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Récit sur l Imam Ali AS

ahlulbayt78

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Salam Aleycoum,

Je partage avec vous une histoire qui a eu lieu entre l’Imam Ali AS et Ibn Abbas RA, une fois ce dernier est venu à l’imam Afin qu’il lui fasse l’interprétation du Coran. L’imam Ali AS lui dit :

Le secret entier du Coran réside dans la sourate Al Fathia, c’est pour cela qu’on l’appel l’ouverture car elle ouvre toutes les portes ensuite il lui dit : le secret de la Fathia est dans la Basmala, le secret de la Basmala se situe dans la lettre BA le secret de la lettre BA se situe sur le point figurant sous la lettre BA puis il dit : Je suis le point en dessous la lettre BA.

Je souhaiterais qu’on essaye de méditer ensemble sur ce récit et sur ce qu’il implique. Lorsque l’on observe la forme de la lettre BA en arabe, elle ressemble à la lettre TA, la lettre THA et la lettre NOUN. Si on écrit ces lettres sans mettre le point qu’il soit en dessous de la lettre ou au dessus, rien n’est déchifrable. Pour que l’on puisse savoir à quel être cette forme correspond, il faut y mettre le point. Donc de la même manière que ces lettres prennent leur sens lorsqu’on y met le point, Ali AS donne forme à la connaissance.

N’était-ce pas le prophète SAWAS qui disait : Je suis la cité de la science et Ali en est la porte. Personne ne peut prétendre acquérir la connaissance Divine sans passer par la porte.

Je suis sur que l’on peut faire encore de nombreux parrallèles entre ces récits bonne après-midi.
 
Salam alikoum et merci beaucoup pour le partage

Pour comprendre le ba en arabe et ce qu'elle signifit on doit d'acord observer le Alif
A, ou Alif en arabe est un trait vertical et c'est la verticale, on dit le Alif est celui d'Allah
B, ou le ba' en arabe est un trait horizotal et c'est pour l'homme khalife sur terre, c'est cela l'héritage
le point s'il est en haut ça donne un Noun et c'est Mohammed, s'il est en bas ça donne un ba et c'est Aliy

Quand on parle de ces sujets, on doit revenir à la science gnostique de Ahl el bayt, et parler du cercle et du point
et par eux la création s'est fait, en premier il y'a eu le point et c'est Mohammed et il a fait le cercle et c'est toujours Mohammed, et c'est la symbolique de la miséricorde mohammedienne et ensuite il y'a eu un autre point et c'est Aliy et c'est l'autre cercle et c'est l'orthodoxie et/ou imamat et c'est cela le fatq et le ratk, ouverture - fermeture et Mohammed et Aliy sont dans cet ordre et hierarchie les deux etres crées en premier par Allah par l'esprit, en haut dans le monde des particules avant de venir ici bas, salam
 
assalam 'aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh

*Le Prophète (sawaws) à pour surnom la lettre "noun", en arabe ن


Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. Noun . Par la plume et ce qu'ils écrivent!

(coran 68/1)

La forme de cette lettre évoque un réceptacle avec un point au dessus: c'est le Prophète Mohammad (sawaws) qui reçoit la science

directement de Dieu.


*L'Imam Ali (as) se compare lui-même au point sous la lettre "ba", en arabe ب

la forme de cette lettre évoque un réceptacle avec un point au dessous: c'est l'Imam Ali qui après avoir reçu la science divine de la part

du Prophète (sawaws), la dispense aux reste des croyants selon leurs capacités.


c'est une piste de réflexion, les membres avancés du site pourront peut-être développer.

Il y a des hadiths qui parlent du fait justement que le Prophète (sawaws) recevait la science directement de Dieu, qu'il la transmettait à

Ali (as) et que c'est de lui qu'apprenaient le reste des compagnons. Si quelqu'un connait ces hadiths et leurs références merci infiniment

de les poster ici.

fi amanillah
 
Salam alikoum, ainsi on peut les comparer à la Plume et au Livre, Aliy ibn abi talib est lui meme le Livre dans la gnose et le Messager (as) est la plume qui dicte et écrit, je m'excuse de ne pas ouvoir donné des sources
Et selon les mystiques dans le soufisme, c'est la plume (qalame) et le livre (lawh ou table) qui ont tout fait
Et dans l'école Ahl el bayt ça donne Mohammed et Aliy (par des mouvements de montée et de descente)

Il y a des hadiths qui parlent du fait justement que le Prophète (sawaws) recevait la science directement de Dieu, qu'il la transmettait à
Ali (as) et que c'est de lui qu'apprenaient le reste des compagnons. Si quelqu'un connait ces hadiths et leurs références merci infiniment
de les poster ici.
fi amanillah

Tu as tout les récits qui commencent par "Oh Aliy...

Sinon j'ai lu un récit dans le lequel Imam Aliy (as) disait que quand le Prophete (as) enseignait, des gens n'écoutaient pas, d'autres en écoutaient mais ne comprenaient pas, d'autres comprenaient des choses et non d'autres choses mais restaient silencieux et d'autres posaient des questions, quant à moi (Aliy) je rencontrait le Prophete (as) soit chez lui en tete à tete, soit chez moi et Fatima (as) aussi était avec nous et mes deux enfants, je lui posait des questions et il m'enseignait, quand je ne posait pas des questions, c'est lui qui me posait et ensuite répondait...

... Moi aussi je cherches ces récits et leurs souces, merci à ceux qui peuvent nous aider, salam
 
De la science des lettres isolées dans le Coran

Assalem alikoum,
De la science des lettres isolées dans le Coran

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم

Il est le Premier et le Dernier, l'Apparent et le Caché.
De toute chose, Il est Omniscient
Huwa l-Awwalu, wal- Akhiru, wa z-Zahiru, wa l-Batin, wa Huwa bi-kulli shay’ in ‘Alim (57, 3)



(....)

Vingt-neuf (soit un cycle lunaire) des cent-quatorze sourates du Qur'ân débutent par des lettres isolées. Bien que reliées entre elles dans l'écriture, elles se lisent isolément non par leur valeur phonétique mais par leur nom conformément à ce hadith prophétique : « Celui qui récite un vocable (harf, « lettre ») du Livre d’Allâh a une bonne œuvre pour soi, et toute bonne œuvre sera récompensée par dix fois sa valeur. Or, je ne dis pas que ALM (Alif-Lâm-Mîm) est un vocable, mais je dis que Alif est un vocable, Lâm un vocable et Mîm un vocable ».

Les significations ésotériques de ces lettres isolées sont connues de quelques uns, mais rares sont ceux qui en saisissent la profondeur et le sens caché, comme le confirme ce hadith prophétique : « Il y a en fait de science une part qui est d’aspect caché et que ne connaissent que les Savants par Allah ; si ceux-ci en parlent, les ignares au sujet d’Allah, la contestent. »

Cette science des lettres isolées invite le croyant à la plus grande humilité, sans doute d'ailleurs un de ses buts est-il une plus grande reconnaissance de l'ignorance de celui qui s'y adonne, contrairement à ceux qui se disent savant et maître dans l'interprétation de la Révélation, mais qui n'ont une connaissance qu'extérieure de la réalité des choses.

Il faut donc considérer ces lettres isolées comme des « clés » mais dont la science est éminemment secrète, et la porte de leur connaissance ne peut être forcée. Car il s'agit là d'une science étrangère à la raison. Elle fait donc partie de ces sciences secrètes auxquelles nous parvenons à la connaissance non par nous-même, mais par Lui seulement.

Comme dans l’alphabet hébraïque, chaque lettre de l’alphabet arabe, non seulement correspond à un son mais à un chiffre. La première lettre : Alif a la préséance dans l’arrangement de la combinaison des 28 lettres qui compose l’alphabet arabe : en nombre, il vaut Un. Or l’Unité est un attribut d’Allah, première lettre du mot, qui embrasse toute chose. C’est le symbole du mystère de l’Être, avec son unité fondamentale et sa diversité innombrable résultant de ses combinaisons… Quant à la lettre Nûn qui fait partie de la deuxième révélation donnée au Prophète (Coran, 58/ 1) et inaugure l’énonciation de ces lettres énigmatiques, a pour rang 14, pour valeur numérique 50 et termine la première moitié de l’alphabet ; et l’on peut constater que cette lettre est constituée par la moitié inférieure d’une circonférence, et par un point qui est ainsi le centre de cette circonférence. Or la demi-circonférence inférieure est aussi la figure de l’arche flottant sur les eaux, et le point représente le germe qui y est contenu ou enveloppé.

Voici un large extrait d'un texte de René Guénon sur la science des lettres arabes (Symboles de la Science Sacrée) qui permettra d'avoir un petit aperçu de l'étendue de cette science :

« …le mot Nûn signifie aussi « poisson » ; et c’est en raison de cette signification que Seyidnâ Yûnus (le Prophète Jonas) est appelé Dhûn-Nûn. Ceci est naturellement en rapport avec le symbolisme général du poisson…et d’une certaine façon, la figure de toute individualité, en tant que celle-ci porte le « germe d’immortalité » en son centre représenté symboliquement comme le cœur. [...]
Le développement du germe spirituel implique que l’être sorte de son état individuel, et du milieu cosmique qui en est le domaine propre, de même que c’est en sortant du corps de la baleine que Jonas est « ressuscité ».[...]
La « nouvelle naissance » suppose nécessairement la mort à l’ancien état, qu’il s’agisse d’un individu ou d’un monde : mort et naissance ou résurrection, ce sont là deux aspects inséparables l’un de l’autre, car ce ne sont en réalité que les deux faces opposées d’un même changement d’état
.

Le Nûn dans l’alphabet, suit immédiatement le Mîm, qui a parmi ses principales significations celle de la mort (al-mawt), et dont la forme représente l’être complètement replié sur lui-même, réduit en quelque sorte à une pure virtualité, à quoi correspond rituellement l’attitude de la prosternation ; mais cette virtualité, qui peut sembler un anéantissement transitoire, devient aussitôt, par la concentration de toutes les possibilités essentielles de l’être en un point unique et indestructible, le germe même d’où sortiront tous ses développements dans les états supérieurs [...]

Dans l’alphabet sanscrit, la lettre correspondante : « na », ramenée à ses éléments géométriques fondamentaux, se compose également d’une demi-circonférence et d’un point ; mais ici, la convexité étant tournée vers le haut, c’est la moitié supérieure de la circonférence, et non plus sa moitié inférieure comme dans le Nûn arabe [...] deux figures rigoureusement complémentaires l’une de l’autre ;
En effet, si on les réunit, on a le cercle, figure du cycle complet avec le point au centre qui est en même temps le symbole du Soleil dans l’ordre astrologique et celui de l’or dans l’ordre alchimique [...] la figure du « na » sanscrit correspond au Soleil levant et celle du Nûn arabe au Soleil couchant [...] l’accomplissement du cycle, tel que nous l’avons envisagé, doit avoir une certaine corrélation, dans l’ordre historique, avec la rencontre des deux formes traditionnelles qui correspondent à son commencement et à sa fin, et qui ont respectivement pour langue sacré le sanscrit et l’arabe ; la tradition hindoue, en tant qu’elle représente l’héritage le plus direct de la Tradition primordiale, et la tradition islamique, en tant que « sceau de la Prophétie », et, par conséquent, forme ultime de l’orthodoxie traditionnelle pour le cycle actuel ».
 
De la science des lettres isolées dans le Coran

Assalem alikoum,

Voici quelques passages d'un commentaire d'un tafsîr d'ordre purement initiatique intitulé : Ta'wîlât al-Qur'ân, de Abd ar-Razzâq al-Qâshânî. Il s'agit d'un commentaire purement ésotérique du Qur'ân.

Au sujet des trois lettres isolées du premier verset de la sourate « La Génisse » :

« Le Alif est une désignation de l’Essence (Dhât) qui est le principe de l’existence. Le Lâm est une désignation de l’Intellect Actif (Al-‘Aqlu-l-Fa’ ’âl), autrement appelé l’Ange Gabriel (Jibrâ’îl), moyen-terme de l’existence qui puise à la source existentielle (al-mabdâ) pour se répandre vers la fin (al-muntahâ). Et enfin, le Mîm une désignation de Muhammad, le terme final de l’existence avec lequel le cycle existentiel se trouve accompli et relié à son commencement.

C’est pourquoi il mit le sceau et déclara : «En Vérité, le Temps (az-Zamân) est retourné par un mouvement circulaire à l’aspect qu’il a eu au Jour où Allâh créa les Cieux et la Terre » (Hadith prophétique). »

Au sujet des trois lettres isolées du premier verset de la sourate « Jonas » (10) :

« Le est une désignation de la Rahma (dont il est l’initiale) ou la Miséricorde, qui est « l’Essence muhammadienne » (adh-Dhâtu-l-muhammadiyya) conformément au verset : «Et nous ne t’avons envoyé (arsalnâ-ka) que comme Miséricorde pour les mondes » (coran 21, 107)*. Quant au Alif et au Lâm, leur sens a été expliqué précédemment. »

* Il s’agit plus exactement de l’aspect législatif de la personnalité de Muhammad, car son caractère de « miséricorde » (rahma) est, dans le verset cité à l’appui, rattaché à sa « mission législative », en arabe risâla, mot technique de la même racine que le verbe arsalnâ-ka dudit verset.
Cette précision est nécessaire pour marquer une distinction entre le symbolisme de la lettre Râ qui est homologuée ici à « l’Essence muhammadienne » (adh-Dhâtu-l-muhammadiyya) et celui de la lettre Mîm que l’on trouve par ailleurs désigner la « réalité muhammadienne » (al haqîqatu-l-muhammadiyya), expressions qui pourraient être facilement confondues.


Au sujet des deux lettres isolées du premier verset de la sourate « Tâ-Hâ » (20) :

Le est une désignation d’At-Tâhir, le Pur et le une désignation de al-Hâdi, le Guide. Ce qui s’explique de la façon suivante : Le Prophète – qu’Allah répande sur lui Sa grâce unifiante ! – du fait de sa forte compassion et de sa grande affection pour son peuple, lui étant la figure de la Miséricorde et l’épiphanie de l’Amour, éprouva un désappointement devant le manque d’effet de la Révélation transmise (at-Tanzîl) sur la foi de ses contemporains.
Aussi en était-il venu à l’imputer à quelques « reste de son âme naturelle » (al-baqiyya) (non purifiée et non-transformée empêchant l’expression vraie et intégrale de l’exhortation divine), point que nous avons déjà mentionné à propos du verset : « Peut-être t’en prendras-tu à ton âme à suivre les traces qu’ils ont laissées… » (Coran 18, 6). Alors il abonda en exercices spirituels (riyâda), veillant une grande part de ses nuits et arrivant à faire saigner ses pieds par suite de la tenue verticale et immobile en prière.
Or Allâh l’instruisit de ce qu’il en était : « Leur manque de foi ne t’est pas imputable à toi, mais à eux-mêmes. L’épaisseur de leur voile (naturel) a rendu inexistante leur qualification (spirituelle) ; il n’est donc pas question d’une subsistance de ton âme naturelle ou d’un reste de ton égoïté ; ou encore de quelque déficience ou incapacité d’exercer ta fonction de guide, tel que tu l’as cru. N’accables donc pas ton âme ! » Le Prophète fut « appelé » alors par deux noms qui comptent parmi les Noms d’Allah et qui attestent ainsi qu’il est exempt des deux défauts susmentionnés : un reste d’âme impure (wujûdu-l-baqiyya) et l’incapacité de la souillure d’un reste d’âme naturelle .
Ô Guide ! Nous n’avons pas fait descendre sur toi le coran pour que tu sois malheureux, ni pour que tu t’accables par des exercices, mais pour avertir ceux qui ont un cœur doux et la prédisposition à le recevoir. Pour cela il fallait seulement que tu possèdes la clarté (as-safâ) et la pureté (at-tahâra) ; or ces deux choses ont été réalisées en toi, par la grâce d’Allah, et tu es parfaitement accompli ; le but des efforts spirituels ne saurait être que l’obtention de ces deux choses déjà présentes en toi par le fait de l’épiphanie des deux Noms divins précités. Pourquoi devrais-tu donc t’accabler encore ? Si ta guidance n’opère pas dans le cas de ces êtres, c’est du fait de la «dureté» (qaswa) de leurs cœurs, qui est l’opposé de la « crainte » (khashya) et de la douceur (lîn) conditionnant l’aboutissement de ton message, non pas en raison de quelque déficience en toi [...] »

Au sujet des deux lettres isolées du premier verset de la sourate du Pardonneur (40) :


Les lettres Hâ-Mîm désignent al-Haqq (Dieu en tant que Vérité) caché en Muhammad ; celui-ci est ainsi « Vérité divine » quant à la réalité intime et «Muhammad » quant à l’apparence créaturielle. Dieu l’ayant aimé Se manifesta sous sa Forme ; Son épiphanie eut lieu ainsi par celui-ci. […] Al-Haqq, dont la réalité est intérieure et qui apparaît extérieurement par Muhammad, est « la descente du Livre», et ce Livre représente la Synthèse pure (‘aynu-l-jam’) renfermant le Tout caché, selon son inaccessibilité, dans les tabernacles de Sa Majesté et descendant cependant à travers les degrés des mystères et les esplanades des manifestations dans la Forme Muhammadienne par le moyen de laquelle Sa Science se manifesta au niveau de l’Intellect distinctif (al-‘Aqlu-l-furqânî).


L'Homme & la Création à la Lumière de l'Islam: De la science des lettres isolées dans le Coran
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