un des leurs. Dieu ne guide certes pas les gens injustes. (51) Tu verras, d’ailleurs, que ceux qui ont la maladie au cœur se précipitent vers eux et dirent: «Nous craignons qu’un revers de fortune ne nous frappe.» Mais peut-être que Dieu fera venir la victoire ou un ordre émanant de Lui. Alors ceux-là regretteront leurs pensées secrètes. (52) Et les croyants diront: «Est-ce là ceux qui juraient par Dieu de toute leur force qu’ils étaient avec vous?» Mais leurs actions sont devenues vaines et ils sont devenus perdants. (53) Ô les croyants! Quiconque parmi vous apostasie de sa religion... Dieu va faire venir un peuple qu’Il aime et qui L’aime, modeste envers les croyants et fier et puissant envers les mécréants, qui lutte dans le sentier de Dieu, ne craignant le blâme d’aucun blâmeur. Telle est la grâce de Dieu. Il la donne à qui Il veut. Dieu est Immense et Omniscient> et les versets suivants : les croyants! N’adoptez pas pour awllya ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. Et craignez Dieu si vous êtes croyants (57) Et lorsque vous faites l’appel à la prière, ils la prennent en raillerie et jeu. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent point. (58) Dis: «Ô gens du Livre! Est-ce que vous nous reprochez autre chose que de croire en Dieu, à ce qu’on a fait descendre vers nous et à ce qu’on a fait descendre auparavant? Mais la plupart d’entre vous sont des pervers. (58)
Et que l’on médite à la position générale de cette Surat, l’on arrivera à une conclusion différente à laquelle, ils sont arrivés.
Le premier point est leur affirmation selon laquelle tous ces versets sont dans un contexte unique, et que leur objectif ( de ces versets) est de décrire les Wilayas avec un seul sens (alliance de secours) et de à faire la différence entre le vrais et le faux. Entre la bonne Wilaya et la mauvaise Wilaya. La mauvaise alliance de secours et la bonne alliance de secours.
Pourtant, bien qu'il soit admis que cette Surat a été révélée lors de la dernière période de la vie du Messager, au dernier pèlerinage, il est également admis que tous ses versets n'ont pas tous été révélés en même temps, en une seule radée.
la Surat contient des versets qui ont été sans aucun doute révélés avant ce moment, et leur signification l’illustre clairement ; aussi les traditions des circonstances de la révélation de certains versets témoignent de cette assertion .
Dans Dur Manthur de Suyuti il est rapporté par ibn Jarir et ibn Munzir, Que le verset, Ô les croyants! Ne prenez pas pour awllya assistants les Juifs et les Chrétiens; ils sont awllya assistants les uns des autres. <ils sont assistants les un les autres, est descendu au sujet de la tribu Bannu Quraîzah qui trahirent et rompirent l’alliance entre eux et le Messager en invitant Abu soufyan et les Qurayshites à les rejoindre dans leur forteresses, le Prophète envoya Aba Lu baba à leur forteresses , les juifs lui obéirent , mais il fit un signe , leur faisant comprendre que la mort les attendait.
Talha et Zubair correspondaient avec des chrétiens et des gens de Syrie, et j’ai entendu que des hommes des compagnons du Prophète avaient peur de la misère et la pauvreté , alors ils transmettaient des informations au sujet du Prophète en échange de bénéfice matériel.>
L’histoire de la forteresse des Bannu Quraîzah s’est déroulée un laps de temps avant la révélation de cette Surat. Donc tous les versets de cette Surat n’ont pas tous été révélés au même moment.
De même si un verset est placé avant ou après un autre verset, cela ne donne pas une indication que leur contexte est un, avec une unité de sens, ni une certaine affinité dans les énoncés entre un verset et un autre prouve qu'ils ont été révélés conjointement ou avec le même contexte.
En outre, les versets précédents Ô les croyants! Ne prenez pas pour assistants les Juifs et les Chrétiens; ils sont assistants les uns des autres. L’allocution s’adresse aux croyants et Interdit aux croyants toute forme de wilaya avec les juifs et les chrétiens, et jette l’opprobre sur les hypocrites et ceux dont les cœurs sont malades de se hâter à eux pour leurs intérêts, sans que les juifs et les chrétiens soient les allocutaires, les destinataires de ce discours.
Et les suivants les croyants! N’adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. .Ô gens du Livre! Est-ce que vous nous reprochez autre chose que de croire en Dieu, à ce qu’on a fait descendre vers nous et à ce qu’on a fait descendre auparavant? Mais la plupart d’entre vous sont des pervers. (58). Ce verset interdit les croyants de compter sur la wilaya de ce qui se moquent et l’allocution s’adressent à ceux dont le livre fut donné (les juifs et les chrétiens) ils sont les allocutaires de cet énoncé qui leur jette l’opprobre, et expose leur états en dénonçant leur 'hypocrisie et leur transgression. Ainsi, les buts énonciatifs dans les deux séries de versets sont très différents les uns des autres. Alors, comment le contexte peut être le même?
Mis à part l’analyse que nous avons faite dans les commentaires des versets précédents [0 vous qui croyez! Ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour assistants ...] que la Wilaya dans le sens d’alliance de secours n'est pas congruente dans ce contexte avec les spécificités de ces versets et en particulier les mots, ils sont assistants les uns des autres, et les mots, et quiconque parmi vous les prend pour assistants, est certainement l'un d'eux, ne sont pas idoines pour une telle interprétation. Comme nous l’avons déjà vu dans l’étude des versets 51 et 52 de cette Surat. .
Pour que le l’argumentaire de Muhamed Hussein Tabatabai soit plus claire, je me suis permis d’y intégrer les commentaires de ces versets, en les traduisant pour qu’un maximum de personnes puissent comprendre.
La première étape qu’il entreprend : est l’explication du mot wilaya, qu’il décrit d’une façon remarquable.
Selon Raghib, le lexicographe , Wilaya, Tawaly c’est le rapprochement, la proximité, de deux choses ou plus, à fin d’obtenir un ensemble à caractère homogène , par conséquent, tout ce qui hétérogène à cet ensemble est à exclure, ses dérivés sémantiques signifient proximité du lieu, proximité filiale et proximité religieuse d‘amour , et proximité d'amitié , de victoire et de piété etc.
L’on peut ainsi tirer de cette approche linguistique La wilaya est une approche d’une chose vers une chose qui exige d’ôter les obstacles entre les deux, de sorte que ces obstacles empêcheraient le rapprochement exclusivement de l’un pour l’autre.
Dans l’ordre du secours et de force, le wali est l’assistant (forme active) qui porte secours sans qu’un obstacle l’empêche de porter secours à celui qui s’est rapproché à lui. Ainsi le secourable s’est approché du wali.
La wilaya de secours La force et la victoire est le moyen d’ôter les obstacles.
Dans l’ordre de l’harmonie de la cohabitation et de l’amour , qui est une attraction spirituelle , le wali ( forme passive) est le bien-aimé , dont l’être humain ne peut résister sans qu’il interagit avec; et qu’il soit attentif à la volonté du wali ’( le bien aimé) et qu’il lui donne ce qu’il désire..De même que l’amant fait tout pour se rapprocher de l’aimé en ôtant les obstacles qui sont : ne pas exécuter ce que l’aimé désire.Le wali.
La wilaya d’amour L’amour est le moyen d’ôter les obstacles.
Dans l’ordre filiale le wali (forme passive) est l’hérité qui jouit des biens que le testamentaire lui a légué sans qu’il y est un empêchement quelconque puisque‘il est prioritaire.
La wilaya de filiation La filiation est le moyen d’ôter les obstacles.
Dans l’ordre de l’obéissance le wali (forme active) c’est lui qui gouverne et donne les ordres au gouverné. La wilaya d’obéissance L’obéissance est le moyen d’ôter les obstacles
On pourrait continuer ainsi pour une approche des acceptions du mot, mais là n’est pas le lieu.
‘’ ya a yuha aliza amanu laa tatakhizu el yahud wa nassara awliya ‘’
« Itikhaz«, que l’on traduit par prendre signifie s’appuyer sur quelque chose pour une application à quelque chose. Prenez "itakhizu' le Sanctuaire d’Ibrahim comme Oratoire.2.125<Ceux qui ont édifié une mosquée pour l’utiliser "itakhizuha" comme lieu de rivalité, d’impiété et de division entre les croyants, 9.108>
Parmi les Bédouins, certains prennent "itakhazu' leur dépense comme une charge onéreuse, et attendent pour vous un revers de fortune. Que le revers de fortune retombe sur eux! Allah est Audient et Omniscient9.98>
« Akhaza » signifie saisir une chose pour la changer de sa direction. Que ce soit moral ou matériel. Nous les avons saisies par l’adversité et la détresse 6.42 akhaznahum bil bassa wa dara.
Nous le saisîmes donc, ainsi que ses soldats, et les jetâmes dans le flot.6.42 akhaznahu wa nabaznahum fi lwad.
Dans le verset <Ô les croyants! Ne prenez pas pour assistants les Juifs et les Chrétiens;> ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour awlyah comme alliés, est apparemment d’un sens général, mais l’on peut constater qu'avec le verset suivant, <Tu verras, d’ailleurs, que ceux qui ont la maladie au cœur se précipitent vers eux et dire:> «Nous craignons qu’un revers de fortune ne nous frappe >, que celui-ci (le sens du mot willaya) exprime un sens de rapprochement donc de proximité, de relations entre ceux qui se sont précipités et les juifs, relation à laquelle, ils devront expier l'erreur. Puisque Dieu parle de leur futur regret.
De même; l’on peut aussi, très bien relever de cet énoncé; que le revers de fortune, n’est pas forcément rattaché aux juifs et aux chrétiens, du moins qu’ils ne seront pas forcément la cause de ce revers de fortune. <Donc comprends et saisis que ce qu’ils recherchaient au près des juifs et des chrétiens était un secours empreint d'amour , tout cela par leur proximité affectueuse, et leur amour, et leurs étroites relations, lesquelles permettaient de nouer des liens fermes , et les auraient ( les juifs et les chrétiens) poussés à leur porter secours.
Par conséquent le mot wilaya est l’approche d’amour , d’affection et rien d’autre!!!! Dans ces versets!
Certains ont voulu donner le sens de willaya d’alliance , par des traditions rapportées au sujet de la circonstance de la révélation, de Ubada bin samit qui refusa l’alliance avec les juifs et ibn Ubaye l’hypocrite notoire qui, lui, reffusa de rompre avec eux. Les traditions sont nombreuses et peu fiables, de plus en donnant le sens d’alliance au mot wilaya comment expliquer le verset, ne prenez pas les juifs et les chrétiens comme alliés, alors qu’à l’époque, il n’y avait pas d’alliance ni de traité entre les musulmans et les chrétiens’
Ce qui signifierait "" ‘vous ne ferez pas alliance avec les chrétiens"", puisqu’ aucun musulman n’avait traité une alliance avec eux et qu’’aucun n’était confronté à un tel cas,’si l’allocution concernait une situation de fait. Donc deux temps différents pour un même verbe?
Comment donner un sens au verset, ne prenez pas les juifs et les chrétiens comme alliés, parce qu’ils sont alliés les uns les autres? Redondance..
Certains juifs sont alliés avec d’autres juifs, donc ne faites pas d’alliance avec les juifs. Une telle structure nous fait donner à penser que son inverse n’a pas de sens, si on lui confère la synomie de willaya d’alliance. Vous pouvez sceller des alliances avec les juifs si certains juifs ne font pas alliance avec d‘autres juifs ?
Ce qui est primordial à saisir c’est que l’alliance des juifs entre eux était basée sur l' amour qu’ils portent les uns pour les autres au nom de leur religion, de même que les chrétiens.
Donc la wilaya d’amour de mawada sied mieux à ce sème pour appréhender le sens du verset. Sans pour autant tomber dans des contradictions.
Donc si Dieu demande de ne pas leur donner un attachement affectueux ou basé sur l’amour, c’est pour protéger les musulmans ; de cette attitude complètement annhilante . Parce l’amour tend à faire disparaitre, oblitérer les caractéristiques de chacun, pour devenir une seule personne, et voilà à ce que tendrait le verset, < vous qui avez cru! Ne prenez pas pour awliya Mon ennemi et le vôtre, leur offrant votre affection votre amour 60.1 > le mot awliya est circonscrit à l’amour, la seconde proposition expliquant ainsi la première.
Ce verset démontre très bien que le mot wali et awlyah ont pour connotation amour, mawada, terme plus fort que l’amour.
Ou encore : Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait n’est en rien de la religion de Dieu, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. Dieu vous met en garde à l’égard de Lui-même. Et c’est à Dieu le retour.3 (28) à l’époque de la révélation de cette Surat ''la famille d’Imran'', il y avait des alliances et des traités entre les musulmans et les polythéistes. Les musulmans et les juifs.
Comment expliquer ce verset, si le mot wilaya signifie alliance?
En outre le verset qui déclare qui les prend pour wali fait parti d’eux? Ça induirait que celui qui traite avec eux ou fait alliance fait partie d’eux? Donc le Prophète aurait fait partie d’eux?
De surcroît, lorsque le Coran interdit une chose qui était autorisée, il l’annonce avec des termes déictiques qui stipulent l’interruption dans le temps par respect pour la prophétie.
Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu’impureté: qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci 9.28
Cohabitez donc avec elles, maintenant1.187
Il ne t’est plus permis désormais de prendre [d’autres] femmes,33.52
Celui qui est venu exhortation est venue de son Seigneur et qui cesse, à lui ce qui s’est passé au paravent et son cas relève de Dieu2.276
Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs,
Cela voudrait dire que celui qui fait alliance avec eux, a commis un péché, devient injuste par suite logique (de l’interdiction d’alliance selon les exégètes) et devient par là injuste et rejoint les injustes (qui ont scellé des alliances entre eux), à cause de son injustice ? Tout le monde comprend très bien le manque de pertinence, puisque des injustes existaient même parmi les musulmans. En plus nous sommes loin du sens obvie de ce verset.
Tandis que le sens d’amour sied très bien au sens de ce verset, si vous leur portez un amour démesuré, vous devenez l’un des leurs, à cause de votre amour! Qui fait que vous faites disparaître tout ce qui existe de vos particularités. Et votre amour vous incite à leur ressembler.
Ils sont alliés les uns des autres. Si vous vous attendez à ce qu’ils portent secours en comptant sur eux, ils sont trop bien liés entre eux de par leur amour, même si vous les aimez de tout votre cœur, leur amour qu’ils portent les uns pour les autres ne vous laissera jamais avoir le dernier mot. L’amour interreligieux entre les juifs ou les chrétiens font qu’ils ne prendront jamais votre parti.
Devient un des leurs
La preuve de par ce verset, que certains musulmans déclinent dans leur foi, jusqu’à devenir comme eux en l’occurrence des juifs.
Voilà le commentaire de ces versets, dont j’ai traduit les parties les plus importantes pour prouver que le mot wilaya à pour signification amour. Et non pas alliance, pour l’extrapoler, comme certains l'ont fait, au verset de la wilaya de Dieu, son Prophète et les Croyants.
De même que l’on pourra traduire le verset ainsi, ô vous qui avez cru, ne comptez pas sur les amours des juifs et des chrétiens à votre égard ; parce que leur amour, ils se le vouent les uns aux autres. Et celui qui les aime plus que tout devient l’un des leurs!
Donc reprenons le commentaire du verset qui nous intéresse.
Instituant la Wilaya d’alliance d'aide et sa pratique entre les deux nations ne fait pas que les deux nations deviennent une seule nation, ni ne créer de l’'attachement l’un à l'autre.
En outre une telle interdiction ne peut être justifiée en considérant le mot wilaya dans le sens d‘alliance (d‘aide de secours,) ils sont les alliés les uns des autres.
Cette interdiction n’a du sens et est véritablement prioritaire que lorsque le but est d’éloigner la Wilaya de l'amour, parce que l'amour crée un mélange psychologique et spirituelle des deux parties, et permet à chacun d’être complètement affecté à la situation de l’autre et de s’immiscer dans les problèmes psychologiques et spirituelles de l’autre et de s’introduire dans les affaires de sa vie , elle rapproche les deux groupe, l’un à l’autre, dans les caractère et les activités d'une manière qui oblitère les caractéristiques nationales. Lorsque l’amour touche des nations. Et lorsque l’amour touche des individus.
Toute la démonstration précédente tente ainsi de donner un éclaircissement sur le mot wali et son pluriel, pour que l’on puisse démarquer les versets précédents (avec leur sens précis du mot wali dans le sens d‘affection profonde) des versets rattachés au Prophète et de démontrer en même temps que le sens de celui qui porte secours ou protecteur, ou celui qui protège ne sont pas du tout adéquates; appliqués au Prophète avec les contextes syntaxiques des versets que nous étudions.
Le protecteur ne convient pas dans notre verset, puisque comme nous l’avons vu la wilaya dans tous versets précédents ne traitent que de l’amour et non pas d’alliance de secours et de protection.
Même si d’un amour découle la protection ou le secours, mais la primauté du sens revient à l’amour. De même vouloir reporter le sens d’amour dans ce verset n’est pas aussi possible selon sa structure : Vous n’avez pas d’autre Amour que Dieu son prophète et ceux qui accomplissent la prière etc. Puisque la restriction interdirait d’aimer d’autres personnes que ceux désignés dans ce verset, tout le monde comprendra que une telle interprétation est ridicule.
Non seulement cela. Mais en plus; il n’est pas correct de considérer le Prophète comme un Waily (dans le sens d’aide) de protecteur, d’aideur, (le mot existe bien) d’assistant des croyants, alors que son contraire est vrai.
Ces aides, ces secours qui sont mentionnés par Dieu dans bon nombre de versets, sont les secours et l’aide dans le domaine de la religion.
En conséquence, il convient de bien concevoir que la religion est propriété de Dieu dans le sens où il l'a établie et a défini sa charia, pour pénétrer les significations des versets dans lesquels sont demandé de l’aide et du secours.
Ainsi, le Prophète ou les croyants ou les deux conjointement sont exhortés et invités à porter secours à Dieu en ce qui concerne la religion, comme il le dit: ... Les autres disciples lui disaient: «Nous sommes les aides de Dieu ". . . (61:14); ... si vous portez secours à Dieu, Il vous portera secours... (47:7); Et quand Dieu a fait un pacte avec les prophètes: «vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours...". . . (3:8 1); etc.
De même, il convient d’accréditer au Prophète (la propriété de la religion) en tant qu'il est celui qui a appelé à elle (la religion). il est le fondateur, la référence et nous l’a transmise.
Ou encore, que la religion appartient à Dieu et à Son messager dans le cadre de la législation et d'orientation, et ils appellent les gens à leur porter secours ou font les louanges des croyants pour leur secours, leur aide, comme il est dit: ... ceux qui croient en lui et lui donnent un tribut spécial et lui portent secours. . (7:157); ... et portent secours à Dieu et à Son messager ... (59:8); ... et ceux qui lui ont donné refuge et lui ont porté secours ... (8:72), etc.
De même, il est bon de dire que la religion appartient au Prophète et aux croyants dans le cadre auquel, ils sont tous tenus de suivre ses lois et agir pour elle, de tout faire pour qu’elle pérenne et soit solide ,il est dit : . Dieu portera secours à celui qui lui portera secours. (22:40); le plus sûrement, nous porterons secours à nos messagers, et ceux qui croient, dans cette vie d’ici-bas et le jour où les témoins se lèveront (40:5 1) Porter secours aux croyants est un devoir pour nous. (30:47),
Toutefois, il n'est pas correct d'attribuer la religion aux croyants indépendamment du Prophète, les rendant ainsi libres d’agir comme ils veulent en matière de religion puis de compter sur le Prophète pour qu’il leur porte secours dans leurs affaires, parce quelle que soit la dignité religieuse qu’un musulman possède, le Prophète Muhamed a la part du lion en matière de religion. C'est pourquoi nous ne trouvons pas un seul exemple dans le Coran où le Prophète a été mentionné à titre de secoureurs’’ Nasir’’ du croyant l‘assistant. Loin de là; que le parole divine néglige une telle information sur les qualités du Prophète. Le Prophète n’a jamais été nommé le secoureur ou celui qui porte secours ou encore le protecteur, l’assistant des croyants dans le Coran.
C'est l'une des plus fermes preuves que partout où le Coran attribue la Wilaya au Prophète, elle signifie la Wilaya de l’autorité ou de celle de l'amour et l'affection, comme Dieu dit: Le Prophète est plus digne d’amour pour les croyants qu'ils n'en ont pour eux-mêmes .... (33:6) ou encore le Prophète détient plus d‘autorité que les croyants n‘en ont pour eux-mêmes;36.6 Seul Dieu est votre Autorité et son Messager et à ceux qui croient. . . (5:55); ce verset s‘adresse aux croyants, mais surtout pas avec le sens de protecteur, secoureurs et d’assistant comme nous l‘avons vu.
IL est maintenant clair que ces deux versets sont différents dans leur signification et leur contenu par rapport aux précédents.
Même si ,par supposition, nous prenons la Wilaya dans le sens de secours, de par la clause: le parti de Dieu sont ceux qui triomphent ,( ce qui donnerait ceux qui portent secours à Dieu au Prophète et aux Croyants) et que les connotations du mot triomphe tendent plus vers le secours de la part des croyants que l’amour et l’affinité et l’autorité des croyants.
On rétorquerait que le Triomphe de la religion -impose la plus haute aspiration du peuple vers celle-ci. Et que l’amour du peuple doit être à son paroxysme et dirigé tout entier vers Dieu pour qu’il puisse porter secours à la religion et que celle-ci soit victorieuse. Par conséquence l’amour est tout encore une fois le principe de tout.
De plus la clause précédente donnerait un non sens à cette proposition, Votre seul maître sont Dieu et le Prophète votre allié et ceux qui croient vos amis etc. le mot wali doit garder le même sens dans une phrase à part si une indication supplémentaire nous permet de diversifier son sens. Et comme nous avons que le Prophète n’a jamais été nommé assistant’’ Nasir dans le Coran’’
Les croyants doivent se fixer à Dieu et à Son messager avec tous les moyens possibles. Dieu l'a clairement annoncé dans ses paroles: Dieu a décrété : Je serai victorieux ainsi que Mes messagers;. . . (58:21), et certainement notre Parole a été décrétée à l'égard de Nos serviteurs, les Messagers seront secourus, et de même mon armée sera victorieuse (37:171-3).
Pour couronner le tout, il ya abondamment de traditions déclarant que ces deux versets ont été révélés au sujet de 'Ali (as) quand il donna sa bague par pure charité, alors qu'il était en prière.
Ainsi, ces versets lui sont réservés et non pas adressés à tous les croyants.
Si ces nombreuses traditions accumulées qui indiquent les circonstances de la révélation peuvent être ignorées ou nier tout en tentant d’expliquer ce verset, il est évident qu’aucun autre verset du Coran pourrait être expliqué avec l'aide des circonstances de la révélation.
Par conséquent, il n'y a pas de justification pour généraliser le référent de ces deux versets, et de même d’affirmer qu'ils indiquent l'amitié des croyants entre eux.
Toutefois, des exégètes se sont opposés à ces traditions, ces hadiths!
En rétorquant que, Premièrement: Ces traditions sont contre le contexte des versets qui, apparemment, indiquent à la Wilaya de l’alliance du secours, comme ceci a été mentionné ci-dessus.
Deuxièmement: Le verset est au pluriel alors comment expliquer qu‘il se rattache à Ali? . . .,.
Troisième: Selon ces traditions, la zakat signifierait que Ali a donné sa bague par charité, alors que cette action n‘est pas nommée zakat mais sadaqa.
Sur la base de ces objections, ils ont interprété les versets en lui donnant un sens général, et le référent, s‘appliquant ainsi à tous les croyants, et ont limité la Wilaya dans le sens de secours au groupe de personnes qui sont mentionnées. Ubadah bin Samit
Les hypocrites se hâtaient à aller chercher un secours auprès des gens du Livre, et ont manifesté par là l‘importance de ce phénomène, de sorte que Dieu a interdit d’aller chercher secours auprès des juifs et des chrétiens et des hypocrites et a dit que leur secours ne vient que de Dieu, Son Messager et les croyants qui accomplissent la prière etc.
Voilà succinctement le sens qui est largement répandu chez les exégèses.
Et pourtant. Il reste une difficulté: cette explication n'est pas en accord avec le sens obvie de la clause conditionnelle: alors qu'ils s'inclinent.
Cependant; cela pourrait être facilement remédié, si on lui donne un sens métaphorique, c'est à dire lors qu'ils sont humbles devant Dieu, ou même quand ils sont eux-mêmes dans le besoin, dans un état misérable.
Ce qui donne vos Secoureurs ou vos aides, vos alliés sont Dieu le Prophète et ceux qui croient, qui font la prière et qui donnent l’aumône tout en étant pauvres.
D’une autre façon, ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens, vos seuls alliés sont Dieu etc.
Voilà l‘essentiel de leurs idées. Mais si l’on réfléchit profondément, nous verrons qu'aucune de leurs assertions ne tient .
Quant à vouloir donner la signification de secours à la wilaya dans le verset: .Nous avons démontré par le Coran, que ceci ne peut l’être, (Le Prophète n’a jamais été désigné comme le secoureur, l’assistant de qui que ce soit. Ni le protecteur! Aucun verset du Coran ne désigne le Prophète avec de telles qualités.
En ce qui concerne le problème de l'utilisation du pluriel pour désigner un singulier : Le verset Mubahala est du même style.
Certains ont tenté d’expliquer le pluriel ainsi :
1. Pour utiliser un mot pluriel et singulier en une seule entité.
2. Pour décrire une proposition générale, avec l’aide d'un mot au pluriel, afin qu'il puisse être une prétention à tous les candidats, même si au moment de la circonstance de la révélation, il n’y a qu’une seule personne désignée ou une chose à laquelle il pourrait être appliqué.
La langue rejette le premier style, mais le second est très commun dans l'utilisation.
Que pourraient ils dire les exégètes au sujet de ces versets : 0 vous qui croyez! Ne prenez pas mes ennemis et les vôtres pour amis, voulez-vous leur offrir l'amour alors qu'ils ont nié ce qui vous est venue de la vérité. .? ... (60: 1). Ce verset se réfère à un seul homme, Hatib ibn Abi Balta ‘ah, quand il correspondait avec les Qorayshite.
Ou à propos du verset: «Ils disent:" Si nous retournons à Médine, le plus puissant en fera assurément sortir les plus faibles de là, " (63:8) Il est bien connu que cet homme, était Abdullah. Ibn Ubayy Ibn Salul.
Ou à propos du verset: «Ils t'interrogent sur ce qu'ils devraient dépenser ..." (2:215), et l'intervenant était un homme. Abdallah ibn Majouh.
Ou à propos du verset: «(Pour) ceux qui dépensent leurs biens la nuit et le jour, en secret et ouvertement, ils auront leur récompense ...» (2:274). Il est rapporté que le prodigue était 'Ali ou Abou Bakr.
Et d’autres versets qui se trouvent dans le Coran.
Un phénomène très étrange apparaît devant nos yeux lorsque nous examinons la clause: (ils disent), "Nous craignons une catastrophe qui pourrait nous arriver;". . . (5:52). L'orateur de cette parole est 'Abdullah ibn Ubayy, selon la tradition de la circonstance de la révélation rapportée. Une grande contradiction dans leur propos, parce que, ils ne trouvent aucune gêne à appliquer le pluriel à un seul homme. Et à accepter que ce verset ne concerne qu’un seul homme.
On pourrait émettre que du fait que beaucoup de personne ont agrée cette action et que d’autres voudraient faire la même chose, donc le verset et au pluriel pour les englober et pour les inciter à faire la même action, mais la wilaya comme nous l’avons définie leur revient à eux aussi? Bien sur que non! Selon les traditions!
En outre, tous les narrateurs de ces traditions étaient les compagnons du Prophète et leurs disciples. Tous étaient des Arabes dont la langue n'avait pas été pervertie et dont la langue était encore pure de tout mélange extérieur. Si une telle utilisation n'avait pas été autorisée dans le discours et si les gens n'étaient pas familiers avec ces expressions, ils auraient sans aucun doute reffusé ces récits, plutôt ils auraient été les premiers à mettre en doute de tels récits.
Pourtant aucun récit n'est rapporté de la part des compagnons ou de leur disciples qu'ils manifestaient une opposition à cet événement à cause de son pluriel.
Comme pour ceux qui ont prétendu que la donation d’une bague n’est pas une zakat: Il faut garder à l'esprit que l'utilisation du mot, la zakat, a un sens particulier dans son expression dans la communauté musulmane , elle est considérée , comme acte obligatoire de la religion, elle est teintée d’un aspect juridique , mais dans son sens littéral le mot zakat couvre toute dépense et ceci avant qu‘elle ait son sens juridique . Quand elle est utilisée sans aucune restriction ou joint avec la prière, elle indique des dépenses de bien pour l'amour de Dieu. Voir, par exemple, ce que Dieu a mentionné ce qui concerne les prophètes précédents: Il dit à propos de Ibrahim, lshaq, et Jacob: ... et Nous leurs avons révélé de faire le bien, d’accomplir la prière et le don de la zakat. . . (21:73), et Il dit à propos de Ismâ’îl: Et il recommandait la prière à sa famille et la zakat, et fut agréé auprès de son Seigneur (19.5 5), et il cite Jésus qui dit dans le berceau: ... et Il m’a prescrit la prière et la zakat tant que je vivrai (19.03 1).
Et on sait pertinemment que dans la charia des prophètes précédents la zakat de la richesse n‘avait pas été légiférée comme dans l‘islam.
De même, en observant les versets suivants, qui ont été révélés à la Mecque dans les premiers jours de la prophétie quand la zakat n'avait été pas encore légiférée comme une obligation sur une partie du bien : le mot Zakat prenait un sens d’aumône.
Il a en effet réussi qui paie la zakat, et se souvient du nom de son Seigneur et prie (87:14-15); [Il], qui donne ses richesses pour la zakat (92:18); Ceux qui ne donnent pas la zakat et ils ne croient pas en l'au-delà. (41:7), et qui sont des donneurs de zakat (23.04). Est-ce que les musulmans comprenaient le mot zakat dans son sens législatif, alors qu’il n’avait pas encore été instauré ent tant que tel?
Prends l'aumône de leur richesse, tu les laves et les purifies de ce fait, et prie pour eux; sûrement ta prière est une quiétude pour eux. . . (9:103), Prouve que la zakat est une sorte d'aumône et de charité, et elle a été nommée zakat [lit: purification] seulement parce que la charité et l’aumône nettoient et purifient , et ensuite elle a été principalement utilisée pour un impôt particulier.
Tout cela montre clairement qu'il n'y a pas d'obstacle à nommer l'aumône d’une façon générale et les dépenses dans le sentier de Dieu du nom de zakat.
En outre, il est évident qu'il n'y a aucune raison pour que l'interprétation du mot, incliné soit au sens métaphorique.
Ainsi certains, on voulu donner le sens de en étant inclinés, en étant d’humilité, ce qui donne donne l’aumône en état d’humilité. Etrange, pour répondre à ibn kathir je ne connais pas un seul jurisconsulte qui exige ou recommande de donner la zakat, en état d’humilité. Et pas un seul hadith ne le préconise.
De même, il n'y a aucune raison de chercher des justifications capiloctractées pour lesquelles Dieu a utilisé au début du verset le mot: votre Autorité, au singulier et la clause : ceux qui croient, au pluriel. Réfléchis-y donc!
CORAN: Seul Dieu est Autorité et son Messager et ceux qui croient:
ar-Raghib le lexicographe a dit dans son Muftadatu 'l-Coran: «al-Wilaya» et «au-tawallah» indiquent que deux ou plusieurs choses sont tellement proches l’une de l’autre que rien d’étranger ne peut se placer entre eux.
Par la suite , il a été utilisé pour indiquer la proximité d' un endroit. Ou l’affinité, ou l'amitié, et le secours. Dans la croyance al-Wilaya de secours, ou la gestion des affaires.
Il a été dit que al-wilaya et al-Wilaya sont comme al-dalalah et al-dilalah et atawaly signifie réellement empatroner une gestion, et al-Waily al-Mawla désignent le même sens Patron ou Gestionnaire et les deux sont utilisé à la forme active. Et à la forme passive, c'est à dire dont les affaires sont gérées Un croyant est appelé Waily de Dieu, mais nulle part il a appelé mawla de Dieu, tandis que Dieu est appelé Waily des croyants, ainsi que leurs mawla.
Et, il est dit: « tawalli lorsqu'il est utilisé sans aucune préposition, donne le sens de Wilaya, de guider, diriger à l’objet le plus proche, ils disent, « walaytu uzuni kaza », sous entendu, j’ai dirigé mes oreilles vers telle chose.
walaytu ‘aini kaza/, j’ai dirigé mes yeux vers telle chose/« walaytu wajhi kaza », j’ai dirigé mon visage vers telle chose. « Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons te diriger ’ nuwalaynaka) vers une direction qui te plaît. Dirige (Wally) donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, dirigez (walaw) vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c’est la vérité venue de leur Seigneur »2.144, Le sens général est diriger!<Tandis qu’auparavant ils avaient pris l’engagement envers Dieu qu’ils ne tourneraient pas le dos.33.15> ils ont dirigé leur dos en face de la guerre33.15
Mais quand elle est suivie par préposition min (de) clairement ou implicitement, cela signifie se détourner et s‘éloigner. (Se diriger dans le sens inverse)
Sans doute, l'homme a considéré l’idée de la proximité ‘’la wilaya’’ d’un point de vue purement physique en observant les corps dans leurs lieux et dans le temps, puis il a emprunté ce terme pour la proximité immatérielle, opposée à l'idée susmentionnée Nous savons que l'homme primitif a commencé sa réflexion avec les objets matériels. Perçus par les cinq sens et a expérimenté les choses matérielles longtemps avant de penser à des propositions rationnelles purement intellectuelle et de rentrer dans le monde des idées et tous ce qu’y est lié.
Lorsque Wilaya - une proximité particulière - est affectée dans le domaine spirituel, aux affaires immatérielles, il s'ensuit que le Wally a un droit et une autorité sur les mawla, que d'autres n'ont pas (sauf par lui). Toutes les facettes de la gestion qui peuvent être déléguées à un autre seront automatiquement prises en charge par le Wally. L’exemple le Waily d'une personne décédée. Les bien, dont le défunt usait et gérait par le droit de propriété, son héritier, a le droit de le gérer par Wilaya de l'héritage. De même, le tuteur d'un mineur gère les affaires financières du mineur par Wilaya de tutelle, et l'assistant le secoureur gère les affaires de celui qui est aidé en renforçant sa défense, et Dieu est l’Autorité (Waily) de Ses serviteurs et gère leurs affaires dans ce monde et l'au-delà. Il N’y a pas de tuteur, sauf lui. Alors Dieu est l’Autorité qui dirige les croyants, dans la mesure où il gère les affaires de leur religion par le biais de la guidance, des appels, et ainsi de suite.
Et le Prophète est l’Autorité des croyants dans la mesure où il a le pouvoir de décider entre eux, pour eux et contre eux par la législation et le jugement. De même, le Hakim qui règle et juge; est l’autorité du peuple sur lequel il règle les lois relevant de sa compétence.
La même chose est le cas avec d'autres exemples de Wilaya, comme celui de l'émancipation, de l'alliance, la protection, de voisinage et de divorce; de même, le Wilaya d'un cousin, d'amour et d'un successeur désigné, et ainsi de suite.
En bref, en examinant le mot Wilaya dans ses différents usages, on obtient un sens proche de proximité par rapport à une autre personne qui donne à son sujet une certaine autorité, de tutelle de gestion et de possession de la planification d’un objectif et plein d’autres, qu’une tierce personne ne possède pas.
En regardant le contexte du verset en cours de discussion: «Seul Dieu est votre tuteur et son Messager et ceux qui croient", nous constatons que le sens de Wilaya (tutelle) pour tous est le même, car «Dieu, Son Messager et les croyants ", ont tous été qualifiés par un seul mot : Wali " Autorité qui inclut la tutelle bien évidemment, et la tutelle de chacun; la tutelle de Dieu est la même que la tutelle du Prophète et la tutelle du Prophète est la même que la tutelle de ceux qui ont cru; elle a la même signification.
Ceci est également soutenu par la clause à la fin de la deuxième partie : sûrement le parti de Dieu sont ceux qui sont triomphants, car elle indique ou montre clairement que toutes les Autorité, les Tuteurs, sont le parti de Dieu, parce qu'ils sont sous son tutorat, son autorité ; ainsi l’autorité du Messager et de ceux qui croient tirent leur existence de l’autorité de Dieu.
Dieu a attribué à lui-même les aspects suivants de Wilaya:
al-Wilayatu 't-Takwimiyyah (l'Autorité, la tutelle créatrice): Grâce à cette autorité,
Cette tutelle, il gère tout et dispose des affaires des créatures comme il lui plaît et à sa guise. Il dit:
Ont-ils pris des autorités en dehors de Lui? Mais Dieu est l’Autorité .... (42:9); ... vous n'avez pas en dehors de Lui, ni Autorité, ni intercesseur; (32:4); ... Tu es mon Tuteur, mon Autorité dans ce monde et dans l'au-delà;. . . (12: 10 1); ... il n'a pas de Tuteur, d’Autorité après Lui; _. (42:44). La même chose est l'implication de ces versets: ... et Nous sommes plus près de lui que sa veine. (50:16); ... Dieu s’interpose entre l'homme et son cœur. . . (8:24).
Peut être liée à elle la Wilaya de secours, qui est un attribut de Dieu. C'est parce que Dieu est le Tuteur, l’Autorité de ceux qui croient, et que les mécréants n'ont pas de protecteur pour eux (47:11); ... alors Dieu est Celui qui est son Tuteur. (66:4), Porter secours aux croyants est un devoir pour nous. (30:47),
al-Wilayatu 't-Tashri'iyyah (L'Autorité législatrice): Dieu s’est attribué cette Wilaya concernant les affaires religieuses des croyants : la législation des lois, des orientations, conseils, aides et ainsi de suite. Il dit:
Dieu est le Wally de ceux qui croient; Il les fait sortir des ténèbres à la lumière,. . . (2:257).
. Et Dieu est le Wally des croyants (3:68), et Dieu est le Wally des pieux... (45:19) La même chose est le thème du verset:
Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. (36
C'est comme cela, que Dieu a décrit sa Wilaya, qui concerne l'autorité sur la création et l'autorité sur la législation et que l’on peut de même les nommer les Wilaya réel et le Wilaya consensuelle ou intellectuelle, ou considération abstraite.
Alors Dieu a proclamé à Son Prophète la Wilaya qui lui est réservée, c’est la al-Wilayatut-Tashri'iyyah:
Le Prophète a le droit et le pouvoir de légiférer des lois, appeler les gens à elle, à entrainer la communauté en conséquence, les gouverner et de décider de leurs affaires. Le Prophète a une plus grande autorité sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes .... (33:6).
La même chose est la connotation de ces versets:
Nous avons fait descendre sur toi le Livre avec la vérité afin que tu juges entre des gens par le biais de ce que Dieu t’a appris; ... (4:105);
.Et en vérité tu guides vers un chemin droit, (52); ... un messager de parmi eux, qui leur récite les versets et les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse ....