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Union pour la démocratie française
L'Union pour la démocratie française (UDF) est un parti politique français du centre, d'inspiration démocrate-chrétienne. François Bayrou en est l'actuel président.
Historique de l'UDF
Origines
Il fut à l'origine fondé en 1978 par et pour Valéry Giscard d'Estaing comme une confédération de divers partis du centre et de la droite non gaulliste. Le nom provient du titre de son livre Démocratie française. Il comprenait 6 composantes :
Après avoir connu le succès dans les années 1970/1980 suite à l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République et au gouvernement de Raymond Barre, l'UDF apparut de façon croissante comme un syndicat d'élus et le partenaire de coalition naturel du RPR. L'« ouverture » conduite par François Mitterrand permit néanmoins au Parti socialiste d'obtenir le soutien ponctuel d'un groupe centriste spécifique à l'Assemblée nationale (Union du centre, UDC) et la participation de plusieurs membres historiques de l'UDF aux gouvernements de Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, notamment Jean-Pierre Soisson. PS et centristes de la « majorité présidentielle » furent également alliés lors des élections cantonales et régionales de 1992.
L'UDF fut l'alliée du RPR aux élections législatives de 1993 au sein de l'Union pour la France, et participa aux gouvernements d'Édouard Balladur puis d'Alain Juppé. En 1995, l'ancien Premier Ministre Raymond Barre devient maire et président de la deuxième agglomération de France : Lyon.
L'UDF commença à se désagréger avec la perte d'influence de son fondateur qui ne réussit plus à surmonter les divergences des courants de pensée au sein du mouvement. Il n'y eut d'ailleurs pas d'UDF candidat aux présidentielles de 1988 et 1995 : Raymond Barre, candidat en 1988, n'était qu'apparenté, et l'UDF se déchira en 1995 entre partisans d'Édouard Balladur (CDS et une partie du PR) et de Jacques Chirac (comme Alain Madelin, Charles Millon, et l'ensemble du PPDF derrière Hervé de Charette).
Les élections régionales de 1998 entraînèrent une première scission. Alors que plusieurs présidents de région avaient élus avec les voix de l'extrême droite, François Bayrou, alors président de Force Démocrate et Alain Madelin, président de Démocratie Libérale, se divisèrent sur la condamnation de ces accords. Ce fut finalement la position de François Bayrou - refus des alliances avec le Front National (FN) - qui l'emporta et Démocratie libérale choisit de quitter l'UDF quelques semaines plus tard. Quelques dissidents de DL comme Gilles de Robien et François Léotard décidèrent de rester à l'UDF, au sein d'un Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL).
L'Union pour la démocratie française (UDF) est un parti politique français du centre, d'inspiration démocrate-chrétienne. François Bayrou en est l'actuel président.
Historique de l'UDF
Origines
Il fut à l'origine fondé en 1978 par et pour Valéry Giscard d'Estaing comme une confédération de divers partis du centre et de la droite non gaulliste. Le nom provient du titre de son livre Démocratie française. Il comprenait 6 composantes :
- le Centre des démocrates sociaux (CDS) trouvant son origine au MRP, parti démocrate chrétien attaché aux valeurs de la démocratie et inculquées par la religion catholique. Le CDS est devenu Force démocrate (FD) en 1995 ;
- le Mouvement Démocrate Socialiste de France puis Parti Social-Démocrate (PSD) fusionné dans Force démocrate (FD) en 1995 ;
- la Fédération Nationale des Clubs Perspectives et Réalités (CPR), devenue Parti Populaire pour la Démocratie Française (PPDF) ;
- le Parti Républicain (PR), héritier de la Fédération nationale des républicains et indépendants, le parti de Giscard d'Estaing. Le PR quitta l'UDF en 1998 pour devenir Démocratie Libérale (DL) ; une minorité de DL choisit cependant de demeurer au sein de l'UDF et constitua le Pôle républicain indépendant et libéral' (PRIL)
- le Parti radical (officiellement Parti républicain radical et radical-socialiste, dit aussi Parti radical valoisien). En 2002, la plupart des valoisiens ont intégré la nouvelle UMP de Jacques Chirac et Alain Juppé ;
- les Adhérents Directs de l'UDF (siglés UDF-AD), non membres de l'un de ces mouvements.
Après avoir connu le succès dans les années 1970/1980 suite à l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République et au gouvernement de Raymond Barre, l'UDF apparut de façon croissante comme un syndicat d'élus et le partenaire de coalition naturel du RPR. L'« ouverture » conduite par François Mitterrand permit néanmoins au Parti socialiste d'obtenir le soutien ponctuel d'un groupe centriste spécifique à l'Assemblée nationale (Union du centre, UDC) et la participation de plusieurs membres historiques de l'UDF aux gouvernements de Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, notamment Jean-Pierre Soisson. PS et centristes de la « majorité présidentielle » furent également alliés lors des élections cantonales et régionales de 1992.
L'UDF fut l'alliée du RPR aux élections législatives de 1993 au sein de l'Union pour la France, et participa aux gouvernements d'Édouard Balladur puis d'Alain Juppé. En 1995, l'ancien Premier Ministre Raymond Barre devient maire et président de la deuxième agglomération de France : Lyon.
L'UDF commença à se désagréger avec la perte d'influence de son fondateur qui ne réussit plus à surmonter les divergences des courants de pensée au sein du mouvement. Il n'y eut d'ailleurs pas d'UDF candidat aux présidentielles de 1988 et 1995 : Raymond Barre, candidat en 1988, n'était qu'apparenté, et l'UDF se déchira en 1995 entre partisans d'Édouard Balladur (CDS et une partie du PR) et de Jacques Chirac (comme Alain Madelin, Charles Millon, et l'ensemble du PPDF derrière Hervé de Charette).
Les élections régionales de 1998 entraînèrent une première scission. Alors que plusieurs présidents de région avaient élus avec les voix de l'extrême droite, François Bayrou, alors président de Force Démocrate et Alain Madelin, président de Démocratie Libérale, se divisèrent sur la condamnation de ces accords. Ce fut finalement la position de François Bayrou - refus des alliances avec le Front National (FN) - qui l'emporta et Démocratie libérale choisit de quitter l'UDF quelques semaines plus tard. Quelques dissidents de DL comme Gilles de Robien et François Léotard décidèrent de rester à l'UDF, au sein d'un Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL).