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Petites histoires soufis...

Narîma

New member
Salâm.


Après "Histoire Islamique" (merci azedine :)), j'ai l'honneur d'vous présenter "Les p'tites histoires soufis"... :D


Toute participation sera la bienvenue... :)


La permission d'interpréter​


"On rapporte qu'un derviche était en train de pérorer un jour sur l'une des oeuvres du grand poète Djami, quand un nouveau venu entra discrètement dans la salle de conférences et se mit à faire non de la tête, de plus en plus fréquemment, tandis que l'érudit se répandait en commentaires et livrait ses interprétations de la pensée de Djami.
Tous les regards se tournèrent vers l'étranger. A la fin, le derviche, attachant sur lui un regard pénétrant, lui lança :

"- Prétends-tu être en désaccord avec moi ?
- Oui, fit l'intrus.
- Mais, reprit le derviche, as-tu reçu du Grand Maître Djami l'autorisation d'interpréter ses oeurvres ?
- Non.
- Alors, qui es-tu donc ? Comment peux-tu te conduire de façon aussi ridicule ? De quel droit oses-tu défier un homme de mon importance ?
- Je m'appelle Djami", dit le visiteur en s'esquivant."




Allah Hafez. ;)
 
salam,

Narîma a dit:
Salâm.


Après "Histoire Islamique" (merci azedine :)), j'ai l'honneur d'vous présenter "Les p'tites histoires soufis"... :D


Toute participation sera la bienvenue... :)


La permission d'interpréter​


"On rapporte qu'un derviche était en train de pérorer un jour sur l'une des oeuvres du grand poète Djami, quand un nouveau venu entra discrètement dans la salle de conférences et se mit à faire non de la tête, de plus en plus fréquemment, tandis que l'érudit se répandait en commentaires et livrait ses interprétations de la pensée de Djami.
Tous les regards se tournèrent vers l'étranger. A la fin, le derviche, attachant sur lui un regard pénétrant, lui lança :

"- Prétends-tu être en désaccord avec moi ?
- Oui, fit l'intrus.
- Mais, reprit le derviche, as-tu reçu du Grand Maître Djami l'autorisation d'interpréter ses oeurvres ?
- Non.
- Alors, qui es-tu donc ? Comment peux-tu te conduire de façon aussi ridicule ? De quel droit oses-tu défier un homme de mon importance ?
- Je m'appelle Djami", dit le visiteur en s'esquivant."




Allah Hafez. ;)

Ca calme...

A quand les histoires à dormir debout..?
 
Salâm.


Merci Seferi pour ces encouragements...

Bon, je me suis trop limitée avec ce thread lol... donc j'élargie le champ de travail... :D


"Vers la fin de sa vie, sainte Thérèse d'Avila entreprit un voyage vers Burgos qui fut particulièrement difficile. Sur le trajet, elle se blessa et s'en plaignit amoureusement à son Seigneur.
" Teresa, lui aurait-il répondu, Teresa, c'est ainsi que je traite Mes Amis.
- Ah ! mon Dieu, voilà pourquoi Vous en avez si peu !...."



;)

Salâm wa du'a.
 
Re-Salâm,


"Un homme s'en alla en méditation pendant plusieurs années, de retour chez lui, il frappa à la porte de sa bien-aimée et entendit de derrière la porte :

"- Qui est là ?
- C'est moi !
- Il n'y a pas assez de place dans cette maison pour toi et moi !"
Et la porte resta close.

Alors, il repartit en méditation, et à son retour, il retourna frapper à la porte de sa bien-aimée et entendit la même question :

"- Qui est là ?
- C'est toi."

Et la porte s'ouvrit"



:)
 
Salâm.


Je vous préviens, je m'arrêterais aux mille et un contes... :p


"Dans un rassemblement où Shams de Tabrîz était présent, un professeur qui avait écrit un traité déclara avec suffisance : "J'ai maintenant la preuve philosophique de l'existence de Dieu." Le jour suivant, Shams s'adressa à l'assemblée : "La nuit dernière, j'ai eu une vision, dit-il, dans laquelle les Anges sont descendus des cieux pour la maison du professeur afin de le remercier de prouver l'existence de Dieu."

lol

"Une araignée rencontre un mille-pattes et lui dit : "Dis-moi, comment fais-tu pour marcher sans entremêler tes pattes ?"
Le mille-pattes s'arrête net et reste sans réponse mais lorsqu'il tente de se remettre en marche, c'est une pagaille indescriptible....


Anecdote taoïste.

"Un jour, quelqu'un dit au grand Antoine :
"- Tu es le plus grand moine de tout l'Orient.
- Le diable me l'a déjà dit", répondit Abba Antoine."



"Il y avait une fois un samouraï très poltron qui, une nuit, voulut aller aux toilettes à l'extérieur mais il prit peur, aussi demanda-t-il à sa femme d'apporter une bougie et de venir avec lui. Il l'interpella de l'intérieur des toilettes :
"- N'es-tu pas effrayée ?
-De quoi pourrais-je bien avoir peur ?" répondit-elle. Il dit alors sur un ton admiratif :
"- Tu es vraiment digne d'être l'épouse d'un guerrier !"




Bonne nuit à vous ! :)
 
:basmallah

As-salâmu 'aleykum,
Narîma a dit:
"Une araignée rencontre un mille-pattes et lui dit : "Dis-moi, comment fais-tu pour marcher sans entremêler tes pattes ?"
Le mille-pattes s'arrête net et reste sans réponse mais lorsqu'il tente de se remettre en marche, c'est une pagaille indescriptible....
Fabuleux. :)
C'est précisément cette idée que je souhaitais voir développer quand j'avais abordé le sujet de l'hypothalamus dans une autre rubrique : d'après Taisen Deshimaru (un maître du bouddhisme zen soto), l'hypothalamus serait le siège de l'intuition qui prévaudrait sur la réflexion élaborée par le cerveau frontal. Mais il semblerait d'après les développements du frère Canaan (que je remercie à nouveau, au passage) que l'hypothèse de Deshimaru rencontre quelques difficultés à être scientifiquement valide (mais je me trompe peut-être), même s'il n'est pas difficile d'admettre le principe de la prévalence de l'intuition (qui, dans la définition qu'en fait Deshimaru, équivaudrait à notre 'aql) sur la réflexion discursive.

As-salâm.
 
Salâm.


Rachel a dit:
:basmallah

As-salâmu 'aleykum,

Fabuleux. :)
C'est précisément cette idée que je souhaitais voir développer quand j'avais abordé le sujet de l'hypothalamus dans une autre rubrique : d'après Taisen Deshimaru (un maître du bouddhisme zen soto), l'hypothalamus serait le siège de l'intuition qui prévaudrait sur la réflexion élaborée par le cerveau frontal. Mais il semblerait d'après les développements du frère Canaan (que je remercie à nouveau, au passage) que l'hypothèse de Deshimaru rencontre quelques difficultés à être scientifiquement valide (mais je me trompe peut-être), même s'il n'est pas difficile d'admettre le principe de la prévalence de l'intuition (qui, dans la définition qu'en fait Deshimaru, équivaudrait à notre 'aql) sur la réflexion discursive.

As-salâm.


Je ne sais pas si c'est dans la même idée (tu me diras...) mais ça me fait penser à un dire de l'Imâm Ali(as) où quelqu'un vint le voir et lui demanda d'où il tirait une telle science et une si grande connaissance...
L'Imâm Ali(as) lui réponda : "Aussi simplement que toi tu sais que tu as 5 doigts sans avoir besoin de regarder ta main, moi je sais."

Bon, c'est très approximatif...


Salâm wa du'a.
 
Salam 'alaykum,

J'ai beaucoup apprécié, je ne serais pas contre pour d'autres encore.

Salam.
 
:basmallah

As-salâmu 'aleykum,
Narîma a dit:
Je ne sais pas si c'est dans la même idée (tu me diras...) mais ça me fait penser à un dire de l'Imâm Ali(as) où quelqu'un vint le voir et lui demanda d'où il tirait une telle science et une si grande connaissance...
L'Imâm Ali(as) lui réponda : "Aussi simplement que toi tu sais que tu as 5 doigts sans avoir besoin de regarder ta main, moi je sais."

Bon, c'est très approximatif...
C'est bien la même idée, oui.
J'ai peut-être été un peu trop brève sur la référence à Taisen Deshimaru. Il aurait été utile de préciser qu'il intègre ce principe de la précellence de l'intuition / 'aql dans une réflexion sur la nécessité de la méditation qui, selon lui, est le moyen unique de nourrir et de développer cette disposition naturelle de l'homme à entendre l'Infini de manière parfaite (dans l'idéal) - la réflexion discursive étant elle-même un moyen de s'acheminer vers cette compréhension, mais dont l'usage, quand il est exclusif ou qu'il précède celui du 'aql, bride l'homme et le fait s'empêtrer dans la confusion rencontrée par notre mille-pattes. ;)

Allah ma'âki was-salâm.
 
Salâm.



"Le Bouddha enseignait partout où il passait. Or un jour, qu’il parlait sur une place de village, un homme vint l’écouter parmi la foule. L’auditeur se mit bientôt à bouillir d’envie et de rage. La sainteté du Bouddha l’exaspérait. N’y pouvant plus tenir, il hurla des insultes. Le Bouddha demeura impassible. L’homme fulminant quitta la place.
Comme il avançait le long des rizières à larges enjambées, sa colère s’apaisait. Déjà le temple de son village grandissait au-dessus des rizières. En lui monta la conscience que sa colère était née de la jalousie et qu’il avait insulté un sage. Il se sentit si mal à l’aise qu’il rebroussa chemin, décidé à présenter des excuses au Bouddha.
Lorsqu’il arriva sur la place où l’enseignement continuait, la foule se poussa pour laisser passer l’homme qui avait insulté le Maître. Les gens incrédules le regardaient revenir. Les regards se croisaient, les coudes étaient poussés pour attirer l’attention des voisins, un murmure suivait ses pas.
Lorsqu’il fut suffisamment près, il se prosterna, suppliant le Bouddha de lui pardonner la violence des ses propos et l’indécence de sa pensée. Le Bouddha, plein de compassion, vint le relever.

"- Je n’ai rien à vous pardonner, je n’ai reçu ni violence ni indécence.

- J’ai pourtant proféré des injures et des grossièretés graves.

- Que faites-vous si quelqu’un vous tend un objet dont vous n’avez pas l’usage ou que vous ne souhaitez pas saisir ?

- Je ne tends pas la main, je ne le prends pas bien sûr.

- Que fait le donateur ?

- Ma foi, que peut-il faire ? Il garde son objet.

- C’est sans doute pourquoi vous semblez souffrir des injures et des grossièretés que vous avez proférées. Quant à moi, rassurez-vous, je n’ai pas été accablé. Cette violence que vous donniez, il n’y avait personne pour la prendre.""



Wasalâm.
 
Salâm.



"La générosité du roi Shibi d’Ushinara était telle que sa réputation avait atteint les cieux. Les dieux en discutaient entre eux, se donnant mutuellement Shibi en exemple. Indra et Agni doutaient. Un jour ils décidèrent de vérifier si cette renommée n’était pas usurpée.

Agni se changea en pigeon, Indra prit la forme d’un faucon. Ils volèrent au dessus des jardins du palais de Shibi. Le roi était sous les orangers en fleur, assis près d’une fontaine. Le faucon dans le bleu du ciel fondit d’un trait sur le pigeon. L’oiseau traqué se réfugia sur le genoux droit du monarque. Il haletait, tremblait d’effroi.

Le faucon se posa au bord de la fontaine.

"- Roi, donne-moi ce pigeon, c’est ma proie, mon repas.

- Faucon, comment pourrais-je te remettre ce pigeon qui est venu prendre refuge auprès de moi ? vois comment il a peur, je ne peux trahir sa confiance ; il est impur de refuser sa protection, aussi impur que de tuer un brâhmane ou une vache ! Celui qui abandonne le faible, le malade, le miséreux, sera lui-même abandonné quand il appellera à l’aide. Les grains qu’il sèmera ne germeront pas, les pluies n’arroseront pas son pays. Les dieux refuseront les libations sacrées qu’il versera au feu du sacrifice. Ses ancêtres seront bannis des mondes divins."

Le faucon s’irrita :

"- Voilà ta générosité ? Tu protèges ce pigeon et me prives de nourriture ! Est-il au monde un être qui puisse subsister sans boire ni manger ? Ô roi, sans nourriture, je vais mourir. Et quand je serai mort, mon épouse et mes petits périront. C’est ma chasse qui les nourrit. Ainsi, protégeant une vie, tu causes plusieurs morts. Le vertu qui combat une vertu n’est que pure illusion. Seul importe le bien qui n’a pas d’opposé.

- Je protégerai ce pigeon, affirma le roi. Cependant, je ne souhaite pas ta mort, dis-moi ce que tu souhaites, à part ce pigeon-ci, et je te nourrirai

- Si ce pigeon est tellement important pour toi, je ne veux aucun autre animal, rien qui soit prélevé sur ton royaume, je veux son poids de ta propre chair provenant de ce côté droit où le pigeon a pris refuge."

Le roi appela ses servantes, se fit porter une balance, puis, saisissant son poignard, il trancha dans sa cuisse une chair égale à la taille du pigeon qu’il voulait protéger. Il la pesa. Ce n’était pas assez. Le roi, sans hésitation, coupa encore de sa chair. Cependant, à chaque pesée, le pigeon s’alourdissait. Une larme surgit de l’œil gauche du roi et roula sur sa joue.

"- Ah, ricana le faucon, je ne peux pas recevoir un cadeau offert à contrecœur !

- Pardonne-moi, dit le roi, je ne pleure pas le côté droit que je t’ai donné. C’est le côté gauche qui se désole de ne rien pouvoir faire pour le pigeon.

- Que le côté gauche participe aussi, s’il le souhaite."

Le roi grimpa sur la balance, se tint debout sur le plateau.
Aussitôt Agni et Indra reprirent leur forme divine. Le corps du roi se retrouva intact.

"- Sire, dirent les dieux, nous étions venus tester votre générosité, elle est éclatante. Vous vivrez longtemps pour le bonheur de ce royaume. Et quand l’heure sera venue, vous entrerez dans l’au-delà, avec ce corps déjà plus qu’humain, puisqu’il a été offert par compassion.""



Wasalâm.
 
Salâm.


"Le maître de Zanz fut questionné par un disciple : "Que fait le Rabbi avant sa prière ?
- Je prie, répondit-il, d'être capable de bien faire ma prière."


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"Notre Tzaddik a prié pour que le riche donne plus au pauvre - et Dieu a déjà répondu pour moitié à sa prière : le pauvre a donné son accord pour accepter."


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"La nouvelle vint aux oreilles du patriarche de Constantinople que les moines du mont Athos ne connaissaient même pas par coeur le "Notre Père".
Il décida de s'y rendre lui-même pour remédier à cela et parvint à grand-peine à leur apprendre la prière en son entier.
Satisfait d'avoir accompli sa mission, il s'en retourna en bâteau lorsqu'il vit sur la mer, à l'horizon, des petits points noirs qui se déplaçaient et semblaient se rapprocher. Finalement, les points noirs s'avérèrent être des moines qui couraient sur l'eau pour rattraper l'embarcation.
Arrivés près du bâteau, ils joignirent respectueusement les mains et demandèrent avec supplication : "Pardonnez-nous, Monseigneur, mais après Notre Père... c'est quoi déjà ?..."


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" Comment se fait-il, demanda-t-on un jour à Rabbi Lévi Yitzahk, que dans le Talmud de Babylone, à chaque traité manque le premier feuillet et que tous commencent à la page 2 ?
- L'homme d'étude, répondit le Rabbi, quel que soit le nombre de pages qu'il aura lues et méditées, ne doit jamais perdre de vue qu'il n'est point parvenu encore à la première page."


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"Les élèves de l'école Tendai étudiaient la méditation, avant que le zen ne fît son apparition au Japon.
Quatre élèves, par ailleurs amis intimes, se promirent d'observer le silence pendant sept jours d'affilée.
Le premier jour, tous furent silencieux.
L'exercice de méditation avait bien commencé. Mais, la nuit venue, voyant la lumière des lampes à huile diminuer, l'un des quatres amis ne put s'empêcher de dire à un domestique : "Arrange ces lampes."
Le second d'entre eux, surpris d'entendre le premier parler observa : "Nous sommes censés ne pas dire un mot.
- Vous êtes tous les deux stupides, dit le troisième, pourquoi donc avez-vous parlé ?"
Alors le quatrième s'exclama : "Il n'y a que moi qui n'aie rien dit ici !"


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"Le poète soufi Djami était une fois en train de réciter les vers suivants tirés de l'un de ses poèmes mystiques :
"Votre présence est si persistante en mon coeur et mon âme languissants,
Que quiconque apparaît à mes yeux, je le prends pour Vous."

Un homme qui passait par là demanda :
" Qu'en est-il si c'est un âne qui t'apparaît ?
- Je penserai que c'est toi", répliqua Djami."



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"La poupée d'une fillette était cassée. Tout en versant des larmes devant les débris, elle dit à son frère : "Je vais prier Dieu pour qu'Il me remette les morceaux ensemble.
- Tu espères que Dieu va répondre à ta prière ? dit-il.
- Tu vas voir que Dieu va me répondre", prédit-elle.

Quelques heures plus tard, quand le frère revint, il demanda à la petite fille :
" Bien, Dieu a-t-il répondu ?
- Oui, répondit-elle en montrant les morceaux, il a dit : "Non." "



Bonne nuit.
 
Rachel a dit:
:C'est précisément cette idée que je souhaitais voir développer quand j'avais abordé le sujet de l'hypothalamus dans une autre rubrique.

salam ma soeur,

Je sais pas pourquoi à chaque fois que je lis hypothalamus, je pense à hippopotame; c'est trop nul je sais car il n'y a aucun rapport (quoi que...) et en plus ça s'écrit pas pareil et ça n'a rien de soufi...:icon_roll

Il est vrai que la petite histoire est jouissive de sens...
 
Salâm.


"Un jour, alors qu'il marchait au bord de la mer, Augustin aperçut un garçonnet qui tenait une timbale à la main. Il semblait très contrarié et Augustin, se demandant ce qui pouvait bien tourmenter un si jeune esprit, s'approcha et le questionna :

"Qu'est-ce qui ne vas pas ? Tu as l'air bien soucieux !
- J'essaie de mettre l'océan dans ma timbale, répondit l'enfant. Mais il n'y a rien à faire, il est beaucoup trop grand !
- En ce cas, dit Augustin, pourquoi ne pas jeter cette timbale à la mer ?"
Et saint Augustin réalisa, en une intuition fulgurante, ce qu'il venait de dire.



:)
 
Salâm.


"Un homme désabusé qui avait longtemps voyagé et fait le tour de nombreux ashrams vint trouver Rajneesh en lui disant : "Dieu n'est nulle part."
Rajneesh lui proposa :
"Ecrivez donc ce que vous venez de dire" et l'homme inscrivit : "God is nowhere."
"Regardez ce que vous venez d'écrire : "God is NOW HERE !""



;)
 
Salam 'alaykum chère soeur,

Mach'Allah!! qu'Allah:azwj: vous récompense!!

Salam.
 
Narîma a dit:
Salâm.


"Un homme désabusé qui avait longtemps voyagé et fait le tour de nombreux ashrams vint trouver Rajneesh en lui disant : "Dieu n'est nulle part."
Rajneesh lui proposa :
"Ecrivez donc ce que vous venez de dire" et l'homme inscrivit : "God is nowhere."
"Regardez ce que vous venez d'écrire : "God is NOW HERE !""



;)
salam chère Narima,

Mais dites moi vous êtes notre conteuse de la nuit, c'est tjrs bien une petite histoire avant de faire dodo, surtout si elles sont bien racontées.
Frère Azedine il y a de la concurrence;)
Le marchand de sable est passé, zzzzzzz....

salam,



allahouma sali 'ala mohammad wa ali mohammad
 
Re-Salâm,


Allez, quelques unes encore pour votre plus grand plaisir (lool) et je m'en vais... :)


"Un jeune moine était partie apprendre le zen, un jour, il demanda :

"Maître ! parlez-moi de l'éveil !
Le maître lui dit :
"Tu as faim ?
– Oui maître.
– Alors mange ton bol de riz !
– Et maintenant ?"

Le maître entre le rire et la colère face au jeune moine idiot dit :
"Et bien puisque tu as fini ! vas laver ton bol".


:)

------------------------

"Près de sa fin, Rabbi Zousya prononça ces paroles :

"Dans le monde qui vient, la question qu'on va me poser, ce n'est pas : Pourquoi n'as-tu pas été Moise ?
Non. La question qu'on va me poser, c'est : Pourquoi n'as-tu pas été Zousya?"



:))))

------------------------


"Alors qu'il était sur le point de mourir, quelqu'un demanda à Zousya : "Avez-vous fait la paix avec Dieu ? Ou avez-vous gaspillé votre vie à danser, chanter, plaisanter et baguenauder ?"
Zousya ouvrit un oeil et dit :
"Mais nous ne nous sommes jamais querellés, aussi pourquoi devrais-je faire la paix avec lui ? Nous avons toujours été en très bons termes : parfois je raconte des plaisanteries - il rit; parfois il raconte des plaisanteries - je ris.
Les choses se sont toujours très bien passées. Et j'ai mis de côté quelques plaisanteries que je n'ai jamais racontées à personne; elles sont spécialement pour lui parce que je sais que lorsque je vais arriver là-haut, il me demandera :
"Zousya, qu'as-tu apporté ?"
Or je suis un pauvre homme, que puis-je conserver d'autre et apporter avec moi en guise d'offrande ?
Il a assez entendu de prières et assez vu de gens généreux !"



-----------------------------


"D'où viens-tu ? demandait-on à Rabi'a.
- De l'autre monde.
- Et où vas-tu ?
- Dans l'autre monde.
- Que fais-tu dans ce bas monde ?
- Je me joue de lui.
- Et comment te joues-tu de lui ?
- Je mange son pain et j'accomplis les oeuvres de l'autre monde."



-----------------------------


"Le visiteur d'une synagogue d'un minuscule village, dont les habitants croyaient que leur tzaddik possédait des pouvoirs miraculeux, demanda :
"Quel miracle votre Rabbin a-t-il accompli récemment ?
- Eh bien, il y a miracles et miracles. Penseriez-vous que c'est un miracle si Dieu faisait exactement ce que notre Rabbin demande ?
- Je le penserais certainement !
- Eh bien, ici nous pensons que c'est un miracle que notre Rabbin fasse ce que Dieu lui demande.""




Que Dieu nous accorde la Sagesse,

Wasalâm.
 
Salâm,


Ah, je n'avais pas vu !

Merci frère Azedine et soeur Cassiopée pour ces encouragements... (j'avoue que quelques fois je doute du succès que peuvent avoir ces p'tites histoires, mais ravie que ça sert au moins à une personne, deux c'est encore meiux ! :))

:)


Que Dieu nous inonde de Sa Lumière !
 
Salâm,


J'en mets une de Rûmi que j'aime beaucoup, sur laquelle je médite souvent et que m'avait fait découvrir un frère dans le temps (qu'il en soit ici remercié et béni... ;))



Moïse et le berger​



Moïse aperçut en chemin un berger qui disait :
"Ô Dieu bon ! où es-tu pour que je me fasse ton seviteur, que je recouse tes sandales et te passe le peigne dans les cheveux, que je lave tes vêtements et t'écrase les poux, que je t'apporte du lait, Ô Très-Noble.
Que je baise tes petites mains et masse tes petits pieds, et lorsque viendra l'heure de dormir, que je balaie ta petite place.
Ô toi à qui je sacrifie toutes mes chèvres, Toi dont font mémoire mes cris et mes chants".

"Eh, l'homme ! A qui parles-tu ?" lui dit Moïse.

"Avec celui qui nous créa.
Grâce auquel cette terre et ce ciel sont apparus".

"Te voilà devenu bien habile, lui dit Moïse.
Pas même encore croyant, te voilà déjà impie !
Que sont ces sornettes, ces hérésies, ces outrances ,
Bouche-toi la bouche avec un chiffon !
La puanteur de ton hérésie infeste le monde.
Elle transforme la soie de la Religion en haillon.
Sandales et pieds sont dignes de toi...
Mais ils déshonorent Dieu,
Attester qu'"Il n'est pas engendré ni n'a engendré",
C'est cela qui lui convient....

A l'écoute de ce discours plein de reproches, le berger se repent de son anthropomorphisme.

"Ô Moïse, dit-il, tu m'as fermé la bouche,
Et me consumes de remord".

Déchirant ses vêtements, il poussa un profond soupir, se dirigea vers le désert et disparut.

Dieu intervient alors :


"Pourquoi as-tu éloigné de moi un serviteur ?
Autre est l'apparence du discours du berger, et autre sa signification véritable, et l'amour qui est au coeur de cet homme.
Nous ne prêtons pas attention à la langue, au discours.
Mais à l'intérieur, à la disposition du coeur.
Nous observons le coeur, pour voir s'il est humble,
Même si la parole extérieure paraît intrépide.
Allume donc un feu d'amour dans les âmes,
Consume cette inquiétude pour les idées et les mots !...
Pour les amoureux, chaque respiration est un embrasement.
On ne prélève pas l'impôt ou la dîme sur un village en ruine.
S'il parle à tort, ne l'appelle pas pécheur pour autant,
Ne lave pas le martyr couvert de sang.
Le sang, pour les martyrs, est plus pur que l'eau,
Cette faute est plus précieuse que cent mérites !"


C'est alors qu'au plus secret de Moïse, Dieu vint déposer des mystères ineffables.
Moïse se repent alors d'avoir peiné le berger et interrompu sa prière. Il se met donc à le chercher et le trouve finalement au désert :



"Ne poursuis aucune convention, aucune règle,
Dis tout ce que voudra ton coeur en peine.
Ton hérésie est religion, et ta religion, lumière de l'âme."

Mais le berger a entre temps réalisé la transcendance et l'unité de l'Essence :

"Ô Moïse, dit-il, j'ai renoncé à cela,
Je suis, à présent, trempé dans le sang de mon coeur.
J'ai dépassé le Cèdre de la Limite,
Et des centaines de milliers d'années suis allé au-delà.
Tu as frappé mon cheval de ton fouet et il s'en est retourné
Il a parcouru le Ciel, puis est allé au-delà
Afin d'être familier de ce monde et de l'Autre,
Que vivent ta main et ton bras !
Mon état à présent est indicible,
Que dis-je ? Ce n'est plus mon état à moi".



Salâm wa du'a.
 

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