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Parti Communiste Francais

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Une soeur

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Parti communiste français




http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Logo-parti_communiste_français-2005.pngLe Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, fondé en 1920 au Congrès de Tours, lors de la scission de la SFIO. L'organe officiel du Parti a longtemps été le journal L'Humanité qui lui est désormais structurellement indépendant. Son siège est situé place du Colonel-Fabien à Paris, dans un bâtiment de béton du célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.

Histoire du PCF (1920-1980)


Le Congrès de Tours

Le 30 décembre 1920, une majorité des militants socialistes de la SFIO réunis en congrès à Tours décident de s'affilier à la troisième internationale, fondée en 1919 par Lénine à la suite de la Révolution d'Octobre. La Troisième Internationale (IC) est également connue sous son nom allemand de Komintern. Le Parti communiste français, qu'on appelle alors Section Française de l'Internationale communiste (SFIC), qui est ainsi créé accepte par conséquent de se soumettre aux conditions explicitement formulées par l'IC. Il s'engage à construire un parti révolutionnaire, qui peut utiliser des moyens légaux, mais qui aussi doit se doter d'un appareil clandestin et ne doit pas exclure l'action illégale. Le parti constitué doit être discipliné, suivant les règles du centralisme démocratique : les minoritaires doivent suivre la ligne décidée majoritairement, et n'ont pas le droit de s'organiser pour défendre leur tendance. Internationaliste, enfin, un parti national, comme le Parti Communiste français (PC) est d'abord une section de la troisième internationale. Le PC français ne s'appelle pas PCF mais SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste). Ces principes de base vont sous-tendre toute la vie du PCF jusqu'à la dissolution officielle de l'IC en 1943, et même bien au-delà.
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Les premières années (1921-1933)

Les premières années du jeune parti sont marquées à la fois par de nombreuses exclusions de membres fondateurs du parti (comme Boris Souvarine, Rosmer, Pierre Monate, Albert Treint), ainsi que par un activisme militant illustré, par exemple par des manifestations contre la guerre du Rif, en 1925, et plus généralement par l'antimilitarisme. L'arrestation et l'incarcération de courte durée est très fréquente, tant pour les militants que les dirigeants. En 1927, sous l'impulsion du Komintern, la politique du parti se sectarise. On appelle cette politique "Classe contre Classe", elle exclut toute entente avec les partis "bourgeois", SFIO comprise. Le Parti qui avait obtenu 26 sièges aux élections de 1924 en perd la moitié aux élections de 1928.
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L'antifascisme, le Front Populaire et la guerre d'Espagne (1934-1939)

Liste des congrès du Parti communiste français :25-30 décembre 1920Congrès de Tours (SFIO)25-30 décembre 19211er Congrès (Marseille)15- 20 octobre 1922IIe Congrès (Paris)20- 24 janvier 1924IIIe Congrès (Lyon)17 - 21 janvier 1925IVe Congrès (Clichy)20- 26 juin 1926Ve Congrès (Lille)31 mars - 7 avril 1929VIe Congrès (Saint-Denis)11-19 mars 1932VIIe Congrès (Paris)22- 25 janvier 1936VIIIe Congrès (Villeurbanne)25- 29 décembre 1937IXe Congrès (Arles)26- 30 juin 1945Xe Congrès (Paris)25 - 28 juin 1947XIe Congrès (Strasbourg)2- 6 avril 1950XIIe Congrès (Gennevilliers)3 - 6 juin 1954XIIIe Congrès (Ivry-sur-Seine)18- 21 juillet 1956XIVe Congrès (Le Havre)25 - 30 mai 1959XVe Congrès (Ivry-sur-Seine)11- 14 mai 1961XVIe Congrès (Saint-Denis)14- 17 mai 1964XVIIe Congrès (Paris)4- 8 mai 1967XVIIIe Congrès (Levallois-Perret)4- 8 février 1970XIXe Congrès (Nanterre)13- 17 décembre 1972XXe Congrès (Saint-Ouen)24- 27 octobre 1974XXIe Congrès (Vitry)4- 8 février 1976XXIIe Congrès (L'Île-Saint-Denis)9- 13 mai 1979XXIIIe Congrès (Saint-Ouen)3- 7 février 1982XXIVe Congrès (Saint-Ouen)6- 10 février 1985XXVe Congrès (Saint-Ouen)2- 6 décembre 1987XXVIe Congrès (Saint-Ouen)18- 22 décembre 1990XXVIIe Congrès (Saint-Ouen)25- 29 janvier 1994XXVIIIe Congrès (L'Île-Saint-Denis)25- 22 décembre 1996XXIXe Congrès (La Défense)23- 26 mars 2000XXXe Congrès (Martigues)26- 28 octobre 2001XXXIe Congrès (La Défense)3- 6 avril 2003XXXIIe Congrès (Saint-Denis)23- 26 mars 2006XXXIIIe Congrès (Le Bourget)

Après la prise du pouvoir par Hitler, et les évènements de 1934 en France, l’Internationale communiste recommande une nouvelle ligne, moins sectaire. La lutte pour la direction du parti entre un jeune challenger, Maurice Thorez, et Jacques Doriot, aboutit en 1934 à l'éviction de ce dernier qui crée son propre parti. Maurice Thorez, qui avait accédé à la direction dans la période précédente mettra en œuvre cette nouvelle ligne. Thorez est entouré d'une équipe constituée de Jacques Duclos, Benoit Frachon et du délégué du Komintern, Eugen Fried. L'équipe Thorez-Duclos-Frachon connaîtra une longévité exceptionnelle et dirigera pratiquement le parti français pendant une trentaine d'année. Le 10 janvier 1936, socialistes, communistes et radicaux se mettent d'accord sur un « programme commun ». Au printemps, le Front populaire gagne les élections et le P.C. remporte 72 sièges avec 15% des voix. Le PC soutient le gouvernement Blum sans y participer. Début juin 1936, la direction du PC appelle à l’arrêt de la grève générale spontanée qui s’est déclenchée peu avant, et qui permettra l’obtention des congés payés. Sur le plan syndical, la CGTU, communiste, et la CGT dont elle avait fait scission après le congrès de Tours, fusionnent à nouveau. Les instances dirigeantes sont totalement subordonnées à l'IC, elle même complètement dominée par Staline et les autres dirigeants de l’État soviétique, mais cette subordination ne pose guère de problèmes à l'intérieur du parti français, tant est grand le prestige de l'URSS. De 1936 à 1939, le soutien aux républicains et aux staliniens espagnols représente une composante majeure du parti communiste français, tant par l'envoi de volontaires dans les Brigades Internationales que par la mise sur pied de puissants moyens matériels.
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La Seconde Guerre Mondiale (1939-44)

En septembre 1939, après la déclaration de guerre et l'approbation par le Parti français de la signature du pacte germano-soviétique, Daladier imposera la mise hors la loi du P.C. L'essentiel de la direction du parti est alors regroupée en Belgique, et, sur un ordre de Dimitrov, Maurice Thorez déserte et rejoint Moscou. Il s'en suivra une période de clandestinité qui se prolongera jusqu'à la Libération, en été 1944. Bien préparé à la résistance par cette pratique de la clandestinité, le PC français ne s'engagera officiellement dans la lutte contre l'occupant qu'à partir de juin 1941 lorsque les troupes d'Hitler envahiront l'URSS. Les différentes organisations rattachées de près ou de loin au mouvement communiste sont alors à même d'attirer un nombre important d'hommes et de femmes désireux de participer à la lutte contre l'occupant. La mouvance communiste devient prépondérante au sein du Conseil National de la Résistance (CNR). En 1943, le Komintern est dissous et le parti français est désormais appelé PCF.
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L'Après Guerre (1944-70)

À la Libération, celui-ci est devenu une des principales forces politiques françaises qui recueillera jusqu'à 29% des suffrages et qui a largement débordé ses bastions ouvriers pour être présent dans pratiquement tous les départements. De 1944 à 1947, des ministres communistes participent aux différents gouvernements.
C'est en 1947 que sur un fond de guerre froide entre les deux blocs et de guerres coloniales dans l'empire français, les communistes français retourneront dans une opposition que certains qualifieront de ghetto, puisqu'au cours des dix années qui suivent, le PCF est le seul parti à rester à l'écart du pouvoir. Maurice Thorez, atteint d'hémiplégie, passe, entre 1950 et 1953 de longs séjours en URSS pour se faire soigner. Pendant ce temps, les exclusions sont nombreuses, menées principalement par Jacques Duclos (Tillon, Lecoeur, Marty, ...). Après la mort de Staline, en 1953, les dirigeants français renâclent à s'engager à la suite du parti soviétique dans la dénonciation des crimes de Staline. Le PCF reste néanmoins fidèle à l'URSS dont il soutiendra en 1956 l'intervention militaire contre la révolte populaire en Hongrie.
Maurice Thorez décède en 1964, mais 3 ans auparavant, il avait fait rentrer au Bureau Politique Georges Marchais qui devait devenir l'homme fort du Parti à partir de 1970. La période entre 1964 et 1970 peut être qualifiée de transition, avec un nouveau secrétaire Waldeck Rochet affaibli par la maladie. Les évènements de Mai 68 le prennent à contre-pied et le PCF commence par dénoncer le mouvement étudiant, notamment en refusant de participer au meeting de Charlety du 27 mai. Il rejoindra tardivement le mouvement lorsqu'il se déplacera sur un terrain plus connu pour le PCF : la grève générale, soutenue par la CGT.
Aux élections présidentielles de 1969, Jacques Duclos, que l'on croyait à la retraite, récolte 21,5% des voix, score considéré comme excellent.
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Les années 70

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:French-communist-party-hq.jpg
Siège du PCF, place du Colonel Fabien, Paris

Les communistes pensaient bien que la signature d'un programme commun de gouvernement avec le Parti socialiste (1972) allait accroître leur audience dans l'opinion, mais il n'en est rien : l'alliance profite aux socialistes, tandis que l'érosion du vote communiste devient inquiétante. Le programme commun sera abandonné en 1978.
En 1974 la parution en France de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljénitsyne, qui provoque un véritable séisme dans l'opinion publique, participe fortement à la dégradation de l'image du Parti.
En 1976, le PCF abandonne la référence au modèle soviétique pour s'orienter vers une ligne de type eurocommuniste. Cela n'empêche pas, en 1979, Georges Marchais, alors premier secrétaire du Parti, de soutenir l'invasion soviétique en Afghanistan, en direct depuis un studio de la télévision russe. Le divorce avec les artistes et les intellectuels est désormais consommé.

Incompatibilité avec la gouvernance et déclin

Les années 80

À partir de 1981, le PCF participe au gouvernement de Pierre Mauroy avec les ministres Charles Fiterman (transports), Anicet Le Pors (fonction publique), Jack Ralite (santé) et Marcel Rigout (formation professionnelle). De juin 1982 à mars 1983, Jacques Delors, alors ministre de l'économie, pilote une transition vers une politique de « rigueur économique ». En effet, après trois dévaluations successives, des milliards de francs de pertes de capitaux et une explosion du chômage, les socialistes choisissent de renoncer à leur projet économique et social, de peur de condamner l'économie française à l'isolement dans une Europe où l'austérité est de rigueur. En 1984, les communistes décident de quitter le gouvernement pour protester contre la nouvelle orientation libérale du Parti socialiste. Confronté à de profondes divisions internes, il connaît alors une nouvelle phase de déclin.
En 1981, au premier tour de l'élection présidentielle, Georges Marchais, secrétaire général, obtient 15%, alors que Jacques Duclos en obtenait 22 en 1969. Considéré par certains comme le début du déclin, il n'en est que l'apparition dans les urnes. En effet, avec la disparition progressives des grandes concentrations ouvrières où il avait la main-mise sur tout (les célèbres "votes à main levée"), et surtout l'ouverture de ce qui apparait aujourd'hui comme l'âge d'or d'un parti socialiste qui à l'époque s'appuyait encore sur les classes moyennes de plus en plus prépondérantes, le parti communiste refusa, comme aujourd'hui le parti socialiste, de revoir ses positions dans un monde changeant. François Mitterrand l'utilisa à son profit tout en le détruisant.
En 1984, aux élections européennes, la liste Marchais obtient 11% et ne devance que d'un point la liste du Front national de Jean-Marie Le Pen.
En 1988, au premier tour de l'élection présidentielle, M. André Lajoinie obtient 6,75%, et M. Pierre Juquin, candidat dissident, 2%
En 1989, aux élections européennes, la liste de M. Philippe Herzog, Professeur agrégé d'économie à l'Université de Paris X à Nanterre, obtient 7%.
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Le déclin des années 90

De 27 députés élus en 1988, le Parti n'en a plus que 20 en 1993. Si Georges Marchais est réélu dans le Val-de-Marne, M. André Lajoinie, le Président sortant du groupe à l'Assemblée est battu dans l'Allier. M. Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux, lui succède, et occupe toujours aujourd'hui cette fonction.
En 1994, Robert Hue remplace Georges Marchais à la tête du parti. À la chute du mur de Berlin, le PCF n'a déjà plus obtenu que 6% à la présidentielle de 1988... En juin 1994, aux élections européennes, la liste de M. Francis Wurtz obtient 6,5%, malgré les 8-10% obtenus aux cantonales.
En avril 1995, au premier tour de l'élection présidentielle, M. Robert Hue, secrétaire national, obtient 8,75%.
En juin 1995, le Havre (Seine-Maritime) et Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), jusqu'ici communistes, basculent à droite.
En 1997, le Parti remonte à trente-six sièges à l'Assemblée nationale. M. André Lajoinie retrouve son siège de député de l'Allier et se fait élire Président de la Commission de la Production. Georges Marchais, qui ne s'était pas représenté, décède au début de l'hiver.
Malgré l'échec du socialisme réel (que beaucoup considèrent comme un capitalisme d'État), l'influence du Parti reste pourtant loin d'être négligeable. Il tente alors, par une stratégie d'alliance dans la gauche plurielle, une mutation plus profonde vers la social-démocratie. Malgré de fortes dissensions internes, dues aux remises en cause du passé, cette stratégie voulue par Robert Hue a d'abord semblé positive, puisque qu'il maintient son électorat et que plusieurs ministres entrent au gouvernement en 1997 : au ministère des transports et du logement (Jean-Claude Gayssot), au ministère des sports (Marie-George Buffet), ainsi qu'au secrétariat d'État au tourisme (Michelle Demessine). La politique de ces ministres sera un déchirement pour certains militants qui accusent notamment Jean-Claude Gayssot de préparer la privatisation de la SNCF avec la création du Réseau ferré de France ou de mener une politique répressive.
Aux élections européennes de juin 1999, M. Robert Hue, secrétaire national et député-maire de Montigny-lès-Cormeilles, présente une liste à double parité, entre femmes et hommes, et entre communistes et membres de la société civile. Il n'obtient que 6,5% et six élus sur 87.
En mars 2001, beaucoup de communes communistes basculent à droite, comme Argenteuil, Fos-sur-Mer et la Seyne-sur-Mer.
Suite au 31e congrès, en octobre 2001, Robert Hue est remplacé au secrétariat national par Marie-George Buffet. Les résultats désastreux des élections présidentielles et législatives de 2002 (moins de 4%, le plus bas score de son histoire) mettent les finances du parti gravement en péril. Mais une souscription nationale couvre rapidement le déficit. De plus, aux élections suivantes, il semble localement retrouver son score d'avant 2002. M. Robert Hue, battu aux législatives de 2002, se fait élire Sénateur du Val-d'Oise en septembre 2004.
En juin 2004, aux élections européennes, le PCF obtient trois élus, et redépasse les 5% des suffrages dans les régions Ile-de-France, Picardie et Nord-Pas-de-Calais. La liste de Mme Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis et Maire-adjoint du Blanc-Mesnil, obtient 7%.
À l'extrême gauche du spectre politique, le Parti communiste est aujourd'hui concurrencé par des partis comme Lutte ouvrière (depuis les années 80, en réalité) et la Ligue communiste révolutionnaire, sans qu'il semble en mesure de prendre dans la gauche gouvernementale la place du Parti socialiste. Il doit enfin faire face à un nouvel adversaire inattendu, à l'autre bout de l'échiquier politique : le Front national qui trouve, selon ses dires, une partie de ses électeurs dans la classe ouvrière et parmi d'anciens communistes, ce que nie le PCF.
Sur le plan interne, le parti s'enrichit d'une diversité d'opinions et comprend plusieurs courants, même si les tendances ne sont pas reconnues par les statuts. Un courant conservateur (les orthodoxes), surtout implanté dans le Nord de la France (Pas-de-Calais), revendiquant le marxisme-léninisme comme doctrine, un courant refondateur (avec notamment Patrick Braouezec ou Lucien Sève) qui prône une réorganisation totale du parti et le courant majoritaire, derrière Marie-George Buffet qui prône l'ouverture aux mouvements sociaux et aux autres organisations de gauche, tout en n'excluant pas une participation gouvernementale.
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Le PCF aujourd'hui

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Marie-George_Buffet.jpg
Marie-George Buffet réélue lors du 33e congrès le 26 mars 2006

Suite aux résultats catastrophiques du PCF enregistrés lors des élections présidentielle (3,37 %) et dans une moindre mesure législatives en 2002 (4,82 %), un début de redressement s'est fait sentir, notamment lors des élections régionales en 2004, et lors des élections partielles organisées depuis, ainsi qu'aux européennes. La chute n'est cependant que ralentie en ce qui concerne les cantonales.
Sous l'impulsion de Marie-George Buffet, le PCF s'est illustré par une certaine ouverture en présentant des listes communes avec d'autres organisations de gauche (Alternative Citoyenne, Les Alternatifs, notamment), incluant des personnalités altermondialiste, associative et syndicales lors des régionales et européennes de 2004.
De même, afin de coordonner au niveau européen les actions de partis se déclarant anticapitalistes (mais pas automatiquement « communistes ») a été fondé lors du congrès de Rome en mai 2004 le Parti de la gauche européenne, dirigé actuellement par Fausto Bertinotti. Notons que le PCF est le troisième parti de France par le nombre de ses militants (134 000 en février 2006, dont 99 281 cotisants - les statuts adoptés en 2001 prévoient que l’exercice des droits attachés à la qualité d’adhérent-e est ouvert par le payement de la cotisation fixée par le Congrès, dont le droit de vote et d'être élu).
Le Parti communiste a joué, lors du premier semestre de l'année 2005, un rôle de coordination dans la campagne de la gauche pour le « non » au referendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Son rôle a porté ses fruits et on a pu voir la fête Place du Colonel Fabien au soir du 29 mai. Renforcé par son succès, le parti souhaite aujourd'hui constituer un rassemblement de la gauche anti-libérale, à la gauche du PS, formé notamment de socialistes, des trotskistes de la LCR et d'altermondialistes (pôle qui selon certains sondages pourrait rassembler 17% des voix au premier tour des présidentielles de 2007). Notons que la victoire du « non » au référendum a entraîné un certain regain d'adhésions (environ 7000 selon le PCF).
 
Le Programme Actuel Du Pcf

Le programme actuel du PCF

Les adhérents (cotisant) du PCF ont, lors d'un vote interne, adopté une base commune de discussion pour le XXXIIIe Congrès. Cette base commune, présentée par la direction nationale, a obtenu une large majorité (63 %), loin devant les textes alternatifs proposés par Fiers d'être communiste (13 %), certains membres d'ANR (11,44 %), la section du 15e arrondissement de Paris (8 %) et enfin Colère et espoir (4 %). Ce texte sera débattu et amendé pendant le Congrès et le texte résultant formera ainsi le texte d'orientation du PCF pour les trois prochaines années (et donc pour 2007).
Un des enjeux clé de ce Congrès est la candidature du PCF à l'élection présidentielle de 2007. L'ensemble des textes alternatifs proposait d'affirmer la nécessité d'une candidature communiste en 2007, tandis que le texte de la direction nationale mettait en avant la volonté d'établir des candidatures et des programmes communs. La stratégie de la direction, déjà à l'œuvre aux élections régionales de 2004 se trouve donc confortée.
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Les « tendances » du PCF

Les tendances n'existent pas au sein du PCF. À l'origine, ceci était lié à la conception centraliste démocratique du Parti. Cependant, cette interdiction est demeurée après le 28e congrès qui, en 1994, a officiellement rompu avec le centralisme démocratique. Les nouveaux statuts du PCF, issus du 31e congrès, stipulent : « Ainsi, nous faisons le choix de faire du pluralisme de droit un principe de notre mode de fonctionnement. Pour autant, les communistes ne veulent pas que cela se traduise par un fonctionnement en tendances. ». Cependant, on peut identifier au sein du PCF des « tendances » ainsi que des groupes politiques, qui s'affirment notamment lors des votes internes (adhésion au Parti de la Gauche européenne, constitution des listes, textes d'orientation, ...).
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Les « tendances » liées à l'actuelle majorité

  • Les partisans de la ligne politique de Marie-George Buffet ou « Buffistes » : ils dirigent le parti et défendent le principe d'une autonomie par rapport au Parti socialiste, tout en en faisant un allié potentiel, au même titre que les autres forces de gauche (LCR, Verts, alternatifs), que les altermondialistes (ATTAC…) ainsi que toutes les composantes du mouvement social.
  • Les partisans de la ligne politique de Robert Hue ou « Huistes » : ils défendent le principe d'une alliance privilégiée avec le Parti socialiste dans le cadre de la « Gauche plurielle ». Le rôle du PCF serait d'influer sur l'orientation de la « Gauche plurielle », pour une meilleure représentation du monde du travail. Il devrait mener liste commune avec le PS, au moins lors des échéances nationales et régionales.
  • Les « refondateurs » (« rénovateurs ») proches de Patrick Braouezec et Roger Martelli, alliés critiques de la direction Buffet, souhaitent un dépassement de la forme-parti, et une réflexion sur de nouvelles logiques d'organisation fondées sur le mouvement social. Des militants proches de ce courant éditent le bulletin Communisme en mouvement.
Ces trois premiers groupes forment la majorité du Parti.
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Les minoritaires

  • Les anciens partisans de la ligne politique de Georges Marchais ou « Marchaisiens » comme Nicolas Marchand et Yves Dimicoli ont formé le réseau Action Novation Révolution : ils défendent le principe d'un PCF autonome par rapport au PS tout en étant en faveur d'une nouvelle Union de la Gauche avec un rééquilibrage de l'alliance en faveur du PCF. Ils s'opposent moins à la direction sur les actions politiques et les campagnes que sur les questions stratégiques et sur la visée de fond du PCF (ANR s'affirme révolutionnaire et remet en cause les orientations de la direction, qu'ils jugent évolutionnistes ou réformistes).
  • Les « orthodoxes » de la fédération du Pas-de-Calais étaient au départ opposés à l'appareil et se sont rapprochés depuis de la ligne majoritaire.
  • La Riposte, qui défend les idées du marxisme et de l'internationalisme. Particulièrement engagés dans une campagne internationale de solidarité avec la révolution vénézuélienne.
  • Fièr(e)s d'être Communistes, regroupement de l'aile gauche du PCF qui répond ainsi a un slogan de la direction "fier d'être à gauche", avec comme personnalités André Gerin, Jacky Hénin, Freddy Huck, Henri Martin, Jean-Jacques Karman, Jean-Claude Danglot. Elle s'oppose à ce qu'elle appelle la mutation réformiste et propose de remettre le parti à l'avant-garde en revenant aux fondamentaux marxistes. Elle s'oppose fondamentalement à toute candidature unique et à plusieurs campagnes de la direction actuelle, en particulier celle des forums populaires. Des militants de ce réseau ont ouvert le site Altercommunistes .
  • Groupe Combat : Groupe politique groupé autour d'anciens cadres de Marchais (Val de Marne). Le groupe combat est devenu le mouvement RPCF (Reconstruction du PCF) et a rompu avec le PCF au Congrès de Martigues en 2000, sous l'impulsion de Guy Poussy. Combat reste le titre de leur revue.
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Secrétaires généraux puis nationaux

La fonction de secrétaire général est créée en 1924 et supprimée en 1928, puis rétablie officiellement en 1935. Elle est remplacée par la fonction de secrétaire national au XXVIIIe Congrès, en 1994.
Le XXXIe Congrès, en 2001, a également créé la fonction de président, instaurant un exécutif à deux têtes. Elle a cessé d'exister en 2002, au XXXIIe Congrès.
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Candidats aux élections présidentielles

Avant 1958, le président de la République était élu par les députés et sénateurs, réunis en « Assemblée nationale » (IIIe République) ou en « Parlement » (IVe République). Le 21 décembre 1958 il a été élu par un collège de 80 000 grands électeurs. La révision de 1962 de la Ve République a instauré l'élection du président de la République au suffrage universel direct.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/La_politique_en_France
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Bibliographie

  • Dominique Andofatto, PCF : de la mutation à la liquidation Le Rocher, Paris, 2005 ;
  • Marc Lazar, Stéphane Courtois, Histoire du parti communiste français. PUF, Paris, 1995. 437 p. ;
  • Collectif, « Révolution et tragédie : le siècle communiste », in L'Histoire n° 233 (HS), 1998 ;
  • Arnaud Viviant, Le Génie du communisme, Gallimard, Paris, 2004. 159 p. ;
  • Guy Konopnicki, 1920–2020. Vive le centenaire du P.C.F., Libres/Hallier, Paris, 1979 ;
  • Cahiers d'histoire n° 13 sur l'année 1947 pcf et société corse, Paris, 1983 ;
  • Cahiers d'histoire n° 14 le PCF 1938-1941, Paris, 1983 ;
  • Cahiers d'histoire n° 17 Viet Nam PCF 1939-1944, Paris, 1984.
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Presse communiste

  • Quotidiens :
Élus communistes

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Liens externes

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Principales fédérations

 

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