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L'heresie "salafiste"

remy

<font color="#990000">Membre d'honneur</font>
les salafistes?

as salam aleykoum wa ramatoulah i wa barakatouh les freres je souhaiterais avoir des renseignements sur nos freres salafistes quelles sont leurs caracteristiques en quoi sont ils differents dans leurs paratiques
je vous remercie d'avance
barak allah ou fik oum
salam aleykoum
 
:happy: barak allah ou fik mon cher frere
as salam aleykoum wa ramatoulah y wa barakatouh
qu Allah:swt: vous protege tous Amine
 
Assalam;

Pour ceux qui peuvent comprendre la langue arabe, voici quelques Audios qui concernent ce que pensent les IMAMS Ahl es Souna, sur les Wahabys et leurs émules "jihadistes", Takfiristes et "Salafis", tous produits du colonialisme anglais pour DIVISER les musulmans.
http://albrhan.org/audio/sunnah.htm
 
salam

-La vague de l'éveil islamique et les évolutions survenues, au cours de cette dernière décennie, dans les pays islamiques, ont été le fruit d'une activation des courants politiques et intellectuels, dont certains sont bien loin de l'Islam pur prôné par le grand prophète de l'Islam, le vénéré Mohammad, (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Le Salafisme fait partie desdits courants.

-Après la disparition du vénéré Mohammad, (Que le salut de Dieu soit sur lui et ses descendants), certaines
gens, auprès même de ses compagnons, ont respecté sa recommandation, en ce sens, que c'est le vénéré Ali, (béni soit-il), qui aurait dû remplacer le Prophète. Très peu de gens se sont, alors, réunis autour du vénéré Ali, (béni soit-il).

-De cette dérive , dans l'application du testament du Prophète, naquirent différentes sectes et chacune des sectes édifia ses propres bases de pensée et de convictions.

-14 siècles se sont écoulés, depuis l'avènement de Mohammad, (Que le salut de Dieu soit sur lui et ses descendants), à sa mission de prophétie, et pendant ce temps, diverses sectes ou écoles sont apparues, auprès des fidèles de la religion musulmane. L'unique particularité qui permet de placer certaines desdites écoles, au rang des partisans de la religion éclairante de l’Islam, est leur prétention de suivre le prophète de l'Islam et le noble Coran; or, leur système de pensée n'a rien à voir avec les enseignements islamiques. L'étude de la Sunna authentique de Mohammad, (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), nous fait découvrir qu'il y a une grande distance entre les enseignements du Prophète et les prétentions desdites sectes et écoles et le Salafisme en fait, sûrement, partie.
-En fait, une définition claire du Salafisme n'existe pas de nos jours. Les termes "Salafisme" et "Salafiste" s'utilisent, parfois, pour parler des groupes et courants, qui se placent aux antipodes des penchants salafistes, considérés dans leur définition la plus courante. Autrement dit, certains ont l'habitude de reconnaître une étendue si vaste au Salafisme, qu’ils lui font englober tous les Sunnites. Ils disent, aussi, que les antécédents historiques du Salafisme remontent aux premiers temps de l'Islam; tous ceux qui cultivent des visions dures et radicales, sont comptés, selon eux, parmi les salafistes. D’autres disent que le Salafisme est synonyme du Wahhabisme. Dans les milieux politico-médiatiques de l'Occident, le "Salafisme" se dit des courants sunnites anti-occidentaux. Ces milieux sont, donc, enclins à évaluer les courants islamiques anti-occidentaux, comme faisant partie des mouvances rétrogrades et salafistes, manière de les viser par des attaques propagandistes, voire, militaires, et de les empêtrer davantage, dans l'isolement, au niveau du monde musulman. Cette fusion, les Salafistes, mêmes, en profitent, de nos jours, afin de continuer de survivre, sous une apparence toujours ambiguë, ce qui leur permet également de faire passer beaucoup de groupes islamistes non-salafistes, pour des groupes qui leur seraient affiliés.

-Le monde musulman est confronté, actuellement, à de sérieuses menaces, sur la scène interne et internationale. Le Salafisme constitue l'une desdites menaces. Les Salafistes rétrogrades tentent d'exploiter la donne actuelle et d'inventer un ennemi commun qu'est le Chiisme, afin de dissimuler leurs différences fondamentales par rapport aux autres courants islamiques. Plus précisément, ils cherchent à créer une convergence de points de vue, quoique factice, entre leur secte et leurs propres détracteurs sunnites, dans la foulée de leurs hostilités traditionnelles contre le Chiisme. Cela signifie que le Salafisme abuse et instrumentalise les autres sectes et écoles, dans la confrontation, avec le Chiisme. Or, non seulement, il existe des différences essentielles entre le Salafisme et les écoles du kalâm et de la jurisprudence sunnites, mais aussi, au sein, même, des Salafistes, on constate énormément de paradoxes et de différences, qui ont donné naissance, d'ailleurs, à des courants inter-salafistes. A ce propos, on a essayé de se référer, dans ces lignes, aux caractéristiques primordiales de chacune des sectes salafistes, afin que la nature du Salafisme, de nos jours, puisse être remise au jour, et de manière, aussi, à éclaircir la place du Wahhabisme, dans ce système de pensée.

-Le Salafisme signifie, étymologiquement parlant, le recours aux ancêtres, mais la Salafiya se dit, littéralement, d'une secte qui prétend suivre l'Islam des salaf. Les Salafistes prétendent, également, suivre, dans leur comportement, l'acheminement du Prophète et des "Sahabeh", c'est-à-dire, les compagnons du Prophète, mais aussi, des "Tabe'in", ou la génération qui s'en est suivie.

-Les divers courants salafistes se perçoivent comme un mouvement de renaissance de l'Islam, comme ils disent, par un retour à la foi des origines, celle des «pieux prédécesseurs». Ils rejettent tout ce qu'ils perçoivent comme des interprétations humaines, postérieures à la révélation du Prophète, nous disent, aussi, les encyclopédies en ligne. La pensée salafiste ne reconnaît, donc, aucune place aux approches reposant sur la raison et la sagesse. Les Salafistes s'accrochent, donc, à un certain nombre de versets ou hadiths sélectionnés à leur guise, afin de justifier leurs pensées rétrogrades. De même, les Salafistes se réfèrent sur la parole et l'acheminement de tous les "sahabeh" et des "tabe'in", qu'ils soient réputés être pieux ou non.

-L'un des jurisconsultes saillants du Salafisme est Ibn Taymiyya (13ème et 14ème siècle de l'ère chrétienne), qui rejette, totalement, le recours à la raison et à la méditation, dans tous les aspects de la vie. Pour prouver ses prétentions, il cite des hadiths falsifiés et des versets manipulés, les mêmes preuves qu'élaboraient Ben Laden et Aiman Zawaheri, l'un, étant ancien leader et l'autre, leader actuel d'Al-Qaïda, ainsi qu'Abou Moussab Zarzaqi, chef de la branche d'Al-Qaïda, en Irak, pour justifier leurs actes terroristes, les mêmes, aussi, dont se servent les écrivains islamophobes, comme d’un instrument de campagne d'intoxication, afin de faire passer l'Islam comme une religion de violence.
Selon la pensée d'Ibn Taymiyya, quiconque prône une lecture différente de la sienne de l'Islam est un mécréant et il serait, donc, permis et licite de verser son sang. Avec cette pensée fanatique et violente, les partisans du Wahhabisme, qui se considèrent partisans d'Ibn Taymiyya, ont massacré, jusqu'à aujourd'hui, nombre d'innocents, simplement, parce qu'ils s’opposaient à leurs visions décadentes, et cette vision continue, malheureusement, toujours, de survivre, dans différents pays islamiques.
Ibn Taymiyya rejette les raisonnements logiques, et l'"Ijtihad" (effort de réflexion, chez les jurisconsultes et les théologiens). La moindre idée que l'on souhaite exprimer sur les besoins de la vie de nos jours, Ibn Taymiyya ne le tolère; or, il vivait, à une époque très lointaine, par rapport à notre ère, et nos besoins, aussi, sont bien différents de ceux de son époque. Ibn Taymiyya montre, ainsi, un rejet total, pour tous les symboles de la vie de nos jours. Selon le système de pensée d'Ibn Taymiyya, les Musulmans ne doivent pas profiter des acquis et inventions scientifiques et des produits intellectuels du monde non musulman, bien qu'ils aient intérêt à les utiliser. Or, le grand prophète de l'Islam dit: "Apprenez la science, même s'il vous faut aller, jusqu'en Chine", le pays le plus lointain qu'on ait pu imaginer, à l'époque. Un hadith de l'Imam Ali, (béni soit-il), nous dit, aussi, d'apprendre la science, même, des mécréants. Ce qui signifie que des liens entre Musulmans et non Musulmans sont permis, voire, recommandés, au cas où ils s'avèrent utiles pour les Musulmans. Le fanatisme d'Ibn Taymiyya bloque, d'une part, le chemin du progrès des Musulmans, et de l'autre, alimente l'animosité et la violence, chez les Musulmans. Par ailleurs, les partisans d'Ibn Taymiyya bannissent les relations entre les Musulmans et les fidèles des autres religions auxquels ils souhaitent malheur et anéantissement. "Ce qu'on cite du Prophète, en ce sens qu'il dit: Quiconque gêne un non Musulman, m'a gêné, est un mensonge, et il n'y a aucun document qui confirme sa véracité", prétend, aussi, ce jurisconsulte salafiste, "car, le Prophète n'a pas dit cette parole et parce que cette parole n'a été citée dans aucun autre document", ajoute Ibn Taymiyya. Avec cette même méthode d'argumentation, il rejette, gratuitement, tous les enseignements évidents de la religion, en ce qui concerne la tolérance envers les non Musulmans et confirme, avec son fanatisme puritain, le pillage, la violence et le massacre des gens. Le système de pensée d'Ibn Taymiyya rejette tous les hadiths qui sont contre ses idées extrémistes. Concernant les versets coraniques qu'il trouve incompatibles avec ses idées, Ibn Taymiyya se lance dans une interprétation et herméneutique malveillante. Ce qui vient d'être indiqué sur Ibn Taymiyya constitue la base intellectuelle d'une partie des Salafistes, qui, par leurs actes et paroles, ont donné une image violente et rétrograde de l'Islam. C'est cette même vision que prêchent, de nos jours, les Taliban, en Afghanistan, et les branches d'Al-Qaïda, dans les pays islamiques.
 
-Dans la nouvelle littérature politique, le terme salafiste se dit des groupes qui portent un regard superficiel et rétrograde sur les textes et enseignements islamiques. Le Salafisme fanatique refuse, totalement, l’Ijtihad (effort de réflexion du jurisconsulte) et le recours à la raison, pour se procurer de nouvelles prescriptions. Il y a un certain temps, quelqu’un, en Arabie saoudite, avait posé la question de savoir s’il est recommandé d’apporter un bouquet de fleurs au patient hospitalisé. «Nous avons eu beau consulter les hadiths et la sunna du Prophète, nous n’en avons pas trouvé un seul exemple», avait, ainsi, répondu un savant salafiste wahhabite, qui avait, donc, conclu qu’il serait illicite et un nouveau précédent d’apporter des bouquets aux patients hospitalisés ! Or, on est témoin que de très bonnes œuvres se font, dans le monde, sans qu’il existe, forcément, dans le Coran, ni dans la sunna, une allusion précise, à leur sujet ; mais avec un petit effort de réflexion et de méditation, sur les versets coraniques et les paroles des Imams ou du Prophète, on trouvera des signes qui en confirment la bienfaisance et même qui recommandent de les faire. N’oublions que le noble Coran et les hadiths du Prophète et de la demeure prophétique s’appesantissent, largement, sur le raisonnement. -La vision rétrograde et superficielle des Salafistes se traduit, en réalité, dans leurs rapports, aux non-Musulmans, mais aussi, aux fidèles de différentes écoles islamiques. Les ramifications, au sein du Salafisme, s’expliquent par les différends qui divisent les partisans de cette secte. A titre d’exemple, les Wahhabites se disent très attachés aux hadiths, les hadiths faibles, d’ailleurs, comme leur source de connaissance, alors qu’un autre groupe des Salafistes se réfèrent, directement, au Coran. De même, alors que les Wahhabites rejettent, sérieusement, le Soufisme, l’école salafiste «Divbandi», qui a ses partisans, en Inde et au Pakistan, est, à la fois, attaché au soufisme et à la charia. La nouvelle génération des Wahhabites, que l’on désigne sous le nom de néo-wahhabisme, affirme désavouer le massacre et le Takfir, et qui prescrit, à la rigueur, le raisonnement.
On remarque, parfois, que deux courants salafistes se ressemblent dans les convictions, mais se différencient, dans les méthodes. A titre d’exemple, une branche du Salafisme connue sous l’appellation de «Jamia'at-ul-'Oulama», basé, au Pakistan, proche de l’école Divband, a recours aux méthodes diplomatiques, pour faire avancer ses objectifs. Ils se montrent actifs, sur la scène politique, afin de pouvoir réaliser leurs buts ; or, le bataillon Al-Sahabeh, avec les mêmes convictions, s’acharne à utiliser les méthodes violentes et la terreur, pour parvenir à ses objectifs. Mais les courants du néo-Wahhabisme ont l’habitude de recourir à la propagande, contrairement aux courants extrémistes, qui se livrent à la violence et au terrorisme.
Plus intéressant, c’est que la différence de méthodes, chez les Salafistes, a fait qu’ils adoptent différentes approches, en politique. A ce propos, on peut distinguer deux branches principales, parmi les Salafistes : le Salafisme gouvernemental et le Salafisme Takfiri. Ces deux courants se différencient par le fait qu’ils prescrivent ou non, le recours à la révolution, pour faire tomber, à leur guise, les gouvernements corrompus.

-Le Salafisme gouvernemental prévoit qu’un régent politique, quelle que soit la manière dont il sera parvenu au pouvoir, tant que son «kufr» (mécréance) ne sera pas révélé, sera considéré comme le «wali-al-amr», ou gouverneur de la communauté musulmane, et il sera obligatoire, religieusement parlant, de lui obéir. Selon cette vision, au cas où le régent politique commet un acte contraire à la charia, le peuple et les oulémas auront, seulement, le devoir d’une recommandation au bien verbale, sans aucun droit de se soulever contre le pouvoir. Les gouvernements claniques du Sud du golfe Persique soutiennent cette forme de Salafisme, qui arrange bien leurs affaires, pour assurer, ainsi, la survie des monarchies de la région.
Du Salafisme gouvernemental naquit un courant de pensée dit Salafisme d’«Ihya», qu’on pourrait traduire par «revivification ou renaissance» et qui a sa célèbre figure représentative et porte- parole, en la personne du Cheikh Mohammad Nassereddin al-Albani. Les gouvernements arrogants ont fait de ce courant de pensée une branche conservatrice, au service de leurs propres buts, et dans la confrontation, surtout, avec la croissance du Salafisme Takfiri, habitué à des positions contre le pouvoir établi. Ce courant salafiste appelle au retour à l’Islam des ancêtres, un Islam dépourvu des innovations contemporaines. Il est important de savoir que ce courant déclare illicite toute activité politique ou jihadie, qui se fasse au travers de formations collectives. Ce courant salafiste défend l’idée que l’éducation et la purification de la société aboutissent, à terme, à la création du gouvernement islamique, sans, forcément, une confrontation avec le pouvoir établi, ni à en remettre en cause sa légitimité politique. Il existe, là-dessus, une célère expression qui dit : «La politique consiste à l’abandon de la politique».

-L’autre important courant salafiste est le Salafisme takfiri, qui prêche des idées différentes de la branche susmentionnée. Les Salafistes Takfiris voient de purs mécréants en leurs détracteurs ou opposants. Entre la foi et l’acte, il existe un rapport d’exigence, disent les Salafistes Takfiris, en ce sens que celui qui croit en Dieu et en l’Islam, mais qui commet, à leurs yeux, un péché capital ou «kabira», est sorti de la religion et est, désormais, considéré comme un mécréant. Dans l’histoire de l’Islam, seulement, les «Khawaridj» avaient une telle vision. Et cette vision sert de justification aux Wahhabites pour étiqueter pécheurs ou mécréants, d’autres Musulmans qui pratiquent et accomplissent des cultes non compatibles avec leur propres convictions, c'est-à-dire, celles du Salafisme Takfiri. Ils vont si loin dans cette vision qu’ils déclarent, religieusement, licite ou permis par la loi de la charia, qu’on verse leur sang, simplement, parce qu’ils ne pensent pas comme eux et qu’ils n’adhèrent pas à leurs dérives convictionnelles. L’histoire du Wahhabisme abonde en des cas de massacres des Musulmans par les Takfiris. Toutes les guerres des Wahhabites ont été menées contre des Musulmans. «En 1219 de l’hégire lunaire, l’Emir des Saoud, à la tête d’une grande armée formée des gens de Najd et des tribus du Sud du Hijaz, de Tahama et d’autres régions, prit la route de l’Irak», dit l’écrivain wahhabite, Salaheddin Mokhtar. «Au mois de Zilkada, il est arrivé à Karbala et l’encercla. Ses hommes détruisirent les remparts de la ville, entrèrent, de force, en ville et en tuèrent les habitants, avant d’en sortir, vers midi, les bras remplis de butins».
Les wahhabites ont assassiné beaucoup de pèlerins chiites, au pied du mausolée de l’Imam Hossein (Béni soit-il) à Karbala ; ils ont également commis des crimes abominables, envers les peuples sunnites de Najd, de Hijaz et de la Syrie.

-Pour justifier la situation de l’Irak, dans cette période de post-occupation, les Salafistes en rejettent la responsabilité à 4 groupes : les «Croisés» ou la coalition américano-occidentale, les «Rafezis» ou les Chiites irakiens, les «Safavides» ou les Chiites iraniens et les «mourtads» ou ceux des Sunnites irakiens qui coopèrent avec le gouvernement chiite au pouvoir. Sur cette base, les oulémas wahhabites ont émis la fatwa du Jihad contre ces quatre groupes, et d’ajouter que tuer ou se faire tuer, sur cette voie, apportera le salut. Ils ne reconnaissent aucune différence entre les occupants non musulmans américains de l’Irak et les habitants musulmans chiites ou sunnites de ce pays. Tous méritent la mort, dans leur optique.
Les Salafistes Takfiris ont, ainsi, émis des Fatwas dénonçant l’incroyance, selon eux, des autres Musulmans, qu’ils soient chiites ou non, tout comme le Cheikh Abdulrahman Nasser Al-Barak, ouléma wahhabite, qui dénonce la mécréance de tous les Chiites et d’une grande partie des Sunnites.
Outre les Wahhabites, d’autres groupes affiliés au Salafisme, comme l’école Divbandi, au Pakistan, défendent ces mêmes idées. Les branches de cette école, comme «Jaish-e-Mohammed» et «Lachkar-e Taiba» ont, officiellement, déclaré «mécréants» les Chiites ; de temps en temps, et surtout, lors des jours de deuil du martyre de l’Imam Hossein, (Béni soit-il), troisième Imam des Chiites, pendant le mois muharram, ils se lancent dans des crimes atroces, contre les fidèles endeuillés de l’Imam martyr.
 
-L'extension de la vague de l'éveil islamique, dans des pays dirigés par des régimes despotiques, a été, en fait, accompagnée par une réactivation de la pensée salafiste, même si l'éveil et la vigilance des peuples contrastent avec le système de pensée fermé et rétrograde des Salafistes fanatiques. Dans n'importe quel pays islamique où le courant salafiste s'est réactivé, on a été, malheureusement, témoin de la propagation de la violence, de la terreur, du fanatisme et des différends ethniques et religieux. Des milliers de personnes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, ont été victimes, jusqu'à aujourd'hui, des violences inhumaines et des actes terroristes des Salafistes.-Avec leur vision dérivée et sélective des enseignements authentiques de l'Islam, les Salafistes ont, largement, nui à l'image humaine et anti-oppressive de l'Islam. Les Salafistes Takfiris se sont mis, pratiquement, au service des politiques états-uniennes. En Irak, au Yémen, en Tunisie, en Algérie, au Pakistan, en Syrie et dans beaucoup de pays islamiques, Al-Qaïda, les Taliban et d'autres groupes salafistes sont devenus les pions des Américains. Leur vision fanatique continue de présenter une image négative de l'Islam, aux opinions publiques; or, les Etats-Unis et leurs alliés ont déclenché et alimentent, toujours, une vague d'islamophobie, dans le monde.

-Pour justifier leur politique d'islamophobie, ils font croire au monde entier que la religion musulmane est illustrée par la violence et le terrorisme des groupes salafistes, alors que les actes terroristes des Salafistes sont contre le système de pensée de l'Islam qui aspire à la liberté et à la paix. Les Salafistes disent se référer à des hadiths et des versets coraniques, pour justifier leurs actes barbares, mais il s'agit, en fait, d'une lecture sélective et superficielle du noble Coran et de la Sunna.

-En Irak occupé par la force anglo-saxonne, en 2003, c'était en direction des Chiites irakiens, et non pas vers les occupants étrangers, que les Salafistes ont braqué leurs armes. La donne a, surtout, profité à l'Arabie saoudite, qui, ayant, considérablement, perdu de son influence, en Irak, soutenait les Salafistes, par ses aides financières et politico-militaires, pour empêcher qu'un gouvernement stable et puissant, ni qu’une véritable entente politico-religieuse, puissent s'installer, dans ce pays. Dépité par l'échec de ses objectifs, en Irak de l'après-occupation, le gouvernement américain a trouvé bon, pour sa part, de profiter de l'occasion fournie par les violences salafistes, pour se montrer, de plus en plus exigeant, envers le gouvernement irakien, auquel il cherchait, d'ailleurs, à imposer ses revendications. C'est ainsi que, de nos jours, aussi, et malgré le retrait américain, les Salafistes sont présents et agissent, toujours, en Irak, en tant que pions de Washington. Les informations, au sujet de la création d'une Armée libre irakienne, viennent corroborer cette réalité.

-Bien qu'ils n'y aient été pour rien, en ce qui concerne la conception et le déclenchement des révolutions, les courants salafistes sont devenus très actifs, depuis le déclenchement de l'éveil islamique. La présence des Salafistes, sur la scène politique interne de certains pays traversés par la vague de l'éveil islamique, a été sans précédent, mais leur présence s’est manifestée de différentes manières, dans chacun des pays révolutionnaires, et cela, parce que les régimes au pouvoir agissaient de différentes façons, pour empêcher leurs agissements. Certains partis politiques ayant réussi à se placer sur le devant de la scène, en Egypte, en Tunisie et au Yémen, se réfèrent à des pensées salafistes. Leur plus puissant représentant serait le parti salafiste, "Al-Nour", qui a réussi à obtenir un nombre considérable de sièges parlementaires, aux élections de novembre dernier, en Egypte. En Tunisie, aussi, le parti "Jibhat-ul islah" (front de réforme) a affirmé sa présence, dans la vie politique du pays. Avec des fondements intellectuels salafistes, ce parti constitue le premier du genre, apparu, en Tunisie, et qui souhaite parvenir au pouvoir, au travers des principes du jeu démocratique. Au Yémen, aussi, certaines personnalités politiques et religieuses enclines à la réalisation des pensées salafistes ont fait part de la création de l'"Union Rachad Yéménite", premier parti politique issu de la mouvance salafiste, dans ce pays.

-Les courants salafistes ne se sont, pourtant, pas contentés d'obtenir le statut de parti politique ou de formation sociale. Depuis l'apparition de l'éveil islamique, les partisans du Salafisme jihadi se sont lancés dans de nouvelles atrocités contre les Musulmans. En Egypte, en Tunisie, en Syrie et en Libye, les Salafistes ont attaqué et même détruit les saints mausolées des descendants des Imams chiites.

-Le plus grand mausolée et le plus grand foyer de rassemblement des Chiites et des fervents de la demeure prophétique, en Afrique du Nord, la mosquée d'Abdul Salam Al-Asmar, en Libye, a été entièrement détruite par les intégristes salafistes. Ils ont, aussi, détruit sa tombe et profané son corps. Abdul Salam Al-Asmar est un petit-fils de l'Imam Hassan Moudjtabâ, (Béni soit-il), donc, un arrière petit-fils du grand prophète de l'Islam. Il s'agissait du plus grand lieu de pèlerinage, pour les Chiites, dans le Nord de l'Afrique.

-Ces dernières années, les muftis wahhabites avaient émis, à plusieurs reprises, la fatwa de destruction de ce saint mausolée. Les terroristes avaient échoué à le faire, confrontés à la résistance de la population locale, qui tenait à défendre le sanctuaire. Il en était ainsi, jusqu'à ce que les Salafistes wahhabites, en profitant du climat chaotique et des troubles sévissant en Libye de l'après Kadhafi, commettent, finalement, ce crime horrifiant. Les terroristes salafistes ont, également, incendié et détruit la grande bibliothèque liée au mausolée, la plus grande bibliothèque du pays, et qui, selon les dires du Ministre libyen de la Culture, recélait un grand nombre d'ouvrages et de documents chiites.

-Depuis l'apparition de l'éveil islamique, la mouvance salafiste mène une coopération plus évidente avec les autorités américaines, ceux-là même que les Salafistes ont l'habitude, du moins, en apparence, de qualifier de "mécréants", et dont il serait licite et religieusement parlant, permis de verser le sang! Les Salafistes reçoivent, en coulisse, les aides financières et militaires des Etats occidentaux, qui prétendent défendre la démocratie, en Syrie, leur servant de mercenaires, dans les agissements visant à renverser le gouvernement d'Assad. Dans les villes et villages syriens, ils massacrent, de la façon la plus atroce, ceux qui refusent de coopérer. Peu leur importe qu'il s'agisse d’hommes, de femmes ou d’enfants. Il leur arrive, parfois, d'égorger des enfants, pour venger quelqu'un des leurs.
Ibrahim Rajab al-Farjani est un terroriste salafiste, auparavant, agissant, en Libye, et qui s'est fait arrêter, sur le territoire syrien. Ses aveux ne laissent nul doute sur le fait que les Salafistes sont de vrais mercenaires. Al-Farjani a avoué que les formations et organisations financières affiliées aux Etats arabes riverains du golfe Persique, mais aussi, à Al-Qaïda, s'occupaient d'entraîner et de réorganiser les terroristes, à l'intérieur du territoire libyen, en vue de les envoyer, en Syrie, via la Turquie.
Al-Farjani a, également, fait allusion au vaste appui des Etats riverains du golfe Persique, notamment, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, aux militants salafistes, à titre d'exemple, la présence des officiers du service de renseignements qatari, en Libye, en tant que formateurs des terroristes destinés à être envoyés, en Syrie. "Moi-même, j'ai adhéré à la brigade ''Ansâr al-Chari'a'', liée à Al-Qaïda, chargée d'apprendre aux Syriens, le fonctionnement de différents types d'armes et les méthodes de perpétration des attentats à la bombe. Ces individus étaient, ensuite, envoyés, en groupes, en Syrie. Les Emirats de la région nous suggéraient que les Iraniens, les Russes et les Chinois tuaient des femmes et des enfants syriens, et que nous devions, donc, aller en Syrie, pour lutter contre l'armée syrienne", ajoute, également, le terroriste Ibrahim Rajab al-Farjani.

-Le Salafisme est une mouvance dangereuse, qui a fait subir, jusqu'aux nos jours, de lourds dommages et pertes en vie humaine aux Musulmans. Les Etats occidentaux, surtout, les Etats-Unis, ne cessent d'exploiter cette mouvance, dans le sens de leurs propres intérêts. Il ne serait, donc, pas inattendu que les violences commises, dans le monde, par les Salafistes conformément aux politiques expansionnistes de Washington et de ses alliés, ne provoquent, nullement, d’échos négatifs et qu'elles soient, parfois même, occultées, par les médias stipendiés. En tout état de cause, le Salafisme fanatique, notamment, la secte wahhabite, manque de tout fondement intellectuel solide. Cette mouvance intégriste n'a, effectivement, rien à voir avec l'éveil islamique et les révolutions populaires, survenues, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce courant obscène et dévoyé ne pourra continuer sa survie morbide qu’en situation de crise, et avec l'appui politique et financier des puissances étrangères.
 

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