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Coran

Waleykom salam wa rahmatulah wa barakatuh,

Je sais pas si tu sais lire l'arabe, mais en tout cas ce qui y est dit essentiellement, est que les chiites imamites se rejoignent pour dire que le Coran est créé et non créé comme le prétendent les Ach'arites, la preuve principale est ce verset :

:eek:pen: Aucun nouveau Rappel de leur Seigneur ne leur parvient, sans qu'ils l'écoutent en s'en moquant.:close: Les Prophètes (v.2)

Le terme utilisé que j'ai mis en évidence est révélateur.

Je voudrais revenir sur ce thème inchAllah. Votre phrase, en effet, comporte deux fois le terme "crée". Les Chiites considèrent-ils donc le Coran comme crée ou incrée et qu'est-ce que cela implique ?

Barakallahou fik.

Wa Sala Allahou Ala Mohammed Wa Ali Mohammed.

Wa Salam Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh
 
Coran et Hadiths

Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;​

Ce sujet me permet de rebondir au sujet des HADITHS et du CORAN, utilisés tantôt comme arguments, pour faire plier les masses de musulmans, soit pour leur inculquer des préceptes soi-disant religieux, soit pour fonder une "fetwa", soit simplement pour tenter de comprendre un verset coranique, et ma foi, après avoir fréquenté les bibliothèques, les bancs des universités, les sols des massajids, et auditionné ou débattu avec des théologiens, et des spécialistes des Sciences islamiques, je constate que :

1.- Hormis le Coran, préservé par Allah, Gloire à Lui, qui l'a imprimé dans les coeurs des premiers Compagnons, et de ce fait ont joué le rôle de CENSEURS et de GARDIENS du TEXTE original, tel que Révélé, transmis aux Compagnons et APPRIS par l'imam Ali, :as:, et ses RARES compagnons qui le connaissaient INTEGRALEMENT pratiquement aussi bien que lui, tels Ibn Mass'oud, et la liste est SI PETITE, sauf que lui, avait en plus la connaissance parfaite et VERIFIEE par Rassoulou Allah, :saws: avant sa mort, aussi bien des circonstances de la REVELATION de CHAQUE VERSET, et de ses SENS exotériques et ESOTERIQUES, ce qui n'était le cas de PERSONNE d'autre, et c'est bien pour cela qu'il était DESIGNE à GHADIR KHUM, comme le MAWLA de CROYANTS et CROYANTES, et que Rassoulou Allah, :saws: l'a DESIGNE sur ORDRE d'ALLAH, Exalté Soit-IL, comme l'IMAM de la OUMA.
C'est bien ce qui explique POURQUOI, il s'est enfermé chez lui, après le DECES de Rassoulou Allah, :saws: pour tenter de COLLATIONNER le CORAN, qu'il A TOUJOURS ECRIT, depuis le DEBUT de la REVELATION, et c'est le SEUL qui l'a fait sous la RESPONSABILITE de RASSOULOU ALLAH, :saws:
Et c'est donc pour cela qu'Allah, a PURIFIE les Ahlou el Beyt, :as:, pour qu'ils soient non seulement similaires à "l'arche de Noe, et une corde tendue entre Ciel et Terre", mais surtout parce qu'ils sont "purifiés" par Allah, :azwj:, EL MOUTAHAROUN, sachant que "ne touchent le CORAN, que EL MOUTAHAROUN", c'est à dire ceux qui savent en apprécier le CONTENU ou la "substantifique moelle", comme l'aurait dit, un Rabelais...

2.- Les hadiths, sont par contre une "source", dont l'authenticité est toute "relative", du fait qu'ils ont subi d'abord l'INTERDIT de DIFFUSION du temps d'Abou Bekr, qui les a BRULES, puis de Omar, qui en a brûlé puis, DETRUIT tous ceux qui le dérangeaient, Othmane, qui a été "plus tolérant" et a tenté de les réhabiliter, Amir Al Mou'minin, l'IMAM ALI,:as:, qui lui, a INSTAURE les critères de contrôles, et en a autorisé et encouragé la diffusion, mais UNIQUEMENT de sources "non critiquables", c'est à dire que le rapporteur doit être MORALEMENT fiable, et que le HADITH doit au moins avoir plusieurs, TEMOINS et rapporteurs tout aussi fiables les uns que les autres, et en tout état de CAUSE, conformes à l'ESPRIT du Coran, et à la MORALE du Prophète, aswaws, et en particulier avoir été des "TEMOINS authentiques", et non des "témoins putatifs", tels un Abou Houreyra, qui osera narrer des hadiths, qu'il ne peut en AUCUN cas avoir vécus ou entendus directement de la "bouche du Prophète", :saws: mais qui constituent pourtant la quasi totalité de ses hadiths, sachant pourtant qu'il n'a vécu à Médine, que moins de 18 mois, du temps du Prophète :saws: ou comme Aicha, qui était trop jeune et trop immature, pour avoir pu comprendre le sens des "hadiths" qu'elle prétend avoir "entendus" de la bouche du Prophète.

A propos de Hadiths et de Coran:

Après la mort du Prophète, ce n’est plus Allah qui "décide" des affaires législatives, ( Quoul = Dis ), mais le Coran en tant qu'ORALITE d'abord, puis document scripturaire, après la collation consensuelle graphique, connue pour être celle de "Outhmane", donc dans les premères decennies et jusqu'à la mort de l'imam Ali, :as:, avant que des tentatives répétées et renouvelées ne soient faites tout comme avant la "recension de Outhmane", pour tenter de frauder sur le texte ou le sens, ces tentatives de falsification ordonnées par les Califes "convertis de mauvais gré", seront inlassables et d'autant plus aisées que les Compagnons de la première heure, "gardiens du Coran", auront tous disparu durant l'empire de Mou'awiya et ses successeurs, mais ces actions blasphématoires seront stoppées heureusement par Omar Ibn Abdelaziz, :radiallah .

Mais malheureusement, les adversaires du texte fondateur, recourreront une fois de plus à des "compagnons corruptibles", du "derier quart d'heure", recrutés surtout parmi les TALAKAS, comme Amr Ibn al'as, Abou Houreyra, pour porter l'estocade contre le Coran, à travers des "hadiths" supposés expliquer le Coran, forgés pour l'occasion, mais il leur sera impossible de détruire les textes coraniques ou de les "amender", vu le nombre impressionnant de "mémorisateurs".

Les Califes "héritiers de la souna d'Abou Bekr" auront recours à la perversion de l'exégèse, et cette approche leur sera d’autant plus facile que vu l'expansion de l'Empire "musulman", entreront en Islam, des peuples et des savants moins experts avec les nuances de la langue arabe Qoreychite, et cela suffira, pour entres autres, faire dire au CORAN, ce qu’on souhaite, surtout quand le Pouvoir, l'argent et le sabre, seront mis au service des dynasties éloignées de l'Islam, et portées vers les jouissances matérielles que permettent les richesses accumulées de par la conquête de territoire, au nom de l'Islam, devenu un "laissez passer", au lieu d'être un objectif de diffusion de la Parole d'Allah !

Les orientations qui y sont développées n’ont cessé donc de se transformer avec les nécessités du moment, et de l'Empire, et donc des besoins des "Califes, héritiers d'Abou Bekr", outre les ambiguïtés du texte qui permettent les interprétations les plus larges, d'autant plus que l'on a pris soin d'éliminer la collation de l'imam Ali, as, faite en fonction de la Révélation, en en respectant la chronologie et surtout en reprenant en marge, les motivations, les exégèses faites par le Prophète, aswaws, lui-même, pour ne pas laisser aux "compagnons" et aux "tabi'in" toutes velléité d'errements et de mal interprétation ou d'utilisation à des fins "utilitaires", éloignées de la piété et du dessein premier de la Révélation, à savoir communiquer la piété, la foi dans un Allah, :azwj: Sublime, inimaginable, Unique, et sans associé ni description autre que celle que Seul Lui, instille en chacune de nos âmes pieuses... et "purifiables"

Une fois que cette nouvelle source oraculaire coranique a montré ses limites, justement avec cette difficulté de comprendre le sens sublimal du texte qui échappe de par la profondeur du sens de chacun des versets qu'il véhicule, on a eu recours à une autre source incomparablement plus commode : les hadîths, ou paroles et actes attribués au Prophète par des témoins qui sont censés les avoir transmis oralement jusqu’à leur consignation par écrit dans les célèbres compilations canoniques. Ces compilations portent le titre de Hadîth ou de Sunna. Citons en celles de Bukhârî, Muslim, Abû Dâwûd, Tirmidhî, Nasâ’î et Ibn Mâjah, ayant vécu tous aux alentours du IIIème siècle après l’Hégire, ou chez les chiites, les compilations des imams Ahl el Beyt, as, et de leurs disciples.

Les paroles de Muhammad, :saws:, en dehors de la révélation céleste, ont pris ainsi à leur tour une nouvelle dimension, celle d’une source oraculaire.


Seulement, si le Coran est un texte dont l’authenticité a pu en grande partie être préservée, les Dires du Prophète,:saws:, eux, n’ont pu, du vivant de Muhammad, :saws:,faire l’objet de la même attention et du même souci de la reproduction littérale.

Et ce n’est pas là une négligence de la part du Prophète,:saws:, ou de son entourage. Tout simplement ces dires n’avaient aucune utilité, du moment que c’est la parole divine en cours de révélation dans le Coran qui comptait. Plus important encore, ces hadîths n’étaient pas seulement tenus pour superflus, mais même leur consignation écrite aurait été réprouvée du vivant de Muhammad,aswaws, ( ce qui demeure non seulement controversé, mais démenti par nombre de hadiths rapportés par des compagnons fiables), par souci apparent d’éviter de confondre les paroles d’Allah avec celles de son Prophète.

Ce rejet de la sunna du Prophète durant le Califa de Abou Bekr, et Omar, en particulier, s’expliquerait surtout par un contexte plein de suspicion à l’égard de l’authenticité du Coran, où l’on n’a eu de cesse de prendre celui-ci pour un simple « hadîth », doté d'un Statut particulier, voir Saint.

Nous voyons comment l’institution du hadîth a été une véritable hérésie pour ceux qui comme Abou Bekr, et Omar, ne voulaient voir en Muhammad, :saws:, qu'un simple humain ne faisant que transmettre un message divin sans aucune autre vertu divinatoire rattachée à sa personne, et dans le Coran, un Message accessible à toute personne maîtrisant la langue arabe, et donc un "discours" sans profondeur spirituelle attachée au verbe, et à la parabole contenue dans la Sagesse formulée par les Commandements.

Malheureusement cette opinion, sera reprise durant le Califa Omeyade, et deviendra encore plus catastrophique, au 7 et 8 siècles Hijri, durant la période des littéralistes comme Ibn Taymia, et ses émules, durant justement la décadence de la pensée "islamique" et le déclin de l'Empire, que leurs idées mineront de l'intérieur, quand les musulmans abandonneront la métaphysique et lui préfereront le littéralisme. A la critique rationnelle des textes ils substitueront la foi fondée sur des "hadiths apocryphes" inventés ou forgés, pour convaincre, au lieu de démontrer, propulsant le HADITH créé pour les besoins "ad hoc", à un rang supérieur au Coran, au point où
aujourd'hui chez les Salafis, héritiers de cette pensée décadente, le hadith repris, sacralisé par Ibn Taymiya et ses disciples, fera l'objet de CULTE et aura précellence sur le Coran au point où on vous dira sans sourciller que tel verset du Coran, aura été ABROGE par un Hadith, pourtant de statut plus que douteux​
...
.


Si du temps du Prophète, aswaws, le Coran, était la source du droit et de l'exégèse, la situation s’est inversée du tout au tout après la mort de Muhammad,:saws: et surtout après que le texte coranique eut épuisé ses ressources scriptocratiques. Seulement, la nouvelle institution du hadîth n’était pas difficile à mettre en oeuvre, puisqu’il n’existait aucune possibilité de contrôler la véracité des dires imputés à Muhammad,aswaws. Cette absence de moyens de contrôle de l’authenticité des hadîths permit au premier venu de se fabriquer sur mesure des paroles et des gestes muhammadiens conformes aux besoins du moment . La facilité de ce nouveau moyen oraculaire en a fait un véritable outil de démocratie oraculaire et au pire, un moyen de maîtriser l'opinion et de la contrôler et l'assujétir aux voeux des détenteurs du Pouvoir régalien, épicé de "religiosité" grâce notamment à l'institution du temps des Abassides, des quatre "imams" nommés par les Califes auxquels ils étaient tributaires, et surtout durant l'épopée de recension des "Hadiths", par des chercheurs, tels Boukhari, Muslim, et leurs successeurs, totalement inféodés et contrôlés par le Pouvoir qui les contrôlait et quelques fois, les emprisonnait ou les bastonnait, comme dans le cas de l'imam indocile, Ahmed Ibn Hanbal.

Cette activité oraculaire connut un tel succès que la proportion du faux dans les dires attribués Muhammad a très vite atteint les 98 % du corpus des hadîths connus. Le compilateur canoni-que al-Bukhârî (mort en 870 JC) a pu, en sillonnant le monde musul-man, recueillir 600.000 hadîths, mais seuls 100.000 étaient à ses yeux authentiques. Pourtant, il ne résolut de consigner dans son oeuvre canonique majeure L’Authentique (al-Sahîh) que 7.300 hadîths, dont 4000 seulement ne sont pas des doublets. Au total, al-Bukhârî n’a pu qualifier d’authentique que 1% des hadîths de son époque. Les mêmes proportions de faux se retrouvent chez le deuxième grand compilateur de l’époque : Muslim (mort en 875 JC), quand il affirme : « J’ai compilé mon ouvrage al- Sahîh parmi un total de 300.000 hadîths », pour ne retenir d’eux que 4.000.
Et même ces 1 % de hadîths retenus sont aujourd’hui suspects pour la plupart. En effet, cette tentative de remettre de l’ordre dans la gigantesque inflation des hadîths ne vit le jour que deux siècles après la mort du Prophète. C’était trop tard pour qu’une enquête un tant soit peu sérieuse put être menée, à un moment où les premiers transmetteurs oraux des hadîths avaient disparu depuis huit générations pour les plus anciens d’entre eux. Autant dire qu’aucun hadîth connu aujourd’hui ne résiste à la critique historique.

En fait, la réhabilitation de la sunna du Prophète, et des hadîths en particulier, a été décidée à la suite de l’apparition des quatre grandes écoles juridiques : le hanafisme, le malikisme, le shafi3isme, et le hanbalisme, apparus au IIème siècle de l’Hégire, et qui décidèrent de faire du Coran et des hadîths les deux premières sources oraculaires législatives, ou sharî3a.

De plus, outre le Coran et les hadîths institués comme sources (usûl) du droit, l’on a ajouté la règle du consensus (ijmâ3), qui rend légitime toute disposition qui réunit l’assentiment de tous. Et l’on a fondé cette règle sur un hadîth qui aurait énoncé que la communauté musulmane ne peut s’accorder sur une erreur. Cette nouvelle source du droit, faisant office d’autorité oraculaire, n’a, elle aussi, aucun fondement coranique .

Il apparaît clairement que les fondements de la sharîa musulmane, élaborés dans les premiers siècles de l’Islam, ne correspondent ni à l’esprit ni à la lettre du Coran, mais que l’on a dû les imposer en désespoir de cause, face à des nécessités de plus en plus pressantes. La décision de « faire parler » les textes coraniques et les hadîths est la conséquence logique de l’échec du système califal institué par Abou Bekr et Omar, aux lieux et place de l'imama, après avoir trahi le Serment de Ghadir Khum, et la nomination de l'imam Ali, :as:, comme l'héritier du Prophète, aswaws, et comme le Seigneur des croyants et des croyantes. Ce retour au Coran et la fabrication du hadîth qui l’a accompagné, s’expliquent sans doute aussi par l’extension de l’empire musulman à des ethnies qui n’ont pas les mêmes coutumes arabes que les Califes Qoreychites voulaient imposer aux peuples des pays "islamisés". Il fallait alors légitimer ces coutumes étrangères en les incorporant aux hadîths et en « faisant parler » le Coran dans leur sens grâce à son interprétation (ta’wîl) et son explication (tafsîr).
 
Selem

Merci Madjid. D'ailleurs ça me fait penser à une sœur sunnite, récemment sur le forum mejlisse, qui a été complètement offusqué de lire un hadith Choquant, dans le Sahih de Al Boukhari, et ce hadith faisait passer le Prophète :saws: pour un immoral.

Depuis, elle a promis de ne plus s'en prendre aux Musulmans chiites :icon_bigg

Dieu vous garde.
 
Merci Madjid. D'ailleurs ça me fait penser à une sœur sunnite, récemment sur le forum mejlisse, qui a été complètement offusqué de lire un hadith Choquant, dans le Sahih de Al Boukhari, et ce hadith faisait passer le Prophète :saws: pour un immoral.

Depuis, elle a promis de ne plus s'en prendre aux Musulmans chiites :icon_bigg

Dieu vous garde.
Assalamou 3alaikoum wa rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Qu'Allah accepte votre Syam, vos Salat, votre Qyam et vos dou'as.

Je tenais à remonter ce thread, car il est important puisque nous sommes dans une période où la lecture du Coran, doit primer sur tout.
 
salamou aleykoum,

la doctrine du coran "crée" est apparut dans le sunnisme précisément dans l'école mo'tazilite.
le mo'tazilisme est une école de pensée apparut au 8ème siècle et disparut au 13ème siècle.
elle chercha à combiner philosophie grecque et doctrine islamique et fut déclaré hérétique par les sunnites traditionnel tel l'imam ibn hanbal
sinon pour la majorité des musulmans sunnites et chiites, le coran fut révélé au prophète mohammad:saws: par l'intérmédiaire de l'Ange Gabriel donc incrée

salam
 
Salamoun'alaykom

salamou aleykoum,

la doctrine du coran "crée" est apparut dans le sunnisme précisément dans l'école mo'tazilite.
le mo'tazilisme est une école de pensée apparut au 8ème siècle et disparut au 13ème siècle.
elle chercha à combiner philosophie grecque et doctrine islamique et fut déclaré hérétique par les sunnites traditionnel tel l'imam ibn hanbal
sinon pour la majorité des musulmans sunnites et chiites, le coran fut révélé au prophète mohammad:saws: par l'intérmédiaire de l'Ange Gabriel donc incrée

salam

D'après les récits historiques, cette doctrine est apparu à l'époque des Califs Abbassides " Al-Mamoun, Al-Mu'tassim et Al-Wateq". Et ce sont eux qui ont créé cette polémique pour tester soit disant le niveau de chaque savant de l'époque, mais la raison est purement politique. C'est le détournent de l'opinion vers une affaire qui ne revenait en rien pour les musulmans au lieu de s'occuper des injustices commises par leurs gouvernents.

L'avis des mu'tazilites se basait sur les deux versets coraniques:


(مَا يَأْتِيهِم مِّن ذِكْرٍ مَّن رَّبِّهِم مُّحْدَثٍ إِلاَّ اسْتَمَعُوهُ وَهُمْ يَلْعَبُونَ) (الأنبياء : 2)


"Aucun rappel de [révélation] récente ne leur vient de leur Seigneur, sans qu'ils ne l'entendent en s'amusant" Al-Anbiya3

(5: وَمَا يَأْتِيهِم مِّن ذِكْرٍ مِّنَ الرَّحْمَنِ مُحْدَثٍ إِلاَّ كَانُوا عَنْهُ مُعْرِضِينَ) (الشعراء )

"Aucun nouveau rappel ne leur vient du Tout Miséricordieux sans qu'ils ne l'esquivent" Achou'ara, 5

Ils préfèrent parler d'un " thikr muhdath": révélation récente ou nouvelle au lieu de parler du coran comme création tout en se basant sur ces verset ce qui infirme la thèse que le coran est ancien ou éternel.

Quant à nos imams (as) et en particulier, l'Imam Ar-ridha (as), ils ne voyaient aucune utilité pour aborder ce genre de sujet qui n'avait aucun impact sur le savoir et la religion et qu'au contraire, les gens qui rentraient dans ce jeu politiques ne seraient que condamnés et exposés au tortures et à la mort. A partir de cette vision, nos imams conseillaient leurs partisans d'éviter cette polémique.
 
Salam

Le terme "muhdath" est soumis a plusieurs acceptions. Vous dites cher frère qu'il veut dire "nouveau". Oui pourquoi pas ? Mais il veut aussi dire, "causé", "produit", voir "créé".

L'idée ici, est que le coran est causé, donc produit. C'est une conséquence d'un acte. Or, ce qui est causé, il l'est en un temps T.

Donc il y a un avant, et un après de ce temps. Donc, ce qui est causé, ne saurait être éternel. D'où la pensée mu'tazila (que je partage).

Wa salam
 
sinon pour la majorité des musulmans sunnites et chiites, le coran fut révélé au prophète mohammad:saws: par l'intérmédiaire de l'Ange Gabriel donc incrée

salam
Asalamou 'aleykoum,


Est-ce que quelqu'un peut confirmer ces propos. J'ai lu et j'ai vu que l'avis de l'Ecole Ahlu Beit (as) dit que le Coran est crée, mais voilà que je vois maintenant qu'il est incréé selon le chiisme. C'est à ne plus rien comprendre.

C'est quoi l'avis de nos Imam (as), car cette polémique était contemporaines de plusieurs de nos Imam (as) et qu'il y a forcement une réponse.

fut déclaré hérétique par les sunnites traditionnel tel l'imam ibn hanbal

Bin justement, je remonte ce Topic car je viens de lire l'avis d'Ibn Hanbal extrêmement grave suivant la réponse qu'on me donnera plus haut.

Que celui qui prétend que le Coran est crée est un Kafir : voilà ses propos. Donc, si on me donne la réponse, alors je pense qu'on va découvrir la plus grosse catastrophe du sunnisme.
 
Asalamou 'aleykoum,


Est-ce que quelqu'un peut confirmer ces propos. J'ai lu et j'ai vu que l'avis de l'Ecole Ahlu Beit (as) dit que le Coran est crée, mais voilà que je vois maintenant qu'il est incréé selon le chiisme. C'est à ne plus rien comprendre.

C'est quoi l'avis de nos Imam (as), car cette polémique était contemporaines de plusieurs de nos Imam (as) et qu'il y a forcement une réponse.



Bin justement, je remonte ce Topic car je viens de lire l'avis d'Ibn Hanbal extrêmement grave suivant la réponse qu'on me donnera plus haut.

Que celui qui prétend que le Coran est crée est un Kafir : voilà ses propos. Donc, si on me donne la réponse, alors je pense qu'on va découvrir la plus grosse catastrophe du sunnisme.

Que la paix soit sur toi mon frère,

Dans le chiisme le Coran est crée.
 
Asalamou 'aleykoum,


Merci mon frère. Finalement, comme je le redoutais, c'est vraiment grave la parole d'Ibn Hanbal, il Kafr nos Imams (as) !

Que la paix soit sur toi mon frère,

Que veut tu mon frère, quand tu ne suis pas les recommandations du Prophète (saw) tu ne peux que s'égarer. Louange à Dieu qui nous a guidé vers la vérité.
 
salam

comment ça le coran est créé ?
cela voudrait dire que Allah ne parle pas ???

et quant à cette parole : "wa kallama moussa taklima"

que signifie t-elle alors ???
 
Salamoun'alaykom


في الرواية عن أبن خالد قال قلت للرضا (ع) ياأبن رسول الله أخبرني عن القرآن أخالق أو مخلوق فقال (ليس بخالق ولا مخلوق ولكنه كلام الله عز وجل) بحار ج89 ص118


Il a été rapporté que ibnou Khalid a demandé à l'imam Reza (AS) :" O Fils du Messager d'Allah, je souhaite être informé sur le Coran; est-il une créature ou un créateur? Il répondit: (Il n'est n'est créature ni créateur, mais la parole de Dieu Tout-Puissant) Bihar: 89, p. 118

، وعن اليقطيني قال كتب أبو الحسن الثالث (ع) إلى بعض شيعته ببغداد (بسم الله الرحمن الرحيم عصمنا الله وإياك من الفتنة فإن يفعل فأعظم بها نعمة وإلا يفعل فهي الهلكة ، نحن نرى أن الجدال في القرآن بدعة أشترك فيها السائل والمجيب فتعاطى السائل ما ليس له وتكلف المجيب ما ليس عليه وليس الخالق إلا الله وماسواه مخلوق والقرآن كلام الله لاتجعل له أسماً من عندك فتكون من الضالين جعلنا الله وإياك من الذين يخشون ربهم بالغيب وهم من الساعة مشفقون) بحار الأنوار ج89 ص118


Al Yaqtini a dit que Abu al-Hasan (p) a écrit à certains chiites de Bagdad ( Au nom de Dieu le Miséricordieux le très Miséricordieux. Qu'ALLAH nous protège des tribulations, nous croyons que la controverse concernant le Saint coran est une innovation dont participent l'interrogateur et celui qui répond. Le Seul Créateur est ALLAH sw et tous le reste sont Ses créatures.
Le coran est la parole d'ALLAH sw, ne lui assigne pas de nom de ta propre initiative pour que tu ne sois parmi les pervers. Puisse ALLAH sw nous compter tous parmi ceux qui ont Sa crainte.) Bihar Al-Anwar 89, p. 118.
 
Salamoun'alaykom

Pour compléter la discussion, je remet le lien de discussion intéressante sur le même sujet pour ceux qui ne l'ont pas encore vu

 
Salâm salâm,

[video=youtube;_twRZqxf_YA]http://www.youtube.com/watch?v=_twRZqxf_YA[/video]​

Salâm salâm,

Très chère soeur Albatoul,

Il a été rapporté que ibnou Khalid a demandé à l'imam Ali Reza (AS) :

" O Fils du Messager d'Allah, je souhaite être informé sur le Coran ; est-il une créature ou un créateur ? Il répondit : (Il n'est ni l'un ni l'autre, mais la parole de Dieu Tout-Puissant) "

Bihar: 89, p. 118

J'ajouterai également, afin que le hadith ci-dessus prends toujours un sens égal à lui-même, un texte tiré de l'ouvrage "En islam iranien tome III page 218" et qui nous dit :

La première question réfère au problème fondamental qui, mal posé, agita jusqu’au tumulte la communauté islamique en ses premiers siècles :

Le Qôran est-il créé ou incréé ?

Problème mal posé, puisque les deux termes de l’alternative ne visent pas la même chose. Malheureusement, il faut pour s’en aviser un minimum de culture philosophique dont ne disposait guère le pouvoir politique en prenant successivement position dans un sens ou dans l’autre.


Il est fait allusion ici à la grande controverse soulevée par la doctrine des Mo’tazilites, affirmant que le Qôran est non éternel mais créé. En 833, le Khalife Ma’mun imposa cette doctrine comme article de foi ; une période d’inquisition fanatique s’ensuivit, dont eurent à souffrir les « orthodoxes » (entre autres le « vieux Ibn Hanbal), jusqu’à ce que, une quinzaine d’années plus tard, le Khalife Motawakkil, troisième successeur de Ma’mûn, ait renversé la situation au profit des théologiens orthodoxes pour des raisons de haute politique.

Bien à vous, fraternellement votre frère sam le pacifique
 
Salamoun'alaykom


Il est fait allusion ici à la grande controverse soulevée par la doctrine des Mo’tazilites, affirmant que le Qôran est non éternel mais créé. En 833, le Khalife Ma’mun imposa cette doctrine comme article de foi ; une période d’inquisition fanatique s’ensuivit, dont eurent à souffrir les « orthodoxes » (entre autres le « vieux Ibn Hanbal), jusqu’à ce que, une quinzaine d’années plus tard, le Khalife Motawakkil, troisième successeur de Ma’mûn, ait renversé la situation au profit des théologiens orthodoxes pour des raisons de haute politique.

Bien à vous, fraternellement votre frère sam le pacifique

Effectivement, C'est pour cela que l'Imam as de l'époque a recommandé à ses adeptes de ne pas participer à cette polémique qui pouvait coûter leur vie. Sans oublier qu'il considérait cette affaire comme une pure innovation créé par le pouvoir pour détourner l'oppinion public.
 

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