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Fadak et l'héritage de Sayida Fatima, as, confisqué par Abou Bekr !

Ja'far

New member
SALAM ALEYCOUM!

A propos de la réaction de Abou Bakr vis à vis de l'héritage de la terre de Fadak et de la réaction de Fatimah (radhi allahou 'anha), j'ai constaté une différence d'opinion entre les sunnites et les chiites.

Sunnites : Non Abou bakr été dans son bon droit!

Chiites: Quiconque provoque la colère de Fatimah (radhi allahou 'anha), provoque la colère du Prophète (salallahou 'alayhi wa salam) conformément au hadith.

Apportez moi des précisions car j'ai lu une argumentation qui m'a totalement convaincu donc je voudrais avoir à ma portée le plus d'éléments possibles.

Barakallahoufikoum!!!
 
Salam,

Ja'far a dit:
Apportez moi des précisions car j'ai lu une argumentation qui m'a totalement convaincu donc je voudrais avoir à ma portée le plus d'éléments possibles.

Barakallahoufikoum!!!

Qu'attendez vous pour nous exposer votre argumentation convaincante cher frère ? :)

Voila des années que j'attends qu'un frère m'explique comment Abou Bakr pourrait être dans son droit en confisquant les biens de Fatimah Az-Zahra, la noble fille du Messager de Dieu.

Après quoi vous m'expliquerez comment Abou Bakr et Omar peuvent ils être dans leur droit, en menaçant de brûler la maison de cette même noble dame, que la paix soit sur elle, avec tous ses occupants ! Sachant que le Messager de Dieu a effectivement dit : "Marie était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille, Fatimah, est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière." et "Fâtima est une partie de moi-même, ce qui l'inquiète, m'inquiète aussi et ce qui lui nuit me nuit" et "Dieu Puissant et grand Soit-il, S'irrite lorsque Fatima est irritée et il est Satisfait de sa satisfaction." et "La colère de Dieu est Grande pour celui qui me fait mal via ma descendance.". (Hadith 100% sunnites)

A noter que Fatimah Az-Zahra ne pardonnera jamais Abou Bakr et Omar, elle interdira même qu'ils soient présents à ses funérailles et même qu'ils puissent connaître le lieu de son enterrement. (Hadith 100% sunnite)

Je suis très curieux et j'attends votre réponse, puisqu'il me semble que vous avez déjà fait quelques recherches qui vous ont convaincues sur la question.
 
Salam,


aboumoussab a dit:
Salam,


Qu'attendez vous pour nous exposer votre argumentation convaincante cher frère ? :)

Comme le frere Aboumoussab, j'attends de voir l'argumentation de J'afar!

Je te propose frere Aboumoussab de laisser J'afar nous exposer cette argumentation qui l'a convaincu!

Depuis le temps que j'attends une personne ( Sunnite de preference, mais chiite aussi..)pouvant débattre sur la terre de Fadack!

J'attends.

Merci à l'avance.
 
Salam,

Kumayl a dit:
Salam,

Comme le frere Aboumoussab, j'attends de voir l'argumentation de J'afar!

Je te propose frere Aboumoussab de laisser J'afar nous exposer cette argumentation qui l'a convaincu!

Depuis le temps que j'attends une personne ( Sunnite de preference, mais chiite aussi..)pouvant débattre sur la terre de Fadack!

J'attends.

Merci à l'avance.

Moi aussi j'attends avec impatience. Peut-être que le frère J'afar pourra répondre à toutes nos interrogations et surtout comment pouvoir en toute conscience excuser l'inexcusable ?

En attendant la réponse de notre frère, voici quelques autres Hadith intéressant :

Fatima déclara : «Ainsi, ô Abou Bakr, vous vous hâtez encore au point de vous attaquer aux proches du Prophète ! Allah est témoin ! Je refuserai, ajouta-t-elle, de parler à Omar dans ce monde, et cela jusqu’à ce que je paraisse devant Dieu ! ».«Fatima, fille du prophète, courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr, et ne cessa de l’éviter jusqu’à sa propre mort, survenue six mois après celle de l’envoyé de dieu». Récit rapporté par le sahih de Boukhari tome 2 page 381

Le silence règne dans la chambre où les quatre personnes présentes n’avaient pas bougé, Fatima cette fois à demi tournée vers le calife, mais sans regarder d’aucune manière Omar, répondit enfin : «Si moi, je te cite un autre hadith et que tu le connais, agiras-tu comme il y est rapporté ? ». Les deux hommes, Abou Bakr et Omar, d’un même mouvement, répondirent : «Certes oui ! ». «N’as-tu jamais entendu le Prophète dire : «Recherchez le contentement de Fatima car c’est mon contentement ! Craignez ce qui met en colère Fatima car cela me met en colère ! Celui qui aime Fatima ma fille, celui-là m’aime ! ». Et les deux hommes, dans un bel ensemble, de répondre : «Oui, nous l’avons entendu ! ». Elle répliqua alors, d’une voix plate : «Je prends Dieu et ses anges à témoin que vous m’avez irritée ! Et que vous ne m’avez pas contentée ! Et quand je rencontrerai le Prophète, je me plaindrai de vous ! ».

Il y a encore tellement à dire, à suivre...
 
Salam,


aboumoussab a dit:
Salam,


Moi aussi j'attends avec impatience. Peut-être que le frère J'afar pourra répondre à toutes nos interrogations et surtout comment pouvoir en toute conscience excuser l'inexcusable ?

En attendant la réponse de notre frère, voici quelques autres Hadith intéressant :

Fatima déclara : «Ainsi, ô Abou Bakr, vous vous hâtez encore au point de vous attaquer aux proches du Prophète ! Allah est témoin ! Je refuserai, ajouta-t-elle, de parler à Omar dans ce monde, et cela jusqu’à ce que je paraisse devant Dieu ! ».«Fatima, fille du prophète, courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr, et ne cessa de l’éviter jusqu’à sa propre mort, survenue six mois après celle de l’envoyé de dieu». Récit rapporté par le sahih de Boukhari tome 2 page 381

Le silence règne dans la chambre où les quatre personnes présentes n’avaient pas bougé, Fatima cette fois à demi tournée vers le calife, mais sans regarder d’aucune manière Omar, répondit enfin : «Si moi, je te cite un autre hadith et que tu le connais, agiras-tu comme il y est rapporté ? ». Les deux hommes, Abou Bakr et Omar, d’un même mouvement, répondirent : «Certes oui ! ». «N’as-tu jamais entendu le Prophète dire : «Recherchez le contentement de Fatima car c’est mon contentement ! Craignez ce qui met en colère Fatima car cela me met en colère ! Celui qui aime Fatima ma fille, celui-là m’aime ! ». Et les deux hommes, dans un bel ensemble, de répondre : «Oui, nous l’avons entendu ! ». Elle répliqua alors, d’une voix plate : «Je prends Dieu et ses anges à témoin que vous m’avez irritée ! Et que vous ne m’avez pas contentée ! Et quand je rencontrerai le Prophète, je me plaindrai de vous ! ».

Il y a encore tellement à dire, à suivre...

Tres bien. Je te laisse faire alors :)... A toi le debat de Fadack.

Quant à moi, je m'occupe de Al_Hili et le debat sur les menaces Omar de bruler la maison de Fatima (as).

Que Dieu te garde.
 
SALAM ALAYCOUM!

Tout d'abord, je n'ai jamais dit ou même avancé que le fait que 'Omar ibn al khattab aie menacé Fatimah en voulant bruler sa maison était quelquechose de bien ou même négligeable. Non c'est à mon sens très grave mais là où il ne faut pas céder à l'extrême c'est qu'il ne l'a pas fait.

Manque de sang froid mais il n'est pas passé à l'acte.
Allah le jugera justement donc je ne me fait pas de soucis.

Voilà ce que j'ai lu :

La page de l'Islam a dit:
"Mohammad n'est qu'un messager, des messager avant lui sont passés - S'il mourrait donc ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talon ? Quiconque retournera sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera les reconnaissants." Coran 7/10.

Donc, si Allah met en garde les Compagnons, nous sommes en droit de vérifier l'histoire pour nous apercevoir s'ils n'ont fléchi. Pour cela les Hadiths nous seront utiles : Dans le Sahih Boukhari, il est rapporté que le Prophète dit : "Fatima est de moi, qui lui causera du tort me causera du tort." Dans le Sahih Boukhari toujours, il est dit : "Fatima est morte en étant en colère contre Abu Bakr". Subhanallah, ceci n'est qu'une partie des raison pour les quelles les Chiites font un Ijtihad sur la vie de certains Compagnons…


Eléments de Réponse: Pour bien comprendre le problème concernant la question du désaccord entre la fille bien-aimée du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), Fâtimah (radhia allâhou anha) et le premier Calife Bien-Guidé, Abou Bakr (radhia allâhou anhou), il est d'abord nécessaire de revenir sur les circonstances mêmes étant à l'origine de ce désaccord:

Les Hadiths nous apprennent, qu'après le départ du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de ce monde, Fâtimah (radhia allâhou anha) vint réclamer à Abou Bakr (radhia allâhou anhou) un certain nombre de terres (dont celle de "Fadak", situé dans la région du "Hidjâz" et habitée par un groupe de juifs) en guise d'héritage du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Abou Bakr (radhia allâhou anhou) refusa de lui remettre ces terres et lui rappela le Hadith qu'il avait personnellement entendu du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):

"Nous autres les Prophètes nous ne laissons aucun bien en héritage. Tout ce que nous laissons derrière nous est aumône."

(Il est à noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) ne fut pas le seul à avoir entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire ceci: Ces propos sont également rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996) et de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) (Boukhâri - Volume 2 / Page 996). Ils ont également été entendus par Oumar (radhia Allâhou anhou), Ousmân (radhia Allâhou anhou), Abdoul Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou), Zoubeïr (radhia Allâhou anhou), Sa'ad Ibné Waqqâs (radhia Allâhou anhou), mais surtout Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), tous deux membres unanimement reconnus de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ("Ahl oul Bayt") (Voir Boukhâri - Volume 1 / Page 435, Volume 2 / Pages 575 et 596, Mouslim - Volume 2 / Page 90 et Tirmidhi - Volume 1 / Page 194, entre autres…)

Ajoutons à cela le fait qu'il existe des Traditions considérés comme étant fiables dans les ouvrages de référence chiites qui mentionnent aussi de façon explicite que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent en héritage aucun bien matériel… Ainsi, Al Koulaïni (qui est considéré comme une référence chez les chiites) cite dans son ouvrage "Al Kâfi" le Hadith suivant: "Certes, les oulémas sont les héritiers des Prophètes et les Prophètes ne laissent en héritage ni dirham, ni dînâr… ils ne laissent en héritage que le "Ilm" (la science)…" Al Madjilisi (autre savant chiite reconnu), commentant les différentes chaînes de transmission de ce Hadith affirme que l'une d'entre elle est fiable et authentique (Réf: "Mir'ât oul Ouqoûl" - Volume 1 / Page 111).

Ce qui prouve également l'authenticité de cette Tradition chez les chiites, c'est le fait que Khomeïni le cite comme argument dans son célèbre ouvrage "Al Houkoumat oul Islâmiyah", en précisant clairement que tous les narrateurs de sa chaîne de transmission sont fiables… Bref, il ressort de ces références que même les chiites reconnaissent que les Prophètes (alayhimous salâm) ne laissent aucun bien matériel en héritage. C'est exactement ce que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) a rappelé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) au sujet de la terre de "Fadak". Où est donc l'injustice dans ce qu'il a fait et dit ??? !!!)

A la suite de ce refus, qui était tout à fait justifié, comme on vient de le voir, il est dit que Fâtimah (radhia allâhou anha) fut mécontente envers Abou Bakr (radhia allâhou anhou) et ne lui adressa plus la parole (Références: Boukhâri et Mouslim). (Une remarque quand même… Est-il établi de façon certaine que Fâtimah (radhia Allâhou anha) n'adressa plus du tout la parole à Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et qu’elle est restée fâchée contre lui jusqu'à sa mort ? Rien n'est moins sûr… comme on va le voir par la suite, Incha Allah.)

Venons en maintenant à vos commentaires sur ce récit: A ce sujet, tout d'abord, sachez que je trouve votre raisonnement très simpliste. En effet, vous vous basez sur le Hadith précédent, ainsi que sur un autre Hadith du Sahih Boukhâri qui mentionne que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit en ce sens: "Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." (en arabe: "man aghdhabaha faqad aghdhabani") , et à partir de là vous faites un "Idjtihâd" (effort de raisonnement et d'interprétation) et vous arrivez à conclure (avec l'appui d'autres "arguments" du même genre) que la foi de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) avait fléchi… ??? !!!

Une chose est sûre: Abou Bakr (radhia allâhou anhou) n'a jamais voulu nuire à Fâtima (radhia allâhou anha), ni n'a jamais cherché volontairement à la mettre en colère. Il n'a fait que lui rappeler son devoir en ce qui concernait les biens laissés par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). C'est pourquoi Abou Bakr (radhia allâhou anhou) ne cessait de répéter: "Par Allah ! O fille de l'Envoyé d'Allah ! Que je me comporte bien envers les proches du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) m'est plus cher que d'entretenir de bonnes relations avec ma propre famille !"

A partir de là, il est clair que les propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ne s'appliquent pas à lui… Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lance en effet un avertissement à ceux qui nuisent à Fâtima (radhia allâhou anha) et la mettent en colère (le mot arabe employé par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) est "Aghdaba" qui signifie mettre quelqu'un volontairement en colère par ses propos ou ses gestes) , non pas ceux contre qui Fâtima (radhia allâhou anha) est en colère… Il y a là une nuance qu'il faut bien comprendre. En effet, il est arrivé qu'elle (radhia allâhou anha) se soit mise en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) (Le Hadith qui relate ceci est présent dans le Sahih Boukhâri)… Par exemple, Ali (radhia allâhou anhou) avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. A cette occasion, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) prononça un sermon et tint les propos cités ci dessus (""Celui qui mettra Fâtima (radhia allâhou anha) en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." ) Peut-on déduire de là que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était aussi en colère contre Ali (radhia allâhou anhou) et que la foi de Ali (radhia allâhou anhou) avait fléchi ???…

(Je tiens à ouvrir ici une petite parenthèse: je ne pense pas qu'il appartient à qui que ce soit le droit de faire des "Idjtihad" sur la foi et la condition des compagnons (radhia allâhou anhoum)… surtout pas au sujet de personnes à qui le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a garanti le paradis (comme Abou Bakr (radhia allâhou anhou) et Oumar (radhia allâhou anhou)) !!!)

C'est pour cette raison que je disais qu'il s'agissait là de votre part d'un raisonnement superficiel. Ce n'est certainement pas avec ce genre de déductions que l'on peut arriver à la Vérité. Au contraire, il est nécessaire d'étudier les choses en profondeur, et ce n'est qu'à ce moment qu'on pourra arriver à une conclusion digne de ce nom…

Mais ce n'est pas tout… Si vous persistez à considérer que sur ce point Abou Bakr (radhia allâhou anhou) avait tort, et qu'il a bel et bien cherché à nuire à Fâtima (radhia allâhou anha), alors vous aurez beaucoup de mal à expliquer les éléments suivants:

D'après la jurisprudence chiite, une femme ne peut recevoir de terres en héritage. Beaucoup d'entre vous doivent déjà le savoir, il existe quatre ouvrages fondamentaux pour les chiites, appelés "Ousoul Arbaa'", sur lesquels repose la grande majorité des règles de jurisprudence. Ces ouvrages sont les suivants:
"Al Djâmi' oul Al Kâfi" , de Abou Ja'far Mouhammad Ibné Ya'qoub Koulayni Râzi (décédé en l'an 328 de l'Hégire)
"Man lâ yahdhourouhoul faqîh", de Cheikh As sadouq Mouhammad Ibné Ali Ibné Houssayn Al Qoummi (décédé en l'an 381 de l'Hégire)
"Al Istibsâr" de Abou Ja'far Mouhammad Ibné Al Hassa At Toûsi (décédé en l'an 460 de l'Hégire)
"Tahdhîb oul Ahkâm" du même auteur.
Ces quatre ouvrages mentionnent de façon explicite la règle juridique à laquelle je viens de faire allusion. A titre d'exemple, sachez que le livre "Fourou' Kâfi" y a même consacré un chapitre, intitulé "Les femmes n'héritent rien des terres". (Volume 7 / Page 127). A partir de là, il est clair que la décision de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) était en conformité totale avec la jurisprudence chiite. Pourquoi donc dès lors lui reprocher cela ? Quelle injustice a-t-il commis ?

Ensuite, comme vous le savez tous, Ali (radhia allâhou anhou) est resté Calife durant 4 ans et 9 mois. Pouvez vous me dire (preuves à l'appui) s'il a remis les terres en question aux héritiers de Fâtimah (radhia allâhou anha), celle-ci étant déjà décédée à ce moment ? S'il ne l'a pas fait (et c'est bien le cas, comme cela est établi d'après les sources historiques…), cela signifie-t-il pour vous que Ali (radhia Allâhou anhou) a aussi commis une injustice à ce sujet, à l'instar de ce qu'aurait fait Abou Bakr (radhia allâhou anhou) (d'après les Chiites, bien sûr) ?


Comme mentionné plus haut, Abou Bakr (radhia allâhou anhou), ainsi que beaucoup d'autres Compagnons (radhia allâhou anhoum), parmi lesquels Ali (radhia allâhou anhou) et Abbas (radhia allâhou anhou), avaient entendu le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dire que ce qu'il laissait après lui était considéré comme aumône, et qu'il ne devait être donné en héritage à qui que ce soit. D’après vous, Abou Bakr (radhia allâhou anhou) aurait du abandonner ce Hadith clair et explicite du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), qui était "Ma'soum" (infaillible et pur de tout péché), en donnant ces terres à Fâtima (radhia allâhou anha) ?


Si quelqu'un d'autre parmi les illustres "Ahl Bayt" (gens de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)) aurait été à la place de Abou Bakr (radhia allâhou anhou), il y a de très fortes chances qu'il aurait fait exactement la même chose que lui… Allâmah Ibné Kathir r.a. nous rapporte dans son célèbre ouvrage "Al Bidâya wan Nihâya", avec sa propre chaîne de transmission, les propos suivants de Imâm Zayn oul Abidin Ali Ibnil Housayn Ibné Ali Ibné Abi Tâlib (radhia allâhou anhou) (qui, pour les Chiite, est un des 12 Imâms infaillibles): "Si j'avais été à la place de Abou Bakr (radhia allâhou anhou), j'aurais rendu le même jugement que lui en ce qui concerne les terres de "Fadak"." (Réf: "Al Bidâya wan Nihâya" : Volume 5 / Page 290)


Autre chose: Fâtimah (radhia Allâhou anha) n'était pas l'unique héritière du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam); il y avait également ses épouses (radhia Allâhou anhounna) qui étaient présentes, parmi lesquelles la propre fille de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), Aïcha (radhia Allâhou anha)… Il est important de noter que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), en raison du Hadith cité plus haut concernant l'héritage des Prophètes (alayhimous salâm), ne donna à personne, pas même à sa propre fille une part de cette terre de "Fadak". Pourquoi donc les chiites ne mentionnent-ils pas ce fait essentiel lorsqu'ils évoquent la question de "Fadak" ? Pourquoi ne focalisent-ils le débat que sur le refus opposé à Fâtimah (radhia Allâhou anha) ? Pourquoi ne précisent-ils pas que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) n'a pas non plus donnée une part de cette terre en héritage à sa propre fille, ainsi qu'aux autres épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ? Est-ce là une marque d'objectivité de la part des chiites ? Ne serait-ce pas plutôt là une méthode choisie pour essayer de faire croire en l’existence d’une animosité personnelle de la part de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) envers Fâtimah (radhia Allâhou anha), et ce, dans le seul but de le discréditer ?…

Ce n'est pas fini: Vous basez votre déduction (ou "Idjtihâd") concernant un éventuel fléchissement de la foi de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) sur le fait que Fâtimah (radhia allâhou anha) est morte en étant fâchée contre lui… Pour information, sachez que nous savons, de sources sûres, que la colère de Fâtima (radhia allâhou anha) avait par la suite disparu, et qu'elle était à nouveau satisfaite de Abou Bakr (radhia allâhou anhou). Cela est mentionné dans un certain nombre de Traditions rapportées par d'illustres savants comme Allâmah Ibné Kathîr ("Al Bidâyah wan Nihâya": Volume 5 / Page 290), Hâfidh Ibné Hadjar ("Fath oul Bâri'": Volume 6 / Page 202), Allâmah Ayni ("Oumdat oul Qâri'" : Volume 7 / Page 122) , l’Imâm Bayhaqui r.a. ("Sounan Bayhaqui" : Volume 6/ Page 301), Ibné Sa’d r.a. ("At Tabqât" : Volume 8/Page 27), Mouhibb At Tabri r.a. ("Riyâdh oun Nadhrah" : Volume 1 / Pages 156-157). Par ailleurs, le célèbre "Moudjtahid" Chiite Allâmah Bahrâni rapporte lui aussi que Fâtimah (radhia allâhou anha) fut, par la suite, satisfaite du jugement de Abou Bakr (radhia allâhou anhou) (Référence: "Charh' Nahdil Balâghah" , Page 543) Donc, Fatimah (radhia allâhou anha) n'est pas morte en étant fâchée contre Abou Bakr (radhia allâhou anhou)… Résultat: Votre déduction ne "tient" plus…

Néanmoins, on pourrait se dire que dans un certain nombre de Hadiths authentiques rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha), il est clairement indiqué qu'en raison du refus de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), Fâtimah (radhia Allâhou anhou) fut mécontente de lui; et il est également précisé qu'"elle se mit en colère contre lui, le délaissa et ne lui adressa plus la parole jusqu'à ce qu'elle mourut"…

Ces éléments se posent en contradiction par rapport à ce qui a été avancé plus haut. Des savants se sont donc penchés sur la question afin de lever cette contradiction; et voici la conclusion à laquelle ils sont arrivés:

La partie du Hadith qui affirme que Fâtimah (radhia Allâhou anha) délaissa Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et ne lui adressa plus la parole jusqu'à ce qu'elle quitte ce monde n'est pas de Aïcha (radhia Allâhou anha). Il s'agit là d'une déduction personnelle faite par un des narrateurs du Hadith et qui a été introduite au milieu des propos rapportés de Aïcha (radhia Allâhou anha).

Parmi les éléments indiquant cela, il y a notamment le fait que le récit des échanges qui eurent lieu entre Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah (radhia Allâhou anha) au sujet de la terre de "Fadak" sont rapportés de 36 voies différentes (selon les recherches effectuées par Cheikh Mouhammad Nâfi' – Voir son ouvrage "Rouhamâou Baynahoum" en langue ourdou – Volume 1 / Page 126 et 127) , parmi lesquelles 11 versions sont rapportées d'un narrateur autre que l'Imâm Az Zouhri r.a.: Dans toutes ces versions, il n'est fait aucune allusion à la colère de Fâtimah (radhia Allâhou anha), ni au fait qu'elle ait délaissé Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), ni même qu'elle ne lui ait plus adressé la parole jusqu'à sa mort. Les 25 versions suivantes reposent sur le rapport de l'Imâm Az Zouhri r.a.; parmi toutes ces versions, il y a en 9 qui ne mentionnent, là encore, rien au sujet de ce qui a été évoqué ci-dessus. Seules les 16 versions restantes y font allusion… C'est donc à partir de ce constat que des savants ont pu déduire que les commentaires concernant l'attitude de Fâtimah (radhia Allâhou anha) ont été rajoutés et introduits ("Idrâdj") dans la Tradition originale par l'Imâm Az Zouhri r.a. Il est d'ailleurs établi au sujet de ce dernier qu'il avait l'habitude d'introduire des commentaires personnels dans les Traditions qu'il rapportait, sans toujours prendre le soin de les différencier clairement des propos originels qu'il citait des Compagnons (radhia Allâhou anhoum); on rapporte ainsi que certains de ses contemporains lui avaient fait la remarque suivante: "Différencie bien tes propos de ceux du Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam)". (Voir notamment les écrits de Hâfidh Ibné Hadjar r.a. ou de Katîb Al Baghdâdi r.a. à son sujet).

Quand on considère donc que les commentaires au sujet de la réaction de Fâtimah (radhia Allâhou anha) ont été rajouté par Az Zouhri r.a., on se trouve face à deux possibilités:

Soit il s'agissait là d'une déduction personnelle de sa part, auquel cas ses propos n'ont pas valeur d'arguments…


Soit il a mentionné là des choses qu'il avait entendu de certaines personnes, sans pour autant citer de chaîne de transmission propre pour ces propos en particulier. Tout au plus, on peut considérer ces propos comme étant un "Irsâl" de sa part (dans le vocabulaire de la science des Hadiths, on appelle "Irsâl" les propos qu'un Tâbéi (personne de la génération suivant celle des Compagnons (radhia Allâhou anhoum)) cite directement du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), sans faire mention du Compagnon (radhia Allâhou anhou) intermédiaire de qui il tient ces propos)… Et selon l'avis des spécialistes de la science des Hadiths, les "Marâsîl" (pluriel de "Moursal", c'est à dire les narrations rapportées par "Irsâl") de Az Zouhri r.a. ne sont pas considérés comme étant fiables (Voir "Tahdhîb out Tahdhîb" – Volume 9 / Page 451 et "Tadrîb oul Râwi" – Volume 1 / Page 205). Surtout que ces "Marâsîl" de Zouhri r.a. sont clairement en contradiction avec toutes les Traditions évoquées plus haut et qui indiquent que, par la suite, Fâtimah (radhia Allâhou anha) accepta de se réconcilier avec Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et fut satisfaite de lui…
C'est la raison pour laquelle, la version donnée par Ibné Kathîr r.a. de ce qui s'est réellement passé entre Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah (radhia Allâhou anha) apparaît comme étant la plus juste et la plausible:

Selon lui, au départ, Fâtimah (radhia Allâhou anha) était bien venue réclamer les terres de "Fadak" à Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) en guise d'héritage de la part de son père, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Lorsque Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) lui rappela les propos du Messager (sallallâhou alayhi wa sallam) portant sur le fait que l'ensemble de ce que les Prophètes (alayhimous salâm) laissaient derrière eux en quittant ce monde était considéré comme aumône et ne pouvait être hérité, elle accepta cela et ne réclama plus cet héritage. Par contre, elle demanda que la gestion des terres de "Fadak" leur soit confiée, à elle et à son époux, Ali (radhia Allâhou anhou). Mais Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) là encore ne lui donna pas une réponse favorable, arguant du fait qu'étant le "Khalifah" (remplaçant) du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), il ne désirait pas changer la méthode de gestion de ces terres par rapport à ce qui se faisait du vivant du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam): Ainsi, il continua a donner la part qui leur revenait de droit aux "Ahl oul Bayt" (membres de la famille du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)), exactement comme le faisait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). C'est à cause de ce refus de sa part que Fâtimah (radhia Allâhou anhou) fut quelque peu mécontente; cependant, le mécontentement disparut pas la suite et elle fut à nouveau satisfaite de lui. (Réf: "Al Bidâya wan Nihâya" – Volume 5 / Page 289)

Selon Moufti Taqui Ousmâni, le désaccord entre Fâtimah (radhia Allâhou anha) et Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) pourrait être considéré comme une divergence d'avis, tel qu'il en existe entre les juristes sur de nombreuses questions:

Ainsi, selon l'interprétation de Fâtimah (radhia Allâhou anhou), rien n'empêchait que la gestion des terres de "Fadak" ne lui soit confiée à elle ou à son époux. Mais selon l'avis de Abou Bakr (radhia Allâhou anhou), la gestion de ces terres devait rester aux mains du responsable des musulmans.

Dans ce genre de divergence d'opinion, il est vrai qu'une certaine crispation peut apparaître entre les personnes concernées, mais on ne peut en aucun cas parler dans ce genre de situation de haine ou d'animosité entre elles… Cela ne fait pas l'ombre d'un doute pour quiconque ayant un minimum de connaissance des nobles qualités que possédaient les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) et le peu d'attachement qu'ils portaient pour les choses de ce monde..

"Radhia Allâhou Anhoum 'Adjmaïn"

Qu'Allah les agrée tous.

Âmine

Bref, ce qui ressort de tout ce que nous avons vu, c'est qu'il complètement faux d'affirmer que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) s'est montré injuste envers Fâtimah (radhia Allâhou anha)… Il n'appartient par ailleurs à personne de spéculer sur sa foi et son intégrité… surtout que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui avait déjà, de son vivant, annoncé la bonne nouvelle du Paradis…

Wa Allâhou A'lam !

Et Allah est Plus Savant !

Mais le dilemme c'est que la terre de Fadak appartenait déjà à Fatimah et à son époux 'Ali donc s'agit t'il d'un héritage ou non?

Là où je ne veux pas tomber dans le répréhensible c'est le fait d'insulter des gens qui sont promis au paradis!

Allah est Le juge et je ne veux pas diviser la oumma sur des histoires qui se sont déroulées ya 1400ans.

Il est vrai que l'on a droit d'avoir son propre avis et c'est un devoir de respecter la liberté de chacun mais je vous en prie, sunnites et chiites, arretons de nous entretuer, les juifs le monde se moque de nous.

Dieu nous regarde!

Salam
 
Salam,

Ja'far a dit:
SALAM ALAYCOUM!

Qu'est ce que ça veut dire Khodâ Hâfez?

Barakallahoufik

Je ne suis pas specialiste du "persan" ( pas du tt mm), mais je pense que la je peux vs repondre:

Si vous dites à un jeune iranien que veut dire: Khoda hafez, il vous répondra, cela veut dire: Au revoir!

Now, si vous demandez à une personne qui ne connait bien le persan, elle vous répondra que:

Khoda Hafez ( en Persan) = Allah Hafez ( en Mi Arabe mi Persan!!) = Hafidhaka Allah ( en arabe) = May God preserve you ( En Anglais) = Que Allah vous (te) protège ( En Euh....)!

Alors: Khodâ Hâfez!! :)
 
SALAM ALAYCOUM!

Fahimtouka ya akhi Kumayl!

Amma ba'd, qu'est ce que vous pensez de ce que j'ai posté avant?




L'encre de l'érudit est plus précieuse que le sang d'un martyr....

Salam
 
Salam,


Ja'far a dit:
SALAM ALAYCOUM!

Fahimtouka ya akhi Kumayl!

Amma ba'd, qu'est ce que vous pensez de ce que j'ai posté avant?
..

Réponse: J'ai dit plus haut au frere Aboumoussab:

Kumayl a dit:
Tres bien. Je te laisse faire alors ... A toi le debat de Fadack.

Quant à moi, je m'occupe de Al_Hili et le debat sur les menaces Omar de bruler la maison de Fatima (as).

Allah Hafez!
 
SALAM ALAYCOUM!

Mea Culpa akhi!

Alors Aboumoussab, c'est à toi l'honneur de débattre avec moi! lol
 
Assalamou 'alaykoum

Ja'far a dit:
SALAM ALAYCOUM!

Tout d'abord, je n'ai jamais dit ou même avancé que le fait que 'Omar ibn al khattab aie menacé Fatimah en voulant bruler sa maison était quelquechose de bien ou même négligeable. Non c'est à mon sens très grave mais là où il ne faut pas céder à l'extrême c'est qu'il ne l'a pas fait.

Premièrement, comment savez vous qu'il n’est pas passé à l’acte ? Deuxièmement, condamnez vous sans réserve cette réaction d'Omar ibn Khattab, même s’il n’est pas passé à l’acte ? Soyez claire s'il vous plait, je souhaite réellement savoir à qui je m’adresse.

Comme je l'ai déjà dit à quelqu'un qui, décidément, vous ressemblait beaucoup dans la manière de s'exprimer, si je venais vous voir, une torche à la main, en vous menaçant de brûler votre maison avec toute votre famille (femme, enfants, etc.), si vous ne vous pliez pas au règlement du Forum ? Serais-je pour vous un musulman digne de confiance, recommandable et psychologiquement stable ? Alors que dire quand il s'agit de la fille du Messager de Dieu, celle pour qui le Prophète adressa ses meilleures recommandations ?

Cher frère, non seulement je cède à l'extrême quand j’apprends qu’on a menacé de mort la noble fille du Messager de Dieu, mais en plus je condamne sans aucune retenue l'attitude de ceux qui lui ont voulu du mal ou ceux qui justifient aujourd’hui des actes abominable à son encontre afin de préserver l’image de marque de quelques compagnons.

Manque de sang froid mais il n'est pas passé à l'acte.

Vous dites qu'il n'est pas passé à l'acte ! Dans certaines versions de l’histoire il serait bien passé à l'acte, il aurait même brisé une côte à la fille du Messager de Dieu, provocant une fausse couche, une hémorragie et par la suite sa mort. Alors je me pose la question, Omar était-il capable de violence à l’égard de la fille du Messager de Dieu ? Pour moi, la réponse est oui et si Fatemah az-Zahra a refusé de lui pardonner, je ne vois pas pourquoi je n’en ferais pas autant. Par contre, pardonner ou excuser ce qu’à fait Omar n’est ni plus ni moins qu’un manque de considération total, pour celle qui fut recommandé par Dieu et Son Messager.

Allah le jugera justement donc je ne me fait pas de soucis.

En attendant, en tant que musulman il nous appartient de se révolter face à l'injustice, même si les injustes sont Abou Bakr et Omar et encore plus particulièrement quand il s'agit d'injustice grave envers la fille chérie du Prophète. Il semblerait que du coté sunnite, on ne condamne sévèrement les injustices, que lorsque l’on touche à l’attitude de certains compagnons, mais quand il s’agit de la famille du Prophète, on devient tout à coup beaucoup plus que tolérant.

Voilà ce que j'ai lu :

Cher frère, si vous avez été convaincu par ce simulacre de réponse gesticulatoire à outrance, je vous plain. Il ne s'agit même pas de la position des savant sunnites, mais simplement d'une tentative d'explication désespérée d'un certains anti-chiite de complaisance, Mohamad Patel.

Patel essaie désespérément de convaincre qu’Abou Bakr ne serait pas le seul à avoir rapporté le hadith inventé pour la circonstance stipulant qu’un prophète ne laissait aucun héritage derrière lui. Il présente mille et une sources invérifiables bien évidement, ce qui est déjà une attitude étrange de la part de quelqu’un cherchant à convaincre son entourage sur un sujet aussi crucial. Il ira même jusqu’à présenter des références chiites à ce sujet, mais bon, Patel s’est déjà fait prendre à inventer des références pour se sortir de certains mauvais pas.

Mais voila, là ou notre cher Mohamad Patel commet une grave erreur, c’est quand il oublie l’essentiel dans sa démonstration, il s’agit de la position du Saint-Coran ! Et que dit le Saint-Coran à ce sujet ? Exactement l’opposé de ce qu’Abou Bakr et toutes les références de Patel rapportent.

Voici quelques extrait du Coran à ce sujet : "Soulaymân hérita de son père David", déjà un prophète qui donne en héritage. Dans l'histoire de Yahyâ ibn Zakaryâ, il est dit aussi : "Ô Dieu offre-moi un enfant pour qu'il hérite de moi et de la famille Jacob". Ici un prophète qui souhaite avoir descendance afin de donner en héritage. Et il est dit encore ceci : "Les proches peuvent hériter les uns des autres et sont, de ce fait, plus privilégiés que les étrangers", comment imaginer que le Messager de Dieu n’applique pas ce droit sur sa propre famille ? Et ça aussi : "Dieu conseille que, pour vos enfants, la part des garçons soit double à celle des filles". Et il est écrit aussi : "Si quelqu'un laisse quelque chose en héritage derrière lui, il est raisonnable qu'il écrive un testament des plus méritoires, pour ses parents et ses proches ; et tous les pieux sont d'accord sur la question", etc.

Quel devrait être alors la réaction de tous musulmans sincères ayant un minimum de culture ? S’en remettre au Coran en toute priorité, mais que fait Patel, il s’en remet à quelques faux Hadith complètement contradictoire au Saint Coran et pourquoi fait il cela ? Uniquement pour se sortir du mauvais pas dans lequel il s’est enlisé avec la question de Fadak.

Alors si c’est cela votre argumentation convaincante, permettez-moi de vous dire qu’il ne faut pas grand-chose pour vous manipuler.

Mais le dilemme c'est que la terre de Fadak appartenait déjà à Fatimah et à son époux 'Ali donc s'agit t'il d'un héritage ou non?

Il y bien plus que cela comme dilemme, mais visiblement vous êtes orienté et peu objectif.

Là où je ne veux pas tomber dans le répréhensible c'est le fait d'insulter des gens qui sont promis au paradis!

Personne n’insulte personne, nous ne faisons que condamner ce qui doit l’être et tant pis s’il s’agit de vos emblèmes religieux. Vous affirmez qu’Omar ibn Khattab serait promu au paradis ? Rien n’est moins sur, il suffit pour s’en rendre compte de consulter tous les hadith blâmant ce même Omar, constater la colère de Fatimah Az-Zahra a son égard et par-dessus tout consulter les Hadith relayant Omar ibn Khattab à un rang tout à fait banal. Votre argument ne tient que sur l’existence d’un seul Hadith plus que discutable et discuté. Il fut un temps ou apparemment, tout était bon pour accréditer certains compagnons aux yeux de l’Histoire, y compris par l’invention de Hadith.

Allah est Le juge et je ne veux pas diviser la oumma sur des histoires qui se sont déroulées ya 1400ans.

Et pourtant, la Oumma est divisée en deux catégories. D’un coté ceux qui prennent parti pour le Messager de Dieu et sa noble famille, les ahloul bayt, conformément à ses injonctions et de l’autre ceux qui prennent parti pour les compagnons en excusant par tous les moyens leurs injustices.

Il est vrai que l'on a droit d'avoir son propre avis et c'est un devoir de respecter la liberté de chacun mais je vous en prie, sunnites et chiites, arretons de nous entretuer, les juifs le monde se moque de nous.

Dieu nous regarde!

Ce sont certains sunnites qui tuent des chiites et pas l’inverse, je vous prie de vous le rappeler. Ensuite, êtes vous conscient que Dieu vous regarde quand vous excusez Abou Bakr et Omar d’avoir confisqué les biens de Fatimah, la fille du Messager de Dieu et d’avoir voulu incendier sa maison avec tous ses occupants ? Etes vous conscient que Dieu vous regarde quand vous appelez l’assassin de l’imam Housseyn Amir al mou’minine tout en appelant la récompense divine sur lui ? Etes vous conscient que Dieu vous regarde quand vous appelez les récompense divine sur Mouawiyah et tous les hypocrites de son rang ? Est-ce que vous êtes conscient que Dieu vous regarde quand vous décrétez jour de fêtes, celui qui commémore la mort tragique et atroce du petit fils du Messager de Dieu ? Personnellement j’en doute, car n’importe quel musulman conscient de l’existence de toutes ces vérités et du jour du jugement ne pourrait agir de la sorte.

Je répète ma question, condamnez vous sans réserve l’attitude d’Omar à l’égard de la fille du Messager de Dieu, oui ou non ?

Merci de me répondre à cette unique question.
 
SALAM ALAYCOUM!

Bon, vu que je ne suis pas clair et peu objectif comme vous le dites, je considère comme le débat étant clos.

Le principe de respect n'a pas été sauvegardé. Vous avez votre avis sur la question et moi le mien, vous tenez compte de certains hadiths et pas d'autre.
Je dis que je condamne le fait que 'Oumar (ra'a) aie été injuste avec la mère des croyants mais il n'est pas passé à l'acte, la preuve, vous dites qu'il la frappé et qu'elle est en est morte par la suite, mais ce scénario n'a aucune place dans mon raisonnement. Libre à vous d'y croire.

Vous pensez pas que la mère des croyants (ra'a) aurait pratiqué le pardon vis à vis de Abou Bakr (ra'a), le pardon est une vertue n'est ce pas et son Père (pbdsl) était un exemple parfait.

En bref, chacun est libre de penser ce qu'il veut.
 
Assalamou ‘alaykoum

Ja'far a dit:
SALAM ALAYCOUM!

Bon, vu que je ne suis pas clair et peu objectif comme vous le dites, je considère comme le débat étant clos.

J’ai également fais allusion à la simplicité par laquelle on pouvait vous orienter, ou plutôt vous manipuler. Déclarer convaincante l’argumentation d’un certain Mohamad Patel, alors que ce dernier est en complète contradiction avec le Saint Coran, n’est ni plus ni moins que tout ce que je viens d’énumérer comme critiques à votre égard.

Le principe de respect n'a pas été sauvegardé.

Là je suis désolé, je ne vous ai jamais manqué de respect et Dieu en est témoin. Vous avez voulu débattre avec moi, dans ce cas acceptez que je puisse vous critiquer, tout comme j’accepte que vous puissiez me critiquer si j’ai tort. Si votre tolérance se limite à ce que tous disent amine à tout ce que vous avancez, dans ce cas n’utilisez plus le terme débattre, mais plutôt imposer.

Vous avez votre avis sur la question et moi le mien, vous tenez compte de certains hadiths et pas d'autre.

Justement j’aimerais beaucoup connaître votre avis au sujet de ce fameux hadith attribué à Abou Bakr et complètement contradiction au Saint Coran. De même, j’aimerais que vous me disiez si vous êtes toujours convaincu par l’argumentation de Patel.

Je dis que je condamne le fait que 'Oumar (ra'a) aie été injuste avec la mère des croyants mais il n'est pas passé à l'acte, la preuve,

Je ne vous ai pas parlé de la mère de croyant, mais bien de Fatimah Az-Zahra, Seyyidatoun-nissa lil ‘alamine, fille du Messager de Dieu. Vous répétez que votre emblème religieux ne serait pas passé à l’acte alors que vous n’avez même pas étudié la question pour en être totalement sur. Mais cher frère, de toute façon, vous n’êtes pas sans savoir qu’en Islam les actes ne valent que par les intentions !

vous dites qu'il la frappé et qu'elle est en est morte par la suite, mais ce scénario n'a aucune place dans mon raisonnement. Libre à vous d'y croire.

Comme je vous le disais, vous êtes totalement orienté et peu scrupuleux de la recherche de la vérité. N’importe qui, à la lumière de ces nouvelles informations, m’aurait demandé les preuves de ce que je j’avance. Mais vous, vous dites que ce scénario n’est pas compatible avec votre idéologie !!! Gloire à Dieu.

Personnellement, oui j’y crois et je sais pourquoi. Mais vous, vous croyez quoi quand Fatimah Az-Zahra, Seyyidatoun-nissa lil ‘alamine déclarera ne jamais pardonner Abou Bakr et Omar ?

Vous pensez pas que la mère des croyants (ra'a) aurait pratiqué le pardon vis à vis de Abou Bakr (ra'a), le pardon est une vertue n'est ce pas et son Père (pbdsl) était un exemple parfait.

Nous voilà au c½ur du débat. Le pardon est une vertu enseignée par l’Islam, je suis d’accord. Alors dites moi ce que vos deux emblèmes religieux auraient pu faire à cette noble dame, éduquée et recommandé par le Prophète en Personne, au point qu’elle déclare ne jamais leur pardonner ?

Ou alors peut être voulez vous dire que Seyyidatoun-nissa lil ‘alamine aurait eu tort, qu’elle ne connaissait pas les plus grandes vertus de l’islam ? Qu’elle aurait fait de l’enfantillage, est-ce cela ?

En bref, chacun est libre de penser ce qu'il veut.

Alors pourquoi venez vous débattre, pour le fun, pour marquez des points, pour vous rassurer ?
 
SALAM ALAYCOUM!

Pourquoi vous dites a chaque fois que Abou Bakr et 'Oumar sont mes emblèmes?
 
Assalamou 'alaykoum

Ja'far a dit:
SALAM ALAYCOUM!

Pourquoi vous dites a chaque fois que Abou Bakr et 'Oumar sont mes emblèmes?

Parcequ'ils sont les figures amblématiques du sunnisme que l'on ne doit surtout pas critiquer, sous peine de se faire sortir de l'islam par certains illuminés trop zélés ou d'être accusé d'insulter les compagnons.

Pourriez-vous également répondre à mes questions ?
 
Salam,

Ja'far a dit:
Mais le dilemme c'est que la terre de Fadak appartenait déjà à Fatimah et à son époux 'Ali donc s'agit t'il d'un héritage ou non?

En effet: La vraie question est celle la!!

Je n'ai pas le temps de developper, mais je vais juste me contenter (pour essayer d'ameliorer la qualité du débat si cela ne vous dérange pas..) de faire qq suggestions:

1) Le debat doit se Concentrer sur cette question: Heritage et/ou Don?

En effet, l'Argumentation de Patel se base Uniquement sur le fait que c'etait un Simple heritage? Pkoi?... A mediter...

2) Aussi, Patel nous renvoie à plusieurs References Evoquants le(s) Hadith(s) justifiants l'attitude de Abu Kakr: Je peux vs repondre que Les references sont vraies, mais, mais et mais:

a) Comme evoqué plus haut: Ces hadiths s'opposent au Coran...Ici aussi, le débat est loin d'etre Simple, car face à l'argumentation du frere Aboumoussab, certains Sunnites Reponderont que L'heritage dont parle le Coran est un Heritage Spirituel et Scientifique ( 'Ilm) et non materiel... Mais, sachez de suite qu' Une réponse argumentée à cette objection Sunnite Existe. L'objection sera ainsi facilement rejetée.

b) Il faur regarder de tres pres la chaine de Transmission de ces Hadiths, vous y trouvrez tjs un Facteur Commun: Une Personne. Qui est -t-elle?....A mediter...

Bref, Ja'far; si vous voulez vraiment connaitre la Verité, je vous suggere, d'approfondir un peu vos recherches et ne pas vous Contenter de ce que vous avance Patel!

Je vous ai donné qq Pistes de recherche à Suivre.

A vous de Jouer.
 
Assalamou 'alaykoum

Ja'far a dit:
SALAM ALAYCOUM!

En effet, il te semble mais tu as tort akhi, je connais le principe de Taqiyah et il ne s'applique pas à des personnes qui sont musulmanes et qui sont en plus nos amis.

Vous dites que la Taqiyah ne s’applique pas avec des musulmans, veuillez vous expliquer et surtout donner des références. Moi je vous présenterais des circonstance ou des musulmans on du pratiquer le Taqiyah, afin de préserver leur vie d’autre soient disant musulmans.

Je suis libre de penser que 'Ali (kaw) n'est pas un hypocrite et il n'y avait pas lieu de cacher quoi que se soit à Abou Bakr (ra'a) ou à 'Oumar (ra'a) car sa vie n'est pas en jeux.

Mais il n’a rien caché du tout mon frère. D’où tenez vous cela ? Si Omar voulut tant brûler la maison de l’Imam Ali, ce n’est pas parcequ’il était un pyromane, mais parce que l’Imam avait refusé de prêter allégeance à Abou Bakr. Par la suite, après la mort de Fatimah Az-Zahra, l’imam décidé de prêter allégeance c’est uniquement dans le but de préserver l’islam et pas par Taqiyah.

Prenons l'exemple de Hussein (ra'a), il est mort pour la justice et n'a pas pratiqué de taqiyah alors pk son propre père pratiquerait-il le mensonge avec ses amis.

Son père ne l’a pas du tout fait. Par contre de nombreux musulmans compagnon de l’Imam Houssein ont été contraints de pratiquer la Taqiyah, car les pires supplices attendaient tous ceux qui rejoignait le camp des Ahloul Bayt.

Si vous pensez autrement c'est votre choix et je le respecte mais respectez aussi le mien.

Cher frère, je reste convaincu que vous ne connaissez rien du principe de Taqiyah, ni dans quelle circonstance elle est permise.

'Ali est un homme sage, intelligent et courageux. Pratiquer la taqiyah avec un ennemi je suis ok mais avec un mouslim, je ne vous suis pas.

Ce ne sont pas des musulmans qui ont persécuté tant de compagnons de l’Imam Houssein ? Révisé votre histoire, vous verrez ce que vos ancêtres faisaient à ceux qui proclamaient leur amour pour les ahloul bayt.

Que chacun respecte l'avis de l'autre

Cher frère vous n’avez pas exprimez un avis, vous vous êtes simplement trompé au sujet de l’Imam Ali, croyant que les chiites déclaraient qu’il aurait fait Taqiyah envers Abou Bakr et Omar.

Conclusion: je me suis renseigné et je ne suis pas aveuglement, d'accord aboumoussab car même si vous pensez autrement, je ne dirai jamais que vous suivez aveuglement donc respect et humilité.

Si vous vous êtes renseigné, expliquez moi ce qu’est le Taqiyah et dans quel mesure celle-ci peut être appliquée, j’attends votre réponse.
 
:basmallah
Salam,

Kumayl a dit:
a) Comme evoqué plus haut: Ces hadiths s'opposent au Coran...Ici aussi, le débat est loin d'etre Simple, car face à l'argumentation du frere Aboumoussab, certains Sunnites Reponderont que L'heritage dont parle le Coran est un Heritage Spirituel et Scientifique ( 'Ilm) et non materiel...
Et par ailleurs cette réponse souvent donnée par les Sunnites pose plus de problèmes (pour eux) qu'elle n'en résoud... En effet Abu-Bakr (très certainement influencé par 'Umar) avait refusé à Fatima :as: l'"héritage" matériel Fadak justement pour ne pas reconnaitre l'héritage spirituel de la Sainte Famille :as:... C'est une "logique" si implaccable qu'elle se retourne contre eux : l'héritage dont il est question dans le Saint Coran est soit matériel, soit spirituel, soit les deux, et dans tous les cas de figure les explications Sunnites se retrouvent en sérieuse difficulté...
L'héritage évoqué dans le Coran, celui de Sulayman :as: fils de Dawud :as: et celui de Yahya :as: fils de Zakaria :as: sont matériels et spirtuels (très certainement matériel et spirituel concernant Sulayman :as:)...

Concernant l'argumentaire de M. Patel, cela s'appelle "brasser du vent".

Si le frère Ja'far pourrait répondre à l'argumentaire du frère Aboumoussab, pour que le débat continue...

Abu-Zayd
 

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