abou-el-mehdi
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salam alaykoum,
Le Glorieux Retour de l'Âme comblée du Prophète Mohammed à son Créateur
Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Sainte Famille
Le Grand malheur d'un Jeudi
« C'est un jour où le Prophète Mohammed (pslf) était alité, alors, au moment de faire l'appel à la prière du matin, Bilâl s'approcha du Prophète (pslf) et lui dit: Que Dieu soit satisfait de toi! Dois-je faire l'appel-Adhân ? - Le Prophète (pslf) lui en accorda la permission. Aicha dit à Bilâl : Dis à Abu Bakr d'aller à la Mosquée - Hafsah intervint aussi auprès de Bilâl : Dis à Omar d'aller à la Mosquée.
« A entendre les propos de l'une et de l'autre, à se rendre compte comment chacune d'elles s'évertuait à honorer son propre père au point de se disputer, le Messager de Dieu (pslf) leur dit: Abstenez-vous (de parler ainsi)! Vous êtes toutes deux semblables aux femmes amoureuses de Joseph - [Les propos du Saint Prophètes (pslf) sont aussi exprimés de la manière suivante: Ainsi vous êtes semblables aux femmes égyptiennes, c'est-à-dire Zulaijâ et consœurs, chacune désirant Joseph pour elle-même, votre conduite (de Aicha et Hafsah) est la même, vous désirez prendre un avantage de cette affaire - [Note, page 56, de El Mensaje de Az¬Zaqalaïn].
« Après avoir entendu ce qu'avaient dit Aïcha et Hafsah, le Prophète (pslf) prit conscience qu'Abu Bakr et Omar avaient désobéi à ses ordres de se joindre à l'armée d'Usâmah, raison suffisante pour le Prophète (pslf), afin que ni l'un ni l'autre le devance, de prendre appui sur les épaules de Ali (s) et de Fadl Ibn AI-Abbas et de se diriger vers la Mosquée en portant avec peine les pieds au sol.
« Arrivé à la Mosquée, il mit Abu Bakr à son côté malgré qu'il eut déjà commencé à diriger la prière. Le Prophète (pslf) prit place dans le Mîrhrâb et recommença la prière dès son début. Après l'avoir terminée, il (pslf) s'en retourna à sa Demeure. Ici, il (pslf) réclama la présence de Abu Bakr, de Omar et d'un groupe parmi ceux qui étaient allés à la Mosquée, puis il (pslf) leur dit ceci: Ne vous avais¬je pas ordonné de prendre le départ avec l'armée de Usâmah? - Ils répondirent:
Oui! Ô Prophète de .11-Dieu ! Alors, il (pslf) leur dit: Pourquoi, dès lors, avez-vous désobéi?
- Abu Bakr: Je suis parti mais j'ai fait demi-tour pour te rendre visite encore une fois
- Omar: Ô Messager de Dieu ! Quant à moi, je ne suis pas parti pour ne pas avoir à demander aux voyageurs rencontrés des nouvelles te concernant.
- Aussi, le Messager de Dieu (pslf) dit par trois fois: Rejoignez d'urgence l'armée de Usâmah.
« A cet instant, la faiblesse du Prophète (pslf) s'intensifia au point qu'il (pslf) en perdit connaissance. Des gens présents s'élevèrent des soupirs de tristesse. Puis, le Messager de Dieu (pslf) revint à lui et les regarda, disant:
Apportez de l'encre et un parchemin afin que j'édicte quelque chose pour qu'après vous ne vous égariez pas.
- Encore une fois, il (pslf) perdit connaissance, et l'un de ceux qui étaient présents se leva pour chercher de l'encre et un parchemin lorsque Omar se manifesta par ces propos: Reviens! Cet homme (pour le Messager de Dieu) est délirant. L'homme en question fit demi-tour. Mais ceux qui se trouvaient rassemblés là s'attristèrent du fait d'avoir été négligents et se le reprochèrent l'un l'autre pour enfin dire plus tard:
En vérité nous sommes à Dieu et à Lui nous retournerons. Nous craignons de nous opposer au Messager de Dieu. [Voir: Kitab-ul Irshait, version anglaise, p. 129-131]
« D'évidence, le Prophète Mohammed (pslf) voulait marquer sur le papier la succession de Ali (s) au califat de manière à ce que personne ne puisse ni le nier ni le changer. Sa volonté étant de compléter ainsi les propos stipulant l'événement de Ghadir Khumm qui se sont transmis à partir de lui (pslf) de manière mutawâtir, et qui avaient rempli les cœurs et les oreilles. Aussi, au vu de l'histoire, certains présents, craignant cette confirmation écrite de la part du Prophète (pslf), tentèrent par tous les moyens d'empêcher la confirmation écrite du Droit de l'Imam Ali (s) au califat.
« Les chroniqueurs s'accordent à reconnaître que le Prophète (pslf) réclama de l'encre et un parchemin pour enregistrer par écrit ce qui « ne devait jamais les égarer après lui (pslf) ».
Malgré tout, une personne se leva pour aller chercher ce que le Prophète (pslf) réclamait mais Ibn Al-Khattab lui demanda de faire demi-tour. L'homme s'en retourna à sa place, Ibn Al-Khattab ajouta: A vrai dire, cet homme est délirant.
« Selon ce que rapporte Al-Bukhari dans la section Le livre de la maladie et de la médecine, il y est fait mention que certaines personnes, parmi lesquelles il y avait Omar Ibn Al-Khattab, s'étant rassemblées auprès du Messager de Dieu (pslf), celui-ci dit:
Venez! Je vais rédiger pour vous un document de telle manière que jamais après lui vous vous égarerez - alors Omar ajouta:
La douleur a épuisé le Prophète, et nous autres nous possédons le Coran. Le Livre de Dieu est suffisant. - La discorde s'installa parmi les présents au point de se disputer l'un l'autre ce qui amena le Prophète (pslf) à leur ordonner de quitter les lieux.
« Selon une autre chronique, il y est fait mention qu'après avoir ouvertement montré leur opposition à la rédaction de ce document, ils s'adressèrent au Prophète (pslf) dans ces termes: Désires-tu, malgré tout que nous t'apportions l'encre et le parchemin? Ô Messager de Dieu ! - Le Prophète (pslf) répondit: Comment? Après ce que vous avez dit! Je vous demande seulement que vous vous comportiez avec bonté envers les Gens de ma Demeure - Ahlul Bey!.
« Les chroniques décrivant la maladie du Prophète (pslf) ainsi que les événements et les discussions qui eurent lieu venant appuyer son vif désir de porter sur le papier ce qui les réunirait autour de la Vérité et de la Guidance, s'accordent sur le fait que Omar Ibn Al-Khattab s'interposa entre le Prophète (pslf) et ce qu'il (pslf) désirait faire en l'accusant de délire ou bien de ce qui implique une telle accusation. Omar Ibn Al-Khattab avait pressenti la relation directe entre le document et le destin des Musulmans après le décès du Prophète (pslt) ainsi qu'avec celui qui était destiné à lui (pslt) succéder, ce qui l'amenait à prendre cette position contraire.
« A vrai dire, le Prophète (pslt), après avoir entendu l'accusation, de délire ou de quelque chose de semblable l'impliquant, portée contre lui (pslt) par Omar Ibn Al¬Khattab, se refusa à établir le document, étant entendu que rien ne garantissait, après sa mort, qu'une telle accusation ne soit pas mise en avant par les mêmes personnes dans ('intention d'annuler purement et simplement le sens du document en question ou bien d'en interpréter son contenu en accord avec leurs intérêts particuliers ou bien encore aboutir à des mesures encore plus nuisibles, Raison pour laquelle le Prophète (pslt) a répondu:
« Comment? Après ce que vous avez dit! » à la requête formulée par ces gens désireux, en dernier ressort, que le Prophète (pslt) établisse enfin ce document. Il (pslt) se limita alors à leur formuler trois recommandations:
L'expulsion des incrédules de la péninsule arabe; le maintien de la rétribution des gens de sa proximité tel il (pslt) avait l'habitude de le faire ... et les chroniqueurs ont oublié la troisième recommandation mais les Saints Imams de la Demeure du Prophète (pslt) la rattache à la succession après lui (pslt).
suite..............
Le Glorieux Retour de l'Âme comblée du Prophète Mohammed à son Créateur
Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Sainte Famille
Le Grand malheur d'un Jeudi
« C'est un jour où le Prophète Mohammed (pslf) était alité, alors, au moment de faire l'appel à la prière du matin, Bilâl s'approcha du Prophète (pslf) et lui dit: Que Dieu soit satisfait de toi! Dois-je faire l'appel-Adhân ? - Le Prophète (pslf) lui en accorda la permission. Aicha dit à Bilâl : Dis à Abu Bakr d'aller à la Mosquée - Hafsah intervint aussi auprès de Bilâl : Dis à Omar d'aller à la Mosquée.
« A entendre les propos de l'une et de l'autre, à se rendre compte comment chacune d'elles s'évertuait à honorer son propre père au point de se disputer, le Messager de Dieu (pslf) leur dit: Abstenez-vous (de parler ainsi)! Vous êtes toutes deux semblables aux femmes amoureuses de Joseph - [Les propos du Saint Prophètes (pslf) sont aussi exprimés de la manière suivante: Ainsi vous êtes semblables aux femmes égyptiennes, c'est-à-dire Zulaijâ et consœurs, chacune désirant Joseph pour elle-même, votre conduite (de Aicha et Hafsah) est la même, vous désirez prendre un avantage de cette affaire - [Note, page 56, de El Mensaje de Az¬Zaqalaïn].
« Après avoir entendu ce qu'avaient dit Aïcha et Hafsah, le Prophète (pslf) prit conscience qu'Abu Bakr et Omar avaient désobéi à ses ordres de se joindre à l'armée d'Usâmah, raison suffisante pour le Prophète (pslf), afin que ni l'un ni l'autre le devance, de prendre appui sur les épaules de Ali (s) et de Fadl Ibn AI-Abbas et de se diriger vers la Mosquée en portant avec peine les pieds au sol.
« Arrivé à la Mosquée, il mit Abu Bakr à son côté malgré qu'il eut déjà commencé à diriger la prière. Le Prophète (pslf) prit place dans le Mîrhrâb et recommença la prière dès son début. Après l'avoir terminée, il (pslf) s'en retourna à sa Demeure. Ici, il (pslf) réclama la présence de Abu Bakr, de Omar et d'un groupe parmi ceux qui étaient allés à la Mosquée, puis il (pslf) leur dit ceci: Ne vous avais¬je pas ordonné de prendre le départ avec l'armée de Usâmah? - Ils répondirent:
Oui! Ô Prophète de .11-Dieu ! Alors, il (pslf) leur dit: Pourquoi, dès lors, avez-vous désobéi?
- Abu Bakr: Je suis parti mais j'ai fait demi-tour pour te rendre visite encore une fois
- Omar: Ô Messager de Dieu ! Quant à moi, je ne suis pas parti pour ne pas avoir à demander aux voyageurs rencontrés des nouvelles te concernant.
- Aussi, le Messager de Dieu (pslf) dit par trois fois: Rejoignez d'urgence l'armée de Usâmah.
« A cet instant, la faiblesse du Prophète (pslf) s'intensifia au point qu'il (pslf) en perdit connaissance. Des gens présents s'élevèrent des soupirs de tristesse. Puis, le Messager de Dieu (pslf) revint à lui et les regarda, disant:
Apportez de l'encre et un parchemin afin que j'édicte quelque chose pour qu'après vous ne vous égariez pas.
- Encore une fois, il (pslf) perdit connaissance, et l'un de ceux qui étaient présents se leva pour chercher de l'encre et un parchemin lorsque Omar se manifesta par ces propos: Reviens! Cet homme (pour le Messager de Dieu) est délirant. L'homme en question fit demi-tour. Mais ceux qui se trouvaient rassemblés là s'attristèrent du fait d'avoir été négligents et se le reprochèrent l'un l'autre pour enfin dire plus tard:
En vérité nous sommes à Dieu et à Lui nous retournerons. Nous craignons de nous opposer au Messager de Dieu. [Voir: Kitab-ul Irshait, version anglaise, p. 129-131]
« D'évidence, le Prophète Mohammed (pslf) voulait marquer sur le papier la succession de Ali (s) au califat de manière à ce que personne ne puisse ni le nier ni le changer. Sa volonté étant de compléter ainsi les propos stipulant l'événement de Ghadir Khumm qui se sont transmis à partir de lui (pslf) de manière mutawâtir, et qui avaient rempli les cœurs et les oreilles. Aussi, au vu de l'histoire, certains présents, craignant cette confirmation écrite de la part du Prophète (pslf), tentèrent par tous les moyens d'empêcher la confirmation écrite du Droit de l'Imam Ali (s) au califat.
« Les chroniqueurs s'accordent à reconnaître que le Prophète (pslf) réclama de l'encre et un parchemin pour enregistrer par écrit ce qui « ne devait jamais les égarer après lui (pslf) ».
Malgré tout, une personne se leva pour aller chercher ce que le Prophète (pslf) réclamait mais Ibn Al-Khattab lui demanda de faire demi-tour. L'homme s'en retourna à sa place, Ibn Al-Khattab ajouta: A vrai dire, cet homme est délirant.
« Selon ce que rapporte Al-Bukhari dans la section Le livre de la maladie et de la médecine, il y est fait mention que certaines personnes, parmi lesquelles il y avait Omar Ibn Al-Khattab, s'étant rassemblées auprès du Messager de Dieu (pslf), celui-ci dit:
Venez! Je vais rédiger pour vous un document de telle manière que jamais après lui vous vous égarerez - alors Omar ajouta:
La douleur a épuisé le Prophète, et nous autres nous possédons le Coran. Le Livre de Dieu est suffisant. - La discorde s'installa parmi les présents au point de se disputer l'un l'autre ce qui amena le Prophète (pslf) à leur ordonner de quitter les lieux.
« Selon une autre chronique, il y est fait mention qu'après avoir ouvertement montré leur opposition à la rédaction de ce document, ils s'adressèrent au Prophète (pslf) dans ces termes: Désires-tu, malgré tout que nous t'apportions l'encre et le parchemin? Ô Messager de Dieu ! - Le Prophète (pslf) répondit: Comment? Après ce que vous avez dit! Je vous demande seulement que vous vous comportiez avec bonté envers les Gens de ma Demeure - Ahlul Bey!.
« Les chroniques décrivant la maladie du Prophète (pslf) ainsi que les événements et les discussions qui eurent lieu venant appuyer son vif désir de porter sur le papier ce qui les réunirait autour de la Vérité et de la Guidance, s'accordent sur le fait que Omar Ibn Al-Khattab s'interposa entre le Prophète (pslf) et ce qu'il (pslf) désirait faire en l'accusant de délire ou bien de ce qui implique une telle accusation. Omar Ibn Al-Khattab avait pressenti la relation directe entre le document et le destin des Musulmans après le décès du Prophète (pslt) ainsi qu'avec celui qui était destiné à lui (pslt) succéder, ce qui l'amenait à prendre cette position contraire.
« A vrai dire, le Prophète (pslt), après avoir entendu l'accusation, de délire ou de quelque chose de semblable l'impliquant, portée contre lui (pslt) par Omar Ibn Al¬Khattab, se refusa à établir le document, étant entendu que rien ne garantissait, après sa mort, qu'une telle accusation ne soit pas mise en avant par les mêmes personnes dans ('intention d'annuler purement et simplement le sens du document en question ou bien d'en interpréter son contenu en accord avec leurs intérêts particuliers ou bien encore aboutir à des mesures encore plus nuisibles, Raison pour laquelle le Prophète (pslt) a répondu:
« Comment? Après ce que vous avez dit! » à la requête formulée par ces gens désireux, en dernier ressort, que le Prophète (pslt) établisse enfin ce document. Il (pslt) se limita alors à leur formuler trois recommandations:
L'expulsion des incrédules de la péninsule arabe; le maintien de la rétribution des gens de sa proximité tel il (pslt) avait l'habitude de le faire ... et les chroniqueurs ont oublié la troisième recommandation mais les Saints Imams de la Demeure du Prophète (pslt) la rattache à la succession après lui (pslt).
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