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Parti Radical De Gauche

  • Auteur de la discussion Une soeur
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Une soeur

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Parti radical de gauche

[page]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/b/b0/Prg.gif[/page][j]Le Parti radical de gauche (PRG) est un parti politique français de gauche, héritier d'un des plus vieux partis politiques français, le Parti républicain, radical et radical-socialiste fondé en 1901.


Fondation et dénomination

Pour des raisons judiciaires l'opposant à l'autre mouvement issu du même parti, le Parti radical (dit valoisien), il a dû changer plusieurs fois de nom, passant de Mouvement de la gauche radicale-socialiste (MGRS) en 1972 (année de la scission du parti radical) à Mouvement des radicaux de gauche (MRG) en 1973, puis à Radical (mouvement des radicaux de gauche pour la Réforme et la République) en 1994 puis Parti radical-socialiste (PRS) avant de prendre son nom actuel le 13 janvier1998.
Le MRG est une scission du Parti radical, car ses animateurs (Maurice Faure, René Billières, Robert Fabre) souhaitaient adhérer au Programme commun et soutenaient la candidature unique de la gauche, celle de François Mitterrand, pour l'élection présidentielle de 1974.

Histoire

La montée en puissance du Parti socialiste dans les années 1970 l'a peu à peu marginalisé, au point qu'après la candidature de Michel Crépeau en 1981, et son résultat décevant de 2,09% des voix, il faudra attendre 2002 pour voir le parti soutenir son propre candidat au premier tour de la présidentielle. Au moment de la grave crise du PS au début des années 1990, les radicaux se choisiront Bernard Tapie pour leader, dont la liste "Energie radicale" aux élections européennes 1994 obtiendra 12,03 % des voix, proche du score du PS (14,49 %, liste conduite par Michel Rocard). Ce sera un succès sans lendemain, notamment à cause des tracas judiciaires de Bernard Tapie.
Le départ de Robert Fabre nommé en 1978 Médiateur de la République par Valéry Giscard d'Estaing, suivi de l'exclusion de plusieurs de ses proches, divise et affaiblit le parti (les tentatives de Robert Fabre d'accueillir au sein du MRG un certain nombre de gaullistes de gauche, comme Léo Hamon ou Jean Charbonnel lui avaient valu de solides inimitiés de la part des radicaux de gauche les plus proches du PS).
L'alternance en 1981, 1988 et 1997 permet au MRG puis au PRG d'accéder au pouvoir aux côtés des socialistes. Il participe à l'ensemble des gouvernements de la gauche depuis 1981.
Depuis 1981, l'importance des radicaux de gauche a décliné. Une scission survient en 1982 et voit la création du PDF. En 1984, Le MRG présente une liste commune avec des écologistes (dont Brice Lalonde) et l'UCR d'Olivier Stirn aux élections européennes. La liste ERE obtient un succès d'estime (3.32 % des voix) mais aucun élu. Aux élections de législatives de 1986, une tentative de présenter des listes autonomes en alliance avec le MGP (Mouvement gaulliste populaire) achève de convaincre le MRG que l'alliance avec le PS demeure la seule solution raisonnable pour sa survie. Dès lors François Doubin puis Emile Zuccarelli s'emploieront, à la tête du PRG, à reconstruire tout à la fois une identité politique aux radicaux de gauche et une alliance équilibrée avec le parti socialiste.
L'élection de Jean-François Hory à la tête du MRG en 1992 va permettre au MRG de prendre une importance nouvelle à gauche, grâce à l'adhésion de Bernard Tapie et son succès aux élections européennes de 1994. Mais cette nouvelle tentative d'indépendance échoue finalement en 1995, lorsque Jean-François Hory, crédité d'intentions de votes faméliques pour les élections présidentielles auxquelles il s'est porté candidat, renonce à sa candidature puis à la présidence de Radical, éphémère nom du MRG au milieu des années 1990.

Faute de personnalité connue au-delà du sud-ouest et de la Corse, où il demeure très présent, le PRG choisit ainsi en 2002 d'être réprésenté par une personnalité non membre, Christiane Taubira, députée de Guyane. Cette décision créée au sein du PRG de fortes tensions, plusieurs de ses élus et dirigeants et au premier plan d'entre eux le Député-Maire de Bastia Emile Zuccarelli choisissant de soutenir la candidature du républicain Jean-Pierre Chevènement. A la suite de cette désignation, Madame Taubira, peu connue jusque là en France métropolitaine, n'obtient que 2,32%. Elle intégre provisoirement le PRG en qualité de vice-présidente avant de renoncer à cette fonction en 2005 et d'appeler avec Emile Zuccarelli et une majorité de députés PRG à voter non au référendum du 29 mai 2005 sur le projet de Traité constitutionnel européen. Aujourd'hui le PRG apparaît divisé entre un courant "social-libéral" autour de Jean-Michel Baylet et un courant républicain de gauche conduit par Emile Zuccarelli auréolé par ses victoires consécutives au référendum insulaire puis au référendum sur le TCE.
Le PRG défend notamment l'héritage laïque dans les institutions françaises.

Situation actuelle

Le PRG comptait en 2005 une dizaine de députés et deux présidents de conseils généraux. PS et PRG vivent dans une relative symbiose, les deux organisations ayant même une association de financement public commune, et évitant généralement d'avoir des concurrents lors du 1er tour des élections législatives. De 1997 à 2002, il a siégé à l'Assemblée nationale aux côtés des Verts et des chevènementistes au sein du groupe RCV (Radical, citoyen et vert) ; les radicaux de gauche, dans l'incapacité de reformer un groupe autonome après 2002, siègent aujourd'hui comme apparentés dans le groupe socialiste ou sans étiquette. Ils poursuivent en revanche l'expérience originale de leur groupe commun Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) avec le Parti radical "valoisien" au Sénat.
Le président du PRG est Jean-Michel Baylet.
Anciens présidents : Robert Fabre (1972-1978), Michel Crépeau (1978-1981), Roger-Gérard Schwartzenberg (1981-1983), Jean-Michel Baylet (1983-1985 puis 1996- ), François Doubin (1985-1988), Yvon Collin (1988-1989), Émile Zuccarelli (1989-1992), Jean-François Hory (1992-1996).
Les JRG (Jeunes Radicaux de Gauche) constituent le mouvement de jeunesse du PRG.[/j] Sources http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_radical_de_gauche
 

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