Quoi de neuf ?
Forum al-imane.com

This is a sample guest message. Register a free account today to become a member! Once signed in, you'll be able to participate on this site by adding your own topics and posts, as well as connect with other members through your own private inbox!

Le rejet de la marji'ya est-il considéré comme renégat ?

Salamoun'alaykom

wa alaykoum salam Albatoul wr wb,

Je signal que selon les récits des imams as, on attribuait aussi à ces "sufara" le mot " Wukala" qui est le pluriel de " Wakil" et qui veut dire selon la langue arabe : représentant, mandataire, intérimaire, suppléant ou délégataire.

Avant de vous répondre concrètement, je voudrai éclaircir quelques points si vous me le permettez.

Notre plus grand malheur, c'est d'avoir négliger la linguistique utilisé par nos Imams (as) et surtout celle du Saint Coran. Nous comprenons les textes selon les normes de notre propre parler sans faire la distinction entre le langage pur celui des Purifiés et celui utilisé selon le concept dit "arbitraire".

Vous avez décidé de donner au mot "wakil" tout une série de synonyme sans même préter attention à la justesse des mots concue dans le récit. Vous avez commis la même erreur linguistique lorsque vous aviez évoqué les "hawadith al waqi'a".

Ainsi selon vous, le "wakil" est celui qui représente l'Imam tant dans la science, les récits,la politique, la jurisprudence, l'économie, le spirituel etc.... Vous arrivez même à considerer le "wakil" comme le marja' d'aujourd'hui.

N'est-ce pas? Corrigez moi, si je me suis trompé.

Prenons le cas de Othman ibn Said, pourriez-vous nous confirmer que ce dernier remplissait tous ces conditions, barakallahou fiki.
 
Salamoun'alaykom

wa alaykoum salam Albatoul wr wb,



Avant de vous répondre concrètement, je voudrai éclaircir quelques points si vous me le permettez.

Notre plus grand malheur, c'est d'avoir négliger la linguistique utilisé par nos Imams (as) et surtout celle du Saint Coran. Nous comprenons les textes selon les normes de notre propre parler sans faire la distinction entre le langage pur celui des Purifiés et celui utilisé selon le concept dit "arbitraire".

Vous avez décidé de donner au mot "wakil" tout une série de synonyme sans même préter attention à la justesse des mots concue dans le récit. Vous avez commis la même erreur linguistique lorsque vous aviez évoqué les "hawadith al waqi'a".

Ainsi selon vous, le "wakil" est celui qui représente l'Imam tant dans la science, les récits,la politique, la jurisprudence, l'économie, le spirituel etc.... Vous arrivez même à considerer le "wakil" comme le marja' d'aujourd'hui.

N'est-ce pas? Corrigez moi, si je me suis trompé.

Je conviens avec vous que nous devons chercher la bonne signification pour l'attribuer aux mots. Le bon sens pour distinguer le vrai d'avec le faux.

Si j'ai donnée plusieurs traductions possibles du mot " wakil " et n'en ai choisi qu'une seule, c'est que c'est la seule qui convient et s'avère en parfaite harmonie avec le contexte des récits des imams que j'ai cité et non pas selon les normes de notre propre parler.

Je reste quand même ouverte à toute les traductions que vous proposerez à ce mot " Wakil" en vous basant sur le langage pur, celui des purifiés.

Prenons le cas de Othman ibn Said, pourriez-vous nous confirmer que ce dernier remplissait tous ces conditions, barakallahou fiki.
Avant de nous disperser sur le sujet avec des nouvelles questions, je préfère qu'on donne déjà notre avis sur les réponses qui précèdent. Qu'on propose son propre avis concernant ce qui a été évoqué plus haut, à commencer par la signification du mot "Wakil".

J'attends votre réponse concrète.

Que Dieu vous garde.
 
Salamoun'alaykom



Je conviens avec vous que nous devons chercher la bonne signification pour l'attribuer aux mots. Le bon sens pour distinguer le vrai d'avec le faux.

Si j'ai donnée plusieurs traductions possibles du mot " wakil " et n'en ai choisi qu'une seule, c'est que c'est la seule qui convient et s'avère en parfaite harmonie avec le contexte des récits des imams que j'ai cité et non pas selon les normes de notre propre parler.

Je reste quand même ouverte à toute les traductions que vous proposerez à ce mot " Wakil" en vous basant sur le langage pur, celui des purifiés.

Avant de nous disperser sur le sujet avec des nouvelles questions, je préfère qu'on donne déjà notre avis sur les réponses qui précèdent. Qu'on propose son propre avis concernant ce qui a été évoqué plus haut, à commencer par la signification du mot "Wakil".

J'attends votre réponse concrète.

Que Dieu vous garde.


Wa alaykoum salam Albatoul wr wb,

Etant donné que je suis en pleine période de blocus, je ne pourrais malheureusement pas me liberer afin de poursuivre cette discussion instantanément. Je vous prie de m'en excuser.

Pour revenir au sujet, le mieux à faire c'est de s'en remettre au Coran sachant que le lissan des Imams (as) n'est rien d'autre que celui du Livre Saint.

Il serait inconcevable de penser un instant que nos Imams (as) usaient d'une linguistique en contradiction avec le Noble Coran, vu qu'ils en sont les Gardiens.

Selon vous, chère soeur, la traduction du terme "wakil" par représentant, mandataire, dépositaire, ect... est la seule qui convient et qu'elle s'avère être en parfaite harmonie avec le contexte du récit.

Je vous suggère dans ce cas d'utiliser cette traduction à chaque fois que le mot "wakîl" est mentionné dans le Noble Coran, pensez-vous bien que le sens changera. Prenons un exemple (sourate 3 verset 173) :

الَّذِينَ قَالَ لَهُمُ النَّاسُ إِنَّ النَّاسَ قَدْ جَمَعُوا لَكُمْ فَاخْشَوْهُمْ فَزَادَهُمْ إِيمَانًا وَقَالُوا حَسْبُنَا اللَّـهُ وَنِعْمَ الْوَكِيلُ

Dans ce verset le mot "wakîl" signifie représentant, mandataire....?​

Vous devriez surement savoir que la langue arabe est nettement plus riche que la langue française, n'est-ce pas?​

Chaque terme renferme sa propre définition.​

Le mieux à faire, c'est de chercher la traduction en nous basant avant tout sur la racine même de ce terme:​

1) "wakala" ==> "wakîl"​

2) "wakkala" ==> "mouwakkal"​

3) "tawakkala" ==> "moutawakkil"​

Lequel de ces trois verbes répondra plus à la traduction de "représentant, mandataire...etc" ?​

Je vous laisse réfléchir chère soeur, et je n'y manquerai pas d'apporter plus d'élément incha-Allah afin de comprendre le terme "wakîl" à sa juste valeur selon la justesse des mots utilisée dans le récit de l'Imam (as).​

Barakallahou fiki.​
 
Assalamu 'alaykum wa rahmatullah wa barakatu !

Je vous remercie infiniment pour cet échange très instructif !

Vous avez tout à fait raison de relever l'immense richesse de la langue arabe. En fait, elle provient de la profusion de sens que contient un mot. C'est pourquoi on ne peut accepter le principe qui consiste à utiliser une définition unique pour un mot en s'inspirant du sens tiré du Coran.

En effet, nous savons que dans le Coran, Allah :azwj: n'utilise pas un mot avec une signification unique, et que dans le Coran, il n'y a aucune répétition. Il suffit de se référer au mot "Wali" qui est parfois utilisé dans le sens "Ami rapproché" (pour Ibrahim :as:) et dans le sens de "Maître" dans le verset de la Wilaya.

Prenons un deuxième exemple :

Celui du mot Islam, qui peut signifier deux choses très différentes dans le Coran.

La première signification renvoie à la totalité de l’enseignement et des croyances, lorsque Allah dit dans le Coran : « Le Dîn pour Allah, ce n’est que l’Islam. » (depuis Adam jusqu’à maintenant).

Par contre, lorsqu’on lit dans un deuxième verset du Coran : « Ils ont dit : « Nous avons la foi (mu’uminun) ! », Allah leur dit : « Ne dites pas que vous avez la foi (al-Iman), dites : « Nous sommes seulement devenus musulmans. (muslimun)».[1]

Dans ce verset, le mot Islam veut dire « la pratique », et Iman « ce qu’on croit ». Alors que dans un autre contexte, ce mot Iman comporte également un sens général qui englobe toutes les pratiques et les croyances.

Donc, on ne peut prendre comme repère le sens du mot "wakil" dans le Coran, dans un contexte donné, et l'appliquer à toutes les paroles du Saint-Prophète :saws: ou des Imams :as:.

Wa 'alaykum salam wa rahmatullâh wa barakatuh.

[1] Les nomades affirment : « Nous croyons en Dieu ! » Dis-leur : « Vous n’avez pas encore la foi ! Dites plutôt : « Nous nous sommes seulement soumis », car la foi n’a pas encore pénétré dans vos cœurs. Mais si vous obéissez à Dieu et à Son Prophète, Il ne vous lèsera en rien dans vos œuvres, car Dieu est Clément et Miséricordieux. » (49 :14)
 
Salamoun'alaykom

Donc, on ne peut prendre comme repère le sens du mot "wakil" dans le Coran, dans un contexte donné, et l'appliquer à toutes les paroles du Saint-Prophète :saws: ou des Imams :as:.

Exactement chère soeur. D'autant plus, ces wakils ont d'autres nominations comme " Safir" ou "Nâeb" qui dont la signification n'a rien à voir avec " Al-wakil" du verset qu'on peut lui attribuer la traduction du "Garant".
 
Assalamu 'alaykum wa rahmatu llah chère soeur.

Après vérification, le terme "wakil" utilisé par les Imams :as: signifie "les représentants choisis directement et nommément par l'Imam :as:".

On ne peut donc se référer à ce terme pour justifier la marji'a, car, d'après mes connaissanes, aucun d'eux depuis la grande Occultation n'a été choisi nommément pour leur succéder après leur mort.

Est-ce que, ma chère soeur, vous pourriez me clarifier votre position à ce sujet. Pensez-vous que les Imams :as: ont désigné nommément des savants que nous avons l'obligation de suivre et à qui nous devons obéir ?

Pourriez-vous également me donner votre avis sur les conditions qui nous obligent à respecter leur enseignement, et celles qui nous autorisent à nous en écarter ?

Et enfin, quelles sont nos alternatives si nous refusons de suivre un marji' en particulier, ou tous les marji' en général ?

Wa 'alaykum salam wa rahmatu llah !
 
Salamoun'alaykom

wa alaykoum salam Albatoul wr wb,

N'est-il pas dit:

« Vous suivrez la voie de ceux qui vous ont précédés empan par empan et coudée par coudée, et même s'ils entrent dans un trou de lézard, vous les suivrez.

- Ô Messager d’Allah, s'agit-il des juifs et des chrétiens ? s’écrièrent les compagnons.
- Et de qui pourrait-il s'agir sinon d’eux ?

Exactement chère soeur. D'autant plus, ces wakils ont d'autres nominations comme " Safir" ou "Nâeb" qui dont la signification n'a rien à voir avec " Al-wakil" du verset qu'on peut lui attribuer la traduction du "Garant".

Tâchons de voir ce que le Coran nous dit à propos des juifs:

sourate 4 verset 46

مِّنَ الَّذِينَ هَادُوا يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ عَن مَّوَاضِعِهِ وَيَقُولُونَ سَمِعْنَا وَعَصَيْنَا وَاسْمَعْ غَيْرَ مُسْمَعٍ وَرَاعِنَا لَيًّا بِأَلْسِنَتِهِمْ وَطَعْنًا فِي الدِّينِ

Il en est parmi les Juifs qui détournent les mots de leur sens, et disent: "Nous avions entendu, mais nous avons désobéi", "écoute sans qu'il te soit donné d'entendre", et favorise nous "Raina", tordant la langue et attaquant la religion.

Hacha, chère soeur, que nos Imams (as) aient détourné les mots de leur sens, et ceci même dans leur langage courant familier.

Ce verset nous met en garde contre le fait d'altérer le mot de son sens initiale selon des hypothèses, des suppositions, un ijtihad (un effort). Soit en l'améliorant ou en le déformant comme c'est le cas aujourd'hui continuellement dans la grammaire arabe, dans l'interprétation du Coran et dans les explications des textes.

Si nous lisons le verset 41 de la sourate 5:

يَا أَيُّهَا الرَّسُولُ لَا يَحْزُنكَ الَّذِينَ يُسَارِعُونَ فِي الْكُفْرِ مِنَ الَّذِينَ قَالُوا آمَنَّا بِأَفْوَاهِهِمْ وَلَمْ تُؤْمِن قُلُوبُهُمْ ۛ وَمِنَ الَّذِينَ هَادُوا ۛ سَمَّاعُونَ لِلْكَذِبِ سَمَّاعُونَ لِقَوْمٍ آخَرِينَ لَمْ يَأْتُوكَ ۖ يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ مِن بَعْدِ مَوَاضِعِهِ

ô Messager! Que ne t'affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit: "Nous avons cru" avec leurs bouches sans que leurs coeurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge et écouter d'autres gens qui ne sont jamais venus à toi et qui déforment le sens des mots une fois bien établi.

Cette altération ne s'effectue qu'une fois le sens ait été bien défini. Le mot ne change pas, mais l'altération de la signification du mot s'effectue à travers la pluralité des sens donné aux mots, à travers les synonymes, les métaphores, les allégories, les métonymies……et autres du même genre.

Croyez-vous, chère soeur, que nos Imams (as) ont oeuvré de la sorte dans le langage familier? L'usage de le langue des Imams (as) étaient identiques à celle du Coran.

Pourquoi selon vous, ils nous ont ordonné de comparer les récits venant d'eux avec le Coran? Comment reconnaître un vrai récit d'un faux?

Cette comparaison est tant dans la linguistique que dans le contenu même du récit.

Pour vous donner un exemple, pourriez-vous nous dire si ce récit est authentique selon la "hawza":

ورد في التوقيع الشريف لمسائل اسحاق بن يعقوب حيث قال عليه السلام: «واما الحوادث الواقعة فارجعوا فيها إلى رواة حديثنا فانهم حجتي عليكم وانا حجة الله عليهم».




«مجاري الأمور بيد العلماء بالله الأمناء على حلاله وحرامه»

 
Salamoun'alaykom

Remarquez cher frère que jusqu'à maintenant vous n'avez rien apporté de positif à ce débat. Aucun éclaircissement, aucune interprétation des mots selon vos sources que je suppose basées sur la pure tradition prophétique et selon les récits authentiques (selon vous) des imams as.
Tout ce que vous faites jusqu'à maintenant c'est poser question après question sans se donner la peine de répondre aux précédentes, pour finir par me comparer aux juifs qui détournent les mots de leurs sens !

Appelez-vous cela un débat mon frère ?

wa alaykoum salam Albatoul wr wb,

N'est-il pas dit:

« Vous suivrez la voie de ceux qui vous ont précédés empan par empan et coudée par coudée, et même s'ils entrent dans un trou de lézard, vous les suivrez.

- Ô Messager d’Allah, s'agit-il des juifs et des chrétiens ? s’écrièrent les compagnons.
- Et de qui pourrait-il s'agir sinon d’eux ?



Tâchons de voir ce que le Coran nous dit à propos des juifs:

sourate 4 verset 46

مِّنَ الَّذِينَ هَادُوا يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ عَن مَّوَاضِعِهِ وَيَقُولُونَ سَمِعْنَا وَعَصَيْنَا وَاسْمَعْ غَيْرَ مُسْمَعٍ وَرَاعِنَا لَيًّا بِأَلْسِنَتِهِمْ وَطَعْنًا فِي الدِّينِ

Il en est parmi les Juifs qui détournent les mots de leur sens, et disent: "Nous avions entendu, mais nous avons désobéi", "écoute sans qu'il te soit donné d'entendre", et favorise nous "Raina", tordant la langue et attaquant la religion.

Hacha, chère soeur, que nos Imams (as) aient détourné les mots de leur sens, et ceci même dans leur langage courant familier.

Ce verset nous met en garde contre le fait d'altérer le mot de son sens initiale selon des hypothèses, des suppositions, un ijtihad (un effort). Soit en l'améliorant ou en le déformant comme c'est le cas aujourd'hui continuellement dans la grammaire arabe, dans l'interprétation du Coran et dans les explications des textes.

Si nous lisons le verset 41 de la sourate 5:

يَا أَيُّهَا الرَّسُولُ لَا يَحْزُنكَ الَّذِينَ يُسَارِعُونَ فِي الْكُفْرِ مِنَ الَّذِينَ قَالُوا آمَنَّا بِأَفْوَاهِهِمْ وَلَمْ تُؤْمِن قُلُوبُهُمْ ۛ وَمِنَ الَّذِينَ هَادُوا ۛ سَمَّاعُونَ لِلْكَذِبِ سَمَّاعُونَ لِقَوْمٍ آخَرِينَ لَمْ يَأْتُوكَ ۖ يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ مِن بَعْدِ مَوَاضِعِهِ

ô Messager! Que ne t'affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit: "Nous avons cru" avec leurs bouches sans que leurs coeurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge et écouter d'autres gens qui ne sont jamais venus à toi et qui déforment le sens des mots une fois bien établi.

Cette altération ne s'effectue qu'une fois le sens ait été bien défini. Le mot ne change pas, mais l'altération de la signification du mot s'effectue à travers la pluralité des sens donné aux mots, à travers les synonymes, les métaphores, les allégories, les métonymies……et autres du même genre.
Croyez-vous, chère soeur, que nos Imams (as) ont oeuvré de la sorte dans le langage familier? L'usage de le langue des Imams (as) étaient identiques à celle du Coran.
Pourquoi selon vous, ils nous ont ordonné de comparer les récits venant d'eux avec le Coran? Comment reconnaître un vrai récit d'un faux?
J'attends depuis un moment que vous éclairez les ignorants comme moi sur cette vérité que vous détenez !

Pour vous donner un exemple, pourriez-vous nous dire si ce récit est authentique selon la "hawza":

ورد في التوقيع الشريف لمسائل اسحاق بن يعقوب حيث قال عليه السلام: «واما الحوادث الواقعة فارجعوا فيها إلى رواة حديثنا فانهم حجتي عليكم وانا حجة الله عليهم».




«مجاري الأمور بيد العلماء بالله الأمناء على حلاله وحرامه»
Cela dépend de quel Hawza abou-el-mehdi. Ne sont-ils pas divergents sur ce concept de "Marji'iya" ?
 
Salamoun'alaykom

wa alaykoum salam Albatoul wr wb,

Tout ce que vous faites jusqu'à maintenant c'est poser question après question sans se donner la peine de répondre aux précédentes, pour finir par me comparer aux juifs qui détournent les mots de leurs sens !

Ce n'est pas vous que je visais chère soeur en citant les versets. Mon approche était d'un point de vue critique de l'arbitraire (i'tibatiya) utilisé dans la linguistique.

Je n'ai malheureusement pas le temps de démontrer la manipulation des juifs dans ce domaine et notre suivisme aveugle comme stipulé dans le hadith du Prophète (sawas).


Appelez-vous cela un débat mon frère ?
J'attends depuis un moment que vous éclairez les ignorants comme moi sur cette vérité que vous détenez !

Je ne déclare pas posséder la science infuse, chère soeur, il se peut que je sois le plus qu'ignorant de tous.

Cela dépend de quel Hawza abou-el-mehdi. Ne sont-ils pas divergents sur ce concept de "Marji'iya" ?

Je doute que certains sur ce forum concoivent dans leur esprit l'existence de divergence sur ce concept. La preuve en est l'ouverture de ce thread, malheureusement.

Pour cloturer le sujet, je vous prie de me pardonner si je vous ai offensé.

Fi amanillah et bonne continuation

Barakallahou fikoum adjma'in
 
La causerie sur l'imitation (al-taqlid)

"Mon père a dit en commençant la causerie de l'imitation (al-taqlid) :

- Laisse moi t'expliquer, d'abord, le sens de l'imitation

Il consiste à ce que tu te réfères à un faqîh pour agir selon sa fatwa. Tu dois, donc, agir en fonction de ce qu'il a ordonné et éviter ce qu'il a proscrit sans réflexion, vérification ou sélection. En le faisant, tu mets ton acte, tel un collier, autour du cou du faqîh ayant prononcé la fatwa et tu lui fais porter la responsabilité devant Dieu.

*Mais pourquoi faut-il suivre ou se conformer à l'avis d'un faqîh?

- Tu sais déjà que le Législateur Sacré t'a ordonné de faire des choses et t'a interdit de faire d'autres... Il t'a ordonné des obligations que tu dois en tout cas accomplir et t'a défendu de commettre des interdictions. Mais qu'est-ce qu'Il t'a ordonné? Et qu'est-ce qu'Il t'a défendu? Quelques-unes unes de Ses injonctions sont claires dans la loi légale (al-sharî'a). Tu peux, grâce à ton éducation engagée, discerner quelques-uns uns de Ses injonctions et de Ses interdictions. Mais la majorité écrasante d'entre-elles restera pour toi, et pour beaucoup d'autres, inconnue ou confuse.

Mon père ajouta :

- Tu sais que la loi musulmane a traité tous les domaines de ta vie. Elle a émis pour chaque situation une règle ou un jugement. Comment peux-tu connaître la règle légale relative à telle ou telle question durant l'exercice de tes diverses activités? Comment peux-tu savoir que tel acte est licite aux yeux de Législateur Sacré et que l'autre est jugé illicite par Lui et que tu dois, par conséquent, l'éviter?

Crois-tu que tu puisses revenir pour n'importe quelle question, petite ou grande, aux preuves légales pour déduire la règle légale?

*Et pourquoi pas!?

- Le temps qui sépare ton époque de celle de la législation est trop grand. A cette distance temporelle, il faut ajouter la perte de plusieurs textes légaux, les évolutions linguistiques et l'apport insidieux des inventeurs des hadiths apocryphes ce qui rend très difficile la déduction des règles légales.

La situation se complique davantage lorsqu'on évoque l'authenticité discutable de quelques rapporteurs de chroniques et de hadiths.

Mais, supposons que, d'une façon ou une autre, tu as pu authentifier la véracité, la minutie et la sincérité des rapporteurs de tel ou tel texte et , aussi, à réduire la distance temporelle en comprenant avec exactitude le sens des mots, est-ce que, pour autant, tu crois pouvoir maîtriser un savoir profond, étendu, très ramifié et riche de préambules détaillés te permettant de répondre à tes nombreuses interrogations?

*Que dois-je faire donc?

- Tu dois te référer aux spécialistes de cette science c'est-à-dire les fuqahâ' pour puiser tes règles auprès d'eux et les suivre non seulement dans le domaine de la jurisprudence, mais dans toutes autres sciences. La civilisation moderne a développé la spécialisation dans toutes sciences. En effet, chaque science a ses hommes et ses spécialistes vers lesquels on se retourne pour trouver les réponses adéquates à des questions relatives à telle ou telle science.

Mon père poursuivit en disant :

- Prenons un exemple touchant à la médecine. Que ferais-tu si -que Dieu te garde en bonne santé!- tu tombes malade ?

*Je consulte un médecin. Je lui expose mon état de santé afin qu'il puisse diagnostiquer la pathologie et me prescrire le médicament adéquat.

- Mais pourquoi ne ferais-tu pas le diagnostic et ne te prescris-tu pas le médicament tout seul?

*Car je ne suis pas un médecin.

- C'est le cas aussi pour la jurisprudence. Tu as besoin de te référer à un faqîh spécialiste pour connaître les commandements et les interdictions de Dieu et pour lui exposer ton problème légal, de la même façon que tu consultes un médecin spécialiste pour des questions médicales ou pour savoir la nature de ta maladie.

Par conséquent, tu as besoin de te conformer à l'avis d'un faqîh dans le domaine de sa spécialité comme tu as besoin de suivre ou de te conformer à l'avis du médecin dans les questions médicales.

Et puisque tu vas tout faire pour trouver le médecin vertueux et compétent dans son domaine surtout lorsque ta maladie est grave, tu es tenu d'agir de la même façon pour trouver un faqîh expert en sa matière pour te conformer à son avis et puiser la règle légale chaque fois que les circonstances l'imposent.

*Mais comment pourrais-je savoir que tel homme est un faqîh? Et qu'il est le plus savant et le plus vertueux des fuqahâ'?

Mon père répondit en disant :

- Laisse moi te poser une question. Comment peux-tu savoir que tel médecin est vertueux et qu'il est le meilleur dans son domaine pour que tu lui confies ton corps pour le soigner?

Je lui ai répondu :

*Je le saurais en interrogeant les personnes intéressées par la médecine, qui ont de la connaissance et de l'expérience en la matière ou en prenant compte de la renommée populaire et professionnelle du médecin en question.

- Exactement... Et c'est de la même façon que tu peux connaître le faqîh ou le faqîh le plus savant.

Tu poseras la question à une personne respectueuse des obligations et des interdictions, digne de confiance, jouissant de nombreuses qualités dont la capacité, le savoir, l'équité et l'expérience nécessaire pour distinguer le niveau scientifique des personnes selon leurs domaines.

Il se peut aussi que l'information concernant la connaissance et le savoir approfondi d'un faqîh en comparaison avec ses collègues soit répandue et diffusée de telle sorte que cette grande réputation te permette d'avoir la certitude que la personne en question est la plus compétente et la plus savante.

*Hormis un savoir profond dans la jurisprudence, y a-t-il d'autres conditions que doit réunir la personne qu'on doit suivre après avoir atteint l'âge mûr?

- Le faqîh que tu dois suivre doit être un homme, ayant toutes ses capacités mentales, croyant, juste, vivant et non mort, de naissance saine -qui eut lieu selon les règles et les critères légaux-, qui n'est pas fréquemment sujet d'erreur, d'oubli ou d'inadvertance (al-ghafla).

*Très bien! Me voici donc un homme mûr. Tu m'as appris des choses sur le conformisme (al-taqlid). Mais que dois-je faire maintenant?

- Tu dois suivre le faqîh le plus savant de ton époque. Tu dois agir selon ses fatwas dans toutes tes actions... que ce soit pour les règles des ablutions partielles (al-wud.ü'), des grandes ablutions (ghusl), la purification avec du sable ou avec de la terre (al-tayammum), la prière, le jeûne, le pèlerinage, le quint (al-khums), l'aumône légale (al-zakât) etc... Tu dois aussi te conformer à son avis dans tes échanges... tels que dans les opérations d'achat, de vente et de transaction financières, le mariage, le labeur, la location, le gage, le testament, la donation, le legs pieux (al-waqf) etc ...

Nom du livre: Les fatwas simplifiées
Auteur: Abd Al-Hâdi Al-Sayyid Muhammad Taqiy Al-hakim

http://www.alhassanain.com/french/s...and_scientific_letters/les_fatwas_simpllifies
 

Sidebar Liste Messages

Discussions
14 240
Messages
91 719
Membres
4 642
Dernier membre
Giovanni de retour
Retour
Haut