ASHOURA ou le sens de la Révolution ISLAMIQUE de l'IMAM HUSSEYN, as
Assalamou 'alaïkoum wa rahmatou Allahi wa Barakatouhou;
Ce petit cours s'adresse aux NACIBIS en premier et à nos frères sounis en second, pour qu'ils respectent la Tradition de Notre Prophète, aswaws, et se recueillent à la Mémoire du bien aimé Husseyn, as, qui nous a enseigné à NE JAMAIS se SOUMETTRE à DES FOUDJAR, et à DEFENDRE l'ISLAM.
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux
Paix sur toi, ô seigneur des martyrs.
A l'occasion de la commémoration du martyre de l'imam Hussein ibn Ali (paix sur eux), je présente mes condoléances les plus attristées à tous les musulmans du monde entier, aux opprimés et aux chiites en particulier, ainsi qu'aux sounites mouncifins, qui aiment Ahl el Beyt,as, comme le dit l'imam Shafeï, ra, pourtant fondateur du 3iè rite souni, "Allahouma In kana houbou Ahlou el beyti, yaj'alou mini shi'iyen, allahouma fa eshad INNI SHI'IYOUN INNI SHI'IYOUN". ( O Allah, si l'amour des Ahl el Beyt, fait de moi, un chiite, alors Allah, Sois Témoin, je suis chiite, je suis chiite !"
L'imam Hussein Qui est l'imam Hussein ?L'imam Hussein est le deuxième fils sorti de la sainte union entre le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib et la dame la plus prestigieuse du monde, Fatima Zahra fille du saint Prophète Mohammad (paix et bénédiction sur eux). L'imam Hussein est né le 3 Chabane de la 4ème année de l'hégire à Médine.
Sa vie et son martyre
L'imam Hussein avait vécu six ans à côté de son grand père, le saint Prophète Mohammad, aswaws. Après la mort de ce dernier, l'imam Hussein resta avec son père, le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib. Après le martyre de son frère aîné l'imam Hassan ibn Ali, empoisonné par sa femme, une parente de Mou'awiya, qui lui en a donné l'ordre et promis le mariage à son fils Yazid, en récompense, promesse qu'il ne tiendra pas au demeurant, et conformément à l'ordre divin, de succession de l'imama, rapporté par Rassoulou Allah, aswaws, l'imam Hussein devient imam de la communauté islamique, une communauté qui fut fondée et dirigée pour la première fois par son grand père, et ce, même si les circonstances ne permettront pas l'exercice de cette fonction.
Comme son père et son frère, l'imam Hussein vécut aussi dans les conditions les plus pénibles. A cette époque les lois divines n'étaient plus respectées, car Moawiya ibn Abou Soufiane avait usurpé le Califat et illégalement gouverné pendant une dizaine d'années. Il avait acquis une puissance et une autorité dans l'empire islamique. Moawiya avait tout fait pour écarter à jamais la progéniture de l'Envoyé de Dieu du califat, et transmettre le califat à son fils Yazid et à ses descendants.
Moawiya avait utilisé tous les moyens possibles pour humilier et opprimer l'imam Hussein et quiconque manifestait son affection envers la progéniture du saint Prophète. Avant sa mort, Moawiya réussit à transmettre le califat à son fils pervers et débauché, Yazid.
Il lui conseilla de ne pas provoquer l'imam Hussein, si ce dernier refuse de lui prêter le serment d'allégeance.
Les chiites et les sunnites affirment que Yazid n'avait aucune qualité morale ou spirituelle pour diriger la communauté islamique, car il fut buveur d'alcool, fornicateur, assassin, et peu porté vers l'Islam et sa pratique…
Certains historiens ont dit que Pharaon était préférable à Yazid, car Pharaon ne maltraitait pas sa propre population alors que Yazid torturait et opprimait la sienne. Lorsque Yazid accéda illégalement au califat, il négligea les conseils de son père. Il ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir le serment d'allégeance de l'imam Hussein, et il lui ordonna de lui couper la tête en cas de refus de ce dernier et de la lui envoyer à Damas.
Après avoir été informé par le gouvernement de Médine, de cette demande, l'imam Hussein partit avec sa famille vers la maison de Dieu à la Mecque, où il resta au moins quatre mois. Cette nouvelle s'était propagée dans toute la communauté islamique, beaucoup de gens qui étaient contre les califats de Moawiya et de son fils Yazid avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et leur soutien. Plusieurs personnes étaient prêtes à se soulever contre le gouvernement de Yazid. C'est pourquoi les habitants de la ville de Koufa en Iraq, avaient invité l'imam chez eux pour qu'il soit leur chef.
La situation était devenue dangereuse pour Yazid.
Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein avait accompli le pèlerinage, mais il dut écourter les rites de ce dernier, car il avait compri que les espions de Yazid étaient venus à la Maison de Dieu en pèlerins afin de le tuer pendant les rites de ce devoir sacré. L'imam s'était levé au milieu des pèlerins venus de tous les coins de la région et avait fait un bref discours, il expliqua aussi aux musulmans qu'il va tomber en martyre.
L'imam Hussein savait que son assassinat était inévitable, il était déterminé lui aussi à ne pas prêter le serment d'allégeance à Yazid l'imposteur. Il quitta donc la Maison de Dieu pour aller vers Koufa (en Iraq), où les gens l'attendaient. Quand Yazid apprit que l'imam se rendait à Koufa, il envoya son armée pour aller barrer la route à l'imam pour l'empêcher d'arriver à Koufa et d'obtenir son allégeance. Quand les gens de Koufa avaient appri cela, ils eurent peur d'être massacré par les mercenaires de Yazid.
Alors que l'imam se dirigeait vers Koufa et avant d'y arriver, il envoya Muslim ibn Aqil (son cousin) pour voir si les gens de cette ville étaient toujours fidèles à leurs paroles. Malheureusement ce dernier sera trahi et exécuté d'une façon horrible. Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), ils furent encerclés par une armée syrienne à la solde de Yazid, composée de trente mille hommes, selon plusieurs historiens. Ils restèrent affamés et assoiffés durant toute cette période. Pendant ce siège (qui dura dix jours), l'imam Hussein organisa ses hommes pour un combat inégal et inévitable. Il avait dit à ses hommes que :
" O gens! L'envoyé de Dieu a dit: Celui qui voit un sultan injuste qui autorise ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie de la Souna (Tradition) de l'Envoyé de Dieu, qui opprime les Musulmans et commet des pêchés contre eux, sans s'opposer à lui (le sultan) même par une parole ou une action, Dieu va lui réserver le même traitement qu'IL réserve à ce sultan ".
Au neuvième jour du mois de Moharram, l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choisir entre : prêter le serment d'allégeance ou la mort. L'imam leur répondit que : " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ". Il leur demanda un délai pour prier son Seigneur. L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour en prières, invocations et causeries avec sa famille et ses compagnons (C'est ce qui est célébré et remémoré durant les Layali Hussayniyate, actuellement). Tout le monde était déterminé à résister jusqu'au bout. Personne ne voulait fuir et abandonner le petit fils de l'Envoyé de Dieu seul.
Le lendemain fut un vendredi, jour de Achoura, le dixième jour du mois Moharram. Dès le lever du soleil, l'armée ennemie commença à dresser ses lances, flèches et sabres contre le camp de l'imam. L'imam Hussein entreprit l'organisation de sa petite troupe, et confia l'étendard à son frère Abbas ibn Ali.
Avant le combat, l'imam Hussein essaya une fois de plus, de négocier pour ramener les combattants à la solde des ennemis d'Allah, à la raison et les convaincre de ne pas participer à cette guerre contre les gardiens de la Tradition, Sounate Rassoulou Allah, aswaws, qui leur ouvrait les portes de l'Enfer aux côtés des Omeyades du clan de Mou'awiya et Yazid.
L'imam avait levé le saint Coran et leur dit :
" O gens! Nous avons en commun le Livre de Dieu et la Tradition de mon grand-père, l'Envoyé de Dieu. Il continua : Ne voyez-vous pas l'épée de l'Envoyé de Dieu, son habit de guerre et son turban sur moi? Ils répondirent : " Si ". Il leur demanda alors : Pourquoi vous vous battez donc contre moi?
Il répondirent : Par obéissance à l'Emir Obeidullah Ibn Ziyâd ".
Tous ces appels étaient vains, seul un combattant au nom de Hour Ibn Yazid al Riyâhi accepta de rejoindre le camp de l'imam pour mourir en martyre avec lui.
Au début, le combat fut en duels, mais quand l'armée ennemie a constaté qu'elle a subi des graves pertes en hommes et en matériels, elle abandonna cette sorte de combat pour lancer successivement des flèches et des pierres vers le camp de l'imam Hussein. Après quelques temps ils finirent par submerger la petite troupe restant autour de l'imam.
Il y eut un combat terrible qui se termina par un recul de l'ennemi.
Au moment de l'assaut final, l'armée ennemie parvint à massacrer une partie de la famille descendante de Rassoulou Allah, aswaws, et les compagnons de l'imam Hussein l'un après l'autre.
L'imam Hussein lança un dernier appel pour la protection des veuves et des orphelins de la famille de l'envoyé de Dieu en ces termes : " N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille de l'Envoyé de Dieu ?
N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive ?
N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide paou l'amour de Dieu ? "
L'imam resta seul sur le champ de bataille. Après une forte résistance, il finit par être atteint d'une flèche au menton.
Après cela Chimr ibn al Jawchan (l'ami des NACIBIS et héros de Ouaga et ses semblables formatés par le WAHBISME), avança et lui coupa la tête.
Les combattants de l'armée de Yazid pillèrent et brûlèrent les tentes qui abritaient les femmes et les enfants, de la maison de Mouhamad Rassoulou Allah, aswaws.
Ensuite les ennemis de l'islam coupèrent les têtes des partisans chiites de l'imam. Il les mirent à nu et les laissèrent sur le sol sans les enterrer. Ils emmenèrent les membres restant de la famille de l'imam ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhiber dans les rues.
C'est ainsi que l'imam Hussein avait sauvé l'islam des griffes et de la tyrannie des omeyyades, car sa résistance fut le signal de l'opposition imprescriptible aux oppresseurs et aux hérétiques de l'Islam, connus comme "ahl sounate el Jama'a"...
Que Dieu maudisse tous ceux qui ont assassiné l'imam Hussein, qui ont comploté contre lui ou qui se sont réjoui de son assassinat, et continuent encore à s'en réjouir, en festoyant le JOUR de 'ASHOURA.
Assalamou 'alaïkoum wa rahmatou Allahi wa Barakatouhou;
Ce petit cours s'adresse aux NACIBIS en premier et à nos frères sounis en second, pour qu'ils respectent la Tradition de Notre Prophète, aswaws, et se recueillent à la Mémoire du bien aimé Husseyn, as, qui nous a enseigné à NE JAMAIS se SOUMETTRE à DES FOUDJAR, et à DEFENDRE l'ISLAM.
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux
Paix sur toi, ô seigneur des martyrs.
A l'occasion de la commémoration du martyre de l'imam Hussein ibn Ali (paix sur eux), je présente mes condoléances les plus attristées à tous les musulmans du monde entier, aux opprimés et aux chiites en particulier, ainsi qu'aux sounites mouncifins, qui aiment Ahl el Beyt,as, comme le dit l'imam Shafeï, ra, pourtant fondateur du 3iè rite souni, "Allahouma In kana houbou Ahlou el beyti, yaj'alou mini shi'iyen, allahouma fa eshad INNI SHI'IYOUN INNI SHI'IYOUN". ( O Allah, si l'amour des Ahl el Beyt, fait de moi, un chiite, alors Allah, Sois Témoin, je suis chiite, je suis chiite !"
L'imam Hussein Qui est l'imam Hussein ?L'imam Hussein est le deuxième fils sorti de la sainte union entre le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib et la dame la plus prestigieuse du monde, Fatima Zahra fille du saint Prophète Mohammad (paix et bénédiction sur eux). L'imam Hussein est né le 3 Chabane de la 4ème année de l'hégire à Médine.
Sa vie et son martyre
L'imam Hussein avait vécu six ans à côté de son grand père, le saint Prophète Mohammad, aswaws. Après la mort de ce dernier, l'imam Hussein resta avec son père, le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib. Après le martyre de son frère aîné l'imam Hassan ibn Ali, empoisonné par sa femme, une parente de Mou'awiya, qui lui en a donné l'ordre et promis le mariage à son fils Yazid, en récompense, promesse qu'il ne tiendra pas au demeurant, et conformément à l'ordre divin, de succession de l'imama, rapporté par Rassoulou Allah, aswaws, l'imam Hussein devient imam de la communauté islamique, une communauté qui fut fondée et dirigée pour la première fois par son grand père, et ce, même si les circonstances ne permettront pas l'exercice de cette fonction.
Comme son père et son frère, l'imam Hussein vécut aussi dans les conditions les plus pénibles. A cette époque les lois divines n'étaient plus respectées, car Moawiya ibn Abou Soufiane avait usurpé le Califat et illégalement gouverné pendant une dizaine d'années. Il avait acquis une puissance et une autorité dans l'empire islamique. Moawiya avait tout fait pour écarter à jamais la progéniture de l'Envoyé de Dieu du califat, et transmettre le califat à son fils Yazid et à ses descendants.
Moawiya avait utilisé tous les moyens possibles pour humilier et opprimer l'imam Hussein et quiconque manifestait son affection envers la progéniture du saint Prophète. Avant sa mort, Moawiya réussit à transmettre le califat à son fils pervers et débauché, Yazid.
Il lui conseilla de ne pas provoquer l'imam Hussein, si ce dernier refuse de lui prêter le serment d'allégeance.
Les chiites et les sunnites affirment que Yazid n'avait aucune qualité morale ou spirituelle pour diriger la communauté islamique, car il fut buveur d'alcool, fornicateur, assassin, et peu porté vers l'Islam et sa pratique…
Certains historiens ont dit que Pharaon était préférable à Yazid, car Pharaon ne maltraitait pas sa propre population alors que Yazid torturait et opprimait la sienne. Lorsque Yazid accéda illégalement au califat, il négligea les conseils de son père. Il ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir le serment d'allégeance de l'imam Hussein, et il lui ordonna de lui couper la tête en cas de refus de ce dernier et de la lui envoyer à Damas.
Après avoir été informé par le gouvernement de Médine, de cette demande, l'imam Hussein partit avec sa famille vers la maison de Dieu à la Mecque, où il resta au moins quatre mois. Cette nouvelle s'était propagée dans toute la communauté islamique, beaucoup de gens qui étaient contre les califats de Moawiya et de son fils Yazid avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et leur soutien. Plusieurs personnes étaient prêtes à se soulever contre le gouvernement de Yazid. C'est pourquoi les habitants de la ville de Koufa en Iraq, avaient invité l'imam chez eux pour qu'il soit leur chef.
La situation était devenue dangereuse pour Yazid.
Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein avait accompli le pèlerinage, mais il dut écourter les rites de ce dernier, car il avait compri que les espions de Yazid étaient venus à la Maison de Dieu en pèlerins afin de le tuer pendant les rites de ce devoir sacré. L'imam s'était levé au milieu des pèlerins venus de tous les coins de la région et avait fait un bref discours, il expliqua aussi aux musulmans qu'il va tomber en martyre.
L'imam Hussein savait que son assassinat était inévitable, il était déterminé lui aussi à ne pas prêter le serment d'allégeance à Yazid l'imposteur. Il quitta donc la Maison de Dieu pour aller vers Koufa (en Iraq), où les gens l'attendaient. Quand Yazid apprit que l'imam se rendait à Koufa, il envoya son armée pour aller barrer la route à l'imam pour l'empêcher d'arriver à Koufa et d'obtenir son allégeance. Quand les gens de Koufa avaient appri cela, ils eurent peur d'être massacré par les mercenaires de Yazid.
Alors que l'imam se dirigeait vers Koufa et avant d'y arriver, il envoya Muslim ibn Aqil (son cousin) pour voir si les gens de cette ville étaient toujours fidèles à leurs paroles. Malheureusement ce dernier sera trahi et exécuté d'une façon horrible. Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), ils furent encerclés par une armée syrienne à la solde de Yazid, composée de trente mille hommes, selon plusieurs historiens. Ils restèrent affamés et assoiffés durant toute cette période. Pendant ce siège (qui dura dix jours), l'imam Hussein organisa ses hommes pour un combat inégal et inévitable. Il avait dit à ses hommes que :
" O gens! L'envoyé de Dieu a dit: Celui qui voit un sultan injuste qui autorise ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie de la Souna (Tradition) de l'Envoyé de Dieu, qui opprime les Musulmans et commet des pêchés contre eux, sans s'opposer à lui (le sultan) même par une parole ou une action, Dieu va lui réserver le même traitement qu'IL réserve à ce sultan ".
Au neuvième jour du mois de Moharram, l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choisir entre : prêter le serment d'allégeance ou la mort. L'imam leur répondit que : " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ". Il leur demanda un délai pour prier son Seigneur. L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour en prières, invocations et causeries avec sa famille et ses compagnons (C'est ce qui est célébré et remémoré durant les Layali Hussayniyate, actuellement). Tout le monde était déterminé à résister jusqu'au bout. Personne ne voulait fuir et abandonner le petit fils de l'Envoyé de Dieu seul.
Le lendemain fut un vendredi, jour de Achoura, le dixième jour du mois Moharram. Dès le lever du soleil, l'armée ennemie commença à dresser ses lances, flèches et sabres contre le camp de l'imam. L'imam Hussein entreprit l'organisation de sa petite troupe, et confia l'étendard à son frère Abbas ibn Ali.
Avant le combat, l'imam Hussein essaya une fois de plus, de négocier pour ramener les combattants à la solde des ennemis d'Allah, à la raison et les convaincre de ne pas participer à cette guerre contre les gardiens de la Tradition, Sounate Rassoulou Allah, aswaws, qui leur ouvrait les portes de l'Enfer aux côtés des Omeyades du clan de Mou'awiya et Yazid.
L'imam avait levé le saint Coran et leur dit :
" O gens! Nous avons en commun le Livre de Dieu et la Tradition de mon grand-père, l'Envoyé de Dieu. Il continua : Ne voyez-vous pas l'épée de l'Envoyé de Dieu, son habit de guerre et son turban sur moi? Ils répondirent : " Si ". Il leur demanda alors : Pourquoi vous vous battez donc contre moi?
Il répondirent : Par obéissance à l'Emir Obeidullah Ibn Ziyâd ".
Tous ces appels étaient vains, seul un combattant au nom de Hour Ibn Yazid al Riyâhi accepta de rejoindre le camp de l'imam pour mourir en martyre avec lui.
Au début, le combat fut en duels, mais quand l'armée ennemie a constaté qu'elle a subi des graves pertes en hommes et en matériels, elle abandonna cette sorte de combat pour lancer successivement des flèches et des pierres vers le camp de l'imam Hussein. Après quelques temps ils finirent par submerger la petite troupe restant autour de l'imam.
Il y eut un combat terrible qui se termina par un recul de l'ennemi.
Au moment de l'assaut final, l'armée ennemie parvint à massacrer une partie de la famille descendante de Rassoulou Allah, aswaws, et les compagnons de l'imam Hussein l'un après l'autre.
L'imam Hussein lança un dernier appel pour la protection des veuves et des orphelins de la famille de l'envoyé de Dieu en ces termes : " N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille de l'Envoyé de Dieu ?
N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive ?
N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide paou l'amour de Dieu ? "
L'imam resta seul sur le champ de bataille. Après une forte résistance, il finit par être atteint d'une flèche au menton.
Après cela Chimr ibn al Jawchan (l'ami des NACIBIS et héros de Ouaga et ses semblables formatés par le WAHBISME), avança et lui coupa la tête.
Les combattants de l'armée de Yazid pillèrent et brûlèrent les tentes qui abritaient les femmes et les enfants, de la maison de Mouhamad Rassoulou Allah, aswaws.
Ensuite les ennemis de l'islam coupèrent les têtes des partisans chiites de l'imam. Il les mirent à nu et les laissèrent sur le sol sans les enterrer. Ils emmenèrent les membres restant de la famille de l'imam ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhiber dans les rues.
C'est ainsi que l'imam Hussein avait sauvé l'islam des griffes et de la tyrannie des omeyyades, car sa résistance fut le signal de l'opposition imprescriptible aux oppresseurs et aux hérétiques de l'Islam, connus comme "ahl sounate el Jama'a"...
Que Dieu maudisse tous ceux qui ont assassiné l'imam Hussein, qui ont comploté contre lui ou qui se sont réjoui de son assassinat, et continuent encore à s'en réjouir, en festoyant le JOUR de 'ASHOURA.