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Quarante hadiths sur les Ahl-el-Bayt (AS)

le hadith « des deux lourds » : le Prophète صلى الله عليه وآله a dit : « … je vous ai laisser deux choses si vous vous y tenez vous ne vous égarerez jamais , le Livre d’Allah et les gens de ma maison … » qui après cette parole peut ne pas comprendre que l’erreur ne tiens sur aucune de ces deux choses , le Livre d’Allah qui ne contient aucune erreurs ni de proche , ni de loin et les gens de la maison sont la sécurité contre l’égarement et l’erreur
rapporté dans le moustadrak sahihaine : de hanach kanani : « j’ai entendu abou dzar alors qu’il tenait la porte de La Mecque dire : « oh vous les gens celui qui me connait , alors il sait qui je suis et celui qui me contredit je suis abou dzar ! j’ai entendu le messager d’Allah صلى الله عليه وآله dire : « les gens de ma maison parmi vous sont comme le bateau de Noé celui qui monte a bord sera sauvé et celui qui s’en détourne se noiera » et hakim rajoute se hadith est d’une chaine de transmission authentique
dans le moustadrak des sahihaine : par la transmission de ibnou Abbas : le Prophète صلى الله عليه وآله a dit : « les étoiles sont pour les gens de la terre une protection contre le naufrage comme les gens de ma maison sont pour ma communauté une protection contre les divergences , si une tribu d’arabe les contredit , ils divergent et deviennent alors le parti du diable »
Les textes prouvant l’imamat des gens de la maison عليهم السلام sont nombreux et rapporté dans de nombreux livres spécifique au sujet en voici quelques une
Dans le sahih muslim : le Prophète صلى الله عليه وآله a dit : «O gens , je suis un homme comme vous et je crains que ne me vienne l’envoyé de Mon Seigneur et que je réponde , je vous laisse deux poids , la premier est le Livre d’Allah qui contient la guidé et la lumière , accrochez vous au Livre d’Allah qui contient la guidé et la lumière , prenez du livre d’Allah et tenez vous en a lui … et les gens de ma maison , je vous rappel Allah dans les gens de ma maison , je vous rappel Allah dans les gens de ma maison , je vous rappel Allah dans les gens de ma maison »
Dans le sahih tirmidzi : selon jaber ibnou AbdAllah : j’ai vu le messager d’Allah صلى الله عليه وآله le jour d’Arafat pendant Son pèlerinage qui était sur sa chamelle et faisait un discours , je L’ai alors entendu dire صلى الله عليه وآله : « Oh gens je vous laisse (après moi) de quoi tant que vous vous y accrochez vous ne vous égarerez jamais : Le Livre d’Allah et la lignée des gens de ma maison »
Ces deux hadiths et même si il n’en existé pas d’autres suffisent a prouver la véracité des imamistes qui obligent de suivre les gens de la maison du Prophète صلى الله عليه وآله en complément au Livre d’Allah , comme l’explique clairement la parole du Prophète صلى الله عليه وآله dans ces récits , suivre les gens de sa maison عليهم السلام en complément du Livre sacré d’Allah est la seule condition de la guidé et la protection contre l’égarement
Comme muslim énormément de savants du hadiths sunnite ont rapporté ces hadiths dans leurs livres de transmission authentique , étrangement les sunnites dans leurs généralité ignorent ces hadiths ou pire les réfutent quand on leur rapporte !!! comme si ils n’avaient jamais existé en prétextant que pour eux le plus authentique reste ce qui est rapporté par abou houraira : Le Prophète صلى الله عليه وآله a dit : « je vous ai laissé après moi ce qui ne vous égarera jamais , tant que vous vous y attacherez et que vous les appliquerez : Le Livre d’Allah et Ma tradition (sunnati) » le plus étonnant a cette réponse , c’est que ce hadith n’est rapporté dans aucuns « sahihs » et le pire est que boukhari , nissai , zahabi et biens d’autres l’on classé faible * !!! le seul qui a rapporté ce hadith est hakim dans son moustadrak que l’ensemble des savants sunnite s’accordent a trouvé moins authentique que le sahih mouslim qui lui rapporte le hadith : « Le livre d’Allah et les gens de Ma maison.. »
* : ص 80 :شرح أصول اعتقاد أهل السنة والجماعة ذكر الدكتور أحمد بن مسعود بن حمدان في تحقيقه لكتاب
سنده ضعيف : فيه صالح بن موسى الطلحي ، قال فيه الذهبي : ضعيف ، وقال يحيى : ليس بشئ ولا يكتب حديثه ، وقال البخاري : منكر الحديث ، وقال النسائي : متروك " .

En faite la version rapporté par Hakim ne vient en rien contredire les versions rapporté dans les sahihs , elles se rejoignent : « Le livre sacré d’Allah et Ma tradition » et « le livre d’Allah et la ligné des gens de ma maison » s’expliquent l’une l’autre : la sunna étant la ligné des gens de la maison du Prophète صلى الله عليه وآله ou que la ligné des gens de la maison du Prophète صلى الله عليه وآله sont عليهم السلام les garants de cette tradition
Quand a ceux qui ont délaissé les versions des sahihs et se sont contenté de la version rapporté par Hakim « Le livre sacré d’Allah et Ma tradition » nous voyons aujourd’hui les préjudices que cela a amené a la communauté du Prophète صلى الله عليه وآله , divergences , contradictions , de l’explication du Coran aux hadiths rien n’est laissé sans contradictions , quand est descendu Le verset ? pour qui ? pour quoi ? etc etc tous avec des avis divergents qui n’ont donné comme réussite que l’éloignement les uns des autres , alors ? quelle est cette sunna que l’ont doit suivre ? celle de tel ou celle de tel ? le hadith des 73 parties et une seule au paradis peut amener a réfléchir sur la question et a rechercher la vérité et a prendre la fuite devant tant de divergences et de contradictions !!!
 
Le rang de Salman (as)

Que la paix soit sur vous mes frères et soeurs,

Le rang de Salman (as) :

La foi a dix rangs et Salman a atteint le dixième rang. Il possédait la connaissance de l'invisible, la capacité à interpréter les rêves et les malheurs, était très versé dans la généalogie et avait même été favorisée par des dons du paradis, dans ce monde. Le Saint Prophète (saw) a dit: «Chaque fois que Gabriel (as) descendait, il disait, de la part de Dieu : Transmettez mon salut à Salman!"

Voici un exemple du haut degré de la foi de Salman. Une fois, Abou Dharr a fait une visite à Salman. Salman avait placé une casserole sur le feu pour chauffer sa nourriture. Les deux hommes se sont assit un certain temps, pour parler d’un peu de tout, quand tout à coup la casserole a basculé, mais au grand étonnement de Abou Dharr, son contenu ne s’est pas renversé. Salman, a remis la casserole en place, sur le feu. Un peu plus tard, la casserole est tombée de nouveau, mais encore une fois son contenu ne s’est pas renversé. Encore une fois Salman l'a ramassé et la placé de nouveau sur le feu.

Etonné, Abou Dharr se précipita hors de la maison de Salman et était perdu dans ses pensées à propos de ce qu'il avait vu. Il a rencontré l’Imam Ali (as) sur le chemin et rapporté l'incident.

Ayant entendu la narration de Abu Dharr, l'Imam (as) a dit:

"Si Salman vous informé de toute la connaissance qu’il possède, vous diriez certainement :« Que Dieu ait pitié de l'assassin de Salman. 'O' Abou Dharr! Salman est la porte de Dieu sur la terre. Celui, qui reconnaît son statut, est un croyant tandis que celui qui le rejette, est un infidèle. Salman est l’un d'entre nous, Ahlul Bayt.

Référence : Muntahal Aa’maal, vol. 1, pg. 114.
 
Tenues du Prophète (SAWAS) et de Ahlul Bayt (as)

As Salamu 'alaykum Wa Rahmatullahi Wa Barakatuhu,

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad,

J'ai quelques question à poser InsaAllah, concernant les tenues du Noble Prophète (SAWAS) ainsi que sur Ahlul Bayt (as).

1) Pourquoi existe-t-il une différence entre nous et les frères sunnites au sujet du turban (alors qu'eux = châpeau, ou chachia) et du vêtement (cape...alors qu'eux Qamis, dishdasha ?)

2) La Chachia et le Qamis, font-il également partie de la Sunna du Noble Prophète (SAWAS) et de Ahlul Bayt (as) ?

3) Faut-il couvrir la tête et s'habiller long lors de la prière ?

4) Quelles étaient les couleurs des turbans du Noble Prophète (SAWAS) et d'Ahlul Bayt (as).

5) Que portait La fille du Noble Prophète (SAWAS), Fatima Az Zahra (as) ? (Couvrait-elle ses pieds ? Son visage ? Et Ses yeux ?...)

6) Quelle était la couleur de son vêtement ? (Noir ?)

Je suis désolé pour toutes ces questions, mais je veux éclaircir InsaAllah :)

Qu'Allah (SWT) agréer nos actes

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad
 
Salam mon frère,

4) Quelles étaient les couleurs des turbans du Noble Prophète (SAWAS) et d'Ahlul Bayt (as).

Surement noir. AUjourd'hui les seyyed portent un turban noir et les non seyyed un turban blanc...
 
Asalamou 'aleykoum,


Une remarque sur le noir total des habits dans l'ensemble : Les avis juridiques de son éminence Sistani rejoignent ces ahadiths.

قال الكليني: وروي لا تصل في ثوب أسود، فأما الخف أو الكساء أو العمامة فلا بأس
محمد بن يعقوب عن علي بن محمد عن سهل بن زياد عن محسن بن أحمد عن أبي عبدالله (عليه السلام) قال: قلت له أصلي في القلنسوة السوداء؟ فقال: لا تصل فيها فإنها لباس أهل النار
محمد بن علي بن الحسين في (العلل) عن أبيه عن محمد بن يحيى عن محمد ابن أحمد عن سهل بن زياد عن محمد بن سليمان عن رجل عن أبيه عن أبي عبدالله (عليه السلام) قال: قلت له: أصلي في القلنسوة السوداء قال: لا تصل فيها فإنها لباس أهل النار
محمد بن علي بن الحسين قال: قال أمير المؤمنين (عليه السلام) فيما علم أصحابه: لا تلبس السواد فإنه لباس فرعون
العلل والخصال) فقد رواها عن أبيه عن محمد بن يحيى عن محمد بن أحمد عن محمد بم عيسى عن القاسم بن يحيى، عن جدّه الحسن بن راشد، عن أبي بصير، عن أبي عبدالله (عليه السلام) عن آبائه عن أمير المؤمنين (عليهم السلام
محمد بن يعقوب عن عدة من أصحابنا عن أحمد بن محمد رفعه عن أبي عبدالله (عليه السلام) قال: يكره السواد إلا في ثلاثة: الخف، والعمامة، والكساء
وعنهم، عن أحمد بن أبي عبدالله، عن بعض أصحابه رفعه قال: كان رسول الله (صلى الله عليه وآله) يكره السواد إلا في ثلاث: الخف، والعمامة، والكساء.
عن إسماعيل بن مسلم عن الصادق (عليه السلام) قال: إنه أوحى الله إلى نبي من أنبيائه قل للمؤمنين: لا تلبسوا لباس أعدائي ولا تطعموا مطاعم أعدائي ولا تسلكوا مسالك أعدائي فتكونوا أعدائي كما هم أعدائي

Article 379: Pendant la Prière, il est détestable de porter un vêtement noir, sale, serré, ou le vêtement d'un ivrogne, ou un vêtement (ou une bague) sur lequel il y a l'image d'un être vivant.
 
As Salamu 'alaykum Wa Rahmatullahi Wa Barakatuhu,

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad,

J'ai quelques question à poser InsaAllah, concernant les tenues du Noble Prophète (SAWAS) ainsi que sur Ahlul Bayt (as).

wa 'alaykum Salam Wa Rahmatullahi Wa Barakatuhu,

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad,

1) Pourquoi existe-t-il une différence entre nous et les frères sunnites au sujet du turban (alors qu'eux = châpeau, ou chachia) et du vêtement (cape...alors qu'eux Qamis, dishdasha ?)

il n'y a pas de différence mon cher frère eux aussi porte des caps et des turbans, surtout chez les tabligh, en france ce sont les maghrébins en majorité ils portent surtout des qamis et se rasent le crâne pour imiter les salafis :icon_lol:, mais dans les zaouia au bled c'est la jellaba a capuche c'est plus mystique :icon_wink

2) La Chachia et le Qamis, font-il également partie de la Sunna du Noble Prophète (SAWAS) et de Ahlul Bayt (as) ?

c'est le turban la sunnah du Noble Prophète (SAWAS) et de Ahlul Bayt (as)

3) Faut-il couvrir la tête et s'habiller long lors de la prière ?

si on part du manteq que Noble Prophète (SAWAS) et de Ahlul Bayt (as) n'ont jamais prié tête découvert, il faut mieux prier tête couvert mon frère, tu regarderais bien les vieux tous avaient la tête couverte même chez eux, l'ayatollah khomenai as en est un parfait exemple

4) Quelles étaient les couleurs des turbans du Noble Prophète (SAWAS) et d'Ahlul Bayt (as).

à ma connaissance la couleur préféré du prophète pour son turban était le vert, il portait aussi le noir , le blanc et le marron, si quelqu'un possède d'autres hadiths ( sunni ou shia) sur le sujet je suis preneur.

5) Que portait La fille du Noble Prophète (SAWAS), Fatima Az Zahra (as) ? (Couvrait-elle ses pieds ? Son visage ? Et Ses yeux ?...)

6) Quelle était la couleur de son vêtement ? (Noir ?)

j'avais vu un reportage sur l'iran l'autre jour, des savants disaient que le noir ( synonyme de deuil?) n'était pas conseillé en islam mais les moeurs et coutume ont pris le pas et toutes les soeurs sont habillées de noir pourquoi? le blanc est la couleur la plus conseillée

Je suis désolé pour toutes ces questions, mais je veux éclaircir InsaAllah :)

Qu'Allah (SWT) agréer nos actes

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad
 
Salam mon frère,



Surement noir. AUjourd'hui les seyyed portent un turban noir et les non seyyed un turban blanc...

salamou alikom,

il est vrai selon la norme comtemporaine le noir est pour les chorafas et le blanc pour les non chorafas, mais je n'ai pas trouvé de hadiths qui confirment cette élection ( bid3a?), à lépoque post nabi saws, chacun pouvait porter le turban avec la couleur qui lui plaisait sans restriction, corrigez moi si je me trompe sur le sujet.
 
Wa Aleikum As Salam Wa Rahmatullahi Wa Barakatuh,

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad,

Barak Allahu Fikum, merci à tous pour vos réponses.

1) Mais dans ce cas là, est-ce que caps et turbans sont réservés aux savants ou bien à tous ?

2) Et donc frère thaqalayn vous dites " c'est le turban la sunnah du Noble Prophète (SAWAS) et de Ahlul Bayt (as)" est-ce qu'il va de soi qu'il ne faut pas prier avec Qamis + Chachia ?

3) Si vous pourriez m'apportet des réponses concernant cette question : Que portait La fille du Noble Prophète (SAWAS), Fatima Az Zahra (as) ? (Couvrait-elle ses pieds ? Son visage ? Et Ses yeux ?...)

Barak Allahu Fikum

Qu'Allah (SWT) agréer nos actes

Aïd Moubarak InsaAllah et Bon Jumu'a InsaAllah

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad
 
Asalamou 'aleykoum,

Dame Fatima Zahra (as) couvrait son visage, tout comme Sayda Zaynab (as). Il faut se souvenir qu'elles ont un statut particulier, comme les épouses du Messager de Dieu (sws). Je n'ai pas sous la main l'avis juridico-historique. Néanmoins, un hadith qui peut-être utile.

[FONT=(Utiliser une police de caractè]Yahyâ al-Mâzinî témoigne : « J’étais le voisin du Commandeur des croyants, l’Imam Ali (p) à Médine tout près de la maison où habitait sa fille, Zaynab. Par Allah, je n’ai jamais vu sa personne, ni entendu sa voix. Lorsqu’elle voulait aller rendre visite à la tombe de son grand-père, le Messager d’Allah (P), elle sortait la nuit, escortée par al-Hassan à sa droite, al-Hussain à sa gauche et le Commandeur des Croyants devant elle. Lorsqu’elle s’approchait de la tombe, le Commandeur des croyants (p) l’y devançait pour éteindre les lanternes. Une fois al-Hassan lui a demandé pourquoi il les éteint, et il a répondu : Je crains que quelqu’un ne regarde la personne de ta sœur Zaynab. »[/FONT] (1)


Le fait d'éteindre les lanternes, nous invite à en déduire qu'elle (as) couvrait son visage.


Ensuite, Sitar ou Niqab, AllahouAlem

(1) : Zaynab al-Kubrâ, p. 642 ; timah al-Zahrâ’, Bahjata Qalb al-Muçtafâ d’al-Rahmâni.
 
Asalamou 'aleykoum,

Dame Fatima Zahra (as) couvrait son visage, tout comme Sayda Zaynab (as). Il faut se souvenir qu'elles ont un statut particulier, comme les épouses du Messager de Dieu (sws). Je n'ai pas sous la main l'avis juridico-historique. Néanmoins, un hadith qui peut-être utile.

[FONT=(Utiliser une police de caractè]Yahyâ al-Mâzinî témoigne : « J’étais le voisin du Commandeur des croyants, l’Imam Ali (p) à Médine tout près de la maison où habitait sa fille, Zaynab. Par Allah, je n’ai jamais vu sa personne, ni entendu sa voix. Lorsqu’elle voulait aller rendre visite à la tombe de son grand-père, le Messager d’Allah (P), elle sortait la nuit, escortée par al-Hassan à sa droite, al-Hussain à sa gauche et le Commandeur des Croyants devant elle. Lorsqu’elle s’approchait de la tombe, le Commandeur des croyants (p) l’y devançait pour éteindre les lanternes. Une fois al-Hassan lui a demandé pourquoi il les éteint, et il a répondu : Je crains que quelqu’un ne regarde la personne de ta sœur Zaynab. »[/FONT] (1)


Le fait d'éteindre les lanternes, nous invite à en déduire qu'elle (as) couvrait son visage.


Ensuite, Sitar ou Niqab, AllahouAlem

(1) : Zaynab al-Kubrâ, p. 642 ; timah al-Zahrâ’, Bahjata Qalb al-Muçtafâ d’al-Rahmâni.

Wa Aleikum As Salam Wa Rahmatullahi Wa Barakatuh,

Allâhumma Salli 'ala Mohammad Wa Âli Mohammad,

Barak Allahu Fikum frère,

Je n'ai pas compris votre conclusion :D

Sinon, pour les Ayatollah permettent le non couvrement du visage ?

Sinon frère, couvraient-elles les yeux également ?

Barak Allahu Fikum
 
Asalamou 'aleykoum,

L'imam 'Ali (as) demande que les lanternes soient éteintes. Pourquoi éteindre les lanternes ?
Il (as) donne la réponse : « [FONT=(Utiliser une police de caractè]Je crains que quelqu’un ne regarde la personne de ta sœur Zaynab. »
[/FONT]
[FONT=(Utiliser une police de caractè]Si [/FONT][FONT=(Utiliser une police de caractè]elle portait le Hijab, qu'elle est l'utilité d'éteindre les lanternes, puisqu'on peut regarder Zaynab (as). Donc, j'en déduis qu'éteindre les lanternes, permettait à Sayda Zaynab de retirer le voile de par dessus son visage.[/FONT][FONT=(Utiliser une police de caractè]

[/FONT]
Sinon frère, couvraient-elles les yeux également ?
AllahouA3lem d'où ma question : Sitar ou Niqab ?

Sinon, pour les Ayatollah permettent le non couvrement du visage ?
Bien sûr, d'ailleurs c'était un argument pour mon passage dans le madhab ja'farite.

Article 773: La femme doit cacher son corps et ses cheveux à un homme non-mahram, et par précaution recommandée, elle doit se couvrir également devant un enfant non majeur mais capable de discernement et qui peut être probablement, sexuellement excité. En ce qui concerne le visage et les mains jusqu'au poignet, elle peut les montrer à un non-mahram tant qu'elle craint pas que cela ne la conduise à un acte interdit ou que cela n'est pas fait dans l'intention d'amener à jeter sur elle un regard interdit. Autrement, si une telle crainte existe, il lui est interdit de les montrer même à un mahram.
[FONT=(Utiliser une police de caractè]


[/FONT]
 
Salam

Il existe des récits attestant que certains non-mahram ont décrit le visage de Fatima Zahra (as), et d'autres récits qui affirment qu'elle le cachait.

Quant à la fatwa, elle reflète l'esprit de l'Islam qui laisse à la femme le choix de décider lorsqu'il est plus décent de le cacher, dans des situations où sa dignité peut être atteinte, ou de le dévoiler lorsqu'elle juge qu'elle n'a rien à craindre.

Pour pouvoir interpréter une fatwa ou une règle, il faut connaître l'ensemble de la Sounna prophétique, sans quoi on risque de tomber dans l'erreur.


Voici deux hadith explicites :

[ 25426 ] 2 ـ وعن محمد بن يحيى ، عن أحمد بن محمد بن عيسى ، عن مروك بن عبيد ، عن بعض أصحابنا ، عن أبي عبدالله ( عليه السلام ) قال : قلت له : ما يحل للرجل أن يرى من المرأة إذا لم يكن محرما ؟ قال : الوجه والكفان والقدمان .
ورواه الصدوق في ( الخصال ) عن محمّد بن الحسن ، عن الصفّار ، عن أحمد بن محمّد ، مثله (1) .
2 – And from Muhammad b. Yahya from Ahmad b. Muhammad b. `Isa from Maruk b. `Ubayd from some of our companions from Abu `Abdillah (as). He said: I said to him: What is allowed for the man to see from the woman when he is not mahram? He said: The face, the two hands, and the two feet.

Qu'est-ce qu'un homme est-il autorisé à voir d'une femme lorsqu'il n'est pas marham ?

Il (as) dit : Le visage, les deux mains et les pieds.

(Les pieds sont autorisés dans certaines circonstances, pour des raisons de santé ou lorsque le travail de la femme le nécessite, par exemple)

[ 25429 ] 5 ـ عبدالله بن جعفر في ( قرب الاسناد ) : عن هارون بن مسلم ، عن مسعدة بن زياد قال : سمعت جعفرا وسئل عما تظهر المرأة من زينتها ؟ قال : الوجه والكفين .
5 - `Abdullah b. Ja`far in Qurb al-Isnad from Harun b. Muslim from Mas`ada b. Ziyad. He said: I heard Abu Ja`far asked about what the woman makes apparent from her adornment. He said: The face and the two hands.

Il (as) dit : Le visage et les deux mains.


Par ailleurs, compte tenu d'autres hadith qui affirment d'autres faits, on peut interpréter le hadith sur le visage de Zeinab (as) d'une façon différente, il se pourrait que l'Imam 'Ali (as) ait souhaité la protéger d'un danger pour sa vie ou sa dignité, raison pour laquelle elle ne devait pas être reconnue.


Allahu a3lam
 
Asalamou 'aleykoum,


Concernant Dame Fatima-Zahra (as), la description de son noble visage est expliquée par les Chouyoukhs comme suit [je les paraphrase] :


1°_ Soit les récits sont faibles et qu'ils furent relatés par les nawacib ou par des narrateurs faibles et ignorants.

2°_ Soit le narrateur ne regardait pas directement Dame Fatima-Zahra (as) et qu'il relate l'information à partir du récit du Messager de Dieu (sws), donc indirectement.

3°_ Soit relaté par un vieil homme [et compté comme Ahlu El Beit (as) -tel que Salman el firsi (rda)- et qui n'éprouve pas de désir contenu de son âge avancé [et de sa foi inégalée par le commun des mortels] et dont la Charia autorise la femme à montrer son visage.


Voilà les 3 explications.


AllahouA3lem.
 
"TEHZIBOUL ISLAM" OU " CODE DE LA VIE MUSULMANE."
Par Allamâ Mouhammad Bâqir Al Majliçi Aalallahou Maqâmahou
Chapitre premier
Les règles concernant le port des vêtements et chaussures
I.- La décence et la parure des vêtements

Il ressort de nombreux Hadiths authentiques que le port, selon son rang et ses moyens, des beaux habits, propres et corrects, acquis par la voie licite ou Halaal, fait partie des Traditions du Saint Prophète (Sounnaté Rassoul) et des actions en vue de l’amour d’Allah. Et, si quelqu’un ne peut les acquérir d’une façon honnête ou Halaal, il doit se satisfaire de ce qu’il possède. Le désir de se procurer des habits variés (des vêtements de luxe ou de marque) ne doit pas apporter des entraves à l’exercice de ses pratiques religieuses ou le conduire à désobéir Allah.
Celui à qui Allah accroît ses ressources financières ou le « Rôzî » peut manger, s’habiller, dépenser, entretenir de bonnes relations avec ses frères de foi, selon ses capacités et celui dont les revenus sont maigres ne doit jouir que de ce qu’il détient et doit éviter de s’acheminer vers l’illicite ou le Haraam et la prodigalité ou le gaspillage.
H° Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) affirme que lorsque Allah octroie Ses Bienfaits à Son noble serviteur et que leur effet se manifeste en lui, celui-ci sera considéré étant l’ami de Dieu et figurera parmi ceux qui en sont reconnaissants à leur Seigneur. Mais, si rien ne l’affecte, il sera, alors, tenu pour Son ennemi et se retrouvera au milieu des ingrats.
H° I° Ali Riza (a.s) s’asseyait, en été, sur une espèce de toile de sac en jute et, en hiver, sur une natte de paille, de feuilles de dattier ou de tiges de jonc. Il portait des vêtements rudes lorsqu’il se trouvait chez lui et, pour faire valoir les Bienfaits Divins, il s’habillait d’un costume somptueux pendant ses sorties.
H° I° Ja’afaré Sadiq (a.s) déclare qu’Allah aime celui qui s’embellit, qui se fait beau et déteste celui qui se précipite dans l’abattement ou s’habille comme un malheureux. Il désire voir l’effet de Ses Bienfaits parmi Ses serviteurs à ce qu’ils s’habillent bien, se parfument, nettoient leur maison, les gardent propres, ainsi que leur cour et leur environnement, et allument la lampe avant le coucher du soleil, ce qui éloigne d’eux la pauvreté et augmente leurs moyens de subsistance.
Un Soufi du nom de Soufyan Saori (un des leaders de l’école de la pensée Ascétique) pénétra, un jour, dans la Mosquée Masjid al Harâm à la Mecque et, y apercevant H° I° Ja’afaré Sadiq (a.s) assis dans un lieu, vêtu des habits éclatants, s’adressa à ses compagnons que : « par Dieu ! Je vais le voir pour lui reprocher sa tenue. »
En prononçant ces mots, il s’approcha de l’Imam (a.s) et lui déclara que : « Ô le fils du Messager ! Ni l’Envoyé de Dieu, ni vos parents et ancêtres ne s’habillaient de telle sorte !
- Le Messager d’Allah vivait à l’ère de la pauvreté alors que la nôtre est celle de la richesse (notre société est économiquement prospère), lui répondit l’Imam (a.s). Les gens pieux méritent le plus de dépenser les Bienfaits de Dieu, » ajouta-t-il. En tenant ce langage, il récita le 32è Verset de la 7è Sourate Al Aaraf du Saint Coran :
« QOUL MAN HARRAMA ZIINATILLAAHIL LATII AKHRAJÂ LI IBAADIHII WATTAYYIBAATI MINAR RIZQ :
(Ô Prophète !) Dis, qui a interdit la parure de Dieu – qu’Il a produite pour Ses serviteurs - ainsi que les excellentes nourritures ? »
A l’appui de cette Parole Divine, l’Imam (a.s) continua : « bien que nous soyons les mieux placés pour partager les Grâces d’Allah, toutefois, ô Souri ! Ce vêtement que tu aperçois sur moi, je ne le porte que pour les convenances de ce monde. »
Il enleva, ensuite, sa robe et lui montra, sur son corps, sa tenue austère, en déclarant que : « celle-ci est destinée à mon âme tandis que le costume d’apparat est réservé aux honneurs mondains. »
L’Imam voulut, donc, signifier que ce vêtement grossier le protège de la fierté et constitue, pour lui, une source du rappel constant d’Allah.
A la suite de cette affirmation, l’Imam (a.s) tendit sa main et souleva la vieille soutane de Soufyan Souri qui cachait le beau costume dont il s’était habillé et lui lança ces mots : « ô Souri ! Malheur à toi ! Tu te couvres, au-dedans, de cet habit pour ton confort et enfiles, au-dehors, ce vêtement fatigué pour dorer la pilule ! »
L’Imam lui fit comprendre que cet état dépenaillé n’est qu’une fausse démonstration et un signe d’hypocrisie.


II.- Les vêtements Haraam

Le port des vêtements en soie pure et en or filé est illicite ou Haraam aux hommes. Par précaution, le bonnet ou les plus petits habits qui ne peuvent pas servir à cacher les parties intimes ne doivent pas être du tout en soie pure, de même que ceux qui pourraient faire partie du vêtement, comme les ficelles du pantalon, les bordures du costume ou les fanfreluches. (La doublure qui couvre entièrement ou partiellement le vêtement est illicite.)
Pour les habits fabriqués à partir du coton, de la laine ou d’autres fils mélangés à de la soie, celle-ci, de préférence, ne doit pas être supérieure au dixième de la matière principale.
Même les garçons Non Bhâligh ou n’ayant pas atteint l’âge adulte islamique (par précaution, moins de 13ans, note du traducteur) doivent être retenus à ne pas porter des objets en or et des vêtements en soie pure. Le Messager de Dieu disait à l’Imam Ali (a.s), le Prince des Croyants, de ne pas arborer une bague en or car l’or sera votre parure au Paradis et de ne pas se vêtir des habits en soie car ceux-ci seront votre tenue dans le Jardin des Délices (l’Imam Ali a.s. ne portait ni l’or, ni la soie sur lui, cette recommandation n’était, bien sûr, destinée qu’aux autres).
Certaines personnes se sont permises de demander au 6è Imam, H° Ja’afaré Sadiq (a.s), si elles pourraient orner les membres de leur famille des bijoux en or.
«Habillez-en vos épouses et vos servantes, mais éloignez-en vos enfants mâles non Bhâligh comme vous-même, » leur répondit le Successeur du Saint Prophète.


III.- Les vêtements de coton, de laine et autres fils

Le Prince des Croyants, l’Imam Ali (a.s), recommande de porter des habits de coton car ceux-ci constituent la tenue du Saint Prophète (saw) et la nôtre, ses Ehloul-Bayt. Le Messager d’Allah ne s’habillait pas, sauf en cas de besoin, de vêtements en laine.
Une autre tradition rapporte de Houssein Ibn Kaçir qu’il vit, un jour, Hazarat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) dans des habits austères, recouverts d’un vêtement de laine.
« Que je me sacrifie sur vous ! Ne tenez-vous pas les habits de laine comme étant détestables ? Lui demandai-je.
- Mon grand-père, l’Imam Zainoul Abidhine (a.s), portait des habits de laine, mais lorsqu’il se levait pour accomplir le Salât, il mettait des habits de coton rude et je ne fais que le suivre, » répondit le Saint Imam (a.s) (pour dissiper ce malentendu.)


IV. - Les couleurs abominables ou recommandées pour les habits

Le Messager d’Allah (saw) déclare : « habillez-vous de vêtements blancs car celui-ci est la meilleure des couleurs et elle est pure ; de même, recouvrez vos morts du linceul blanc. »
Hafas Mouzan raconte que : « j’ai remarqué H° Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) accomplir le salât entre la tombe sainte du Messager d’Allah (saw) et sa chaire bénie, vêtu des habits de couleur moins claire, c’est-à-dire, jaunes. »
Hakam Ibné Atbâ raconte, de sa part, que : « je me suis rendu chez l’Imam H° Mouhammad Baqir (a.s) et ai aperçu qu’il s’était habillé des vêtements de couleur rouge sombre. A cette occasion, l’Imam s’adressa à moi : ô Hakam ! Que dis-tu à propos de cette tenue ?
- Ô mon Maître ! Que puis-je vous dire concernant ce que vous portez sur votre corps, répondis-je. Certes, nous regardons d’un très mauvais œil les jeunes qui, parmi nous, s’habillent des vêtements de cette couleur, ajoutai-je.
- Je me suis vêtu des habits de cette couleur rouge parce que je deviens gendre de fraîche date, m’expliqua l’Imam (a.s). »
Younous rapporte que :« J’ai vu H° Imam Reza (a.s) vêtu d’un Tchador ou d’un manteau de couleur bleue. »
Hasan Ibné Ziad relate que : « j’ai découvert H° Abû Jaafar, Mouhammad Baqir (a.s), habillé dans une tenue rose. »
Mouhammad Bîn Ali décrit que : « j’ai aperçu H° Imam Mousa al Kazim (a.s) porter des habits de couleur grise. »
Aboûl Aoulâ raconte que : « j’ai vu H° Imam Jaafar Sadiq (a.s) se draper dans un costume de tissu yéménite de couleur verte. »
Il est rapporté dans un Hadith que quelqu’un demanda à H° Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) s’il peut se couvrir la tête d’un bonnet noir pendant l’accomplissement du Salât.
« Ne mettez pas un bonnet de cette couleur, répondit l’Imam (a.s), car elle est celle des habits du peuple de l’Enfer. »
H° Le Saint Prophète de l’Islam (saw) déclare : « à l’exception de ces trois pièces d’habillement, à savoir : les chaussettes, le turban et le Tchador ou la toge, tout vêtement de couleur noir est à haïr. »


V. - Hadith

Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) rapporte que Hazrat Amiroul Moaménine (a.s) partit au marché et acheta trois vêtements pour un « Achrafy » : une tunique arrivant jusqu’aux genoux, un pagne de la taille jusqu’à mi-jambes et une toge couvrant la poitrine, par devant, et descendant plus bas que la ceinture, par derrière. Enfin, il leva ses mains vers le ciel, loua Allah pour ces faveurs et rentra dans sa chambre.
Hazrat Imam Jaafaré Sadiq (a.s) déclare que la partie du vêtement qui, de la cheville, touche le sol, appartient au feu de l’Enfer.
Hazrat Imam Moussa Kazim (a.s) énonce que lorsqu’ Allah demanda à Son Prophète « Va çiyabaka fa tah-hir » : Et, tes vêtements, purifie (Sourate 74, Verset 4), les vêtements du Saint Prophète (saw) étant toujours en état de propreté et de pureté totale, Il voulait signifier de garder hauts ses habits afin d’éviter que l’impureté ne les touche.
Hazrat Imam Mouhammad Baqir (a.s) affirme que le Messager d’Allah (saw) avait déclaré à une personne que : « fais attention à ce que ton pantalon et ton manteau ou ta chemise ne descendent pas trop bas car ceci est le signe de la fierté et Allah n’aime pas les gens orgueilleux. » C’est un récit authentique.


VI. - Les vêtements réservés aux femmes

Les vêtements destinés aux femmes, tels le Tchador (qui couvre de la tête aux pieds), le voile, le hidjab, la « bourquà », la voilette qui cache le visage ou le « maqnà » etc…sont « Haraam » ou illicites aux hommes. De même, les habits réservés uniquement aux hommes, tels le bonnet, le turban, la houppelande, la soutane, etc…sont « Haraam » ou illicites aux femmes et ceux par lesquels les Incrédules, les Juifs ou les Chrétiens sont identifiés comme, par exemple, la cape juive, ne sont permis ni aux hommes, ni aux femmes.
Hazrat Imam Mouhammad Baqir (a.s) souligne qu’il n’est pas autorisé aux femmes de se parer en homme car le Messager d’Allah (saw) a maudit aussi bien les hommes aux manières efféminées que les femmes aux façons masculines.
Cette tradition vient de l’Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) qu’Allah Le Très Haut révéla à l’un de ses Prophètes : « annonce aux Croyants de ne manger comme Mes ennemis, ni s’habiller comme eux, ni suivre leurs pratiques ou adopter leur style de vie et les traditions qui sont propres à leur culture, si non ils seraient aussi rangés parmi Mes ennemis. »


VII. - Les pratiques du turban

Enrouler le turban autour de la tête est recommandé. Laisser tomber un bout par devant et l’autre bout par derrière, suivant la tradition des descendants du Saint Prophète, les «Sadates» de Médine, La Ville des Lumières, est «Sounnat» ou recommandé.
Cheik Shahid Alaïhir Rahmah affirme qu’il est recommandé d’enrouler le turban pendant qu’on est debout.
Le Messager d’Allah (saw) déclare que le turban constitue la couronne des Arabes. Lorsqu’ils abandonneront cette coiffure, Allah anéantira aussi leur dignité.
Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) dit : « celui qui porte le turban sans se conformer au style de « Tahtoul Hanak » c’est-à-dire laisser pendre les deux bouts de deux côtés du corps (comme ci-dessus indiqué) et qu’il attrape une maladie incurable, il ne devra blâmer que lui-même. »


VIII. - Les pratiques du pantalon

Il est rapporté de Hazrat Abâ Abdillah (a.s) qu’Allah annonça au Prophète,
H° Ibrahim (a.s), de mettre un voile entre le sol et ses parties intimes. Il confectionna, donc, une culotte couvrant de la ceinture jusqu’aux genoux.
Il est écrit dans le livre du nom de Fiqha oul Riza que : «soyez assis pendant que vous vous habillez du pyjama ou du pantalon et ne restez pas debout car ceci est, souvent, la cause des difficultés et maladies. Récitez ce Dhûa au moment de vous vêtir :
Bismillaah Allahoumas-tour a’wratiî walaa tahatikkaniî fiî a’ras’aatil qiyaamah va a-yffa farajaniî walaa takhla-â anniî ziînatal iîmâan.
(Au Nom d’Allah ! Ô Allah ! Couvre mes parties intimes - ma nudité, que je ne sois pas déshonoré le Jour du Jugement Dernier, accorde-moi la faveur de la chasteté et n’enlève pas de moi la parure de ma foi !) »
Hazrat Amiroul Moaménine (a.s) déclare que les Prophètes d’Allah mettaient, d’abord, la tunique pour s’habiller et, le pantalon, ensuite.


IX. - La coupe et couture et le port de nouveaux habits

L’Imam Hazrat Mouhammad Bâqir (a.s) déclare que : «celui qui s’habille d’un nouveau vêtement récitera le Dhûa suivant :
Allaahoummaj al-hou sawbâ youmnine wa touqane wa barakatine, Allaahoummar-zoukniî fiîhi housnâ ibhâatikâ wa aamalane li taa’tika wa adhââ shoukri niâ’matikâ, Alhamdhou lillaahil laziî kasâaniî mâa ouvâari bihiî awratiî wa ata jammalou bihiî finnaass.
(Ô Allah ! fais de ce vêtement une faveur, une vertu, une bénédiction ! Ô Allah ! Que je puisse bien accomplir Ton adoration aussi longtemps que je porte cet habit, me conformer à Tes ordres, Te remercier de Tes faveurs. Toutes les louanges appartiennent à Allah qui m’a offert un vêtement si grand que je puisse m’en couvrir et il me donne le charme - la parure - parmi les gens). »
Hazrat Amir, l’Imam Ali (a.s) raconte que le Messager d’Allah m’a enseigné ce Dhûa que je récite au moment de m’habiller d’un nouveau vêtement :
Alhamdhou lillaahil laziî kasaaniî minal libhaasi maa ata-jammalou bihiî finnaass, Allahoummaj-al haa siyaabhâ bharakatine ass-aafiîhaa li marzaatikâ wa aa’mourou fiîhaa massaâjidhakâ
(Toutes les louanges à Allah Qui m’a donné un vêtement pour m’habiller, celui-ci m’offre le charme parmi les gens. Ô Allah ! Fais de cet habit l’objet de bénédiction pour que tout ce que j’entreprenne, en me le couvrant, soit la recherche de Ta satisfaction, ainsi que l’élégance de Tes Mosquées – que je me prosterne devant Toi par celle-ci !)
L’Imam ajouta que celui qui récitera ce Dhûa au moment de s’habiller verra ses péchés pardonnés.
Dans un autre Hadith, l’Imam recommande de réciter, au moment de se vêtir d’un nouvel habit :
Laa Ilaaha Illallaahou Mouhammadhoun Rassouloullah
(Il n’y a de Dieu sauf Allah et H° Mouhammad –saw- est Son Messager),
pour que vous soyez à l’abri de tous les malheurs et que votre temps passe dans la joie jusqu’au dernier fil de ce vêtement.
Il est rapporté de l’Imam Ali Riza (a.s) que lorsqu’il désirait porter une nouvelle tenue, il la plaçait sur son côté droit, demandait qu’on lui apporta un verre d’eau sur lequel il récitait dix fois, chacune : la Sourate Al Ikhlas, Ayatoul Koursi et la Sourate Al Kafiroun, aspergeait cette eau sur celle-ci et déclarait que : «celui qui agira ainsi verra sa subsistance (le Rôzi) s’accroître jusqu’au dernier fil.»
Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) affirme que «celui qui souhaite se vêtir d’un nouvel habit prendra une coupe d’eau sur laquelle il récitera 36 fois la Sourate Al Qadr et lorsqu’il parviendra au Verset : TANAZZALOUL MALAYKATO, il aspergera cette eau sur cet habit dont il s’en couvrira, après avoir répété cette action 36 fois et avant d’accomplir une Prière de deux Rakates de Salat de remerciements à Allah (le Namazé Shoukranâ). A la fin de ce Salat, il prononcera le Dhûa suivant :
Alhamdhou lillaahil laziî razakaniî maa atajammalou bihiî finnass wa ouvari bihiî awrati va ouswalli fihiî li rabbhiî.
(Toutes les louanges appartiennent à Allah qui m’a accordé une telle chose que je trouve, par elle, la beauté – le charme parmi les gens, elle couvre mes parties intimes et j’en accomplis l’adoration de mon Seigneur !)
Il remerciera, en outre, Allah pour que son « Rozî » ou la subsistance s’accroisse jusqu’au dernier morceau de ce vêtement.


X. - Les pratiques de s’habiller et de se déshabiller

Le Messager d’Allah (saw) indique qu’il est, chaque fois, abominable de rester nu, le jour comme la nuit.
Hazrat Le Prince des Croyants déclare que, chaque fois qu’un homme se met à nu, le Satan désire le noyer dans le péché. Il ajoute, en outre, que lorsqu’un homme s’assied au milieu des gens, il ne lui convient pas de faire apparaître ses cuisses. L’Imam stipule, par ailleurs, de prononcer «BISMILLAH» (par le Nom d’Allah) au moment de se déshabiller.
Selon Hazrat Imam Muhammad Baqir (a.s), le voile (ou le Maqnà) de Hazrat Fatimah (a.s) était si large qu’il descendait jusqu’aux mi-bras (coudes). «Toutes les femmes doivent porter un voile semblable,» dit-il.
Et, suivant Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s), un voile et une tenue qui font transparaître le corps sont Haraam ou illicites aux femmes Musulmanes.
Une autre Tradition rapporte qu’une personne demanda à l’Imam Hazrat Moussa Kadhim (a.s) :
«Est-ce que le fait de posséder dix vêtements constitue la prodigalité ?
- Non, lui répondit l’Imam (a.s) ; pour son soin (afin d’être frais et propre), le nombre élevé est meilleur. Toutefois, la prodigalité n’apparaît que lorsqu’ils sont déposés dans un lieu sale, au lieu d’être bien entretenus. »
Hazrat Amiroul Moaménine, l’Imam Ali (a.s), le Prince des Croyants, affirme que le port des vêtements propres et sans tache éloigne les peines et tristesse et agrée les Salats (Prières).
Et, suivant Hazrat Imam Jaa’far Sadiq (a.s), celui qui s’habille d’un sous-vêtement rapiécé et des chaussures déchirées recousues et transporte de ses propres mains les fournitures de son foyer sera éloigné de l’arrogance.


XI. - Les couleurs des chaussettes et chaussures ainsi que leurs conditions

La meilleure couleur pour les sandales et chaussures est le jaune, suivi par le blanc, tandis que pour les chaussettes, elle est du noir, tandis que le rouge est excellent pendant le voyage, mais abominable chez soi.
Hazrat Amiroul Moaminine (a.s) énonce que le port des bonnes chaussures propres défend le corps de ses peines, l’ablution et le Salât sont agréés car les chaussures correctes protègent les pieds de toute souillure.
Selon Hazrat Imam Ja’afar Sadiq (a.s), la première personne qui porta les chaussures aux pieds est le Prophète, H° Ibrahim (a.s).
Il déclare, en outre, que les chaussures dont la semelle est entièrement plate appartiennent aux Juifs. De nombreux Hadiths relatent leur abomination.
Il est rapporté que les chaussures noires sont à éviter car elles diminuent la vue, ainsi que la vitalité de la personne et lui apportent du chagrin. Le port des chaussures jaunes est conseillé car celles-ci augmentent le pouvoir visuel.
Sarraf raconte que je me suis rendu chez l’Imam Hazrat Ja’afar Sadiq (a.s) avec des chaussures blanches aux pieds. L’Imam (a.s) me demanda :
«Portes-tu ces chaussures par inadvertance ou intentionnellement ? »
Avant que je lui réponde, l’Imam (a.s) continua :
«Celui qui se dirige au marché pour acheter des chaussures blanches recevra, avant qu’elles s’usent, des biens à l’improviste. »
Il confirme ces déclarations de l’Imam (a.s) en affirmant que ses souliers n’étaient pas encore détériorés qu’il reçut, d’une façon inattendue, cent «Ashrafis» (pièces de monnaie en or de l’époque) dont il n’y avait jamais pensé.

XII. – Les pratiques des chaussettes, des sandales et des chaussures

Une Tradition authentique rapporte de l’Imam Mouhammad Bâquir (a.s) et de l’Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) qu’au moment de se chausser, commencez par le pied droit en terminant sur le pied gauche, tandis que pour se déchausser, enlevez d’abord le pied gauche et, ensuite, le pied droit.
Ils ajoutent, par ailleurs, que celui qui marchera sur la voie avec une seule chaussure au pied, laissant l’autre pied nu, sera tourmenté par le Satan et deviendra la proie de la folie.
Abdoul Rahman Ibn Kaçir raconte que je me trouvais en compagnie de Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) lorsque les lacets de ses chaussures bénies se brisèrent. Je sortis de mes poches de nouveaux lacets que je nouai sur celles-ci. Pendant tout ce temps, le Saint Imam (a.s) s’appuya sur mes épaules par ses mains bénies et déclara que : «celui qui donne l’appui à un Croyant pendant que ses chaussures se réparent, Allah le fera sortir de sa tombe le Jour du Jugement Dernier en lui accordant une chamelle rapide sur laquelle il prendra place pour se diriger vers le Paradis. »
Abdul Rahman Ibn Ali Abdoullah rapporte que je rendis visite à une personne en compagnie de l’Imam Ja’afaré Sadiq (a.s). En arrivant à l’endroit, l’Imam (a.s) enleva ses chaussures et déclara : « enlevez vos souliers lorsque vous vous asseyez, ainsi vos pieds se reposeront. »
On rapporte que Le Messager d’Allah (saw) a déclaré abominable le fait de marcher sur le chemin avec une seule chaussure aux pieds et de nouer les lacets de ses chaussures en position debout (en vérité, il est Makrouh ou détestable de se chausser, en position debout, des souliers dont les lacets sont à nouer).
Dans le Kitab oul Najat du livre Makarimoul Akhlaq (le chapitre du Salut), il est formulé de s’asseoir au moment de mettre ses chaussettes et chaussures, de même que réciter le Dûa suivant :
«Bismillaahi Allaahoummà swalli alà Mouhammadine wa Aali Mouhammad, Allaahoummà wat’ta- iî qadhamayyà fiddhouniyaa wal aakhirà, wa sabbhit houmaa alas siraatiî yawma tazillou fiihil aqdhaam. »
(Ô Nom d’Allah ! Ô Allah ! Répands Tes Bénédictions sur H° Muhammad – saw - et sa Sainte Descendance et tiens ferme mes pieds dans ce monde comme dans l’au-delà ! Et Tu rends intrépides les miens, le Jour où les pieds se trébucheront sur le Pont de la Sirât !)
Et de se tenir debout au moment de les enlever et prononcer le Dûa suivant :
« Bismillaahi Alhamdhou lillaahil laziî razakaniî maa aqiî bihiî qadhamayya minal ada’a, Allaahoumma çabbhit humaa alaa siraati’kà walaa touzilla houmaa alaa siraatikas sawiyyà »
(Ô Nom d’Allah ! Toutes les louanges appartiennent à Allah qui m’a donné un tel objet que celui-ci sert à protéger mes deux pieds du mal ! Ô Allah ! Tu tiens ferme mes deux pieds sur le Pont de la Sirât et ne les écarte jamais du Droit Chemin !)
 
Asalamou 'aleykoum,

Baraka-allahoufik pour ce partage. Par contre, je suis troublé par ceci :

V. - Hadith

Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) rapporte que Hazrat Amiroul Moaménine (a.s) partit au marché et acheta trois vêtements pour un « Achrafy » : une tunique arrivant jusqu’aux genoux, un pagne de la taille jusqu’à mi-jambes et une toge couvrant la poitrine, par devant, et descendant plus bas que la ceinture, par derrière. Enfin, il leva ses mains vers le ciel, loua Allah pour ces faveurs et rentra dans sa chambre.
Hazrat Imam Jaafaré Sadiq (a.s) déclare que la partie du vêtement qui, de la cheville, touche le sol, appartient au feu de l’Enfer.
Hazrat Imam Moussa Kazim (a.s) énonce que lorsqu’ Allah demanda à Son Prophète « Va çiyabaka fa tah-hir » : Et, tes vêtements, purifie (Sourate 74, Verset 4), les vêtements du Saint Prophète (saw) étant toujours en état de propreté et de pureté totale, Il voulait signifier de garder hauts ses habits afin d’éviter que l’impureté ne les touche.
Hazrat Imam Mouhammad Baqir (a.s) affirme que le Messager d’Allah (saw) avait déclaré à une personne que : « fais attention à ce que ton pantalon et ton manteau ou ta chemise ne descendent pas trop bas car ceci est le signe de la fierté et Allah n’aime pas les gens orgueilleux. » C’est un récit authentique.
Comment l'École d'Ahlu El Beit (as) interprète ce type de ahadith ?

Je rappelle juste que les wahhabites (et fort heureusement pas les bakryines ; quoique c'est mustahab de remonter le pantalon pour eux) ont interprété littéralement ce type de ahadith, sans prendre en compte le contexte où le fait de trainer ses habits, jadis, était signe d'arrogance.

À l'époque, j'étais touché par le virus de remonter mon pantalon et la manie de voir qui ne le fait pas dans la mosquée. Je remercie Allah (swT) de m'avoir sauvé. Mais en lisant le passage susdit, je suis troublé. Que faut-il comprendre ? Cela ne me dérange pas dans le sens pratique car je porte Qamis et pantalon-court pour la prière (juste par style et esthétique ^^ je suis spéciale) mais au niveau de ma compréhension et de ma foi ça me dérange, étant anti-littéraliste.


Merci de m'éclairer.
 
En résumé : LE PORT DES VتTEMENTS
Bien que l'Islam ait déconseillé à ses adeptes de s'abandonner au luxe et aux ornements, et qu'il les oriente plutôt vers les vertus, la spiritualité et les Bénédictions du monde futur, il les a aussi dissuadés de mener une vie monastique et de s'abstenir des bénédictions de ce monde. Le Saint Coran s'oppose explicitement à la pensée monastique et dit à ce propos:

«Qol man harrama Zinat-allâhi-1-lati akhraja li 'ibâdihi wat-tayyibâti min-arr-rizqi».(2)
[Dis: «Qui donc a déclaré illicite la parure qu'Allah a produite pour Ses serviteurs et les excellentes nourritures qu'IL vous a accordées».] (Sourate al-A'râf, 7:32)

Donc l'Islam commande à ses adeptes de porter de bons vêtements corrects. C'est pourquoi, un Musulman doit s'ha-biller proprement et décemment, en rapport avec sa condition, pourvu que ce qu'il porte soit acquis honnêtement, et s'il ne peut pas se vêtir convenablement par des moyens honnêtes, il doit dans ce cas essayer de s'habiller décemment dans les limites de ses moyens.

L'Imâm Ja'far al-اâdiq, que la Paix soit sur lui, dit:

«Inna allâha Jamilun wa yuhibbu-l-Jamâl wat-tajmil wa yobghidhul bu'sa wat-tabâ'usa, fa-inna allâha ithâ An'ama 'alâ'ibâdihi bi ni'matin ahabba an yarâ 'alyahi atharahâ. Qila Kayfa Thâlika? Qâla yonadh-dhifu thawbahu wa yutayyibu rîhahu wa yojaç-çiçu dârahu wa yaknusu afniyatahu hattâ anna as-sirâja qabla maghib ach-chamsi yanfi-l-faqra wa yazidu fi-r-rizqi». (3)

[Allâh est la Source de Beauté et aime la beauté, et IL déteste l'abattement, car lorsqu'il favorise de Bénédictions Ses serviteurs, IL aime en voir l'effet. Quelqu'un demanda au Saint Imâm de quelle manière un homme pouvait montrer la Bénédiction divine, il répondit: «Il porte des vêtements propres et se parfume, il blanchit sa maison et en enlève les saletés. Car Allâh aime la brillance de la lumière avant le lever du soleil et de ce fait, IL éloigne la pauvreté et augmente les moyens de subsistance de l'homme qui agit ainsi».]

Une tradition, digne de foi, de l'Iman Ja'far al-اâdiq (P) dit que s'habiller bien amoindrit l'ennemi, s'oindre le corps atténue la tension mentale et les soucis, et se peigner le cheveux fortifie les dents, améliore le gain et augmente la virilité.

Le meilleur tissu est le coton, puis les autres fibres.

Porter des vêtements en laine en permanence et en faire l'habillement habituel est abominable, surtout si de tels vêtements sont portés en signe de supériorité par rapport aux autres.

Le Prophète d'Allah (P) a maudit ceux qui utilisent leurs vêtements pour marquer leur supériorité et leur distinction vis-à-vis des autres.(2)

Il est interdit aux hommes de porter des vêtements en soie pure ou en or filé;
Il est interdit aux hommes de s'habiller comme les femmes. De même, il n'est pas permis aux femmes de s'habiller comme les hommes;(3)

Il est interdit de porter des vêtements particuliers aux incroyants;(4)

La couleur blanche est la meilleure couleur pour un vêtement. Viennent ensuite, dans l'ordre de préférence, la couleur jaune, et puis, le rouge clair, le bleu clair et le vert clair.

Porter des vêtements rouge sombre et noir est abominable, surtout au moment de faire la prière;

Le vêtement porté en signe de fierté est méprisable;

Il est recommandé de porter un turban;

Il est aussi recommandé de porter un turban lorsqu'on est debout, et d'en passer l'extrémité sous le menton;

Il est détestable de porter des bonnets ou des chapeaux semblables à ceux des non-Musulmans;

Lorsque vous mettez votre slip et vos sous-vêtements, soyez en position assise face à la Qiblah et récitez la supplication suivante:

«Allâhumma-stor 'awrati, wa âmin raw'ati, wa a'iffa farji, walâ taj'al lich-chaytâni fi thâlika naçiban, walâ lahu ilâ thâlika wûçûlan, fa yaçna'a li-y-al makâ'ida wa yahayyijani lirtikâbi mahârimaka». (4)

[O Allah! Couvre les parties intimes de mon corps, protège mon corps, préserve ma chasteté et éloigne de moi le Diable afin qu'il ne puisse pas m'attirer vers ce qui est contraire à Tes Commandements.]

Récitez la supplication suivante lorsque vous enfilez un nouveau vêtement:

«Allâhum-maj'alhu Thawâba yumnin wa taqwâ wa barakâtin. Allâh-umm-ar-zuqni fihi husna 'ibâdatika wa 'amalan bi tâ'atika wa adâ'a chukri ni'matika. Al-hamdu lillâh-il-lathi kasâni mâ uwâri bihi 'warati wa atajammalu bihi fin-nâs». (5)

[ش Allah! Fais de ce vêtement un motif de paix, de piété et de récompense! ش Allah! Fais que tant que je porterai ce vêtement, je sois capable d'accomplir toute Ton Adoration, d'obéir à Tes Ordres et d'être reconnaissant pour Tes Bénédictions. Toutes les Louanges sont à Allah Qui m'accorde ce vêtement qui me couvre et qui est un motif de respect et de décence parmi les gens.]

­ Lorsque vous portez un nouveau vêtement, faites l'ablution (Wudhû) et accomplissez deux rak'ah de Prière et dites:

«La hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il 'aliy-yil-'adhîm».(5) (6)

[Il n'y a pas de force ni de puissance, si ce n'est celles en provenance d'Allâh, le très-Haut et le Très Majestueux.]

Il est détestable de se dénuder et de se dépouiller de ses vêtements la nuit.

Dites "Bismillâh" (Au Nom d'Allah) lorsque vous ôtez vos vêtements.

Ne jetez pas çà et là vos vêtements, lorsque vous les ôtez.

Quand vous voulez enfiler vos vêtements, faites-le dans l'intention de les porter en vue de cacher vos parties intimes, d'être dans une tenue agréable par respect envers les Musulmans, et pour montrer les Bénédictions d'Allah, car Allah aime ce qui est agréable à voir et l'extériorisation de ses Bénédictions.

Lorsque vous vous habillez, commencez par le côté droit et terminez par le côté gauche, et dites les Louanges d'Allah quand vous aurez fini de vous habiller.

Lorsque vous acquérez un nouveau vêtement, offrez l'ancien à une personne
nécessiteuse.

Porter une veste ou une chemise sans les boutonner est opposé aux manières islamiques.

La meilleure couleur pour les chaussures est le jaune, suivi du blanc.

Il est recommandé (Sunnah) que le milieu de la semelle de la chaussure ne touche pas le sol.(6)

Une bonne paire de chaussures est celle qui protège celui qui la porte contre la nuisance, et qui ne lui rend pas difficile l'accomplissement de la Prière et de l'ablution.

Ne portez pas de chaussures qui soient un motif de fierté.

Lorsque vous vous chaussez, commencez par le pied droit et récitez la supplication suivante:

«Bismillâhi wa-اallallâhu 'alâ Muhammadin wa watti' qadamayya fid-duniyâ wal-âkhirah, wa thabbit-humâ 'alâ-ç-çirâti yawma tazillu fih-il-aqdâm». (7)

[Je commence par le Nom d'Allah. ش Allah! Accorde la Paix et les Bénédictions à

Mohammad et à la Famille de Mohammad, et raffermis mes pieds, et fixe-les solidement sur le Pont le Jour où les gens y trébucheront et en tomberont dans l'Enfer.]

Lorsque vous vous déchaussez, dites:

«Bismillâh, alhamdu lillâhil-lathi razaqani mâ aqi bihi qadamayya min-al-athâ. Allâhuma thabbit-humâ 'alâ çirâtika walâ tuzillahumâ 'an çirâtik-as-sawiy». (8)

[Je commence par le Nom d'Allah! Toutes les Louanges sont à Allah Qui m'a accordé une chose qui préserve mes deux pieds du mal. ش Allah! Raffermis mes pieds sur le Pont au-dessus du Feu et ne les laisse pas dévier du Droit Chemin.] * * *


2. L'Islam veut éduquer la société de telle manière que le seul critère de la supériorité soit la Piété (taqwâ).

3. L'Islam ne veut pas que les différences héritées entre les hommes et les femmes disparaissent. D'autre part, il insiste sur le maintient de ces différences même en matières de vêtement, afin que chaque membre de la société puisse accomplir ses fonctions en accord avec la nature.

4. La culture de chaque nation doit lui être spécifique et particulière. Etant donné que le vêtement fait partie de la culture, porter des vêtements similaires à ceux des incroyants est un signe de désespoir et de dépendance d'eux.

5. Le lecteur comprend à quel point ces manières et règles de comportement rapprochent le Musulman d'Allah dans tout ce qu'il fait dans sa vie.
6. L'hygiène moderne insiste sur ce point.

http://www.bostani.com/archive/livres/usages.htm#_1_2
 
Asalamou 'aleykoum,



L'habit noir en prière est makrouh. Mais que sous-entend « l'habit noir » ? Cela veut dire la totalité, la majorité ou une grande partie visible ?

Car beaucoup de Marja s'habillent en noir et donc prient en noir. Cela voudrait-il dire que l'habit, si il contient ne serait-ce qu'une partie non-noire, alors le makrouh ne s'applique pas ?

En effet, quand j'écris « s'habillent en noir » je parle en générale, car on constate qu'ils ont une sorte de pull ou costume d'une autre couleur (gris, bleu, etc).
 
signification du verset 35 de la sourate Al Nour(la lumière)

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Sourate la lumière

24.35. Dieu est la lumière des Cieux et de la Terre, et le symbole de Sa lumière serait[U/] un foyer où se trouverait une lampe qui elle-même serait nichée dans un récipient de cristal ayant l'éclat d'un astre brillant qui tirerait sa luminosité d'un arbre béni, un olivier qui n'est ni de l'Orient ni de l'Occident et dont l'huile jetterait sa clarté presque d'elle-même, sans avoir été touchée par aucune étincelle, donnant ainsi lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut et propose des paraboles aux hommes, car Sa science n'a point de limite


D'apres un de nos purifiés imam as (je n ai pas noté lequel desolée) dans ce verset

"sa lumière semblable" c 'est le prophete Mohamed :saws:

"la niche" signifie le coeur,la poitrine du prophete Mohamed :saws:

"la lampe" represente la lumiere de la science prophetique

"le recipient de cristal" c est l Imam Ali :as:

"l'arbre béni" c'est encore l 'Imam Ali :as:

"ni oriental ni juif" signifie ni juif ni chretien (donc arabe)

"l'huile" c'est la science

"lumiere sur lumiere" veut dire Imam après Imam
 
Assalam alaykom,

Je vous remercie pour votre hadith, chia9295. Je me permets de reprendre le sujet de ce verset coranique, pour rajouter quelques commentaires de l'imam Khomeyni (ra), ajoutés à des hadiths de la famille du Prophète (as) :

[j]" {Dieu est la Lumière des cieux et de la terre}.

Le savoir est donc similaire à la lumière, et dans les nobles versets, il est fait référence à la foi et au savoir par le terme “lumière”.

{L’homme à qui Dieu ne donne pas de lumière n’a pas de lumière.}

Dans le verset de la Lumière, la “lumière” est interprétée comme étant le “savoir” selon l’exégèse des êtres infaillibles de la famille du Prophète (que la paix soit sur eux) :

« Al-Fudayl ibn Yassar dit : “J’ai interrogé Abu Abdallah as-Sadiq (as) concernant le sens de {Dieu est la Lumière des cieux et de la terre} . Il a répondu : « Tel est Dieu, le Tout Puissant et le Glorieux ». Je l’ai interrogé sur le sens de {Sa lumière est pareille} . Il a dit : « Il s’agit de Mohammed (s) ». Je lui ai demandé le sens de {à une niche} . Il a dit : « C’est la poitrine de Mohammed (s) ». Je lui est demandé ce qu’il en était de {avec une lampe} . Il a dit : « Cela signifie qu’en elle se trouve la lumière du savoir, qui est la prophétie ». Je l’ai interrogé au sujet de {une lampe dans du verre} . Il a dit : « C’est le savoir du Messager de Dieu (s) déversé dans le cœur de Ali (as). »” ».

Il est rapporté que l’Imam as-Sadiq (as) dit : « Je suis le guide des cieux et de la terre. Le savoir qui m’a été donné, qui est la lumière avec laquelle ils sont guidés, est comme une niche avec une lampe. La niche est le cœur de Mohammed (que les bénédictions de Dieu soient sur lui et sa descendance), et la lampe est le savoir, c’est-à-dire sa lumière qui est en son sein » .
Dans une tradition, il est affirmé : « L’homme de foi a cinq mouvement de lumière : son entrée est lumière, sa sortie est lumière, son savoir est lumière, son discours est lumière, et son passage vers le paradis le jour de la résurrection est lumière ».

Et ceci est mentionné dans un célèbre hadith :

« Le savoir est une lumière que Dieu projette dans le cœur de quiconque Il désire ».

Cette lumière possède divers degrés selon les différents niveaux de la foi et du savoir des gens. Il est à savoir que cette réelle lumière qui se trouve en ceux qui possèdent la foi et le savoir, alors qu’elle concerne les lumières du monde et de l’au-delà, se manifeste dans ce monde dans la forme d’un éclat perceptible qui varie avec l’activité de l’âme, et c’est cette lumière qui illuminera la sirat. La lumière d’un groupe est donc comme la lumière du soleil, celle d’un autre comme celle de la lune, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’elle soit juste suffisante pour illuminer le sol autour des pieds d’une personne."[/j]

Cf. Imam Khomeyni, Quarante hadiths, "Vingt-sixième hadith : La poursuite du savoir", sous-chapitre "4. La supériorité de l'érudit sur le fidèle".

Bonne semaine à vous.
 

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