les compagnons ne pouvaient pas dormir se demandant qui serait honoré de cette faveur spéciale. À l'aube, tout le monde s'était mis en armure militaire, se présentant devant le Prophète. Il a demandé: "Où est mon frère et le fils de mon oncle, Ali ibn Abu Talib?" Ils lui ont dit: "0 Prophète d'Allah, il souffre des yeux, il ne peut pas se déplacer." Le saint Prophète demanda à Salman d'appeler Ali, Salman le pris par la main et l'apporta au Prophète. Il salua le Prophète, il demanda, "comment allez vous, 0 Abu'l-Hasan?" Il répondit, "je vais bien par la grâce d'Allah. Je souffre d'un mal de tête et des yeux, je ne vois rien." Le Prophète l'invita à venir plus près. Lorsqu' Ali s'était déplacé plus étroitement, le saint Prophète lui appliqué sa salive aux yeux d'Ali et pria pour lui. Aussitôt, ses yeux étaient lumineux et son mal avait disparu complètement. Il a donna à Ali le drapeau. Ali procéda aux forts de Khaibar, combattit les juifs, renversa leurs soldats courageux, comme Harhab, Harith, Hisham et Alqama, il conquit les forts jusqu'ici invincibles. »

Les récits les plus authentiques sont ceux de deux grands savants: Bukhari dans son Sahih le volume II, imprimé en Egypte, 1320 A.h. à la page 100 et de Muslim dans son Sahih le volume II, imprimé en Egypte, 1320 A.h. à la page 324 : qui rapportent que "Le calife Umar s'est sauvé du champ de bataille à deux occasions."
Hafiz Abu Nu'aim Ispahani dans son Hilyatu'l-Auliya le volume I à la page 62. Muhammad Talha Shafi'i dans Matalibu's¬Su'ul à la page 40. Sira d'Ibn Hisham. Muhammad ibn Yusuf Ganji Shafi'i dans Kifayatu 't- Talib, chapitre 14 et beaucoup d'autres ulema ont enregistré cet événement.

Parmi les nombreuses preuves claires sur ce point sont les vers non ambigus d'Ibn Abi'l¬Hadid le Mu'tazilite, connus sous le nom de "Alawiyyat-e-Sab'a, sur l'éloge d'Ali "la porte de Khaibar" il dit: "Avez-vous entendu l'histoire de la conquête de Khaibar? Tant de mystères sont liés ensemble qui déconcertent même l'esprit sage! Ces deux hommes (Abu bakr et Omar) n'ont pas eu l'amour et la connaissance de soutenir un drapeau (menant une armée). Ils n'ont pas su le secret de maintenir le prestige d'un drapeau. Ils l'ont couvert dédaigneusement et ont pris le champ de bataille à leurs talons, bien qu'ils aient su que la fuite du champ de bataille est équivalente à l'infidélité. Il en est ainsi parce qu'un des soldats juifs courageux, un jeune avec une épée nue à disposition, montant sur un monticule très haut, les ont attaqué comme une autruche masculine passionnante ce qui avait gagné sa force et son courage. Il était comme un oiseau énorme qui s'était orné avec une belle couleur et allait vers son aimé. La flamme du feu de la mort de son épée a effrayé ces deux hommes."

Ibn Abi'l-Hadid s'adressant à eux (Abu Bakr et Umar) indique: "Je fais des excuses pour vous, pour votre défaite et la fuite puisque chacun de vous déteste la mort et aime la vie. Comme tous les autres, vous n'avez pas trop aimé la mort bien qu'il n'y ait aucune immunité contre elle, mais vous ne vouliez pas aller au devant d'elle."

Tabrini indique: "La victoire d'Ali dans Khaibar est prouvée par son unanimité." Ibn Sabbagh Maliki dans son Fusulu'l-Muhimma à la page 21, a cité ce rapport par six livres de tradition. Muhammad ibn Yusuf Ganji Shafi'i dans son Kifayatu't-Talib, le chapitre 14, après avoir relaté le hadith mentionne que le poète en chef du saint Prophète, Hasan ibn Thabit qui était présent à cette occasion, composa des couplets sur l'éloge d'Ali: "Ali souffrait d'un désordre à l'œil. Puisqu'il n'y avait aucun médecin, le Prophète le guéri avec sa propre salive. Ainsi le patient a été béni. Le saint Prophète prononça: 'Aujourd'hui je donnerai l'étendard à un cavalier fortement habile, vaillant et chevaleresque, mon camarade dans la bataille. Il aime Allah et Allah l'aime. Ainsi par lui, il nous incitera à conquérir les forts.' Après ceci, laissant tous les autres de côté, il a choisi Ali et a fait de lui son successeur."

Jalalu'd-din Suyuti dans son Ta'rikhu'l-Khulafa, Ibn Hajar Makki dans son Sawa'iq et Ibn Shirwaini dans son Firdausu'l-Akhbar enregistrent d'Umar: « Ali a été doté de trois choses, si je possédais seulement l'unes d'elles, je l'aurais préféré à tous les chameaux en ma possession: Le mariage avec Fatima. Restant dans la mosquée en état de janaba et ce n'étaient pas permis pour n'importe qui excepté Ali et soutenant l'étendard dans la conquête de Khaibar. »
L'Histoire décrit Abu Bakr et Omar comme des « fuyards », notamment dans les batailles d'Uhud et de Hunain, dans lesquelles les croyants et les compagnons en général, y compris les grands compagnons du saint Prophète, ont cherché la sûreté en s'enfuyant. Comme rapporté par Tabarani et d'autres, ils ont laissé le saint Prophète seul parmi les infidèles.

A Hunain, Hamidi dans son Jam'-e¬Bainu's-Sahihain et Halabi dans son Siratu'l-Halabiyya le volume III à la page 123, indiquent que tous les compagnons du saint Prophète se sont sauvés, excepté quatre: Ali et Abbas étaient devant le Prophète, Abu Sufyan ibn Harith tenait les rênes du cheval du Prophète et Abdulhah ibn Mas'ud était sur sa gauche. La fuite des musulmans à Uhud n'a pas été niée non plus.


Omar conteste le Messager d’Allah

Sirat Ibnou Hichem, l’une des plus grande références sunnite en la matière. Voici ce qu’il dit au sujet de l’irrespect envers le Prophète le jour du traité :
«’Omar Ibn al-Khattâb dit clairement qu’il n’avait jamais jusqu’à présent suspecté si fort la véracité du fait que Mohammad était le Prophète d’Allâh, et il osa même s’adresser à lui dans les termes suivants: “N’es-tu pas un vrai Prophète d’Allâh?”

“Si, sans aucun doute”, répondit le Prophète.

‘Omar lui demanda encore: “N’avons-nous pas raison et notre ennemi n’a-t-il pas tort?”

“Bien sûr! Nous avons raison et nos adversaires ont tort”.

‘Omar conclut: “Pourquoi devrions-nous donc mettre une tache à notre foi et supporter le choc de l’humiliation?”

Le Prophète répondit: “Je ne suis que le Messager d’Allâh, et je ne peux rien faire contre Sa Volonté”.
Toutefois, ‘Omar ne fut pas satisfait des réponses du Prophète, puisqu’il tint des propos similaires indignés devant Abû Bakr: “Quoi! Mohammad n’est-il pas le Prophète d’Allâh? Ne sommes-nous pas Musulmans? Ne sont-ils pas des infidèles?”» (”Ibn Hichâm”)


Le statut de Omar ibn Khattab d’après le Messager d’Allah (Bénédictions sur lui et sa famille)

1. Le Messager d’ALLAH dit au sujet d’Omar : Un jour, Omar entra chez sa fille Hafsa, et aperçu Asma bent Oumays. Il dit: “Qui es-tu?”
Elle dit: “Asma bent Oumays.”

Omar dit: “l’Abyssine?”

Asma lui répondit que oui, il dit alors: “Nous étions les premiers émigrés avant vous, et nous avons mérité du Messager de Dieu bien plus que vous.”
Elle se fâcha et dit: “Non, par Dieu, vous étiez avec le Prophète qui nourrit vos affamés et qui appelle à la connaissance vos ignorants, et nous étions dans la terre lointaine des étrangers, en Abyssinie, pour la cause de Dieu et de Son Messager, et je jure par Dieu que je resterai sans manger ni boire, avant de pouvoir rencontrer le Prophète et lui raconterai cela, je ne mentirai pas et je n’ajouterai rien”

Quand le Prophète arriva, elle lui raconta ce qu’avait dit Omar.

Il dit: “Non, il n’a pas de mérite plus important que vous, lui et ses amis n’ont eu qu’une seule émigration, mais vous, vous en avez eu deux.”
Asma a ajouté que Abou Moussa et ses Compagnons étaient très honorés, et que rien n’était plus cher pour eux que cette parole du Prophète. (Rapporté dans le Sahih Boukhari)

2. Le Messager de Dieu, arrivant devant les tombes des martyrs de Ouhoud, dit: “Ceux là, je témoigne en leur faveur!” Aboubaker, lui demande: “O! Messager de Dieu! Nous sommes soumis comme eux, n’avons nous pas combattu comme eux?”, le Prophète dit: “Oui, mais je ne sais pas ce que vous allez faire après moi!”, Abou Bakr pleura deux fois et dit: “Nous vivrons après toi!?” Rapporté par Imam Malek dans son Muatta

‘Aqabah : Les compagnons hypocrites tentent de tuer le Saint-Prophète (que la Paix soit sur lui)

Alors qu'Abû Tharr continuait à mener sa vie en compagnie du Saint Prophète, l'heure de la Bataille de Tabûk sonna en l'an 9 de l'Hégire. Selon les historiens, lorsque le Prophète (P) apprit que les Chrétiens de la Syrie venaient de prendre la ferme résolution d'attaquer Médine avec une armée forte de quarante mille hommes envoyés par le Roi de Rome (Hercule), il décida de prévenir cette attaque en marchant à la tête d'une force armée musulmane de trente à quarante mille hommes, sur la Syrie. En même temps, il nomma `Ali Gouvernant adjoint de Médine. Une fois son armée levée, il quitta Médine pour la Syrie.

Après le départ du Prophète (P), les Hypocrites, s'évertuèrent à se moquer de `Ali en lui disant que le messager d'Allah l'avait laissé derrière lui pour porter son fardeau. Voulant se démontrer que les Hypocrites disaient là des mensonges, `Ali décida d'aller voir le Prophète. Lorsqu'il rejoignit ce dernier à Jaraf, il lui expliqua la raison de sa venue et la moquerie des Hypocrites.

Le Prophète (P) lui dit: «Les Hypocrites sont des menteurs. Je suis venu ici après t'avoir désigné comme mon député. O `Ali! N'es-tu pas content que ton grade soit monté! Tu es à moi ce que Hârûn fut à Mûsâ, à cette différence près qu'il n'y aura pas de prophète après moi»."Çahîh al-Bukhârî". Il voulait dire par là que de même que Mûsâ avait nommé Hârûn comme son député avant d'aller au Mont Tûr, de même lui (le Prophète Mohammad) l'élevait au rang de son représentant. "Fat-h al-Bârî", vol. III, p. 387.

Après cette explication, `Ali retourna à Médine et le Prophète se dirigea vers Tabûk qui se trouvait à une distance de dix étapes de Damas et de Médine à la fois, et sur la frontière de l'Empire romain de l'époque.

Lorsque le messager d'Allah atteignit Tabûk, il y resta une vingtaine de jours. Pendant son séjour dans cette localité, il s'appliqua à envoyer tout autour des brigades qui avaient pour mission principale l'appel à l'Islam. Mais aucune armée romaine ne vint à leur rencontre.

Le Prophète (P) rebroussa donc chemin. Pendant son retour, alors qu'il traversait la vallée de `Aqabah Thî Fatq, les Hypocrites projetèrent d'attenter à sa vie en effrayant son chameau pour qu'il le jette par terre. Mais l'attentat fut un échec et le Prophète fut sauvé par `Ammâr Ibn Yâcir et Huthayfah Ibn Yaman.
Après que le Prophète eut traversé la vallée, il divulgua à Huthayfah les noms des Hypocrites qui avaient attenté à sa vie à la faveur de la nuit, et lui intima l'ordre de garder cela pour lui. Des "Compagnons"notables figuraient sur la liste des noms divulgués par le Prophète. (Abd al-Haqq b. Sayf al-Din, al-Shaykh al-Dihlawi, Madârij al-Nubuwwah", p. 302) (A VERIFIER : parmi eux, il semblerait que soient Omar et Abu Bakr)

Selon Tah-thîb al-Tah-thîb, les gens impliqués dans cet attentat tentèrent en vain de savoir de Huthayfah si leurs noms étaient sur la liste. Finalement, l'un d'entre eux ne pouvant plus supporter sa trahison reconnut auprès de Huthayfah sa participation à l'attentat: «Que tu me le dises ou non, par Allah, lança-t-il, j'ai été l'un d'eux».
En tout état de cause, le Prophète retourna sain et sauf à Médine au mois de Ramadhân.



Le Saint-Prophète (saw) maudit Omar et Abu Bakr

Le "Ta'rîkh Ibn al-Wardî" note que de son lit d'agonie, le Prophète donna l'ordre à tous les Compagnons d'aller rejoindre l'armée de Usâmah Ibn Zayd qu'il venait de nommer comme Commandant Général.

A propos de cette affaire de l'armée de Usâmah, le Muhaddith (traditionniste) al-Dehlawî écrit dans "Al-Madârij" que le lendemain de son arrivée, et alors que sa maladie s'aggravait sérieusement, le Saint Prophète tendit à Usâmah le drapeau de la guerre et lui demanda de partir en campagne contre les incroyants pour défendre la cause d'Allah. Usâmah confia ce drapeau à Buraydah Ibn Khâzib à l'extérieur de la ville et le nomma porte-drapeau de l'armée. Usâmah partit de Médine et fit halte à Jaraf non loin de cette ville en attendant que l'armée se rassemble. Le Prophète (P) avait ordonné que tous les "Muhâjirîn" (les Emigrants Mecquois) et "Ançâr" (les Partisans Médinois), à l'exception d'Ali Ibn Abi Tâlib doivent se joindre à l'armée d'Usâmah et partir en campagne avec ce dernier. Mais certains Compagnons critiquèrent la nomination par le Saint Prophète, d'un esclave à la tête des hauts dignitaires qu'étaient "les Muhâjirîn et les Ançâr". Peu à peu, leur grogne devint publique. Lorsque la nouvelle de cette grogne parvint aux oreilles du Saint Prophète, il sortit de sa maison très fâché, et il monta sur la chaire, d'où il s'adressa aux gens :

«O gens ! Pourquoi tous ces bruits à propos de la nomination d'Usâmah au commandement de l'armée, exactement comme vous les (bruits) aviez faits, déjà, à l'époque de la Campagne de Mo'tah, lorsque le père de Usâmah avait été nommé commandement de l’armée ! Par Allah, Usâmah mérite ce commandement tout comme son père avait mérité le commandement de son armée».

Selon "Al-Milal wa-l Nihal" d'al-Chahristânî et "Hujaj al-Karâmah" de Çiddîq Hassan, le Saint Prophète avait insisté pour que tous les Compagnons se préparent immédiatement pour participer à l'armée de Usâmah et dit : «Maudit soit celui qui s'oppose à l'armée de Usâmah !»

Cependant, selon Madârij al-Nubuwwah, Abû Bakr et `Omar restèrent derrière, à Médine alors que Usâmah avait déjà mis en marche son armée.

Il est dit dans "Ta'rîkh al-Tabarî» : "Le Saint Prophète se sentant agonisant, il demanda qu'Ali vienne auprès de lui. `Ayechah, l'une de ses épouses lui suggéra d'appeler plutôt son père (Abû Bakr), et Hafçah son autre épouse, le sien (Omar). Entre-temps, ces Compagnons et d'autres se rendirent auprès de lui. Mais le Saint Prophète s’écria : «Partez ! Je vous appellerais si jamais j'avais besoin de vous». Sur ce, tout le monde est reparti.»"

Bien que la maladie du Prophète s'aggravât de jour en jour, elle ne le confina toutefois pas totalement à la maison. Il maintint l'habitude d'aller chaque jour au Masjid par la porte de son appartement donnant sur la cour, pour diriger la prière. Une semaine après avoir appelé ses hommes à préparer l'expédition vers la Syrie, il s'aperçut qu'ils ne s'empressaient pas d'aller au camp de rassemblement à Jorf.

Il était en colère d'entendre les gens dire: «Il choisit un adolescent pour commander le chef des Muhâjirin». Un jour, après la prière, il s'assit sur la chaire, la tête toujours bandée avec une serviette, et s'adressa ainsi à l'assistance: «Ô vous les hommes! Qu'est-ce que cela veut dire? On dit que certains d'entre vous grognent contre le fait que j'aie nommé Osâmah pour le commandement de l'expédition vers la Syrie. Si vous me reprochez maintenant cette nomination, désormais vous me blâmerez aussi pour la nomination de son père, Zayd. Je voudrais que vous le traitiez bien, car il est l'un des meilleurs d'entre vous. « Maudit soit celui qui s'abstient de rejoindre l'armée». ("Al-Milal wal Nihal"; "Charh Nahj al-Balâghah" d'Ibn Abi Hadîd; "Charh Mawâqif"; "Târikh Mudhaffarî" de Châhâb id-Dine; "Ibn Abî al-Dam".) Il demanda ensuite que l'expédition fasse mouvement le plus tôt possible, et quittant la chaire, il rentra chez lui.

Un autre jour, toujours après la prière, il dit à l'assemblée: «Le Seigneur a donné à Son serviteur le choix de continuer dans cette vie, alors qu'elle est pour lui ténèbres. Quant à moi, j'ai choisi l'autre vie. Tous les autres Prophètes moururent avant moi. Vous ne devriez pas vous attendre à ce que je vive éternellement».
Après un moment de silence, il poursuivit: «Vous les Ançâr! Traitez bien ceux à qui vous avez donné refuge. Et vous les Muhdjirîn! Les Ançàr me sont sûrement chers, car c'est parmi eux que j'ai trouvé refuge. Honorez-les donc et traitez-les bien».

Puis, il récita la Sourate al-'Açr: «Par le temps! Oui, l'homme est en perdition, sauf ceux qui croient; ceux qui accomplissent des oeuvres bonnes; ceux qui se recommandent mutuellement la Vérité, ceux qui se recommandent mutuellement la patience», et le verset 24 de la Sourate Mohammad: «Que peut-on attendre de vous, si vous déteniez l'autorité, sinon semer la corruption sur la terre et rompre vos liens de parenté». Il mit ainsi en garde ses Compagnons contre leurs desseins malicieux. ("Rawdhat al-Ahbâb"; Abd al-Haqq b. Sayf al-Din, al-Shaykh al-Dihlawi : "Madârij al-Nubwwah".)






Omar empêche le Messager d'Allah (SAW) d'écrire son testament : La Calamité du Jeudi

Le Jeudi précédant sa mort, et alors que beaucoup de ses principaux Compagnons étaient présents dans la chambre, le Prophète, étendu sur son lit, demanda qu'on lui apportât ce qu'il fallait pour écrire quelque chose: ("Ibn Khaldûn"; "Al-Tabarî"; "Abu-Fidâ'". ) «A pportez-moi du papier et de l'encre afin que je puisse consigner pour vous un document qui vous évitera de retomber dans l'erreur ».

Al-Bukhârî, citant ibn Abbâs, dans son "Sahîh", rapporte le récit suivant:

« Lorsque le Messager d’Allah agonisait chez lui en présence de quelques hommes, dont Omar ibn a-Khattâb, il dit: « Qu'on m'apporte (un feuillet) pour vous écrire ce qui vous préservera de l'égarement. »

'Umar, alors, répliqua : « Le Prophète est emporté par la souffrance. Vous avez le Coran. Le Livre de Allah nous suffit. »

Comme ceux qui étaient présents n'arrivaient pas à s'entendre et se partagèrent entre l'opinion de 'Umar et l'ordre du Prophète, celui-ci, devant leur discussion de plus en plus hurlante et confuse, leur dit: «Sortez et laissez-moi car la discorde ne peut être de mise auprès de moi». Al-Bukhârî, op. cit., "Livre de la science", 1/22, 23

ou encore :
D'aucuns, répondirent : «Le Prophète délire !». Le Prophète s'écria alors : «Allez-vous-en. J'ai raison quelle que soit la condition dans laquelle je me trouve, et tout ce que vous dites est faux. Laissez-moi seul. Allez-vous-en». Après quoi le Saint Prophète exprima ses trois volontés : 1- chasser tous les mécréants de la Péninsule Arabe; 2- entretenir les délégations venues de loin. Mais le narrateur ne mentionna pas la troisième volonté, ou l'oublia».

Après cet incident, Ibn 'Abbâs ne cessait de dire: « La calamité, toute la calamité, réside dans ce fait d'empêcher le Messager d'Allah, par leur discorde en sa présence, de leur remettre cet écrit». Al-Bukhârî, op. cit., "Livre d'al-I'tiçâm", des malades Muslim, (op.cit) "Livre de Testament". Voir aussi notre Livre, Abdullah b. Saba', 1/101

D’autres versions :

Sa`îd Ibn Jubayr rapporte, dans "Musnad Ahmad Ibn Hanbal" et "Çahîh Muslim" ce témoignage de `Abdullâh Ibn Abbâs : «Quelle journée que celle de Jeudi ! (Il se mit à pleurer tellement en évoquant cette journée que ses larmes coulaient sur ses joues comme un fil de perles). Puis, il expliqua que le Jeudi en question était le jour où le Saint prophète avait demandé : « Apportez-moi de quoi écrire quelque chose grâce auquel vous ne vous égarerez jamais après moi ». Mais hélas! Les gens dirent : «Il délire».

Chahâb al-Dîn al-Khafâjî écrit dans "Nasîm al-Riyâdh" que selon la même version de ce hadith, c'est `Omar Ibn al-Khattâb qui dit : «Le prophète délire».

Al-Chahristânî écrit pour sa part, dans son livre" al-Milal wa-l-Nihal"que la première dispute ou le premier différend qui avait éclaté entre les musulmans lors de la maladie du Prophète (P) est celui que Mohammad Ismâ`îl al-Bukhârî rapporta de `Abdullâh Ibn Abbâs dans son livre "Çahîh al-Bukhârî" et selon lequel, lorsque la maladie mortelle du Prophète s'aggrava, il (le Prophète) dit: «Apportez-moi de l'encre et du papier afin que je vous écrive un document (testament) de crainte que vous ne soyez égarés après moi».

Entendant cela, `Omar dit : « Le Prophète parle ainsi, à cause de la gravité de sa maladie. Le livre d'Allah nous suffit».

Lorsqu'une querelle s'ensuivit, le prophète dit : «Allez-vous-en et ne vous disputez pas devant moi».

Al-`Allâmah Chiblî al-No`mânî écrit : «Il y a le mot "Hajr"dans ce hadith et il signifie "Délire". Omar interpréta la demande du Saint Prophète comme un "délire" ("Al Fârûq", p. 61). Nathîr Ahmad Dehlavî commentant cet événement écrit: « Ceux qui convoitaient la Khilâfah (Califat, la succession) contrecarrèrent le dessein du Prophète en provoquant la dispute et justifièrent leur opposition à la volonté du Prophète (de désigner par écrit son successeur légal) en arguant que le Livre d'Allah leur suffisait (pour éviter l'égarement), et que le Prophète n'étant pas en possession de tous ses sens, il n'était pas nécessaire de lui apporter de l'encre et du papier pour écrire des choses inutiles» "Ummahât al-Ummah", p.92.

L'imam al-Ghazâlî écrit, concernant cette affaire lourde de conséquences pour tout l'avenir de la Ummah, tout au long de son histoire que, avant sa mort le Prophète d'Allah avait demandé à ses Compagnons de lui apporter de l'encre, du papier et un "stylo" afin qu'il puisse leur désigner, par écrit, celui qui méritera d'être leur Imam et Calife. Mais à ce moment-là, `Omar demanda aux personnes présentes d'ignorer la demande du Prophète, parce qu'il disait - selon lui - des choses insensées. "Sirr-ul-`Âlamîn, Charh Muslim Novi", Vol. 2.

En bref, lorsqu'on refusa de donner au Prophète l'encre, le papier et le stylo, une dispute éclata entre les Compagnons. Abû Tharr, Salmân al-Farecî, al-Miqdâd et Ibn `Abbâs...etc qui étaient présents, s'opposèrent à ceux qui récusaient la volonté du Prophète de rédiger son testament.

Les dames présentes à la maison, derrière le rideau, les blâmèrent, elles aussi, en leur disant : «Que vous arrive-t-il? Pourquoi n'écoutez-vous pas ce que le Saint Prophète vous demande ? Pour l'amour d'Allah, apportez-lui ce qu'il demande».

Ecoutant ce blâme, `Omar dit; «Taisez-vous ! Vous êtes comme les femmes de Yûsuf (Josef). Vous pleurez quand le Prophète est malade, et vous lui tapez sur les nerfs lorsqu'il est bien portant».

Lorsque le Prophète entendit ces propos de `Omar, il lui dit : «Ne les réprimande pas. Elles sont mieux que to.» (Al-Tabarânî).

Ensuite, quelques personnes se mirent à demander au Prophète ce qu’il désirait enregistrer. Le Prophète récita sur un ton de colère le verset 2 de la sourate al-Hujurât : « Ô vous les croyants! N’élevez pas la voix au-dessus de celle du Prophète. Ne lui adressez pas la parole d’une voix haute, comme vous le faites entre vous, de crainte que vos oeuvres ne soient vaines, sans que vous vous en doutiez».

Et dit: «Allez-vous en! Laissez-moi seul! Car ma condition présente est meilleure que celle à laquelle vous m’appelez. »

Après avoir marqué une pause, il poursuivit: «Mais faites attention aux trois injonctions suivantes: un, chassez tout Infidèle de la Péninsule; deux, recevez avec hospitalité les délégations et offrez-leur le repas avec largesse, de la même façon que je le faisais». Quant à la troisième injonction, on dit qu’elle a été oubliée par le narrateur ou que sa mention a été omise. Ibn Athîr; Al-Bokharî; Al-Mich-kât, etc.

Selon Rawdhat al-Ahbâb, le Prophète (P) lors de son agonie demanda à sa fille Fâtimah al-Zahrâ' d'appeler ses fils, ce qu'elle fit tout de suite. Les deux petits-fils, après avoir présenté leurs respects à leur grand-père, s'assirent à ses côtés, et le voyant agonisant, ils se mirent à pleurer si douloureusement que l'assistance ne put s'empêcher de pleurer à son tour. Al Hassan mit sa joue contre la joue du Prophète et al-Hussayn mit sa tête sur sa poitrine. Le prophète lui-même ne put retenir ses larmes devant cette scène pathétique.

Puis il fit venir son cher "frère", Ali. A son arrivée, Ali prit place devant la tête du Prophète. Lorsque celui-ci releva la tête, Ali se rapprocha et la posa sur son bras. Le Prophète dit : «Ali, j'ai emprunté une grosse somme à un certain Juif pour les équipements de l'armée de Usâmah. Rends-la-lui. O Ali ! Tu seras le premier à venir auprès de moi au Bassin d'al-Kawthar (le Paradis), mais tu auras beaucoup d'ennuis et de troubles après moi. Fais-y face avec patience, et quand tu auras remarqué que les gens ont choisi de s'attacher au monde d'ici-bas, tu devras t'occuper de l'Au-delà.» "Madârij al-Nubuwwah", Vol., et "Ta'rîkh Baghdâd", Vol. 11.


Ibn ‘Abbâs se lamenta sur l’irréparable perte subie par les Musulmans ce Jeudi, par suite de l’empêchement du Prophète d’écrire ce qu’il voulait pour la guidance de ses adeptes. Se rappelant cet événement, il pleura jusqu’à ce que ses joues et sa barbe fussent mouillées par ses larmes.

Ceci est également rapporté par Sahih Al-Boukhari Volume I Page 37 et Volume 5 Page 138, Moumnid Ahmed Volume 1 Page 355 et Volume 5 Page 116, Tarikh Tabari Volume 3 Page 193, Tarikh ibn-athir Volume 2 page 32, etc.




L'attitude étrange du calife 'Umar face à la mort du Prophète

Le Prophète (SAW) mourut un lundi à midi. Abû Bakr n'y était pas. Il était à Sinh. 'Umar qui était là demanda l'autorisation de le voir. Il entra alors en compagnie d'Al-Mughîrah b. Shu'bah, découvrit le visage du Prophète (SAW) et s'écria: «Quel évanouissement le Messager d'Allah a subi!». Al- Mughîrah répliqua: «Je jure par Allah que Son Messager est mort». 'Umar lui rétorqua: «Tu mens. Il n'est pas mort. Tu n'es qu'un homme soumis à une tentation! Le Messager d'Allah ne mourra qu'après l'extinction des hypocrites». (Ahmed (Musnad), op.cit, ainsi que toutes ses sources dans 'Abdullâh Ibn Saba', 1/102-103.)
'Umar continuait à dire: «Des hommes parmi les hypocrites prétendent que le Messager d'Allah est mort. Or il n'en est rien. Il s'est simplement rendu auprès de Son Seigneur comme l'avait fait Mûssâ (Moïse) avant lui pendant quarante nuits. Je jure par Allah que Son Messager reviendra et coupera des mains et des pieds de ceux qui prétendent qu'il est mort». At-Tabarî, op. cit., Histoire ..., 1/1818

«Avec mon épée, j'abattrai quiconque prétend que le Prophète est mort. Il est simplement monté au ciel». Abî-l-Fidâ', Târîkh, éd. d'Europe, 1/164

On lui récita alors ce verset: «Muhammad n'est qu'un Messager; des Messagers ont vécu avant lui. Retournerez-vous sur vos pas, s'il mourait ou s'il était tué?» (V. 144/III) Ibn Sa'd, Tabaqât, 2/57; Ibn Kathîr, Histoire, 5/243; Kanzul, 'Ummal, 4/53, h/1092; Al- Bâqilânî, At-Tawhîd, pp. 192-193

Al-'Abbâs b. Abdul-Muttalib (l'oncle du Prophète) dit alors: «Le Messager d'Allah est certes mort. J'ai vu sur son visage ce que j'ai toujours vu à leur agonie sur les visages des fils de 'Abdel-Muttalib. A sa mort, le Prophète a-t-il testé devant quelqu'un parmi vous, dites, que l'on sache!» Ils répondent, non. Il conclut alors: «Soyez en témoins». Ibn Sa'd, Tabaqât, 2/57; Ibn Kathîr, Histoire, 5/243; As-Sirah Al-Halabiyyah, 3/390; Kanzul, 'Ummal, 4/53, h/1092; Al- Bâqilânî, At-Tawhîd, pp. 192-193

Pourtant, 'Umar continuait à parler, à écumer jusqu'à ce qu'Abû Bakr revînt de Sinh et lût: «Muhammad n'est qu'un Messager...», le verset précédent 'Umar demanda alors : «Ce verset figure-t-il dans le Livre d'Allah?». Oui, répondit Abû Bakr. 'Umar se tut alors. Ibn Sa'd, op. cit., 2/54; At-Tabarî, op. cit., 1/1817,1818; Ibn Kathîr, op. cit., 5/343; Ibn Mâjah op. cit., h/1627.
 
La violence de Omar ibn Khattab et ses calomnies envers le Messager d’Allah (P)

Violence d’Omar envers les compagnons

‘Omar Ibn al-Khattab dit dans un hadith : « J’ai entendu Hisham ibn Hakim réciter la sourate al-Fourqan d’une manière différente par rapport à la façon de réciter que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) m’avait apprise. Et j’ai failli me précipiter pour l'interrompree. Puis je l’ai laissé terminer. Ensuite j’ai saisi fortement son habit et l’ai amené devant le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et dit : « ô Messager d’Allah ! J’ai entendu celui-ci réciter le Coran d’une manière différente de la façon que tu m’as appris de le réciter.

Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « Récite ». Et, il a répété la manière de réciter que j’avais entendu. Le Prophète dit : « C’est comme ça qu’il (le Coran) a été révélé ». Ensuite il me dit : « Récite ». Et je l’ai fait. Et il dit : « C’est comme çà qu’il a été révélé. En effet, le Coran a été révélé suivant sept « lettres ». Récitez-le comme vous le pouvez. » (Sahih Boukhari, hadith 7022)

Violence envers son épouse

Ash’ath Ibn Qaïs rapporte qu’un soir : “J’étais invité chez Omar et au plein milieu de la nuit il se leva pour frapper son épouse. Je les séparais et lorsqu’il retourna à son lit il me dit : Ash’ath souviens toi de cette parole que je te rapporte du prophète: Un homme n’a pas de comptes à rendre au sujet de son épouse qu’il frappe…” Sonan Ibn Mâjah (1:639) et Mosnad Ahmad (1:20)

Il est évident qu’Omar inventa ce Hadith sur le champ pour justifier ses actes.

Voici le passage en arabe
حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ حَدَّثَنِى أَبِى حَدَّثَنَا سُلَيْمَانُ بْنُ دَاوَُد - يَعْنِى أَبَا دَاوُدَ الطَّيَالِسِىَّ - قَالَ حَدَّثَنَا أَبُو عَوَانَةَ عَنْ دَاوُدَ الأَوْدِىِّ عَنْ عَبْدِ الرَّحْمَنِ الْمُسْلِىِّ عَنِ الأَشْعَثِ بْنِ قَيْسٍ قَالَ ضِفْتُ عُمَرَ فَتَنَاوَلَ امْرَأَتَهُ فَضَرَبَهَا وَقَالَ يَا أَشْعَثُ احْفَظْ عَنِّى ثَلاَثاً حَفِظْتُهُنَّ عَنْ رَسُولِ اللَّهِ -صلى الله عليه وسلم- « لاَ تَسْأَلِ الرَّجُلَ فِيمَ ضَرَبَ امْرَأَتَهُ وَلاَ تَنَمْ إِلاَّ عَلَى وِتْرٍ ». وَنَسِيتُ الثَّالِثَةَ.
(Ne demande pas à l’homme pourquoi il a frappé sa femme)
et dans d’autre version :
لاَ يُسْأَلُ الرَّجُلُ فِيمَ ضَرَبَ امْرَأَتَهُ
(On ne demande pas à l’homme pourquoi il a frappé sa femme)

Qu’en est-il de la position de l'Islam ?

Dieu dit dans le Coran : “Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.” (Coran s4, v19)

Le Messager de Dieu a dit : “Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite . Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes.” Hadith rapporté par Tirmidhi

Aïcha témoigne : “Jamais le Messager d’Allah (bénédiction et paix sur lui) n’a frappé une de ses femmes ni un de ses domestiques, il n’a jamais frappé personne avec sa main à moins qu’il s’agisse d’un coup dans le sentier d’Allah ou qu’un sacrilège soit commis, il se vengera alors pour (l’amour d’) Allah” (Rapporté par les Imams An-Nissa’i et Ibn Majah).

Lors du pèlerinage d’Adieu, le Messager d’Allah (bénédiction et paix sur lui et sa famille) a dit : “Ô hommes ! Vous avez des droits sur vos femmes et vos femmes ont des droits sur vous. Craignez Dieu dans votre comportement envers les femmes. ” Il ajouta : ” Je vous recommande d’être bons envers les femmes, le meilleur parmi vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme.” (Rapporté par Al-Bukhari et Muslim)

Dans un autre Hadith, il dit : “Le croyant qui a la foi la plus complète est celui qui a le meilleur caractère et qui est le plus doux envers son épouse.” Dans une autre version, il dit : “Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui dont les mœurs sont les plus nobles. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs pour leurs femmes” (rapporté par Tirmidhi). Il dit aussi : “Qu’aucun croyant ne déteste son épouse, s’il n’aime pas en elle certains traits de caractère, il en est d’autres qu’il appréciera certainement” (rapporté par Muslim).
Ryad salahin:

(1)- وعن إياس بن عبد الله بن أَبي ذباب - رضي الله عنه - ، قَالَ : قَالَ رَسُول الله
- صلى الله عليه وسلم - : (( لاَ تَضْرِبُوا إمَاء الله )) فجاء عُمَرُ - رضي الله عنه - إِلَى رسولِ الله - صلى الله عليه وسلم - ، فَقَالَ :
ذَئِرْنَ النِّسَاءُ عَلَى أزْوَاجِهِنَّ ، فَرَخَّصَ في ضَرْبِهِنَّ ، فَأطَافَ بآلِ رَسُول الله - صلى الله عليه وسلم -
نِسَاءٌ كَثيرٌ يَشْكُونَ أزْواجَهُنَّ ، فَقَالَ رَسُول الله - صلى الله عليه وسلم - : (( لَقَدْ أطَافَ بِآلِ بَيتِ
مُحَمَّدٍ نِسَاءٌ كثيرٌ يَشْكُونَ أزْوَاجَهُنَّ لَيْسَ أولَئكَ بخيَارِكُمْ )) رواه أَبُو داود بإسناد صحيح .
http://islamport.com/w/mtn/Web/3544/198.htm

Traduction:

Iyas Ibn ‘abdullah ibn Abi Dhubab rapporte que le messager d’Allah a dit : « Ne frappez pas les (femmes) esclaves d’Allah » ‘Umar vint alors voir le messager d’Allah et lui dit : « Les femmes sont devenues insolentes avec leurs maris ! » Il permit alors de les frapper. Plusieurs femmes entourèrent la famille (aali) de Muhammed pour se plaindre de leurs maris. Le messager d’Allah dit alors : « Voilà qu’un grand nombre de femmes sont venues assiéger les membres de la demeure de Muhammad pour se plaindre de leurs maris, ils ne sont pas les meilleurs parmi vous »

En s’adressant aux gens le prophète (sawas) a montré que ceux qui frappaient leur épouses n’étaient pas les meilleurs d’entre eux, c’est-à-dire pas les meilleurs des hommes, comme dans sa parole : « Le meilleur d’entre vous est le meilleur avec sa famille »

Conclusion:

1) Ce récit montre clairement que le Prophète (sawas) a interdit de frapper les femmes!
2) Omar comme à son habitude va à l’encontre du Prophète (sawas)!!
3) Comme par enchantement, le Prophète (sawas) ,selon ce récit, accepte les recommandations de Omar et livre une fatwa!!
4) Et au final, nous avons le décret qui dit que celui qui frappe sa femme n’est pas le meilleur d’entre les hommes!! Donc Omar n’était pas le meilleur d’entre eux !

2. Envers sa femme et sa fille Hafsa : Omar s'emporte contre sa femme et maudit sa fille Hafsa qui conteste le Prophète (saw)

`Omar Ibn Al-Khattâb, qu’Allah soit satisfait de lui, a dit : “Nous, peuple de Qoraïch, nous dominions nos femmes. Quand nous vînmes chez les Ançars, nous vîmes que leurs femmes les dominaient et les nôtres se sont mises à imiter les leurs. Je m’emportai une fois sur ma femme mais elle me récusa, je ne le supportai point.

Elle me dit alors : “Pourquoi t’étonner que je te réplique? Par Allah, les épouses du Prophète (BP sur lui) le contestent, une d’elles le déserte même du jour à la nuit.”

J’en fus terrifié et lui répondit : Maudite soit celle parmi elles qui le fait. Je mis mes vêtements et descendit pour voir Hafsa et lui dit : “Eh Hafsa, est-ce que l’une d’entre vous se fâche avec le Prophète (BP sur lui) jusqu’à la nuit?”

Elle répondit par l’affirmative.

Je lui dis alors : “Malheur à toi! Pourrais-tu te prémunir contre la colère d’Allah pour la colère de Son Prophète et éviter ta perte?” (Hadith de Al-Boukhari)

Omar promet de tuer sa fille Hafsa après la divulgation du secret par Hafsa si le Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille) le désir

Un autre exemple des difficultés produites par Hafsa pour le Prophète est un abus de confiance et une divulgation de secret dont s’était rendue coupable Hafçah vis-à-vis du Prophète. Le Prophète avait l’habitude de présager les événements et de relater les troubles qui interviendraient après sa mort. Un jour, il dit à Hafçah que ce serait une bonne nouvelle pour elle de savoir qu’après sa mort c’est Abû Bakr qui assumerait le Califat et qu’après la mort de celui-ci c’est son père ‘Omar, qui lui succéderait. Hafçah sursauta à cette prédiction mais elle retint vite son émotion. Le Prophète lui interdit formellement de divulguer le secret. Elle accepta volontiers, mais dès que le Prophète fut parti, elle se rendit chez ‘Âyechah. Elle mentionnât alors le secret contre l’ordre du Prophète. Après ces incidents, le Prophète reçut les Révélations suivantes:

« Ô Prophète! Pourquoi interdis-tu ce que Dieu a rendu licite (c’est-à-dire l’abandon de Marya) en cherchant à satisfaire tes épouses? Dieu est Celui Qui pardonne. IL est Clément. Dieu vous a autorisés à vous libérer de vos serments, Dieu est votre Maître! IL est le Connaisseur, le Sage. Lorsque le Prophète confia un secret (sur le Califat) à l’une de ses épouses (Hafçah), et qu’elle le communiqua d une autre ( ‘Âyecheh) et que Dieu en informa le Prophète (de la divulgation du secret), celui-ci en dévoila une partie et garda l’autre cachée.

Lorsqu’il l’eut avertie (Hafçah) de son indiscrétion, elle dit: “Qui donc t’as mis au courant?” Il répondit: “Celui Qui sait tout et Qui est bien informé m’en a avisé”. (Il vaudrait mieux) “Si toutes les deux (Hafçah et ‘Âyechah), vous revenez à Dieu, étant donné que vos coeurs ont déjà dévié (de la droiture), mais si vous vous soutenez mutuellement contre le Prophète, sachez que Dieu est son Maître et qu’il a pour soutien Gabriel et l’homme juste (’Alî) parmi les Croyants et même les anges.

Il se peut que, s’il vous (Hafçah et ‘Âyechah) répudie, son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, soumises à Dieu, croyantes, pieuses, repentantes, adoratrices, pratiquant le jeûne; qu’elles aient été déjà mariées ou qu’elles soient vierges». (Sourate al-Tahrîm, 66: 1-5).

Le Prophète ayant été ainsi informé de l’attitude de ‘Âyechah et de Hafçah, fut attristé et de mauvaise humeur. Il jura de se séparer par conséquent, pendant un mois, de ses femmes et s’enferma dans un appartement isolé de son Masjid désignant Rabah, l’un de ses serviteurs, pour veiller à la porte pour empêcher toute intrusion. Une rumeur se répandit dans la ville laissant entendre que le Prophète avait répudié ses femmes.

Toutes les autres femmes devinrent très tristes en entendant cette nouvelle. ‘Omar fut très inquiet à propos de sa fille, Hafçah, qui était la cause de tous ces troubles. Aussi tenta-t-il à plusieurs reprises de s’approcher du Prophète, mais le surveillant ne lui permit pas de le faire. Finalement, un jour, ‘Omar trouva un moyen de se faire admettre, en parlant à haute voix au portier (pour que le Prophète puisse l’entendre) pour qu’il demande au Prophète la permission d’entrer et l’informant en même temps qu’il ne recommanderait pas un pardon pour Hafçah et qu’il était prêt à la tuer carrément si le Prophète en exprimait le désir.

Le Prophète entendit la voix et ordonna au portier de laisser entrer ‘Omar. Ayant obtenu audience, ‘Omar évoqua des sujets qui firent rire le Prophète. A la fin, constatant que le Prophète était de bonne humeur, ‘Omar lui demanda s’il avait vraiment répudié ses femmes. Le Prophète lui ayant répondu par la négative, ‘Omar sortit pour annoncer publiquement la nouvelle. Un mois s’étant écoulé, le Prophète reprit contact avec ses femmes. En le revoyant, ‘Âyechah fit remarquer que sa séparation avait duré seulement vingt-neuf jours et non un mois comme il l’avait juré. La réponse qu’elle reçut était que le mois consistait en vingt-neuf jours seulement.


2. Envers Fatima Zahra (Paix sur elle), la fille du Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille), meilleure femme de l’humanité


Voici les faits détaillés rapportés par des savants sunnites décrivant l’agression de Omar et Abu Bakr envers Fatima, Ali et les compagnons du Prophète :

« Abou Bakr envoya Omar à la demeure de Fatima afin de contraindre Ali de faire acte d'allégeance. Omar arriva devant la demeure de Fatim,a et il avait dans sa main une mèche de feu. Il rencontra Fatima sur le pas de la porte ; cette dernière lui dit « O Ibn Khattab, es-tu venu mettre le feu à ma maison ? », ce dernier lui répondit « Oui. » » (Balazuri page 586.)

« Alors Abu Bakr envoya Omar bin Khattab avec pour objectif de faire sortir ceux qui s’étaient réunis dans la maison de Fatima et de Ali, et que si quiconque s’opposaient à en sortir, alors il faudrait les combattre. » Hadrath Omar s’approcha avec le feu dans sa main pour mettre le feu à la maison. A cet instant, Hadhrath Fatima s’approcha et dit : « Oserais-tu, Ibn Khattab ? Souhaites-tu mettre le feu à ma maison ? Omar dit : « Prête allégeance à Abu Bakr et fais ce que la majorité de la Ummah a accepté. » (Tareekh Abul Fida, Volume 1, page 156, Dhikr bayya Abu Bakr)

« Quand Omar est venu à la porte de la maison de Fatimah, il a dit : "Par l'Allah, je brûlerai complètement (la maison) sur vous à moins que vous ne sortiez et donniez le serment d'allégeance (à Abu Bakr). » Références sunnite : (Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120 , Histoire d'Ibn Athir, v2, p325, Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975, Tarikh Al-Kulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20 et Wal-Siyasah Al-Imamah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20. Sahih Boukhari : Volume 3, Livre 32, No 227.)

« Fatima déclara : «Ainsi, ô Abou Bakr, vous vous hâtez encore au point de vous attaquer aux proches du Prophète ! Allah est témoin ! Je refuserai, ajouta-t-elle, de parler à Omar dans ce monde, et cela jusqu'à ce que je paraisse devant Dieu ! ». Fatima, fille du prophète, courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr, et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l'Envoyé de Allah.» (Sahih de Boukhari, tome 2, p. 381.)

Le savant sunnite Ibrahim ibn Siyyar Annidam a écrit dans son livre: "Al Milal wa Annihal"(1/59) et dans son livre « Al Wafi bi al-Wafayat » (6/17) : « Omar frappa le ventre de Fatima jusqu'a ce qu'elle perde son bébé (dont elle était enceinte) et cria: « Brûlez sa maison et ceux qui sont à l'intérieur ! » Et ceux qui étaient à l'intérieur étaient Ali, Fatima , Hassan et Hussein.


Tabari dit : « Ibn Humayd – Jarir – Mughirah – Ziyad b. Kulayb : « Omar Ibn al-Khattab vint à la maison de Ali. Talha et Zubair et quelques émigrants étaient également dans la maison. Omar cria : « Par Allah, soit vous sortez prêter allégeance, soit je mettrai le feu à la maison. » Al-Zubair sortit avec son épée à la main. Alors qu’il trébucha, l’épée tomba de sa main, alors ils lui sautèrent dessus et s’emparèrent de lui. » (Al Tabari, volume 9, page 187.)

« Alors Omar ordonna qu'on les sorte de force. Hz Fatima (as), enceinte, fût pressée entre le mur et la porte. Elle fit une fausse couche et perdit l'enfant dont le nom devait être Mouhsin. » (Isbat'oul- Wasiyya, p.124). Elle mourra quelque temps plus tard.


« Fatima fille du prophète courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l'envoyé de Dieu ». (Boukhari, tome 2, p. 381.)

« Bien que la succession des événements ne soit pas claire, il semble que Ali et ses compagnons eurent connaissance de Saqifa après ce qu’il s’y produit. A ce moment, ses partisans se réunirent dans la maison de Fatima. Abu Bakr et Omar, bien conscients des revendications de Ali, et craignant une grave menace de ses partisans, le convoquèrent à la mosquée pour leur faire le sermon d’allégeance. Ali refusa, et alors la maison fut encerclée par une bande armée dirigée par Abu Bakr et Omar, qui menacèrent d’y mettre le feu si Ali et ses partisans refusaient de sortir et de prêter allégeance à Abu Bakr. La scène devint violente et Fatima fut furieuse. » (Ansab Ashraf, by al-Baladhuri in his Volume 1, pp. 585-586 ; Tareekh Ya’qubi, volume 2, p 116 ; al-Imamah wal-Siyasah, by ibn Qutaybah, volume 1, pp. 19-20.)


“Ceux qui sont abstenu de prêter allégeance à Abou bakr sont : Ali , Al Abbas, Azubayr et Sa’ad Ibn ‘Ubada, en ce qui concerne Ali, Al Abbas et Azubayr, ils sont restés dans la maison de Fatima jusqu’à ce que Abou Bakr leur envoie Omar Ibn Al Khattab pour les faire sortir de la maison de Fatima, et il (Abou Bakr) lui (Omar) dit : “S’ils refusent combats-les.” Il vint alors avec un brandon (Bouquet de paille enflammé) pour brûler sur eux la maison.

Fatima lui a fait face et a dit : “Ô Ibn Khattab, es tu venu pour brûler notre maison?”

Il répondit : Oui, ou alors faites comme la Oummma a fait (Rentrer dans quoi la Oumma est rentré, c’est-à-dire prêter allégeance à Abou Bakr).” Al ‘iqd Al-Farid, de Ibnou Abdi Rabbih Al-Andaloussi, page 573

Ceux qui s’opposèrent à l’allégeance de Abu Bakr furent ‘Ali, Abbas, Zubayr et Sa’d bin Ubada, parmi eux Ali et Abbas étaient assis dans la maison de Fatima. A ce moment, Abu Bakr envoya Omar avec l’ordre « que tu éloignes ceux qui sont rassemblés dans la maison de Fatima, et s’ils refusent de sortir alors tue-les. » Omar apporta le feu à la porte et Fatima dit : « Ibn Khattab, es-tu venu pour mettre ma maison en feu ? », Omar répondit : « Je suis venu avec l’intention que vous donniez allégeance à Abu Bakr comme les autres l’ont fait. » (Iqd al Fareed, page 179).

OU “Et c’est ainsi se sont abstenu de prêter allégeance à Abou Bakr : Abou Soufyan du clan de Banou Omayya, Abou Bakr a envoyé alors Omar Ibn Khattab chez Ali et ceux qui étaient avec lui pour les faire sortir de la maison de Fatima “ra” et celle-ci a dit : Où vas tu ô Ibn Khattab? Est tu venu pour brûler notre maison? Il a dit : Oui, ou alors vous faites comme la Oumma a fait.” (Al Moukhatçar fi Akhbari al Bachar, de Abi Al_Fida, page 107

Les historiens dont, Ibn Koutayba (dans son Al-Imama Wa Siyaça), ont rapporté que les gens sont partis –après la mort du prophète et l’épisode de Saquifa- avec du bois pour bûler la maison de Ali et Fatima, menaçant ainsi Ali et Fatima ainsi que tout ceux qu’ils considerent comme faisant partie de l’opposition, réunis chez eux. Et on dit au Chef de l’Attaque (Omar) : O, Fatima est dans la maison. Et Fatima est la personne que tous les musulmans aiment, respectent et glorifient, car elle est l’unique fille que le messager d’Allah a laissée après sa mort, et car elle est Une partie de lui (du prophète, saw) et que Ce qui la fâche et lui cause du tort, le fâche et lui cause du tort… Alors comment Tu ( Omar) viens avec le feu pour brûler la maison ? Mais, Il ( Omar) dit sa fameuse Phrase, dont la gravité a été exprimée (illustrée) par le poète égyptien Hafid Ibrahim, en disant:

Et ses propos à Ali, Omar les dit…. (lacune de traduction..) «Je brûle ta maison, ou se trouve la fille de Mustapha (donc Fatima), pour que tu y restes si tu ne prêtes pas allégeance (à Abu bakr). Il n’y a que le père de Hafs (Omar) capable de dire ceci face à un brave cavalier et protecteur de Fatima. Et ces propos (cette phrase) sont (est) : « Et même Si ».


Voici encore quelques textes Historiques Sunnites relatant avec un peu plus de précisons cet évènement honteux et tragique :

Connaissant le tempérament de ‘Omar, les hommes sortirent de la maison. Il y avait là, ‘Alî, ‘Abbâs et Zubayr. S’adressant aux adversaires, ‘Alî dit: «Ô vous les Muhâjirîn! Vous avez revendiqué la succession du Prophète de Dieu en mettant en avant vos avantages sur les Ançâr, soit votre antériorité dans l’islam et votre lien de parenté avec le Messager de Dieu. Maintenant je mets en évidence les mêmes avantages que j’ai sur vous. Ne suis je pas le premier à avoir cru d la Mission du Prophète, et avant qu’aucun d’entre vous n’ait embrassé sa Religion? Ne suis je pas plus proche parent du Prophète que vous tous? Craignez Dieu si vous êtes de vrais Croyants, et n’arrachez pas l’autorité du Prophète de sa maison pour la faire vôtre».

Debout derrière la porte, Fâtimah s’adressa aux assaillants ainsi: «Ô gens! Vous avez laissé dernière vous et pour nous le corps du Prophète, et vous êtes partis pour extorquer le Califat à votre profit en abolissant nos droits». Puis elle éclata en sanglots et s’écria, plaintive: «Ô père! Ô Prophète de Dieu! Les ennuis s’abattent sur nous si vite après ta disparition, par la volonté du fils de Khattâb et du fils d’Abû Quhâfah! Comment ont-ils oublié si vite tes paroles de Ghadîr Khum et ton affirmation que ‘Alî était à toi ce que fut Aaron à Mûsâ!».
Entendant les gémissements de Fâtimah, la plupart des gens du groupe de ‘Omar ne purent retenir leurs larmes et rebroussèrent chemin. (Relaté par l’Historien Ibn Qotaybah, grande références sunnite)

‘Alî fut cependant conduit chez Abû Bakr, où on lui demanda de prêter serment d’allégeance à ce dernier.

Il demanda: « Et si je ne lui rends pas hommage?» On lui répondit: «Par Allâh nous te tuerons si tu ne fais pas ce que les autres ont fait». Sur ce, ‘Alî dit: «Comment! Allez-vous tuer un homme qui est serviteur du Seigneur et le frère du Prophète du Seigneur?». Entendant ces propos, ‘Omar s’exclama: «Nous n’admettons pas que tu sois un frère du Prophète du Seigneur», et s’adressant à Abû Bakr qui avait gardé le silence jusqu’alors, il lui demanda de se prononcer sur son sort (de ‘Alî). Mais Abû Bakr dit que tant que Fâtimah serait vivante, il ne contraindrait d’aucune manière son mari. ‘Alî put ainsi repartir et il se dirigea directement à la tombe du Prophète (Toujours selon Ibn Qotaybah) où il s’écria: «Ô mon frère! Tes gens me traitent maintenant avec mépris et ont tendance à vouloir me tuer».


Ces évènements sont relatés par la plupart des historiens sunnites parmi les plus sérieux : Ibn Abi Shayba, Ibnou Koutayba, Abi Al_Fida, Ibnou Abdi Rabbih Al-Andaloussi, at-Tabari, Ibnoul Athir, etc. La transmission de ces textes à été analysée et rendu fiable par les savants sunnites.


Fatima a dit : « Je témoigne devant Allah et ses anges que vous (Abu Bakr et Omar) m’avez mise en colère, vous ne m’avez pas rendue satisfaite et je me plaindrai auprès de l’Envoyé de Allah (pslf) à ce sujet quand je le verrai. » (Boukhari : 5/177)
 
DURANT SON CALIFAT : Les innovations d'Omar et les derniers instants avant sa mort(1)

OMAR ADMET AVOIR INTRODUIT DES INNOVATIONS DANS LA SOUNNA DU PROPHETE (SAW) ET MODIFIE LES LOIS DU CORAN
OMAR INNOVE DANS LE ADHAN
OMAR INNOVE EN MATIERE DU MARIAGE TEMPORAIRE AUTORISE DANS LE CORAN
OMAR INNOVE EN MATIERE DE DROIT DU DIVORCE
OMAR RECOMMANDE DE RENONCER A LA PRIERE (SALAT) SI ON NE PEUT FAIRE LES ABLUTIONS
VERSET DE LA LAPIDATION : OMAR PRÉTEND QUE ALLAH A RÉVÉLÉ DES VERSETS SUR LA LAPIDATION SUR MOHAMMAD ET QUE LES MUSULMANS L’ONT LU
OMAR AVOUE SON IGNORANCE ET SON INCOMPETENCE
INTERDICTION DE DIFFUSER LES HADITH DU SAINT-PROPHETE : A L'EPOQUE DE 'UMAR
OMAR INTERDIT LES PLEURS SUR LES MORTS ALORS QUE LE PROPHETE (SAW) LES AUTORISAIT ET LES PLEURAIENT
AÏCHA CONFIRME LA DEFORMATION DE OMAR DANS L’INTERDICTION DES PLEURS SUR LES MORTS

Omar destitue Abou Hurayra pour détournement du Trésor public

Omar destituât Abou Hourayra durant son Califat pour avoir détourné de l’argent publique ? On parle plusieurs milliers de dinars ! Dès son retour à Médine, Abou Houreyra du s’expliquer de ses détournement. Omar dit : «Ennemi de Dieu, ennemi de son Livre ! As-tu osé voler le bien de Dieu ? Sinon, d’où as-tu les dix milles ? » Et Abou Hourayra de répondre : « Je ne suis ni l’ennemi de Dieu ni l’ennemi de son livre. Je suis plutôt l’ennemi de leurs ennemis et je ne suis pas celui qui vole le bien de Dieu ! Quant à ces dix milles, il s’agit des chevaux qui se sont reproduits et des dons qui se sont succédés du ciel !». Le problème, c’est qu’Abou Houreyra était connu pour sa pauvreté avant son émigration et sa nomination comme gouverneur à Bahreïn en l’an 20 de l’hégire. Cette explication provoqua la colère d’Omar qui réplica : « Nous vous avons nommé gouverneurs et pas commerçants ! » avant de le contraindre par la force de rendre l’argent en le menaçant de le renvoyer vers son pays natal le Yemen ou il vivait dans la misère.

Omar châtie Abu Hurayra parce qu’il invente de faux hadiths

Une deuxième affaire opposa une nouvelle fois les deux hommes lorsque Abou Hourayra commença à diffuser abondamment et en public des contes, récits et autres sornettes, qu’il attribuait sans aucun scrupule au prophète Mouhammad. Omar contesta les contenus et la quantité de ces récits puisqu’il avait accompagné le prophète de très près pendant 18 ans et qu’il était donc en mesure de discerner le vrai du faux dans les récits de Abou Hourayra. Omar décida d’interdire catégoriquement à Abou Hourayra de raconter tout et n’importe quoi sur le prophète au risque même d’encourir le châtiment corporel et l’expulsion de Médine. Il dit : « Soit tu mets un terme à tes contes soit je vais te renvoyer vers ta tribu Daous au Yémen ! » et aussi «Mets un terme à tes contes nombreux car il se peut que tu sois mythomane !».

Omar lui même l’accusait de mensonge. Vous n’êtes pas convaincus ? Lisez vous même Al Boukhari, Vol. 4, p.434.

Omar félicite une innovation

Sahih Al-Bukhari, Hadith 3,227, vol 3, n° 2009-2010 version française en 8 volume.

Abu Huraira rapporte : « L’apôtre d’Allah dit : celui qui prié la nuit tout le mois de Ramadan avec la foi sincère et l’espoir d’une récompense d’Allah, alors tous ses péchés précédents seront pardonnés. »

Ibn Shihab (un second narrateur) dit : « L’apôtre d’Allah est mort et le peuple a continué d’observer cela (autrement dit, les fidèles offrait individuellement les prières mais pas dans le rassemblement) et il en était ainsi pendant le Califat d’Abu Bakr et au début du Califat d’Umar. »
Abdur Rahman Ibn Abdul Qari a indiqué : « Je suis sorti en la compagnie d’Umar Ibn Al-Khattab une nuit de Ramadan à la mosquée et a trouvé le peuple prier en différents groupes. Un homme seul priait ou un homme priant avec un petit groupe derrière lui. Ainsi, Umar a indiqué : « à mon avis cela serait mieux, si je rassemblerais ces derniers (les gens) sous la conduite d’un Qari. » Ainsi, il a décidé de les rassembler derrière Ubay Ibn Ka’b. Alors une autre nuit, je suis entré encore à sa compagnie et le peuple priait derrière leur Qari. Sur ce, ‘Umar remarqua : « Quelle excellente Bid’a (innovation dans la religion) est ceci et la prière qu’ils exécutent après qu’ils ont dormi est mieux que celle qu’ils accomplissaient avant qu’ils ne dorment”.

Durant son califat, l’Imam Ali envoya al Hassan à kufa pour qu’il interdit aux kufites d’accomplir cette bida’. Il a même étiré son épée pour qu’ils n’accomplissent pas cette prière. Mais cela fut vain car cette innovation fut ancrée dans les moeurs et les coutumes.
L’innovation d’Umar est loin d’être une bénédiction, elle est plutot une contrainte.

Le consensus des compagnons ne vaut rien si elle contredit la sunnah du Prophète (saw).

Si des hadiths prouvent que le Prophète (saw) n’a jamais agi de la sorte, pourquoi le consensus des compagnons serait un principe de la jurisprudence. D’ailleurs, même Omar n’a jamais accompli son innovation. Relisons le hadith et nous verrons qu’il n’accomplissait pas de prières la nuits du mois de ramadan : « Je suis sorti en la compagnie d’Umar Ibn Al-Khattab une nuit de Ramadan à la mosquée” « Alors une autre nuit, je suis entré encore à sa compagnie et le peuple priait derrière leur Qari. »

Une innovation est loin d’être de bonnes actions et qu’elles peseront lourds sur la balance !!! Jetons un oeil sur le sahih Boukhari dans un chapitre concernant les innovations et ces conséquences et nous verrons que cela est très lourd et préjudiciable.
Le Prophète (splf) disait “Ne faites pas de vos maisons un tombeau“, Il (saw) nous ordonna de faire les prières surérogatoires dans nos maisons et les obligatoires à la mosquée. N’interprétons donc pas cette innovation positivement afin qu’elle coïncide avec notre courant de pensée.
Suivons plutôt le Prophète et non Umar. Allah dit : “O vous qui croyez, celui qui choisit de son propre choix alors que Allah et son Prophète l’ont choisit autrement certes s’égare du droit chemin.”

LES INNOVATIONS DE OMAR

Omar admet avoir introduit des innovations dans la Sounna du Prophète (saw) et modifié les lois du Coran


Omar a dit : "Il y a trois pratiques qui sont de l’époque de l’Envoyé de Dieu, et que, moi, j’interdis et punis : le mariage temporaire, le petit pèlerinage (celui que l’on accomplit en plus du pèlerinage obligatoire) et la phrase "Venez à la meilleure oeuvre !" (hayy ’alâ khayr al ’ammal, qui faisait partie de l’appel à la prière.) Voir al – Ghadir tome 6 page 23.

Omar innove dans le Adhan

C’est en outre Omar qui a ordonné que l’on ajoute à l’appel à la prière du matin, la phrase : "la prière est meilleure que le sommeil". (Ibn Hanbal : Musnad tome 3 page 408 – Muslim Sahih tome 3 page 183 – Halabi al-Sirât tome 2 page 105)


Omar à la source d’une innovation dans la Prière

Le premier à avoir tourné son doigt lors de la Prière fut Omar, comme le décrit cet événement :

« Une fois, il [Omar] disait des prières quand au verset « Servez alors le Seigneur de cette Maison » il a pointé son doigt vers la Ka'ba. Shah Waliullah remarque qu’un geste de cette sorte est autorisé dans les prières. »


References sunnites:

- ' Al Faruq ' Life of Umar the great-Second caliph of Islam, Volume II of II, page 314
Shibli Numani, Publishers Sh. Muhammad Ashraf Lahore, Pakistan

- Izalatul Khifa, Volume III of IV, page 346 Shah Wali Ullah Muhaddith Dehlavi,
Publishers Qadeemi Kitab Khana, Karachi Pakistan.

Omar innove en matière du mariage temporaire autorisé dans le Coran

1er Hadith

‏ ‏و حدثنا ‏ ‏الحسن الحلواني ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد الرزاق ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏ابن جريج ‏ ‏قال قال ‏ ‏عطاء ‏ ‏قدم ‏ ‏جابر بن عبد الله ‏ ‏معتمرا فجئناه في منزله فسأله القوم عن أشياء ثم ذكروا ‏ ‏المتعة ‏ ‏فقال ‏ ‏نعم ‏ ‏استمتعنا ‏ ‏على عهد رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وأبي بكر ‏ ‏وعمر ‏
Ibn Uraij rapporte : "Ati' a rapporté que Jabir ibn Abdoullah était venu pour faire al- Oumrah (petit pélerinage) et nous sommes allé en sa demeure, puis les gens l'ont questionné sur des choses et ensuite ils ont mentionné le mariage d’agrément (Al-Mout'a), sur quoi il (Jabir) a dit : "Oui, nous avons profité de ce mariage provisoire durant la vie du Prophète(sas) et durant celle d'Abou Bakr et Omar." - Sahih Mouslim Kitab al-Nikah, Hadith 2496 -

2ème Hadith
‏حدثني ‏ ‏حامد بن عمر البكراوي ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد الواحد ‏ ‏عن ‏ ‏عاصم ‏ ‏عن ‏ ‏أبي نضرة ‏ ‏قال ‏ ‏كنت عند ‏ ‏جابر بن عبد الله ‏ ‏فأتاه آت فقال إن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏وابن الزبير ‏ ‏اختلفا في ‏ ‏المتعتين ‏ ‏فقال ‏ ‏جابر ‏ ‏فعلناهما مع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ثم نهانا عنهما ‏ ‏عمر ‏ ‏فلم نعد لهما ‏
Abd an-Nadra rapporte : J'étais en compagnie de Jabir, une personne est venue et a dit : "Il y a une différence d'avis entre Ibn Abbas et Ibn Zoubair concernant deux Mout'as (Tamattoul al Hajj et le mariage d’agrément)." Alors, Jabir a dit : "Nous l'avons pratiqué durant la vie du Messager d'Allah(sas) et ensuite Omar nous a interdit de le pratiqué et nous n'y avons plus jamais recouru." - Sahih Mouslim kitab al-Hajj, Hadith 2192-
3ème Hadith
‏حدثنا ‏ ‏مسدد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏يحيى ‏ ‏عن ‏ ‏عمران أبي بكر ‏ ‏حدثنا ‏ ‏أبو رجاء ‏ ‏عن ‏ ‏عمران بن حصين ‏ ‏رضي الله عنهما ‏ ‏قال ‏ ‏أنزلت ‏ ‏آية المتعة ‏ ‏في كتاب الله ففعلناها مع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ولم ينزل قرآن يحرمه ولم ينه عنها حتى مات قال ‏ ‏رجل ‏ ‏برأيه ما شاء ‏ فتح الباري بشرح صحيح البخاري تقدم شرحه وأن المراد بالرجل في قوله هنا " قال رجل برأيه ما شاء " هو عمر . ‏
Imran Ibn Hussein rapporte : " Le verset du Mout'a a été Révélé dans le Livre d'Allah, ainsi nous l'avons fait avec l'Envoyé d'Allah, et rien n'a été révélé dans le Coran qui le rendit illégal, et il ne l'a pas interdit (le prophète) jusqu'à sa mort. (Mais) un homme a exprimé ce que suggérait son propre esprit."

Dans le commentaire de Fath al-Bari, ibn Hajar dit : Cet homme qui a exprimé son propre avis sur al-Mout'a est Omar. - Sahih Boukhari, Tafsir al-Qur'an Hadith 4156- (Tome V, p. 158)

Le même Hadith rapportant que c'est le Calife Omar qui exprima l'interdiction du Mariage temporaire(al-Mouta'a) et non pas le Saint Prophète Mohammed(sas) est rapporté dans le Tafsir al-Kabir de l'Imam Sunnite Ar-Razi : Référence Sunnite : Tafsir al-Kabir, Volume 10, page 49
Quel est ce verset qui rendit licite al-Mout'a ?
- C'est le verset n° 87 de la Sourate al-Ma'idah qui figure dans le Hadith ci-dessous :

4ème Hadith
‏حدثنا ‏ ‏عمرو بن عون ‏ ‏حدثنا ‏ ‏خالد ‏ ‏عن ‏ ‏إسماعيل ‏ ‏عن ‏ ‏قيس ‏ ‏عن ‏ ‏عبد الله ‏ ‏رضي الله عنه ‏ ‏قال ‏ ‏كنا نغزو مع النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وليس معنا نساء فقلنا ألا نختصي فنهانا عن ذلك فرخص لنا بعد ذلك أن نتزوج المرأة بالثوب ثم قرأ
‏يا أيها الذين آمنوا لا تحرموا طيبات ما أحل الله لكم ‏
Abdullah (ibn Massoud) rapporte : "Nous avions l'habitude de participer aux batailles menées par l'Apôtre d'Allah(sas) et nous n'avions rien (aucunes épouses) avec nous. Ainsi, nous lui avons dit, " devrons-nous nous châtrer ? "Il nous a interdit cela et nous a alors permis d'épouser des femmes par contrat provisoire et il nous a récité : "O les croyants: ne déclarez pas illicites les bonnes choses qu'Allah vous a rendues licites. Et ne transgressez pas. Allah, n'aime pas les transgresseurs. (al-Ma'idah verset 87) - Sahih Al-Boukhari, al-Nikah Hadith 4249 -

'Umar dit : « Deux Mut’â ont existé au temps du Prophète et moi ‘Umar, je les interdis et j’en prendrais la responsabilité; il s’agit du Mut’â du pèlerinage et du Mut’â des femmes. » (Sahih Muslim)

A la même page 467 du Tome I des Sahih de Muslim, Ibn Nadirata a rapporté que Ibn Abbas autorisait le mariage temporaire et que Ibn Zubair l’interdisait. Etant troublé par cette contradiction, il alla trouver Jabir Ibn Abdallah qui était un compagnon du Prophète et lui demanda ce qu’il en pensait. Ce dernier lui répondit : « Nous avions toujours fait cela (le Mut’â ) au temps du Prophète ; quand ‘Umar est venu au pouvoir, il a dit : Dieu autorisait au Prophète (P) de faire ce qu’il voulait et le Coran a dit : « Accomplissez le pèlerinage et le petit pèlerinage comme Dieu vous l’a demandé»; mais éloignez-vous de ce genre de mariage avec les femmes (mariage temporaire) car à chaque fois qu’on m’amènera un homme qui a conclu ce genre de mariage je le lapiderai. »

Il est ainsi prouvé que le Prophète a autorisé le mariage temporaire en tant qu’allégement accordé par Dieu à Ses créatures humaines qu’Il sait faibles par nature. Et même que cette pratique a survécu au règne du premier Calife Abu Bakr.

Tirmidhi rapporte dans son Sahîh qu’un homme de Syrie interrogea Abdallah ibn Omar (le fils du second calife) au sujet du mariage temporaire (mut’a). Abdallah répondit : "C’est (une pratique) licite". Le Syrien dit : "Ton père ne l’avait-il pas interdite ?" Abdallah répondit : "Si Omar l’avait interdite, et le Prophète permise, abandonnerais-tu la Tradition pour une parole d’Omar ?" (Voir tome 4 chapitre du Pèlerinage page 38)

Or, le Coran et la Sunna stipulent clairement que le mariage temporaire est autorisé : Allah (gloire à Lui) dit: « Versez le douaire prescrit aux femmes dont vous avez joui ...». (Coran, 4:24)
Dans le Muçhaf d'Ibn 'Abbâs (réf. sunnite), où il avait à côté du Coran, le commentaire ou le Tafsîr choisi: «... aux femmes dont vous avez joui pour une durée déterminée». L'ont lu ainsi, en plus d'Ibn 'Abbâs, Ubayd b. Ka'b, Sa'îd b. Jubayr et As-Suddîy et l'ont rapporté d'eux Qatadah et Mujâhid».
D'après Ali ibn Abi Talib(ra) qui a dit cette parole : " Si Omar n'avait pas interdit le Mariage Temporaire (al-Mouta'a) personne n'aurait commis la fornication excepté un pervers." - Fath al-Bari, Volume 9, page 141 (Ibn Hajar al-Asqalani), Tafsir al-Kabir, Volume 10, page 50 (Al-Fakhr ar-Razi), Kanz al-Ammal, Volume 8, page 293 (Al Moutaqi), Al-Iqd Al-Farid, Volume 2, page 139, Al-Nihaya, Volume 2, page 249 (Ibn al-Athir), Al-Faiq, Volume 1, page 331 (Al-Zamakhshari), Lisanou Al-Arab, Volume 19, page 166 (Ibn Mandhour)

Omar innove en matière de droit du divorce

A l’époque du Prophète, et d’Abou Bakr, et durant les trois premières années du califat d’Omar lui-même, on considérait comme une seule déclaration de divorce, le fait qu’un homme prononce trois fois de suite, dans une même occasion, la formule consacrée de divorce. Mais Omar en décida autrement, disant qu’elle sera désormais considérée comme valant les trois divorces la suite desquels l’épouse devient illicite pour son successifs a mari. (Muslim Sahih tome 4 page 183)

Omar recommande de renoncer à la Prière (Salât) si on ne peut faire les ablutions

Un jour un Compagnon demanda à Omar alors qu’il était khalife : « O, Emir des croyants, j’ai fait l’acte sexuel et je n’ai pas trouvé d’eau pour me laver, que dois-je faire ? » Omar lui dit « ne fais pas tes prières » Ammar ibn Yasser qui était présent s’est retrouvé obligé de lui rappeler le Tayammoum, mais Omar n’était pas convaincu. Il dit alors à Ammar : « Nous te ferons supporter les charges » Source : Sahih Al Boukhari Volume 1 page 52.

A présent regardons ce passage du Coran : « Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salat, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu'aux chevilles. Et si vous êtes pollués ‹junub›, alors purifiez-vous (par un bain); mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu ou' il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants. » Surate Al Maida Chapitre 5 Verset 6.

L’état de Junub c’est justement après avoir fait l’acte sexuel. On voit bel et bien que Omar ne maîtrisait même pas ce Ayat du Coran. Notez bien que cette historie fut rapportée par Sahih Al Bukhari qui est une source sunnite.

Verset de la lapidation : Omar prétend que Allah a révélé des versets sur la lapidation sur Mohammad et que les musulmans l’ont lu.

Pourquoi les ont-ils alors enlevés, n’est-ce pas là une affirmation de Omar que le texte du Coran a été modifié ? Ceci contredit le Coran quand Allah dit : « C’est Nous qui avons envoyé le Livre qui rappelle, et c’est Nous qui le préservons et en assurons l’intégrité. » (15 : 9)

« Omar Ben al-Khattab (qu’Allah lui offre Son Agrément) était un jour sur le prêchoir et a prononcé un long discours : "Allah a envoyé Muhammad (bénédiction et paix sur lui) par la vérité et a fait descendre sur lui le Livre et parmi ce qu'Allah a fait descendre, le Verset sur la lapidation. Nous l'avons récité et nous l'avons bien compris et assimilé. Le Messager d'Allah a lapidé et nous avons lapidé après lui. Je crains que si le temps passe, certains diraient : "Par Allah, nous ne trouvons pas le Verset sur la lapidation dans le Livre d'Allah." Ils vont ainsi s'égarer pour avoir délaissé une obligation révélée par Allah. La lapidation est, dans le Livre d'Allah, la sanction légale infligée à la personne mariée qui fornique, qu'elle soit un homme ou une femme, à condition d'avoir une preuve évidente, une grossesse ou un aveu" » (rapporté par les imams Bukhari et Muslim, Sirra Ibn Hicham).

Omar avoue son ignorance et son incompétence

Omar répétait souvent durant son Califat : "S'il n'y avait pas Ali, Umar aurait été ruiné." Omar répétait souvent : "S'il n'y avait pas Ali, Umar aurait été ruiné." Rapporté par les savants sunnites : le fanatique Qazi Fazlullah ibn Ruzbahanb dans son Ibtalu'l-Batil. Ibn Hajar Asqalani dans son Tihdhibu'l-Tahdid, imprimé à Hyderabad Daccan, page 337. Ibn Hajar dans Isaba, le volume II, a imprimé en Egypte, la page 509. Ibn Qutayba Dinawari dans Ta'wil-e¬Mukhtalafu'l-Hadith, page 201-202. Ibn Hajar Makki dans Sawa'iq-e-Muhriqa, page 78. Hajj Ahmad Afindi dans Hidayatu'l-Murtab, page 146 et 152. Ibn Athir Jazari dans Usudu'l-Ghaiba, volume IV, page 22. Jalalu'd-din Suyuti dans Ta'rikhu'l-Khulafa, page 66. Ibn Abdu'l-Birr Qartabi dans Isti'ab, volume II, page 474. Seyyed Mu'min Shablanji dans Nuru'l-Absar, page 73. Nuru'd-din Sabbagh Maliki dans Fusulu'l-Muhimma, page 18. Ibn Abi'l-Hadid Mu'tazili dans Sharhe Nahju'l-Balagha, volume I, page 6. Allama Qushachi dans Sharh-e- Tarid, page 407. Khatib Khawarizmi dans Manaqib, page 48, 60. Muhammad Talha Shafi'i dans le sous-chapitre 6, page 29. Sibt Ibn Jauzi dans Tadhkira, page 85, 87. Imam Tha'labi dans Tafsir Kafshu'l-Bayan. Allama Ibn Qayyim Jauzi dans Turuqi'l-Hakim, les jugements d'Ali de la page 41 à la page 53. Muhammad ibn Yusuf Ganji Shafi'i dans Kifayatu't-Talib, chapitre 57. Ibn Maja Qazwini dans Sunan. Ibn Maghazili Shafi'i dans Manaqib. Muhammad ibn Ali ibn Hasani'l-Hakim dans Sharh-e-Fathi'l-Mubin. Dailami dans Firdaus. Cheik Sulayman Balkhi Hanafi dans Yanabiu'l-Mawadda, chapitre 14. Hafiz Abu Nu'aim Ispahani dans Hilyatu'l¬Auliya et Ma Nazala'l-Qur'an fi Ali et d'autres ulémas sunnites, avec de légère variation dans les mots ont relaté cette énonciation d'Omar.

Exemples :

Le grand théologien, Ibn Yusuf Ganji Shafi'i, en chapitre 57, de son Kifayatu't-Talib fi Manaqib Ali ibn Abu Talib, après avoir relaté un hadith authentique, rapporte d'Hudhaifa ibn Yaman qu 'un jour, Umar l'a rencontré et lui demanda: quel était votre état au moment de vous réveillez ce matin?' Hudhaifa répondu: 'je me suis levé ce matin détestant la vérité, aimant la sottise, témoignant de la chose invisible, récité des salutations sans être en l'état de pureté rituelle et savoir ce que ce qui est pour moi sur la terre n'est pas pour Allah dans le ciel.' Umar se fâcha de ces remarques et prévu de le punir lorsqu' Ali entra. Il remarqua les signes de mécontentement sur le visage d'Umar et lui demanda pourquoi il était si fâché, Umar lui exposa ce qu'hudhaifa a dit, Ali a répondu: 'il n'y a rien de sérieux au sujet de cette remarque: La vérité signifie la mort, qu'il déteste. La sottise signifie la richesse et les enfants, qu'il aime. Lorsqu'il a dit je témoigne de ce qu'il n'a pas vu, ceci signifie qu'il témoigne de l'unité d'Allah, la mort, le jour du jugement, le paradis, l'enfer, le pont appelé Sira. Lorsqu'il prononce des salutations sans ablution, ceci se réfère à des salutations sur le saint Prophète d'Allah qui est permis sans ablution. Lorsqu'il a déclaré qu’il prend sur terre ce qui n'est pas pour Allah dans le ciel, ceci se rapporte à son épouse, car il n'a aucune épouse ou enfant. Umar a, alors prononcé: Umar aurait été perdu si Ali n'était pas arrivé."

Ibn Yusuf Ganji Shafi'i indique que l'exclamation d'Umar est vérifiable selon des rapports de la plupart des narrateurs de hadith. L'auteur de Manaqib enregistre du caliphe Umar qu'à plusieurs reprises, il disait : "0 Abu'l-Hasanl (Ali), je ne serais pas une partie de cette communauté sans vous." Il a également dit: "les femmes ne peuvent pas donner naissance à un enfant comme Ali. "

Muhammad Talha Shafi'i dans son Matalibu's-Su'ul et Cheik Sulayman Balkhi Hanafi dans Yanabiu'l-Mawadda, le chapitre 14, relatant de Tirmidhi un hadith détaillé d'Ibn Abbas à laquelle il dit: "les compagnons du Prophète avaient l'habitude de chercher des jugements religieux d'Ali, ils acceptaient ses décisions. Ainsi, Umar ibn kKattab a prononcé à diverses occasions s'il n'y avait pas Ali, Umar aurait été ruiné. "
Ibn Hajar Makki en chapitre III de Sawa'iq Muhriqa, rapportant d'Ibn Sa'd, citant Umar: "Je cherche l'aide d'Allah lors des problèmes difficiles pour lesquels Abu-l-Hasan (Ali) n'est pas disponible."

Interdiction de diffuser les hadith du Saint-Prophète : A l'époque de 'Umar

Après le décès du Prophète (P) la Nation islamique traversa une période pénible pendant laquelle on interdit aux Musulmans de transcrire et de propager le Hadith.

Le premier à avoir pris l'initiative de cette interdiction fut Abû Bakr Ibn Quhâfah après, lorsqu'il pris les rênes du pouvoir califal. Selon al-Thahabî :"Abû Bakr compila les Hadîth du Prophète (P) dans un recueil. Ils étaient environs 500 Hadîth. Puis, il ordonna qu'on allume un feu et il les y brûla"(Tath-kirat al-Huffâdh, 1/5.).

'Umar Ibn al-Khattâb fit de même : il ordonna aux Musulmans de lui apporter leurs livres de hadith. Lorsqu'ils s'exécutèrent en croyant qu'il voulait les conserver et les protéger, il les mit au feu. ("Hujiyyat al-Sunnah" : 395 ; "Muqaddamat Ibn al-Çalâh" : 296.)

Ibn Sa'd rapporte ceci dans ses Tabaqât: «Quand les hadîths se sont propagés à l'époque de 'Umar b. al- Khattâb, il pria les gens de les lui apporter. Une fois les écrits entre ses mains, il donna l'ordre de les brûler. » (Ibn Sa'd, At-Tabaqât, 5/140, "Biographie d'Al-Qâsim Mohamed b. Abî Bakr".)

Les califes ennemis de Ahl ul Bayt prohibèrent donc l'écriture et la compilation de la sunnah prophétique jusqu'au bout du premier siècle de l'hégire. Mais cela ne lui suffisait pas. Elle prohiba aussi la narration du hadîth.

Quradzah b. Ka'b rapporta ce récit:
Quand le calife 'Umar nous envoya en Irak, il nous reconduisit jusqu'au Çurâr puis il dit:
-Savez-vous pourquoi je vous ai raccompagnés?»
- Pour nous tenir compagnie et nous rendre hommage, avons-nous répondu.
- Oui et une préoccupation avec! Vous allez en Irak, vous y rencontrez des gens qui s'occupent du Coran et le lisent d'une lecture qui rappelle le bourdonnement des abeilles. Ne les y écartez pas par les hadîths que vous rapportez à partir du Messager d'Allah et je suis votre associé!
Quradzah ajouta: «après cela, je n'ai rapporté aucun hadîth du Messager d'Allah (SAW)».

Dans une autre version: « Quand Quradzah b. Ka'b fut arrivé (en Irak), on lui demanda de rapporter des hadîths, mais il répondit: «'Umar nous l'a défendu».( Ibn 'Abdil-Bar, Jâmi'u Bayân al-'Ilm, 2/147; Al-Khatib al-Bagdâdî, Sharaf Açâbil-Hadîd, p. 88; Adh-Dhahabî, Tadhkiratul ..., 1/4-5)

Comme Quradzah b. Ka'b, d'autres Compagnons suivirent la politique des califes et s'empêchèrent de diffuser la tradition prophétique: Ad-Dârimî rapporte ceci (Sunan, titre: "Ceux qui craignent de donner l'avis religieux", livre de la science 1/84-85). Ash-Shi'bî dit: «j'ai accompagné Ibn 'Umar pendant un an sans l'avoir entendu rapporter un hadîth à partir du Messager (SAW)».
A son tour, Ash-Shi'bî b. Yazîd raconte: «J'ai accompagné Sa'd b. Abî Waqqâs jusqu'à Makkah puis jusqu'à Médine sans l'avoir entendu rapporter un hadîth à partir du Messager d'Allah (SAW)».
En revanche, il y eut parmi les Compagnons ceux qui, en opposition à la politique des califes, rapportèrent la sunnah du Messager (SAW) quitte à subir des épreuves:

Dans Kanzul-'Ummâl, 'Abdur-Rahmân b. 'Awf dit:
«Bien avant sa mort, 'Umar fit venir à Médine les Compagnons du Messager d'Allah (SAW), qui s'étaient dispersés dans tous les horizons. Il fit venir 'Abdullah b. Hudhayfah, Abûd-Dardâ, Abû Dhar et 'Uqbah b. 'Amir et leur demanda:
- Quels sont ces hadîths que vous avez répandus dans les pays (les horizons)?
- Nous l'interdis-tu?, lui demandèrent-ils.
- Non, répondit-il. Mais restez ici près de moi. Par Allah, vous ne me quitterez pas, tant que je vis. Nous sommes plus savants (que les habitants des autres contrées musulmanes). Nous pouvons tantôt approuver ce que vous dites tantôt le récuser.
Ils restèrent alors près de lui jusqu'à sa mort». (Al-Muttaqî, Kanz ..., h/4865 (1ère éd.) ou n 1398)

Adh-Dhahabî rapporte que 'Umar emprisonna trois Compagnons pour propagation des hadîths prophétiques: Ibn Mas'ûd, Abû-Dardâ' et Abû Mas'ûd al-Ançârî. (Adh-Dhahabî, Tadhkiratul-Huffâdz, 1/7)

Il disait souvent aux Compagnons: « Rapportez le moins possible de récits à partir du Messager d'Allah à l'exception de ce qui est nécessaire dans la pratique (du culte) ». (Ibn Kathîr, Târîkh, 8/107)

Omar interdit les pleurs sur les morts alors que le Prophète (saw) les autorisait et les pleuraient

Al-Bukhârî rapporte que 'Umar frappait de sa canne, lançait des cailloux ou du sable à celui ou celle qui pleure un mort. » (Al-Bukhârî, Sahîh, op. cit., "Livre des Funérailles", chap., "Pleurer chez le malade", 1/158)
« Lorsqu'un membre de la famille du Prophète (SAW) mourut, les femmes se réunirent pour le pleurer. 'Umar se mit alors, une fois, à les réprimander et à les disperser. Le Messager d'Allah (SAW) intervint alors et dit: Laisse-les, 'Umar! Les yeux pleurent, le coeur s'afflige et le leur vient à peine de les quitter». An-Nasâ'î, "Livre des Funérailles": pleurer un mort; Ibn Mâjah, "Livre des Funérailles", h/1587 p. 505; Ahmed, Al-Musnad, 2/110, 273, 333, 408, 444

Aïcha confirme la déformation de Omar dans l’interdiction des pleurs sur les morts

Ils y rapportent ce récit à partir d'Ibn 'Abbâs: «Quand 'Umar fut atteint (assassiné), Suhayb entra chez lui en pleurant et répétait: Ô frère, Ô compagnon! 'Umar lui dit alors: Suhayb! Pleures-tu sur moi alors que le Messager d'Allah (SAW) a dit que le mort se tourmente à cause des pleurs des siens?Quand 'Umar fut mort, dit Ibn 'Abbâs, j'ai rapporté ses dires à Aïsha qui dit: Qu'Allah accorde Sa grâce à 'Umar! Par Allah! Le Messager n'a pas dit qu'Allah tourmente le mort croyant à cause des pleurs des siens. Mais Allah augmente le châtiment du mécréant à cause des pleurs des siens. Elle ajouta aussi: Le Coran vous suffit: « Aucune âme pécheresse ne portera le faix d'une autre ». (V. 18/XXXV) » Ibn 'Abbâs ajouta alors: « C'est Lui Qui fait rire et pleurer ». (V. 43/LIII) Al-Bukhârî, op. cit., "Livre des Funérailles", 1/155, 156; Muslim, op. cit., "Livre des Funérailles", h/22, p. 641.

De même, dans le recueil de Muslim, il est rapporté qu'on a évoqué, chez Aïsha, le récit d'Ibn 'Umar d'après lequel le Prophète (SAW) aurait dit: « Le mort se fait châtier à cause des pleurs des siens. Aïsha dit alors: Erreur, voici ce que dit le Messager d'Allah (SAW): Il (le mort) se fait châtier à cause de ses péchés alors que les siens sont en train de le pleurer! »

Dans une autre version, Aïsha dit: « Qu'Allah accorde Sa grâce d'Abî-Adar-Rahmân (Ibn 'Umar): il a entendu le récit mais il ne l'a pas retenu; il ne s'agissait que d'un cortège funèbre juif qui passe avec des pleurs près du Messager (SAW) qui remarqua: Vous le pleurez et lui se fait châtier maintenant ».

Omar fait venir ‘Ali avant de mourir pour lui demander l’absolution de ses crimes, mais refuse de reconnaître publiquement sa trahison

Solaym Ibn Qays a dit : « ‘Abdallâh Ibn ‘Omar a dit : Quand la mort de mon père fut proche, tantôt il perdait conscience tantôt il retrouvait ses sens. Une fois qu’il reprit conscience, il dit : Mon fils, fais-moi venir ‘Ali Ibn Abi Tâlib avant que je meure ! …

J’allai auprès de ‘Ali Ibn Abi Tâlib et dis : “Fils de l’oncle de l’Envoyé de Dieu, mon père t’appelle au sujet d’une affaire qui le chagrine.”
‘Ali (`alayhi-s-salâm) se leva et lorsqu’il entra auprès de ‘Omar, celui-ci lui dit : “Fils de l’oncle de l’Envoyé de Dieu, ne me pardonneras-tu pas et ne m’absoudras-tu pas pour toi et ton épouse Fâtimah si je te remets le califat ?”

‘Ali (`alayhi-s-salâm) lui répondit : “Soit, à condition que tu réunisses les Mohâjirîn et les Ansâr, que tu rendes le droit que tu as pris à celui à qui il appartenait, que tu avoues ce qu’il y avait entre toi et ton compagnon comme pacte à notre sujet et que tu reconnaisses notre droit, alors je te pardonnerai et je t’absoudrai. Je te garantis cela de la part de Fâtimah la fille de mon oncle.“

Lorsque mon père entendit cela, il tourna son visage vers le mur et dit : “Le feu plutôt que l’infamie ! ...”
Je demandai à mon père : “Qu’est-ce qui t’empêche de lui donner le califat ?”
Il me répondit : « Garde cela secret ! »

‘Ali (`alayhi-s-salâm) dit ensuite : « En vérité, l’Envoyé de Dieu (salla-llâh `alayhi wa-âlihi) m’a informé de cela de son vivant et il m’a informé de la nuit de sa mort.
Je te conjure par Dieu, Ibn ‘Omar, de confirmer la véracité de ce que je vais te dire ! Lorsque tu lui as demandé : “Qu’est-ce qui t’empêche de lui donner le califat ?” Il t’a répondu : « Ce qui m’en empêche c’est le feuillet que nous avons écrit entre nous et le pacte que nous avons fait dans la Ka`bah. » » Madînat al-Ma`âjiz, v.2, p.95 - Kitâb Solaym Ibn Qays

Pour soulager ses dernières souffrances, ‘Omar ibn Khattab boit de l’alcool

Dans une des plus grandes références historiques (Tarikh al-kholafâ d’as-Soyouti) au sujet de la mort d’Omar où on apprend que :
“C’est un esclave perse, très doué dans la construction des moulins à vent et forgeron, Abou Lou’lou, qui l’assassinat dans la mosquée de Médine. Il avait pour cela confectionné un poignard à deux lames grâce auquel il terrassa six sur douze personnes qui tentèrent de l’arrêter immédiatement après qu’il est poignardé Omar. Les autres furent aussi grièvement blessés.

Quelque jour après, Omar rendit l’âme mais avant il désigna un conseil pour nommer le calife suivant.
Durant les quelques jours de son alitement il ne cessa de boire sa boisson préférée, le nabiz (alcool de dates) qui ressortait directement par sa blessure et provoquait le chagrin des proches.” Tarikh al-kholafâ d’as-Soyouti pages 133 et 34

Dans Riyadh al Nadira de Tabar (référence sunnite), il est dit : “Tandis que sur son lit de mort, Omar était profondément affecté par ses blessures, son médecin lui a demandé quelle boisson alcoolisée il souhaiterait boire? Omar dit: “Je préfère l’alcool appelé nabidh“. Cette boisson fut ensuite administrée à Omar.” Riyadh al Nadira Volume 2 page 351
 
Omar s’oppose au Saint-Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille) et sa Sounna

Durant son califat, Omar interdit la diffusion de la Sounna du Saint-Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille)

`Omar songea à l’inscription de la tradition prophétique et à la compilation des hadîths et demanda à Allâh de l’orienter dans cette initiative. Puis, il changea d’avis afin de ne pas détourner les gens du Livre d’Allâh. On rapporte d’après Quradhah Ibn Ka`b : "Quand `omar nous envoya en Iraq, il nous accompagna et dit : ’Savez-vous pourquoi je vous ai envoyé ?’ Ils dirent : ’Oui, pour nous honorer’. Il dit : ’Lorsque vous abordez un village bourdonnant par la récitation du Coran, ne les occupez pas avec les hadîths. Consacrez-vous au Coran et limitez la narration de la part du Messager d’Allâh - paix et bénédiction sur lui - et vous avez mon appui.’’ Lorsque Quradhah arriva, on lui demanda : rapporte-nous (les paroles du Prophète). Il dit : `Omar nous l’a défendu." (At-Ta`rîf bil-Qur’ân wal-Hadîth (i.e. Introduction au Coran et au Hadîth) de Mohammad Az-Zaffâf, p. 203, citant Tadhkirat Al-Huffâdh d’Adh-Dhahabî.)

http://www.islamophile.org/spip/L-inscription-du-Coran-a-l-epoque.html


Le traité de Hudaibiyya

Dans son livre sur l'affaire de Hudaibiyya, Ibn Abi'l-Hadid dans son Sharh-e-Nahju'l¬Balagha et d'autres de vos historiens ont également écrit qu'après la conclusion du traité de la paix, la plupart des compagnons y compris Umar ibn Khattab, ont exprimé leur colère au sujet des limites du traité. Ils ont ouvertement remarqué au saint Prophète qu'ils n'étaient pas satisfaits de la paix et ont voulu combattre. Le saint Prophète a répondu que s'ils voulaient combattre, ils étaient libres de faire ainsi. Ainsi ils les ont attaqués.

Mais les compagnons ont souffert une défaite cuisante puis se sauvèrent dans les collines avoisinantes et ne sont même pas retournés protéger le Prophète de l'Islam. Alors, Il demanda à Ali de saisir l'épée et de repousser les Quraish. Voyant Ali devant eux, les Quraish ont reculé en arrière.

Plus tard, les compagnons qui s'étaient sauvés, sont revenus et ont demandé le pardon du saint Prophète. Il leurs a dit: "Je ne vous connais pas! N'êtes-vous pas le même peuple qui a tremblé de crainte dans la bataille de Badr jusqu'à ce que le Tout-Puissant ait envoyé des anges pour nous aider? N'êtes-vous pas les mêmes compagnons, qui le jour d'Uhud, vous êtes sauvés dans les collines et m'avez laissé sans protection? Bien que j'aie continué à vous appeler, vous n'êtes pas revenus."

Le Prophète continua de raconter toutes leurs faiblesses et ils ont continué d'exprimer des regrets pour leurs actions. Ibn Abi'l-Hadid indique à la conclusion de son travail que cette critique a été dirigée spécifiquement contre Umar qui n'a cru à aucune des promesses faites par le saint Prophète.


Verset coranique contre Abou Bakr et Omar qui haussent la voix

Nous avons certainement tous entendu ce verset selon lequel, aucun gens de foi (croyant) n'a absolument pas le droit d'élever sa voix au-dessus de la voix du Prophète Muhammad (Dieu le bénisse lui et les siens) sinon ses oeuvres deviendraient vaines sans qu'il ne sen rende compte.

Deuxième verset de la sourate Les appartements (49) : يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَرْفَعُوا أَصْوَاتَكُمْ فَوْقَ صَوْتِ النَّبِيِّ وَلَا تَجْهَرُوا لَهُ بِالْقَوْلِ كَجَهْرِ بَعْضِكُمْ لِبَعْضٍ أَن تَحْبَطَ أَعْمَالُكُمْ وَأَنتُمْ لَا تَشْعُرُونَ

« Ô vous qui connaissez la Vérité ! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton devant lui, comme vous le haussez entre vous, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous ne vous en rendiez compte. » (49 :2)

D'après Bukhari, ce verset a été révélé au sujet de Omar et Abou Bakr quand ils ont élevé leurs voix auprès du Prophète (Bénédictions sur lui et sa famille).


‏حدثنا ‏ ‏يسرة بن صفوان بن جميل اللخمي ‏ ‏حدثنا ‏ ‏نافع بن عمر ‏ ‏عن ‏ ‏ابن أبي مليكة ‏ ‏قال ‏
‏كاد الخيران أن ‏ ‏يهلكا ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏وعمر ‏ ‏رضي الله عنهما ‏ ‏رفعا أصواتهما عند النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏حين قدم عليه ‏ ‏ركب ‏ ‏بني تميم ‏ ‏فأشار أحدهما ‏ ‏بالأقرع بن حابس ‏ ‏أخي ‏ ‏بني مجاشع ‏ ‏وأشار الآخر برجل آخر قال ‏ ‏نافع ‏ ‏لا أحفظ اسمه فقال ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏لعمر ‏ ‏ما أردت إلا خلافي قال ما أردت خلافك فارتفعت أصواتهما في ذلك فأنزل الله ‏
‏يا أيها الذين آمنوا لا ترفعوا أصواتكم ‏
‏الآية ‏
‏قال ‏ ‏ابن الزبير ‏ ‏فما كان ‏ ‏عمر ‏ ‏يسمع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏بعد هذه الآية حتى يستفهمه ولم يذكر ذلك عن


http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=0&Rec=7127

D'après Bukhari un autre compagnon dénommé "Thabit ibn Qays" a également était le sujet de ce verset mais le Prophète (saw) l'a pardonné.
 
Tradition de l'Abreuvoir

Voici éclairés les hadith du Saint-Prophète (saw) rapportés par Bukhari

Sahih al-Bukhari Hadith : 8.578
' Abdullah rapporte :

Le Prophète dit, «Je suis votre prédécesseur au Bassin.» Abdullah a ajouté : Le Prophète dit, "Je suis votre prédécesseur au Bassin, et certains d'entre vous seront amenés en face de moi jusqu'à ce que je les vois, puis ils seront repris loin de moi et je dirai, ' O Seigneur, mes Compagnons !» On dira, ' Tu ne sais pas ce qu'ils ont fait une fois que tu es parti.»


Sahih al-Bukhari Hadith : 8.584
Anas rapporte :

Le Prophète dit, « Certains de mes compagnons viendront vers moi à mon Bassin, et après que je les aies reconnus, ils seront pris loin de moi, après quoi je dirai, «Mes compagnons!» Puis on dira, ' Tu ne sais pas ce qu’ils ont inventé (innové) dans la religion après toi.» (également Sahih Muslim, partie 15, pp 53-54)


Sahih al-Bukhari Hadith : 8.585
Abu Hazim rapporte de Sahl bin Sa'd:

Le Prophète dit, "Je suis votre prédécesseur (précurseur) au Bassin, et celui qui va passer par là, boira de celui-ci et celui qui boira de celui-ci, il n’aura jamais soif. Viendront vers moi certaines personnes que je reconnaîtra, et elles me reconnaîtront, mais une barrière sera placée entre moi et eux.» Abu Hazim est ajouté : Nu'man ben Abi ' Aiyash, en m’entendant, dit : « Avez-vous entendu cela de Sahl?» J’ai dit, "Oui". Il dit: "Je suis témoin que j'ai entendu Abu Said Al-Khudri, disant la même chose, ajoutant que le Prophète a déclaré: « Je dirai :
Ils sont mes compagnons. Puis il va être me dit: ' Tu ne sais pas ce qu'ils ont inventé (innové) dans la religion après que tu sois parti '. Je dirai, «Très éloignés, très éloignés (de la Miséricorde), ceux qui ont changé après moi.» Abu Huraira rapporta que le Prophète dit, "Le Jour de la Résurrection un groupe de compagnons viendra à moi, mais sera éloigné loin du Bassin, et je dirai, « Seigneur, (ce sont) mes compagnons!» On dira, ' Tu n’as pas idée de ce qu’ils ont inventé après que tu sois parti ; ils ont quitté la Religion comme des renégats".


Sahih al-Bukhari Hadith : 8.586
Relaté Ibn al-Musaiyab :

«Certains hommes de mes compagnons viendront à mon Bassin et ils seront éconduits loin de moi, et je dirai, « Seigneur, mes compagnons!» On dira, ' Tu n’as pas idée de ce qu’ils ont innové après que tu sois parti : ils ont renié la Religion pour devenir des infidèles.»
(également Sahih Muslim, partie 10, p64, aussi P59)


Sahih Bukhari Hadith : 8.587
Abu Huraira rapporte :

Le Prophète dit, « Lorsque je dormais, un groupe (de mes disciples ont été amenés près de moi), et lorsque je les ai reconnus, un homme (un ange) est sorti de parmi (nous) moi et eux, et (leur) dit, ' Venez.» J'ai demandé, « Où? » Il a dit: ‘Au Feu (l’Enfer), par Allah ! ', je demandai 'qu'est-ce qui ne va pas avec eux?» Il dit: «Ils ont renié la religion et sont devenus infidèles après que tu sois parti. » Alors Voici ! (Un autre) groupe (de mes disciples) ont été amenés près de moi, et lorsque je les ai reconnu, un homme (un ange) est venu vers (moi et eux) et (leur) dit : « Venez. » J'ai demandé "où?» Il a dit: «Au Feu (l’Enfer), par Allah.» J'ai demandé : « Qu'est-ce qui ne va pas avec eux?» Il dit: « Ils ont renié la Religion pour devenir des infidèles après que tu sois parti. Ainsi, je n'ai vu aucun d'entre eux échapper à l'exception de quelques uns qui étaient comme des chameaux sans berger.»


Sahih al-Bukhari Hadith : 8.592
Narration Asma ' bint Abu Bakr :

Le Prophète dit, "Je serai debout au Bassin afin que je voie lesquels parmi vous viendront à moi ; et certaines personnes seront éloignées de moi et je dirai, «Seigneur, (ils sont) de moi et de mes disciples.» Puis on dira, « As-tu remarqué ce qu'ils ont fait après toi? Par Allah, ils n’ont cessé de tourner leurs talons (renié l’Islam).» Le sous-narrateur, Ibn Abi Mulaika dit, O Allah, nous cherchons refuge auprès de Toi du reniement de la Religion, ou que nous soyons mis à l’épreuve dans notre religion.»


Sahih al-Bukhari Hadith : 9.172
Narration Asma ' :

Le Prophète a dit : "Je serai à mon Bassin (Kauthar) en attente de celui qui viendra à moi. Ensuite, certaines personnes seront prises loin de moi après quoi je dirai, «Mes disciples!» On dira, ' Tu ne sais pas qu’ils sont devenus aposats comme des renégats (déserté leur religion).»» (Ibn ABI Mulaika dit, «Allah, nous cherchons refuge auprès de Toi contre le fait de tourner nos talons de la religion (islamique) et d’être mis à l’épreuve").


Sahih al-Bukhari Hadith : 9.173
La narration ' Abdullah :

Le Prophète dit, "Je suis votre prédécesseur au Bassin (Kauthar) et certains hommes parmi vous seront amenés devant moi, et quand je vais tenter de leur donnerleur part d'eau, ils seront tirés loin de moi par la force. Après quoi je dirai, «Seigneur, mes compagnons!» Puis le tout-Puissant dira : 'Tu ne sais pas ce qu'ils ont fait une fois que tu es parti, ils ont introduit de
nouvelles choses dans la religion après toi.»

Sahih al-Bukhari Hadith : 9.174
La narration de Sahl bin Sa ' d :

J'ai entendu le Prophète disant: «Je suis votre prédécesseur au Bassin (Kauthar), et celui qui viendra à lui, va boire, et celui qui va boire n’aura jamais soif après cela. Il viendra certaines personnes que je connais et qui me connaissent, et puis une barrière sera instituée entre moi et eux.» Abu Saïd al-Khudri a ajouté que le Prophète a encore dit: «Je dirai : ces personnes sont de moi. On dira, ' Tu ne sais pas quels changements et nouvelles choses ils ont introduits après toi.» Puis je dirai, «Retiré loin (de la Miséricorde), éloignés (de la Miséricorde), ceux qui ont changé après moi!» "
 
Assalamu 'alaykum

Est-ce que vous pourriez m'orienter vers un article qui donne les sources précises en arabe sur les hadith démontrant le complot de Omar et Abu Bakr contre le Prophète (saw) et 'Ali (as) ? J'ai besoin du lien qui oriente directement sur le site internet SUNNITE en arabe, car ces sunnites ne cessent de me dire que mes hadith ne sont que des mensonges forgés et je ne parle pas assez bien l'arabe pour vérifier par moi-même.

En fait, j'ai envoyé une grande quantité de hadiths trouvés sur votre site concernant Omar notamment, rapportés par les sunnites à quelqu'un, mais ce sunnite affirme avoir ces livres chez lui et que tous mes hadiths sont des mensonges.

Les sujets principaux étant : l'opposition de Omar au Prophète :)saws:) de son vivant, la calamité du Jeudi, l'incendie de la maison de Fatima (as), le fait que 'Ali :as:a refusé de leur prêter allégeance, la révolte de Aicha contre 'Ali :)as:)...
c'est étrange que les sunnites ne connaissent pas ces sujets car une partie se trouve dans leurs sahih

Le calamité du jeudi :
n°7366 vol 8 et n° 5669 vol 7 du sahih boukhari, edition bilingue (arabe francais), dar ar rachida e lhadith , casablanca. Muslim dans son Sahih (fin de son Kitab-e-Wasiyya). Hamidi dans Jam'i Bainu's-Sahihain. l'Imam Ahmad ibn ahmed dans son Musnad, vol.I, p. 222. Ibn Abi'l-Hadid, dans son Sharh-e-Nahju'l-Balagha, vol. II, p. 563. Kirmani dans son Sharh-e-Sahih Bukhari. Nuwi dans ses Sharh-e-Muslim. Ibn Hajar dans son Sawa'iq. Qazi Abu Ali, Qazi Ruzbahan, Qazi Ayaz; Imam Ghazali, Qutbu'd-din Shafi'i, Muhammad Ibn Abu'l-Karim Shahrastani, Ibn Athir, Hafiz Abu Nu'aim Ispahani, Sibt Ibn Jauzi et d'autres ulema ont confirmé cet épisode tragique. Les première source sont disponible en francais les autres en arabe

l'incendie :
Izzu'd-din Ibn Abi'l-Hadid Mu'tazali et Muhammad ibn Jarir Tabari, relatent qu'Umar est allé à la porte de la maison d'Ali avec Usayd ibn Khuza'i et un groupe d’hommes, Umar a alors exigé, "sorté! Ou bien je placerai votre maison sur le feu!"
Ibn Khaziba rapporte dans son Kitab-e-Gharrar de Zaid ibn Aslam , qui a vu: "j'étais un de ceux qui sont allés avec Umar avec des torches à la porte de Fatima. Quand Ali et ses hommes ont refusé d'offrir l'allégeance, Umar hurla à Fatima, "laissez celui qui est à l’intérieur de sortir. Autrement, je placerai la maison sur le feu avec ceux qui sont à l'intérieur." Ali, Hasan, Husayn, Fatima, et une partie des compagnons du Prophète et les Bani Hashim étaient à l'intérieur. Fatima indiqua: "vous placeriez ma maison sur le feu avec moi et mes fils?" Il a dit: "oui, par Allah, si vous ne sortez pas et n’offrez pas l'allégeance au calife du Prophète."
Ibn Abd Rabbih, un de vos ulema célèbre écrit dans son Iqdu'l-Farid, la partie III, la page 63, qu'Ali et Abbas s'asseyaient dans la maison de Fatima, Abu bakr dit à Umar : "allez apporter ces personnes. Si elles refusent de venir, combattez-les." Ainsi Umar est venu à la maison de Fatima avec des torches. Fatima est venu à la porte de sa maison : "vous êtes venu pour brûler notre maison?" Il a dit: "oui..." et ainsi de suite.
Ibn Abi'l-Hadid Mu'tazali dans son Shahre Nahju'l-Balagha, le volume I, la page 134, citant de Kitab-e-Saqifa de Jauhari, inscrit en détail l'affaire du Saqifa-e-Bani Sa'ad. "les Bani Hashim et Ali furent rassemblés dans la maison d'Ali. Zubair était également avec eux. Ali avait l'habitude de dire, 'Zubair était toujours avec nous jusqu'à ce que ses fils aient été grands. Ils lui ont tourné le dos contre nous', Umar est allé à la maison de Fatima avec un groupe d’hommes, Usayd et Salma étaient également avec lui, Umar leurs demanda de sortir et de jurer l'allégeance. Ils ont refusé. Zubair a dessiné son épée et est sorti, Umar dit: 'mettez la main sur ce chien.' Ils saisirent son épée et l'a jeta contre le mur. Puis, traînèrent Ali à Abu Bakr. Les autre Bani Hashim l'ont également suivi et attendait pour voir ce qu'Ali ferait. Ali disait qu'il était le serviteur d'Allah et le frère du Prophète saint. Personne ne l'a écouté. Ils l'ont porté à Abu bakr, qui lui a demandé de lui donner le serment de fidélité. Ali répondit: "je suis la personne qui mérite cette position et je ne verserai pas d'allégeance sur toi. C'est vous qui devez verser votre allégeance sur moi. Vous avez pris ce droit basé sur votre rapprochement avec le saint Prophète. Je suis plus proche du Prophète que vous, je proteste contre vous. Soyez ainsi juste. Si vous craignez Allah, acceptez mon droit. Autrement, vous devriez reconnaître que vous m’avez intentionnellement opprimé.' Umar dit: 'nous ne vous laisserons pas jusqu'à ce que vous juriez l'allégeance.' Ali dit: 'vous avez conspiré ensemble. Aujourd'hui vous le soutenez, de sorte que demain, il puisse vous renvoyer le califat. Je jure par Allah que je ne me conformerai pas à votre demande, que je ne vous offrirai pas le serment d'allégeance (à Abu bakr). Il devrait verser l'allégeance sur moi.' Alors il a tourné son visage vers le peuple et a dit: 'O Muhajirs! Craignez Allah. N'emportez pas le droit de l'autorité de la famille de Muhammad. Mon droit a été ordonné par Allah. N'enlevez pas la personne légitime de sa place. Par Allah, Nous, les Ahle-bait avons une plus grande autorité dans cette affaire que vous. Il y a-t-il un homme parmi vous qui a la connaissance du livre d'Allah (le coran), de la Sunna du Prophète et des lois de notre religion. Je jure par Allah que nous possédons toutes ces choses. Ainsi ne vous égarez pas de peur que vous devriez vaguer la vérité.'" Ali est retourné à la maison sans allégeance et y est resté jusqu'à ce que Fatima soit morte. Ensuite, il a été forcé d'offrir l'allégeance.
Abu Muhammad Abdullah ibn Qutayba, qui fut un de vos ulémas et un Qazi officiel de la ville de Dinawar, écrit dans son célèbre Daulate Bani Umayya de Ta'rikhu'l-Khulafate Raghibin, connu sous le nom de Al-Imama wa's-Siyasa, le volume I, la page 13: "Quand Abu bakr appris qu'un groupe hostile était réuni dans la maison d'Ali, il leurs envoya Umar qui en arrivant a sa demeure lui cria dessus pour sortir jurer l'allégeance à Abu bakr, ils ont tout refusé de sortir, Umar ordonna de rassembler du bois et dit : 'je jure par Allah, qui a ma vie dans sa Main, soit vous sortez ou je placerai la maison avec tous ceux qui sont dedans sur le feu.' Les gens ont dit: 'O Abu hafsa! Fatima est également présente dans la maison.' Il a dit: 'laissez-là dedans, j’y mettrai le feu à sa maison.' Tous s’ont sorti et ont offert l'allégeance, excepté Ali, qui a dit: 'j'ai pris un vœu que jusqu'à ce que j'ai compilé le coran, je ne sortirais de ma maison, Umar n’accepta pas ceci, mais le lamentation plaintive de Fatima et d'autres, l’ont forcés à revenir de nouveau à Abu bakr, Umar l'invita à forcer Ali à jurer l'allégeance, Abu bakr a envoyé à Qanfaz plusieurs fois chez Ali, mais il a été toujours déçu. Enfin Umar, avec un groupe de personnes est allé à la maison de Fatima. Elle entendit leurs voix et pleura ''O mon père, Prophète d'Allah! Quelles tortures nous sommes soumis par le fils de khattab et le fils d'Abi Quhafa!' Lorsque le peuple entendit les lamentations de Fatima, certains sont repartis avec les cœurs brisés, mais Umar resta là avec quelques autres, ils traînèrent Ali hors de sa maison. Ils l’ont porté à Abu bakr et lui dit de céder l'allégeance. Ali a dit: 'si je ne jure pas l'allégeance que feriez vous de moi?' Ils ont dit: 'nous jurons par Allah que nous casserons ton cou.' Ali a dit: 'vous tuerez le serviteur d'Allah et le frère de son Prophète?' Umar a indiqué: 'vous n'êtes pas le frère du Prophète d'Allah.' Tandis que tout ceci continuait, Abu bakr est resté silencieux, Umar indiqua à Abu bakr s'il n'avait pas d’ordres suivant cette affaire, Abu bakr répondit qu'à condition que Fatima est vivante, je ne forcerait pas Ali à jurer l'allégeance. Ali est alors parvenu à atteindre la tombe du Prophète où pleurant il disait au saint Prophète ce qu'Aaron avait indiqué son frère, Moïse, comme enregistré dans le coran saint: 'fils de ma mère! Sûrement le peuple m'a compté faible et a voulu me tuer.' (7:150) Après avoir relaté cette affaire en détail, Abu Muhammad Abdullah ibn Qutayba enregistre qu'Ali ne jura l'allégeance et retourna à sa maison, Abu bakr et Umar est allé à la maison de Fatima pour chercher son pardon. Elle a dit: "Allah soit mon témoin que vous deux m'avez offensé. Dans chaque prière je vous maudis et continuerai de vous maudire jusqu'à ce que je vois mon père et je me plaindrais de vous."
Ahmed ibn Abdu'l-Aziz l’un de vos ulémas. Ibn Abi'l-Hadid écrit au sujet de lui dans ses injonctions suivantes: "il était un homme d'étude, un traditionaliste, une grande figure littéraire." Il écrit dans son Kitab-e-Saqifa et Ibn Abi'l-Hadid Mu'tazali cite également de lui dans son Sharhe Nahju'l-Balagha, le volume I, la page 9, sous l'autorité d'Abi'l-Aswad, qui relata : "un groupe des compagnons et de Muhajirin en avant ont exprimé leur indignation sur le califat d'Abu bakr, ils demandèrent pourquoi ils n'ont pas été consultés. En outre Ali et Zubair exprimèrent leurs colères, refusèrent de jurer l'allégeance et se retirèrent chez Fatima. Fatima pleura à haute voix, mais avec aucun effet. Ils ont emporté les épées d'Ali et de Zubair et les ont lancées contre le mur, les cassant. Alors ils les ont traînés à la mosquée pour les forcer à jurer l'allégeance."
Jauhari rapporte de Salma ibn Abdu'r-Rahman qu’Abu bakr a entendu qu'Ali, Zubair et une partie des Bani Hashim ont été assemblé dans la maison de Fatima, il a envoyé Umar, il est allé à la porte de la maison de Fatima et a crié, "sortez, autrement, je jure que je placerai votre maison sur le feu!"
Ibn Abi'l-Hadid dans son Sharhe Nahju'l-Balagha, le volume II, la page 19, relate sous l'autorité de Sha'bi: "quand Abu bakr a entendu parler du rassemblement des Bani Hashim dans la maison d'Ali, il a dit à Umar: 'vous et Khalid allez m'apporter Ali et Zubair de sorte qu'ils puissent prendre le serment de l'allégeance.' Ainsi Umar est entré dans la maison de Fatima et Khalid est resté dehors. Umar indiqua à Zubair 'ce qu’est cette épée?' Il a répondu, 'je l'ai acquis pour l'allégeance à Ali.' Uumar l’a saisi et l'a lancée à l'intérieur de la maison et l'a cassée. Il y avait beaucoup de gens, y compris Miqdad et tout les Bani Hashim. S'adressant à Ali, il a dit: 'levez-vous! Je vous porte à Abu bakr. Vous devez offrir l'allégeance.' Ali refusa, Umar le traîna à khalid. Lui et umar l'ont traîné, sur le long de la route, attaché au cou, les hommes étaient témoin de cette scène. Lorsque Fatima a vu le comportement d'Umar, elle, avec beaucoup de femmes des Bani Hashim (qui était venu pour la consoler), sont sorties. Elles étaient chagrinées et pleuraient des cris aigus. Fatima est allé à la mosquée où elle a dit à Abu Bakr: 'Pourquoi ayez vous humilié les descendants du Prophète d'Allah. Je jure par Allah, je ne parlerai pas avec Umar jusqu'à ce que je vois Allah.' Fatima a montré son désapprobation extrême à Abu bakr et ne lui a pas parlé pour le reste de sa vie." (voir le Sahih Bukhari, la partie V et VII).
Abu Walid ibn Muhammad Muhibu’d-din al Hanafi(mort 815 A.h.), énumère dans son de Rauzatu'l-Manazir fi Khabaru'l-Awa'il wa'l-Awakhir, en liaison avec l'affaire de Saqifa: "Umar est venu à la maison d'Ali pour la placer sur le feu avec tous ses détenus. Umar hurlé: 'entrez dans ce que la communauté est entrée .'"
Tabari, en son volume II, page 443, rapporte de son Ta'rikh de Ziyad ibn Kalbi qui "Talha, Zubair et certains des Muhajirins étaient à la maison d'Ali, Umar ibn Khattab y est allé et exigea qu'ils sortent. S'ils ne sortent pas dit-il je placerais la maison sur le feu."
Ibn Shahna, dans Hashiyya-e-Kamil d'Ibn Athir, le volume XI, la page 112, écrit en liaison avec le Saqifa : "certains des compagnons du saint Prophète et les Bani Hashim, Zubair, ibn Aswad, Salman Farsi, Abu Dharr Ghifari, Ammar ect…ont refusé de porter l'allégeance à Abu Bakr. Ils se sont réunis dans la maison d'Ali. Umar y est allé pour brûler sa maison. Fatima lui protesta, Umar répondit : 'entrez là où tous les autres sont entrés.'" Ceux-ci sont un échantillon des nombreux faits historiques enregistrés par vos propres historiens. On a généralement connu cette affaire part des poètes. Un de vos poètes, Hafiz Ibrahim de l'Egypte indique dans une poésie dans l'éloge d'Umar: "aucune autre personne sauf Abu Hafsa ne pourrait avoir le courage de s'adresser au chef du clan des Adnan (Ali) et ses camarades en lui disant: 'si vous ne payez pas l'allégeance, je placerai votre maison sur le feu et ne laisserais personne dans cette maison vivantes, même Fatima .'"
Hafiz : Ces récits prouvent seulement qu'ils ont apporté des torches pour effrayer et disperser les adversaires du califat. C'est une version inventée des chiites pour dire que la maison d'Ali a été placée sur le feu et de la fausse couche de Fatima.
Shirazi : Vous devriez lire Kitab-e-Isbatu'l-Wasiyya compilé par Husayn Mas'udi. l’auteur Abi'l-Hasan Ali de Muruju'dh-Dhahab. Ils ont transmit en détails les événements de ce jour: "ils ont encerclé Ali puis ont brûlé la porte de sa maison. Ils l'ont traîné hors de la maison, ils ont coincé le meilleur des femmes, Fatima enceinte, entre la porte et le mur tellement fort, qu’elle fit une fausse couche." Les chiites n'ont pas inventé ces choses. Ce qui s'est produit a été préservé dans les pages de l'histoire. La perte est un fait.
Vous pouvez également vous référer à Sharhe Nahju'l-Balagha, le volume III, la page 351. Ibn Abi'l-Hadid a écrit qu'il a dit son professeur, Abu Ja'far Naqib : Hubbar ibn Aswad attaqua Zainab avec une lance, en raison de cela Zainab perdit sa fille par une fausse couche. le prophète permis de mettre à mort cet homme. Abu Ja'far continue: 'si le Prophète d'Allah avait été vivant, il aurait également ordonné la même punition pour celui qui avait été la cause de la fausse couche de sa Fille.'

Par ailleurs, quelqu'un peut-il m'apporter la preuve que l'Imam 'Ali :)as:) n'a jamais prié derrière Omar et Abu Bakr, ni ne leur a prêté allégeance après 6 mois ? Car il est impossible qu'un Imam infaillible fasse la prière derrière un hypocrite, et certaines études ont démontré que l'Imam 'Ali :)as:) n'aurait en fait même pas prêté allégeance après la mort de Hz Fatima :)as:).

Que Allah vous récompense !

Wa salâm
Je vous donnerais les autres sources après.
Salam
 
Jazakallahu khayran, Vincent !!! Ces récits sont très complets et dressent un tableau plus détaillé de cette tragédie. Est-ce que vous connaissez la source qui relate que Omar a cassé la côte de Fatima :as: ?

Est-ce que vous avez aussi le chapitre 9 de Pishawar en français qui rapportent la guerre menée par Aicha contre l'Imam 'Ali :as: ?

J'ai trouvé sur ce site les autres chapitres, mais il y a une erreur pour le neuvième chapitre qui est en fait une copie du huitième chapitre :

http://imamia.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=41&Itemid=85
 
Salam Aleikum Wa Rahmut Allah Wa Barakatuhu,

Barak Allahu Fikum,

"Est-ce que vous connaissez la source qui relate que Omar a cassé la côte de Fatima (as)"

En tout cas moi non, peux-tu le poster ?

Barak Allahu Fiki
 
Jazakallahu khayran, Vincent !!! Ces récits sont très complets et dressent un tableau plus détaillé de cette tragédie. Est-ce que vous connaissez la source qui relate que Omar a cassé la côte de Fatima :as: ?

Est-ce que vous avez aussi le chapitre 9 de Pishawar en français qui rapportent la guerre menée par Aicha contre l'Imam 'Ali :as: ?

J'ai trouvé sur ce site les autres chapitres, mais il y a une erreur pour le neuvième chapitre qui est en fait une copie du huitième chapitre :

http://imamia.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=41&Itemid=85

Salam
oui, j'ai les nuits de pichawar sur mon pc.
Mais ce magnifique livre n'est pas finit d'être corrigé par la cité du savoir. Donc sur ce que vous me demandé il y aura peut être des fautes.
Je vais regardé sur ce que vous me demandez
J'au aussi les sources su sahih muslim sur la tragédie du jeudi :
[FONT=Times New Roman, serif]Référence : Sahih Al Muslim, dar al kotob al ilmyah arabo-française, vol 1, livre d’Al-Wasiyyah, chapitre 5, n°1871-1872 [/FONT] [FONT=Times New Roman, serif]Sahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 8, n°7366 et vol 7, n°5669 ainsi que le vol 5, n°4432[/FONT]

[FONT=Times New Roman, serif]Au sujet de la Saqifah [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Dans la tradition suivante du Sahih Al-Bukhari: [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]A) - Umar dit cela : « [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Que personne ne se berne d’illusion à dire que l’allégeance d’Abu Bakr avait eu lieu subitement ; certes les choses se sont déroulées ainsi mais Allah en a écarté les mauvaises conséquences……. »[/FONT][FONT=Times New Roman, serif] [/FONT]


[FONT=Times New Roman, serif]B) - Umar a indiqué qu'Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux ne se joignirent pas à eux* et que les Ansar était en désaccord avec eux : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Or, après la mort du prophète, nous fumes contactés que les Ansari s’étaient rassemblé dans le hangar des Bani Sada sans nous en informer de la chose. Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux*, ne se joignirent pas à nous alors que les émigrants se trouvaient autour d’Abu Bakr. [/FONT]

*[FONT=Times New Roman, serif]Le verbe Khalafa de cette phrase d'Umar est traduit par « s’opposer » lorsque la racine de ce verbe se construit avec tel ou tel cas ou avec une préposition ayant deux accusatifs de la personne, associée à un aspect négatif « ‘anâ » (ne pas), alors que la traduction du verbe Khalafa, dans la version du Sahih Bukhari qui est associée à un aspect négatif est expliqué par « ne pas se joindre » sans que le sujet ne soit allié à une ou plusieurs personnes (qui est très différent) !!![/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Voir les documents historiques si ces deux compagnons (Ali et Zubair) et ceux qui étaient avec eux se sont opposés à la nomination d’Abu Bakr ainsi que les dictionnaires arabe-français pour plus de détails sur ce verbe.[/FONT]

Voici un autre passage de l'attaque d'un autre ouvrage (l'encyclopédie chi'ite (environ 2000p) :
[FONT=Times New Roman, serif]Al-Bukhari a relaté : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Umar continua : « Que personne ne se berne d’illusion à dire que l’allégeance d’Abu Bakr avait eu lieu subitement ; certes les choses se sont déroulés ainsi mais Allah en a écarté les mauvaises conséquences, personne n’a eu aucune des qualités d'Abu Bakr. Donc l’allégeance faite sans le consentement des musulmans ne doit pas être accepté ni de la part de l’élu, ni de celle de l’électeur, cela pourrait les exposer à être tués. Or après la mort du prophète, nous fumes contactés que les Ansari s’étaient rassemblé dans le hangar des Bani Sada sans nous en informer de la chose. Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux, s’opposèrent à nous alors que les émigrants se trouvaient autour d’Abu Bakr. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]D'autres traditionalistes sunnites ont enregistré que le jour de la Saqifah : Umar a indiqué : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« Ali Ibn Abi Talib, Zubair Ibn Awwam et ceux qui étaient avec eux se sont séparés de nous dans la maison de Fatima, la fille du messager d'Allah. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Références sunnites : - Ahmad Ibn Hanbal, v1, p55 - Sirah Al-Nabawiyyah, par Ibn Hisham, v4, p309 - histoire de Tabari (arabe), v1, p1822 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]En outre : Ils ont exigé la confirmation du serment, mais Ali et Al-Zubair ont refusé. Al-Zubair a dessiné son épée disant : « je ne la remettrai pas jusqu'à ce que le serment de l'allégeance soit rendu à Ali. » Losqu’Abu Bakr et Umar prirent connaissance de ces propos, ce dernier (Umar) ordonna : « frappez le avec une pierre et saisissez-vous de l'épée. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]On affirme aussi qu'Umar est entrer brutalement (à la porte de la maison de Fatima) et a trainé de force leurs disant qu'ils doivent donner leurs serments d'allégeances volontairement ou à contrecœur. [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, la version arabe, après la nomination d’Abu Bakr.[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Le traducteur des chroniques d’Al-Tabari, n’a pas mentionné ce récit mais se trouve dans la version arabe et dans bien d’autres ouvrages d’histoire[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Pensons juste ! Quel genre d'élection était ceci ? ! L'élection implique le choix et la liberté. Chaque musulman a le droit d'élire son candidat. Celui qui refuse de l'élire ne s'oppose pas à Allah ou à son messager parce que ni Dieu ni son messager n'a nommé la personne nommée par les compagnons. L'élection, par son fondement, ne contraint aucun musulman d’élire un dénommé spécifique. Autrement, l'élection serait coercition. Ceci signifie que l'élection perdrait sa propre nature et ce serait une opération autoritaire. Il est bien connu que le prophète ait dit : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« Il n'y a aucune validité pour n'importe quelle allégeance donnée par la force. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Maintenant voyons ce qu’Umar a fait ces jours. Les historiens sunnites ont rapporté : « Quand Umar est venu à la porte de la maison de Fatima, il a dit : « Par Allah, je brûlerai la maison à moins que vous sortiez et donniez le serment de l'allégeance (à Abu Bakr). » [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Références sunnites : - Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120 - Histoire d'Ibn Athir, v2, p325 - Al-Isti'ab par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975 - Tarikh Al-Kulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20 - Al Imamah wal-Siyasah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]En outre : Umar Ibn Al-Khattab est venu à la maison d'Ali. Talha et Zubair et certains des immigrés étaient également dans la maison. Umar a crié dehors : « Par Allah ou vous sortez pour rendre le serment de l'allégeance ou je placerai la maison sur le feu. » Al-Zubair est sorti avec son épée à la main. Alors qu'il trébuchait (sur quelque chose), l'épée est tombée de sa main ainsi ils ont sauté sur lui et l'ont saisi. » Référence sunnite : L'histoire de Tabari, la version arabe. [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Dans les apostilles de la même page (p187) dans la version anglaise de l'histoire d'Al-Tabari (que j’ai traduit le passage), le traducteur commente : « Bien que la synchronisation ne soit pas claire, il semble qu’Ali et son groupe ont prit connaissance de la Saqifa. A ce moment, ses défenseurs se sont recueillis dans la maison de Fatima. Abu Bakr et Umar, entièrement averti des réclamations d'Ali et de craindre une menace sérieuse de ses défenseurs, l’ont appelé à la mosquée pour jurer le serment de l'allégeance. Ali a refusé et ainsi la maison a été entourée par une bande armée menée par Abu Bakr et Umar, qui ont menacé de la placer sur le feu si Ali et ses défenseurs refusaient de sortir pour jurer l'allégeance à Abu Bakr. La scène s'est développée par la violence et Fatimah devint furieuse de la situation. » ([/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Voir aussi Ansab Ashraf, par Al-Baladhuri, v1, pp 582-586 ; Tarikh Ya'qubi, v2, p116 ; Al Imamh wal-Siyasah par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20[/FONT][FONT=Times New Roman, serif]). [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Abu Bakr a indiqué sous l'autorité d'un rapport authentique qu’après la cession du prophète lorsque le peuple lui avait versé la fidelité, Ali (as) et Zubair avaient l'habitude d'aller à Fatima Al-Zahra, la fille du saint prophète (splf) pour la (as) consulter. Quand ce fait a été connu à Umar, il est allé à Fatima et a dit : « O Fille du prophète ! Je n'ai pas aimé n'importe qui autant que j'ai aimé votre père, ni avoir de l’affection autant que sur vous-mêmes. Mais je jure par Allah que si ces personnes se réunissent ici avec vous, alors cet amour ne m'empêcherait pas de placer votre maison sur le feu. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Références sunnites : - Histoire de Tabari, dans les événements de l'année 11 OH - Al Imamah wa Al-Siyasah par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20 - Izalatul Khilafa, par Shah Waliullah Muhaddith Dehlavi, v2, p362 - Iqd Al-Farid par Ibn Abd Rabbah Al-Malik, v2, chapitre de la Saqifah 588[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]En outre on rapporte qu’Umar dit à Fatima (qui était derrière la porte de sa maison) : « Je sais que le prophète de Dieu n'a aimé aucune personne plus que vous, mais ceci ne me cessera pas pour mettre ma décision à execution. Si ces personnes restent dans votre maison, je brûlerai la porte devant vous. Référence sunnite : Kanz Al-Ummal, v3, p140 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]De plus, Shibli Numani lui-même témoigne l'événement ci-dessus dans les termes suivants : « Le tempérament irritable d'Umar a pu mettre une telle action, Ceci était probable. » [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Référence sunnite : Al-Faruq, par Shibli Numani, p44 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]On mentionne également : « Abu Bakr a déclaré (sur son lit de mort) : « Je souhaite que je n'aie pas été cherché querelle à la maison de Fatima et n'aie pas envoyé des hommes pour l'harceler, bien que cela aurait causé une guerre si sa maison aurait continué à être employée comme abri. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Références sunnites : - Histoire de Ya'qubi, v2, pp 115-116 - Ansab Ashraf, par Al-Baladhuri, v1, pp 582.586 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Un historien nomma les personnes suivantes qui ont attaqué la maison de Fatima pour disperser les personnes qui s’y abritaient : [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]- Umar Ibn Al-Khattab - Khalid Ibn Walid - Abdurrahman Ibn Ouf - Thabit Ibn Shammas - Ziad Ibn Labid - Muhammad Ibn Maslamah - Salamah Ibn Salem Ibn Waqash - Salamah Ibn Aslam - Usaid Ibn Hozair - Zaid Ibn Thabit [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Le savant sunnite vénéré, Abu Mohammad Abdullah Ibn Muslim Qutaybah Daynuri dans son histoire des califes connus sous le nom de Al-Imamah wa Al Siyasah a rapporté : Umar a demandé du bois et a déclaré aux gens se trouvant à l'intérieur de la maison : « Je jure par Allah qui a mon âme dans sa main, si vous ne sortez pas, je brûlerai la maison. » Quelqu'un a répondu à Umar que Fatima était à l'intérieur de la maison. Umar a continué : « Et alors ! Il m'importe peu de savoir qui est dans la maison. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Référence sunnite : Al imamah wa Al-Siyasah par Ibn Qutaybah, v1, pp 3.19-20 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Un autre historien sunnite, Al-Baladhuri a rapporté : Abu Bakr a demandé à Ali de le soutenir, mais Ali refusa. Alors Umar est allé vers la maison d’Ali pour l’incendier. À la porte, il a rencontré Fatimah qui lui a indiqué : « Avez-vous l'intention de brûler la porte de ma maison ? » Umar a répondu indiqué : « Oui, parce que cet acte nous renforcera la foi appropriée par votre père. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Référence sunnite : Al-Ansab Ashraf, par Al-Baladhuri, v1, pp 582.586 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]En outre Jouhari dans son livre a indiqué : « Umar et quelques musulmans sont allés à la maison de Fatimah dans l’intention de la brûler avec ceux qui étaient dans l'opposition. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Ibn Shahna a indiqué le même rapport, ajoutant « pour brûler la maison et ces habitants ». [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]On rapporte aussi : « Ali et Abbas s'asseyaient à l'intérieur de la maison de Fatima, Abu Bakr dit à Umar : « Aller les chercher, s'ils refusent, tuer les. » Umar a apporté du feu pour brûler la maison. Fatimah est venu près de la porte et a exclamé : « O fils d’Al Khattab, vous venez pour brûler notre maison sur moi et mes enfants ? » Umar a répondu : « Oui je le veux, par Allah, jusqu'à ce qu'ils sortent et payent l'allégeance au calife du prophète. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Référence sunnite : - iqd Al-Fareed par Ibn Abd Rabb, partie 3, page. 63 - Al-Ghurar, par Ibn Khazaben[/FONT][FONT=Times New Roman, serif] relia de Zayd Ibn Aslam que tout le monde est sorti de la maison excepté l’Imam Ali (as) qui a indiqué : « J'ai juré de rester à la maison jusqu'à ce que je rassemble le Quran. » Umar a refusé mais par les remonstrances de Fatimah, elle l'a fait retourner. Il a incité Abu Bakr pour poursuivre la matière et envoya Qunfuz (son esclave) plusieurs fois mais a reçu une réponse négative chaque fois. Finalement, Umar est sorti avec un groupe de personnes à la maison de Fatima. Quand elle a entendu leur voix, elle a pleuré fort : « O mon Père, O messager d'Allah, comment Umar Ibn Al-Khattab et Abu Bakr Ibn Abi Quhafah nous traitent-ils après toi et comment ils nous rendent visite. »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Voir aussi : -Ahmad Ibn Abdul Aziz Al-Jawhari en son livre «Saqifah Al-Shahnah Al-Hanafi » -Abu Waleed Muhibbuddin Mohammad en son livre « Rawdhat Al-Manadhir fi Akhbaar Al Awayil wal-Aawaakhir » -Ibn Abil Hadid en son livre « Sharh Al-Nahj » -Et d'autres ont rapporté les événements au même effet. [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Se référer en outre à l'historien sunnite [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Ali Ibn Al-Husain Abul Hasan Al Mas'udi en son livre « Isbaat Al-Wasiyyah »[/FONT][FONT=Times New Roman, serif] qui décrit les événements en détail et rapporte : [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]« Ils ont entouré Ali (as) et ont brûlé la porte de sa maison, puis l’on trainé contre sa volonté et serra la maitresse de toutes les femmes (Hadhrat Fatimah (as) entre la porte et le mur où il fit la fausse couche de Mohsin (elle était enceinte de six mois). »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Salahuddin Khalil Al-Safadi un autre savant sunnite en son livre : Waafi Al Wafiyyaat[/FONT][FONT=Times New Roman, serif] sous la lettre « A » par l'enregistrement de l’opnion d'Ibrahim Ibn Sayyar Ibn Hani Al-Basri, bien connue comme Nidhaam qui le cite pour avoir témoigné : « Le jour de Bay'aat (l’offre de l'allégeance), Umar a frappé Fatimah (as) sur son estomac a tel point que l'enfant dans son utérus est mort. Pourquoi pensez-vous qu’une jeune dame de 18 ans soit forcée de marcher à l'aide d'un marche-bâton ? Les actes ignoble de la cruauté et de l'oppression avaient mené Hadhrat Fatimah Al Zahra (as) à déplorer : « De telles calamités m'ont rendues visite que si elles furent descendu le jour où elles l'auraient noircies. » Elle est resta dans son lit jusqu'à ce qu'elle fût martyre par suite de ces calamités et dommages tandis qu'elle avait juste dix-huit ans ! » [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Pendant ses derniers jours, Abu Bakr et Umar ont cherché la médiation de l'Imam Ali (as) pour visiter Hadhrat Fatima mal portant (as), cité par Ibn Qutaybah, elle tourna son visage au mur quand ils l'ont saluée et en réponse à leur intervention en faveur d'apaisement, elle les a rappelé la déclaration prophétique que celui qui contrarie Fatima (as) a contrarié le prophète et finalement dit : « Je prends Allah et les anges à témoin que je ne suis pas satisfait de vous et vous m'avez irrité. Quand je rencontrerai le prophète (splf) je me plaindrai au sujet de vous deux. » ([/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Al-Imamah wa Al Siyasah par Ibn Qutaybah, v1, p14[/FONT][FONT=Times New Roman, serif]). [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Pour la même raison, elle a voulu que ceux qui l'ont blessée ne devraient pas participer à ses rites funèbres et qu'elle soit enterrée la nuit. Al Bukhari dans son Sahih certifie ce fait que l’Imam Ali (as) a agit conformément à la volonté de Fatimah (as). Al-Bukhari a relaté sous l'autorité d'Aisha cela : « ….Fatimah est devenu fâché avec Abu Bakr et s’est éloigné de lui et ne lui a pas parlé jusqu'à ce qu'elle soit morte. Elle est restée vivante pendant six mois après la mort du prophète. Quand elle est morte, son mari Ali, l’enterra la nuit sans informer Abu Bakr et a fait la prière funèbre tout seul. » Références sunnites : Sahih Al-Bukhari, le chapitre « de la bataille de Khaibar », Arabo-Française, v5, la tradition #4240/4241, pp 450-452[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Quelle que soit la manière de leurs recherches, les gens n’ont pas localisé sa tombe. Elle est connu seulement d’une poignée de la famille de l’Imam d'Ali (as) et ces plus fidèles partisans. Et à cette date, la tombe de la fille du prophète (splf) est inconnue qui est un autre signe de l’injustice de certains compagnons. [/FONT]


[FONT=Times New Roman, serif]L'opinion du prophète (splf) sur celui qui blesse Fatimah (as) [/FONT]


[FONT=Times New Roman, serif]Le messager d'Allah (splf) avait fréquemment dit : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« Fatimah est une partie de moi. Celui qui l’a rend en colère, me met en colère. » [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Références sunnites : - Sahih Al-Bukhari, Arabo-Française, v5, traditions #3714 et #3770 -Sahih Al Muslim, section des vertus de Fatima, v2, n°2824 [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Selon Al-Bukhari et Al Muslim, le messager d'Allah a témoigné que Fatima (as) est la maîtresse des dames des mondes/du paradis/des croyants/de cette nation. Références : Sahih Al-Bukhari, vol 5, p134, voir * et Sahih Al Muslim, vol 2, n°2826[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Le prophète a dit : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« Fatima est la maîtresse des femmes du paradis » [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Le prophète a dit : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« N’es-tu pas heureuse d’être la maîtresse des croyants ou la maîtresse de cette nation »[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]En outre, Ibn Abbas (ra) a relaté : Le messager d'Allah (splf) a dit : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« Quatre femmes sont les maîtresse des mondes : Mary, Asiya (l'épouse du pharaon), Khadija et Fatimah Et la plus excellente parmi elles dans le monde est Fatimah. » [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]Références sunnites : Ibn Asakir, comme cité dans Tafsir Al Durr Al-Manthoor[/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Allah, l’éxalté, dit dans le Quran : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« (O Prophète), je ne vous demande aucun salaire excepté d'aimer mes proches. » (Quran 42:23). [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Il a également dit : [/FONT][FONT=Times New Roman, serif]« (O Prophète) je ne vous demande aucun salaire, ceci est pour vous. » (Quran 34:47). [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Les deux versets ci-dessus du saint Quran indiquent explicitement que le prophète, par ordre divin, a demandé à ces compagnons d'aimer sa famille comme salaire de sa prophétie. D'ailleurs Les (as) aimer est à notre avantage puisque « le vrai amour » exige l’obéissance des membres purifiés de sa famille qui portent l’authentique Sunna. Il est malheureux que ceux qui ont prétendu être ses compagnons « sincères » aient infligé de telles douleurs à sa famille (splf) alors qu'une semaine n'avait pas écoulé depuis la mort du prophète (splf). [/FONT]
[FONT=Times New Roman, serif]Est-ce cela de l'amour envers les Ahl-Bayt ordonné par Allah et son prophète ? ![/FONT]
 
Que Allah vous récompense !!

Je ne sais pas si quelqu'un ici a les compétences pour traduire ce sermon de 'Ali :as: qui cite toutes les innovations de Omar. Mais ce serait sans aucun doute une grande aide pour les musulmans sunnites qui veulent faire un pas dans la shia de comprendre les différences principales entre le sunnisme et le chiisme.

قال سليم: كتب أبو المختار بن أبي الصعق إلى عمر بن الخطاب هذه الأبيات: ألا أبلغ أمير المؤمنين رسالة فانت أمين الله في المال والأمر وأنت أمين الله فينا ومن يكن أمينا لرب الناس يسلم له صدري فلا تدعن أهل الرساتيق والقرى يخونون مال الله في الادم الحمر وأرسل إلى النعمان وابن معقل وأرسل إلى حزم وأرسل إلى بشر وأرسل إلى الحجاج واعلم حسابه وذاك الذي في السوق مولى بني بدر ولا تنسين التابعين كليهما و صهر بني غزوان في القوم ذا وفر وما عاصم فيها بصفر عيابه ولا ابن غلاب من رماة بني نصر واستل ذاك المال دون ابن محرز وقد كان منه في الرساتيق ذا وقر فأرسل إليهم يصدقوك ويخبروا أحاديث هذا المال من كان ذا فكر وقاسمهم أهلي فداؤك إنهم سيرضون إن قاسمتهم منك بالشطر ولا تدعوني للشهادة إنني أغيب ولكني أرى عجب الدهر أرى الخيل كالجدران والبيض كالدمى وخطية في عدة النمل والقطر ومن ريطة مطوية في قرابها ومن طى أبراد مضاعفة صفر إذ التاجر الداري جاء بفأرة من المسك راحت في مفارقهم تجري ننوب إذا نابوا ونغزو إذا غزوا فإن لهم مالا و ليس لنا وفر فقال ابن غلاب المصري: ألا أبلغ أبا المختار إني أتيته ولم أك ذا قربى لديه ولا صهر وما كان عندي من تراث ورثته ولا صدقات من سبى ولا غدر ولكن دراك الركض في كل غارة وصبري إذا ما الموت كان ورا السمر بسابغة يغشى اللبان فصولها أكفكفها عني بأبيض ذي وفر قال سليم: فأغرم عمر بن الخطاب تلك السنة جميع عماله أنصاف أموالهم لشعر أبي المختار ولم يغرم قنفذ العدوي شيئا - وقد كان من عماله - ورد عليه ما أخذ منه وهو عشرون ألف درهم ولم يأخذ منه عشره ولا نصف عشره وكان من عماله الذين أغرموا أبو هريرة - وكان على البحرين - فأحصى ماله فبلغ أربعة وعشرون ألفا، فأغرمه اثني عشر ألفا. قال أبان: قال سليم: فلقيت عليا عليه السلام فسألته عما صنع عمر، فقال: هل تدري لم كف عن قنفذ ولم يغرمه شيئا ؟ قلت: لا. قال: لأنه هو الذي ضرب فاطمة عليها السلام بالسوط حين جائت لتحول بيني وبينهم، فماتت صلوات الله عليها وإن أثر السوط لفي عضدها مثل الدملج. قال سليم: انتهيت إلى حلقة في مسجد رسول الله صلى الله عليه وآله، ليس فيها إلا هاشمي غير سلمان وأبي ذر والمقداد ومحمد بن أبي بكر وعمر بن أبي سلمة وقيس بن سعد بن عبادة. فقال العباس لعلي عليه السلام: ما ترى عمر منعه من أن يغرم قنفذا كما أغرم جميع عماله ؟ فنظر علي عليه السلام إلى من حوله ثم اغرورقت عيناه بالدموع، ثم قال: شكر له ضربة ضربها فاطمة عليها السلام بالسوط، فماتت وفي عضدها أثره كأنه الدملج. ثم قال عليه السلام: العجب مما أشربت قلوب هذه الامة من حب هذا الرجل وصاحبه من قبله، والتسليم له في كل شيئ أحدثه لئن كان عماله خونة وكان هذا المال في أيديهم خيانة ما كان حل له تركه، وكان له أن يأخذه كله فإنه فيئ المسلمين، فما له يأخذ نصفه ويترك نصفه ؟ ولئن كانوا غير خونة فما حل له أن يأخذ أموالهم ولا شيئا منهم قليلا ولا كثيرا، وإنما أخذ أنصافها. ولو كانت في أيديهم خيانة ثم لم يقروا بها ولم تقم عليهم البينة ما حل له أن يأخذ منهم قليلا ولا كثيرا وأعجب من ذلك إعادته إياهم إلى أعمالهم لئن كانوا خونة ما حل له أن يستعملهم، ولئن كانوا غير خونة ما حلت له أموالهم. ثم أقبل علي عليه السلام على القوم فقال: العجب لقوم يرون سنة نبيهم تتبدل وتتغير شيئا شيئا وبابا بابا ثم يرضون ولا ينكرون، بل يغضبون له ويعتبون على من عاب عليه وأنكره ثم يجيئ قوم بعدنا، فيتبعون بدعته وجوره وأحداثه ويتخذون أحداثه سنة ودينا يتقربون بها إلى الله في مثل تحويله مقام إبراهيم عليه السلام من الموضع الذي وضعه فيه رسول الله صلى الله عليه وآله إلى الموضع الذي كان فيه في الجاهلية الذي حوله منه رسول الله صلى الله عليه وآله. وفي تغييره صاع رسول الله صلى الله عليه وآله ومده، وفيهما فريضة وسنة. فما كان زيادته إلا سوء لأن المساكين - في كفارة اليمين والظهار - بهما يعطون ما يجب من الزرع. وقد قال رسول الله صلى الله عليه وآله: (اللهم بارك لنا في مدنا وصاعنا). لا يحولون بينه وبين ذلك، لكنهم رضوا وقبلوا ما صنع. وقبضه وصاحبه فدك وهي في يد فاطمة عليها السلام مقبوضة قد أكلت غلتها على عهد النبي صلى الله عليه وآله. فسألها البينة على ما في يدها ولم يصدقها ولا صدق ام أيمن. وهو يعلم يقينا - كما نعلم - أنها في يدها. ولم يكن يحل له أن يسألها البينة على ما في يدها ولا أن يتهمها. ثم استحسن الناس ذلك وحمدوه وقالوا: (إنما حمله على ذلك الورع والفضل) ثم حسن قبح فعلهما أن عدلا عنها فقالا: (نظن إن فاطمة لن تقول إلا حقا وإن عليا لم يشهد إلا بحق، ولو كانت مع ام أيمن امرأة اخرى أمضيناها لها). فحظيا بذلك عند الجهال وما هما ومن أمر هما أن يكونا حاكمين فيعطيان أو يمنعان ؟ ولكن الامة ابتلوا بهما فأدخلا أنفسهما فيما لا حق لهما فيه ولا علم لهما به. وقد قالت فاطمة عليها السلام لهما - حين أراد انتزاعها وهي في يدها -: (أليست في يدي وفيها وكيلي وقد أكلت غلتها ورسول الله صلى الله عليه وآله حي) ؟ قالا: بلى. قالت: (فلم تسألني البينة على ما في يدي) ؟ قالا: لأنها فيئ المسلمين، فإن قامت بينة وإلا لم نمضها قالت لهما - والناس حولهما يسمعون -: (أفتريدان أن تردا ما صنع رسول الله صلى الله عليه وآله وتحكما فينا خاصة بما لم تحكما في سائر المسلمين ؟ أيها الناس، اسمعوا ما ركباها. أرأيتما إن ادعيت ما في أيدي المسلمين من أموالهم، أتسألونني البينة أم تسألونهم) ؟ قالا: بل نسألك. قالت: (فإن ادعى جميع المسلمين ما في يدي تسألونهم البينة أم تسألونني) ؟ فغضب عمر وقال: إن هذا فيئ للمسلمين وأرضهم، وهي في يدي فاطمة تأكل غلتها، فإن أقامت بينة على ما ادعت أن رسول الله وهبها لها من بين المسلمين - وهي فيئهم وحقهم - نظرنا في ذلك فقالت: حسبي أنشدكم بالله أيها الناس، أما سمعتم رسول الله صلى الله عليه وآله يقول: (إن ابنتي سيدة نساء أهل الجنة) ؟ قالوا: اللهم نعم، قد سمعناه من رسول الله صلى الله عليه وآله. قالت: أفسيدة نساء أهل الجنة تدعي الباطل وتأخذ ما ليس لها ؟ أرأيتم لو أن أربعة شهدوا علي بفاحشة أو رجلان بسرقة أكنتم مصدقين علي ؟ فأما أبو بكر فسكت، وأما عمر فقال: نعم، ونوقع عليك الحد فقالت: كذبت ولؤمت، إلا أن تقر أنك لست على دين محمد صلى الله عليه وآله. إن الذي يجيز على سيدة نساء أهل الجنة شهادة أو يقيم عليها حدا لملعون كافر بما أنزل الله على محمد صلى الله عليه وآله، لأن من (أذهب الله عنهم الرجس وطهرهم تطهيرا) لا تجوز عليهم شهادة لأنهم معصومون من كل سوء مطهرون من كل فاحشة. حدثني - يا عمر - من أهل هذه الاية، لو أن قوما شهدوا عليهم أو على أحد منهم بشرك أو كفر أو فاحشة كان المسلمون يتبرؤون منهم ويحدونهم ؟ قال: نعم، وما هم وسائر الناس في ذلك إلا سواء قالت: كذبت وكفرت، ما هم وسائر الناس في ذلك سواء لأن الله عصمهم ونزل عصمتهم وتطهيرهم وأذهب عنهم الرجس. فمن صدق عليهم فإنما يكذب الله ورسوله. فقال أبو بكر: أقسمت عليك - يا عمر - لما سكت فلما أن كان الليل أرسلا إلى خالد بن الوليد فقالا: إنا نريد أن نسر إليك أمرا ونحملكه لثقتنا بك. فقال: احملاني على ما شئتما، فإني طوع أيديكما. فقالا له: (إنه لا ينفعنا ما نحن فيه من الملك والسلطان ما دام علي حيا أما سمعت ما قال لنا وما استقبلنا به ؟ ونحن لا نأمنه أن يدعو في السر فيستجيب له قوم فيناهضنا فإنه أشجع العرب، وقد ارتكبنا منه ما رأيت وغلبناه على ملك ابن عمه ولا حق لنا فيه، وانتزعنا فدك من امرأته. فإذا صليت بالناس صلاة الغداة فقم إلى جنبه وليكن سيفك معك، فإذا صليت وسلمت فاضرب عنقه) قال علي عليه السلام: فصلى خالد بن الوليد بجنبي متقلدا السيف. فقام أبو بكر في الصلاة وجعل يؤامر نفسه وندم وأسقط في يده حتى كادت الشمس أن تطلع ثم قال - قبل أن يسلم -: (لا تفعل ما أمرتك) ثم سلم فقلت لخالد: وما ذاك ؟ قال: كان قد أمرني - إذا سلم - أن أضرب عنقك قلت: أو كنت فاعلا ؟ قال: إي وربي إذا لفعلت قال سليم: ثم أقبل عليه السلام على العباس وعلى من حوله، ثم قال: ألا تعجبون من حبسه وحبس صاحبه عنا سهم ذي القربى الذي فرضه الله لنا في القرآن ؟ وقد علم الله أنهم سيظلموناه وينتزعونه منا، فقال: (إن كنتم آمنتم بالله وما أنزلنا على عبدنا يوم الفرقان يوم التقى الجمعان). والعجب لهدمه منزل أخي جعفر وإلحاقه في المسجد، ولم يعط بنيه من ثمنه قليلا ولا كثيرا. ثم لم يعب ذلك عليه الناس ولم يغيروه، فكأنما أخذ منزل رجل من الديلم. والعجب لجهله وجهل الامة أنه كتب إلى جميع عماله: (أن الجنب إذا لم يجد الماء فليس له أن يصلي وليس له أن يتيمم بالصعيد حتى يجد الماء وإن لم يجده حتى يلقى الله) ثم قبل الناس ذلك ورضوا به، وقد علم وعلم الناس أن رسول الله صلى الله عليه وآله قد أمر عمارا وأمر أبا ذر أن يتيمما من الجنابة ويصليا، وشهدا به عنده وغيرهما فلم يقبل ذلك ولم يرفع به رأسا. والعجب لما خلطا قضايا مختلفة في الجد بغير علم تعسفا وجهلا وادعائهما ما لم يعلما جرأة على الله وقلة ورع. إدعيا أن رسول الله صلى الله عليه وآله مات ولم يقض في الجد شيئا منه ولم يدع أحد يعلم ما للجد من الميراث ثم تابعوهما على ذلك وصدقوهما. وعتقه أمهات الأولاد فأخذ الناس بقوله وتركوا أمر رسول الله صلى الله عليه وآله. وما صنع بنصر بن الحجاج وبجعدة من سليم وبابن وبرة. وأعجب من ذلك أن أبا كنف العبدي أتاه فقال: (إني طلقت امرأتي وأنا غائب فوصل إليها الطلاق. ثم راجعتها وهي في عدتها وكتبت إليها فلم يصل الكتاب إليها حتى تزوجت). فكتب له: (إن كان هذا الذي تزوجها قد دخل بها فهي امرأته، وإن كان لم يدخل بها فهي امرأتك) وكتب له ذلك وأنا شاهد، فلم يشاورني ولم يسألني، يرى استغناءه بعلمه عني، فأردت أن أنهاه، ثم قلت: (ما أبالي أن يفضحه الله). ثم لم يعبه الناس بل استحسنوه واتخذوه سنة وقبلوه منه ورأوه صوابا وذلك قضاء لو قضى به مجنون نحيف سخيف لما زاد. ثم تركه من الأذان (حي على خير العمل)، فاتخذوه سنة وتابعوه على ذلك. وقضيته في المفقود وأن (أجل امرأته أربع سنين، ثم تتزوج، فإن جاء زوجها خير بين امرأته وبين الصداق). (1) فاستحسنه الناس واتخذوه سنة وقبلوه منه جهلا وقلة علم بكتاب الله عز وجل وسنة نبيه. وإخراجه من المدينة كل أعجمي. (2) وإرساله إلى عماله بالبصرة بحبل طوله خمسة أشبار وقوله: (من أخذتموه من الأعاجم فبلغ طول هذا الحبل فاضربوا عنقه) ورده سبايا تستر وهن حبالى وإرساله بحبل في صبيان سرقوا بالبصرة وقوله: (من بلغ طول هذا الحبل فاقطعوه) وأعجب من ذلك أن كذابا رجم بكذابة فقبلها وقبلها الجهال فزعموا أن الملك ينطق على لسانه ويلقنه وإعتاقه سبايا أهل اليمن. وتخلفه وصاحبه عن جيش أسامة بن زيد مع تسليمهما عليه بالأمرة. ثم أعجب من ذلك أنه قد علم الله وعلمه الناس أنه الذي صد رسول الله صلى الله عليه وآله عن الكتف الذي دعاه به. ثم لم يضره ذلك عندهم ولم ينقصه. وإنه صاحب صفية حين قال لها ما قال. فغضب رسول الله صلى الله عليه وآله حتى قال ما قال. وإنه وصاحبه اللذان كفا عن قتل الرجل الذي أمرهما رسول الله صلى الله عليه وآله بقتله، ثم أمرني بعدهما وقال النبي صلى الله عليه وآله في ذلك ما قال. وأمر النبي صلى الله عليه وآله أبا بكر ينادي في الناس: (إنه من لقي الله موحدا لا يشرك به شيئا دخل الجنة)، فرده عمر وأطاعه أبو بكر وعصى رسول الله صلى الله عليه وآله فلم تنفذ أمره، فقال رسول الله صلى الله عليه وآله في ذلك ما قال. فمساويه ومساوي صاحبه أكثر من أن تحصى أو تعد، ثم لم ينقصهم ذلك عند الجهال والعامة، وهما أحب إليهم من آبائهم وأمهاتهم وأنفسهم، ويبغضون لهما ما لا يبغضون لرسول الله صلى الله عليه وآله. قال علي عليه السلام: ثم مررت بالصهاكي يوما فقال لي: (ما مثل محمد إلا كمثل نخلة نبتت في كناسة) فأتيت رسول الله صلى الله عليه وآله فذكرت له ذلك. فغضب النبي صلى الله عليه وآله وخرج مغضبا فأتى المنبر، وفزعت الأنصار فجاءت شاكة في السلاح لما رأت من غضب رسول الله صلى الله عليه وآله فقال: ما بال أقوام يعيرونني بقرابتي ؟ وقد سمعوا مني ما قلت في فضلهم وتفضيل الله إياهم وما اختصهم الله به من إذهاب الرجس عنهم وتطهير الله إياهم، وقد سمعتم ما قلت في أفضل أهل بيتي وخيرهم مما خصه الله به وأكرمه وفضله من سبقه في الأسلام وبلاؤه فيه وقرابته مني وأنه بمنزلة هارون من موسى، ثم تزعمون أن مثلي في أهل بيتي كمثل نخلة نبتت في كناسة ؟ ألا إن الله خلق خلقه ففرقهم فرقتين، فجعلني في خير الفريقين. ثم فرق الفرقة ثلاث فرق، شعوبا وقبائل وبيوتا وجعلني في خيرها شعبا وخيرها قبيلة. ثم جعلهم بيوتا فجعلني في خيرها بيتا، فذلك قوله: (إنما يريد الله ليذهب عنكم الرجس أهل البيت ويطهركم تطهيرا) ، فحصلت في أهل بيتي وعترتي وأنا وأخي علي بن أبي طالب. ألا وإن الله نظر إلى أهل الأرض نظرة فاختارني منهم، ثم نظر نظرة فاختار أخي عليا ووزيري ووصيي وخليفتي في أمتي وولي كل مؤمن بعدي. فبعثني رسولا ونبيا ودليلا، فأوحى إلي أن أتخذ عليا أخا ووليا ووصيا وخليفة في أمتي بعدي. ألا وإنه ولي كل مؤمن بعدي، من والاه والاه الله ومن عاداه عاداه الله ومن أحبه أحبه الله ومن أبغضه أبغضه الله. لا يحبه إلا مؤمن ولا يبغضه إلا كافر. رب الأرض بعدي وسكنها وهو كلمة الله التقوى وعروة الله الوثقى. أتريدون أن تطفؤوا نور الله بأفواهكم ؟ والله متم نوره ولو كره المشركون. ويريد أعداء الله أن يطفؤوا نور أخي، ويأبى الله إلا أن يتم نوره. يا أيها الناس، ليبلغ مقالتي شاهدكم غائبكم. اللهم اشهد عليهم. يا أيها الناس، إن الله نظر نظرة ثالثة فاختار منهم بعدي اثني عشر وصيا من أهل بيتي وهم خيار أمتي منهم أحد عشر إماما بعد أخي واحدا بعد واحد كلما هلك واحد قام واحد منهم. مثلهم كمثل النجوم في السماء كلما غاب نجم طلع نجم لأنهم أئمة هداة مهتدون، لا يضرهم كيد من كادهم ولا خذلان من خذلهم بل يضر الله بذلك من كادهم وخذلهم. فهم حجة الله في أرضه وشهداءه على خلقه. من أطاعهم أطاع الله ومن عصاهم عصى الله. هم مع القرآن والقرآن معهم، لا يفارقونه ولا يفارقهم حتى يردوا على حوضي. أول الأئمة أخي علي خيرهم، ثم ابني الحسن ثم ابني الحسين ثم تسعة من ولد الحسين، وأمهم ابنتي فاطمة، صلوات الله عليهم. ثم من بعدهم جعفر بن أبي طالب ابن عمي وأخو أخي، وعمي حمزة بن عبد المطلب. ألا إني محمد بن عبد الله. أنا خير المرسلين والنبيين، وفاطمة ابنتي سيدة نساء أهل الجنة، وعلي وبنوه الأوصياء خير الوصيين، وأهل بيتي خير أهل بيوتات النبيين وابناي سيدا شباب أهل الجنة. أيها الناس، إن شفاعتي ليرجوها رجاءكم، أفيعجز عنها أهل بيتي ؟ ما من أحد ولده جدي عبد المطلب يلقى الله موحدا لا يشرك به شيئا إلا أدخله الجنة ولو كان فيه من الذنوب عدد الحصى وزبد البحر. أيها الناس، عظموا أهل بيتي في حياتي ومن بعدي وأكرموهم وفضلوهم، فإنه لا يحل لأحد أن يقوم من مجلسه لأحد إلا لأهل بيتي. إني لو أخذت بحلقة باب الجنة ثم تجلى لي ربي تبارك وتعالى فسجدت وأذن لي بالشفاعة، لم أوثر على أهل بيتي أحدا. أيها الناس، انسبوني من أنا ؟ فقام إليه رجل من الأنصار فقال: نعوذ بالله من غضب الله ومن غضب رسوله، أخبرنا - يا رسول الله - من الذي آذاك في أهل بيتك حتى نضرب عنقه وليبر عترته. فقال: انسبوني، أنا محمد بن عبد الله بن عبد المطلب بن هاشم حتى انتسب إلى نزار، ثم مضى في نسبه إلى إسماعيل بن إبراهيم خليل الله ، ثم قال: إني وأهل بيتي بطينة طيبة من تحت العرش إلى آدم نكاح غير سفاح لم يخالطنا نكاح الجاهلية. فسلوني، فوالله لا يسألني رجل عن أبيه وعن أمه وعن نسبه إلا أخبرته به. فقام إليه رجل فقال: من أبي ؟ فقال صلى الله عليه وآله: أبوك فلان الذي تدعى إليه. فحمد الله وأثنى عليه وقال: لو نسبتني إلى غيره لرضيت وسلمت. ثم قام إليه رجل آخر فقال له: من أبي ؟ فقال: أبوك فلان - لغير إبيه الذي يدعى إليه - فارتد عن الأسلام. ثم قام إليه رجل آخر فقال: أمن أهل الجنة أنا أم من أهل النار ؟ فقال: من أهل الجنة. ثم قام رجل آخر فقال: أمن أهل الجنة أنا أم من أهل النار ؟ فقال: من أهل النار. ثم قال رسول الله صلى الله عليه وآله - وهو مغضب -: ما يمنع الذي عير أفضل أهل بيتي وأخي ووزيري ووارثي ووصيي وخليفتي في أمتي وولي كل مؤمن بعدي أن يقوم فيسألني من أبوه وأين هو، أفي الجنة أم في النار ؟ فقام إليه عمر بن الخطاب فقال: أعوذ بالله من سخط الله وسخط رسوله، أعف عنا يارسول الله عفا الله عنك، أقلنا أقالك الله، استرنا سترك الله، اصفح عنا صلى الله عليك. فاستحى رسول الله صلى الله عليه وآله فكف. قال علي عليه السلام: وهو صاحب العباس الذي بعثه رسول الله صلى الله عليه وآله ساعيا فرجع وقال: إن العباس قد منع صدقة ماله. فغضب رسول الله صلى الله عليه وآله وقال: (الحمد لله الذي عافانا أهل البيت من شر ما يلطخونا به. إن العباس لم يمنع صدقة ماله ولكنك عجلت عليه وقد عجل زكاة سنين. ثم أتاني بعد ذلك يطلب أن أمشي معه إلى رسول الله صلى الله عليه وآله شافعا ليرضى عنه، ففعلت. وهو صاحب عبد الله بن أبي سلول حين تقدم رسول الله صلى الله عليه وآله ليصلي عليه فأخذ بثوبه من ورائه فمده إليه من خلفه وقال: (قد نهاك الله أن تصلي عليه ولا يحل لك أن تصلي عليه) فقال له رسول الله صلى الله عليه وآله: ويلك، قد آذيتني إنما صليت عليه كرامة لابنه، وإني لأرجو أن يسلم به سبعون رجلا من بني أبيه وأهل بيته. وما يدريك ما قلت، إنما دعوت الله عليه. وهو صاحب رسول الله صلى الله عليه وآله يوم الحديبية - حين كتب القضية - إذ قال له: أنعطي الدنية في ديننا ؟ ثم جعل يطوف في عسكر رسول الله صلى الله عليه وآله يشككهم ويحضضهم ويقول: (أنعطي الدنية في ديننا) ؟ فقال رسول الله صلى الله عليه وآله: (افرجوا عني، أتريدون أن أغدر بذمتي ؟ ولأفي لهم بما كتبت لهم، خذ يا سهيل بيد أبي جندل). فأخذه فشده وثاقا في الحديد. ثم جعل الله عاقبة أمر رسول الله صلى الله عليه وآله إلى الخير والرشد والهدى والعزة والفضل. وهو صاحب يوم غدير خم إذ قال هو وصاحبه - حين نصبني رسول الله صلى الله عليه وآله لولايتي - فقال: (ما يألو أن يرفع خسيسته) وقال الاخر: (ما يألو رفعا بضبع ابن عمه) وقال لصاحبه - وأنا منصوب -: (إن هذه لهي الكرامة). فقطب صاحبه في وجهه وقال: لا والله لا أسمع له ولا أطيع أبدا ثم اتكأ عليه ثم تمطى وانصرفا، فأنزل الله فيه: (فلا صدق ولا صلى ولكن كذب وتولى ثم ذهب إلى أهله يتمطى، أولى لك فأولى، ثم أولى لك فأولى) ، وعيدا من الله له وانتهارا. وهو الذي دخل علي مع رسول الله صلى الله عليه وآله يعودني في رهط من أصحابه، حين غمزه صاحبه فقام وقال: يا رسول الله، إنك قد كنت عهدت إلينا في علي عهدا وإني لأرآه لما به فإن هلك فإلى من ؟ فقال رسول الله صلى الله عليه وآله: اجلس، فأعادها ثلاث مرات، فأقبل عليهما رسول الله صلى الله عليه وآله فقال: إيه، والله إنه لا يموت في مرضه هذا. والله لا يموت حتى تملياه غيظا وتوسعاه غدرا وظلما، ثم تجداه صابرا قواما. ولا يموت حتى يلقى منكما هنات وهنات، ولا يموت إلا شهيدا مقتولا. وأعظم من ذلك كله أن رسول الله صلى الله عليه وآله جمع ثمانين رجلا، أربعين من العرب وأربعين من العجم - وهما فيهم - فسلموا علي بإمرة المؤمنين. ثم قال: (إني أشهدكم أن عليا أخي ووزيري ووارثي وخليفتي في أمتي ووصيي في أهلي وولي كل مؤمن بعدي، فاسمعوا له وأطيعوا)، وفيهم أبو بكر وعمر وعثمان وطلحة والزبير وسعد وعبد الرحمن بن عوف وأبو عبيدة وسالم ومعاذ بن جبل ورهط من الأنصار. ثم قال: (إني أشهد الله عليكم). ثم أقبل علي عليه السلام على القوم فقال: سبحان الله، مما أشربت قلوب هذه الامة من بليتهما وفتنتهما، من عجلها وسامريها. إنهم أقروا وادعوا أن رسول الله صلى الله عليه وآله لم يستخلف أحدا وأنه أمر بالشورى وقال من قال: (إن رسول الله صلى الله عليه وآله لم يستخلف أحدا وإن نبي الله قال: (إن الله لم يكن ليجمع لنا أهل البيت بين النبوة والخلافة)، وقد قال لاولئك الثمانين رجلا: (سلموا على علي عليه السلام بإمرة المؤمنين) وأشهدهم على ما أشهدهم عليه. والعجب أنهم أقروا ثم ادعوا أن رسول الله صلى الله عليه وآله لم يستخلف أحدا وأنهم أمروا بالشورى، ثم أقروا أنهم لم يشاوروا في أبي بكر وأن بيعته كانت فلتة. وأي ذنب أعظم من الفلتة. ثم استخلف أبو بكر عمر ولم يقتد برسول الله صلى الله عليه وآله فيدعهم بغير استخلاف فقيل له في ذلك، فقال: (أدع أمة محمد كالنعل الخلق، أدعهم بغير أحد أستخلف عليهم) ؟ طعنا منه على رسول الله صلى الله عليه وآله ورغبة عن رأيه ثم صنع عمر شيئا ثالثا. لم يدعهم على ما ادعى أن رسول الله صلى الله عليه وآله لم يستخلف ولا استخلف كما استخلف أبو بكر، وجاء بشئ ثالث وجعلها شورى بين ستة نفر وأخرج منها جميع العرب. ثم حظى بذلك عند العامة، فجعلهم مع ما أشربت قلوبهم من الفتنة والضلالة أقراني ثم بايع ابن عوف عثمان فبايعوه، وقد سمعوا من رسول الله صلى الله عليه وآله في عثمان ما قد سمعوا من لعنه إياه في غير موطن. فعثمان على ما كان عليه خير منهما. ولقد قال منذ أيام قولا رققت له وأعجبتني مقالته. بينما أنا قاعد عنده في بيته إذ أتته عائشة وحفصة تطلبان ميراثهما من ضياع رسول الله صلى الله عليه وآله وأمواله التي بيده، فقال: (لا والله ولا كرامة لكما ولا نعمت عنه ولكن أجيز شهادتكما على أنفسكما. فإنكما شهدتما عند أبويكما أنكما سمعتما من رسول الله صلى الله عليه وآله يقول: (النبي لا يورث، ما ترك فهو صدقة). ثم لقنتما أعرابيا جلفا يبول على عقبيه ويتطهر ببوله (مالك بن أوس بن الحدثان) فشهد معكما، ولم يكن في أصحاب رسول الله صلى الله عليه وآله من المهاجرين ولا من الأنصار أحد شهد بذلك غيركما وغير أعرابي. أما والله، ما أشك أنه قد كذب على رسول الله صلى الله عليه وآله وكذبتما عليه معه. ولكني أجيز شهادتكما على أنفسكما فاذهبا فلا حق لكما. فانصرفتا من عنده تلعنانه وتشتمانه. فقال: ارجعا، أليس قد شهدتما بذلك عند أبي بكر ؟ قالتا: نعم. قال: فإن شهدتما بحق فلا حق لكما، وإن كنتما شهدتما بباطل فعليكما وعلى من أجاز شهادتكما على أهل هذا البيت لعنة الله والملائكة والناس أجمعين. قال عليه السلام: ثم نظر إلي فتبسم ثم قال: يا أبا الحسن، أشفيتك منهما ؟ قلت: نعم، والله وأبلغت وقلت حقا، فلا يرغم الله إلا آنافهما. فرققت لعثمان وعلمت أنه إنما أراد بذلك رضاي وأنه أقرب منهما رحما وأكف عنا منهما، وإن كان لا عذر له ولا حجة بتأميره علينا وادعائه حقنا. { المصدر: كتاب سليم بن قيس} .
 
Les sounis admettent après 15 siècles, l'Islam des parents du Messager d'Allah !

Assalam;

Ils ont finalement reconnu que les parents du Messager d'Allah, étaient MUSULMANS hounafas, comme le fut Abdul Moutalib, et Abi Talib, que le "compagnon de la dernière cuvée" Abu Hureyra, nous dit être en enfer avec lui, certainement puisqu'il en témoigne...

Enfin après 15 siècles, on découvre que les parents du prophète étaient musulmans!!!!!!!!!!!!

Mais ce n'est toujours pas trop tard, sauf pour ceux qui ont cru dans la fable et ne sont plus de ce monde....
السلام عليكم
العجب كل العجب من أمة تكتشف بعد 15 قرنا أن نبيها ولد من أبوين مسلمين


http://www.alarabiya.net/articles/2010/07/10/113526.html


الأحد 11 يوليو2010م، 29 رجب 1431 هـ ، السنة السابعة، اليوم 142

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الافتاء المصرية تحرم وضع آيات قرآنية بديلا عن نغمات هاتف الجوال الافتاء المصرية تنفي إصدار فتوى تحرّم الإنتماء للجماعات الإسلامية دار الافتاء المصرية تجيز الصلاة باستخدام جهاز إلكتروني

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السبت 28 رجب 1431هـ - 10 يوليو 2010م
"لأن مَن مات ولم تبلغه الدعوة يموت ناجياً""الإفتاء المصرية" تحسم الجدل: والدا الرسول "ناجيان من النار"

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نص الفتوى كما نشرت على موقع دار الإفتاء المصرية دبي - العربية.نت
حسمت دار الإفتاء المصرية الجدل حول مصير والدي الرسول محمد (ص)، فأكدت أنهما "ناجيان وليسا من أهل النار"، مستندة في ذلك إلى جمع من العلماء.

وأعدت أمانة الفتوى في الدار بحثاً، رداً على سؤال بصحة الكلام القائل بكون "والدي الرسول من المشركين، وهما في النار".

وجاء في الرد أنهما ناجيان وليسا من أهل النار. واستدل العلماء على ذلك بأنهما "مِن أهل "الفَترة"، لأنهما ماتا قبل البعثة ولا تعذيب قبلها، لأن مَن مات ولم تبلغه الدعوة يموت ناجيًا، لتأخر زمانهما وبُعدِه عن زمان آخر الأنبياء، وهو سيدنا عيسى -عليه السلام-، ولإطباق الجهل فى عصرهما، فلم يبلغ أحداً دعوةُ نبي من أنبياء الله إلا النفر اليسير من أحبار أهل الكتاب فى أقطار الأرض كالشام وغيرها، ولم يعهد لهما التقلب فى الأسفار ولا عمَّرا عمراً يمكن معه البحث عن أخبار الأنبياء.

وهما ليسا من ذرية عيسى عليه السلام ولا من قومه، فبان أنهما مِن أهل الفترة بلا شك. ومَن قال: إن أهل الفترة يُمتَحَنُون على الصراط فإن أطاعوا دخلوا الجنة وإلا كانت الأخرى، فإن العلماء نصُّوا على أن الوالدين الشريفين لو قيل بامتحانهما فإنهما من أهل الطاعة.

قال الحافظ ابن حجر: "إن الظن بهما أن يطيعا عند الامتحان"، بحسب ما نشرت دار الإفتاء، على موقعها الإلكتروني، السبت 10-7-2010.

واستدلت الفتوى بإثبات نجاتهما من النار "لأنهما لم يثبت عنهما شرك، بل كانا على الحنفية دين جدهما إبراهيم -عليه السلام-، ولقد ذهب إلى هذا القول جمعٌ من العلماء، منهم الفخر الرازى فى كتابه "أسرار التنزيل".

وشرحت "استدل أهل هذا الطريق بقوله تعالى: {الَّذِى يَرَاكَ حِينَ تَقُومُ * وَتَقَلُّبَكَ فِى السَّاجِدِينَ} (الشعراء: 218، 219)، أى أنه (ص) كان يتقلب فى أصلاب الساجدين المؤمنين مما يدل على أن آباءه لم يكونوا مشركين. وقال الرازي: "قال -صلى الله عليه وآله وسلم: {لَم أَزَل أُنقَلُ مِن أَصلابِ الطّاهِرِينَ إلى أَرحامِ الطّاهِراتِ}، وقال تعالى: {إِنَّمَا الْمُشْرِكُونَ نَجَسٌ} (التوبة: 28)، فوجب ألا يكون أحدٌ مِن أجداده (ص) مشركًا".

كما رفضت أمانة الفتوى القول بأن القول إنهما خير من المؤمنين مع كفرهما، لأن هذا يعني القول بتفضيل الكافرين على المؤمنين. وأضافت "ولكي نخرج من هذا المحظور وجب أن نقول أنهما مؤمنان".

أما الرواية الثالثة التى استندت إليها أمانة الفتوى فى قولها بنجاة والدي الرسول، بأن الله تعالى أحياهما له حتى آمَنا به، وأضافت أن هذا المسلك مال إليه طائفة كثيرة مِن حفاظ المحدِّثين وغيرهم، منهم: الخطيب البغدادى وابن شاهين وابن المُنَيِّر والمحب الطبرى والقرطبى، واحتجوا لمسلكهم بأحاديث ضعيفة، ولكنها ترقى إلى الحسن بمجموع طرقها.

وأنهت أمانة الفتوى بحثها بتوجيه النصيحة لشباب الدعوة إلى الله أن "يتقوا الله فى الأمة ولا يبالغوا فى إطلاق الأحكام قبل الفهم والبحث".
 

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