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tantawi et l interet

kamal

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salam

j ai lu dans un article que sheyr al azhar dr tantawi disait en gros que l interet bancaire de nos jour est halal et qu il ne faut pas confondre avec l usure mentionner dans le coran.

qu en pensez vous est ce que l interet = a l usure
 
r

je pose cette question car j ai trouvé ce texte



Le prêt à intérêt est-il interdit par l’Islam ? - 22 décembre 2002 - par MOHAMED TALBI
Pour répondre à cette question, rappelons ce que disent les religions à ce sujet. La Bible : « Tu ne feras à ton frère aucun prêt à intérêt : ni prêt d’argent, ni prêt de nourriture, ni prêt de quoi que ce soit qui puisse rapporter des intérêts. À un étranger, tu feras des prêts à intérêt, mais à ton frère tu n’en feras pas » (Dt., XXIII : 20-21) ; avec référence dans le Coran (IV : 161). Ceci explique l'essor de la banque juive, et la spécialisation des Juifs dans le prêt à intérêt. Le Coran : « Ô vous croyants ! Ne vivez pas du ribâ’ allant se multipliant de double en double » (Coran, III :130 ; voir aussi II : 275-278 et XXX : 39). En dépit de la clarté du texte coranique, par défaut d’analyse, le concept d’usure couvert par le terme ribâ’ n’a pas émergé dans la pensée musulmane. C’est à ce niveau de défaut de conceptualisation que s’est noué le drame dont ont souffert – et souffrent encore – les sociétés musulmanes. Les fuqahâ’ (pluriel de faqîh, érudit musulman), en donnant au terme ribâ’ le sens d’intérêt, si minime soit-il et de quelque nature que ce soit, ont rendu impossible le développement d’un système bancaire musulman malgré quelques tentatives avortées, et ont ainsi contribué grandement au déclin de la civilisation musulmane.
On a donc eu recours dans ce domaine aux hiyal (pluriel de hîla) – astuces juridiques élaborées par certains fuqahâ’ pour contourner la charia chaque fois qu’elle gêne trop. Exemple dans le cas du ribâ’ camouflé en vente fictive : je te vends à tempérament une denrée A pour une somme N à régler dans un délai X. Je te rachète au comptant la même denrée A, qui n’a même pas été livrée, pour la somme N – I ; tu me règles, dans le délai X convenu, la somme N. Je fais un bénéfice de I. En fait, les banques dites islamiques continuent à pratiquer les hiyal, dont les formes peuvent varier à l’infini, au gré de la fertilité de l’imagination, jusqu’à l’escroquerie.

Où en est le débat aujourd’hui ?
Mohamed Abduh (mort en 1905), le plus grand réformateur du XIXe siècle, autorise le prêt à intérêt sur la base de la distinction entre ribâ’ (usure) et fâ’ida (intérêt, dans tous les sens du terme). Les oppositions entre fuqahâ’ demeurent cependant vives, et on en trouve l’écho dans la presse sur fond de pétrodollars. En avril 1995, le mufti d’Égypte, Cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, affirme que les intérêts bancaires sont « licites ». Cheikh Saleh, dont le groupe a notamment investi dans des banques islamiques, comme la Banque Takwa installée aux Bahamas, accuse Cheikh Tantaoui de tenir des propos « tordus ». Tout ce que veulent les cheikhs qui soutiennent ces banques, c’est gagner des salaires en dollars, rétorque Cheikh Tantaoui.
Tantaoui contre Qaradhaoui. Devenu cheikh d’Al-Azhar, la plus importante université de l’islam sunnite, Cheikh Tantaoui s’insurge de nouveau contre les banques dites « islamiques » et demande la suppression de cette appellation, qui laisse supposer que les autres ne le sont pas. Des milliers de familles égyptiennes ont été ruinées après la faillite de telles sociétés, fait-il remarquer. On doit saluer comme une réussite importante sur la voie de l’évolution positive de la charia le succès de Cheikh Tantaoui, qui a réussi, le 31 octobre dernier, à rallier à ses idées vingt des vingt et un membres du Comité islamique de recherche théologique d’Al-Azhar. Cette fatwa servira sûrement de précieuse référence pour tous ceux qui luttent depuis plus d’un siècle pour dépoussiérer la charia et la faire évoluer avec la vie. Ils pourront désormais coller sur leurs factures, en payant l’intérêt, le timbre halal émis par Al-Azhar. Mais il est à notre sens encore trop tôt pour crier victoire. Nous attendons ce que diront les oulémas saoudiens, les plus écoutés de tous par les conservateurs, d’autant plus conservateurs lorsqu’on touche à leurs pétrodollars et à leurs banques dites islamiques. Nous attendons avec curiosité ce que dira le Cheikh Qaradhaoui, faussement réputé libéral, et qui, à partir de la tribune que lui offre en exclusivité la chaîne qatarie d’Al-Jazira, dirige les consciences de millions de gens simples qui boivent ses saintes paroles comme eau bénite tombée du ciel. Il est farouchement opposé à tout prêt à intérêt fixe, qualifié indistinctement de ribâ’. Je me souviens l’avoir entendu un jour féliciter une pharmacienne marocaine qui, pour ouvrir une pharmacie, avait contracté un prêt bancaire à intérêt. La malheureuse, ayant appris que la charia l’interdit, s’était ruinée en vendant son officine et sa voiture pour restituer le prêt. s
 
L'infanterie et la cavalerie des Shaytan se rassemble pour réaliser Le NOM = Nouvel Ordre Mondial avec un melting pot de Communisme, et D'islamisme modéré pour faire surgir une nouvelle théorie de Domination et de spoliation des peuples déshérités.

En soit l'idée n'est pas mauvaise, le Musulman doit Faire un commerce Licite lui permettant de supporter ses Charges, Rentrer dans tous ses frais et faire Une Marge Islamiquement Acceptable afin qu'il puisse se développer et progresser.

Mais venant de ses gens là et à ce moment précis ??? Il y a une sacrée odeur de compromission douteuse avec les Illuminatis Francs-maçons de tout poils qui pillulent dnas cette partie du globe. Vous Savez la Ruse du Diable est si simple qu'on refuse d'y croire i.e faire croire que deux camps sont opposées ( républicains et démocrate par ex.) alors que c'est la même chose présentée Pile et face. le même dénier du Diable. les deux sont inséparables et indossolublement liés sous peine de non validité.

Les Sionistes jouent au ping-pong avec nos esprits; Vigilance !

maa Salaam
 
l'infanterie et la cavalerie des shaytan se rassemble pour réaliser le nom = nouvel ordre mondial avec un melting pot de communisme, et d'islamisme modéré pour faire surgir une nouvelle théorie de domination et de spoliation des peuples déshérités.

En soit l'idée n'est pas mauvaise, le musulman doit faire un commerce licite lui permettant de supporter ses charges, rentrer dans tous ses frais et faire une marge islamiquement acceptable afin qu'il puisse se développer et progresser.

Mais venant de ses gens là et à ce moment précis ??? Il y a une sacrée odeur de compromission douteuse avec les illuminatis francs-maçons de tout poils qui pillulent dnas cette partie du globe. Vous savez la ruse du diable est si simple qu'on refuse d'y croire i.e faire croire que deux camps sont opposées ( républicains et démocrate par ex.) alors que c'est la même chose présentée pile et face. Le même dénier du diable. Les deux sont inséparables et indossolublement liés sous peine de non validité.

Les sionistes jouent au ping-pong avec nos esprits; vigilance !

maa salaam


excuse moi je vois pas ou tu veux en venir en fait ce savant il n est pas le seul d ailleur dit que les interets bancaires ce n est pas ce qu on appel l usure a l epoque du prophete.

Ce que je veux savoir est ce qu il ya des savants chiites qui pensent comme eux
 
Wa Salaam

Excusez du peu cher frère mes opinions un peu tarabiscotées.

La où je veux en venir c'est exactement là où tout est censé avoir commencé pour Les Musulmans c-à-d le prophète mohammad:saws:.

Il a été recensé dans la Sirat que le Messager de Dieu:saws: et sa noble et riche épouse Hazrat bibi khadija:as: ont été des Commerçants. Et le saint prophète a fait fructifier "l'affaire comme jamais Khadidja ne l'avait imaginé. Si c'était la sadaqat où l'on achète et revend au même prix sans bénéfice, Comment expliquerions nous la Fructification ?

Il a aussi été rapporté que Le Messager de Dieu:saws: ainsi que Le Prince des Croyants se sont endettés ( et même, chez des juifs !!! si ma mémoire ne me joue pas des tours) Je ne pense pas qu'il y ait eu un seul juif de médine qui n'aie accordéun prêt sans marge ni profit ( bien sûr je peux faire erreur, corrigez moi donc).

Celà dit Le Messager et L'imam Ali ont nécessairement établis des quotas acceptables et licites pour la marge bénéficiaire ou profit du créancier; quitte à nous de les adapter à nos rélités du moment.

Par ailleurs de nos Jours, la référence moderne patente pour les chiites c'est la République Islamique de l'iran. il y a des banques qui accordent du crédit selon les normes Islamiquements établis par les marja's ou à la libre convenance des parties contractantes sous réserves du respect de certaine règles du Fiqh jaafarite en vigueur sur toute l'étendue de ce territoire. j'en profite même pour signaler qu'ils ont aussi une Bourse des valeurs.

Avec ces évidences palpables, Je ne saurais croire que Tout intérêt est Haraam ( interditet illicite), c'est l'usure qui l'est; et l'usure c'est peut être lorsque le taux d'intérêt dépasse les taux plafonds islamiquement établis et acceptés selon le fiqh jaafarite. c'est à ce moment là que l'intérêt usuraire devient Haraam.


Il faut fouiller les docs Historiques pour savoir exactement quel était la politique économique du Saint prophète et du Règne précoce du prince des Croyants, l'Imam ALI:as:.

Nos marjas doivent en avoir des sources en quantités industrielles j'en suis persuadés. Moi je me suis fixés sur les données officielles des banques d'état iranienne pour me forger mon opinion.

En guise de Conclusion, je vous dirait que L'intérêt est censé être Halal s'il respecte toutes les normes jurisprudentielles établis si l'on vit dans un territoire pratiquant le fiqh Jaafarite ou si l'on fait affaire avec eux. comme l'usure ( de + de 15% à +30-35% sans affectations pour la cause publique?) est une règle établie en Occident Capitaliste, je ne pense pas non plus qu'il soit formellement interdit de respecter ses règles si l'on y est contraint, mais pour vu que l'on n'absorbe pas une seule goutte d'un revenu usuraire ILLICITE, celà ferait peut être office du butin à consacrer au Khums, à la Zakkaat et aux sadaqats pour les plus démunis, ( il faut voir avec les marja's pour confirmation et détails) d'ailleurs Un Hadith que j'ai lu rapporte que Salman Al farsi:radiallah vendait ses vanneries à 3 Dirhams, Il Gardait un seul Dirham pour lui et distribuait deux aux pauvres, ( UN BON COMMERCE profitable à tous) mais le jour ou l'archi-super-extra-hyper ténèbre N° 2 du TRIO l'a Su, IL le Lui a INTERDIT !

pour Les frères Sunnites que vous avez mentionnés, mon cher frère, il faut les consulter eux mêmes, tellement leurs méthodes qui se contredisent et qui contredisent le Fiqh Shafiite dépassent mon entendement !

Le véritble problème ce ne sont pas les grandes lignes ou Sunnites et chiites sont d'accords, ce sont les détails qui font la différence entre les Ahl ul bayt et Les 4 écoles.

c'est dans ses détails là que je me méfie de toute fatwa issue d'une coalition de Sheikhs des 4 écoles.

Tout ceci n'est qu'une information venant de mon opinion, le débat reste ouvert...

Que Dieu vous garde.

Maa Salaam
 
salam

assez interressant ton explication par contre je pense qu en occident l usure est aussi interdit moi ce que je voudrais savoir comment on peut faire la difference entre l usure et l interet a partir par exemple de quel taux on peut dire que c est de l usure.

que dieu vous garde
 
je pense qu en occident l usure est aussi interdit moi ce que je voudrais savoir comment on peut faire la difference entre l usure et l interet a partir par exemple de quel taux on peut dire que c est de l usure.

Vérité d'évengile: Interdit dans le texte c-à-d la loi mais ni la l'esprit ni la lettre du texte ne sont respectés dans les faits Pratiques.

Une méthode bancale pour vous dire comment on peut faire pour établir la différence:

pour la Zakkat al fitr, Notre Sheikh iranien nous avait montré que par rapport au hadith prophétique qui fixait la mesure étalon il y a 1400 ans, on peut adapter cette mesure avec la quantité et le prix d'une denrée équivalente avec les prix du moment et il avait estimé que c'est à peu près avec nos Prix locaux ( afrique centrale et en 2007 ) quelque chose entre 1200-1500 F CFA.

pour quoi ne déduirait on pas pareillement pour Les Dirhams et les Dinars de 1400 ans avec leur équivalence en 2008 ? seuls les Wahhabis usuriers et munafeqs s'y opposeront pour gruger la Umma avec des idées à dormir debout comme quoi tout intérêt est interdit et ils vont placer les pétrodollars des pélérins et du hajj pour en tirer le maximum d'intérêt usuraires aont ils s'empiffrent.

Maintenant, c'est à nos marja's d'établir les édits sur les Taux d'intérêts Planchers et plafonds selon l'épargne ou le crédit; le court, moyen ou long terme... à peu près comme le LIBOR par exemple sauf que celui là est usurier...

Maa Salaam
 
Vérité d'évengile: Interdit dans le texte c-à-d la loi mais ni la l'esprit ni la lettre du texte ne sont respectés dans les faits Pratiques.

Une méthode bancale pour vous dire comment on peut faire pour établir la différence:

pour la Zakkat al fitr, Notre Sheikh iranien nous avait montré que par rapport au hadith prophétique qui fixait la mesure étalon il y a 1400 ans, on peut adapter cette mesure avec la quantité et le prix d'une denrée équivalente avec les prix du moment et il avait estimé que c'est à peu près avec nos Prix locaux ( afrique centrale et en 2007 ) quelque chose entre 1200-1500 F CFA.

pour quoi ne déduirait on pas pareillement pour Les Dirhams et les Dinars de 1400 ans avec leur équivalence en 2008 ? seuls les Wahhabis usuriers et munafeqs s'y opposeront pour gruger la Umma avec des idées à dormir debout comme quoi tout intérêt est interdit et ils vont placer les pétrodollars des pélérins et du hajj pour en tirer le maximum d'intérêt usuraires aont ils s'empiffrent.

Maintenant, c'est à nos marja's d'établir les édits sur les Taux d'intérêts Planchers et plafonds selon l'épargne ou le crédit; le court, moyen ou long terme... à peu près comme le LIBOR par exemple sauf que celui là est usurier...

Maa Salaam


donc nos savants sont en gros sont d accord avec le cheyr tantawi quant il dit que l interet n est pas l usure et qu il veut suprimer les banques soit disant islmique qui enrichissent les cheyr des petro dollar car les banques qui se disent islamiques sont beaucoup plus chere que les autres banques sauf qu au lieu qu ils appellent interet ils l appellent loyer ou lising.

conclusion les banques soit disant islamique sont plus chere
 
donc nos savants sont en gros sont d accord avec le cheyr tantawi quant il dit que l interet n est pas l usure et qu il veut suprimer les banques soit disant islmique qui enrichissent les cheyr des petro dollar car les banques qui se disent islamiques sont beaucoup plus chere que les autres banques sauf qu au lieu qu ils appellent interet ils l appellent loyer ou lising.

Oui Il Semble Que Les maitres-donneurs d'ordres SIONISTES IMPERIALISTES ont authorisés leurs Laquais et valets du Moyent orient à faire renaitre Le PHOENIX de ses cendres i.e que Comme Avec le Shaykh Mahmood SHALTOOT ( fatwa Authorisant Tout Musulman à Suivre l'école de son choix y compris le Fiqhjaafarite de l'ECOLE AHL UL BAYT (as).

Donc Le Cher TANTAWI n'a pas résisté à la tentation de remettre à jour le Fiqh Jaafarite. Le Gros risque pour Eux c'est que Ce Seront pas Les Marja's qui superviseront mais on va reprendre les mêmes et on recommence.

et comment marche les banques en iran

Vaste Program s'il faut élaborer ...J'essayerai de vous apporter quelques indications au cas où.

Maa Salaam
 
La Banque du Commerce Extérieur IRANIENNE

Si Vous Pouviez manier un tant soit peu la langue de shakespear

http://www.edbi.ir/frmHome_en-IR.aspx

Financements:

Crédit Export ( pour les étranger )
Crédit import ( pour les iraniens )

Buy - back : post-payement
...


Pour cette banque qui traite avec l'extérieur, Les règles sont celles qui ont été conjointement établies avec les Membres Sunnites de La Banque Islamique de Développement pour l'extérieur, toutefois il serait Possible aux nationaux Iraniens s'ils le souhaitent de préférer Le Fiqh Jaafarite.

Pour les Banques Internationales d'ETAT iraniennes, Les Règles sont celles internationalement établies

-Les Banques Nationales d'Etat à Part

-Les banques Privées

...

Banque Islamique de développement; JEDDAH, Juste pour sauvegarder cet extrait par Ici:

Financing Schemes
<H3 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">http://www.edbi.ir/frmContents_en-IR.aspx?CategoryID=103#ITFO

1- Import Trade Financing Scheme

Under resources granted by Islamic Development Bank EDBI national agent of IDB




2-Export Financing Scheme (EFS)

Under resources granted by Islamic Development Bank EDBI national agent of IDB




1-About Import Trade Financing Scheme (ITFO)

This scheme facilitates the import of the development goods on deferred payment basis and to promote trade (import) among IDB member countries.
Percentage of financing: 100%
Period of financing guarantee: 9-24 months for raw materials and intermediary goods up to 30 months for capital goods.
Guarantee: From a bank or insurance (ICIEC…) acceptable to IDB.
Denomination of sale price:
In addition to the Islamic Dinar {which the equivalent of special drawing right-(SDR) of the IMF} the denomination of some transactions under the above scheme could be made, at the request of the applicant institutions, in U.S. Dollars, British Pound, Euro and Japanese Yen, on the basis of “first come, first serve,”.
Mark-up:
A. Ways for levying the mark-up
I. the mark-up base will be 12 months Euro LIBOR (as quoted on Reuters screen) or the requested currency London interbank offered rate.
II. The total mark-up for each applicant will be based upon the mark-up of 12 months LIBOR referred to in (I) above plus a “spread” each will be commensurate to the credit rating of the applicant as determined by IDB, the prevailing market and competitive situations.
III. The total mark-up for each operation will be also linked to the tenor of the financing requested.
IV. For imports from IDB non-member countries, one half one percent (50 basis points) additional spread will be added to the above-mark-up in (II).
B. The value date to be applied:
The value date will be date of each disbursement under the concerned operation.
Maximum period for opening:
Three months after the date of approval. 1st L/C Channel of communication: Through official channel in the concerned country or directly to IDB.
Ceilings: Annual allocation, country risk exposure ceiling.
Terms and Conditions:
1. Eligible Commodities: All goods of development nature including raw materials, industrial intermediate goods capital goods.
2. Source of Supply: From IDB member countries except for cases where the required goods are not available in member countries.
3. Repayment period:
1. Ranges between 9 and 30 months depending on type of commodities and source of supply (member or non-member country).
2. For those customers, who are affected by LOCAL regulations (withholding tax etc. due to short maturity of foreign loans) the repayment period could be extended suitably, for raw materials and intermediate goods.
3. For the import of capital goods, the repayment period is already 30 months.
4. Denomination of Transaction: In addition to the Islamic Dinar {which the equivalent of special drawing right-(SDR) of the IMF} the denomination of some transactions under the above scheme could be made, at the request of the applicant institutions, in U.S. Dollars, British Pound, Euro and Japanese Yen, on the basis of “first come, first serve,”.
1. The Ways of Levying the Mark-up, The Value Date to be Applied
A. Levying of Mark-up:
I. The mark-up base will be 12 months Euro LIBOR (maximum quoted on Reuters screen) or the requested currency London interbank offered rate.
II. The total mark-up for each applicant institution will be based upon the mark up base of 12 months LIBOR referred to in (1) above plus a “spread” which will be commensurate to the credit rating of the applicant as determined by IDB, the prevailing market and competitive situations.
III. The total mark up for each operation will be also linked to the tenor of the financing also.
IV. For imports from IDB non-member countries, one half of one percent (50 basis points) additional spread will be added to the above spread for operations.
B. The Value Date To Be Applied:
The value date will be date of each disbursement under the concerned operation.
C. Rebate For Prompt Repayments:
The rebate to the importer for prompt repayments will be directly related to the spread over the mark-up base mentioned earlier, and it will be 30% of the spread.
Requested Information for an ITF Operation
Name, Mail address, telex/fax number and contact person of the beneficiary institution.
Audited annual reports of your institution as follows:
- For the latest three years if a first class Commercial bank guarantee acceptable to IDB is provided.
- For the latest five years along with the financial projections and cash flows for the 5 years if an alternative security (other than a commercial bank guarantee) is provided.
- Commodities to be imported along with brief specifications / descriptions.
- Quantity and Unit price (if available). Approximate amount of requested financing in U.S. Dollars.
- Source(s) of supply (preferably from member countries if commodity is available, subject to quantity and price competitiveness).
- Denomination of the operation in any of the eligible currency mentioned above.
- The desired repayment period.
- Beneficiary’s Basic Information, duly signed as per attached format.
- Requests have to be received through the official channels-of your country.

Goods
Financing
Period

*
**
Oil related products
9
9
Jute products
15
12
Fertilizers
18
15
Cement clinker and pozzaline
18
12
Industrial raw material
18
12
Capital goods
30
30
Industrial intermediate goods
24
12

*Import from member countries
** Import from non-member countries



2—About Export Financing Scheme (EFS)

Purpose: promote export trade of participating member countries of the scheme. Presently finances exports to all countries: members and non-member countries except those which are subject to OIC boycott regulation.

Commodity Eligible for Financing:
Goods with at least 30% of the FOB value there of originating from I.R.Iran.

Percentage of Financing: 100% for all operations.

Period of Financing:
The whole period of financing including the repayment period shall be determined by mutual agreement of IDB and Export Development Bank of Iran.
Mark-Up:
1. The mark-up bases will be 12 months U.S. dollar libor (maximum quoted on Reuters screen) on the value date of each disbursement.

2. The total mark-up will be 12 months LIBOR plus a spread to be determined on a case –by case basis.

3. A rebate of 30% of the spread will be given to the importer prompt payment.

Maximum Utilization: Period 6 months renewable by 6 months.

Terms and Conditions of Financing:
1. An application for financing should be submitted by the exporter through Export Development Bank of Iran.
2. Financing is provided on the basis of Islamic Murabaha. The Scheme finances up to 100% of export transactions.
3. Mark-up:
a. The mark-up base will be 12-month US Dollar LIBOR (as quoted on Reuters Screen) on the value date of each disbursement.
b. The total mark-up will be 12 months LIBOR plus a spread to be determined on a case –by case basis.
c. The beneficiary shall be granted a rebate of 30% of the spread, as an incentive for prompt repayment on or before the due date.



Application Procedure
1. The importer shall provide a first-class commercial bank guarantee to ensure the timely repayment of both the principal amount of financing as well as the mark-up. The IDB may consider accepting other guarantees in accordance with its policies and procedures.
2. Transactions should be denominated in a freely convertible currency.
3. Repayments should be made by the importer in Euro. The goods financed under the Scheme should have domestic inputs, including those imported from other Muslim countries, not less than 30% the total value of the goods.
4. Repayment of the sale price by the importer may be made in one single payment at the end of the financing period, or in annual or semi-annual installments to be agreed upon between the importer and the IDB.

Application procedures:
1. Concluding a supply contract between the buyer and the seller.
2. Submitting the application form and required documents to the Export Developments Bank of Iran, as follow:
2.1 Full information on the exporter (address, legal status, activity, etc), articles of association, latest annual report, etc.
2.2 Full information on the importer (address, legal status, activity, etc), articles of association, amount of financing requested, specification of the goods, the financing period, in addition to a statement verifying the origin of the goods and a copy of the initial supply contract … etc.
2.3 Copies of the audited financial statements of the importer for the last three years.
2.4 Name of the guarantor bank proposed by the importer.
3. The Export Development Bank of Iran shall examine and evaluate the financing application received from the exporter. Once satisfied with the request, the agency shall forward the application, together with its own recommendations, to the Scheme at the IDB Headquarters in Jeddah.
Within the IDB, the financing proposal shall be processed and submitted to the concerned authority for approval.
If the transaction is approved, the Scheme shall proceed to notify the national agency with the financing terms and conditions, with copies to the exporter and to the importer.

</H3>
 
intérêt = usure = riba = interdit

:basmallah

salamunalaikum,

l'usure est un cas particulier de l'intérêt prohibé par le saint Coran. Le principe est le même, seul le taux varie: il est usuraire, dans le sens où il est si important qu'il est rejeté même par les tenants de l'intérêt. Mais ces gens sont incapables de définir la limite entre intérêt et usure, en dehors de la loi qui ,elle ,décide discrétionnairement, en fonction du taux d'escompte de la banque centrale. Un autre piège consiste à assimiler l'intérêt à un taux de compensation monétaire de la perte de pouvoir d'achat avec le temps. Le problème démentant cette affirmation, est que le taux d'intérêt est presque toujours supérieur au taux d'inflation, sauf en cas exceptionnel comme au Japon avec la politique monétaire à taux 0 (less Yen carry trade).
Mais au fond, entre intérêt et usure, le principe est rigoureusement le même et c'est ce principe que l'on appelle riba qui a été interdit par la religion.
Pour la petite histoire, en droit chiite, il vous est autorisé de recevoir des intérêts sur des non-musulmans, mais il est interdit d'en donner à qui que ce soit et il est interdit aussi d'en recevoir sur des musulmans.

Donc l'intérêt = usure = interdit = grand pêché.

Pour plus d'info, Vous pouvez consulter article sur Oumma.com intitulé: l'interdiction de l'intérêt résout elle les contradictions du libéralisme?
 
:basmallah

salamunalaikum,

l'usure est un cas particulier de l'intérêt prohibé par le saint Coran. Le principe est le même, seul le taux varie: il est usuraire, dans le sens où il est si important qu'il est rejeté même par les tenants de l'intérêt. Mais ces gens sont incapables de définir la limite entre intérêt et usure, en dehors de la loi qui ,elle ,décide discrétionnairement, en fonction du taux d'escompte de la banque centrale. Un autre piège consiste à assimiler l'intérêt à un taux de compensation monétaire de la perte de pouvoir d'achat avec le temps. Le problème démentant cette affirmation, est que le taux d'intérêt est presque toujours supérieur au taux d'inflation, sauf en cas exceptionnel comme au Japon avec la politique monétaire à taux 0 (less Yen carry trade).
Mais au fond, entre intérêt et usure, le principe est rigoureusement le même et c'est ce principe que l'on appelle riba qui a été interdit par la religion.
Pour la petite histoire, en droit chiite, il vous est autorisé de recevoir des intérêts sur des non-musulmans, mais il est interdit d'en donner à qui que ce soit et il est interdit aussi d'en recevoir sur des musulmans.

Donc l'intérêt = usure = interdit = grand pêché.

Pour plus d'info, Vous pouvez consulter article sur Oumma.com intitulé: l'interdiction de l'intérêt résout elle les contradictions du libéralisme?



salam

moi je veux qu on me réponde sur quoi se base cheyr tantawi.mohamad abduh.chaltout etc... pour dire que l interet est hala en gros quels sont leurs arguments.

wa salam
 
Salaam

un verset qui dit : N'oublies pas ta part dans ce bas monde semble t- il, je conjecture seulement car je ne vois pas encore mieux, creusons ensemble pour en savoir plus sur cette question.

Maa Salaam
 
Salaam

un verset qui dit : N'oublies pas ta part dans ce bas monde semble t- il, je conjecture seulement car je ne vois pas encore mieux, creusons ensemble pour en savoir plus sur cette question.

Maa Salaam


salam mon frere

bien sure moi je cherche a creuser car peut etre qu ils ont raison par rapport a l interet
 
riba=intérêt=usure=pêché

:basmallah

Salamunalaikum,
J’ai effectué une petite recherche sur internet concernant la question de Kamal. Le résultat n’est pas définitif mais il m’a semblé suffisant pour esquisser des éléments de réponse, à vous ensuite d’approfondir la question.
Je me base sur les fatwa de tantawi et celle de shaykh Qarzawi. Le premier autorise l’usure, le second l’interdit. Il faut savoir qu’aucun savant n’oserait affirmer que l’usure est autorisée, en tant qu’usure, car le Saint Coran lui-même l’a formellement interdit. Le débat porte donc sur les cas d’espèce d’usure. En l’occurrence, la fatwa à laquelle vous faites allusion porte sur l’usure bancaire.
Tantawi a émis une première fatwa en février 1989, en tant que juge de la république d’Égypte, la fatwa 124/41 du Dar al-Ifta datée du 20 février 1989, dans laquelle il condamne
fermement l’usure :
)«لقد أجمع المسلمون علي تحريم الربا، وهو في اصطلاح الفقهاء زيادة في معاوضة مال بمال دون مقابل»(
« Il y a consensus parmi les musulmans sur l’interdiction de l’usure, c'est-à-dire dans la terminologie des savants, un surplus ajouté au principal d’une somme d’argent sans contrepartie effective »

تحريم الربا بهذا المعني أمر مجمع عليه في كل الأديان السماوية، ولما كان إيداع الأموال في البنوك أو إقراضها أو الاقتراض منها يأتي صورة من الصور مقابل فائدة محددة مقدماً زمناً ومقداراً يعتبر قرضاً بفائدة وكل قرض بفائدة محددة مقدماً حرام شرعاً
Puis il ajoute : « l’interdiction de l’usure fait consensus parmi les religions célestes, et en cas de dépôt d’argent à la banque, ou son prêt, ou son emprunt, se produit une forme de surplus prédéterminé temporellement et quantitativement, qui est considéré comme un prêt à intérêt et tout prêt usuraire (…) est interdit »
Mais Tantawi a prétendu ensuite que cette fatwa ne s’applique pas à l’usure bancaire.
La seconde fatwa date de Tantawi semble avoir été émise lors d’une rencontre organisée par les banques koweïtiennes à l’Université américaine du Caire le 1 octobre 2007. Il y affirme que le différend juridique sur la question de l’usure est un signe de miséricorde du Très Haut envers les musulmans (sic)
إنما يأتي من باب الرحمة والسعة على المسلمين"
Puis il annonce clairement la couleur en affirmant que les intérêts bancaires prédéterminés sont loisibles juridiquement et que ce n’est pas de l’usure.
: فوائد البنوك المحددة مسبقا مباحة شرعا وليست ربا
Puis il affirme que cela (les intérêts bancaires) constitue une garantie supérieure pour les biens déposés, au niveau des transactions dans différentes banques
ذلك يعد ضمانا بصورة أفضل لأموال المودعين في تعاملاتهم مع البنوك المختلفة
Il rappelle que personnellement il dépose son argent dans les banques usuraires.
انه شخصيا يضع امواله في احد البنوك التي تحدد الارباح مسبقا
Puis il affirme qu’il est loisible au musulman de choisir entre les dépôts conventionnels (usuraires) ou les dépôts basés sur le principe de partage de pertes et profits.
Dans une fatwa du 14 janvier 2003, le centre d’études juridiques islamiques du Caire (al-Azhar que dirige Tantawi) affirme encore que le contrat de dépôt bancaire devrait plutôt porter le nom de mandat, dans la mesure où la banque travaille avec l’argent du déposant en contrepartie d’un profit prédéterminé…
الافضل أن نطلق على جميع معاملات البنوك صفة «الوكالة» حيث أن المودع يقدم ماله للبنك موكلا اياه في ادارته واستثماره بحيث يحصل على نصيب معين من ربح العمليات التجارية او الاستثمارية التي يقوم بها البنك التي احلتها الشريعة الاسلامية طالما قامت على التراخي وعدم الغش او الاتجار فيما حرمه الله عز وجل
La détermination de l’intérêt a priori n’a selon cette fatwa, aucun lien avec la licité ou l’illicité…en cas de perte de la banque sur une activité, la variété du portefeuille de projets économiques de la banque permet de compenser les pertes par les profits d’autres projets »
إن تحديد الربح مقدما امر لا علاقة له بالحل والحرمة كما ان الدراسات التي تقوم بها البنوك تستطيع أن تحدد مقدما نسبة الربح فيما سيشارك فيه مال المودع من اعمال تجارية واقتصادية إما الاحتجاج باحتمال وجود خسارة في هذه العمليات ومشاركة المودع في تلك الخسارة فانه مردود عليه بان الاعمال التجارية التي يقوم بها البنك اعمال متنوعة بحيث انها لو خسرت في نوع ستربح في الثاني والثالث وهكذا ستغطي الارباح الخسائر
Cependant l’ex président de cette institution, Raf’at, s’est opposé à cet avis car selon lui on ne peut qualifier ce contrat de mandat car, dans le mandat, tous les profits reviennent au mandataire (déposant)…
بان المودع يوكل البنك في ادارة اموال الوديعة واستثمارها ليس صحيحا لان صفة الوكالة غير متحققة لانه لو كان عقد وكالة لكانت كل الارباح الناتجة عن المشروع للموكل أي صاحب المال أما وضع الوكيل فالاصل فيه انه بلا مقابل ويجوز أن يتقاضى مقابلا يحده له صاحب المال «أي موكل».
Puis il ajoute que le contrat en question est en fait un Mudaraba mais invalide car on ne peut fixer un profit a priori dans le contrat de mudaraba.
Il semblerait que Tantawi ne soit pas le premier en Egypte à émettre une telle fatwa (Shaltut, Jad al-Haqq). Toutefois, la fatwa Tantawi de 2007 contredit la fatwa de Tantawi datée de 1989 et celle du centre d’études islamiques de 1965 interdisant toutes deux l’intérêt bancaire.
Qarzawi sur son site écrit qu’il n’existe pas de « savant ayant autorisé l’intérêt (en arabe ici tamin) d’une autorisation absolue ».
أولا أحب أن أقول: لا يوجد فقيه واحد أباحالتأمين إباحة مطلقة
Rappelant l’argumentation de ceux qui autorise l’intérêt bancaire : ils disent : « il faut afin que l’intérêt bancaire soit licite, (car ils considèrent le contrat valide en soi), ils te disent : il faut l’épurer des défectuosités afin qu’il (le contrat) devienne licite »
؛ فالذين أجازوا هذا قالوا: لا بد لكي يكون التأمين حلالا، وهم يرون أن العقدلا حرج فيه في حد ذاته، يقولون لك: لا بد أن نخلصه من شوائبه هذه حتى يكونحلالا
Il y ceux qui interdisent l’intérêt commercial et l’intérêt à la consommation, et je suis l’un d’eux.

هناك من يمنعون التأمين التجاري والتأمين عنالحياة، وأكثر الفقهاء يمنعونه وأنا منهم،
L’intérêt pour accès à la propriété est loisible tant que n’existe pas une alternative islamique et il est obligatoire de faire l’effort pour qu’émerge une alternative islamique, et il en existe une il s’agit de l’intérêt solidaire ( ??? coopérative de crédit ???) qui n’a pas de fin profitable.

Conclusion, on voit qu’il n’y a aucune argumentation sérieuse en faveur de l’autorisation du riba. Qarzawi, qui est plus indépendant que Tantawi (il avait déjà autorisé les femmes musulmanes françaises à se dévoiler sur la demande des autorités française en 2003 il me semble) l’interdit. Cela donne un premier aperçu du débat. Je suis à votre disposition pour entrer plus en détail si vous le voulez.
Fi amanillah
 
salam

je te remerci yae pour avoir fait cette recherche donc si je comprend bien cheyr tantawi,shaltout etc... disent que l interet n est pas du riba car les banques, les sociétés de credit fournissent bien un travaille derrière (payer les employers, frais etc..) on est plus a l époque du prophète ou la personne preter de l argent et attendait tranquilement qu on lui rende son argent avec un surplus et en plus de ça la banque coure un risque en te prétant, exemple : elle te prete 10000 euros pour achat d une voiture si tu ne paies pas la banque te reprend la voiture pour la vendre a perte, je suppose que c est un risque.

dieu est plus savant
 
riba=intérêt=usure=pêché

:basmallah

Salamunalaikum,
Non. Tantawi dit effectivement que l’intérêt bancaire ne peut être assimilé à du riba mais ne donne aucune raison pour justifier son propos. Sa fatwa version 2007 contredit sa fatwa version 1989, quand il n’était pas le directeur d’Al-Azhar mais un simple juge égyptien. Mais alors que sa fatwa 1989 contenait une argumentation juridique, sa fatwa 2007 (qui n’est d’ailleurs qu’une allocution donnée à l’Université américaine du Caire) n’en contient aucune. Résumons donc son argumentation :
-sécurité supérieure des dépôts
- personnellement, il place son argent dans les banques usuraires
- principe du choix entre banques islamiques et usuraires
- assimilation du dépôt bancaire à un contrat de mandat (fawa de 14 janvier 2003, le centre d’études juridiques islamiques du Caire sous la direction de Tantawi )
- détermination d’un taux fixe a priori pas lié au riba car compensation des pertes et profits au niveau de la comptabilité sociale de la banque
Il n’y a aucun argument juridique dans sa justification. Tout au plus pouvait-il s’appuyer sur le principe de la nécessité (n’ayant pas le choix, nous sommes obligés d’accepter l’intérêt bancaire comme une nécessité de la vie) mais il démonte lui-même l’argument quand il affirme qu’on a le choix entre banque usuraire et islamique.
Donc, non l’intérêt bancaire n’est pas la rémunération du risque pris par la banque. Pourquoi ?
a) Parce que la banque ne prend aucun risque, quand elle vous prête de l’argent, elle se prémunit du risque par des garanties (hypothèques, caution) et de toute façon, sa créance court quoi qu’il arrive (au pire vous allez en prison jusqu’à pouvoir payer votre dette). Dans le cas de votre exemple, vous êtes bon prince car la banque peut saisir vos biens par voie d’huissier à hauteur de la créance (donc elle vendra votre voiture, puis si cela ne suffit pas, saisira votre TV, votre satellite, votre frigo et votre montre à hauteur de 10000 euros). Vous pouvez demander l’avis à ces centaines de milliers d’américains mis à la rue par leur banque, suite à la crise des subprime, la hausse consécutive des taux flottants que comportait leur contrat (souvent à leur insu) et la baisse du prix de leur bien, et qui vivent maintenant sous des tentes à Los Angeles ou New york ;
b) Parce que par définition, le montant de la rémunération d’un risque ne peut être fixé par avance ou alors il faut redéfinir ce qu’est un risque (un risque est une part d’indéfini sur le futur sur laquelle on a aucune prise car indéfini par définition)
c) De toute façon, les banques ne fournissent aucun travail quand elles vous prêtent de l’argent, au contraire, elles s’enrichissent en même temps qu’elles vous endettent, car par simple jeu d’écriture (monnaie fiduciaire), la banque crée de la monnaie (donc de la richesse) en même temps qu’elle vous consent votre prêt et de surcroît elle s’attend à un profit confortable garanti constitué par l’intérêt. C’est bien pire que le bédouin arabe d’il y a 14 siècles
Si l’on voulait rémunérer les banques de dépôt à hauteur du travail fourni, les services bancaires seraient bien meilleur marché. Il ne s’agirait pas d’une rémunération liée au prêt usuraire interdit, mais dans le cadre d’un contrat de location (ijara)– ou de rémunération pour travail fourni (juala). Pour les banques d’investissement (la « classe » de la profession bancaire), leur métier est beaucoup plus proche de la théorie islamique et donc ce serait plus facile de rendre leur activité licite.
Sinon, concernant le LIBOR (London Interbank offered rate), il s’agit d’un taux d’intérêt usuraire proposé par la Bank of England sur le marché primaire interbancaire. Encore une fois, il n’y aucune différence de principe entre intérêt et usure, les deux sont pareillement interdit. Si vous n’êtes pas convaincu, demandez à un banquier quelle est la différence conceptuelle entre intérêt et usure, il ne saura pas vous répondre car il n’y en a pas. On vous dira qu’à 13 % vous êtes dans l’intérêt, à 14% cela devient de l’usure. C’est complètement discrétionnaire (lié au taux d’escompte de la Banque de France) et c’est la loi votée au parlement, un point c’est tout.
 

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