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Le prophète Muhammad SAWS:Un exemple pour l'humanité

Pourquoi agir selon les comportements du saint PRophete?

  • il est le Signe Premier de DIeu

    Votes: 1 20.0%
  • Obéissance a ses commandemants conduit a la Lumiere

    Votes: 4 80.0%

  • Nombre total d'électeurs
    5
Le Prophète était-il illettré ?

Salam chére fréres

Merci pour cette lumiére que vous nous appaortiez , vous savez nous les nouveau convertis chiites c'est toujours bon à savoir car ceci nous reconforte dans notre foi

que vous benissent pout ces informations oh combien utiles.

J'avais quant m^me un doute sur cet aspect de l'illetrisme du messager de Dieu

une foi de plus merci aux moderateures.
 
Salam Aleykoum,

Barakallahou fik pour cette interprétation. J'avais déjà lu un article qui donnait une autre signification sur cet "illétrisme" de notre Prophète :saws: .

Cependant, j'ai quelques questions à te poser :

Je voudrais savoir si la virginité intellectuelle dont tu parles est totalement vraie? Est ce que tu pourrais me préciser son sens?

Je m'explique : le Prophète était pour une grande part de sa vie un commerçant. Il a du voyager au Chem plusieurs fois. N'aurait il pas rencontrer des chrétiens ou des juifs par l'intermédiaire desquels il aurait connu l'enseignement religieux des autres religions? (tout en ne lisant pas leurs Livres).

Même sans aller aussi loin, il y avait une communauté juive et chrétienne que ce soit à la Mecque ou à Médine.

J'espère que tu m'éclaireras sur ce point.

Wa Salam Aleykoum.
 
Le Prophète Mohammad(que la paix soit sur lui)

Salam 'alaykum

Je voudrais présenter, en ouvrant cette nouvelle rubrique, à ceux et à celles qui le connaissent pas ou peu, une petite approche de la Sainte Personnalité du Prophète de l'Islam(as) .
Tout d'abord je vous énumère un petit résumé de la vie du dernier des Prophète(as), en vous citant quelques points forts.


:basmallah​



I. A la Mecque: Qouraych et Hachim


Qouraych est le nom d'une tribu vivant dans la région du Hijaz, c'est-à-dire à l'ouest de la Péninsule Arabe; cette tribu était la plus célèbre et la plus prestigieuse de toutes les tribus arabes.

Le prestige de la tribu de Qouraych revenait déjà au quatrième grand père de notre Prophètes Mohammad SAW,Qauçaye fils de Kilèb qui avait l'honneur de gérer des affaires de la demeure divine : la Kaâbe autour de la laquelle la ville de la Mecque était bâtie.

La tribu de Qouraych était constituée de plusieurs grandes familles dont la plus honorables était celle des enfants de Hachem à laquelle appartient le sceau des prophètes.

Hachem était très connu par sa générosité et sa grandeur d'âme et il était respecté par tous les habitants de la Mecque; en réalité sa réputation dépassait bien les limites de cette ville puisqu'il avait la fonction de préparer les repas des pèlerins de la sainte demeure à chaque saison de pèlerinage.

Hachem avait mérité son surnom depuis une année de sécheresse et de famine qui frappa la région et toucha sérieusement la tribu de Qouraych.

A ce moment là, il fut le premier à avoir l'idée de faire cuire et distribuer un potage à base de pain, ce qui permit à tous les gens de manger à leur faim.

En outre, Hachem était le premier à organiser les grands commerces de l'hiver et de l'été; méritant ainsi le surnom de Seyyed (maître : appellation qui reste jusqu'à nos jour comme spécification de da descendance).


Abdoumoutaleb et Abdoulah.

Après Hachem, Abdoulmoutaleb lui succéda au pouvoir spirituel et moral de la tribu de Qouraych, et c'est à son époque que le roi d'Abyssinie, Abraha voulut détruire la Kaâba, et que par la puissance de Dieu, Le Tout Haut, ce mécréant et son armée furent détruits à la proximité de la demeure sacrée.

Ce grand miracle donna encore plus de prestige à Abdoulmoutaleb qui vit ainsi sa position parmi toutes les tribus arabes fortifiée et consolidée.

Abdoulmoutaleb avait beaucoup d'enfants, mais Abdoullah était parmi eux le meilleur et le plus aimable.

Abdoullah avait vingt ans quand il se maria avec Aminah fille de Wehb et le fruit de ce mariage béni fut notre maître et Prophète Mohammad SAW.


Enfance et jeunesse du Prophètes SAW.

La naissance du Prophète:as: fut deux mois après l'année de l'éléphant pendant laquelle l'armée d'Abraha fut détruite. Le pére de notre grand Prophète fut décédé alors que sa glorieuse femme était encore enceinte.

Lorsque E'mineh mit au monde le plus prestigieux des bébés, il fut adopté par son grand-père Abdoulemouttaleb; et c'est ainsi que Mohammad:as: passa une bonne partie de son enfance sous la tutelle de son honorable grand-père qui était une véritable compensation divine de l'orphelinat de notre maitre et Prophète.

Depuis sa jeunesse, Mohammad:as: jouissait d'une réputation hors du commun. Les gens de la Mecque ne l'appelaient que par des surnoms comme: le sincère, le probe, etc... et ils consignaient chez lui leurs biens et argents.

Mohammad:as: aimait beaucoup les pauvres et les mesquins, et avait l'habitude de partager ses repas avec eux. Il prêtait toujours l'oreille à leurs lamentations et n'épargnait aucun effort pour résoudre leurs problèmes.
Une fois, des jeunes de la Mecque établirent une alliance dite "Pacte des Vertueux" pour la protection des faibles et des opprimés et la défense de leurs droits contre tout prévaricateur ou oppresseur; Mohammad:as: les joignit rapidement et leur prêta aide et soutien puisque les principes sur lesquels ce pact fut construit s'accordaient parfaitement avec sa morale.

Une étincelle de la sagesse de Mohammad:as:

Des inondations submergèrent le Mecque et endommagèrent sérieusement la demeure sacrée.
Qouraych décida alors de reconstruire la Kaaba, et toutes les tribus se partagèrent cet honneur. Lorque la construction fut achevée et le temps de remettre la pierre noire à sa place arriva, toutes les familles de Qouraych se disputèrent l'honneur de son transport.
Cette dispute ne tarda pas à dégénérer en une prémisse de bataille armée.
A ce moment critique, Mohammad:as: intervint pour calmer les esprits et ramener la paix et la concorde en proposant à toutes les tribus en querelle de participer toutes ensemble à ce grand honneur.
C'est ainsi qu'il enleva son pardessus, le posa sur terre, prit la pierre noire avec ses propres mains, la remit sur son habit et invita toutes les tribus à la transporter en tenant le tissu chacun par un bout.


La Révélation

Quand Mohammad:saws: eut ses quarante ans, il avait déjà l'habitude de quitter la Mecque pour s'abriter dans la grotte de Hira où il s'adonnait à l'adoration de Dieu, l'Unique Dieu qu'il eût toujours connu ou prié.
Au mois de Ramadhan de cette année là, l'ange Gabriel descendit chez Mohammad:saws: à la grotte de Hira et lui apporta la grande nouvelle: la prophétie et la mission d'être le messager de Dieu.
Mohammad:saws: était en pleine contemplation et son esprit était dans un état de dévotion absolue de Dieu, Le Tout-Puissant, lorque l'ange Gabriel l'appela par les paroles de Dieu:

"Lis, au nom de ton Seigneur qui a crée..."

Et c'étaient les premiers versets du Saint Coran.
Mohammad:saws: descendit la montagne appelée de nos jours le mont Ennour, se situant à environ six kms de la Mecque et il se dirigea vers toute l'humanité à laquelle il fut chargé par le Seigneur des mondes de faire parvenir le message divin.
La propagation de la foi pure fut d'abord envellopée du secret, et les premiers à l'avoir adoptée étaient: Khadija:radiallah (son épouse) parmi les femmes et Ali:as: cousin adopté du Prophète, parmi les hommes.


Le début de la répression.

Trois années passèrent, et l'Islam se propagea lentement mais sûrement parmi les déshérités de la Mecque. Après quoi, l'ordre de Dieu:azwj: , parvint à Son messager de déclarer le contenu de Son message.
Dans un environnement totalement hostile et complètement dévoué à l'idolatrie, le messager de Dieu Mohammad:saws: déclara que:

"Je témoigne que point de dieu sauf Dieu et que c'est moi le messager de Dieu".

Après cette déclaration, les paiens idolatres de Qouraych attisèrent le feu de la haine et commençèrent à battre le tambour de la guerre contre la foi de l'Islam dans laquelle ils voyaient un danger mortel pour leurs intérêts et privilèges injustes.
Au début, ils essayèrent de corrompre le messager de Dieu:saws: et d'acheter son silence en lui proposant des fortunes immenses et un pouvoir absolu sous condition d'abandonner la foi de l'Islam; mais tous leurs efforts étaient vains.
Quand les idolâtres de qouraych virent la détermination du messager de Dieu, ils optèrent pour la manière forte et entamèrent une oppression générale contre tous les adeptes de la nouvelle religion qui ne jouissaient d'aucune position sociale pouvant les protéger.
Ainsi, les plus déshérités furent torturés à mort. Certains autres purent supporter la torture et survécurent, alors que d'autres musulmans jouissaient d'une protection familiale ou tribale se virent ridiculisés et insultés là où ils allèrent.
De surcroit, leurs biens furent saisis; et chaque fois que le rapport des forces tribales ou familiales le permettait, même leurs maisons furent pillées...


La guerre économique contre l'Islam.

Toute cette campagne d'oppression n'avait guerre pu empêcher la foi de Dieu de se propager; tout au contraire, chaque fois que l'oppression prenait un aspect plus spectaculaire, le message divin parvenait à encore plus d'oreilles et de coeurs assoiffés de justice...
Cette marche irrésistible du message islamique amena les têtes pensantes de l'idolatrie à essayer la méthode de l'isolement et du blocus total contre les proches de Mohammad:saws: et ses disciples.
Ainsi, les chefs de toutes les familles et tribus mecquoises signèrent un pacte selon lequel les proches du Prophète et ses disciples devraient être renvoyés de la ville et assignés à un boycottage total; et toute transaction avec eux fut interdite. Après quoi, les croyants furent encerclés dans un endroit appelé col d'Aboutaleb où ils durent subir des conditions inhumaines d'isolement social et de privation totale.
L'encerclement des proches du Prophète était sans merci et leur besoins vitaux restèrent insatisfaits: l'approvisionnement en eau et en vivre était presque impossible et ce n'était que par des moments de la nuit que les fidèles du Prophète pouvaient leur faire parvenir quelques secours.
Ces petites violations du blocus n'avaient pas empêcher la famine et la soif de faire un grand ravage parmi les victimes du blocus, et certains des proches du Prophète furent décédés. Mais la résistance des musulmans était tellement farouche et spectaculaire que le blocus devint une source de désaccord et de discorde entre les idolatres de Qouraych; et de crainte que l'isolement économique des musulmans put provoquer une sympathie générale parmi les arabes, les mécréants finirent par lever le blocus et commencèrent à préparer un plan pour la liquidation définitive du Prophète:saws: et de ses adeptes; et dans une réunion secrète à la maison des congrès(Dar ennadoua), ils décidèrent d'assassiner Mohammad:saws: .


La Hijra.

Par révélation, le Messager de Dieu(as) fut informé du plan des mécréants; il proposa alors à son cousin Ali(as) de venir dormir à sa place pour pouvoir quitter la Mecque la nuit même de l'attentat.
Le fidèle cousin accepta la proposition de son maître sans aucune hésitation et le Prophète(as) put ainsi quitter la Mecque en pleine nuit sans que les ennemis s'en aperçussent.
Lorsque les mécréants attaquèrent la maison du Prophète(as) pour exécuter leur complot, ils furent surpris de se trouver non pas devant Mohammad(as) mais face à face avec son fidèle cousin tout-à-fait prêt pour la bataille.
Pris de panique, les mécréants s'enfuirent pour avertir les grands chefs de l'idolatrie qui organisèrent aussitôt une grande campagne à la poursuite du Prophète(as).
Sous la protection divine, Mohammad(as) échappa à ses poursuivants qui revinrent bredouilles à la Mecque.
Après neuf jours de parcours, le Prophète de Dieu(as) arriva à sa destination: la ville de Yatrib. Les habitants musulmans de cette ville lui réservèrent un accueil inoui et ils se disputèrent l'honneur de le servir... Et dans un endroit de la ville de Yatrib Qibe', il ordonna de construire la première mosquée de l'Islam. Ce travail fut entamé avec un enthousiasme exemplaire et le Prophète(as) y participa lui-même.
Ainsi, la première prière de vendredi après l'arrivée du Prophète(as) à la ville de Yatrib fut établie dans cette mosquée bénie.
Yatrib fut aussitôt rebaptisée Elmédinèh(la médine) par le Prophète lui-même qui y demeura parmi ses habitants appelés dés lors Ansar (c'est à dire soutenants, militants et sympathisants) pour leur enseigner le Coran et les sciences divines.
En attendant l'arrivée de son fidèle cousin Ali auquel il avait confié la mission de restituer les consignes déposées chez lui à leurs propriètaires et de ramener avec lui les femmes et les enfants de Bèni Hachem, le Prophète(as) commença rapidemment son action constructive.
L'attente du Prophète(as) ne dura pas plus que trois jours au bout desquels son fidèle compagnon et soutien Ali le rejoignit à Qibê' après avoir rempli héroiquement sa mission.

II. Après la Hijra

Le premier état islamique

La rentrée du Prophète (SAW) et ses compagnons exilés avec lui à la ville de Médine était un évènement décisif en Islam : c'est la grande Hijra, c'est-à-dire l'exil volontaire pour l'amour de Dieu.

Les musulmans de Médine étaient conscients de la valeur de l'évènement et ils se disputèrent l'honneur d'accueillir le Prophète (SAW) dans leurs maisons. Mais le Messager de Dieu (SAW) trancha rapidement les discutions en informant tous ses accueillant que sa chamelle, sous l'ordre de Dieu, va, elle-même, désigner son futur lieu de résidence provisoire. Et devant l'impatience de tous les accueillant, la chamelle s'arrêta devant l'un des Ansars appelé Abou Ayyoub qui eut l'honneur d'être l'hôte de la personnalité la plus digne de l'univers.

Après l'arrivée du prophète (SAW) à Médine, cette ville connut la paix pour la première fois depuis cent vingt ans pendant lesquelles ses deux grandes tribus : Les Aous et les Khazrejs s'entredéchiraient sans merci ; alors que les tribus juives voisines tiraient un grand profit et ne manquaient jamais d'attiser le feu de la guerre chaque fois qu'il commence à s'éteindre.

Ainsi, la Hijra pacifia les deux tribus de Médine et annula le rôle diabolique de leurs voisins juifs... Et chaque fois que l'unité des Ansar était menacée par un nouveau complot, le Messager de Dieu (SAW) intervenait pour ramener la paix.

Les musulmans immigrés à Médine devenaient de plus en plus nombreux et ils étaient généralement déshérités et démunis après la saisie de leurs biens par les idolâtres. Le Prophète (SAW) fraternisa ces nouveaux venus avec les Ansars avec les exilés pour l'amour de Dieu appelés Mouhajirines la première société musulmane fut établie pour concrétiser les aspects sociaux du message de l'islam.


La défense de l'Islam.


1. La bataille de Badr.


Pour protéger Médine contre toute incursion ou trahison, le Messager de Dieu (SAW) conclut rapidement des pactes et des traités avec les tribus vivant au voisinage de la cité musulmane.

Pour récupérer une partie des biens que les mécréants avaient saisis à la Mecque et pour réduire de l'autorité de la tribu de Qouraych parmi les Arabes, le Prophète (SAW) organisa des incursions contre les caravanes commerciales des têtes de l’idolâtrie mecquoise.

C'était ainsi que le premier affrontement armé entre les musulmans et les idolâtres eut lieu aux alentours des puits de Badr, et ce fut alors la célèbre bataille de Badr qui avait donné aux musulmans une bonne réputation parmi les Arabes.

En effet, bien que le nombre et l'équipement des idolâtres dans cette bataille étaient trois fois supérieurs à celui des musulmans, la victoire du Prophète (SAW) et de ces adeptes fut écrasante et plusieurs grands chefs des idolâtres de la Mecque y trouvèrent la mort.

Il eut d'autres batailles encore notamment celle d'Ohod, la bataille du fossé, etc...

L'armistice de Houdeybieh.

Au fil des jours, la réputation des musulmans et de l'Islam parmi les tribus arabes se fut de plus en plus grande, ce qui dérangeait de plus en plus la tribu de Qouraych qui se voyait perdre, petit à petit, de son autorité.
Dans ces conditions, le Prophète(as) décida de faire un grand pas dans la propagation de la religion de Dieu. Et c'est en mois de Zhilqieda de la sixième année de la hijra qu'il annonça à tous ses fidèles le départ pour le pélerinage à la Mecque sans aucune intention de guerre contre Qouraych.
Les musulmans répondant à l'appel du Messager de Dieu(as) étaient de mille quatre cent pélerins.
Sans préparatifs de guerre et prenant avec eux seulement les armes habituels de voyage, ils se dirigèrent vers la Mecque, et lorsqu'ils arrivèrent à un lieu appelé Zhoulhouleyfeh, ils s'habillèrent de l'uniforme de "l'interdiction" ("ihram"), ce qui est le premier acte rituel du pélerinage, et au cours duquel le pélerin se revêt d'un uniforme spécial et s'interdit de certains actes licites tant qu'il en est habillé.
L'action des musulmans eut un grand effet sur tous les arabes de la péninsule: d'un côté, par cette démonstration de courage et de fidèlité, les autres tribus arabes les estimèrent de plus en plus hauts.
D'un autre côté, qouraych fut profondément secouée et les idôlatres de la Mecque, pris de panique, ne surent quoi faire puis ils firent serment auprès de leur idoles de ne pas laisser les musulmans entrer à la Mecque.
Ceci durant, Khaled Ibn Eloilid, en compagnie de deux cent cavaliers se lança à la rencontre des pélerins musulmans dans une campagne de procation.
Le Prophète(as) comprit la signification de l'action de Khaled et ses cavaliers; et voulant à tout prix éviter la confrontation avec l'armée de Qouraych, il changea de route et s'arrêta à un lieu dit "Houdaybieh".
Il envoya alors un messager à la Mecque pour les assurer qu'il ne venait pas en provocateur et qu'il ne voulait rien d'autre que le pélerinage.
Alors que l'envoyé du Prophète(as) était malmené par les idolatres de la Mecque, les musulmans de réunirent autour de leur maitre sous un arbre et lui prêtèrent une seconde fois le serment d'obédience absolue, alors que leurs parlaient de leur volonté et leurs coeurs témoignaient de leur sincérité.
Lorque Qouraych prit état de ce qui s'était passé à Houdaybieh, elle envoyait un délégué du nom Souheyl Ibn Amr pour dicuter une solution négociée de la crise et conclure une paix avec les musulmans...
Et après de longues négociations, un armistice en cinq clauses fut conclu et l'acte fut signé à la fois par délégué de Qouraych et le Prophète(as).
Selon l'acte de Houdeybieh, les musulmans durent renoncer au pélerinage cette-là pour revenir l'année d'après et pour exécuter tous leurs rites librement et de la manière qu'ils désirent.
Contrairement à certaines apparences, le Prophète(as) et les plus fidèles de ses compagnons savaient bien que cet armistice était bel et bien une victoire, puisqu'il permettrait une propagation sans contrainte de l'Islam dans toute la Péninsule Arabe.
Dieu, à Lui Pureté, appuya cette analyse en faisant descendre toute une sourate de Coran à ce sujet et en insistant sur le fait que l'acte de Houdeybieh était bien une grande conquête("Feth").

Violation de l'acte de Houdeybieh par Qouraych.

Les nouvelles de la bataille de Moe'ta ( bataille dont les musulmans ont essuyé une défaite contre le gouverneur de Boss'ra, ville dans l'actuelle Jordanie) arrivèrent à Qouraych qui n'y put voir qu'une défaite qui en présage bien d'autres et ils allèrent jusqu'à croire que c'était là le début de l'effondrement définitif de l'Islam...
Ces déduction hâtives et ces conclusions erronées poussèrent la tribu de Qouraych à porter, par ses propres mains, le coup fatal à son ecistence idôlatre; en effet, ces mécréants firent une incursion sauvage sur les alliés des musulmans les plus proches de la Mecque qui n'étaient autre que la tribu de Khouza'ah.
Ces victimes demandèrent alors le secours de leurs alliés de la Médine. Et le Prophète(as) décida alors d'en finir une fois pour toute avec les paiens de la Mecque.
Entre temps, Abou Soufiane se rendit compte de la gravité de l'erreur de Qouraych et s'empressa à la Médine pour solliciter le renouvellement et la prololgation de la paix. Mais le Prophète(as) refusa de le recevoir et tous les musulmans de la Médine le boudèrent.
Même sa fille Oum Habibeh qui était l'une des épouses du Prophète(as), dédaigna de lui réserver l'accueil habituel pour un père en visite...
Finalement, Abou Soufiane revint à Qouraych bredouille et les idôlatres de la Mecque en furent fortement angoissés.


La conquête de la Mecque.


Le Messager de Dieu(as) ordonna aux musulmans de se préparer à la guerre. Il rassembla une armée de dix mille combattants tout en gardant le secret absolu. Et pour empêcher les fuites des nouvelles vers Qouraych, il posta des troupes de garde permanente autour de la ville.
L'un des musulmans, voulant gagner l'amitié de Qouraych, lui envoya une femme avec un message secret. Mais Dieu, Le Trés-Haut, informa Son Prophète de cette trahison. Ali(as) intercepta la femme et lui enleva le message.
Le traitre, qui s'appelait Hateb fut pris et avoua son crime. Il affirma alors qu'il était si sûr de la victoire des musulmans qu'il ne put résister à la tentation d'obtenir l'amitié des qouraychites, croyant que cela n'endommagerait en rien la position des musulmans.
Cette histoire dénonce un état de faiblesse morale parmi les musulmans de la Médine et cet état n'aurait pas tardé à se manifester encore plus en laissant des effets graves sur l'évolution politique après le Prophète(as).
Le dix Ramadhan, les troupes musulmans avancèrent vers la Mecque. Et, arrivé aux environs de la ville sainte, le Messager de Dieu(as) tâcha à tout prix d'éviter une bataille sanglante en agissant sur le plan psychologique pour détruire toute tentation de résistance chez les idôlatres de la Mecque.
Ainsi, au cours de la nuit, il ordonna à tous les combattants d'allumer des feux: le spectacle fut majestueux. Abou Soufiane, qui épiait tout cela de loin, fut pris de terreur et conclut rapidement que les mecquois n'étaient pas en mesure de tenir tête aux musulmans si nombreux et si décidés!
Abou Soufiane alla chercher la médiation d'Abbas, l'oncle du Prophète(as), résidant encore à la Mecque.
Les pourparlers avec le Messager de Dieu(as) aboutirent à la capitulation de Qouraych en contre partie d'une amnistie générale.


L'amnestie générale

Les musulmans conquérants étaient, pour la plupart, animés d'un désir de vengeance après tout le mal qu'ils avaient dû subir de la part de Qouraych. Mais la décision du Prophète(as) fut ferme: même ceux qui avaient fait du mal à la personne même du Prophète furent graciés.
Le premier souci du Messager de Dieu(as) était de nettoyer la Kaaba de toutes les idoles qui la peuplaient. Et c'était Ali(as) qui fut chargé de la délicate mission de la casse des idoles devant des milliers des mecquois en larme!
Le courage et le dévouement inconditionnels de cet homme -hors du commun- vont lui coûter une rancune intarissable de la part des mecquois qui commencèrent alors à peine à effleurer la foi de l'Islam.
Bilal(ra) monta ensuite sur le toit de la Kaaba et y scanda le premier appel à la prière(adhan) à la ville sainte.

Le pélerinage de l'Adieu.

La joie des musulmans fut trés grande lorsque le Prophète(as) annonça sa décision d'effectuer le pélerinage en invitant tous ceux qui le pourraient à y participer. Le 25 Zhilqieda de l'année 10 de la hijra, le Prophète(as) quitta Médine en direction de la Mecque avec une compagnie immense de pélerins: c'était le grand pélerinage.
Atteignant Zhoulhouleyfeh, le Prophète Mohammad(as) entama les rites de pélerinage par le port de l'habit de l'interdiction, après quoi, il commença à scander la formule de l'exaucement.
Après dix jours de marche, les musulmans pélerins sous le commandement du messager de Dieu(as) arrivèrent à la demeure sacrée. Aussitôt, ils effectuèrent les sept tours de la kaaba(taouaf et firent le va et vient rituel entre la safa et la maroua. Et lorque le Prophète(as) monta sur le mont de la safa, il scanda:
"Il n'y a nul autre dieu que Dieu, Tout Seul sans associé, à Lui la royauté et la louange, et Il est Tout Puissant à toute épreuve, il n'y a nul autre dieu que Dieu, c'est Lui qui a soutenu Son adorateut et vaincu-à Lui Seul- les alliés."
Ce fut le pélerinage le plus complet de l'histoire de l'Islam et ce fut aussi le dernier pour le Prophète(as) qui, sachant qu'il en était ainsi, tâcha d'y expliciter à tous les musulmans tout ce qu'ils ignoraient sur leur religion.

Le décès

Après le retour à la Médine, le Prophète(as) fut atteint d'une grande fièvre qui l'obligea à rester à domicile quelques jours.
Une nuit, le messager de Dieu(as) fut fortement touché par une insomnie; il appela Ali(as) et lui dit:
"Je viens d'être chargé de prier et d'invoquer l'absolution pour ceux du Bèqi'e, viens-y avec moi!"
Et arrivés au Bèqi'e(nom du cimetierre de la Médine), le Prophète(as) dit:
"Les coffres de cette vie et la perpuité m'ont été proposés et j'ai eu le choix entre tout ceci et la rencontre de mon Seigneur, et j'ai choisi la rencontre de mon Seigneur et le Paradis!"
La maladie du Prophète(as) s'aggravait jour après jour..., Le 28 du mois de Safar de l'année 11 de la hijra, l'esprit du messager de Dieu(as) fit son escalade vers son Seigneur laissant des millers d'yeux en larmes et de coeurs fondus. Que la paix soit sur lui, le jour de sa naissance, le jour de son décès et le jour de sa résurrection.

Salam 'alaykum.
 
Musulman a dit:
Salam Aleykoum,

Barakallahou fik pour cette interprétation. J'avais déjà lu un article qui donnait une autre signification sur cet "illétrisme" de notre Prophète :saws: .

Cependant, j'ai quelques questions à te poser :

Je voudrais savoir si la virginité intellectuelle dont tu parles est totalement vraie? Est ce que tu pourrais me préciser son sens?

Je m'explique : le Prophète était pour une grande part de sa vie un commerçant. Il a du voyager au Chem plusieurs fois. N'aurait il pas rencontrer des chrétiens ou des juifs par l'intermédiaire desquels il aurait connu l'enseignement religieux des autres religions? (tout en ne lisant pas leurs Livres).

Même sans aller aussi loin, il y avait une communauté juive et chrétienne que ce soit à la Mecque ou à Médine.

J'espère que tu m'éclaireras sur ce point.

Wa Salam Aleykoum.

Salam alaykoum,

Le Prophète (saw) ummî (illettré) a un sens qui n’empêche aucunement qu’il ai eu connaissance de certains courants chrétiens ou juifs, car effectivement il était commerçant et il a du côtoyer de près ou de loin des chrétiens (on pense à la rencontre avec le moine Baïra par exemple), des juifs et même des personnes d’autres religions. Mais d’après ce que l’on rapporte de sa vie, il n’a jamais adhéré à un groupe, suivi un dogme ou adhéré à une doctrine, il ne suivait pas un homme ou un groupe, il n’obéissait à aucun mot d’ordre ou idée directive venant de l’extérieur. Mais il faut distinguer, la compréhension intellectuelle d’une part et l’inspiration divine d’autre part. Et c’est Dieu seul qui guidait et inspirait le St Prophète (saw), même s’il avait connaissance de certains courants d’idées de l’époque, l'un n'empêche pas l'autre.

Le st Coran dit en XXV 4. « Les mécréants disent: ‹Tout ceci n'est qu'un mensonge qu'il (Muhammad) a inventé, et où d'autres gens l'ont aidé›. Or, ils commettent là une injustice et un mensonge. »

Et F. SCHUON dans Comprendre l’islam P118, explique tout à fait cela : « Quand à l’épithète suivante, « le Prophète est illettré » (En-Nabî el-ummî), elle exprime la virginité du réceptacle, qu’il soit universel ou humain ; rien ne le détermine sous le rapport de l’inspiration hormis Dieu ; il est une feuille blanche devant le Calame divin ; nul autre que Dieu ne remplit la Création »

Je voudrais citer une phrase du livre « la sagesse des prophètes » (p206) de Muhyi-d-din Ibn Arabi qui confirme que le Prophète (saw) n’était pas illettré, mais que bien au contraire, il connaissait parfaitement l’arabe, ceci est dit tout à fait naturellement dans le texte et à la suite d’explication sur les trois choses que le Prophète aimait en ce monde, à savoir : les femmes, les parfums et l’oraison, il est dit : « Or, le Prophète était expert en langue arabe [il était donc parfaitement conscient de l’emploi inusité du terme] ».

En y réfléchissant bien on se dit qu’effectivement, il parait vraiment surprenant que le Prophète (saw) récite un Livre (le Coran) et qu’ensuite il soit incapable de le lire et de donner des explications sur le texte lui-même…

J'espère avoir répondu.

Salam alaykoum
 
Salam 'alaykum,

Je vais essayer, inch'Allah, de démontrer au travers des récits, des analyses de grands savants, et même des commentaires de la part de personnalités non musulmanes que le Prophète Mohammad:saws: fut une grande et exceptionnelle personnalité.

L'HOMME QUI DESIRAIT UN CONSEIL

Un homme du désert se rendit un jour à Médine et se présenta devant le Saint Prophète:saws: afin de solliciter de sa part un conseil. Le Saint Prophète:saws: lui ordonna:"Ne te mets pas en colère", et rien de plus.
Cet homme retourna ensuite dans sa tribu et justement lorsqu'il arriva au sein de sa tribu, il apprit que durant son absence, un évènement important s'était produit: les jeunes de sa tribu avaient, en effet, effectué une rapine dans une autre tribu et celle-ci avait à son tour usé de représaille. Progressivement, la situation en était arrivée à un tel point que les deux tribus avaient aligné leur troupe face à face et étaient prêtes à se combattre et à se livrer bataille.
Lorsque cette nouvelle excitante lui fut rapportée, elle provoqua son irritation. Immédiatement, il réclama son armure, l'enfila et rentra dans les rangs de sa propre tribu afin de les assister.
Dans cet intervalle, il se mit à penser au passé, se rappela qu'il s'était rendu à Médine et se souvint de ce qu'il y avait vu et entendu. Il se remit en mémoire qu'il avait sollicité un conseil du Prophète de Dieu:saws: et que cette Excellence lui avait ordonné de réfréner tout emportement.
Puis il se mit à méditer intensément: pourquoi me suis-je énervé? Pour quelle raison ai-je enfilé mon armure? Et à présent, pourquoi suis-je prêt à tuer et à être tuer? pourquoi me suis-je irrité et devenu furieux sans aucun motif ? Et enfin il pensa qu'il était temps pour lui de mettre cette courte phrase en application.
Il s'avança alors, interpella les notables se trouvant dans les rangs opposés et dit: " Qu'est-ce que cette querelle? Si c'est une indemnité que vous voulez en réparation de la transgression que nos jeunes gens ignorants ont commise, je suis prêt à vous l'offrir avec mes propres biens. Il n'y a pas de raison que pour un tel acte nous nous combattions et nous nous entretuions".
En entendant le discours sage et logique de cet homme indulgent, l'ardeur et la générosité des combattants du groupe opposé, furent excitées et ils s'exclamèrent: "Nous ne sommes pas inférieurs à toi. A présent qu'il en est ainsi, nous renonçons à notre prétention".
Et les deux groupes retournèrent chacun dans leur tribu.

Salam 'alaykum.
 
Salam,


La persévérence du Prophète Mohammad:saws:

Un jour alors que le Prophète Mohammad:saws: était en train de prier, un ennemi est venu par derrière et a mis un morceau de vêtement autour du cou et l'a tellement tordu que le Saint Prophète:saws: a failli être étranglé. Toutefois, l'un de ses compagnons s'est tourné, a pris l'homme par la main et l'a repoussé.
Le Saint Prophète:saws: a supporté toutes sortes de persécutions et de tortures courageusement et a conseillé à ses adeptes aussi de rester fermes. Une fois, pendant qu'il s'adossait à un mur de la Ka'bah et se reposait sous son ombre, un ami est venu devant lui et s'est plaint de l'oppression des Qouraych en disant: "N'est-il pas encore temps de prier Allah de nous soulager?" Ayant entendu ces propos, le Saint Prophète a eu le visage rouge. Il s'est levé puis s'est assis et dit: "Vous n'avez pas encore atteint le rang des premiers musulmans dévots. Leurs corps avaient été tellement écorchés par des maillons d'acier que les os étaient atteints. Ils étaient même coupés en deux avec des scies. Mais malgré cela ils sont restés fermes dans leur foi. Je jure qu'Allah accordera finalement la victoire à Sa religion".
Lorsqu'on a demandé au Prophète Mohammad:saws: de jeter l'anathème sur les polythéistes, il a dit: "Je ne suis pas venu pour maudire les gens, mais pour leur apporter la misèricorde".
Les qouraych n'ont pas omis de porter diverses fausses accusations contre le Prophète, ni de le menacer par différents moyens. Cependant, il ne s'est guère dévié de son Appel. Finalement, ils ont décidé de le faire céder en le soudoyant. Il lui ont envoyé, à cet effet, un messager avec la promesse de lui offrir toute la fortune qu'il désirait et même de l'accepter comme gouvernant, à condition qu'il abandonne son Appel. Le Prophète de l'Islam a opposé un refus ferme à leur offre en leur disant:
"Par Allah! Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma gauche, je ne renoncerais jamais à ma tâche, et ce jusqu'à ce que la Religion d'Allah se répande sur la Terre ou que je sacrifie ma propre vie dans cette voie".

salam.
 
Le Prophète Mohammad:saws: et le bédouin


Un arabe nomade et frustre entra dans Médine et se rendit d'une seule traite à la mosquée, résolu à soutirer de l'or et de l'argent à l'Envoyé de Dieu:saws: . Il s'y introduisit à un moment où le Prophète se trouvait parmi sa multitude de compagnons et d'amis. Il exposa donc sa requête et réclama une aumône. Le Prophète lui donna quelque chose, mais il s'en satisfit pas et considéra ce don comme minime. Il émit en outre des propos grossiers et déplacés et fit preuve d'insolence à l'égard de l'Envoyé de Dieu. Les compagnons s'emportèrent violemment et il s'en fallu de peu qu'ils ne le molestent, mais le Prophète s'y opposa.
Ensuite, le Prophète emmena le bédouin chez lui et l'assista encore d'une certaine somme. En même temps, le bédouin observa de prés que la condition du Prophète ne ressemblait point à celle des chefs et des gouverneurs qu'il avait pu voir jusqu'alors, et que ni or, ni richesse n'étaient amassés là.
Il manifesta sa satisfaction et proféra un mot de remerciement. Le Prophète lui dit alors: " Tu émis hier des propos grossiers et déplacés qui provoquèrent la colère de mes compagnons, et je crains qu'il ne soit porté préjudice de leur part. Or tu as dit à présent cette phrase de remerciement en ma présence. Pourrais-tu répéter cette même phrase devant l'assemblée, afin que disparaissent la colère qu'ils éprouvent à ton égard?".
"Je n'y vois pas d'inconvénient", répondit le bédouin.
Le lendemain, il se rendit donc à la mosquée alors que tous y étaient rassemblés. Le Prophète fit face à l'assemblée et dit: "Cet homme prétend qu'il est devenu satisfait de nous, en est-il de la sorte ?"
"Il en est ainsi", répondit le bédouin et il répéta la phrase de remerciement qu'il avait proférée en tête à tête. Les compagnons du Prophète manifestèrent leur satisfaction.
A cet instant, le Prophète se tourna de nouveau vers l'assemblée et dit: "Je suis avec ce type d'individu comme cet homme dont le chameau s'était effarouché et avait pris la fuite. Les gens se mirent à crier et à courir après le chameau, pensant ainsi aider son propriètaire. Or le chameau se cabra davantage et accéléra sa fuite. Le propriètaire du chameau appela les gens et leur dit: "Je vous en prie, laissez mon chameau tranquille. Je sais mieux moi-même par quel moyen l'apaiser".
Ayant retenu les gens dans leur poursuite, il alla ramasser une poignée d'herbe et se plaça tout doucement en face du chameau, puis sans courir, ni pousser un cri, il avança peu à peu tout en montrant l'herbe. Il saisit alors en toute facilité la bride de son chameau et se mit en route.
"Si je vous avais laissé faire hier, ce malheureux bédouin aurait certainement été tué de vos mains et dans quelle mauvaise posture, celle de l'incroyance et de l'idôlatrie. Or je me suis opposé à votre intervention et l'ai traité moi-même avec douceur et ménagement".

Salam.
 
Le Prophète Mohammad:saws: et le mariage de Jowayber et de Zolfa.


_"Comme ce serait bien que tu prennes femme et fondes une famille, mettant un terme à cette vie de solitaire, afin que soit stisfait le besoin que tu as d'une femme, et que cette femme te soit une aide dans tes affaires de ce monde et de l'autre".
_"Ô Envoyé de Dieu! Je n'ai ni biens, ni beauté, je n'ai ni mérite personnel ni l'avantage de la lignée: qui me donnerait une femme? Et quelle femme voudrait-elle devenir l'épouse d'un homme pauvre, court de taille, noir de peau comme je le suis?"
_"Eh Jowayber! par l'Islam, Dieu a transformé la valeur des individus. Nombre de gens étaient respectables à l'époque de la Jahiliya (période précédent l'avénement de la religion de l'Islam, qu'on qualifie bien aussi de période d'ignorance) et l'Islam les arabaissé. Nombre de gens étaient méprisés et déprisés et l'Islam a réhaussé leur valeur et leur rang. Par l'Islam, Dieu a supprimé les vanités de la Jahiliya, l'honneur que conféraient la lignée et les liens familiaux. Désormais, noirs et blancs, qouraychites et non- qouraychites, arabes et non-arabes sont tous sur le même plan. Nul n'est supérieur à un autre si ce n'est par la pièté. Je ne considère comme plus éminent que toi parmi les musulmans que celui dont la pièté et l'action sont meilleurs que les tiennent.
A présent, fais ce que je te dis".
Tels étaient les propos échangés entre Jowayber et le Prophète:saws: venu rendre visite aux "compagnons de Safa". Jowayber était originaire de Yamana. C'est là qu'il eut vent de la popularité et du renom de l'Islam, et de l'avénement du Sceau des Prphètes. Indigent, noir de peau et court de taille, il n'en était pas moins intelligent, justicier et volontaire. Lorqu'il fut avisé du renom de l'Islam, il se rendit sur le champ à Médine pour les choses de prés. Il ne tarda à embrasser l'Islam et à rejoindre le rang des musulmans, mais n'ayant ni argent, ni de logis, ni de relation, il vivait provisoirement dans la mosquée sur l'ordre du Prophète:saws: . Peu à peu, parmi ceux qui devenaient musulmans et restaient à Médine, se trouvèrent d'autres personnes qui étaient comme Jowayber pauvres et indigentes et qui vivaient dans la mosquée sur l'ordre du Prophète:saws: , jusqu'à ce qu'il lui soit révélé que la mosquée n'était pas un lieu d'habitation et qu'ils devaient s'établir ailleurs. L'Envoyé de Dieu choisit donc un emplacement à l'extérieur de la mosquée et y fit construire un abri où furent transféré les sans-logis. On appelait ce lieu "Safa", et ses habitants, qui étaient à la fois pauvres et étrangers, les "compagnons de Safa". Le Prophète et ses compagnons veillaient à leur situation et subvenaient à leurs besoins.
Un jour où l'Envoyé de Dieu était venu les voir, son regard se posa sur Jowayber, et se mit en tête de le sortir de cette situation et de le marier. Mais s'il était bien une chose qui ne serait jamais venue à l'esprit de Jowayber, sachant quelle était sa situation, c'est qu'il aurait un jour une épouse, une maison, un foyer. C'est ainsi que le Prophète lui suggéra de se marier, il répondit avec étonnement: "Se pourrait-il donc que quelqu'un accepte de m'épouser?"
Mais le Prophète l'instruisit vite de son erreur, l'avisant du changement de situation engendré par l'Islam. Puis l'ayant rempli d'assurance et d'espoir en l'existence, il lui donna l'ordre de serendre sur le champ chez Zyad ebne Labid Ansari et de lui demander la main de sa fille Zolfa.
Zyad ebne Labid comptait parmi les habitants riches et honorables de Médine, et il jouissait de beaucoup de respect auprès des membres de sa tribu.
Lorque Jowayber entra chez lui, un groupe des membres de sa famille et de sa tribu y étaient réunis. Après s'être assis, Jowayber attendit un instant, puis leva sa tête et dit à dit à Zyad: "j'ai un message à te transmettre de la part du Prophète, dois-je te le dire confidentiellement ou en public?".
_"Umessage du Prophète est un honneur pour moi, transmet-le publiquement, bien sûr".
_"Le Prophète m'a envoyé pouer que je te demande la main de ta fille Zolfa".
_"Le Prophète t'a-t-il parlé en personne de cette affaire?".
_"Je ne parle pas de mon propre chef. Tous me connaisse, je ne suis pas un homme à mentir".
_"C'est surprenant, nous n'avons pas pour tradition de donner nos filles en mariage à d'autres qu'aux membres de même rang que nous, de notre propre tribu. Retourne-t'en, je me rendrai moi-même auprès du Prophète et m'entretiendrais directement avec lui de cette affaire".
Jowayber se leva donc et sortit de la maison, murmurant tandis qu'il s'en retournait: "Je jure par Dieu que ce qu'enseigne le Coran, et ce qui est la raison d'être de la Prophètie de Mohammad:saws: , est autre que ce que dit Zyad".
Tous ceux qui se trouvaient à proximité, entendirent les propos que murmurait Jowayber. Zolfa, la fille de Labid, connue pour sa grâce et sa beauté, les entendit elle aussi, et se rendit auprès de son père pour s'informer de l'incident.
_"Père, dit-elle, que murmurait donc cet homme qui sortit à l'instant de chez nous, et que voulait-il dire par là?".
_"Cet homme était venu te demander en mariage et prétendait avoir été envoyé par le Prophète".
_"Et si le Prophète l'avait réellement envoyé et que ton refus à son égard était considéré comme une rébellion au commandement du Prophète?".
_"Que dois-je faire à ton avis?".
_"Je suis d'avis que tu le fasses vite revenir chez nous avant qu'il n'aille voir le Prophète et que tu te rendes toi-même auprès de lui pour t'enquérir de ce dont il s'agit".
Zyad fit donc revenoir Jowayber chez lui avec respect et s'empressa de se rendre auprès du Prophète.
_"Ô Envoyé de Dieu! lui dit-il. Jowayber est venu chez nous et comme il a apporté un message de ta part, je voudrais te dire que telle est notre tradition: nous ne donnons nos filles qu'aux membres de même rang de notre tribu, qui sont tous "Ansars" et de tes compagnons".
_"Eh Zyad, Jowayber est un pieux croyant. Ces rangs que tu te figures ne sont désormais plus de mise. Le pieux croyant est de même rang que la pieuse croyante".
Zyad rentra chez lui et alla retrouver sur le champ sa fille Zolfa, à laquelle il raconta l'entrevue
_"Je suis d'avis que tu ne refuses pas la proposition de l'Envoyé de Dieu, lui dit-elle. C'est moi que concerne l'affaire, et qui que ce soit, Jowayber, je dois être satisfaite puisque le Prophète est satisfait de cette affaire".
Zyad maria Zolfa à Jowayber. Il fixa son douaire de ses propres biens et prépara une belle dot pour la mariée.
_"As-tu prévu une demeure où emmener la mariée?".demanda-t-on à Jowayber.
_"Une chose à laquelle je ne pensais pas, répondit-il, c'est bien que j'aurai un jour une femme et un foyer. C'est à l'improviste que le Prophète vint me tenir tels et tels propos et m'envoya chez Zyad".
Zyad lui procura donc à ses propres frais une maison et une panoplie complète d'accessoires ménagers, et fournit en outre deux vêtements convenables pour le marié. La mariée, en toute parure, fut conduite dans la nouvelle demeure.
La nuit tomba, Jowayber ignorant où se trouvait cette maison prévue pour lui, on l'y guida jusqu'à la chambre nuptiale. Lorsque son regard se posa sur cette maison, sur tous ces accessoires ménagers, sur cette mariée si belle, le passé lui surgit:"Je suis entré dans cette ville comme un homme pauvre et étranger. A moi qui n'avais rien, ni biens, ni beauté, ni lignée, ni famille, Dieu a accordé tous ces bienfaits grâce à l'Islam. C'est l'Islam qui engendra chez les gens une transformation qui n'était même pas concevable. Aussi dois-je Ô combien rendre grâce à Dieu!".
Il ressentit alors en lui un sentiment de satisfaction et de gratitude à l'égard de Dieu Trés-Haut. Il se rendit dans un coin de la pièce, où il se plongea dans la récitation du Coran et de la prière. Il revint à lui lorque parvint à ses oreilles "l'adhan" (l'appel à la prière) de l'aube. Il fit voeu de jeûner ce jour-là pour rendre grâce à Dieu.
Lorsque les femmes vinrent rendre visite à Zolfa, elles apprirent qu'elle était toujours vierge et que Jowayber ne s'était pas du tout approché d'elle. Elles cachèrent pourtant l'affaire à Zyad. Or les deux jours et les deux nuits suivantes se déroulèrent de la même façon. Jowayber jeûnait le jour et se consacrait la nuit à la prière et à la récitation du Coran. Peu à peu, il vint à l'esprit de la famille de la mariée l'idée que Jowayber était peut-être impuissant et qu'il n'éprouvait pas de besoin sexuel. On fut donc conduit à exposer l'affaire à Zyad lui-même, qui en informa le Prophète.
Le Prophète fit venir Jowayber et lui dit;: "N'éprouves-tu donc pas de désir envers la femme?".
_"Il se trouve justement, répondit-il, que ce désir est intense en moi".
_"Alors pourquoi ne n'es-tu pas rendu jusqu'à présent auprès de la mariée?"
_"Ô Envoyé de Dieu! Lorsque je suis entré dans cette maison et me suis retrouvé au milieu de tous ces bienfaits divins, la pensée que Dieu ait tant accordé à l'insignifiante créature que je suis, m'a absorbé et j'ai ressenti en moi un état de gratitude e de louange. J'ai considéré comme nécessaire avant toute chose de prier mon Dieu pour lui rendre grâce. J'irai dés ce soir à mon épouse".
Le Prophète mit Zyad au courant de l'affaire. Jowayber et Zolfa consommèrent le mariage et vécurent heureux ensembles.
 
REGARD SUR LES QUALITES ET LE COMPORTEMENT DE L'HONORE PROPHETE MOHAMMAD:saws:

(Par le Martyr Morteza Motahari)



Le Prophète de l'Islam, dernier prophète de la révélation, est né en 570 de l'ère chrétienne. Il a été chargé de la mission prophétique, à quarante ans. Il a appelé, pendant treize ans, la population de la Mecque à l'Islam. Durant ces années, il a formé un groupe d'élites, puis il a émigré à Médine. Là, il aprêché l'Islam, pendant dix ans, a combattu les rebelles arabes et les a tous vaincus. Dix ans plus tard, toute la péninsule arabe se convertissait à l'Islam. Le Prophète est décédé dans la onzième année de l'Hégire, à Médine, à 63 ans et 23 ans après avoir reçu la révélation divine. Il a laissé une jeune communauté, empreinte d'une joie spirituelle et croyant à une idéologie positive, et se sentant investie d'une mission universelle.​
Le Coran, et la personnalité influente du Prophète lui-même, animaient cette communauté. Passons en revue certains aspects de cette personnalité.
Le Prophète a perdu son père, avant sa naissance. Son grand-père Abd ol-Motaleb s'est chargé de l'élever. Après le décès de celui-ci, son oncle Aboutaleb a continué son éducation. L'oncle, comme le grand-père, ont trés vite su qu'un avenir extraordinaire attendait l'enfant.

Le Prophète détestait la paresse et l'inactivité
Il disait: "Mon Dieu, garde-moi de l'absence de joie, de l'impuissance et de la faiblesse".

Il invitait les musulmans à travailler.
"La pièté possède 70 parties dont la plus importante est le commerce licite".

Durant la période d'ignorance, les gens devaient subir l'injustice. Pour les défendre, il se ligua avec eux contre les iniques. Il prêta serment, en ce sens, auprès de Abdollah ibn-é Jad'an. Plus tard, en se remomérant ce pacte, il disait qu'il était prêt à l'appliquer si cela s'avérait nécessaire.

En famille, il était la gentillesse même:
Il n'y avait aucune violence en lui, contrairement aux habitants de la Mecque, trés portés sur la violence. Il caressait les enfants des musulmans, qu'il asseyait sur ses genoux.

Il était trés affable avec les esclaves:
Il disait aux gens: "Ce sont là vos frères. Donnez-leur à manger votre propre nourriture et habillez-les de vos vêtements. Aidez-les dans leurs travaux. Ne les appelez pas "esclaves", car Dieu est notre véritable Maître. Appelez-les "jeunes hommes" ou "jeunes femmes".".

Il se préoccupait de sa propreté corporelle et aimait sentir bon:
Il ordonnait aux adeptes d'être propres, de se baigner les vendredis, de se parfumer pour assister à la prière collective.

Il était indulgent et gentil dans les questions personnelles, mais en ce qui concerne le respect de la loi, il était impitoyable:
Il a pardonné toutes les fautes commises à son égard, mais il n'a jamais pardonné les manquements à la loi.
Il disait: "Les peuples et les nations ont disparu parce qu'ils n'ont pas respecté la loi de Dieu".

Il priait Dieu tard dans la nuit:
Bien que sa journée entière à Médine était occupée aux affaires publiques, il ne réduisait pas le temps réservé à la prière nocture.

Il jeûnait souvent:
Outre les périodes légales de jeûne du mois de Ramadhan et de Cha'bane, il jeunait un jour sur deux, en temps ordinaire.

Il était opposé au célibat et à la pénitence:
Il disait à ceux qui voulaient observer la retraite: "Votre corps, votre femme et vos enfants ont des droits sur vous, et vous devez les respecter".

Dans sa manière de vivre, il observait l'austérité et la simplicité:
Il mangeait frugalement, en se nourrissant de pain, de seigle et de dattes. Malgré la simplicité de sa vie, il réprouvait la pauvreté. Il estimait que la richesse favorisait la socièté et que l'argent devait être dépenser de façon licite.

Sa volonté et sa résistance étaient incomparables et il les communiquait à ses compagnons:
Durant les 23 années de sa mission prophétique, il s'était souvent retrouvé dans des conditions les plus difficiles, sans pour autant penser un instant à l'échec.
Bien que ses ordres étaient immédiatement obéis, il n'a jamais traité ses disciples avec dureté. Dans tout ce qui n'était pas ordonné par Dieu, il consultait ses fidèles. Dans les guerres, il demandait l'avis des commandants des troupes.
Il faisait régner la discipline et l'ordre dans ses affaires. Il gardait secrètes certaines de ses décisions, afin qu'elles ne soient pas connus de l'ennemi.

Il détestait la flatterie:
il disait: "Couvrez de poussière le visage des flagorneurs".

Il aimait prendre ses précautions tout le mieux possible, il disait: "Dieu aime le travail bien accompli".
Il ne profitait pas des faiblesses des gens et luttait, par contre, pour atténuer leurs faiblesses.
Il était doté de toutes les qualités du leadership: discernement, promptitude de décision, courage, absence de crainte et de doute des conséquences, prévision, et toutes autres qualités spirituelles et morales.

Il a établi un ordre administratif dans les affaires publiques de Médine:
Un groupe de scribes et de secrétaires était chargé de ce travail. Certains notaient le Coran, d'autres écrivaient les lettres personnelles, et d'autres encore rédigeaient les actes publics et privés. Ils tenaient les comptes des dons et des taxes. De même tous les pactes et alliances étaient également rédigés.

L'islam n'était pas exigeant dans son prosélytisme.
Il prônait l'espoir et s'abstenait de menacer. Le Prophète menait activement le prosélytisme. Il voyageait à Taëf, se rendait auprès des tribus, pendant la période du pélerinage et annonçait la nouvelle religion.
Il écrivit, en l'an six de l'Hégire, des lettres aux dirigeants du monde, pour les informer de sa mission prophétique. Une centaine de ces lettres adressées à différentes personnalités nous sont parvenues.

Le Prophète encourageait les études.
Il obligeait ses compagnons à faire apprendre à lire et à écrire à leurs enfants. Il ordonnait à certains de ses disciples d'apprendre le syriaque. Les musulmans, par ses encouragements, apprirent, trés rapidement, à lire et à traduire toutes les sciences qu'ils trouvaient. Ils entreprenaient, eux-même, des recherches et devenaient, ainsi, le trait d'union entre les vieilles civilisations grecque, romaine, persane, égyptienne, indienne et autres, et la nouvelle civilisation occidentale. Ils créaient, eux-même, la plus grandiose des civilisations et des cultures de l'Histoire de l'Humanité, la civilisation et la culture musulmane.

Le caractère du Prophète de l'Islam, comme ses propos et sa religion, était universel et parfait. L'Histoire n'a jamais eu une personnalité comme lui, aussi parfaite dans sa dimension humaine.
 
DEMONSTRATION DE LA "NUBUWWA"(mission prophètique) DU PLUS GRAND MESSAGER, MOHAMMAD:saws:

(par Son Eminence et Martyr Mohamed Baqer El-Sadr)




Préambule au phénomène général de la "Nubuwwa"(mission prophètique).

Chaque chose dans ce vaste univers porte en elle-même sa loi divine vigoureuse qui la dirige, la hisse et la développe autant que possible. La graine par exemple est soumise à sa propre loi qui la transforme selon des conditions déterminées en arbre. L'embryon est lui aussi soumis à sa propre loi qui le régit et le transforme en homme. Toutes les choses, le soleil, les électrons qui gravitent dans l'orbite des protons... cheminent conformément à un plan préétabli et évoluent selon leurs possibilités spécifiques.
Cette organisation divine globale s'est étendue selon la loi de l'induction scientifique à tous les aspect et à tous les phénomènes de l'Univers.
Sans doute le phénomène de la sélection chez l'Homme est-il le plus important des phénomènes de l'Univers. Car l'Homme est un être sélectif, c'est à dire un être finaliste dont l'action vise toujours un but. Il creuse la terre pour en extraire l'eau, fait la cuisine pour manger un met délicieux, expérimente un phénomène naturel pour en connaître la loi et ainsi de suite. En revanche, les êtres purement naturels oeuvrent pour des objectifs fixés par un planificateur, et non pas pour des objectifs qu'ils vivent et qu'ils veulent réaliser eux-même. Certes les poumons, l'estomac et les nerfs accomplissent dans l'exercice de leurs fonctions physiologiques, une action finaliste; mais ils ne vivent pas eux-même à travers leurs activités naturelles et physiologiques spécifiques, la finalité de cette action; laquelle finalité est fixée par le Créateur Expert. Et étant donné que l'Homme est un être finaliste dont les attitudes sont liées à des objectifs dont il est conscient et en fonction des quelles il agit, cela suppose tacitement qu'en prenant ses attitudes pratiques, il n'obéit pas à une loi naturelle rigoureuse, comme le fait la goutte de pluie qui tombe en suivant une trajectoire définie selon la loi de l'attraction universelle; autrement, il ne serait pas finaliste et n'oeuvrait pas en vue d'une fin qu'il vivrait intimement. Pour être finaliste, il est nécessaire que l'Homme soit libre de ses comportements, afin qu'il puisse agir en fonction des objectifs qui pourraient naître en lui. La corrélation entre les attitudes pratiques et les buts, constitue la loi qui régit le phénomène de la sélection chez l'Homme. Le but à son tour, n'est pas fortuit. Car chaque Homme détermine ses objectifs en fonction des exigences et des besoins de son intérêt et de son moi. Ces besoins eux-mêmes sont déterminés par le milieu et les conditions objectives qui entourent l'Homme. Mais ces conditions n'animent pas directemnt l'Homme, comme l'orage agite les feuilles des arbres.; sinon sa qualité d'être finaliste serait abolie. Leur fonction d'animer l'Homme consiste à le stimuler et à lui suggérer d'opter pour certains buts. Cette stimulation est liée à la conscience chez l'Homme d'un intérêt précis que représente une attitude pratique donnée. Toutefois, il faut noter que l'individu n'est pas stimulé par n'importe quel intérêt. Il est motivé seulement par les intérêts qui le touchent personnellement. Il y a en effet deux sortes d'intérêts: les intérêts à court terme qui servent souvent l'individu finaliste et travailleur, et les intérêts à long terme qui profitent à la communauté. Or, souvent les intérêts individuels et les intérêts communautaires s'opposent. Ainsi, nous constatons que lorsque l'Homme est animé par un intérêt, c'est moins pour les valeurs positives qu'il comporte que par le profit personnel qu'il réalise; alors que la créations des conditions objectives pour garantir la motivation de l'Homme pour les intérêts de la communauté est une condition nécessaire pour la stabilisation de la vie et sa réussite à long terme. C'est pourquoi, l'Homme s'est heurté à une contradiction entre l'attitude objective qui devait l'inciter à se soucier des intérêts communautaires imposés par la loi de la vie et de sa stabilité, et l'attitude subjective qui le faisait se préoccuper des utilités personnelles et momentanées auxquelles incitent ses penchants.
Il fallait donc absolument trouver une formule pour résoudre cette contradiction et créer les circonstances objectives susceptibles d'inciter l'homme à agir conformément aux intérêts de la communauté.
C'est la "Nubuwwa" (la mission prophétique), en tant que phénomène divin dans la vie de l'Homme, qui constitue la loi établissant la formule de la solution, en transformant les intérêts de la communauté ainsi que tous les intérêts supérieurs qui dépassent le terme de la vie de l'individu, en intérêts individuels à long terme. Pour ce faire la "Nubuwwa" s'est chargée de rendre l'Homme conscient du prolongement de la vie au-delà de la mort et de son transfert vers le stade de la justice et de la récompense, dans lequel les gens seront rassemblés pour assister aux constats de leurs actes et pour en subir les conséquences.
:eek:pen: Donc, quiconque fait un bien du poids d'un atome, le verra; et quiconque fait un mal du poids d'un atome, le verra.:close: (Coran 99, versets 7 et 8)
C'est de cette façon seulement que les intérêts de la communauté deviennent des intérêts individuels à long terme.
Cette formule de solution se compose d'une théorie et de son application éducationnelle. La théorie, c'est le Jour Promis, le Jour du Jugement Dernier. Son application, c'est une opération de direction divine -et ne peut-être que divine- car elle dépend du Jour du Jugement Dernier, c'est à dire du mystère, et ne peut exister que grâce à la révélation du ciel; et c'est justement la "Nubuwwa" (la mission prophétique).
La "Nubuwwa" et le jour du Jugement dernier sont donc deux faces d'une même formule, laquelle formule constitue la seule solution à la contradiction totale dans la vie de l'Homme, et la condition essentielle du développement du Phénomène de la sélection et son évolution en vue de servir les véritables intérêts de l'Homme.

(à suivre)
 
(suite)


Nous allons démontrer la "Nubuwwa" de Mohammad:saws: par le raisonnement inductif et par les mêmes méthodes que nous utiliserons pour la démonstration de différentes vérités de notre vie quotidienne et scientifique.
Commençons par quelques exemples préliminaires:
Lorsqu'un homme reçoit une lettre d'un parent, un gosse, éleve dans une école, à la campagne, et remarque que la lettre est écrite dans une langue moderne, avec des phrases concentrées et éloquentes et une méthode technique trés habile à disposer et à exposer les idées, il déduit qu'une personne cultivée, érudite et dotée d'un pouvoir solide d'expression, a dicté au gosse le contenu de cette lettre, ou quelque chose dans ce genre. Pour analyser cette déduction, nous la réduisons aux démarches suivantes:
1_L'expéditeur de la lettre est un gosse campagnard, qui fait son apprentissage dans une école primaire.
2_La lettre se distingue par un style éloquent, une grande exécution technique, une excellente capacité d'exposition des idées.
3_L'induction démontre dans des cas techniques qu'un gosse ayant les caractéristiques que nous avons soulignées dans la première démarche ne peut rédiger une lettre ayant les qualités exposées dans la deuxième démarche.
4_Nous en déduisons que la lettre est le produit d'une autre personne, utilisées d'une façon ou d'une autre dans la correspondance du gosse.

Voici un autre exemple illustrant la même idée, mais tiré des démonstrations scientifiques:
Il s'agit d'une démonstration faites par les savants de l'électron. Un savant a, en effet, étudié un type particulier de rayon qu'il a fait engendrer dans un tube fermé et au milieu duquel il a approché une pièce magnétique sous forme de fer à cheval. Ce faisant, il a remarqué que le rayon penchait vers le pôle positif de l'aimant en s'éloignant du pôle négatif. I a refait l'expérience dans différentes autres expériences jusqu'à ce qu'il fut certain que le rayon est attiré par l'aimant et que c'est le pôle positif de celui-ci qui l'attire. Et étant donné que ce savant savait par induction et grâce à ses études des autres rayons telle la lumière ordinaire- que les rayons ne subissent pas l'influence de l'aimant et ne sont attirés par lui, et que l'aimant attire les corps et non pas les rayons, il en a conclu que le fait que le rayon particulier qu'il expérimentait soit attiré par l'aimant et penché vers son pôle positif ne peut être expliqué par les informations en sa possession. Ceci l'a amené à découvrir un facteur supplémentaire et une nouvelle vérité, à savoir: ce rayon-là se compose de corps minuscules négatifs qui existent dans toutes les matières: puisqu'ils émanent de différentes matières. On a appelé ces corpuscules: électrons.
Dans ces deux exemples -celui de la lettre et celui de l'électron- la démonstration se résume ainsi: chaque fois qu'on constate dans le cadre des facteurs et des circonstances perceptibles, un phénomène donné et qu'on remarque que ces facteurs et circonstances ne conduisent pas dans d'autres cas similaires, au même phénomène, il faut conclure à l'existence d'un autre facteur invisible qu'il est indispensable de supposer pour expliquer le dit phénomène.
En d'autres termes, si au vu de la démonstration inductive des autres cas identiques, le résultat dépasse dans notre cas, les circonstances et les facteurs perceptibles dont il est issu, il révèle l'existence d'une chose invisible derrière ces circonstances et facteurs perceptibles.
C'est exactement ce qui s'applique à la "Nubuwwa" du Messager, Mohammad:saws: et au Message qu'il a annoncé au monde, au nom du Ciel. Voici les démarches inductives qui le démontrent:
A_Cet individu qui a annoncé, au nom du Ciel, son Message, appartenait à la péninsule arabe qui fut l'une des parties les plus arrièrées de la Terre à cette époque-là, sur les plans intellectuel, social, politique, économique, "civilisationnel"; et plus précisément, il appartenait à Hijaz, ce pays qui n'avait même pas connu dans son histoire, les civilations nées quelques centaines d'années avant, dans les autres parties de la dite péninsule, ni vécu aucune expérience sociale complète, ni acquis rien de notable de la culture de son époque (si insignifiante soit-elle), ni réflété dans sa littérature et poèsie, rien d'appréciable des pensée et des courants culturels du monde de l'époque. Ce pays fut noyé, sur le plan doctrinal, dans l'anarchie du polythéisme et de l'idolâtrie, disloqué, sur le plan social, dominé par l'esprit tribal. L'appartenance tribale jouait en effet un rôle essentiel dans la plupart des activités sociales; ce qui a eu pour effet des contradictions et toutes sortes de razzias et de luttes perfides. Ce pays où est né et a grandi le Prophète n'avait connu aucune forme de gouvernement, excepté ce qu'en comportait l'allégence à la tribu.
La situation des forces productives et des conditions économiques n'y différaient pas de ce qui prévalait dans la plus grande partie du monde sous développé de l'époque.
Même la lecture et l'écriture, formes des plus élémentaires de la culture, étaient relativement rares dans ces milieux-là, où la socièté était analphabète en général:
:eek:pen: C'est Lui qui a envoyé chez les Gentils un messager des leurs qui leur récite ses versets et les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, quand même qu'ils fussent auparavant, dans un égarement manifeste.:close:(sourate 62, verset 2)


(à suivre)
 
(suite)


La personne du Prophète y représentait l'homme commun de ce côté-là. Avant la mission, il ne savait ni lire, ni écrire. Il n'avait reçu aucun enseignement régulier ou irrégulier:
:eek:pen: Et avant cela, tu ne récitais pas le Livre, ni ne l'écrivais de ta main; alors les gens du Faux auraient certainement eu des soupçons:close: (sourate 29, verset 48)
Ce texte coranique montre clairement le niveau de la culture du Prophète avant la révélation de sa Mission. Il constitue la preuve déterminante de ce niveau, même pour celui qui ne croit pas à la divinité du Coran; car il s'agit d'un texte que le Prophète a annoncé aux siens et confié à ses connaissances les plus intimes qui étaient parfaitement au courant des détails de sa vie, et auquel personne n'a objecté et que personne n'a démenti. Mieux encore, le Prophète ne participait pas, avant la révélation de la Mission, aux différentes manifestations culturelles, pourtant trés courantes chez les siens, telles la poèsie et le discours. Rien, à part ses engagements moraux, son honnêteté, son intégrité, véracité et sa chasteté, ne le distinguait des siens. Il a vécu pendant quarante ans -avant la Mission- parmi son peuple sans que personne ne remarque en lui quoi que ce soit de distinctif, à part évidemment, une conduite irréprochable; et sans que rien en lui ne laissât présager le grand processus de changement qu'il allait annoncer subitement au monde, après quarante ans d'une vie noble:
:eek:pen: Dis: Si Dieu avait voulu, je ne vous l'aurais pas récité; il ne vous l'aurait pas non plus fait connaître. Je suis bien resté, avant cela, tout un âge parmi vous. Ne comprendrez-vous donc pas?:close:
Le Prophète est né à la Mecque et il y resta toute la période qui précédait la mission. Il ne l'a quittée que pour effectuer deux courts voyages hors de la péninsule arabe: l'un, avec son oncle paternel Abou Taleb, alors qu'il était encore trés jeune, au début de sa deuxième décennie; l'autre, avec l'argent de Khadija, au milieu de sa troisième décennie.
Il n'a pu lire quoi que ce soit des textes religieux du judaisme et du christianisme, en raison de son analphabétisme. Aussi, rien de notable de ces textes ne lui était parvenu à travers son milieu, car la Mecque était idolâtre dans ses pensées et ses habitudes. Et ni la pensée chrétienne ou juive ni la religion, n'y avaient pénétré sous aucune forme. Même ceux qui ont refusé le culte des idoles, les monothéistes des arabes de la Mecque, n'étaient influencés ni par le christianisme, ni par le judaisme. Rien de la pensée chrétienne ou juive n'avait laissé d'écho sur le patrimoine littéraire et poètique, légué à la communauté de la Mecque, par Qais Ibn Saïda ou par d'autres.
Si le Prophète avait déployé le moindre effort pour se mettre au courant des sources de la pensée chrétienne ou juive, on l'aurait sûrement remarqué. Car, dans un milieu naïf, coupé de ces sources de la pensée et allergique à celle-ci, une telle tentative n'aurait pu passer inaperçue ni sans laisser d'empreintes sur beaucoup de ces mouvements et relations.

B_Le Message que le Prophète annonça au monde est représenté par le Noble Coran et la Charia islamique, s'est distingué par plusieurs points caractéristiques dont:
1_Le Message a apporté un modèle unique de la culture divine, relative aux attributs de Dieu, à Sa Science, à Sa Puissance, à la qualité de Ses rapports avec l'Homme, au rôle des Prophètes dans l'acheminement de l'Humanité vers la conversation, à l'unité de leur Message, aux valeurs et idéaux qui les distinguent, aus traditions de Dieu avec Ses Prophètes, à la lutte continuelle entre le Bon Droit et le Faux, entre la justice et l'injustice, aux liens solides et constants entre les messages divins et les défavorisés, les persécutés. Cette culture divine n'était pas seulement supérieure à l'état intellectuel et religieux d'une socièté païenne et plongée dans le culte des idoles, mais également trés au-dessus de toutes les cultures religieuses connues dans le monde jusque là; et ce à tel point que toute comparaison entre cette culture divine et les cultures qui l'avait précédées, montre à l'évidence qu'elle était destinée à corriger les erreurs de celles-ci, à rectifier leurs déviations et à les ramener vers le naturel et la saine raison.
Tout cela est apporté par un homme analphabète dans une socièté idolâtre, quasi isolée, ignorant presque tout de la culture et des livres religieux de son époque.

(à suivre)
 
(suite)

2_Ce message a apporté des valeurs et des conceptions relatives à la vie, à l'Homme, au travail et aux relation sociales, et les a incarnées dans des législations et des lois. Ces valeurs et conceptions et ces législations et lois constituaient -même selon l'avis de ceux qui ne croient pas à leur caractère divin- les valeurs de civilisations et les législations sociales les plus appréciables et les plus splendides que l'histoire eût jammais connues jusque-là. Ainsi donc, le fils de la socièté tribale est apparu subitement sur la scène du monde et de l'Histoire pour appeler à l'unité de l'ensemble de l'humanité; le fils de ce milieu qui avait consacré toutes les sortes de discrimination et de favoritisme, fondés sur la race, l'appartenance tribale et la position sociale, avait surgi pour détruire tous ces vices, déclarer que les gens sont égaux comme les dents d'un peigne et que "le plus noble des vôtres auprès de Dieu, c'est le plus pieux des votres". (Coran 49, verset 13), transformer cette déclaration en une vérité vécue par les gens eux-même, élever la femme qu'on enterrait vivante, à sa noble position en tant qu'être égale à l'homme sur le plan humain et de la dignité.
Le fils de ce désert où ne prévalaient que les divisions tribales et les petits soucis de manger et de vanter les mérites de la tribu, était apparu pour anoblir ces soucis et réunifier les tribus en vue de libérer le monde et de sauver les défavorisés dans l'Est et l'Ouest du monde de la tyrannie de Cyrus et de César.
Le fils de ce vide politique et économique total, où sévissaient toutes sortes de contradiction, d'usure, de monopôle et d'exploitation, était sorti subitement pour remplir ce vide et transformer la socièté creuse dont il était issu, en une socièté comblée et dotée d'un régime et d'une législation régissant les relations sociales et économiques, extirper l'usure, le monopôle et l'exploitation, redistribuer la richesse de façon à éviter la formation de l'Etat des riches, et annoncer les principes de la solidarité sociale et de la sécurité sociale; principes d'autant plus précurseurs que l'expérience humaine ne les connaîtra que quelques centaines d'années plus tard.
Toutes ces transformations sociales que le Prophète avait entreprises, ont été réalisées dans un laps de temps relativement court en comparaison avec les autres transformations sociales, accomplies généralement à travers l'histoire.

3_Le Message a relaté à travers beaucoup de ses textes coraniques, l'histoire des Prophètes et de leurs nations, ainsi que les événements et les faits qu'ils ont traversés, et ce avec des détails que le milieu arabe idolâtre et analphabète du Prophète ignorait totalement. Les théologiens juifs et chrétiens ont défilé, plus d'une fois, le Prophète de leur parler de l'histoire de leur héritage religieux. Il a relevé le défi courageusement par le Coran. Celui-ci leur a fourni ce qu'ils avaient demandé. Or, aucun moyen ordinaire ne permettait au Prophète de connaître personnellement ces détails!
:eek:pen: Tu n'étais pas sur le versant ouest, quand Nous avons décrété l'ordre à l'intention de Moïse, tu n'étais pas des témoins. Mais Nous avons créé, en vérité, des générations, dont l'âge s'est prolongé. Et tu n'étais pas non plus résident parmi les gens de Madian à réciter sur eux Nos signes: C'est Nous qui envoyâmes des messages. Et tu n'étais pas au flanc du Mont quand Nous avons appelé. Mais voici une misèricorde de ton Seigneur afin que tu avertisses un peuple à qui nul avertisseur avant toi n'est venu. Peut-être se rappelleraient-ils ?:close:
Même si l'on suppose que le Nouveau et l'Ancien Testament étaient connus et répandus dans le milieu où le Prophète était apparu, le lecteur ne pourrait qu'être enchanté de constater que le Coran ne recopie pas ce qui était écrit dans ces livres.
En effet, si recopier traduit le rôle passif de transmetteur, le Coran joue là un rôle actif, puisqu'il exposait le récit d'une façon active, c'est à dire qu'il le corrige, le rectifie, le débarrasse des équivoques qui lui sont rattachées et qui ne concorde pas avec l'esprit naturel tendant à l'unicité, ni avec la raison éclairée, ni avec une vision religieuse saine.


(à suivre.)
 
(suite)


4_Le Coran a atteint un tel degré d'éloquence, de réthorique et de renouveau d'éloquence qu'il a constitué -même aux yeux de ceux qui ne croient pas à sa divinité- un point de démarcation entre deux phases de l'histoire de la langue arabe et un tournant décisif dans cette langue et ses styles.
Les arabes avec lesquels le Prophète communiquait par le Coran, ont remarqué que celui-ci ne ressemblait aucunement aux styles de l'éloquence dont ils avaient l'habitude, ni aux modes d'expression qu'ils avaient assimilés. A ce propos, Al-Walid Ibn Maghira a dit, en écoutant réciter le Coran:
"Par Dieu, j'ai entendu un langage qui n'est ni celui des êtres humains, ni celui des djinns. C'est un langage délicieux et verni. Son haut est fructueux, son bas est abondant. Il transcende et ne saurait être dépassé. Il écrase (par sa supériorité) ce qui est au-dessous de lui".
Aussi les arabes de Médine évitaient-ils d'écouter le Coran, parce qu'ils craignaient son influence et sa capacité extraordinaire de les changer. Et c'est là, la preuve de l'extraordinaire distinction coranique qui montre que le Coran n'est point une suite développée de ce à quoi ils étaient habitués.
Les polythéistes n'ont pas tardés à désarmer devant le défi grandissant par lequel le Prophète les a affrontés. Celui-ci les défiait, en effet, de pouvoir apporter, à eux tous réunis, ce qui reesemblerait au Coran, ou d'inventer dix fausses sourates du même niveau, ou mêm d'écrire une seule sourate qui y corresponde:
:eek:pen: Dis: Quand même hommes et djinns s'uniraient pour apporter le semblable de ce Coran, ils n'en sauraient apporter le semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres:close: (sourate 17, verset: 88).
:eek:pen: Diront-ils: Il a blasphémé ça? Dis: "Apportes donc, en blasphémant, une dizaine de sourates semblables à ceci, et invoques qui vous pourrez, hormis Dieu, si vous êtes véridiques.:close: (sourate 11, verset 13)
:eek:pen: Et si vous êtes en doute sur ce que Nous avons fait descendre sur Notre esclave, venez donc avec une sourate semblable, et si vous êtes véridiques, appelez en dehors de Dieu vos témoins!:close: (sourate 2, verset:23)

Le Prophète a lancé ce défi à plusieurs reprises, à une socièté particulièrement rompue à la pratique du discours, versée dans l'art de la paroles, habituée à relever le défi et à exalter ses gloires, soucieuse d'éteindre la lumière du nouveau Message ou de la circonscrire. Cependant, cette socièté qui avait relevé de grands défis n'a pas voulu tenter sa chance içi. Elle n'a pas essayé d'objecter au Coran, car elle savait que la littérature coranique surclassait ses capacités linguistiques et artistiques.
Ironie de paradoxe! Celui qui apportait cette nouvelle nourriture littéraire à leur vie, avait vécu pendant quarante ans parmi ses concitoyens, sans jamais participer à un cercle littéraire, ni ne s'est distingué dans aucun des arts de la paroles.
Telles sont quelques-unes des caractéristiques du Message du Prophète.
Là, intervient la troisième démarche qui doit nous permettre d'affirmer, en nous référant à l'induction scientifique dans le domaine de l'histoire des sociètés, que ce Message dont nous avons étudié les caractéristiques dans la deuxième démarche est énormément plus grand que les circonstances et les facteurs que nous avons soulignés dans la première démarche. Car même si l'histoire des sociètés nous fait assister à de nombreux cas où un homme se distingue dans la sienne, la dirige et l'amène un pas en avant, cela reste sans commune mesure avec notre cas qui s'en différencie beaucoup.
Car d'un côté nous assistons içi à un bond énorme et à une évolution englobant tous les aspects de la vie, à une révolution dans les valeurs et les conceptions relatives aux différents domaines de la vie et non pas à un simple pas en avant.

(à suivre)
 
(suite et fin)


En se convertissant à l'idée d'une seule socièté mondiale, la communauté tribale a réalisé, sous l'influence du Prophète un bond prodigieux. La socièté idolâtre a fait un saut direct vers la religion de l'Unicité pure, laquelle religion a corrigé toutes les autres religions unicitaires en les débarrassant des faussetés mythiques qui s'y étaient accrochées. Cette sociète complètement vide s'est transformée en sociète tout à fait comblée et constituant même l'avant-garde d'une civilisation qui a éclairée le monde entier.
D'un autre côté, si une évolution globale dans une socièté est le produit des influences et des circonstances concrètes, elle ne peut être ni subite ni improvisée ni dépourvue d'étapes préliminaires et d'un courant antérieur qui se développe et s'étend intellectuellement et spirituellement jusqu'à ce qu'une direction compétente y mûrisse et le dirige en vue de développer sur sa base, la socièté.
Aussi, l'étude comparée de l'histoire des processus d'évolution dans les différentes sociètés, montre-t-elle que dans toute socièté, cette évolution commence intellectuellement sous forme de germes parsemés dans son terrain et qui se rencontrent par la suite pour constituer un courant intellectuel dont les aspects se précisent progressivement. A l'intérieur de ce courant une direction se forme et le dirige jusqu'à ce qu'il apparaisse sur la scène comme la façade d'une partie distinctive de la socièté, vivant dans celle-ci et contredisant sa façade officielle. Et c'est de la lutte ainsi engagée entre les deux façades, que ce courant s'élargit jusqu'à ce qu'il domine la situation.
Or contrairement à cela, Mohammad:saws: ne constitue pas dans l'histoire du nouveau Message le maillon d'une chaine, ni ne représente une partie d'un courant. Les idées, les valeurs et les conceptions qu'il a apportées n'avaient ni crédit, ni germe dans le terrain de la socièté où il a vécu. Quant au courant constitué de l'élites des premiers musulmans sous l'égide du Prophète, il est dû au Message et au Messager, et non pas à l'atmosphère antérieure préalable dans laquelle est né le Message et a vécu le Prophète. C'est pourquoi, la différence qui séparait le Prophète et les membres de cette élite n'était pas une différence de degré, comme c'est le cas des différences qui existent dans les germes constituant le nouveau courant, mais une différence fondamentale et illimitée, ce qui prouve que Mohammad:saws: n'était pas une partie d'un courant, mais que c'est le nouveau courant qui constituait une partie de lui.
Sur un troisième plan, l'histoire montre que, dans un mouvement d'évolution intellectuelle et sociale donnée, si la direction (sociale, intellectuelle et doctrinale) d'un nouveau courant se concentre dans un seul axe, celui-ci doit être nécessairement doté d'une capacité, d'une culture et d'une connaissance proportionnelles à la tache qui lui incombe, et conforme aux modes de vie courants des gens. Aussi faut-il qu'il ait une pratique graduelle qui le mûrisse et le place sur la ligne de la direction de ce courant. Or contrairement à cette vérité historique, Mohammad:saws: a lui-même assuré la direction intellectuelle, doctrinale et sociale (du message) sans que son passé d'homme analphabète ignorant tout de la culture de son époque et des religions antérieures à son Message, le promit, sur le plan culturel, à une telle vocation et sans qu'il eût aucune raison préalable susceptible de le préparer pour cette mission subite de direction.
Dans la quatrième démarche, nous envisageons la seule explication raisonnable et admissible de la situation: supposer l'existence d'un facteur supplémentaire derrière les circonstances et les facteurs perceptibles, en l'occurence, le facteur de la Révélation, celui de la "Nubuwwa" qui représente l'intervention du Ciel dans l'orientation de la Terre:
:eek:pen: Et c'est ainsi que par Notre ordre Nous t'avons révélé un esprit. Tu ne savais ni le Livre ni la foi; mais Nous en avons fait une lumière par quoi Nous guidons qui Nous voulons, de Nos esclaves. Tu guides cependant, vers un chemin droit...:close: (sourate 42, verset 52)


Salam.
 
LA PERSONNALITE DU PROPHETE MOHAMMAD:saws:

(Par Allâmah Mohammad Hossayn Tabâtabâ'i)

Les faits historiques indiquent que le Prophète grandit dans une socièté complètement dépouillée de toute conduite morale. Les intrigues, l'ignorance, et les pratiques immorales en constituaient le trait dominant. Toutefois, bien que le Saint Prophète(as) ait passé son enfance et sa jeunesse dans ce même milieu, il ne s'inclina jamais devant une idole, ni ne commit jamais aucun acte qui soit contraire à la nature humaine. Et bien qu'il ait vécu parmi les gens de ce milieu, personne ne put prédire l'avenir mémorable et extraordinaire qu'il connaitrait. Mais comment aurait-on pu prévoir un tel avenir pour un pauvre orphelin à qui personne n'avait même appris à lire et à écrire?
Le Prophète(as) avait continué à mener sa vie d'une façon simple, jusqu'à une nuit où, alors qu'il était occupé à adorer Allah:azwj: avec un coeur tranquille et un esprit calme, sa personnalité connut un changement complet. En fait, sa personnalité sereine, avec les qualités innées qui la caractérisaient, se transforma en une personnalité céléste. Il se mit à réfléchir à l'absurdité et à la bétise de pensées et de croyances ridicules qui prévalaient dans le monde depuis des milliers d'années. A la lumière de sa pensée claire et de sa vision impeccable, il réalisa que la façon, les moyens et les lois par lesquels le monde était gouverné débordaient d'injustice. Après avoir conçu l'avenir à la lumière des évènements passés, il identifia le Chemin qui conduirait à la prospérité de l'Humanité toute entière. Ses yeux et ses oreilles ne percevaient plus les choses comme avant, car il ne voyait plus que la Vérité. Sa langue devint l'intermédiaire des Révélations, des Enseignements et de la Guidance Divine.
Sa nature innée, qui avait été jusqu'alors seulement préoccupée par la réforme des affaires quotidiennes et courantes des gens, s'envola à présent vers un nouvel horizon, pour réparer le mal qui avait été perpétré contre l'Humanité depuis des milliers d'années. Ainsi, il prit tout seul fait et cause, avec une détermination inébranlable, pour la renaissance de la suprématie de la Vérité, de la justice, de la Droiture, sans se soucier le moins du monde de la formidable opposition de ses adversaires et de tous les obstacles qu'ils allaient dresser sur son chemin.
Désormais, il ne parlait que de la Sagesse Divine, et il s'appliquait à interpréter tous les évènements de la vie du point de vue du monothéisme. Il fit une élaboration lucide de la haute morale de la vie humaine et des relations mutuelles saines qui doivent exister entre les hommes. Il en devint l'exemple et le modèle vivant. Lorsqu'il disait quelque chose, il le pensait sérieusement, et lorsqu'il appelait les gens à faire quelque chose, il était lui-même le premier à l'appliquer.
Les codes et Commandements de la Religion que le Prophète(as) introduisit ont pour base le Principe fondamental de l'adoration d'Allah:azwj: . Les Codes et Commandements qu'il apporta consistaient en une série d'actes d'adoration qui mettent en évidence, d'une façon élégante, la Grandeur d'Allah. D'autres Lois, juridiques et pénales, trés harmonieuses et parfaitement complémentaires, qu'il mis au service de l'Humanité, et qui sont fondées sur le monthéisme, avaient pour but le respect des hautes valeurs humaines.
Toutes ces lois -qu'elles soient celles relatives à l'adoration d'Allah:azwj: ou celles qui ont trait aux autres affaires individuelles et sociales- qu'il fit découvrir à l'Humanité, sont si universelles et si riches en contenu, qu'elles couvrent l'ensembles des activités humaines, individuelles et sociales, et apportent des solutions à tous les problèmes de la vie.

(à suivre.)​
 
(suite)


Le Prophète(as) considérait les Enseignements islamiques comme étant Divins et éternels. Il croyait que l'Islam satisfait tous les besoins matériels et spiriuels de l'Humanité dans toute socièté humaine et à toutes les époques à venir, et c'est avec cette croyance qu'il appelait les gens à embrasser l'Islam pour leur propre bien. Il rappelait sans cesse aux gens: "La Religion que je vous ai apportée vous assure le mieux-être dans ce monde et dans l'Au-delà".
Il n'y a pas de doute qu'il ne répétait pas ces propos sans raison, car il était arrivé à cette conclusion après avoir étudié en profondeur la complexité de l'univers et prévu l'état des choses auquel aboutirait l'avenir de l'Humanité. En d'autres termes, il avait découvert en premier lieu la concordance parfaite entre les Lois islamiques et les tendances spirituelles et matérielles de l'homme, et après avoir, ensuite, scruté les événements révolutionnaires futurs, il proclama que l'Islam est éternel.
Les prédictions qu'il fit, et qui nous sont parvenues de sources sûres et authentiques, relatent avec détails les événements qui allaient intervenir après sa disparition et pendant une trés longue période.
Le Prophète(as) accomplit sa Mission grandiose en vingt-trois ans. Pendant les treize premières années de sa Mission, il dut faire face aux traitements cruels que lui réservèrent les infidèles mecquois, et les dix autres années, il les consacra à la lutte contre les ennemis extérieurs et les éléments perturbateurs intérieurs, el que les hypocrites, ainsi qu'à la réforme des croyances et des moeurs des musulmans, sans parler de tant d'autres difficultés qu'il rencontrait quotidiennement ou périodiquement. Il parcourut cette route pénible en soutenant la Vérité avec une foi ferme, et en étant résolu à la maintenir vivante. Son point de vue n'admettait que la Vérité, et toute chose, si bénéfique pût-elle être pour lui ou si conforme fût-elle aux aspirations des gens, mais qui ne correspondait pas à la Vérité, ne recevait pas son approbation. Il acceptait sans hésitation aucune toutce qui était juste, et rejetait sans états d'âme tout ce qui s'avérait injuste.
Si l'on examine sans préjugés tout ce qui a été montré jusqu'içi, on ne saurait entretenir le moindre doute sur le caractère miraculeux de la réalisation d'un tel personnage qui était né sous cet état ténébreux des choses. Certainement, tout ceci ne fut possible que par la Volonté d'Allah:azwj: . C'est pourquoi Allah:azwj: rappelle à mainte reprises dans le Saint Coran que le Prophète était un orphelin et un "illétré" (ne sachant ni lire ni écrire), et mentionne tous les obstacles qui s'étaient dressés devant lui pendant la première période de sa vie. La sorte de personnalité dont Allah:azwj: avait doté le Prophète Mohammad:swt: est décrite par Lui comme étant un Don Divinet une preuve positive de la véracité de sa Mission:
:eek:pen: Ne t-a-Il pas trouvé orphelin, lorsqu'Il t'a donné un refuge? Ne t'a-t-il pas trouvé errant, lorsqu'Il t'a guidé? Et ne t'a-t-Il pas trouvé dans le besoin, lorsqu'Il t'a rendu à l'abri de tout besoin?:close: (sourate 93, verset 6-8)
:eek:pen: Tu ne savais ni lire ni écrire avant que le Coran te fut révélé, autrement les adeptes du Faux auraient essayé de susciter la confusion:close: (sourate 29, verset 48)
:eek:pen: Si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur, apportez-Nous une sourate comparable à ceci:close: (sourate 2, verset 23)

La seule base sur laquelle le Prophète(as) avait fondé la structure de sa Religion, et qui soit le seul moyen d'obtenir le Salut de l'Humanité, est le monothéisme -la Croyance en l'Unicité d'Allah:azwj: .
Selon cette Croyance, Seul Allah:azwj: , Le Créateur de l'univers, doit être adoré et obéi, et il ne faut pas se soumettre à personne excepté Allah, qu'Il soit glorifié.
Ainsi, l'attitude de la socièté humaine doit être fondée sur les principes de l'égalité et de la fraternité, et nous devons avoir une foi parfaite en la Souveraineté Parfaite d'Allah, Le Trés-Haut, Lequel dit dans le Saint Coran:
:eek:pen: Ô Prophète! Dis aux adeptes de la Bible: "Nous devons arriver à une parole commune entre nous et vous: nous n'adorons qu'Allah, Le Seigneur, nous ne Lui associons rien, nous ne considérons aucun d'entre nous comme étant notre seigneur en dehors d'Allah:close: (sourate 3, verset 64)
Le Prophète Mohammad(as) n'avait pas d'autre motivation que celle de la propagation du monothéisme. Il prêchait l'Islam à travers des dicussion paisibles et calmes avec les gens. Il invitait les gens à embrasser l'Islam avec des raisonnements clairs et irréfutables. Il encourageait aussi ses adeptes à suivre son mode de vie et sa conduite lorsqu'il prêchait l'Islam. Allah, qu'Il soi glorifié, dit à ce propos, dans le verset coranique suivant:
:eek:pen: Ô Prophète! dis: "Voici mon Chemin! Et tous mes adeptes avec moi vous appellent à Allah, en toute clairevoyance:close: (sourate 12, verset 108).
Le Prophète(as) s'appliquait à traiter tout le monde d'une façon égale, et considérait tous les hommes comme des frères les uns des autres. Il appliquait les Lois et les peines prescrites par Allah, gloire à Lui, à tout le monde, sans discrimination ni exception: le pauvre comme le riche, le noir comme le blanc, l'homme comme la femme, et le fort comme le faible, étaient traités à égalité. Chacun recevait ce qu'il méritait conformément aux Lois et aux obligations religieuses et sans aucune faveur ni aucun pari pris. Il disait souvent à ce propos: "Si Fatimah, ma fille que j'aime plus que n'importe quel être au monde, venait un jour à voler, je lui appliquerais la peine prescrite".
Personne n'avait le privilège de domination ou de contrainte sur les autres. Tout le monde jouissait d'un maximum de liberté, dans les limites de la Loi, et à l'exception de celle de violer la Loi elle-même -ce qui est normal puisque, partout, la violation de la loi est inadmissble; que dire alors de la violation de la Loi islamique.
C'est à cette liberté et à cette justice qu'Allah, qu'Il soit glorifié, se référe lorsqu'Il présente dans les termes suivants le Prophète Mohammad(as):
:eek:pen: Il y a ceux qui suivent le Messager, le Prophète illétré, que ces gens-là trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l'Injil, et qui leur enjoint de faire le bien, leur interdit de faire le mal, rend licite pour eux ce qui est pur, et illicite ce qui est immonde, et qui enlève les liens et les carcans qui pèsent sur eux. Ceux qui croient en lui, qui le soutiennent, le secourent et suivent la Lumière descendue sur lui auront une Félicité éternelle.[Ô Mohammad!] dis-leur: "Ô vous les gens! Je suis envoyé vers vous tous comme le Prophète d'Allah, Celui à Qui appartiennent les Cieux et la Terre. Il n'y a de dieu que Lui. Il fait vivre et mourir. Croyez en Allah et en Son Messager, le Prophète analphabète qui croit en Allah et en Ses Paroles. Suivez-le afin d'être peut-être bien dirigés.:close: (sourate 7, verset 157-158)
C'est pour cela que le Prophète(as) ne s'était accordé aucun privilège personnel. Quelqu'un qui ne le connaissait pas ne pouvait pas le distinguer du commun des mortels. Il participait aux travaux du ménage, à la maison. Il recevait lui-même ses visiteurs, et subvenait volontiers aux besoins d'autrui. Il ne s"asseyait pas sur un trône, ni à une place distinctive. Partout où il allait, il ne faisait pas escorter ni entourer de garde du corps. Ces déplacements n'exigeaient ni cortège ni protocole.. Tout ce qu'il recevait pour lui-même, il en distribuait la plus grande partie aux nécessiteux. Mieux, de temps en temps, quand l'occasion se présentait,il renonçait même à ses repas au profit de ceux qui manquait cruellement de nourriture. Il menait toujours la vie d'un homme pauvre, passait la plus grande partie de son temps parmi les pauvres, et il était trés scrupuleux lorsqu'il s'agissait de donner aux gens leur dû et leurs droits.
Le jour où la Mecque fut conquise par les musulmans, les chefs de la tribu de Qouraych furent amenés devant le Prophète(as). Bien que ceux-ci aient persécuté les musulmans avant leur émigration à Médine, et qu'ils aient continué à les opprimé même après, il n'entreprit aucune action de représailles contre eux. Bien au contraire, il leur accorda une amnistie générale!
Aussi bien ses amis que ses adversaires reconnaissaient les nobles qualités du Prophète(as). Il était l'unique symbole des bonnes manières, du caractère doux, de la tolérance et de l'hospitalité. Le Saint Coran fait l'éloge de ses nobles qualités dans les termes suivants:
:eek:pen: Tu as atteint la suprême conduite morale:close: (sourate 68, verset 4)
Lorsqu'il rencontrait des gens, qu'il s'agisse d'hommes, de femmes, d'enfants ou de captifs, il prenait lui-même l'initiative de les saluer le premier.
Une fois, lorsqu'un Compagnon lui demanda la permission de se prosterner devant lui, il dit: "C'est un non-sens, ce que tu me demandes là! Ma voie n'a rien à voir avec celle de César ou de Cyrus. Ma dignité réside dans le fait que je suis un humble serviteur d'Allah, et Son Messager".

(à suivre)
 
(suite)


Depuis le jour où le Prophète(as) reçut l'Ordre de prêcher la Religion Divine et de guider les gens vers Allah:azwj: , il ne connut jamais le repos; bien au contraire, il continua à déployer des efforts inlassables en vue d'accomplir les objectifs de sa Mission. Les treize années qu'il passa à la Mecque avant son Emigration à Médine constituèrent une période de grandes épreuves, étant donné que les infidèles lui firent souffrir le martyre tout au long de cette période. Mais, malgré ces épreuves douloureuses, il s'appliqua à adorer Allah:azwj: et à méditer sur sa Mission.
Même au cours des dix années qui suivirent son Emigration, le Prophète dut faire face aux menées subversives des ennemis de la Religion, ainsi que celles des Juifs traîtres et des prosélytes hypocrites, qui violaient les accords et foulaient aux pieds leurs engagements.
Malgré ces conditions défavorables, il ne manqua pas de communiquer aux gens les Principes et les Enseignements de l'Islam, qui sont d'une nature étonnament universelle, et d'affronter les ennemis de l'Islam dans plus de quatre-vingt batailles.
Et bien que l'administration de la justice et des affaires de l'Etat islamiques -qui couvrait toute la péninsule arabique- ait été sous sa seule responsabilité, il s'occupait également personnellement des plaintes, des gens sans aucun intermédiaires, et il réparait les préjudices qu'ils pouvaient avoir subis.
Quant à la conduite chevaleresque et au courage du Prophète(as), il suffit de rappeler içi qu'il avait commencé sa campagne de propagation de l'Islam tout seul, en dépit de l'opposition brutale d'une socièté hostile et cruelle, et que malgré le traitement extrêmement pénible que les infidèles lui avaient réservé, il resta ferme dans ses intentions et démarches. Mieux, il ne battit en retraite dans aucune bataille, et sortit victorieux de tous les combats qu'il livra à l'ennemi.
Le Prophète(as) était toujours proprement et correctement habillé. Il déclara que la propreté est le centre de la Foi. Ses vêtements et son corps étaient toujours non seulement propres, mais aussi purs. Il parlait aux gens avec magnanimité. Lorsqu'il sortait, il mettait ses meilleurs vêtements. Il se parfumait toujours. Il ne montra jamais aucun signe de changement dans son mode de vie. Il fut toujours modéré et courtois dans sa conduite. Bien qu'il fût un homme de grande envergure, il ne fit jamais rien qui pût équivaloir à une démonstration de supériorité.
De toute sa vie, il ne se montra jamais hostile envers quiconque, ni ne fit jamais de remarques désagréables ou moqueuses à personne. Il ne riait jamais aux éclats, ni ne faisait quoi que ce soit qui fût susceptible de rabaisser sa dignité. Il passait de longues heures de méditation. Il écoutait les gens chagrinés avec une attention soutenue. Il prêtait également l'oreille aux objections soulevées par ses critiques, et il y répondait. Il ne coupait jamais la parole à quelqu'un. Il n'entravait jamais la liberté de pensée de quiconque, mais relevait les erreurs des gens pour les aider à les corriger.
Le Prophète(as) avait un coeur trés tendre. Il se sentait trés touché lorsqu'il voyait un homme souffrir, mais il n'hésitait cependant pas à punir les malfaiteurs. Sur Ordre d'Allah, il ne faisait jamais de discrimination entre un homme et un autre.
Une fois quelqu'un vola un objet appartenant à un Ançari (Partisan). Il y avait deux suspects, un Musulman et un Juif. Certains, parmi les Ançars, suggérérent au Prophète(as) de sévir contre le Juif, afin que l'honneur des Musulmans en général, et des Ançars en particulier soit sauf, parce que les Juifs étaient opposés aux Musulmans. Toutefois, le Prophète(as) après être arrivé à une conclusion contraire au désir de ces Ançars, libéra le Juif et prononça une peine contre l'accusé musulman.
Lors de la bataille de Badr, alors que le Prophète(as) s'appliquait à mettre son armée en ordre de bataille, il remarqua qu'un solda sortait des rangs. Il appuya légèrement son bâton sur le ventre de ce soldat pour le faire reculer et rentrer dans le rang. Ce soldat dit: "Ô Saint Prophète! Je jure que tu m'as fait mal au ventre, et je dois obtenir justice de toi!" Le Prophète(as) tendit son bâton au soldat et, écartant son vêtement et dénudant son ventre, il lui dit: "Venges-toi!". Le soldat embrassa le ventre du Prophète(as) et lui dit: "Je sais que je serai tué aujourd'hui, et j'ai voulu seulement toucher ton saint corps". Après quoi, il chargea l'ennemi et se battit jusqu'au martyre.
Le Prophète(as) protégeait toujours les faibles et les opprimés et demandait à ses Compagnons de lui faire connaître sans aucune négligence les pauvres et les nécessiteux, ainsi que leurs besoins et leurs problèmes. On rapporte que, pendant les derniers jours de sa vie, il recommandait aux gens deux choses: l'une concernait les captifs, l'autre les femmes. Après quoi, il rendit le dernier soupir.

Salam.
 
priere sur le prophete

salam

je voudrais avant tout montrer quelques hadiths de l importance de la salat sur lui et prouver (par le 1er hadith qui va suivre) qu on peut s adresse directement au prophete alors qu il est dans sa tombe car le prophete est bien vivant et surtout pas mort comme le pense CERTAINS RIGOURISTES

6 -La Prière sur le Prophète
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nous procure une réponse de sa part
Hadith : «La meilleure de vos journées est le vendredi, multipliez donc la prière sur moi ce jour-là, car elle me parviendra à chaque fois». On lui demanda alors: «Comment te parviendrait-elle alors que tu ne seras que poussière?» Le Prophète
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a répondu: Dieu a interdit à la terre de détruire le corps des prophètes, un Prophète est toujours vivant». (Boukhari)
Dans un autre hadith, nous pouvons lire: «Dieu le Très Haut a chargé les anges de me faire parvenir la prière et le salut de chaque membre de ma communauté... Donc, où que vous soyez, priez sur moi, j'en serai informé et votre prière me parviendra».
7- Elle sera une lumière sur le Sirat :
Abu Huraira rapporte : Le Prophète
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a dit "Pour celui qui prie sur moi, il y a une lumière sur le Sirat, et celui qui est sur le Sirat en faisant partie des Gens de la Lumière ne fera pas partie des gens du Feu."
8- Elle ouvre sur le paradis :
‘Abdurraham ibn’ Awf rapporte que le Prophète
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a dit :"Gabriel a dit : O Muhammad, quiconque de ta communauté prie sur toi, soixante-dix mille anges le benissent, et celui qui est béni par les anges fait partie des gens du Paradis".
9. Elle procure les bénections divines
Il est rapporté que le Prophète
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a dit : "Chaque fois que quelqu'un demande des bénédictions sur moi, vantant mon droit, l'Allah, Puissant et Sublime est Il, crée de ses mots un ange avec des ailes tendant de l'Est à l'Ouest, de pieds connectés à la partie la plus basse du Trône. Allah, lui dit : ‘Bénissez Mon esclave comme il demande des bénédictions sur Mon Prophète et sur ce l'ange le bénira jusqu'au Jour de Résurrection".
Il est rapporé qu'il a dit :"Qui demande à Allah de me bénir, Allah le bénira dix fois et qui demande à Allah dix fois de me bénir,Il le bénira cent fois et qui demande à Allah cent fois de me bénir, Allah le bénira mille fois et qui demande à l'Allah de me bénir mille fois, Allah interdira au Feu de toucher son corps, il entrera au Jardin et le Jour de Résurrection, sa demande de bénédictions sur moi sera une lumière pour lui sur le Sirat, une lumière visible à une distance de cinq cents ans et Allah lui accordera pour chaque bénédiction demandée sur moi un palais dans le Jardin, indépendamment de leur nombre".
10 . Elle fera reconnaître celui qui la pratique par le Prophète
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.
"Viendront à mon bassin le Jour de la Résurrection des nations que je reconnaîtrai qu'à cause de leur demande fréquente de bénédictions sur moi".
11 - Elle protège de l'hypocrisie
Selon Anas
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, le Prophète
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a dit :« Celui qui adresse une prière pour moi, Dieu lui adresse dix prières ; celui qui adresse dix prières pour moi, Dieu luis adresse cent prières ; et celui qui adresse cent prières pour moi, Dieu inscrira entre ses yeux un signe de protection de l'hypocrisie ainsi que du Feu et il sera, le Jour du Jugement Dernier, parmi les martyrs. »
"Celui qui, le vendredi, adresse mille prières pour moi ne mourra pas avant de voir sa place au paradis"
12- Elle procure l'accès à la présence d'Allah
Imam Zarqani a écrit en son livre, Sharh-i-Mawahib , "le but de demander des bénédictions sur le prophète" est obtenir l'accès à Allah en suivant ses commandements et d'honorer certains des droits du Prophète
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qui lui sont dus sur nous."
13- Elle purifie et débarasse des péchés
"priez sur moi car c'est une rémission de vos péchés. Cela vous nettoie aussi intérieurement. Celui qui prie sur moi une fois, Allah Tout-puissant le bénit dix fois". (Al Qolul Badi)
 
Salam,

Si vous le permettez je continue inchallah,

"Certes Allah et Ses Anges prient sur le Prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez (lui) vos salutations." Les Coalisés, verset 56.

Salam
 

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