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Exégèse et tafsir du Saint Coran

Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (1-3)

Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux.

O hommes et femmes, soyez pieux et pieuses envers votre Seigneur qui vous à créés d'un seul être, Adam, et d'un seul principe vital. Et Il a créé de lui, son épouse, Eve, et par eux Il a disséminé beaucoup d'hommes et de femmes. Soyez pieux envers Dieu que vous invoquez dans vos requêtes et respectez les liens de parenté, car Dieu est votre Surveillant, de vos intentions et de vos actes.


Dans ce premier verset de la sourate Les Femmes, le Coran conseille aux hommes et aux femmes d'être pieux et pieuses. Ce verset évoque la création d'Adam et d'Eve, et la création ensuite, des autres hommes et femmes qui sont en fait les descendants de ce premier couple.

Dans ce premier verset de la sourate IV, le Coran nous invitent, en fait, deux fois à la piété, ce qui indique l'importance de la piété d'abord dans l'élévation spirituelle de l'Homme et ensuite dans les liens que les humains établissent entre eux, des liens de parenté et surtout les liens qui unissent l'homme et la femme, en tant qu'époux et épouse.

Ce verset nous dit que Dieu créa l'être humain d'un seul esprit pour indiquer d'abord qu'il n'y a pas de différence parmi les hommes et les femmes. En effet, l'Islam rejette les différences de sexe, de race, de langue et de culture, et nous apprend que tous les humains sont égaux et que s'il y a une distinction parmi les humains, c'est par le niveau de leur foi et de leur piété.

En ce qui concerne l'homme et la femme, il y a bien sûr des différences physiques et psychiques entre eux, mais ils sont les uns comme les autres du même esprit unique.

Dans de nombreux versets, le noble Coran appellent les musulmans et les musulmanes à respecter les liens de parenté. C'est un devoir pour tout musulman d'être obéissant et respectueux à ses parents.

En effet, l'Islam accorde une grande importance aux liens familiaux et sociaux et appelle les gens à la piété pour qu'ils respectent mieux les droits de leurs semblables. Aux yeux de Dieu, tous les humains sont égaux et Il les ordonne à s'aimer et à se respecter.

Donnez leurs biens aux orphelins lorsqu'ils arrivent à l'âge mur. Ne substituez pas l'infâme à ce qui est bon, ne mangez pas leurs biens ajoutés aux vôtres car ce serait un grand péché.

Dans ce verset, le noble Coran évoque la question des biens qui appartiennent aux orphelins. Ces derniers, à bas âge, ne sont pas capables de gérer eux-mêmes leurs avoirs et on choisit donc des tuteurs pour eux. Ce verset de la sourate IV appelle à ne pas détourner les biens appartenant aux orphelins. A noter qu'avant l'Islam, en Arabie, lorsqu'une personne décédait, son entourage se partageait ses avoirs sans rien garder pour les enfants mineurs de la personne décédée.

Dans la vision coranique, cela est considéré comme un très grand péché. En Islam, tout enfant mineur et tout orphelin le droit à la propriété, même s'il n'est pas arriver au discernement pour la possession.

Si vous craignez de ne pas être équitables envers les orphelines, épousez des femmes qui vous plaisent, deux, trois ou quatre ; mais si vous craignez de ne pas être juste envers vos femmes, alors n'épousez qu'une seule, ou tournez-vous vers ce que vous possédez de licite, cela est plus à même pour que vous ne sortiez pas du droit chemin, pour que vous ne commettiez pas des injustices.

Dans ce verset, le noble Coran nous indique d'abord l'importance qu'il faut donner à la tutelle des orphelines. Lors qu'elles arrivent à l'âge de mariage, il ne faut pas permettre que des hommes pervers ou opportunistes se marier avec elles, pour pouvoir s'emparer plus tard de leurs avoirs.

Le verset 3 de la sourate IV nous dit ensuite que des hommes qui sont juste dans leur caractère et leur comportement, peuvent se marier avec plusieurs femmes, quatre au maximum, mais s'ils ne sont pas justes, ils doivent épouser seulement une femme. Mais il ne faut pas croire que si l'Islam permet à l'homme de se marier avec plusieurs femmes, c'est pour lui permettre de satisfaire ses instincts, en dehors de toute responsabilité. Par contre, le lien du mariage impose à l'homme de lourdes responsabilités envers ses épouses. Par ailleurs, la polygamie existait avant l'Islam, et la religion divine a voulu seulement lui imposer ses règles. Par ailleurs, la polygamie n'a pas été conseillée en Islam, mais elle a été tolérée pour des raisons sociologiques et l'Islam a imposé en fait de nombreuses conditions à la polygamie.

L'un des objectifs de cette permission est d'empêcher la propagation des relations sexuelles en dehors du mariages dans la communauté humaines.

En d'autres termes, le fait que l'Islam permet à l'homme musulman d'épouser plusieurs femmes peut être considéré comme une limite imposée à son instinct, en lui faisant respecter les règles du mariage.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (4 – 6)

Donnez à vos femmes leurs dots à titre de donation obligatoire et sincère. Si toutefois, de leur propre gré, elles vous en cèdent gentiment une partie, profitez-en à votre aise et agréablement.

Quand un homme épouse une femme, il est de coutume que le mari donne à sa femme, un cadeau d’une certaine valeur, une dot. Selon l’Islam, cette donation est bien obligatoire, bien que la religion ne fixe pas la valeur matérielle de la dot. Mais le mari doit le donner à son épouse avec sincérité et amour.

A noter que du vivant du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), nombreux étaient pourtant des hommes qui ne faisaient pas cette donation, ou qu’ils la reprenaient par force de leurs épouses.

Dans ce verset, le saint Coran défend, en fait, les droits de l’épouse, en ordonnant aux époux de donner les dots de leurs femmes, tout en soulignant que c’est la femme qui peut décider de céder ou non une partie de leurs dots à leurs maris. En fait, c’est uniquement dans ce cas que le mari a le droit de disposer des bien appartenant à son épouse.

Par ailleurs, il faut souligner que la dot n’est pas du tout considérée comme un prix qui doit être payer par un homme qui veut se marier avec une femme. Par contre, la dot n’est qu’un cadeau, d’une certaine valeur matérielle bien sûr, pour que l’homme puisse monter à sa femme, sa sincérité, sa fidélité et son respect.

La dot appartient uniquement à la femme et non pas au couple. Et enfin, bien que la donation de la dot est une obligation religieuse pour l’époux, cependant ce verset de la sainte sourate Les Femmes nous indique que cette donation doit s’effectué avec de la sincérité et l’amour, de la part du mari.

Voici maintenant le verset 5 de la sainte sourate Les Femmes. Ce verset nous parle du fait qu’il ne faut pas confier aux mineurs les biens que Dieu nous donne pour vivre :

Ne confiez pas aux sots les biens que Dieu vous a donnés pour vivre. Donnez-leur le nécessaire et habillez-les et tenez-leur un langage convenable.

Dans ce verset, le mot « sots » veut dire, selon les exégètes du Livre saint, toute personnes qui n’est pas arrivé à l’âge de discernement ; il s’agit dont aussi bien d’un orphelin qu’une personne n’ayant pas arrivé à la maturité mentale.

Certes, les mineurs et les « sots » ne peuvent pas contrôler eux-mêmes leurs biens matériels ni leurs revenus. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas leur permettre, d’après ce verset 5 de la sourate IV, d’intervenir dans les affaires financières.

Cependant, les tuteurs doivent se charger, dans cette vision coranique, de toutes les affaires des mineurs ou des « sots ». Et ces derniers doivent toujours respectés.

Ceci étant, le Coran nous apprend qu’il faut respecter dans toute circonstance la dignité de l’homme. Par ailleurs, les musulmans et les musulmanes doivent veiller toujours au bien-être des membres de leurs proches, de leurs familles, de leurs voisins et de tous les membres de la communauté.

Lorsque les orphelins atteignent l’âge du mariage, éprouvez-les ; si vous apercevez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens ; ne gaspillez pas leurs biens, et ne les dissipez pas redoutant qu’ils n’atteignent leur majorité et ne vous les réclament. Celui des tuteurs qui est aisé qu’il s’abstienne de prélever un salaire, et celui qui est pauvre, prélève un salaire d’une manière honnête. Quand vous leur remettez leurs biens, prenez pour cela des témoins. Dieu est le Meilleur qui tient le compte de tout.

Dans ce verset, le Coran nous dit que lorsqu’un orphelin ou une orpheline atteigne l’âge du mariage, son tuteur doit le remettre à l’épreuve pour examiner son comportement et sa maturité mentale, avant de lui confier la possession de ses propres bien.

Le tuteur, s’il est aisé, il vaut mieux qu’il ne réclame pas un salaire pour lui. Et s’il est en besogne, il doit prélever pour lui un salaire, de manière honnête.

Et enfin, le verset 6 dit que le tuteur doit prendre des témoins, le jour où il veut remettre les biens des orphelins.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (7 – 10)

Aux hommes, une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches ; que ce soit peu ou beaucoup : une part déterminée.

Pour commenter ce verset 7 de la sainte sourate Les Femmes, les exégètes relatent une anecdote du vivant du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) : après le décès de l'un des compagnons du prophète, bien qu'il avait une femme et des enfants, ses neveux se partagèrent son héritage sans rien laisser à l'épouse et aux enfants du défunt.

En effet, selon les traditions de l'époque de l'Ignorance, c'est-à-dire de la culture arabe d'avant l'Islam, seuls les hommes atteints à l'âge de combat avaient le droit à la succession et à l'héritage. Mais l'Islam rejeta cette tradition et établit un nouvel ordre pour défendre surtout les droits de la femme.

Ce verset 7 de la sourate IV nous dit que tout comme les hommes, les femmes aussi ont leur part de l'héritage.

En réalité, l'Islam n'est pas seulement une religion de la prière et du jeûne, c'est-à-dire des aspects individuels de la spiritualité, mais il est également un système social, apte à gérer tous les aspects sociaux ou économiques de la communauté musulmane, et cette gestion doit s'effectuer selon les principes de la justice.

Voici maintenant le verset 8 de la sourate IV :

Et lorsque les proches parents, les orphelins, les pauvres assistent au partage, faites-leur-en part, alors, en chose qui se mange, et parlez-leur parole convenable.

Le maintien et le renforcement des liens familiaux et de parenté nécessitent un ensemble de comportements éthiques et émotionnels tout à fait appropriés, mais aussi une base juridique bien solide.

C'est la raison pour laquelle le verset 8 de la sainte sourate Les Femmes insiste sur un aspect particulier du partage de l'héritage.

Ce verset conseille qu'au moment du partage de l'héritage, les orphelins de la famille, les proches parents du défunt ainsi que les nécessiteux de leur entourage y assistent. Il est vrai que sur le point juridique, il n'y aurait peut-être pas de part pour toutes ces personnes, mais ce verset conseille de leur en faire part, dans la mesure du possible.

Selon les exégètes du noble Coran, l'objectif de ce conseille coranique est de renforcer les liens de parenté parmi les musulmans, et d'empêcher que les pauvres gens nécessiteux se croient abandonnés même par leurs proches parents.

Ce verset nous indique la grande importance que donne le noble Coran à l'amélioration des conditions de vie des pauvres, en conseillant aux fidèles d'avoir un comportement affectueux à l'égard des pauvres, surtout de leur proche entourage, et de leur donner des cadeaux à tout occasion.

Ecoutons maintenant le verset 9 de la sourate IV :

Et que ceux-là craignent qui auraient peur de laisser après eux une postérité sans défense. Qu'ils redoutent Dieu, donc, et qu'ils parlent une parole droite.

Comme nous avons déjà vu dans de nombreux versets du Coran, le Livre saint donne une importance toute particulière au sort et aux conditions de vie des orphelins, dans tous leurs aspects individuels et sociaux.

Pour faire comprendre l'importance du soutien qu'il faut accorder aux orphelins, ce verset 9 de la sourate IV nous rappelle que ces orphelins peuvent être nos propres enfants à nous, qui après notre disparition risquerait se trouver dans des situations les plus difficiles sur les plans affectifs ou matériels.

Comme dans de nombreux versets, ici aussi, le Coran nous invite à la justice dans notre comportement à l'égard des orphelins.

Ce verset nous dit donc de nous comporter avec les orphelins également de la même manière dont nous souhaitons que nos orphelins à nous soient traités par les autres après notre disparition.

Ce verset nous dit également que notre avenir est forgé en fait par ce que nous faisons nous-mêmes à présent, et ce que nous avons fait dans le passé.

Par ailleurs, nous devons toujours nous rendre compte du fait que nos actes et notre comportement peuvent toujours avoir d'importantes conséquences sociales.

Voici enfin le verset 10 de la sainte sourate Les Femmes :

Oui, ceux qui mangent injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Et tomberont bientôt dans l'Enfer-Saïr.

Dans ce verset, le noble Coran nous met en garde contre l'oppression vis-à-vis des orphelins. Dans cette vision coranique, les gens cruels et sans pitié qui confisquent injustement des biens appartenant aux orphelins seront sévèrement châtiés dans l'au-delà et ils resterons éternellement dans l'enfer.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (11 – 14)

Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au garçon, une part comme celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse ; et s’il n’y a qu’une, à elle alors la moitié. Et quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un enfant ; s’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le sixième ; - après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous être utile. Ceci comme un arrêté de la part de Dieu. Dieu demeure savant, sage, vraiment !

Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu’elles laissent ; - après exécution du testament qu’elles auraient fait ou paiement d’une dette.

Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n’avez pas d’enfant ; mais si vous avez un enfant ; à elle alors le huitième de ce que vous laissez ; - après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d’une dette. Et si un homme n’a personne qui hérite, ni ascendant ni descendant, - de même une femme, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième ; et s’ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers ; - après exécution du testament ou paiement d’une dette ; - sans qu’ils soit fait de tort. Injonction de Dieu ! Et Dieu est savant, patient.


Dieu Tout Puissant est le Créateur des deux mondes. C’est Lui qui a créé l’Homme et qui connaît que mieux que les hommes et les femmes leurs besoins matériels et spirituels. Mais la mort qui constitue le passage de l’homme d’ici-bas vers l’au-delà, mettent fin aux liens matériels qui existaient de son vivant entre lui et ses proches. En d’autre terme, la mort met fin à la propriété matérielle et à la possession des biens, d’où la nécessité de la question de l’héritage et de succession.Dans certaines sociétés, l’héritage se partage uniquement parmi les hommes comme le père, les frères ou les fils du défunt, tandis que les femmes, à savoir l’épouse, la mère et les sœurs et les filles du défunt n'ont aucune part.

En Islam, la succession obéit à des règles basées sur les liens et les parentés qui existent parmi les membres d’une famille. Les enfants héritent les particularités génétiques et mentales de leurs parents. De même ils ont leur part de l’héritage matériel de leurs parents.





Dans cette vision islamique, les parents les plus proches, c’est-à-dire les enfants du défunt, son époux ou son épouse, et ses parents ont une plus grande part de l’héritage par rapport aux autres. Par ailleurs, chaque personne a le droit de consacrer, dans son testament, un tiers de ses biens à des personnes ou aux affaires particulières, et de demander aux héritiers d’exécuter son testament.

Les psychologues disent que lorsque les gens savent que leur héritage ira, après leur décès, aux membres les plus proches de leur famille, ils poursuivent énergiquement leurs activités et leurs affaires, même jusqu’aux derniers jours de leur vie terrestre.

L’Islam accorde la partie essentielle de l’héritage et de la succession aux enfants du défunt.

Après eux, les autres proches parents du défunts peuvent avoir chacun une part de l’héritage.

Dans ce partage de l’héritage, la part des fils du défunt est double de celle de ses sœurs. Certains voient dans ce fait, une injustice et une discrimination à l’égard des femmes. En d’autres termes, ils croient que ce partage apparemment inégal de l’héritage parmi les frères et les sœurs est un exemple de la violation des droits des femmes. Cependant, il faut admettre que contrairement à cette fausse idée, si l’Islam accorde une plus grande part de l’héritage aux fils du défunts, par rapport à ses filles, il prend justement en compte la situation sociale des hommes et des femmes, situation dans laquelle l’homme est en général responsable d’assurer la subsistance de toute la famille, tandis que l’Islam dispense la femme de se charger des affaires financière de la famille.

En Effet, de ce point de vue, il faut dire que si l’Islam accorde une plus grande part de l’héritage à l’homme, il lui donne également une plus grande responsabilité dans la vie conjugale.

C’est l’homme qui assure tous les besoins de son épouse et de ses enfants. Par ailleurs, pour défendre le statut et la dignité de la femme, l’Islam insiste sur le fait que l’épouse doit être légalement propriétaire de la moitié des avoirs de son époux.

Il faut souligner enfin, que seulement une partie des lois de la succession a été expliquée dans les versets 11 et 12 de la sourate IV, et que pour en connaître tous les détails, il faut se référer aux hadiths et la Charia islamique. Par ailleurs, les droits de la succession prennent sens, après le paiement des dettes du défunt, et après l’exécution de son testament.

Telles sont les bornes de Dieu. Et quiconque obéit à Dieu et à Son messager, Il le fera entrer dans les Jardins sous quoi coulent les ruisseaux pour y demeurer éternellement. Voilà la grande réussite.

Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, et transgresse Ses bornes, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement. A celui-là le châtiment avilissant.


Suite aux deux versets précédents qui expliquaient les lois de la succession et de l’héritage, les versets 13 et 14 de la sourate IV appellent les fidèles à respecter ces règles et à obéir aux ordres de Dieu.

Ces versets nous disent clairement que l’obéissance à Dieu ne consiste pas uniquement en la pratique de la prière et des actes d’adoration, mais qu’il faut également respecter les règles économiques, sociales et judiciaires établies par la religion divine. En Islam, le salut spirituel du fidèle dépend directement de son rôle dans la vie individuelle et sociale. Pour assurer le bonheur éternel, il faut donc obéir aux instructions de la religion, et de se détourner des désirs charnels qui pourrait mener tout individu à désobéir aux ordres divins.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (15 – 18)

Quant à celle de vos femmes qui commettent une turpitude, faites témoigner contre elles quatre d’entre vous. S’ils sont témoins, alors confiez ces femmes aux maisons jusqu’à ce que la mort les achève, ou que Dieu leur ouvre une voie.

L’Islam accorde une très grande importance à la famille et aux respect par les hommes et les femmes, des règles de la vie conjugale. Dans le verset 15 de la sourate IV, le noble Coran parle de la punition de la femme mariée qui commettrait l’adultère.

L’Islam respect les secrets de la famille et ne permet jamais aux gens d’espionner la vie privée des autres.

En effet, loin d’encourager cette pratique blâmable que l’on cherche parfois à justifier par tentative de prouver la faut ou les délits commis par les autres, l’Islam la considère en fait comme péché.

Selon la plupart des exégètes du Livre saint, c’est en insistant sur cette question que le verset 15 de la sourate IV exigent expressément que quatre hommes témoignent de l’adultère d’une femme marie. En d’autres termes, même s’ils sont au nombre de trois, leur témoignage ne sera ni reconnu ni valable.

Cependant si l’adultère par la femme mariée venait à être prouvé, ce verset en précise la punition. La femme mariée qui l’a commis doit rester en détention jusqu’à la fin de ses jours. Verdict qui défend d’une part la dignité de la famille et qui empêche, de l’autre, que les pécheurs se croient en sûreté et que ce grand péché se propage parmi les membres de la communauté. Par ailleurs, il faut insister sur le fait que si la punition de l’adultère de la part de la femme mariée est si grande, c’est proportionnel, en réalité, à la gravité des conséquences de ce grand péché.

Voici maintenant le verset 16 de la sainte sourate Les Femmes :

Et si deux personnes des vôtres l’ont commis, alors punissez-les ! s’ils se repentent ensuite, et se réforment, alors, passez. Oui, Dieu demeure accueillant au repentir, Miséricordieux.

Une traduction mot à mot de ce verset nous indiquerait qu’il s’agit indifféremment de tout homme qui commettrait l’adultère avec une femme, ou la sodomie avec un homme.

Cependant, les commentateurs du Livre saint sont presque unanimes pour dire que ce verset porte surtout sur la punition de tout homme commettant l’adultère avec femmes non mariées. Dans ce cas, l’homme doit subir une punition physique, des coups de fouet, dont le nombre est déterminé par la loi.

Pourtant ce verset qui détermine la punition de ce grand péché, indique en même temps que Dieu est pardonneur et qu’il acceptera les repentirs des pécheurs, hommes ou femmes. En d’autres termes, bien que l’Islam insiste sur la punition des pécheurs, cependant la religion divine laisse la porte du repentir grand ouverte, pour que les gens ne perdent jamais leur espoir et pour les encourager à compenser leurs erreurs.

Ecoutons enfin les versets 17 et 18 de la sourate IV. Ces versets nous expliquent les différences entre le vrai et le faut repentir, aux yeux de Dieu :

Rien d’autre : il est de Dieu d’accueillir le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui tantôt se repentent : voilà de qui Dieu acueille le repentir. Et Dieu demeure savant, sage.

Mais cet accueil n’est pas pour ceux qui font le mal et qui, pour peu que la mort se présente à l’un d’eux, celui-là s’écrie : Maintenant oui me voilà repenti ! non plus que pour ceux qui meurent mécréants ; c’est pour eux que Nous avons préparé un châtiment douloureux.

Lorsque le péché est commis dans un état d’ignorance, et que le pécheur se précipite aussitôt à repentir sincèrement, alors Dieu acceptera ce repentir, nous dit le verset 17 de la sourate Les Femmes.

Cela veut nous dire que le repentir des gens qui ont pris l’habitude de commettre couramment les péchés et d’en repentir aussitôt ne serait pas accepté.

Par ailleurs, ce verset nous dit que le vrai repentir est un état de regret et repentence profonde et qu’il ne faut jamais retarder l’expression de ce regret et repentence, sinon le repentir perdrait de son efficacité.

Lorsque l’on retarde le repentir, on risque de s’habituer au péché. Par ailleurs, il faut noter aussi que l’expression du repentir n’est pas seulement verbale, mais qu’il faut être surtout intérieur, reflétant en fait un désaveu intérieur et spirituel du péché.

Le verset 18 nous dit explicitement que le repentir de ceux qui le retarde jusqu’à leurs deriers jours ne serait pas accepté. De même, le repentir de ceux qui meurent mécréants ne serait pas accepté.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (19 – 23)

O les croyants ! Il ne vous est pas licite de vous porter héritiers de vos épouses contre leur gré. Ne leur faites pas non plus de contrainte pour leur ravir partie de ce que vous leur aviez donné, - à moins qu'elles ne viennent à commettre une turpitude manifeste. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion pour elles, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Dieu vous fasse grand bien !

Dans ce verset, comme dans les versets précédents, le noble Coran défend les droits de l'épouse, et insiste sur les devoirs du mari envers elle, dans le cadre de la vie conjugale.

Le verset 19 est en quelque sorte une mise en garde lancée aux hommes pour leur interdire d'abord d'épouser les femmes qui ne désirent pas de se marier avec eux. Le verset insiste ensuite sur le respect des droits économiques et de l'autonomie de l'épouse en ce qui concerne la propriété des biens qui lui appartiennent notamment sous forme de dot. Ce verset considère comme désagréable le fait qu'un homme épouse une femme pour mettre main sur ses biens et ses propriétés.

Le verset 19 de la sainte sourate Les Femmes interdit aux hommes de mettre leurs épouses sous pression pour leur exiger de les dispenser de payer tout ou une partie de leur dot, surtout si la dot est importante.

En effet, le mari doit toujours respecter l'autonomie financière et le droit à la propriété de l'épouse. Ce verset autorise enfin le divorce dans le cas où la poursuite de la vie conjugale devient insupportable. Pourtant, le Coran conseille les couples à éviter le divorce, et à le considérer comme le dernier recours.

Ce verset indique donc que le mari a une lourde responsabilité dans la vie conjugale, et que c'est lui qui doit protéger la vie familiale contre les difficultés de toutes sortes, et contre les soupçons et les médisances.

Voici maintenant les versets 20 et 21 de la sainte sourate Les Femmes :

Si vous voulez substituer épouse à épouse et que vous ayez donné à l'une un quintâr, n'en reprenez rien. Quoi ! vous le reprendriez au prix d'une calomnie et d'un péché manifeste ?

Et comment le reprendre, une fois que vous vous êtes découverts l'un à l'autre, et qu'elles ont obtenu de vous une alliance ferme ?


A l'époque de l'Ignorance, dans l'Arabie d'avant l'avènement de l'Islam, chaque fois qu'un homme marié voulait se séparer de son épouse pour se marier avec une autre, il accusait souvent son épouse d'infidélité pour la mettre dans une situation insupportable et pour obtenir d'elle renonce à sa dot, et de demander elle-même le divorce.

Cela permettait au mari de se libérer facilement et de façon malhonnête de ses engagements financiers envers sa femme, pour se marier aussitôt avec une autre femme.

Les versets 20 et 21 de la sourate IV rejette cette mauvaise tradition de l'époque de l'Ignorance et rappelle aux hommes le pacte qu'ils avaient renoué au début du mariage avec leurs épouses, pacte selon lequel le mari s'engage à payer la dot à son épouse.

L'Islam défend ainsi les droits de la femme et ne permet pas à l'homme de se remarier au prix de bafouer les droits de sa première épouse.

En Islam, le mariage est un lien solide qui rend licite, grâce à la volonté du Seigneur, les relations conjugales entre l'homme et la femme, et ils doivent tous les deux, renforcer ce lien en respectant mutuellement leurs droits.

Et ne prenez pas d'épouse parmi les femmes que vos pères ont épousées,-passons pour ce qui est passé ; - c'est turpitude, et abomination, et mauvaise conduite, vraiment. Vous sont interdit vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tentes maternelles, filles d'un frère et filles d'une sœur, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issue des femmes avec qui vous avez consommé, alors, pas de grief contre vous; - les femmes avec qui vos fils nés de vos reins ont consommé le mariage ; de même deux sœurs, car vraiment Dieu demeure pardonneur, miséricordieux.

Ces deux versets nous expliquent clairement les cas d'interdiction du mariage. S'adressant à l'homme, les versets 22 et 23 lui indique la liste des femmes dont le mariage est strictement interdit à l'homme. Ces versets disent clairement que ces mariages interdits sont d'abord contraires aux principes psychiques, biologiques et moraux, et ensuite illicites selon les principes de la religion qui les interdit strictement.

Cette interdiction porte sur trois catégories différentes : Il s'agit, en premier lieu, du mariage d'un homme avec lesquelles il a des liens de parenté directs : Il est illicite donc qu'un homme se marie avec sa mère, ses sœurs, ses filles, ses tentes maternelles ou paternelles et ses nièces qu'elles soient indifféremment filles de ses sœurs ou de ses frères. Il est illicite également pour un homme de se marier avec les ex-épouses de son père.

En second lieu, cette interdiction porte sur le mariage, pour un homme, avec les femmes qui ont des liens de parenté directs avec son épouse. Mais cette interdiction est cette fois-ci moins large que dans le premier cas, et porte uniquement sur la mère, les sœurs et les filles de l'épouse, si elle en a éventuellement de précédents mariages.

En dernier lieu, il est interdit à un homme de se marier avec les femmes qui seraient ses sœurs de lait. C'est-à-dire que si une femme allaitait un garçon qui n'était pas son propre fils, il serait strictement interdit à cet enfant, de se marier, plus tard, à l'âge adulte, soit avec cette femme, soit avec les filles qui auraient été allaitées par elle, et ce en raison de lien créé entre eux par cet allaitement.
 
Les Femmes (24 - 25)

Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (24 - 25)

Et les dames, - sauf si de vos mains vous les avez obtenues comme esclaves en toute propriété. Prescription de Dieu sur vous ! Hors de cela, il vous est permis de les rechercher, à vos dépens ; - en hommes qui concluent mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leurs salaires d'honneur, comme une chose due. Nul grief contre vous à ce que vous consentiez l'un à l'autre après cet arrêté. Dieu demeure savant, sage, vraiment !

Dans ce verset, le noble Coran autorise une forme particulière du mariage, le rendant licite et légitime. Il s'agit des périodes de guerre, lorsque la communauté des fidèles entrait en guerre contre les impies. Certes, c'étaient essentiellement les hommes qui s'engageaient dans les combats, et en nombres de guerriers des deux camps opposés trouvaient la mort ou devenaient prisonniers. Par conséquent, nombreuses étaient les femmes qui perdaient ainsi leur mari.

Par ailleurs, autrefois, il n'y avait pas de possibilité de réunir, comme aujourd'hui, les prisonniers de guerre, parmi lesquels il y avait éventuellement des femmes, dans des camps de prisonniers de guerre. Les prisonniers de guerre vivaient donc dans les villes et pratiquement dans les maisons de ceux qui les avaient capturés. Et leur statut de prisonnier de guerre se transformait aussitôt en celui d'esclave.

L'Islam n'a pas aboli cette tradition ancienne, mais il a établi un système de droit pour ces prisonniers de guerre devenus esclaves. En ce qui concernaient les femmes prisonnières, l'Islam à autoriser le mariage avec elles, ce qui constituait évidemment un rehaussement du statut de la prisonnière, lui permettant de devenir un membre de la famille, pour jouer un rôle d'épouse et de mère, et de reprendre la marche habituelle et normale de la vie.

Le problème qui persistait était dû au fait que parmi ces femmes, certaines s'étaient déjà mariées avant de devenir prisonnières de guerre.

Pour résoudre ce problème, l'Islam annonce que le fait qu'une femme devienne esclave rompt le lien de mariage comme le divorce, autorisant le mariage avec cette prisonnière devenue esclave, après l'observation un délai particulière pour savoir si cette femme était ou non enceinte de son précédent mari.

Par ailleurs, de nombreux musulmans tombaient en martyrs sur les champs de batailles et leurs femmes et leurs enfants restaient sans subsistance.

Pour résoudre ce problème, l'Islam a proposé deux solutions : la première solution consiste en l'autorisation le remariage des femmes qui avaient perdu leur mari, avec des hommes déjà mariés, à condition que le mariage soit permanent et que la seconde épouse jouissent des mêmes droits que la première épouse.

Dans le verset 24 de la sourate IV, est propose également le mariage provisoire. Le mariage provisoire est licite tout comme le mariage permanent car ces deux types de mariage sont soumis exactement aux mêmes règles, à la seule différence que la durée du mariage provisoire doit être fixée au moment du mariage, et que cette durée est renouvelable.

Certains croient que l'autorisation du mariage provisoire va à l'encontre des droits de la femme, tandis que le mariage provisoire, contrairement à ce que l'on peut croire à prime abord, est une stricte contrainte aux hommes, pour limiter les relations sexuelles avec les femmes en dehors du mariage. En effet, le mariage provisoire rend l'homme responsable envers son épouse, exactement comme dans un mariage permanent. Par contre ce qui violerait les droits de la femme, est de permettre aux hommes d'avoir des relations sexuelles, en dehors du mariage, et en toute liberté par rapport aux engagements que crée le lien du mariage.

En réalité, en autorisant le mariage provisoire, l'Islam nous prouve qu'il prend en compte les réalités de la vie individuelle et sociale des hommes et des femmes, et qu'il propose des solutions pratiques pour empêcher que les hommes et les femmes cherchent à satisfaire à leurs besoins naturels et instinctifs par des moyens illicites et illégitimes.

Voici maintenant le verset 25 de la sourate IV, Les Femmes :

Et quiconque parmi vous ne peut pas, pour une raison matérielle, épouser de femmes libres croyantes, eh bien, des croyantes parmi les esclaves que vos mains possèdent ; - et Dieu sait mieux votre foi ; - car vous êtes les uns des autres. Et épousez-les avec l'autorisation de leurs gens, et donnez-leur leurs salaires d'honneur comme il convient, car ce sont des dames, et non pas des débauchées ni des preneuses d'amants.

Si une fois engagées dans le mariage elles commettent une turpitude, sur elles alors la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres mariées. – Tout ceci est autorisé pour celui d'entre vous qui craint de faillir ; mais ce serait mieux pour vous d'endurer : Et Dieu est pardonneur, miséricordieux.


Ce verset autorise aux hommes qui n'avaient pas les moyens financiers pour se marier avec les femmes libres croyantes, de se marier avec les esclaves qui évidemment n'avaient pas de dot importantes à payer par le mari. Mais il faut savoir que même dans le cas du mariage avec une esclave, la condition la plus importante qui rend le mariage licite et légitime est la foi, c'est-à-dire tout comme la femme libre, la femme esclave aussi doit être croyante, pour que le lien de mariage puisse s'établir entre elle et un homme libre croyant. Les exégètes du noble Coran, et les spécialistes de l'histoire de l'Islam sont en fait unanimes pour dire que les mesures prises par l'Islam, dans ce domaine ont su empêcher, pendant une très longue période la propagation de la corruption morale et sociale dans la communauté islamiques, notamment à l'époque des guerres successives qui ont marqués les premiers siècles de l'histoire de l'Islam.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (26 – 31)

Dieu veut vous éclairer, vous montrer les comportements des hommes d'avant vous, et aussi accueillir votre repentir. Et Dieu est savant, sage.

Et Dieu veut accueillir votre repentir, tandis que ceux qui suivent les désirs veulent que vous vous dévoyiez d'un grand dévoiement.

Dieu pour vous veut d’allègement, car l'homme a été créé faible.


Dans ces versets, le noble Coran rappelle que tous les ordres divins et toutes les instructions sacrées de la religion sont pour objectif le bien des humains. Ces ordres appellent les hommes et les femmes à s'abstenir des péchés et des impuretés, pour se mettre sur le sentier du bonheur et du salut.

En effet, dans la vision coranique, il s'agit d'une tradition divine selon laquelle les prophètes ont été révélés par Dieu Le Tout Miséricordieux, pour qu'ils apportent aux humains la bonne nouvelle de la pureté et du salut éternel, par la purification spirituelle et l'adoration du Créateur.

Il y a malheureusement des gens qui restent indifférente à cet appel et qui persistent dans les péchés et se soumettent à leurs désirs charnels et à leurs instincts à commettre ce qui a été interdit par le Seigneur.

Ces versets évoquent ensuite que Dieu garde la voie de repentir ouverte sur les pécheurs, pour qu'ils renouvellent leur pacte avec le Créateur, et qu'ils renoncent à désobéir aux ordres divins.

Le verset 28 rappelle enfin aux hommes et aux femmes leur faiblesse, ainsi que l'immense clémence de Dieu qui est prêt à accepter leur repentir, pour alléger leurs péchés.

Selon certains exégètes du noble Coran, ces versets indiquent implicitement que les croyants doivent satisfaire à leur instinct sexuel par les moyens licites que leur a appris la religion, et d'éviter toute relation extraconjugale.

Voici maintenant les versets 29 et 30 de la sourate IV :

Ho, les croyants ! N'entredévorez pas vos biens à tort ; mais que ce soit par négoce, avec votre consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Dieu, ne vérité, demeure miséricordieux envers vous.

Et quiconque y pèche, par excès ou par défaut, bientôt Nous le jetterons au Feu ; et cela reste facile à Dieu.


Dans les versets 29 et 30, le noble Coran renouvelle son appel à la piété et à l'abstention des péché, mettant l'accent cette fois-ci sur l'importance qu'accorde la religion divine au respect des droits des semblables, notamment le respect à l'égard du droit à la propriété, et d'agir dans le commerce selon la justice et la respect des droits de l'autre partie.

Ces versets nous disent explicitement que la confiscation des biens et des avoirs des autres personnes est interdites et considéré comme un grand péché par le Seigneur, en soulignant que toute transmission et transfert de la propriété doivent s'effectuer dans le cadre d'un contrat, dont la condition la plus important est le consentement des deux parties, et le respect total des lois et des règlements du commerce.

A ceux qui ne respectent pas les droits de leur prochain, ces versets prévoient un dur châtiment, le Feu de l'enfer.

Ces versets nous montrent très clairement que l'Islam reconnaît totalement le droit à la propriété aux humains, signe de la miséricorde de Dieu à qui appartient tout ce qu'il y a sur la terre et dans le ciel, mais qui permet, cependant aux humains de posséder et de bénéficier de tous les bienfaits de Dieu, à condition qu'ils respectent le droit de leur prochain à bénéficier à son tour du droit à la propriété.

Si vous évitiez les grands péchés qu'on vous a interdits, Nous tiendrons pour expiés vos méfaits, et vous ferons entrer comme invité d'honneur.

Ce verset nous apprend d'abord que le noble Coran divisent les péchés en deux groupes : il s'agit des grands péchés, ensuite des petits méfaits, pourtant tous interdits par la religion.

Ce verset nous dit ensuite que si les fidèles, hommes et femmes, s'abstiennent de commettre les grands péchés interdits strictement par le Seigneur, Dieu le Très Miséricordieux et le Tout Miséricordieux, pardonnera les petits méfaits que les croyants et les croyantes auraient commis, signe de l'indulgence du Seigneur envers ses serviteurs qui obéissent aux ordres de Dieu, lorsqu'il s'agit surtout de l'interdiction des grands péchés.

Cela nous apprend que nous aussi nous devons pardonner les petites erreurs que les autres personnes auraient commis, pour rester tendre avec nos semblables.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

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Ne convoitez pas ce en quoi Dieu a donné aux uns d'entre vous excellence sur les autres : aux hommes la part qu'ils auront gagnée, et aux femmes la part qu'elles auront gagnée. Demandez à Dieu de par Sa grâce, Dieu, vraiment, demeure savant en tout.

L'univers de la création est un ensemble unique et unifié, qui est caractérisé cependant, même dans ses plus profonds fondements, par sa diversité et sa variété quasi-infinies. Les anciennes catégorisations pour l'humain du minéral, du végétal, ou de l'animal ne suffisent pas à décrire dans son immensité la diversité qui existe dans l'univers de la création. En ce qui concerne, par exemple, la création de l'être humain, Dieu l'a créé en deux sexes masculin et féminin. Parmi les hommes, il n'y en a pas deux qui se ressemblent complètement et parmi les femmes, il n'y en pas deux qui se ressemblent complètement.

Les humains sont donc caractérisés par une grande diversité physique et psychique.

Cette diversité est d'ailleurs un signe évident de l sagesse du Seigneur, Créateur des deux mondes, car l'objectif de cette grande variété est d'assurer l'effet de la complémentarité parmi les créatures.

Les pièces d'une machine qui semblent au prime abord si différentes et si disparates, ont chacune une fonction toute particulière, et lorsque chaque pièce est mis à sa propre place, par rapport aux autres, la machine fonctionne.

De la même manière, dans une communauté humaine, soit à l'échelle d'un village, soit à l'échelle de toute la planète, cette diversité est une source importante du développement et du progrès de l'humanité, car chaque individu doté d'une capacité et d'un talent particulier, peut contribuer à ce mouvement unique de l'humanité.

Certes, l'existence de cette diversité ne doit pas être considérée comme le noyau des discriminations parmi les créatures de Dieu. En d'autres termes, le fait que les humains sont différents les uns des autres ne signifie pas que certains sont automatiquement supérieurs aux autres.

Par contre, si tous les humains se ressemblaient parfaitement, ils seraient pratiquement privés de tout progrès et développement. Par ailleurs, cette diversité n'est pas du tout contraire au principe de la justice, car si les créatures de Dieu sont différentes les unes des autres, leurs devoirs et le niveau de leur responsabilité sont également différents.

A ce propos, le verset 7 de la sourate 65 du noble Coran dit : "Que celui qui a de grands moyens dépense de ses grands moyens, et que celui à qui la portion a été mesurée dépense donc de ce que Dieu lui a apporté. Dieu n'impose personne que selon ce qu'Il lui a apporté."

Par ailleurs, la plus grande différence des humains par rapports aux végétaux et aux animaux, c'est qu'ils sont capables de penser et de choisir selon leur libre-arbitre.

Cependant cette propriété dont l'existence est essentielle pour son progrès matériel et son élévation spirituelle, risque de devenir également la source de son égarement et de son déclin, là où il choisit le mal contre le bien, et l'enfer contre le paradis.

C'est pourquoi le verset 32 de la sainte sourate Les Femmes appelle, d'abord, les fidèles à se rappeler de la sagesse du Créateur pour savoir que la diversité parmi les humains n'est ni un signe de supériorité ni un élément de discrimination, mais une source immense au service de l'humanité pour marcher vers un avenir meilleur et un bonheur spirituel.

Voici maintenant le verset 33 de la sourate IV :

A chacun Nous avons assigné des frères contractuels parmi ce que laissent père et mère et proches parents, et ceux envers qui de vos propres mains vous vous êtes engagés. Donnez-leur donc leur part. Dieu en vérité demeure témoin de tout.

Le verset 33 traite d'un sujet déjà présenté dans le verset 32 : "Aux hommes la part qu'ils auront gagnée, et aux femmes la part qu'elles auront gagnée". En effet, le verset 32 parlait du droit à la propriété aussi bien pour les hommes que pour les femmes, tandis que dans le verset 33, le noble Coran indiquent que les hommes et les femmes sont également héritiers de leurs parents, ainsi que de leurs proches parents, à condition bien sûr que ce qu'ils gagnent eux-mêmes, et ce qu'ils héritent de leurs parents ou de leurs proches parents soient gagnés par des moyens licites.

Par ailleurs, il faut rappeler qu'avant l'avènement de l'Islam, il existait une vieille tradition par les habitants de la péninsule arabique selon laquelle deux personnes nouaient entre elles un pacte d'amitié pour s'entraider toujours pendant la vie, et d'avoir réciproquement une part de l'héritage l'un de l'autre. L'Islam n'a pas rejeté cette vieille tradition, à condition que la personne défunte n'ait pas d'héritier.
 
Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Les Femmes (34)

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Les hommes ont autorité pour s'occuper et assumer la charge et la direction des femmes, en vertu du surcroît d'avantages que Dieu a conféré, en cette matière, à ceux-là par rapport à celles-ci, et en vertu aussi des dépenses qu'ils doivent faire de leurs biens en faveur de leurs femmes. Les femmes vertueuses sont humbles et obéissantes aux enseignements divins, et en absence de leur mari gardent, par la protection de Dieu, le secret et le droit de leur mari. Quant à celles dont vous redoutez la rébellion, faites-leur la morale, si ce n'est pas efficace, éloignez-vous d'elles dans leur lit, et si ce n'est pas efficace, corrigez-les, mais si elles vous obéissent, conformément aux prescriptions divines, ne leur cherchez pas querelle.
Remarquez que Dieu est Sublime et Grand.


Au début de ce verset, le noble Coran parle d'une autorité de l'époux à l'égard de l'épouse, étant donné sa responsabilité en tant que chef du foyer familial, dont l'origine remonte au fait, que selon l'Islam, c'est l'époux qui est responsable économique du foyer familial, d'autant plus que l'épouse est dispensée, dans cette matière, de toute charge.

Mais des hommes fanatiques, ignorant le vrai message de la parole divine, prétendent que ce verset leur permet de croire que les hommes sont maîtres de leurs épouses réduites à un statut d'esclave de leur maris.

Le problème va au-delà, en fait, de la communauté musulmane, car partout dans le monde et dans les cultures et des sociétés différentes, il y a des hommes, qui en raison des traditions culturelles ancestrales ou niveau de leur culture et éducation, croient que le mariage est un lien unissant non pas deux êtres humains égaux aux yeux de Dieu, mais un maître, le mari, et une esclave, la femme. Une véritable esclave dont l'existence même devrait dépendre de la volonté d'un maître-tyran, le mari.

Pour eux, cette esclave dont la seule et la plus grande faute est d'être femme, doit se soumettre entièrement, en tout et pour tout, à un mari tyran et fanatique, une sorte de divinité chez lui, à qui la femme n'a même pas le droit d'adresser la parole.

Mais en réalité, si le verset 34 de la sourate IV donne l'autorité à l'époux par rapport à son épouse, c'est en proportion de sa responsabilité en tant que chef du foyer. En d'autres termes, le mari qui ne respecte pas ses propres responsabilités dans la vie familiale et conjugale, perdrait évidemment de son autorité en tant qu'époux et chef du foyer. Dans le cas où le mari n'assume pas la charge économique de la famille, l'autorité judiciaire pourrait intervenir afin de lui rappeler à l'ordre et à respecter ses engagements à l'égard des membres de sa famille, car l'autorité de l'époux en tant que chef du foyer ne signifie pas du tout, en Islam, sa supériorité par rapport à son épouse.

Car le Coran, comme il nous dit le dans de nombreux versets, les croyants et les croyantes sont égaux aux yeux de Dieu, et la seule chose qui pourrait donner la supériorité aux uns par rapport aux autres, au-delà de leur différence de sexe, c'est la piété et la soumission à Dieu Tout Puissant.

Dans la seconde partie du verset 34, le Coran dit que les épouses vertueuses ont-elles aussi des responsabilités à l'égard de leurs époux. L'épouse doit garder les secrets de son époux et ne les jamais révéler aux autres.

Ensuite le verset 34 parle du cas de l'épouse qui s'abstient de respecter ses devoirs envers son époux, ainsi que du réaction que ce dernier devrait adopter envers elle.

Ce verset nous inique clairement que cette réaction doit s'effectuer en trois étapes. En premier lieu, le mari doit parler à son épouse pour la convaincre à respecter ses engagements conjugaux.

Si cela ne suffisait pas à persuader l'épouse, le Coran conseille l'époux à rompre provisoirement sa relation avec l'épouse pour lui montrer son mécontentement.

Et finalement, au dernier recours, le Coran permet à l'époux de punir son épouse, punition qui doit être d'ailleurs très légère sans que l'épouse subisse aucune violence physique et sans qu'aucune atteinte soit portée contre sa dignité.
 
Une sourate qui m'a changé.

Asalamou 'aleykoum,

On croit aux ahadiths, mais quand c'est le Coran, il y a un effet supérieur sur le cœur qu'on ne peut décrire.

Souvent on lit une sourate sans méditer profondément ; cette fois, c'est quelques chose de magique : j'ai tremblé et cela à confirmé définitivement mes croyances !

« Ô Prophète! Pourquoi, en recherchant l’agrément de tes femmes, t’interdis-tu ce qu’Allah t’a rendu licite? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. »

Indirectement, cela condamne les épouses...la suite est encore plus criante :

« Lorsque le Prophète confia un secret à l’une de ses épouses et qu’elle l’eut divulgué et qu’Allah l’en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l’en eut informée elle dit: «Qui t’en a donné nouvelle?» Il dit: «C’est l’Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m’en a avisé »

Mentir au Prophète (sawas) ! Ne pas respecter sa promesse et mentir ; ça s'aggrave.


« Si vous vous repentez à Allah c’est que vos cœurs ont fléchi. »

Des cœurs qui ont gravement fléchi...

« Mais si vous vous soutenez l’une l’autre contre le Prophète, »

On apprend qu'elles sont deux (l'une l'autre)...

« alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d’entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien »


'Ajib ! Sans commentaire.

« S’Il vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes [...] »


« Musulmanes », « Croyantes » pourquoi cette précision ? Dieu, Exalté-Soit-Il, ne dit rien de superflu

« Allah a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Loṭ. Elles étaient sous l’autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent et ils ne furent d’aucune aide pour [ces deux femmes] vis-à-vis d’Allah. Et il [leur] fut dit: «Entrez au Feu toutes les deux, avec ceux qui y entrent »

Que veut dire Allah (swT) par là ? Voyons la suite...

« et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit «Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes ». « De même, Marie, la fille d’‘Imran qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres: elle fut parmi les dévoués »

Donc, il y a deux catégories d'épouses : les croyantes et les mécréantes.


Conclusion : Allah (swT) dit-Il des choses superflus (a'oudoubiallah) ? Non.

 
Suite de l'étude de certains versets !!!

salam alikum , suite à l'étude du verset 67 de la surat la table; nous nous proposons de continuer l'examen d'autres versets , tel que le verset 55 de Surat ''la table'', nous nous sommes basés pour notre étude comparative sur les textes en arabes et en anglais.
En espérant que les frères et les soeurs trouveront des réponses à certaines questions, ou encore à approfondir leurs compréhensions de certains sujets, tout particulièrement la notion de willaya!
cette étude tend à réfuter certaines allégations de certaines exègèses. le verset en arabe :
إِنَّمَا وَلِيُّكُمُ ٱللَّهُ وَرَسُولُهُ ۥ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱلَّذِينَ يُقِيمُونَ ٱلصَّلَوٰةَ وَيُؤۡتُونَ ٱلزَّكَوٰةَ وَهُمۡ رَٲكِعُونَ (٥٥) وَمَن يَتَوَلَّ ٱللَّهَ وَرَسُولَهُ ۥ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ فَإِنَّ حِزۡبَ ٱللَّهِ هُمُ ٱلۡغَـٰلِبُونَ (٥٦)
 
]Dieu a dit: (Vous n’avez, exclusivement, comme Autorité ; que Dieu et son
Prophète et ceux qui croient, ceux qui accomplissent la prière, et font l‘aumône tout en étant inclinés.)5.55

Toute la difficulté règne dans la traduction du mot wali en français.
Nous avons deux termes en français dont le sens pourrait se rapprocher de sa signification, < tuteur,> dont l’étymologie provient de la racine du lat. tutor, -oris « défenseur, protecteur,  gardien », et <Patron> qui est issu de la racine latine à connotation religieuse  « patrun protecteur» .Saint, sainte attribué(e) comme protecteur. L’on peut en tirer comme sens général d’Autorité.
Al wali, ce terme comme tous les mots construits sur le schème Fa’il, a un double sens : actif et passif.
Dans le premier cas, il s’agit de celui dont l’obéissance ne peut plus être suivie de désobéissance.
Le second cas concerne celui sur lequel afflue en permanence l’excellence de Dieu et son surcroît de faveur lorsqu‘il est pris dans le sens de Willaya. Al wilaya, ce terme dérive de wali, avec le sens de proximité. Il désigne la proximité statuaire ou apparentement légal, en encore l’assistance légale, muwala.
Al walaya, la délégation, ou transmission d’autorité, l’investiture, la sainteté.
Et la seconde difficulté est de rendre toute sa signification à Inama, particule, préposition qui atteste positivement ce qui suit la particule restrictive tout en refusant cette affirmation à tout autre non inclus dans la clause.
(Clause) qui signifie en grammaire toute proposition .renfermant une pensée parfaitement terminée.

Il faut aussi avoir à l’esprit que le mot Wally est polysémique donc pour connaître son sens lors de son utilisation, le contexte intervient. Mais pour cette étude nous essayerons dans la mesure du possible de lui donner le terme qui semble lui convenir en français Autorité, Tuteur. Maître. Autorité est un substantif féminin.
Pouvoir d'agir sur autrui.
Pouvoir légalement conféré à une personne, à un groupe d'humains de régir l'ensemble ou une partie du corps social, de régler les affaires publiques
Personne qui jouit d'une grande considération, dont on invoque l'exemple
Autorité divine, ecclésiastique, incontestée, infaillible, morale, religieuse, sainte, spirituelle.
Le tafssir selon ibn kathir

(En vérité, votre Allié est Dieu, Son Messager et les croyants ...) « Inama waliikum alah wa rasuluhu wa alazina amanu, alazina Yuqimu salat wa yutu zak wa hum raki’un » le sens est que, les Juifs ne sont pas vos amis.
Tout au contraire, votre allégeance doit être à Dieu, Son Messager et les croyants. Ceux qui effectuent la prière, et font l’aumône « la zakat »...) se réfère aux croyants qui ont ces qualités et établissent la prière, qui est l'un des plus importants piliers de l'Islam, car il comprend l'adoration de Dieu seul, sans partenaire.
Ils paient l‘aumône, ce qui un droit des créatures, surtout les nécessiteux et les pauvres parmi eux. (Alors qu‘ils sont inclinés,) certaines personnes pensent que la phrase donnent l’aumône tout en s'inclinant est un  « hal » en arabe, un complément circonstanciel de manière ou un état. Si tel était le cas, donner la zakat tout en s'inclinant serait la meilleure manière de la pratiquer. mustahab

Aucun érudit dont les règles religieuses font référence ne le dit, pour autant que nous le sachions.
Par conséquent, (tout en étant inclinés,) ’’ wa hum raki’un’’ signifie, ils assistent à la prière en congrégation dans les mosquées et par ce biais pratiquent la zakat, la charité pour les besoins différents des musulmans. Dieu dit; (Et quiconque prend Dieu, Son Messager et ceux qui ont cru, en tant que Allié, alors le parti de Dieu sera le vainqueur.)5.56

De même Dieu a décrété : «Assurément, Je triompherai, Moi ainsi que Mes Messagers». En vérité Dieu est Fort et Puissant.58. (21) Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Dieu et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Dieu et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Dieu les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti de Dieu. Le parti de Dieu est celui de ceux qui réussissent. 58. (22)
 

Certaines personnes lesquelles se sont trompées, ont rapporté un événement, < 'Ali Ibn Abi-Talib était en inclinaison dans la prière, un mendiant étant venu, Ali donna sa bague à ce mendiant.>
Selon Uthba, le mot "et les croyants» «  alazina amanu » se réfère aux musulmans et 'Ali. Et ces versets ont été révélés au sujet de cet épisode. L’histoire de la bague est ainsi rapportée par certains exégètes, qui ont également expliqué ce verset par cette tradition, mais aucun hadith authentique ne peut étayer ce fait. Aucun des narrateurs dans les chaînes de narration sont fiables et dignes de confiance et d’autres sont inconnus ainsi cet événement de la bague n'est pas prouvé, ni confirmé, ni valide…
Ibn kathir rapporte 5 chaînes ! Pourtant dans certaine édition (dar m’ifa Beyrouth 1412 et même sur le net certains sites, dans lesquels on trouve le commentaire de bin takhir, celui-ci reconnait l’authenticité d’une chaîne donc avec les chaînes de transmissions défectueuses da’if et authentique et bien les uns consolident les autres. De Surcroît certains pourraient croire que toutes les chaînes ont été étudiées par ibn kathir, mais il en existe d’autres encore, mais en fin là n’est pas le but de cette étude.

Ces versets ont été révélés au sujet Ubadah bin Samit, quand il a ouvertement rompu son alliance avec les juifs et a accepté l'’aliance de Dieu, le messager et les croyants. C'est pourquoi à la fin de ces versets, Dieu dit Et quiconque prend pour Allié Dieu, Son messager et les croyants, [réussira] car c’est le parti de Dieu qui sera victorieux. 5(56) ‘ wa man tawala alah wa rasalahu wa alazina amanu’’
Comme Dieu a dit: {Dieu a décrété : «En vérité, c'est moi et mes messagers qui seront les vainqueurs ''58.22.,


tafssir selon tabatabaî

Les deux versets , comme on peut l’observer, sont enclavés entre des versets interdisants de prendre les gens du Livre et les non-croyants comme soutiens, alliés. C'est pourquoi un groupe d'exégètes a tenté de raccorder les deux versets que nous étudions avec ces versets précédents et suivants comme dans un seul contexte, ils ont interprété l'ensemble des versets à travers une même connotation, en pensant qu’il y avait une corrélation entre eux, visant à impliquer les musulmans en ce qui concerne la Wilaya , et à leur interdire de prendre les juifs, les chrétiens et les incroyants comme protecteurs .
Ainsi ils retreignent le sens de Wilaya ( au sens d’aide et de secours, « Nasir » halif ) à Dieu , Son Messager et les croyants qui accomplissent la prière et payent l’aumône alors qu'ils sont inclinés - ils sont eux, en effet, les vrais croyants.
Ainsi donc , cette Wilaya ( aide , secours, alliance ) ne comprend pas les hypocrites et ceux dont les cœur sont malades , mais que les véritables croyants dont la Wilaya leur est due.
Ce verset a la même caractéristique que cet ensemble : ... et Dieu est le gardien « Wally » des croyants (3:68); Le Prophète a une plus grande « Awla » importance sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes ... (33:6); les croyants sont les  « awliya’ » secoureurs les uns des autres (8:72), Et les croyants et les croyantes, sont les secoureurs  « awliya » les uns des autres, (9:71). Les exégètes du verset en cours de discussion, proclament que Dieu, Son Messager et les croyants awliya des croyants’’ avec le sens de wilaya de secours’. C’est-à-dire qu'ils sont les secoureurs des croyants.

Cependant, il restait l’embarras de la proposition circonstancielle de manière, tout en étant inclinés", qui est attachée à la clause, font l‘aumône. Ils ont tenté d’obvier à cette difficulté en interprétant l'inclinaison de la prière dans un sens métaphorique, ils se soumettent à Dieu, ou qu'ils sont financièrement dans une position difficile, etc.
Le verset signifierait alors: «Les Juifs, les Chrétiens et les hypocrites ,ne sont pas vos protecteurs dans le sens de ceux qui vous portent secours , mais plutôt vos protecteurs, « ceux qui vous portent secours, » sont Dieu , Son Messager et les croyants qui font des prières et qui font la zakat, , et qui se livrent à Dieu par l'obéissance totale , ou avec un autre artifice ils payent la zakat alors qu'eux-mêmes sont pauvres et dans un état précaire‘.

Voilà d’une façon succincte leur tentative d’interprétation.
Si l’on médite, et l’on compare minutieusement les deux versets enclavés) :< Vous n’avez d’autres Wally que Dieu, Son messager, et les croyants qui accomplissent la prière, s’acquittent de la Zakat, en étant inclinés. (55) Et quiconque prend pour Wally Dieu, Son messager et les croyants, [réussira] car c’est le parti de Dieu qui sera victorieux56<
Avec les versets précédents :<Ô les croyants! Ne prenez pas pour awllya ’ willaya dans le sens de secours, allié’ les Juifs et les Chrétiens; ils sont awllya alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour Wally, devient
 
un des leurs. Dieu ne guide certes pas les gens injustes. (51) Tu verras, d’ailleurs, que ceux qui ont la maladie au cœur se précipitent vers eux et dirent: «Nous craignons qu’un revers de fortune ne nous frappe.» Mais peut-être que Dieu fera venir la victoire ou un ordre émanant de Lui. Alors ceux-là regretteront leurs pensées secrètes. (52) Et les croyants diront: «Est-ce là ceux qui juraient par Dieu de toute leur force qu’ils étaient avec vous?» Mais leurs actions sont devenues vaines et ils sont devenus perdants. (53) Ô les croyants! Quiconque parmi vous apostasie de sa religion... Dieu va faire venir un peuple qu’Il aime et qui L’aime, modeste envers les croyants et fier et puissant envers les mécréants, qui lutte dans le sentier de Dieu, ne craignant le blâme d’aucun blâmeur. Telle est la grâce de Dieu. Il la donne à qui Il veut. Dieu est Immense et Omniscient> et les versets suivants : les croyants! N’adoptez pas pour awllya ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. Et craignez Dieu si vous êtes croyants (57) Et lorsque vous faites l’appel à la prière, ils la prennent en raillerie et jeu. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent point. (58) Dis: «Ô gens du Livre! Est-ce que vous nous reprochez autre chose que de croire en Dieu, à ce qu’on a fait descendre vers nous et à ce qu’on a fait descendre auparavant? Mais la plupart d’entre vous sont des pervers. (58)
Et que l’on médite à la position générale de cette Surat, l’on arrivera à une conclusion différente à laquelle, ils sont arrivés.

Le premier point est leur affirmation selon laquelle tous ces versets sont dans un contexte unique, et que leur objectif ( de ces versets) est de décrire les Wilayas avec un seul sens (alliance de secours) et de à faire la différence entre le vrais et le faux. Entre la bonne Wilaya et la mauvaise Wilaya. La mauvaise alliance de secours et la bonne alliance de secours.

Pourtant, bien qu'il soit admis que cette Surat a été révélée lors de la dernière période de la vie du Messager, au dernier pèlerinage, il est également admis que tous ses versets n'ont pas tous été révélés en même temps, en une seule radée.

la Surat contient des versets qui ont été sans aucun doute révélés avant ce moment, et leur signification l’illustre clairement ; aussi les traditions des circonstances de la révélation de certains versets témoignent de cette assertion .
Dans Dur Manthur de Suyuti il est rapporté par ibn Jarir et ibn Munzir, Que le verset, Ô les croyants! Ne prenez pas pour awllya assistants les Juifs et les Chrétiens; ils sont awllya assistants les uns des autres. <ils sont assistants les un les autres, est descendu au sujet de la tribu Bannu Quraîzah qui trahirent et rompirent l’alliance entre eux et le Messager en invitant Abu soufyan et les Qurayshites à les rejoindre dans leur forteresses, le Prophète envoya Aba Lu baba à leur forteresses , les juifs lui obéirent , mais il fit un signe , leur faisant comprendre que la mort les attendait.
Talha et Zubair correspondaient avec des chrétiens et des gens de Syrie, et j’ai entendu que des hommes des compagnons du Prophète avaient peur de la misère et la pauvreté , alors ils transmettaient des informations au sujet du Prophète en échange de bénéfice matériel.>

L’histoire de la forteresse des Bannu Quraîzah s’est déroulée un laps de temps avant la révélation de cette Surat. Donc tous les versets de cette Surat n’ont pas tous été révélés au même moment.
 
De même si un verset est placé avant ou après un autre verset, cela ne donne pas une indication que leur contexte est un, avec une unité de sens, ni une certaine affinité dans les énoncés entre un verset et un autre prouve qu'ils ont été révélés conjointement ou avec le même contexte.

En outre, les versets précédents Ô les croyants! Ne prenez pas pour assistants les Juifs et les Chrétiens; ils sont assistants les uns des autres. L’allocution s’adresse aux croyants et Interdit aux croyants toute forme de wilaya avec les juifs et les chrétiens, et jette l’opprobre sur les hypocrites et ceux dont les cœurs sont malades de se hâter à eux pour leurs intérêts, sans que les juifs et les chrétiens soient les allocutaires, les destinataires de ce discours.
Et les suivants les croyants! N’adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. .Ô gens du Livre! Est-ce que vous nous reprochez autre chose que de croire en Dieu, à ce qu’on a fait descendre vers nous et à ce qu’on a fait descendre auparavant? Mais la plupart d’entre vous sont des pervers. (58). Ce verset interdit les croyants de compter sur la wilaya de ce qui se moquent et l’allocution s’adressent à ceux dont le livre fut donné (les juifs et les chrétiens) ils sont les allocutaires de cet énoncé qui leur jette l’opprobre, et expose leur états en dénonçant leur 'hypocrisie et leur transgression. Ainsi, les buts énonciatifs dans les deux séries de versets sont très différents les uns des autres. Alors, comment le contexte peut être le même?

Mis à part l’analyse que nous avons faite dans les commentaires des versets précédents [0 vous qui croyez! Ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour assistants ...] que la Wilaya dans le sens d’alliance de secours n'est pas congruente dans ce contexte avec les spécificités de ces versets et en particulier les mots, ils sont assistants les uns des autres, et les mots, et quiconque parmi vous les prend pour assistants, est certainement l'un d'eux, ne sont pas idoines pour une telle interprétation. Comme nous l’avons déjà vu dans l’étude des versets 51 et 52 de cette Surat. .
 
Pour que le l’argumentaire de Muhamed Hussein Tabatabai soit plus claire, je me suis permis d’y intégrer les commentaires de ces versets, en les traduisant pour qu’un maximum de personnes puissent comprendre.
La première étape qu’il entreprend : est l’explication du mot wilaya, qu’il décrit d’une façon remarquable.
 
Selon Raghib, le lexicographe , Wilaya, Tawaly c’est le rapprochement, la proximité, de deux choses ou plus, à fin d’obtenir un ensemble à caractère homogène , par conséquent, tout ce qui hétérogène à cet ensemble est à exclure, ses dérivés sémantiques signifient proximité du lieu, proximité filiale et proximité religieuse d‘amour , et proximité d'amitié , de victoire et de piété etc.

L’on peut ainsi tirer de cette approche linguistique La wilaya est une approche d’une chose vers une chose qui exige d’ôter les obstacles entre les deux, de sorte que ces obstacles empêcheraient le rapprochement exclusivement de l’un pour l’autre.

Dans l’ordre du secours et de force, le wali est l’assistant (forme active) qui porte secours sans qu’un obstacle l’empêche de porter secours à celui qui s’est rapproché à lui. Ainsi le secourable s’est approché du wali.
La wilaya de secours La force et la victoire est le moyen d’ôter les obstacles.
Dans l’ordre de l’harmonie de la cohabitation et de l’amour , qui est une attraction spirituelle , le wali ( forme passive) est le bien-aimé , dont l’être humain ne peut résister sans qu’il interagit avec; et qu’il soit attentif à la volonté du wali ’( le bien aimé) et qu’il lui donne ce qu’il désire..De même que l’amant fait tout pour se rapprocher de l’aimé en ôtant les obstacles qui sont : ne pas exécuter ce que l’aimé désire.Le wali.
La wilaya d’amour L’amour est le moyen d’ôter les obstacles.

Dans l’ordre filiale le wali (forme passive) est l’hérité qui jouit des biens que le testamentaire lui a légué sans qu’il y est un empêchement quelconque puisque‘il est prioritaire.
La wilaya de filiation La filiation est le moyen d’ôter les obstacles.

Dans l’ordre de l’obéissance le wali (forme active) c’est lui qui gouverne et donne les ordres au gouverné. La wilaya d’obéissance L’obéissance est le moyen d’ôter les obstacles
On pourrait continuer ainsi pour une approche des acceptions du mot, mais là n’est pas le lieu.

‘’ ya a yuha aliza amanu laa tatakhizu el yahud wa nassara awliya ‘’
« Itikhaz«, que l’on traduit par prendre signifie s’appuyer sur quelque chose pour une application à quelque chose. Prenez "itakhizu' le Sanctuaire d’Ibrahim comme Oratoire.2.125<Ceux qui ont édifié une mosquée pour l’utiliser "itakhizuha" comme lieu de rivalité, d’impiété et de division entre les croyants, 9.108>
Parmi les Bédouins, certains prennent "itakhazu' leur dépense comme une charge onéreuse, et attendent pour vous un revers de fortune. Que le revers de fortune retombe sur eux! Allah est Audient et Omniscient9.98>


« Akhaza » signifie saisir une chose pour la changer de sa direction. Que ce soit moral ou matériel. Nous les avons saisies par l’adversité et la détresse 6.42 akhaznahum bil bassa wa dara.
Nous le saisîmes donc, ainsi que ses soldats, et les jetâmes dans le flot.6.42 akhaznahu wa nabaznahum fi lwad.




Dans le verset <Ô les croyants! Ne prenez pas pour assistants les Juifs et les Chrétiens;> ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour awlyah comme alliés, est apparemment d’un sens général, mais l’on peut constater qu'avec le verset suivant, <Tu verras, d’ailleurs, que ceux qui ont la maladie au cœur se précipitent vers eux et dire:> «Nous craignons qu’un revers de fortune ne nous frappe >, que celui-ci (le sens du mot willaya) exprime un sens de rapprochement donc de proximité, de relations entre ceux qui se sont précipités et les juifs, relation à laquelle, ils devront expier l'erreur. Puisque Dieu parle de leur futur regret.

De même; l’on peut aussi, très bien relever de cet énoncé; que le revers de fortune, n’est pas forcément rattaché aux juifs et aux chrétiens, du moins qu’ils ne seront pas forcément la cause de ce revers de fortune. <Donc comprends et saisis que ce qu’ils recherchaient au près des juifs et des chrétiens était un secours empreint d'amour , tout cela par leur proximité affectueuse, et leur amour, et leurs étroites relations, lesquelles permettaient de nouer des liens fermes , et les auraient ( les juifs et les chrétiens) poussés à leur porter secours.

Par conséquent le mot wilaya est l’approche d’amour , d’affection et rien d’autre!!!! Dans ces versets!

Certains ont voulu donner le sens de willaya d’alliance , par des traditions rapportées au sujet de la circonstance de la révélation, de Ubada bin samit qui refusa l’alliance avec les juifs et ibn Ubaye l’hypocrite notoire qui, lui, reffusa de rompre avec eux. Les traditions sont nombreuses et peu fiables, de plus en donnant le sens d’alliance au mot wilaya comment expliquer le verset, ne prenez pas les juifs et les chrétiens comme alliés, alors qu’à l’époque, il n’y avait pas d’alliance ni de traité entre les musulmans et les chrétiens’
Ce qui signifierait "" ‘vous ne ferez pas alliance avec les chrétiens"", puisqu’ aucun musulman n’avait traité une alliance avec eux et qu’’aucun n’était confronté à un tel cas,’si l’allocution concernait une situation de fait. Donc deux temps différents pour un même verbe?

Comment donner un sens au verset, ne prenez pas les juifs et les chrétiens comme alliés, parce qu’ils sont alliés les uns les autres? Redondance..
Certains juifs sont alliés avec d’autres juifs, donc ne faites pas d’alliance avec les juifs. Une telle structure nous fait donner à penser que son inverse n’a pas de sens, si on lui confère la synomie de willaya d’alliance. Vous pouvez sceller des alliances avec les juifs si certains juifs ne font pas alliance avec d‘autres juifs ?

Ce qui est primordial à saisir c’est que l’alliance des juifs entre eux était basée sur l' amour qu’ils portent les uns pour les autres au nom de leur religion, de même que les chrétiens.

Donc la wilaya d’amour de mawada sied mieux à ce sème pour appréhender le sens du verset. Sans pour autant tomber dans des contradictions.
Donc si Dieu demande de ne pas leur donner un attachement affectueux ou basé sur l’amour, c’est pour protéger les musulmans ; de cette attitude complètement annhilante . Parce l’amour tend à faire disparaitre, oblitérer les caractéristiques de chacun, pour devenir une seule personne, et voilà à ce que tendrait le verset, < vous qui avez cru! Ne prenez pas pour awliya Mon ennemi et le vôtre, leur offrant votre affection votre amour 60.1 > le mot awliya est circonscrit à l’amour, la seconde proposition expliquant ainsi la première.
Ce verset démontre très bien que le mot wali et awlyah ont pour connotation amour, mawada, terme plus fort que l’amour.
Ou encore : Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait n’est en rien de la religion de Dieu, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. Dieu vous met en garde à l’égard de Lui-même. Et c’est à Dieu le retour.3 (28) à l’époque de la révélation de cette Surat ''la famille d’Imran'', il y avait des alliances et des traités entre les musulmans et les polythéistes. Les musulmans et les juifs.
Comment expliquer ce verset, si le mot wilaya signifie alliance?

En outre le verset qui déclare qui les prend pour wali fait parti d’eux? Ça induirait que celui qui traite avec eux ou fait alliance fait partie d’eux? Donc le Prophète aurait fait partie d’eux?

De surcroît, lorsque le Coran interdit une chose qui était autorisée, il l’annonce avec des termes déictiques qui stipulent l’interruption dans le temps par respect pour la prophétie.
 
 
Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu’impureté: qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci 9.28
Cohabitez donc avec elles, maintenant1.187
Il ne t’est plus permis désormais de prendre [d’autres] femmes,33.52
Celui qui est venu exhortation est venue de son Seigneur et qui cesse, à lui ce qui s’est passé au paravent et son cas relève de Dieu2.276

 
Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs,
Cela voudrait dire que celui qui fait alliance avec eux, a commis un péché, devient injuste par suite logique (de l’interdiction d’alliance selon les exégètes) et devient par là injuste et rejoint les injustes (qui ont scellé des alliances entre eux), à cause de son injustice ? Tout le monde comprend très bien le manque de pertinence, puisque des injustes existaient même parmi les musulmans. En plus nous sommes loin du sens obvie de ce verset.
Tandis que le sens d’amour sied très bien au sens de ce verset, si vous leur portez un amour démesuré, vous devenez l’un des leurs, à cause de votre amour! Qui fait que vous faites disparaître tout ce qui existe de vos particularités. Et votre amour vous incite à leur ressembler.
 
Ils sont alliés les uns des autres. Si vous vous attendez à ce qu’ils portent secours en comptant sur eux, ils sont trop bien liés entre eux de par leur amour, même si vous les aimez de tout votre cœur, leur amour qu’ils portent les uns pour les autres ne vous laissera jamais avoir le dernier mot. L’amour interreligieux entre les juifs ou les chrétiens font qu’ils ne prendront jamais votre parti.
Devient un des leurs
La preuve de par ce verset, que certains musulmans déclinent dans leur foi, jusqu’à devenir comme eux en l’occurrence des juifs.
Voilà le commentaire de ces versets, dont j’ai traduit les parties les plus importantes pour prouver que le mot wilaya à pour signification amour. Et non pas alliance, pour l’extrapoler, comme certains l'ont fait, au verset de la wilaya de Dieu, son Prophète et les Croyants.

De même que l’on pourra traduire le verset ainsi, ô vous qui avez cru, ne comptez pas sur les amours des juifs et des chrétiens à votre égard ; parce que leur amour, ils se le vouent les uns aux autres. Et celui qui les aime plus que tout devient l’un des leurs!
 
Donc reprenons le commentaire du verset qui nous intéresse.
Instituant la Wilaya d’alliance d'aide et sa pratique entre les deux nations ne fait pas que les deux nations deviennent une seule nation, ni ne créer de l’'attachement l’un à l'autre.
En outre une telle interdiction ne peut être justifiée en considérant le mot wilaya dans le sens d‘alliance (d‘aide de secours,) ils sont les alliés les uns des autres.
Cette interdiction n’a du sens et est véritablement prioritaire que lorsque le but est d’éloigner la Wilaya de l'amour, parce que l'amour crée un mélange psychologique et spirituelle des deux parties, et permet à chacun d’être complètement affecté à la situation de l’autre et de s’immiscer dans les problèmes psychologiques et spirituelles de l’autre et de s’introduire dans les affaires de sa vie , elle rapproche les deux groupe, l’un à l’autre, dans les caractère et les activités d'une manière qui oblitère les caractéristiques nationales. Lorsque l’amour touche des nations. Et lorsque l’amour touche des individus.

 
Toute la démonstration précédente tente ainsi de donner un éclaircissement sur le mot wali et son pluriel, pour que l’on puisse démarquer les versets précédents (avec leur sens précis du mot wali dans le sens d‘affection profonde) des versets rattachés au Prophète et de démontrer en même temps que le sens de celui qui porte secours ou protecteur, ou celui qui protège ne sont pas du tout adéquates; appliqués au Prophète avec les contextes syntaxiques des versets que nous étudions.

Le protecteur ne convient pas dans notre verset, puisque comme nous l’avons vu la wilaya dans tous versets précédents ne traitent que de l’amour et non pas d’alliance de secours et de protection.

Même si d’un amour découle la protection ou le secours, mais la primauté du sens revient à l’amour. De même vouloir reporter le sens d’amour dans ce verset n’est pas aussi possible selon sa structure : Vous n’avez pas d’autre Amour que Dieu son prophète et ceux qui accomplissent la prière etc. Puisque la restriction interdirait d’aimer d’autres personnes que ceux désignés dans ce verset, tout le monde comprendra que une telle interprétation est ridicule.
Non seulement cela. Mais en plus; il n’est pas correct de considérer le Prophète comme un Waily (dans le sens d’aide) de protecteur, d’aideur, (le mot existe bien) d’assistant des croyants, alors que son contraire est vrai.
Ces aides, ces secours qui sont mentionnés par Dieu dans bon nombre de versets, sont les secours et l’aide dans le domaine de la religion.

En conséquence, il convient de bien concevoir que la religion est propriété de Dieu dans le sens où il l'a établie et a défini sa charia, pour pénétrer les significations des versets dans lesquels sont demandé de l’aide et du secours.
Ainsi, le Prophète ou les croyants ou les deux conjointement sont exhortés et invités à porter secours à Dieu en ce qui concerne la religion, comme il le dit: ... Les autres disciples lui disaient: «Nous sommes les aides de Dieu ". . . (61:14); ... si vous portez secours à Dieu, Il vous portera secours... (47:7); Et quand Dieu a fait un pacte avec les prophètes: «vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours...". . . (3:8 1); etc.

De même, il convient d’accréditer au Prophète (la propriété de la religion) en tant qu'il est celui qui a appelé à elle (la religion). il est le fondateur, la référence et nous l’a transmise.
Ou encore, que la religion appartient à Dieu et à Son messager dans le cadre de la législation et d'orientation, et ils appellent les gens à leur porter secours ou font les louanges des croyants pour leur secours, leur aide, comme il est dit: ... ceux qui croient en lui et lui donnent un tribut spécial et lui portent secours. . (7:157); ... et portent secours à Dieu et à Son messager ... (59:8); ... et ceux qui lui ont donné refuge et lui ont porté secours ... (8:72), etc.

De même, il est bon de dire que la religion appartient au Prophète et aux croyants dans le cadre auquel, ils sont tous tenus de suivre ses lois et agir pour elle, de tout faire pour qu’elle pérenne et soit solide ,il est dit : . Dieu portera secours à celui qui lui portera secours. (22:40); le plus sûrement, nous porterons secours à nos messagers, et ceux qui croient, dans cette vie d’ici-bas et le jour où les témoins se lèveront (40:5 1) Porter secours aux croyants est un devoir pour nous. (30:47),

Toutefois, il n'est pas correct d'attribuer la religion aux croyants indépendamment du Prophète, les rendant ainsi libres d’agir comme ils veulent en matière de religion puis de compter sur le Prophète pour qu’il leur porte secours dans leurs affaires, parce quelle que soit la dignité religieuse qu’un musulman possède, le Prophète Muhamed a la part du lion en matière de religion. C'est pourquoi nous ne trouvons pas un seul exemple dans le Coran où le Prophète a été mentionné à titre de secoureurs’’ Nasir’’ du croyant l‘assistant. Loin de là; que le parole divine néglige une telle information sur les qualités du Prophète. Le Prophète n’a jamais été nommé le secoureur ou celui qui porte secours ou encore le protecteur, l’assistant des croyants dans le Coran.

C'est l'une des plus fermes preuves que partout où le Coran attribue la Wilaya au Prophète, elle signifie la Wilaya de l’autorité ou de celle de l'amour et l'affection, comme Dieu dit: Le Prophète est plus digne d’amour pour les croyants qu'ils n'en ont pour eux-mêmes .... (33:6) ou encore le Prophète détient plus d‘autorité que les croyants n‘en ont pour eux-mêmes;36.6 Seul Dieu est votre Autorité et son Messager et à ceux qui croient. . . (5:55); ce verset s‘adresse aux croyants, mais surtout pas avec le sens de protecteur, secoureurs et d’assistant comme nous l‘avons vu.

IL est maintenant clair que ces deux versets sont différents dans leur signification et leur contenu par rapport aux précédents.
Même si ,par supposition, nous prenons la Wilaya dans le sens de secours, de par la clause: le parti de Dieu sont ceux qui triomphent ,( ce qui donnerait ceux qui portent secours à Dieu au Prophète et aux Croyants) et que les connotations du mot triomphe tendent plus vers le secours de la part des croyants que l’amour et l’affinité et l’autorité des croyants.
On rétorquerait que le Triomphe de la religion -impose la plus haute aspiration du peuple vers celle-ci. Et que l’amour du peuple doit être à son paroxysme et dirigé tout entier vers Dieu pour qu’il puisse porter secours à la religion et que celle-ci soit victorieuse. Par conséquence l’amour est tout encore une fois le principe de tout.
De plus la clause précédente donnerait un non sens à cette proposition, Votre seul maître sont Dieu et le Prophète votre allié et ceux qui croient vos amis etc. le mot wali doit garder le même sens dans une phrase à part si une indication supplémentaire nous permet de diversifier son sens. Et comme nous avons que le Prophète n’a jamais été nommé assistant’’ Nasir dans le Coran’’
 
Les croyants doivent se fixer à Dieu et à Son messager avec tous les moyens possibles. Dieu l'a clairement annoncé dans ses paroles: Dieu a décrété : Je serai victorieux ainsi que Mes messagers;. . . (58:21), et certainement notre Parole a été décrétée à l'égard de Nos serviteurs, les Messagers seront secourus, et de même mon armée sera victorieuse (37:171-3).

Pour couronner le tout, il ya abondamment de traditions déclarant que ces deux versets ont été révélés au sujet de 'Ali (as) quand il donna sa bague par pure charité, alors qu'il était en prière.
Ainsi, ces versets lui sont réservés et non pas adressés à tous les croyants.

Si ces nombreuses traditions accumulées qui indiquent les circonstances de la révélation peuvent être ignorées ou nier tout en tentant d’expliquer ce verset, il est évident qu’aucun autre verset du Coran pourrait être expliqué avec l'aide des circonstances de la révélation.
Par conséquent, il n'y a pas de justification pour généraliser le référent de ces deux versets, et de même d’affirmer qu'ils indiquent l'amitié des croyants entre eux.

Toutefois, des exégètes se sont opposés à ces traditions, ces hadiths!

En rétorquant que, Premièrement: Ces traditions sont contre le contexte des versets qui, apparemment, indiquent à la Wilaya de l’alliance du secours, comme ceci a été mentionné ci-dessus.

Deuxièmement: Le verset est au pluriel alors comment expliquer qu‘il se rattache à Ali? . . .,.

Troisième: Selon ces traditions, la zakat signifierait que Ali a donné sa bague par charité, alors que cette action n‘est pas nommée zakat mais sadaqa.

Sur la base de ces objections, ils ont interprété les versets en lui donnant un sens général, et le référent, s‘appliquant ainsi à tous les croyants, et ont limité la Wilaya dans le sens de secours au groupe de personnes qui sont mentionnées. Ubadah bin Samit
 
Les hypocrites se hâtaient à aller chercher un secours auprès des gens du Livre, et ont manifesté par là l‘importance de ce phénomène, de sorte que Dieu a interdit d’aller chercher secours auprès des juifs et des chrétiens et des hypocrites et a dit que leur secours ne vient que de Dieu, Son Messager et les croyants qui accomplissent la prière etc.
Voilà succinctement le sens qui est largement répandu chez les exégèses.
Et pourtant. Il reste une difficulté: cette explication n'est pas en accord avec le sens obvie de la clause conditionnelle: alors qu'ils s'inclinent.
Cependant; cela pourrait être facilement remédié, si on lui donne un sens métaphorique, c'est à dire lors qu'ils sont humbles devant Dieu, ou même quand ils sont eux-mêmes dans le besoin, dans un état misérable.
Ce qui donne vos Secoureurs ou vos aides, vos alliés sont Dieu le Prophète et ceux qui croient, qui font la prière et qui donnent l’aumône tout en étant pauvres.
D’une autre façon, ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens, vos seuls alliés sont Dieu etc.

Voilà l‘essentiel de leurs idées. Mais si l’on réfléchit profondément, nous verrons qu'aucune de leurs assertions ne tient .

Quant à vouloir donner la signification de secours à la wilaya dans le verset: .Nous avons démontré par le Coran, que ceci ne peut l’être, (Le Prophète n’a jamais été désigné comme le secoureur, l’assistant de qui que ce soit. Ni le protecteur! Aucun verset du Coran ne désigne le Prophète avec de telles qualités.

En ce qui concerne le problème de l'utilisation du pluriel pour désigner un singulier : Le verset Mubahala est du même style.
 
Certains ont tenté d’expliquer le pluriel ainsi :
1. Pour utiliser un mot pluriel et singulier en une seule entité.

2. Pour décrire une proposition générale, avec l’aide d'un mot au pluriel, afin qu'il puisse être une prétention à tous les candidats, même si au moment de la circonstance de la révélation, il n’y a qu’une seule personne désignée ou une chose à laquelle il pourrait être appliqué.

La langue rejette le premier style, mais le second est très commun dans l'utilisation.

Que pourraient ils dire les exégètes au sujet de ces versets : 0 vous qui croyez! Ne prenez pas mes ennemis et les vôtres pour amis, voulez-vous leur offrir l'amour alors qu'ils ont nié ce qui vous est venue de la vérité. .? ... (60: 1). Ce verset se réfère à un seul homme, Hatib ibn Abi Balta ‘ah, quand il correspondait avec les Qorayshite.

Ou à propos du verset: «Ils disent:" Si nous retournons à Médine, le plus puissant en fera assurément sortir les plus faibles de là, " (63:8) Il est bien connu que cet homme, était Abdullah. Ibn Ubayy Ibn Salul.

Ou à propos du verset: «Ils t'interrogent sur ce qu'ils devraient dépenser ..." (2:215), et l'intervenant était un homme. Abdallah ibn Majouh.

Ou à propos du verset: «(Pour) ceux qui dépensent leurs biens la nuit et le jour, en secret et ouvertement, ils auront leur récompense ...» (2:274). Il est rapporté que le prodigue était 'Ali ou Abou Bakr.

Et d’autres versets qui se trouvent dans le Coran.

Un phénomène très étrange apparaît devant nos yeux lorsque nous examinons la clause: (ils disent), "Nous craignons une catastrophe qui pourrait nous arriver;". . . (5:52). L'orateur de cette parole est 'Abdullah ibn Ubayy, selon la tradition de la circonstance de la révélation rapportée. Une grande contradiction dans leur propos, parce que, ils ne trouvent aucune gêne à appliquer le pluriel à un seul homme. Et à accepter que ce verset ne concerne qu’un seul homme.

On pourrait émettre que du fait que beaucoup de personne ont agrée cette action et que d’autres voudraient faire la même chose, donc le verset et au pluriel pour les englober et pour les inciter à faire la même action, mais la wilaya comme nous l’avons définie leur revient à eux aussi? Bien sur que non! Selon les traditions!
En outre, tous les narrateurs de ces traditions étaient les compagnons du Prophète et leurs disciples. Tous étaient des Arabes dont la langue n'avait pas été pervertie et dont la langue était encore pure de tout mélange extérieur. Si une telle utilisation n'avait pas été autorisée dans le discours et si les gens n'étaient pas familiers avec ces expressions, ils auraient sans aucun doute reffusé ces récits, plutôt ils auraient été les premiers à mettre en doute de tels récits.
Pourtant aucun récit n'est rapporté de la part des compagnons ou de leur disciples qu'ils manifestaient une opposition à cet événement à cause de son pluriel.

Comme pour ceux qui ont prétendu que la donation d’une bague n’est pas une zakat: Il faut garder à l'esprit que l'utilisation du mot, la zakat, a un sens particulier dans son expression dans la communauté musulmane , elle est considérée , comme acte obligatoire de la religion, elle est teintée d’un aspect juridique , mais dans son sens littéral le mot zakat couvre toute dépense et ceci avant qu‘elle ait son sens juridique . Quand elle est utilisée sans aucune restriction ou joint avec la prière, elle indique des dépenses de bien pour l'amour de Dieu. Voir, par exemple, ce que Dieu a mentionné ce qui concerne les prophètes précédents: Il dit à propos de Ibrahim, lshaq, et Jacob: ... et Nous leurs avons révélé de faire le bien, d’accomplir la prière et le don de la zakat. . . (21:73), et Il dit à propos de Ismâ’îl: Et il recommandait la prière à sa famille et la zakat, et fut agréé auprès de son Seigneur (19.5 5), et il cite Jésus qui dit dans le berceau: ... et Il m’a prescrit la prière et la zakat tant que je vivrai (19.03 1).
Et on sait pertinemment que dans la charia des prophètes précédents la zakat de la richesse n‘avait pas été légiférée comme dans l‘islam.

De même, en observant les versets suivants, qui ont été révélés à la Mecque dans les premiers jours de la prophétie quand la zakat n'avait été pas encore légiférée comme une obligation sur une partie du bien : le mot Zakat prenait un sens d’aumône.

Il a en effet réussi qui paie la zakat, et se souvient du nom de son Seigneur et prie (87:14-15); [Il], qui donne ses richesses pour la zakat (92:18); Ceux qui ne donnent pas la zakat et ils ne croient pas en l'au-delà. (41:7), et qui sont des donneurs de zakat (23.04). Est-ce que les musulmans comprenaient le mot zakat dans son sens législatif, alors qu’il n’avait pas encore été instauré ent tant que tel?

Prends l'aumône de leur richesse, tu les laves et les purifies de ce fait, et prie pour eux; sûrement ta prière est une quiétude pour eux. . . (9:103), Prouve que la zakat est une sorte d'aumône et de charité, et elle a été nommée zakat [lit: purification] seulement parce que la charité et l’aumône nettoient et purifient , et ensuite elle a été principalement utilisée pour un impôt particulier.

Tout cela montre clairement qu'il n'y a pas d'obstacle à nommer l'aumône d’une façon générale et les dépenses dans le sentier de Dieu du nom de zakat.
En outre, il est évident qu'il n'y a aucune raison pour que l'interprétation du mot, incliné soit au sens métaphorique.
Ainsi certains, on voulu donner le sens de en étant inclinés, en étant d’humilité, ce qui donne donne l’aumône en état d’humilité. Etrange, pour répondre à ibn kathir je ne connais pas un seul jurisconsulte qui exige ou recommande de donner la zakat, en état d’humilité. Et pas un seul hadith ne le préconise.
De même, il n'y a aucune raison de chercher des justifications capiloctractées pour lesquelles Dieu a utilisé au début du verset le mot: votre Autorité, au singulier et la clause : ceux qui croient, au pluriel. Réfléchis-y donc!

CORAN: Seul Dieu est Autorité et son Messager et ceux qui croient:

ar-Raghib le lexicographe a dit dans son Muftadatu 'l-Coran: «al-Wilaya» et «au-tawallah» indiquent que deux ou plusieurs choses sont tellement proches l’une de l’autre que rien d’étranger ne peut se placer entre eux.
Par la suite , il a été utilisé pour indiquer la proximité d' un endroit. Ou l’affinité, ou l'amitié, et le secours. Dans la croyance al-Wilaya de secours, ou la gestion des affaires.

Il a été dit que al-wilaya et al-Wilaya sont comme al-dalalah et al-dilalah et atawaly signifie réellement empatroner une gestion, et al-Waily al-Mawla désignent le même sens Patron ou Gestionnaire et les deux sont utilisé à la forme active. Et à la forme passive, c'est à dire dont les affaires sont gérées Un croyant est appelé Waily de Dieu, mais nulle part il a appelé mawla de Dieu, tandis que Dieu est appelé Waily des croyants, ainsi que leurs mawla.

Et, il est dit: « tawalli lorsqu'il est utilisé sans aucune préposition, donne le sens de Wilaya, de guider, diriger à l’objet le plus proche, ils disent, « walaytu uzuni kaza », sous entendu, j’ai dirigé mes oreilles vers telle chose.
walaytu ‘aini kaza/, j’ai dirigé mes yeux vers telle chose/« walaytu wajhi kaza », j’ai dirigé mon visage vers telle chose. « Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons te diriger ’ nuwalaynaka) vers une direction qui te plaît. Dirige (Wally) donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, dirigez (walaw) vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c’est la vérité venue de leur Seigneur »2.144, Le sens général est diriger!<Tandis qu’auparavant ils avaient pris l’engagement envers Dieu qu’ils ne tourneraient pas le dos.33.15> ils ont dirigé leur dos en face de la guerre33.15
Mais quand elle est suivie par préposition min (de) clairement ou implicitement, cela signifie se détourner et s‘éloigner. (Se diriger dans le sens inverse)


Sans doute, l'homme a considéré l’idée de la proximité ‘’la wilaya’’ d’un point de vue purement physique en observant les corps dans leurs lieux et dans le temps, puis il a emprunté ce terme pour la proximité immatérielle, opposée à l'idée susmentionnée Nous savons que l'homme primitif a commencé sa réflexion avec les objets matériels. Perçus par les cinq sens et a expérimenté les choses matérielles longtemps avant de penser à des propositions rationnelles purement intellectuelle et de rentrer dans le monde des idées et tous ce qu’y est lié.

Lorsque Wilaya - une proximité particulière - est affectée dans le domaine spirituel, aux affaires immatérielles, il s'ensuit que le Wally a un droit et une autorité sur les mawla, que d'autres n'ont pas (sauf par lui). Toutes les facettes de la gestion qui peuvent être déléguées à un autre seront automatiquement prises en charge par le Wally. L’exemple le Waily d'une personne décédée. Les bien, dont le défunt usait et gérait par le droit de propriété, son héritier, a le droit de le gérer par Wilaya de l'héritage. De même, le tuteur d'un mineur gère les affaires financières du mineur par Wilaya de tutelle, et l'assistant le secoureur gère les affaires de celui qui est aidé en renforçant sa défense, et Dieu est l’Autorité (Waily) de Ses serviteurs et gère leurs affaires dans ce monde et l'au-delà. Il N’y a pas de tuteur, sauf lui. Alors Dieu est l’Autorité qui dirige les croyants, dans la mesure où il gère les affaires de leur religion par le biais de la guidance, des appels, et ainsi de suite.
Et le Prophète est l’Autorité des croyants dans la mesure où il a le pouvoir de décider entre eux, pour eux et contre eux par la législation et le jugement. De même, le Hakim qui règle et juge; est l’autorité du peuple sur lequel il règle les lois relevant de sa compétence.
 
La même chose est le cas avec d'autres exemples de Wilaya, comme celui de l'émancipation, de l'alliance, la protection, de voisinage et de divorce; de même, le Wilaya d'un cousin, d'amour et d'un successeur désigné, et ainsi de suite.

En bref, en examinant le mot Wilaya dans ses différents usages, on obtient un sens proche de proximité par rapport à une autre personne qui donne à son sujet une certaine autorité, de tutelle de gestion et de possession de la planification d’un objectif et plein d’autres, qu’une tierce personne ne possède pas.

En regardant le contexte du verset en cours de discussion: «Seul Dieu est votre tuteur et son Messager et ceux qui croient", nous constatons que le sens de Wilaya (tutelle) pour tous est le même, car «Dieu, Son Messager et les croyants ", ont tous été qualifiés par un seul mot : Wali " Autorité qui inclut la tutelle bien évidemment, et la tutelle de chacun; la tutelle de Dieu est la même que la tutelle du Prophète et la tutelle du Prophète est la même que la tutelle de ceux qui ont cru; elle a la même signification.
Ceci est également soutenu par la clause à la fin de la deuxième partie : sûrement le parti de Dieu sont ceux qui sont triomphants, car elle indique ou montre clairement que toutes les Autorité, les Tuteurs, sont le parti de Dieu, parce qu'ils sont sous son tutorat, son autorité ; ainsi l’autorité du Messager et de ceux qui croient tirent leur existence de l’autorité de Dieu.

Dieu a attribué à lui-même les aspects suivants de Wilaya:

al-Wilayatu 't-Takwimiyyah (l'Autorité, la tutelle créatrice): Grâce à cette autorité,
Cette tutelle, il gère tout et dispose des affaires des créatures comme il lui plaît et à sa guise. Il dit:
Ont-ils pris des autorités en dehors de Lui? Mais Dieu est l’Autorité .... (42:9); ... vous n'avez pas en dehors de Lui, ni Autorité, ni intercesseur; (32:4); ... Tu es mon Tuteur, mon Autorité dans ce monde et dans l'au-delà;. . . (12: 10 1); ... il n'a pas de Tuteur, d’Autorité après Lui; _. (42:44). La même chose est l'implication de ces versets: ... et Nous sommes plus près de lui que sa veine. (50:16); ... Dieu s’interpose entre l'homme et son cœur. . . (8:24).

Peut être liée à elle la Wilaya de secours, qui est un attribut de Dieu. C'est parce que Dieu est le Tuteur, l’Autorité de ceux qui croient, et que les mécréants n'ont pas de protecteur pour eux (47:11); ... alors Dieu est Celui qui est son Tuteur. (66:4), Porter secours aux croyants est un devoir pour nous. (30:47),

al-Wilayatu 't-Tashri'iyyah (L'Autorité législatrice): Dieu s’est attribué cette Wilaya concernant les affaires religieuses des croyants : la législation des lois, des orientations, conseils, aides et ainsi de suite. Il dit:
Dieu est le Wally de ceux qui croient; Il les fait sortir des ténèbres à la lumière,. . . (2:257).
. Et Dieu est le Wally des croyants (3:68), et Dieu est le Wally des pieux... (45:19) La même chose est le thème du verset:
Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. (36


C'est comme cela, que Dieu a décrit sa Wilaya, qui concerne l'autorité sur la création et l'autorité sur la législation et que l’on peut de même les nommer les Wilaya réel et le Wilaya consensuelle ou intellectuelle, ou considération abstraite.

Alors Dieu a proclamé à Son Prophète la Wilaya qui lui est réservée, c’est la al-Wilayatut-Tashri'iyyah:
Le Prophète a le droit et le pouvoir de légiférer des lois, appeler les gens à elle, à entrainer la communauté en conséquence, les gouverner et de décider de leurs affaires. Le Prophète a une plus grande autorité sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes .... (33:6).
La même chose est la connotation de ces versets:
Nous avons fait descendre sur toi le Livre avec la vérité afin que tu juges entre des gens par le biais de ce que Dieu t’a appris; ... (4:105);
.Et en vérité tu guides vers un chemin droit, (52); ... un messager de parmi eux, qui leur récite les versets et les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse ....
 
(62:2); ... Que tu explicites clairement aux hommes ce qui a été révélé à eux .... (16:44);. . . Obéissez à Dieu et obéissez au Messager ... (4:59)
; Juge alors parmi eux d’après ce que Dieu a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu’ils ne tentent de t’éloigner d’une partie de ce que Dieu t’a révélé.
.. (5:49). Il a été signalé que Dieu n'a pas attribué au Prophète la Wilaya d'aide pour la communauté. Il est bon de le répéter!!!!!

En bref, le Prophète détient la Wilaya sur la communauté, dans la mesure où elle les mène à Dieu, il (le prophète) règne sur eux, les juge et décide dans toutes leurs affaires.
Il leurs incombe (aux musulmans) inconditionnellement de lui obéir. De cette façon, sa Wilaya ressort de la Wilaya de Dieu, dans le sens de l'autorité de législation.
En d'autres termes, le Prophète a priorité sur eux car ils sont tenus de lui obéir, parce que son obéissance est l'obéissance de Dieu.
Ainsi, sa wilaya est la Wilaya de Dieu, comme certains versets précédemment cités l‘indiquent:
Obéissez à Dieu et obéissez au Messager ... (4:59); Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. (36
.

C'est ce sens de Wilaya attribué à Dieu et à Son messager, qui est donné aux croyants dans le verset en cours de discussion, quand il dit: «Seul Dieu est votre Autorité et Son Messager et à Ceux qui croient." On a vu que le contexte prouve qu'il y a qu’une seule Wilaya, et elle appartient à Dieu directement et au Messager et à Ceux qui croient indirectement par la permission de Dieu. Si la Wilaya de Dieu dans ce verset, été différente de celle attribuée à ceux qui Croient, il aurait été plus approprié, afin d'éviter toute confusion, de mettre un mot de Wilaya avant de mentionner «ceux qui croient", comme Dieu l'a fait dans des situations similaires. "..Il croit en Dieu et croit aux il croit aux croyant (fait confiance) croyants9.61. Le mot: «croit», a été repris deux fois en raison de ses connotations différentes dans les deux clauses.قل أُذن خير لكم يؤمن بالله ويؤمن للمؤمنين

Un modèle semblable a été utilisé dans le verset: ... Obéissez à Dieu et obéissez au Messager ... (4:59).

Par ailleurs, le mot: "Votre Wali ", est au singulier et est attribué à "Ceux qui croient", au pluriel.
Selon les exégètes, c'est parce que Wilaya a ici un sens unique, et il appartient directement à Dieu par essence et au Messager et les croyants par attribution.

Il ressort clairement de ce qui précède que la restriction de "seulement" ‘’inama’’ vise à confiner la Wilaya à ceux mentionnés dans ce verset.
Il supprime les éventuels malentendus qui pourraient couvrir ceux qui sont mentionnés et les confondre à d’ autres.
Il y a une autre possibilité que cette restriction’’ inama’’ nie la Wilaya de toutes les personnes sauf de celles qui sont mentionnées dans ce verset.

CORAN: ceux qui accomplissent la prière et donnent la zakat en étant inclinés:

Il donne des précisions supplémentaires sur «ceux qui croient", "alors qu'ils sont inclinés " est la clause conditionnelle accordée à la question cachée dans le verbe (comment sont-ils, lorsqu‘ils donnent la zakat?,).
Ar-ruku est une position particulière du corps qui se trouve chez les êtres humains seulement.
Un vieil homme avec le dos courbé est appelée ar-raki (l‘incliné.)
Dans le langage de la Shari’a, c'est le nom d'une position particulière dans le culte. <qui s’inclinent, qui se prosternent:9.112>. Métaphoriquement, il représente l'humilité et la soumission à Dieu. mais dans l'islam,l'acte d'inclination n'est pas admis, sauf dans la prière, contrairement à la prosternation.

Et parce qu'il manifeste humilité et soumission, le mot est parfois utilisé pour faire allusion à tout forme d’'humilité en générale, ou à la pauvreté et le besoin, parce qu'un homme dans une situation difficile fait montre habituellement d’humilité devant les autres.

Coran: Et quiconque prend Dieu et à Son Messager et à ceux qui croient comme tuteur, alors le parti de Dieu sont victorieux:

Tawalla ( prendre quelqu’un comme tuteur, autorité ); "ceux qui croient" indique la proposition précédente: ceux qui croient, avec leurs caractéristiques particulières: ceux qui accomplissent la prière et donne la zakat alors qu'ils sont inclinés.

La clause: "alors sûrement le parti Dieu sont ceux qui seront victorieux", la syntaxe serait construite sous la forme d‘une principale attachée à une conditionnelle, mais ça ne l‘est pas, ‘’ quiconque prend comme Autorité Dieu, son Prophète et les Croyants, cars le Parti de Dieu est victorieux. Au contraire, le discours pose la prémisse majeure à la place de la conclusion du verset, afin de démontrer la cause. Ce qui donne cela, Est victorieux quiconque prend pour, Seul, Autorité, Dieu, le Prophète et les Croyants
Et quiconque prend pour, Seul, Autorité Dieu, le Prophète et les croyants est du parti de Dieu.
Donc le Parti de Dieu est victorieux, (indication qu’ils sont du parti de Dieu.)
.

Hizb al-selon ar-Raghib, est un groupe ayant comme caractéristique d‘être dur. Dieu décrit son parti dans le Coran, avec un thème à peu près semblable et a attribué le succès pour eux. Il dit: Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Dieu et au Jour dernier, qui aiment ceux qui défient Dieu et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Dieu les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti de Dieu. Le parti de Dieu est celui de ceux qui réussissent. 58. (22)


Al-Fawz signifie : la victoire et l'acquisition de l'objet du désir, c'est à dire, le triomphe. C'est ce triomphe et le succès, que Dieu a promis d'accorder, pour les croyants - ce qui est le meilleur gage pour eux.
Il dit: «Bienheureux sont certes les croyants (23:1). De nombreux versets ont ce thème, et dans chacun d'eux la promesse est sans condition, évidemment il désigne la victoire sans restriction et le succès inconditionnel.
Gagner la félicité, en adhérant à la vérité, vaincre les ténèbres et de réfuter la fausseté dans ce monde: Dans ce monde à travers la vie bonne qui se trouve dans la société vertueuse composée des amis de Dieu, dans une terre purifiée ‘’des amis de Satan’’ fondée sur la piété, et dans l'au-delà, dans la proximité du Seigneur des mondes.




-Qurtubi

Dans le verset <Seul Dieu est votre Waily et à Son messager>, bin Jabir a rapporté que Abdullah bin Abdullah a dit que Salam a dit au Prophète : «Notre peuple de Quraitha et Nathir nous ont abandonnés et ont juré de ne pas rester avec nous, et nous ne pouvons pas rester avec tes compagnons à cause de l‘éloignement de nos demeures ; ainsi le verset <Votre Tuteur sont Dieu , son Messager et ceux qui ont cru> a été révélé, alors bin Abdullah Salam a dit: "nous avons accepté Dieu et son Messager et les croyants comme wallys. Et (Ceux qui ont) est générale pour tous les croyants.
Abou Jaffar, Mohammed bin Ali bin Al Hussein bin Ali bin Abi Tali (RA), a été interrogé sur le sens de la seul Dieu est votre Waily et Son Messager et à ceux qui croient> Est-ce que cela désigne Ali ? Il a dit: «Ali, est parmi les croyants a dit que c'est pour tous les croyants."
Al Nahhas a dit: "ceci est correct, car (ceux qui croient) est un groupe.
Ibn Abbas dit: «il a été révélé pour Abu Baker , dans d'autres narrations, a déclaré ( bin Abbas) :" il a été révélé pour Ali bin Abi Talib (RA), «Mojahid et Al Siddy ont dit la même chose, qu’il a été révélé pour Ali bin abi Talib.

C'est parce que, quelqu'un demandait (la charité) dans la mosquée du Prophète, et personne lui a donné quoi que ce soit. 'Ali était dans la prière dans la position de rokoo (incliné), et dans sa main droite une bague. Il fit signe au mendiant avec sa main jusqu'à ce qu'il (le mendiant) prenne (la bague.) Alkia Al Tabari dit: "cela prouve que les petits gestes n’annulent pas la prière.
Donner la bague comme acte de bienfaisance au cours du rokoo »est une action effectuée pendant la prière et celle-ci n’a pas été rendue nulle.
Dans le verset <donnent la zakat, tout étant inclinés> prouve que la charité volontaire est (aussi) appelée la zakat.
Ali a payé charité avec son anneau au cours de l‘inclinaison, ce qui équivaut au verset <et ceux qui donne la zakat, désireux de plaire à Dieu>. 30:39. La Zakat inclut les tâches obligatoires et préférables, tout comme la Sadaqah (la charité) et Salat (prière) peut signifier les deux fonctions.
(Al-Qurtubi) a dit: le sens de la zakat est ici de donner la bague en charité, mais de dire que la zakat est basée sur le fait de donner une bague en charité - est loin de la vérité. Parce que la zakat avec son sens littéral est exclusive, qui est, la zakat l’impôt obligatoire comme nous l’avons mentionné au début du chapitre de «La Vache».

Aussi, <accomplissent la prière> a le sens d’exécuter la prière en son temps avec toutes ses exigences, et le sens est la prière obligatoire. Puis, <en étant inclinés> signifie la prière surégatoire. Il a été dit: la citation du ruku’ est pour signifier son importance. On a dit aussi: les croyants ".
Les croyants au cours de la révélation du verset étaient entre l’achèvement de la prière et l’inclinaison.
Ibn Khoaiz Mindad dit dans le verset: <et donnent la zakat tout en étant inclinés> inclus la licéité des petites actions pendant la prière, parce que cela (dans le verset) apparait comme un compliment, et le minimum qui convient au compliment est la licéité, et il a été rapporté que 'Ali a donné quelque chose à un mendiant, alors qu'il était en prière, et il se pourrait que cette prière était surégatoire, parce que cela est réprouvé dans une prière obligatoire.
Et il est probable que la louange tient du fait des deux états. C’est comme si Dieu décrivait; ceux qui croient en l'obligation de la prière et la zakat, alors Dieu a exprimé la prière par (tout en étant inclinés), et avec la conviction de l'obligation par une action accomplie, comme l’aumône dans ce cas là. Un peu comme l’on dit «les musulmans sont ceux qui prient» et nous n'entendons pas , par là qu‘ils sont entrain de la faire, et le compliment n'est pas formulé que lors de la pratique de la prière, mais le compliment est pour celui qui pratique est croit fermement en son obligation.: <Et quiconque aura pris Dieu et à Son Messager et ceux qui croient pour Wally ! le parti de Dieu est victorieux> 5:56.
Quiconque délègue ses affaires à Dieu et réalise les ordres du Prophète et prend comme Wally les croyants; alors est du parti de Dieu. Ou quiconque entreprend d’obéir à Dieu et porte secours à Dieu et aux croyants.
Le Parti de Dieu est ses soldats, ses assistants. Les croyants sont le parti de Dieu, ils ont écrasé leur ennemis et fait payer la Dîme. Le hazb est une fraction des gens, ou encore hizb vient du mot na’iba, affliction, comme si les gens qui était touchés par une na’iba se réunissaient. Et formaient un groupe de personnes. Le Hizb d’un homme sont ses compagnons, ou encore une composition, le hizb du coran.


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Nos conclusions:

Ibn Kathir (et beaucoup d'autres commentateurs) ont expliqué le mot "Waily dans le sens d’ 'amitié.
Allamah Tabataba'i l'a commenté dans le sens d’autorité, la tutelle. Al-Qurtubi ne l’ a pas expliqué.
Par conséquent, nous avons décidé d’approfondir le mot «Waily avant de présenter nos conclusions et nous sommes arrivés à ce qui suit:

Le mot «Waily" (pluriel awliya) est dérivé de la racine trilitère w l y, et cela signifie: protecteur, gardien, maître, ami, assistant, etc. Ainsi, le sens approprié de "Waily" dépendra du contexte de la phrase dans laquelle le mot sera utilisé. Les mots polysémiques ne doivent leur sens que par le contexte de la phrase.
Etant donné qu’il adhère à plusieurs acceptions.
Nous avons constaté que tenter d’appliquer la signification «ami» et «secours » « allié » n’ est pas adéquate de par le contexte de ce verset, vu que les croyants ont déjà été nommés amis, les uns des autres et les assistants, les uns des autres versets.
Ceux qui ont cru, émigré et lutté de leurs biens et de leurs personnes dans le sentier de Dieu, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et secours, ceux-là sont alliés, amis les uns des autres8.72
Et s’ils vous demandent secours au nom de la religion, à vous alors de leur porter secours8.72
Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété.5.2
Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères49.10
 

L’infirmation d’une telle signification est étayée par le fait qu'il n'y a pas un seul verset dans le Coran nommant le Prophète « le secoureur » ou « l’assistant » « l’allié » Nasir le wali des croyants.

Le mot arabe "in nama» إِنَّمَا est utilisé avec l’intention de limiter une signification particulière aux personnes citées dans la proposition ou restreindre les personnes ou les objets déterminées par un attribut.
Les seuls إِنَّمَا croyants sont seulement ceux qui croient en Dieu et en Son messager, qui par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin de Dieu. Ceux-là sont les véridiques.49.15la préposition inama, nous fait bien saisir la seule définition adéquate du croyant, c’est celle cité après la préposition إِنَّمَا il n’y en pas d’autres, à exclure tout autre ajout qui n’est pas contenu dans la proposition après la préposition.
Sachez إِنَّمَا que la vie présente n’est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l’orgueil entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. 57.20 La préposition inama nous indique, en quoi cette vie d’ici-bas n’est que l’ensemble des caractéristiques mentionnées.
 
 
En en plus , les indications et les caractéristiques du «Waily« en dehors de Dieu et du Messager sont données dans la proposition circonstancielle "tout en étant inclinés".

Le mot «Waily" dans le sens de «autorité» ou «tutelle» dans ce verset est plus logique parce que le verset utilise Waliyyukum (votre tuteur) au singulier, non pas «awliyaa'ukum au pluriel.

Cela signifie que l'essence de Wilaya (tutelle) de Dieu, du Messager, et de «Ceux qui croient" est la même, en son essence et en son effectivité.

D'où la phrase «et ceux qui croient» ne peut pas signifier tous les croyants, sans quoi leur autorité qu’ils posséderaient en n’importe quel domaine serait la même dans son essence que celle de Dieu. Et encore Si les Croyants signifiait tous les croyants, cela aurait pour suite logique, que chaque croyant est le Wally de lui-même?
Ce qui nous amène au fait que le «Waily» ne doit pas seulement être nommé par Dieu, mais en plus de la signification du contexte qui est l’Autorité et le Tutorat, il guide le peuple par le commandement de Dieu. Revenir au texte qui explique comment le Wally dans sa proximité; quelle soit matériel ou spirituelle; est celui qui par délégation légale , a pour charge de s’occuper des affaires de celui qui est inapte.

Ibn Kathir, a expliqué le mot «Waily" dans ce verset dans le sens d '«amitié» et affirme que la phrase «En vérité, Dieu est votre assistant ..." signifie que nous devrions être les amis de Dieu, Son Messager et à ceux qui croient et n’ont pas les amis des Juifs et des chrétiens.
Nous avons vu dans le commentaire de la façon dont cette interprétation est rejetée parce que le contexte et le but sous-jacent de ces versets sont différents, des versets précédents et suivants.
Ibn Kathir semble avoir tenu compte de tous ces versets (5:54-57) dans un contexte unique. « Il semble avoir voulu imposé ce sens aux versets, parce que, le contraire l’aurait obligé à prendre les traditions sur Ali en compte. Même si dans sa tentative, il n’a fait que jeter confusion sur confusion. » étant donné que même les traditions sur lesquelles il s’appuie ne sont pas aussi authentiques qu’on pourrait croire, même s’il ne le dit pas clairement!!!

De plus, son affirmation selon laquelle les personnes qui sous la clause de "ceux qui paient la zakat tout en s'inclinant " comme une aumône sont désarçonnés de leurs appuis, n'est pas admissible.
Du mot zakat, auquel il veut lui donner à tout prix le sens de l’impôt obligatoire, sans explorer les utilisations du terme dans le Coran. N’est pas excusable; puisque comme nous l’avons vu, des versets du Coran citent la zakat , sans pour autant faire référence à l’impôt.
Ibn Kathir tente d'expliquer la proposition circonstancielle "tout en étant inclinés" dans un sens métaphorique,( de par ce fait en étant totalement opposé au sens apparent de la parole divine, car la règle dans l‘interprétation est que le sens obvie de la parole est le fondement essentiel de toute interprétation,) - il peut supprimer la difficulté qui reste pour que le mot Waily ait le sens d’amitié, allié et ainsi pouvoir l‘appliquer dans son commentaire des deux versets.
Comme il a été dit et expliqué tout le monde est d'accord que cette Surat et les
 
versets (à l'étude) ont été révélés à Médine avant que le Coran ait fixé la zakat comme un acte obligatoire de la religion.
Par conséquent, le mot zakat couvre son sens terminologique et toutes les autres dépenses (pour l'amour de Dieu). Nous voyons ici la preuve évidente que les dons de charité tout en étant incliné est aussi un acte de la zakat. Les versets cités le prouve. Donc nul besoin d’aller tordre le texte , pour lui donner une explication autre que celle qui est tout à fait abordable.

Ibn Kathir affirme également que les traditions de la circonstance de la révélation de ces verset au sujet 'Ali Ibn Abi-Talib et la bague sont raccrochées (marfoo) et que les narrateurs de ces traditions sont peu fiables ou pas digne de confiance.

Le fait est que tous les narrateurs de ces traditions ont été les compagnons du Prophète et de leurs disciples, et, cette tradition est également mentionnée dans le «Musnad» d’Ahmad Ibn Hanbal (un juriste sunnite), volume 5, page 38. Allamah Tabatabai dit le texte suivant: "Si ces nombreuses traditions indiquant la circonstance de la révélation peuvent être ignorées ou biffées tout en expliquant un verset, il est évident que pas un seul verset pourrait être expliqué avec l'aide des raisons de la circonstance des révélations. "

Ibn Kathir nous dit ensuite que ces versets ont été révélés au sujet bin Ubadah ibn Samit quand il ouvertement rompu avec ses amis juifs et il eut l’agrément de l'amitié de Dieu, du Messager et les gens pieux.
Comment Ibn Kathir peut-il nier les nombreuses traditions (des circonstances de la révélation de ces versets) qui mentionnent l'histoire de 'Ali Ibn Abi-Talib et la bague et d'accepter cette histoire sur Ubadah quand elle n'est même pas conforme au contexte de ces deux versets? Alors que certains des exégètes sunnites comme al-Zamakhshari dans son Tafsir al-Kashshaf, al-Tha'labi dans son Tafsir al-Kabir et al-Suyuti dans al-Durr Manthur, tous conviennent que la clause de "payer la zakat tout en étant inclinés »a été révélé en l'honneur de 'Ali Ibn Abi-Talib. Suytuti dans son livre Dur al manthur dit que vue la quantité de hadiths rapportés par des chaînes différentes , et même défectueuse, elle se consolident les unes avec les autres.

On peut donc raisonnablement conclure que Ibn Kathir a pris la responsabilité de rejeter les traditions qui expliquaient les circonstances de la révélation de ces versets, et, acceptait l'histoire qui est conforme à sa pensée plutôt que le contexte des versets. Si le Prophète était un Waily des croyants dans le sens d '«aider» ou «amitié»,   « allié » alors on se demande qui aurait eu la part du lion dans l'Islam (laquelle a été sous la direction du Prophète) - le Prophète ou les croyants? Vu le nombre de croyants et bien il est sûr que les croyants auraient la plus grande quote-part.

Nous avons vu qu' un groupe d'exégètes ont pris les quatre versets (5:54-57) en une seule connotation et donc ils ont fini par décrire les Wilaya de Dieu , du Messager, et "Ceux qui croient" dans le sens de l’aide et d’alliance.

L'analyse réfute cette idée en exposant comment le but et le contexte de ces deux versets (5:55-56) sont différents des versets précédents et suivants. Qu’il n’y pas de corrélation entre eux après analyse détaillée.
De plus; il n'existe pas un seul exemple dans le Coran où le Prophète a été mentionné comme aide ou l’assistant, l’allié, le secoureur des croyants ». Il dit aussi qu'il n'est pas correct que la population de la religion est à compter sur le Prophète comme auxiliaire, réduisant ainsi sa lourde contribution à la religion à une simple aide aux croyant. Le verset, il cite, 33:6 {"Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes. Son argumentaire est très convaincant.
Par conséquent, il est devient évident qu’à partir des preuves que AllamaTabataba'i présente, chaque fois que le Coran mentionne la Wilaya du Prophète, cette willaya est constamment dans le sens de «tutelle» et «autorité» et non «amitié» ou «aide».ou alliance.

De même il a été dit qu'il ya de nombreuses traditions déclarant que ces deux versets ont été révélés au sujet de 'Ali quand il a donné sa bague par charité, alors qu'il était en prière.
Tabataba'i continue à traiter les objections de certains exégètes qui ont été formulées à l'encontre des traditions.
L'une en particulier est la revendication par ces exégètes que la clause "ceux qui croient et qui donnent la zakat en étant inclinés ..." se réfère à «Ali , ne peut pas être soutenue par les règles de l‘arabe classique. Un pluriel pour un singulier.
Il soutient et cite de nombreux versets qui montrent l'utilisation de phrases au pluriel et qui ne cite qu’un seul individu (60:1, 63:8, 5:52, 2:215, 2:274, etc.).

Tabataba'i nous conduit ensuite par étapes à la signification réelle du verset 5:55 en analysant d'abord les mots «al-Wilaya", "al-Waily" et "al-Mawla», puis explique que "al-Wilaya» signifie en fait la gestion des affaires.

Les mots «al-Waily" et "al-Mawla" désignent tous deux ce même sens et sont utilisés pour attribuer un tuteur / gestionnaire et celui dont les affaires sont gérées, selon la précisition du texte.

Par La suite, en regardant le contexte de ce verset, ‘’on peut être sûr que le sens de Wilaya (tutelle) des Croyants citées dans ce verset est semblable à celle attribuée à Dieu et son Prophète. ,
Car Dieu, Son Messager et les croyants" ont tous été désignés par un seul mot: "wallyukum, et la tutelle de chacun est identique à celle de l’autre dans sa signification.
Cette explication est étayée par la clause à la fin de la deuxième proposition, «sûrement le parti de Dieu sera victorieux" - car elle justifie que les croyants sont le parti de Dieu, en effet; ils sont sous sa tutelle.
Cela montre aussi que le Messager et un croyant peut être appelé "Waily" de Dieu dans le sens où ils gèrent les affaires du peuple sous la tutelle de Dieu mais n'a jamais été évoqué comme le «Mawla» de Dieu , tandis que Dieu est à la fois "Waily" et "mawla" du Messager et des croyants.

Dans sa conclusion, de son examen approfondi de sur les deux aspects de la «Wilaya" que Dieu s’est attribuée - «L'Autorité sur la création" et "L'Autorité sur la législation" et comment le second aspect est également réservé au Prophète par des versets cités comme 33:6, 4:105, 42:52, etc.
En bref, le Prophète a la Wilaya (qui est aussi le Wilaya de Dieu sur la Umma, parce qu'il les mène à Dieu, règne sur eux, les juge et décide dans toutes leurs affaires. Les Versets 4:59, 33:6 et 33:36 prouvent que le Prophète a priorité sur l’oumma comme ils sont tenus de lui obéir, parce que son obéissance est l'obéissance de Dieu.
Nous trouvons que cette partie du tafsir Tabataba'i est remarquable. Nous comprenons aujourd’hui en réunissant les acceptions du mot dans le Coran et leur études que le sens de Wilaya (gestion des affaires de l’Umma), est également accordée aux Croyants, par la permission de Dieu.

De ce commentaire nous comprenons maintenant que la tutelle du Messager et de Ceux qui croient, proviennent de la tutelle de Dieu Sur cette base, nous pouvons conclure que dans "Ceux qui croient" ne peut pas être inclus les croyants ordinaires et c'est la raison pour laquelle il ya la clause de circonstance "font la zakat alors qu'ils s'inclinent".
Nous avons également vu comment d'autres ont tenté d'expliquer cette clause de façon métaphorique.
Le verset révèle donc les attributs et les détails de ces "les croyants" qui, par la permission et sous la tutelle de Dieu, sont autorisés à gérer les affaires du reste des croyants et, par conséquent, ils acquièrent le statut de "Waily d'Allah".
Un autre fait important qui a été étudié dans le de tafsir Tabataba'i est que le droit de légiférer du Messager provient de sa willaya qui lui octroie la possibilité de juger et de décider dans les affaires des gens de par son Autorité et de son Tutorat enraciné dans celui du Très-Haut.

Cela veut dire que le Waily (autres que le Messager) de Dieu assume également ces mêmes fonctions et détiens les mêmes responsabilités parce que sa Wilaya tire aussi sa source de Wilaya de Dieu.
Nous avons également vu dans une étude se rapportant au verset 5.3 t, que la Wilaya de Dieu et que le Messager est une bonté divine accordée à la oumma et que cette faveur a été effectuée à la date de la révélation du verset aujourd’hui j’ai parafait votre religion a été nommé l‘islam comme religion Nous présenterons Si Dieu le veut nos travaux sur ce sujet.

QUESTION: Est-il sensé de dire que le Messager, qui était également le Waily de Dieu nous a laissé sans nommer (par le commandement de Dieu des waliyys qui assument des responsabilités comparables à sa Wilaya?

REPONSE: Il n'est pas logique du tout parce que sinon la Wilaya du Messager ne serait pas achevée.
Nous avons vu dans l’étude du verset’’ O Messager transmets ….., que ce n’est même pas imaginable que le Prophète qui nous a enseigné comment nous coucher, n’est pas pensé à désigner une personne ou un groupe dans le sens longitudinal pour gérer la direction de la société musulmane.
En outre, la guidance divine promise par Dieu doit être continue tant qu'il a un être humain vivant sur la terre. Comprend qui veut comprendre
 
QUESTION: Nous avons déjà vu comment la Wilaya de Dieu (Autorité sur la législation) se complète par la Wilaya du Messager. Comment la Wilaya du Messager se complète sans la présence d'un autre Waily de Dieu après le Prophète?

REPONSE: Le Wilaya (dans le sens expliqué ci-dessus) du Messager ne peut jamais devenir complète sans la présence d'un Waily nommé par Dieu. La révélation a pris fin et les lois de la «Charia» ont été ordonnées par le dernier Messager de Dieu, mais la gestion des affaires de la communauté musulmane ne finira jamais jusqu'à ce que la terre cesse d'exister.

Al-Qurtubi, dans son commentaire, n'a pas prêté attention à la valeur réelle du mot «Waily" utilisé dans le verset à l'étude. L'histoire de Abdullah bin Salam, qu’il mentionne pour expliquer les raisons de la révélation du verset 5:55 n’est même pas conforme à son contexte.
Comme nous l'avons mentionné précédemment, le mot «Waily» peur désigner aide, ami, maître, tuteur, allié, autorité etc., toutefois un exégète ne se doit pas d’ ignorer l'intention sous-jacente de son utilisation dans un verset spécifique, surtout un mot qui a tant d’acception et qui peut changer la connotation de tout un verset et par là, la croyance même.

Dans son explication de la clause "et ceux", dit-Qurtubi (citant Abdullah bin Salam) qu'il est générale pour tous les croyants. Il n'a même pas su nous montrer comment elle peut être considérée comme générale dans l'exégèse.


Nous avons vu dans le tafsir que lorsque le sens exact de "Waily" est appliquée avec la clause "et ceux" et de plus joint avec la clause «tout en étant inclinés " la clause " devient plus particulière que générale.
Les nombreuses traditions rapportées à propos de la clause de circonstance "alors qu'ilssont inclinés " aussi tendent à cette compréhension.
La déclaration faite par Abu Jaffer (cité par Qurtubi) que 'Ali Ibn Abi-Talib a dit que la clause "et ceux" est pour tous les croyants, si elle était vraie, pourrait donc être interprétée comme signifiant que le mot croyants étaient en accord avec <l' acte d'aumône d'Ali dans la prière>.

Par la suite, Qurtubi prend la peine de discuter des traditions qui mentionnent l'histoire de 'Ali et de la bague et il traite également de l'utilisation du mot "zakat" dans le verset d'une manière assez complète, mais on peut voir qu'il n'a pas vu la connexion qui conduit à la signification réelle de ce verset.
Toutefois, Qurtubi, contrairement à Ibn Kathir, accepte la tradition de la bague, pusiqu'il omet aucune objection, alors qu’Ali était dans la prière et dit que c’est bel et bien un acte de zakat, bien qu'il dise que ce n'était pas un acte obligatoire. il a été montré que l'utilisation du mot "zakat" dans ce verset couvre son sens terminologique ainsi que toutes les autres dépenses faites pour l'amour de Dieu.

En bref, Al-Qurtubi a payé trop d'attention à expliquer les circonstances de la révélation du verset 5:55 alors que nous savons que le verset contient plusieurs clauses importantes comme "le plus sûrement», «votre Waily" qui nécessitent une grande analyse et qui peuvent conduire à la véritable signification du verset.
Qurtubi, contrairement Tabataba'i, n'a pas non plus discuté de la signification de la «Wilaya" dans ce verset et nous n'avons donc pas à nous attendre à trouver dans son commentaire l'explication de la relation de la willaya de Dieu avec celle du Messager et «ceux qui paient la zakat tout en étant inclinés ".
Ni Qurtubi et ni ibn Kathir n'ont traité de la signification du mot wally. Grand manquement dans une exégèse.
 
étude du verset 3 de la table! Aujourd'hui ceux qui ont mécru , désespèrent de votre

salam



pour que l'étude du verset précédent est un sens , il est bon de rebondire sur le commentaire d'un autre verset qui est aussi important !!! là encore je me suis basé sur les commentaires de Muhamed Hussein Tabatabaî et Ibn kathir et non pas comme la dernière fois de Qurtubi, mais d'un autre grand penseur , Mawdudi le pakistanais , responsable d'un grand mouvement religieux décédé depuis un certain temps! j'espère que les textes ne sont pas trops longs, ou si le style ne vous convient pas, faites le moi savoir, j'essaie dans la mesure du possible de le rendre clair! Mais avec Muhamed Hussein Tabatabaî, disciple de la gnose théosophique de Molla sadra , les textes sont parfois difficilement traduisibles. Tout en souhaitant que tout le monde en profite ! ne m'oubliez pas dans vos du'as!!!! Merci!! Une autre chose importante, il s'est fait que pour comprendre les nombreux textes , j'y ai apporté de nombreuses gloses. le verset en arabe :ٱلۡيَوۡمَ يَٮِٕسَ ٱلَّذِينَ كَفَرُواْ مِن دِينِكُمۡ فَلَا تَخۡشَوۡهُمۡ وَٱخۡشَوۡنِ*ۚ ٱلۡيَوۡمَ أَكۡمَلۡتُ لَكُمۡ دِينَكُمۡ وَأَتۡمَمۡتُ عَلَيۡكُمۡ نِعۡمَتِى وَرَضِيتُ لَكُمُ ٱلۡإِسۡلَـٰمَ دِينً۬ا*ۚ
 

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