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les SIHAHS et les HADITHS inventés par l'école des faussaires

salam aleykom mes freres et soeurs


voila mes freres et soeurs se qu'on lis dans les sihahs , des hadites sur al tajsim wa al tachbih, ses hadites ont ete invente par des gens qui voulais
devie la croiyance des musulmans et les premiers qui en reporteses hadites sont ka3bo al ahbar se juif la na jamais vu le prophete saw il c est convertie apres la mort du prophete saw(la une question nous passe sur la tete pq pas avant,en plus les seuls qui ete autorise par omar de preche les hadites dans la mosque fus abou horaiyra et ka3bo al ahbar

ka3bo al ahbar na jamais ete convertie son but etais de propage des hadites isra3liyate

voila la parol de abou dar al ghifari que le prophete saw lui a temoigne de dire tj la verite dans un entretin avec ka3b al ahbar , il lui a disWAllah , le judaisme na jamais quite ton coeur

regadre mes freres abou dar :radiallah jure wallah

je vous laise avec des hadites invente par abou horayra et autre

صورة الله تعالى

حَدَّثَنَا ‏ ‏مُحَمَّدُ بْنُ رَافِعٍ ‏ ‏حَدَّثَنَا ‏عَبْدُ الرَّزَّاقِ ‏ ‏أَخْبَرَنَا ‏ ‏مَعْمَرٌ ‏عَنْ ‏ ‏هَمَّامِ بْنِ مُنَبِّهٍ ‏ ‏قَالَ هَذَا مَا ‏حَدَّثَنَا بِهِ ‏ ‏أَبُو هُرَيْرَةَ ‏عَنْ رَسُولِ اللَّهِ ‏ ‏صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ ‏ ‏فَذَكَرَ أَحَادِيثَ مِنْهَا ‏وَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ ‏ ‏صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ ‏ ‏خَلَقَ اللَّهُ عَزَّ وَجَلَّ ‏آدَمَ ‏ ‏عَلَى صُورَتِهِ طُولُهُ سِتُّونَ ذِرَاعًا .... الى آخر الرواية

http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=1&Rec=6543 الله خلق آدم على صورته طوله ستون ذراعاً. !!!..صحيح مسلم



http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=4731&doc=1 الله خلق ادم على صورتة!!! ..صحيح مسلم



http://www.al-eman.com/Islamlib/viewchp.asp?BID=137&CID=18&SW=حظيرة#SR1 رايت ربي في حظيرة من الفردوس في صورة شاب عليه تاج يلتمع البصر!!!... كنز العمال

جاء في كنز العمال ج1 ص228 حديث رقم 1154 الطبعة الحديثة : عن معاذ بن عفراء عن النبي صلى الله عليه (واله) وسلم قال: رايتُ ربّي في حظيرة من الفردوس في صورة شاب عليه تاج يلتمع البصر .... راجع الحديث

عن ابن عباس قال رسول الله (ص) : رأيت ربي عز وجل في حلة خضراء في صورة شاب عليه تاج يلمع منه البصر ) ابطال التأويلات لأخبار الصفات ص135 للإمام أبي يعلى الفراء .



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رويات تثبت رؤية النبي لله

http://www.al-eman.com/Islamlib/viewchp.asp?BID=248&CID=166#s1 النبي يرى الله !!!..الدر المنثور للسيوطي



http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=3201&doc=2 النبي يرى الله!!! ..سنن الترمذي



تاريخ مدينة دمشق - ابن عساكر ج 72 ص 396 حدثنا حماد بن سلمة عن وكيع عن أبي رزين بن لقيط بن عامر قال قال رسول الله ( صلى الله عليه وسلم ) رأيت ربي بمنى عند النفر على جمل أورق عليه جُبّة صوف أمام الناس
ميزان الاعتدال - الذهبي ج 1 ص 513 ...... عن حماد ابن سلمة ، عن يعلى بن عطاء ، عن وكيع بن عدس ، عن أبى رزين - مرفوعا : رأيت ربى بمنى على جمل أورق عليه جبّة

سير أعلام النبلاء .. وفي الذهبي ج 81 ص 16 ... عن الاهوازي ، حدثنا أحمد بن علي الاطرابلسي ، عن عبدالله بن الحسن القاضي ، عن البغوي عن هدبة ، عن حماد بن سلمة ، عن وكيع بن عدس ، عن أبي رزين ، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : رأيت ربي بمنى على جمل أورق عليه جُبّة



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صفات يد الله
 
Le faux verset !

Nous poursuivons dans nos réponses aux allégations mensongères présentes sur darwa.com, nous poursuivons :

Le faux verset « Et nous avons fait de Ali ton beau-fils » dans la sourate Al-Inshirah (p289).

Encore un problème: non seulement aucun volume n'est indiqué, mais une recherche avec al-inshirâh et aussi avec les expressions "wa dja'alnâ 'Aliyyan" et "wa dja'alnâ sihraka", ne donne encore rien.
 
Vrai ou faux hadith ?

salam

je voudrais vos opinions au sujet du hadith sunnite qui dit :

"certes cette communaute se separera en 73 groupes, 72 iront en enfer et un seul ira au paradis C EST LA MAJORITE."

Les habaches se vantent de ce hadith alors qu'ils sont minoritaires et rejetent les sunnites d autant plus qu il y a un verset du coran qui repond a un prophete en lui disant :

"PEU DE MES SERVITEURS SONT RECONNAISSANT"

je voudrais dire que je doute de ce hadith. Que disent les chiites sur ce hadith ? J'attends vos reponses les un et les autres...
 
kamal a dit:
salam

je voudrais vos opinions au sujet du hadith sunnite qui dit :

certes cette communaute se separera en 73 groupes, 72 iront en enfer et un seul ira au paradis C EST LA MAJORITE.

les habaches s en ventent de ce hadith alors qui sont minoritaire et rejetes chez les sunnites d autant plus qu il y a un verset du coran qui repond a un prophete en lui disant

"PEU DE MES SERVITEURS SONT RECONNAISSANT"

je voudrais dire que je doute de ce hadith et que disent les chiites sur ce hadith j attend vos reponses les un des autres

Salam alaykoum

Bien que n'ayant pas le livre avec moi, je crois me souvenir que, dans la première partie du Paradoxe du monothéisme, intitulée "Le Dieu-Un et les Dieux-Multiples", Corbin rapporte la pertinente analyse ésotérique que Haydar Amoli fait de ce hadith.

Pour résumer très succinctement, Amoli montre que la secte qui sera sauvée n'est pas une 73ième école qui viendrait se sur-ajouter aux 72 autres, mais qu'elle représente le centre même du cercle constitué par toutes les branches de l'islam. Amoli use de la métaphore d'un cercle de 72 miroirs reflètant tous la flamme du groupe des vrais fidèles, placée au centre. Et l'Imam représente précisément ce centre...

paix sur vous.
 
as salam aleikoum wr wb

Esque se serai possible d'avoir plus d'information sur ce livre j'aimerai bien le lire ,esque vous connaissé un lien ou quoi que ce soit sa me ferai plaisir
je vous remerci d'avance

salam aleikoum
 
:basmallah

As-salâmu 'aleykum,
mariam8 a dit:
Esque se serai possible d'avoir plus d'information sur ce livre j'aimerai bien le lire ,esque vous connaissé un lien ou quoi que ce soit sa me ferai plaisir
L'ouvrage est disponible à la Fnac et ailleurs.
En voici les références :
Henry Corbin, Le paradoxe du monothéisme, Paris, éd. L'Herne, coll. Bibliothèque des mythes et des religions, 1981, 258 p.

As-salâm.
 
Salâm.


J'avais mis quelques extraits du livre, il y a quelques jours de cela, sur le même sujet :


"Concernant le sujet, puisqu'il n'est que 5h du mat' et que j'ai un peu de temps lol, je voudrais dire un petit mot sur les "73 sectes" etc etc...


Ce Hadith m'a laissé très perplexe.
Nombreux sont les rapporteurs de ce Hadith (fiable ou non) et l'un d'entre eux, était un Bani Omeyyah (marwân ? j'avoue que je ne sais plus et je retrouve plus le site)...
J'ai pendant longtemps douté de son authenticité, surtout qu'il est généralement cité par les salafistes.

Puis, j'ai remarqué que les chiites le citaient aussi mais plus raremment (par d'autres rapporteurs) et qu'au vue de l'écho que cette tradition avait, ben on ne pouvait passer à côté.

Cependant, en son sens exotérique le plus bas (celui des salafistes) et au même usage que celui que devait en faire marwân, ce Hadith a une portée dangereuse. (ce hadith est en introduction sur la plupart des sites salafistes)
Chacun l'utilise, en clamant qu'il est ce groupe sauvé, et que les autres périront en enfer, en plus d'avoir un pouvoir de sédition important, il a (utilisé à mauvais escient) une portée diabolique...
On se doute bien de l'usage qu'on dû en faire les califes et les bani omeyyah, la division imposée pour mieux diriger.

Cela pour dire, que le sens ésotérique de ce Hadith est très intéressant et que c'est lui qu'il importe d'étudier, il en existe plusieurs explications (j'avais celui d'un cheikh soufi merveilleux mais que j'ai égaré :(), je voudrais donc donner le commentaire qu'en fait le grandissime Haydar Amolî...
Evidemment, celle-ci repose sur l'arithmosophie... (pourquoi ce chiffre 73 ???)


Les 4 Religions du Livre seront caractérisées par le chiffre symbolique de leurs branches... (mazdéens : 70; juifs : 71; chrétiens : 72, musulmans : 73)
Se pose le problème des chiffres, on sait que le chiffre 70 et surtout 72 ont une portée hautement symbolique (dans la gnose et la tradition juive), il dira "Il y a pour nous dans ce nombre (72), des secrets ésotériques, des réalités subtiles, des empreintes secrètes"...
Le Hadith en question annonce bizarrement le chiffre 73, qu'Haydar Amolî n'explique pas (tout, à tous les niveaux semblent conduire au chiffre 72), donc que signifie ce chiffre 73 et quelle est sa portée ? quelle est la secte sauvée dont parle le Hadith ?

Je cite "la seule secte qui sauve et qui est sauvée, est non pas une secte qui serait arithmétiquement la 73ième, mais qui est dite la 73ième parce qu'elle ne fait pas partie du bloc arithmétique des 72. Elle est ontologiquement, comme centre, l'unifique de ces 72, et c'est tout autre chose qu'une unité arithmétique s'y surajoutant" puis "la 73ième qui sauve, ce n'est pas 72+1, mais le centre des 72. La raison des 72 n'est intelligible que par rapport à ce centre, de même que les plusieurs ne sont intelligibles que reconduits à l'Etre-Un. La pluralité des religions, c'est en effet le secret même de la pluralité des théophanies. (...) C'est le Tawhid ontologique, l'unitivité de l'Un qui est le garant du théomonisme, du sens des expressions telles que "Seigneur des seigneurs, Dieu des Dieux"." (H. Corbin)

Haydar Amolî professera donc : "Le Sauvé, c'est le témoin de l'intégralité de l'être comme d'un Acte-être unique...
Celui pour qui les 72 attaches sont un voile, le Vrai lui restera voilé. Le Sauvé, c'est l'unifique, le gnostique parfait, celui à qui rien ne voile quelque chose. Ceux qui sont délivrés des voiles, on les désigne comme la famille du Tawhid, les membres de la maison du Prophète."


Il est question pour Haydar Amolî bien évidemment, des Imâms. Le salut, c'est l'Imâm, ou du moins, il passe par lui.

Haydar Amolî fait référence au Hadith de l'Arche de Noé, bien connu chez les chiites, "quiconque s'y attache (à ma famille) est sauvé, ceux qui restent en arrière sont engloutis"...

Ce chiffre 73 est le centre unique, avec tout autour les 72 sectes mais qui reviennent toujours à celui par lequel elles existent.
Ce chiffre 73, ce centre fait fortement penser à la figure symbolique de l'Imâm, ce centre qui permet à la circonférence d'exister, c'est par ce point d'origine (le 73) que les 72 sont.
Les voiles tombent lorsqu'on rejoint ce centre (à partir de n'importe quels pivots des 72)...

H. Corbin poursuivra : "La question n'est pas de passer, de "se convertir" d'une case à une autre, mais de gagner le centre, car seul le centre donne sa vérité à l'ensemble et à chacune des 72 cases. Etre dans la vérité, c'est avoir gagné le centre. C'est cela prendre place dans l'Arche de Noé. On peut s'embarquer à partir de chacune des 72 cases. Elles sont même faites pour cela."


Voilà en gros ce qu'on pouvait trouver d'intéressant sur ce sujet.
Excusez les différentes fautes,


Wasalâm, Khodâ hafez."


http://www.al-imane.com/forumv/showthread.php?t=1406


Paix.
 
salam

merci chere soeur mais j avou que c est assez complexe comme explication je ne veux pas dire cela est faux mais ça ne peut pas etre a la comprehension de la masse populaire si tu vois ce que je veux dire. mais une question je connaissais ce hatith seulement sous la forme je cite :

certe cette communaute se separera en 73 sectes, 72 en enfer et 1 au paradis.

sans la mention C EST LA MAJORITE.

je doute sur cette mention suplementaire car le coran dit : peu de mes serviteurs sont reconnaissant.
 
Salâm frère kamal.


Il est vrai qu'il existe plusieurs versions de ce Hadith, je ne me souviens pas l'avoir lu avec la mention "c'est la majorité"...

Mais encore une fois, cela ne veut rien dire, il ne faut pas prendre ce Hadith à son sens premier, ce serait une grave erreur.

Que Dieu veille sur vous !

Salâm.
 
Les sauvés

Salam!

je viens de lire l'explication que donne Haydar Amûli au sujet de la "fi'a alnajiya", postée par Narima.

J'ai toujours beaucoup douté de ce hadith, et j'avais fini par me dire que si ce hadih était véridique, il fallait comprendre que cette fi'a n'est pas un groupe particulier de musulmans, mais la somme des musulmans de toutes les écoles de l'Islam qui faisaient preuve de sincérité dans leur recherche de la foi et de la Vérité des enseignements de l'Islam.
Je suis donc content de voir que selon Haydar Amuli, chaque musulman, pour peu qu'il soit sincère, peut espérer être de ce groupe sauvé.

Un message important à méditer en ces temps de takfir...

Salam
 
salam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

j'avais lu l'article suivant sur oumma.com.
L'auteur en est le Cheikh Ahmad al-’Alawî.

la phrase de la soeur Narima, m'y a fait penser.

" Cela pour dire, que le sens ésotérique de ce Hadith est très intéressant et que c'est lui qu'il importe d'étudier, il en existe plusieurs explications (j'avais celui d'un cheikh soufi merveilleux mais que j'ai égaré
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)
,"


je me permets de le recopier tel quel ici:


[video]

Répondant un jour a un Cheikh Salafiste qui faisait des Soufis l’un des groupes qui iront en enfer selon la parole du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : « Ma communauté se divisera en soixante-dix et quelques groupes. Tous sont voués à l’enfer sauf un : c’est le groupe de ceux qui auront suivi cette voie qui est la mienne et celle de mes Compagnons. », le Cheikh Al Alawi eut la réponse suivante :

« Mais pourquoi donc ne cites tu pas le hadith qu’a rapporté l’Imam Ghazali dans son Fasl al-tafriqât ? Le Prophète a dit : « Ma communauté se séparera en soixante-dix et quelques groupes. Ils iront tous au paradis, excepté le groupe des hérétiques. » Bien sûr, ton regard n’est pas tombé sur ce hadith ! Il s’est arrêté à ce qui t’arrangeait pour promettre le feu au reste des Musulmans et vous réserver exclusivement le paradis, à tes semblables et à toi même. Dis : « Si la demeure dernière auprès de Dieu vous est réservée, à l’exclusion de tout autre, souhaitez donc la mort si vous êtes sincères ! » Mais ils ne la désireront jamais à cause des œuvres qu’ils ont accomplies. Dieu connaît bien les injustes. (Coran 2,94). J’imagine que tu dois te demander comment l’on peut concilier ces deux paroles du Prophète. Tu ne trouveras qu’un soufi pour résoudre cette difficulté ou d’autres du même ordre. Malheureusement tu ne pourras t’abaisser à le questionner, car la jalousie a clos en toi la porte de l’objectivité et t’empêche de reconnaître tes carences. Quoi qu’il en soit, je dirai ce que Dieu a révélé [à ce soufi] ; a supposer que n’en aies pas besoin, cela pourra toujours servir aux autres.
Ces deux paroles sont aisément conciliables. Il suffit pour cela de considérrer que le terme « communauté » désigne l’ensemble de ceux auxquels le message est prêché dans le premier hadith, et l’ensemble de ceux auxquels qui répondent à cet appel dans le second. Le sens s’éclaircit dès lors que l’on exploite la forme complète du hadith, qui est le suivante. Le Prophète a dit : « Les Juifs se sont séparés en 71 groupes et les Chrétiens en 72. Quant à ma communauté, elle se séparera en 73 groupes ; tous sont voués à l’enfer sauf un : c’est le groupe de ceux qui suivent cette voie qui est la mienne et celle de mes Compagnons. » La succession mentionnée met en évidence qu’il exitait 70 religions avant la venue de Moïse - sur lui la paix -, la sienne constituant la 71ème. Ces groupes sont voués à l’enfer, en dehors de ceux qui ont suivi cette voie qui était la sienne - sur lui la paix - et celle de ses Compagnons. L’ensemble des 71 groupes peut être appelé sa « communauté » parce qu’il était l’Envoyé de Dieu pour cette époque, et que sa prédication d’adressait donc à eux. Après la venue de Jésus - sur lui la paix -, qui complète le chiffre de 72, tous les groupes autre que ceux qui suivaient sa voie et celle de ses disciples sont destinés au feu. Ahmad - sur lui la grâce et la paix - fut par la suite envoyé avec la religion ahmadienne simple1 qui correpond au 73ème des groupes mentionnés ; tous sont voués à l’enfer sauf un : c’est le groupe de ceux qui suivent cette voie qui est la sienne et celle de ses Compagnons. Et là encore, le mot "communauté" désigne l’ensemble des gens auxquels sa prédication s’adresse ; il disait en effet - sur lui la grâce et la paix - : "Je suis l’Envoyé de Dieu pour tout homme vivant à mon époque2 ou né après moi". Après lui, la religion ahmadienne s’est divisée, selon le deuxième hadith, en soixante-dix et quelques groupes ; ils représentent les différentes écoles et les approches divergentes, dont les partisans iront tous au paradis, à l’exclusion des hérétiques.
Voila ce qu’exigent la bonté Muhammadienne et la miséricorde divine ! S’il n’en était ainsi, c’est la presque totalité de la communauté qui serait perdue, puisque seule une partie sur soixante-dix et quelques serait sauvée ; d’ailleurs, en l’occurence, rien ne permet d’identifier clairement cette partie, et ce qui le prouve, c’est que chaque groupe prétend être l’heureux élu3. Quant à moi, j’affirme que Dieu - gloire à Lui - est conforme à la [bonne] opinion qu’ont de Sa Personne ceux qui croient en Lui, à Son Prophète et au Jour dernier, lorsqu’ils font un effort pour se rapprocher de Lui. S’ils tombent juste, deux récompenses leur échoient4, dans l’hypothèse inverse, ils en obtiennent au moins une. Il sont donc récompensés quoi qu’il arrive, que tu le veuilles ou non, car les créatures ne sont pas dans l’obligation d’être infaillibles ; elles sont simplement tenues d’essayer d’être dans le vrai, et cela s’explique par la "largesse" de la voie ahmadienne, à laquelle fait allusion ce verset : Il ne vous a imposé aucune gène dans la religion (Coran 22,78). En témoigne également le hadith marfû raporté par Tabarânî, selon lequel le Prophète a dit : "300 chemins (tarîqa) différentes mènent à ma loi (sharî’a). Il suffit de suivre l’un d’entre eux pour être sauvé." Mais ce qui corrobore plus encore cette idée, c’est le hadith rapporté par Suyûtî dans son Jâmi’ al-saghîr, selon lequel le Prophète a dit : "Dans toute communauté, une partie des gens va au paradis tandis qu’une autre se retrouve dans le feu, sauf dans le cas de ma communauté qui, toute entière, ira au paradis."5, et - s’il plait à Dieu - il en sera bien ainsi !

Notes de lecture
1. Allusion au hadith : "J’ai été envoyé avec la hanîfiyya samha" (la hanîfiyya désigne le monothéisme abrahamique pur), de ce fait l’Islam est une religion facile (samha), c’est à dire simple, conformément au verset coranique (22,78) : Il ne vous a imposé aucune gène dans la religion ; la religion de votre père Abraham. Ahmad est le nom "céleste" du Prophète
2. On pourrait s’étonner de trouver sous la plume du Shaykh al-Alawi un développement aussi exclusiviste à l’égard des non-musulmans et aussi tolérant pour la généralité des musulmans. En réalité, ce passage correspond surtout à ce qui pouvait être dit, compte tenu du contexte de l’Algérie de ce temps, de l’époque et, par dessus tout, des limitations des personnes auxquelles s’adressait cette épitre : lorsque l’on a déjà bien du mal à convaincre que les soufis n’iront pas nécessairement en enfer, on n’entreprend pas d’aller explicitement à contre courant des idées ayant cours parmi bon nombre de musulmans au sujet des chrétiens et des juifs, entre autres.
Il faut donc souligner que l’interprétation du hadith comporte toujours plusieurs niveaux. Ici, le Shaykh opère une première transposition du sens du terme "communauté", celle qui convient à son interlocuteur et à ses lecteurs, c’est à dire un public exclusivement musulman. Cependant d’autres interprétations plus universalistes des notions de "communauté" et de "voie" prophétique sont possibles. Signalons d’ailleurs que, selon M. Chodkiewicz, "[pour Ibn Arabi,] le statut ultime et totalisateur de la sharî’a dont le Prophète est porteur a pour effet de valider les législation précédentes, lorsque les communautés qui y restent attachées paient la jizya, la capitation : par là même, en effet, elles sont incluses dans la communauté muhammadienne." Mais d’un certain point de vue - lorsque le Prophète est envisagé dans sa réalité spirituelle de Principe Prophétique, celle qui correspond au hadith rapporté par Tirmidhî (Kanz n°31917) : "J’étais Prophète alors qu’Adam se trouvait entre le corp et l’esprit" -, c’est l’humanité toute entière qui constitue sa "communauté", et chaque révélation historique exprime alors un aspect de sa "voie".
Rappelons enfin que l’Islam est explicitement universaliste, l’un des fondements scripturaires de cette ouverture étant le verset coranique (2,62) : En vérité les croyants, les juifs, les chrétiens, les sabéens, ceux qui croient en Dieu et au Jour dernier et agissent justement, voila ceux qui trouveront leur récompense auprès de leur Seigneur. Ils n’éprouveront alors plus aucune crainte et ne seront pas affligés. Le Shaykh al-Alawi en donne le commentaire suivant dans son Bahr al-masjûr : "Le fait de citer côte à côte ces différents groupes, et de ne pas distinguer les croyants [musulmans] des autres, doit nous conduire à ne considérer personne, musulman ou infidèle, pieux ou transgresseur, comme nous étant inférieur, et ce toute notre vie durant : en effet, notre destin nous est inconnu, et c’est l’état de notre foi au moment de la mort qui compte. Les hommes, du point de vue de la prédestination, sont tous à égalité [...] Ce que j’ai compris de ce verset énigmatique, c’est que tous ces différents groupes ont un réel degré religieux..."
3. Référence au hadith suivant rapporté par Bukhâri et Muslim (Kanz n°1135 et 1136). Le Prophète a dit : "Dieu - exalté soit-il - a dit : "Je suis conforme à l’opinion que Mon Serviteur se fait de Moi..."". Dans d’autres variantes de ce hadith, le discours divin continue ainsi : "Alors qu’il pense de Mpo ce qu’il veut", ou encore : "Alors qu’il ait une bonne opinion de Moi".
4. C’est à dire l’une pour la sincérité de l’intention et l’autre pour le bon résultat : ce sont les termes d’un hadith rapporté par Muslim (n°4261) à propos de la fonction de juge
5. Kanz n°34484

Cheikh Ahmad al-’Alawî
[/video]
 
SIHAHS et MASSANIDS de Boukhari, Muslim et consort POLLUES

Assalam;

Quelques hadiths tirés du SAHIH BOUKHARI, MUSLIM et d'autres références et MASSANIDS pour confirmer que ces chercheurs, se sont contentés de citer les "dires" "OFFICIELS d'alors !

Rassoulou Allah, aswaws, ne peut être l'auteur d'AUCUN de ces "hadiths fantaisistes", صحيح البخاري .. كتاب الأذان .. باب إثم من رفع رأسه قبل الإمام

حدثنا ‏ ‏حجاج بن منهال ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏شعبة ‏ ‏عن ‏ ‏محمد بن زياد ‏ ‏سمعت ‏ ‏أبا هريرة ‏‏عن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال ‏ ‏أما يخشى أحدكم أو لا يخشى أحدكم إذا رفع رأسه قبل الإمام أن يجعل الله رأسه رأس حمار أو يجعل الله صورته صورة حمار

L'apôtre d'Allah a dit:
"L'un d'entre vous craint-il? Ne craint-il pas s'il lève la tête avant l'Imam,que Dieu transforme sa tête en celle d'un âne ou son image en celle d'un âne?

صحيح البخاري .. كتاب الحيض .. باب جواز الإغتسال عريانا في الخلوة

حدثنا ‏ ‏محمد بن رافع ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد الرزاق ‏ ‏حدثنا ‏ ‏معمر ‏ ‏عن ‏ ‏همام بن منبه ‏ ‏قال هذا ما حدثنا ‏ ‏أبو هريرة ‏ ‏عن ‏ ‏محمد رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فذكر أحاديث منها ‏‏وقال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏كانت ‏ ‏بنو إسرائيل ‏ ‏يغتسلون عراة ينظر بعضهم إلى سوأة بعض وكان ‏ ‏موسى ‏ ‏عليه السلام ‏ ‏يغتسل وحده فقالوا والله ما يمنع ‏ ‏موسى ‏ ‏أن يغتسل معنا إلا أنه آدر قال فذهب مرة يغتسل فوضع ثوبه على حجر ففر الحجر بثوبه قال ‏ ‏فجمح ‏ ‏موسى ‏ ‏بإثره يقول ثوبي حجر ثوبي حجر حتى نظرت ‏ ‏بنو إسرائيل ‏ ‏إلى سوأة ‏ ‏موسى ‏ ‏قالوا والله ما ‏ ‏بموسى ‏ ‏من بأس فقام الحجر حتى نظر إليه قال فأخذ ثوبه فطفق بالحجر ضربا قال ‏ ‏أبو هريرة ‏ ‏والله إنه بالحجر ندب ستة أو سبعة ضرب ‏ ‏موسى ‏ ‏بالحجر
Donc pour Abou Houreyra, qui colporte cette Isra'ilya que lui a enseignée son MAITRE Ka'ab Al Ahbar, Moussa,as, aurait été joué par un rocher qui s'enfuit avec ses vêtements, et qui le taquine en jouant avec lui, pendant qu'il courre après ses vêtements NUS comme un ver, et que les banou Isra'il se gaussent de voir la TOISON de ses parties intimes.
Abou Houreya, est non seulement un demeuré, mais un DANGEREUX BLASPHEMATEUR, qui ignore la protection d'Allah, pour ses Envoyés, devenus "ipso facto", infaillibles, Protégés, et impeccables.
صحيح البخاري كتاب الجهاد و السير باب ما جاء في ازواج الرسول

عبدالله بن عمر بن الخطاب قال:
( قام النبي صلى الله عليه وسلم خطيبا فأشار نحو مسكن عائشة فقال : ( ها هنا الفتنة ها هنا
الفتنة ها هنا الفتنة - ثلاثا - من حيث يطلع قرن الشيطان
)
Abdou Allah Ibn Omar Ibn Al Khatab a dit:
Dans son prêche,l'apôtre d'Allah a dit en désignant la demeure d'Aicha:
"La Fitna(discorde,sédition,incrédulité,impiété,crime...) est ici,la Fitna est ici,la Fitna est ici-trois fois- d'où se lève la corne du diable"


N'IMPORTE QUOI, n'est-ce pas ?

صحيح البخاري -لا تأذن المرأة في بيت زوجها لأحد إلا بإذنه

‏حدثنا ‏ ‏مسدد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏إسماعيل ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏التيمي ‏ ‏عن ‏ ‏أبي عثمان ‏ ‏عن ‏ ‏أسامة ‏
‏عن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال ‏ ‏قمت على باب الجنة فكان عامة من دخلها المساكين وأصحاب الجد محبوسون غير أن أصحاب النار قد أمر بهم إلى النار وقمت على باب النار فإذا عامة من دخلها النساء
صحيح البخاري-من قال لا يقطع الصلاة شيء
Evidemment, depuis les banou Isra'il et Paul, le juif converti au christianisme, les femmes SONT synonymes du Diable.:mad:
C'est oublier que l'Islam a au contraire REHABILITE la femme, et Rassoulou Allah, y a consacré son discours d'ADIEU, et il a CHERI FATIMA EZZAHRA, as, plus que tout autre!
Le CORAN a glorifié tant de femmes données en EXEMPLE...
‏حدثنا ‏ ‏عمر بن حفص بن غياث ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏أبي ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏الأعمش ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏إبراهيم ‏ ‏عن ‏ ‏الأسود ‏ ‏عن ‏ ‏عائشة ‏ ‏ح ‏ ‏قال ‏ ‏الأعمش ‏ ‏وحدثني ‏ ‏مسلم ‏ ‏عن ‏ ‏مسروق ‏ ‏عن ‏ ‏عائشة ‏
‏ذكر عندها ما يقطع الصلاة الكلب والحمار والمرأة فقالت شبهتمونا بالحمر والكلاب والله ‏ ‏لقد رأيت النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏يصلي وإني على السرير بينه وبين القبلة مضطجعة فتبدو لي الحاجة فأكره أن أجلس فأوذي النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فأنسل ‏ ‏من عند رجليه
صحيح البخاري -الصلاة إلى العنزة
Allons Aicha, nous n'avons pas besoin de savoir si Rassoulou Allah, aswas, se penchait ou pas, alors que tu étais face à lui, entre la Kibla et lui, pendant qu'il faisait ses prières.
Sauf que nous constatons ce faisant, que tu ne te levais pas pour faire tes prières AVEC LUI....

‏حدثنا ‏ ‏آدم ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏شعبة ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏عون بن أبي جحيفة ‏ ‏قال سمعت ‏ ‏أبي ‏ ‏قال ‏
‏خرج علينا رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏بالهاجرة ‏ ‏فأتي بوضوء فتوضأ فصلى بنا الظهر والعصر وبين يديه ‏ ‏عنزة ‏ ‏والمرأة والحمار يمرون من ورائها
Cela me fait penser à ceux qui attestent que le chien, l'âne, et la femme invalident la prière.
N'est-ce pas le DOGME de PAUL et des Rabbins ???


صحيح البخاري -مباشرة الحائض

‏حدثنا ‏ ‏قبيصة ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏سفيان ‏ ‏عن ‏ ‏منصور ‏ ‏عن ‏ ‏إبراهيم ‏ ‏عن ‏ ‏الأسود ‏ ‏عن ‏ ‏عائشة ‏ ‏قالت ‏
‏كنت أغتسل أنا والنبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏من إناء واحد كلانا جنب وكان يأمرني ‏ ‏فأتزر ‏ ‏فيباشرني وأنا حائض وكان يخرج رأسه إلي وهو معتكف فأغسله وأنا حائض
صحيح البخاري -ذكر الملائكة

‏حدثنا ‏ ‏مسدد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏أبو عوانة ‏ ‏عن ‏ ‏الأعمش ‏ ‏عن ‏ ‏أبي حازم ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏ ‏رضي الله عنه ‏ ‏قال ‏
‏قال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏إذا دعا الرجل امرأته إلى فراشه فأبت فبات غضبان عليها لعنتها الملائكة حتى تصبح ‏
‏تابعه ‏ ‏شعبة ‏ ‏وأبو حمزة ‏ ‏وابن داود ‏ ‏وأبو معاوية ‏ ‏عن ‏ ‏الأعمش
Attention les femmes, laissez vous faire, sinon votre mari ayant TOUS les DROITS, les anges vous maudiront jusqu'à l'aube, pour n'avoir pas accédé aux VOLONTES de MONSIEUR.....
Les Préjugés sont donc si tenaces, et la femme un "objet sexuel", comme si elles ne sont pas aussi NOS mères, soeurs, filles....


صحيح البخاري-ما يتقى من شؤم المرأة

‏حدثنا ‏ ‏محمد بن منهال ‏ ‏حدثنا ‏ ‏يزيد بن زريع ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عمر بن محمد العسقلاني ‏ ‏عن ‏ ‏أبيه ‏ ‏عن ‏ ‏ابن عمر ‏ ‏قال ‏
‏ذكروا الشؤم عند النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فقال النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏إن كان الشؤم في شيء ففي الدار والمرأة والفرس ‏
صحيح البخاري-صفة إبليس وجنوده

Les femmes, tout comme les maisons et les animaux sont la MAUVAISE augure, mais alors pourquoi Allah, Gloire à LUI, nous enseigne-t-IL qu'IL a créé EVE pour la cohabiter avec ADAM ???
Mauvais élèves ces COMPAGNONS faussaires


‏ ‏حدثني ‏ ‏إبراهيم بن حمزة ‏ ‏قال حدثني ‏ ‏ابن أبي حازم ‏ ‏عن ‏ ‏يزيد ‏ ‏عن ‏ ‏محمد بن إبراهيم ‏ ‏عن ‏ ‏عيسى بن طلحة ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏ ‏رضي الله عنه ‏
‏عن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال ‏ ‏إذا استيقظ أراه أحدكم من منامه فتوضأ ‏ ‏فليستنثر ‏ ‏ثلاثا فإن الشيطان يبيت على خيشومه ‏
صحيح البخاري -خير مال المسلم غنم يتبع بها شعف الجبال

‏ ‏حدثنا ‏ ‏قتيبة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏الليث ‏ ‏عن ‏ ‏جعفر بن ربيعة ‏ ‏عن ‏ ‏الأعرج ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏ ‏رضي الله عنه ‏
‏أن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال ‏ ‏إذا سمعتم صياح الديكة فاسألوا الله من فضله فإنها رأت ملكا وإذا سمعتم نهيق الحمار فتعوذوا بالله من الشيطان فإنه رأى شيطانا ‏

صحيح البخاري -صفة إبليس وجنوده

‏ ‏حدثنا ‏ ‏عاصم بن علي ‏ ‏حدثنا ‏ ‏ابن أبي ذئب ‏ ‏عن ‏ ‏سعيد المقبري ‏ ‏عن ‏ ‏أبيه ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏ ‏رضي الله عنه ‏
‏عن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال ‏ ‏التثاؤب من الشيطان فإذا تثاءب أحدكم فليرده ما استطاع فإن أحدكم إذا قال ها ضحك الشيطان ‏

صحيح البخاري -صفة إبليس وجنوده

‏ ‏حدثنا ‏ ‏عثمان بن أبي شيبة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏جرير ‏ ‏عن ‏ ‏منصور ‏ ‏عن ‏ ‏أبي وائل ‏ ‏عن ‏ ‏عبد الله ‏ ‏رضي الله عنه ‏ ‏قال ‏
‏ذكر عند النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏رجل نام ليله حتى أصبح قال ‏ ‏ذاك رجل بال الشيطان في أذنيه أو قال في أذنه ‏


1989 حدثنا خلاد بن يحيى حدثنا عبد الواحد بن أيمن عن أبيه عن جابر بن عبد الله رضي الله عنهما ثم أن امرأة من الأنصار قالت لرسول الله صلى الله عليه وسلم يا رسول الله ألا أجعل لك شيئا تقعد عليه فإن لي غلاما نجارا قال إن شئت قال فعملت له المنبر فلما كان يوم الجمعة قعد النبي صلى الله عليه وسلم على المنبر الذي صنع فصاحت النخلة التي كان يخطب عندها حتى كادت أن تنشق فنزل النبي صلى الله عليه وسلم حتى أخذها فضمها إليه فجعلت تئن أنين الصبي الذي يسكت حتى استقرت قال بكت على ما كانت تسمع من الذكر.
l'arbre doit en effet, avoir pleuré à chaudes larmes, parce que Rassoulou Allah, ne se mettait plus sous son ombre depuis que ce fameux menuisier lui a offert ce MINBAR.... et on va nous dire que les plantes n'apprécient pas la MUSIQUE de chambre, pour GRANDIR !!!
صحيح البخاري ج 2 ص 738 .

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال قال النبي صلى الله عليه وسلم تحاجت الجنة والنار فقالت النار أوثرت بالمتكبرين والمتجبرين ، وقالت الجنة مالي لا يدخلني إلا ضعفاء الناس وسقطهم ، قال الله تبارك وتعالى للجنة أنت رحمتي أرحم بك من أشاء من عبادي ، وقال للنار إنما أنت عذاب أعذب بك من أشاء من عبادي ، ولكل واحدة منهما ملؤها ، فأما النار فلا تمتليء حتى يضع رجله فتقول قط قط ، فهنالك تمتليء ويزوى بعضها إلى بعض

صحيح البخاري ج 3 جزء 6 ص 47
السائب بن يزيد يقول : " ذهبت بي خالتي إلى النبي صلى الله عليه و سلم فقالت : يا رسول الله إن ابن أختي وجع فمسح رسول الله صلى الله عليه و سلم رأسي و دعا لي بالبركة ، و توضأ فشربت من وضوئه . و قمت خلف ظهره ، فنظرت إلى الخاتم بين كتفيه ، فإذا هو مثل زر الحجلة

البخاري (1/354) برقم (190)


Et la dernière pour ceux qui croient que les animaux sont IMPURS et INVALIDENT la prière, ou que ceux qui ont été "transformés en singes et en pourceaux, ont oublié la Sourate "Ar-Rejm", si chère au Calife OMAR.
S'il y a des guenons dans les Parcs naturels, il faudra leur appliquer la "sourate selon Omar du Rejm", Char'3a PARDI !!!
...

3636 حدثنا نعيم بن حماد حدثنا هشيم عن حصين عن عمرو بن ميمون قال ثم رأيت في الجاهلية قردة اجتمع عليها قردة :monkey: قد زنت فرجموها فرجمتها معهم.
البخاري ج 3 ص 1397

Naïm Ibn Hamad a raconté que Hachim citant Hassim,de la part d'Omar Ibn Maymoun: "j'ai vu durant la Jahilia (période anté-islamique) une guenon dont des singes ont été témoins de la fornication, alors ils l'ont lapidée et je l'ai lapidée avec eux"

عن جابر بن عبدالله قال: عطش الناس يوم الحديبية والنبي صلى الله عليه وسلم بين يديه ركوة (أي إناء صغير من جلد) يتوضأ فجهش الناس نحوه (أي تجمعوا) قال: ما لكم؟ قالوا: ليس عندنا ماء نتوضأ ولا نشرب إلا ما بين يديك فوضع يده في الركوة فجعل الماء يفور من بين أصابعه كأمثال العيون، فشربنا وتوضأنا، قلت: كم كنتم؟ قال: لو كنا مائة ألف لكفانا، كنا خمس عشرة مائة.
صحيح البخاري ج / 3 ص1310


D'après Jaber Ibn Abdu Allah:"Les gens étaient assoiffés le jour de Houdaybiya, l'Apotre d'Allah fit ses ablutions en ayant entre ses mains un récipient. Les gens se sont rassemblés autour de lui;le Messager d'Allah,aswaws, a dit:"qu'est ce qui vous prend??"

Ils ont répondu:"nous n'avons plus d'eau, ni pour les ablutions ni pour boire, excepté celle que tu utilises"
Alors le prophète a mis sa main dans le récipient, et l'eau a jaillis d'entre ses doigts comme d'une source, puis, nous avons bu et avons fait nos ablutions.
Je lui ai dit:" vous étiez combien?"Il m'a répondu(jaber):"On était mille cinq cent, et même si nous avions été cent mille, cela nous aurrait suffi"


Et pour les règles d'HYGIENE, culinaires:
[ 5218 ] حدثنا الحميدي حدثنا سفيان حدثنا الزهري قال أخبرني عبيد الله بن عبد الله بن عتبة أنه سمع بن عباس يحدثه عن ميمونة أن فأرة وقعت في سمن فماتت فسئل النبي صلى الله عليه وسلم عنها فقال ألقوها وما حولها وكلوه قيل لسفيان فإن معمرا يحدثه عن الزهري عن سعيد بن المسيب عن أبي هريرة قال ما سمعت الزهري يقول إلا عن عبيد الله عن بن عباس عن ميمونة عن النبي صلى الله عليه وسلم ولقد سمعته منه مرارا
صحيح البخاري-باب إذا وقعت الفأرة في السمن الجامد أو الذائب


"On a raconté qu'une souris était tombée dans du beure salé, elle en est morte, on a questioné l'Apôtre d'Allah à son propos.
Le Prophète,aswaws, a dit:" jettez-la avec ce qui se trouve autour d'elle puis mangez-le(le beure salé). Un autre compagnon ajoute:"je l'ai entendu de la bouche du Prophète plusieurs fois"

حدثنا ‏ ‏موسى بن إسماعيل ‏ ‏قال حدثنا ‏ ‏أبو عوانة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏الأعمش ‏ ‏عن ‏ ‏سالم بن أبي الجعد ‏ ‏عن ‏ ‏كريب ‏ ‏مولى ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏عن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏عن ‏ ‏ميمونة بنت الحارث ‏ ‏قالت ‏‏وضعت لرسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏غسلا وسترته فصب على يده فغسلها مرة أو مرتين ‏ ‏قال ‏ ‏سليمان ‏ ‏لا أدري أذكر الثالثة أم لا ‏ ‏ثم أفرغ بيمينه على شماله فغسل فرجه ثم دلك يده بالأرض ‏ ‏أو بالحائط ‏ ‏ثم تمضمض واستنشق وغسل وجهه ويديه وغسل رأسه ثم صب على جسده ثم تنحى فغسل قدميه فناولته خرقة فقال بيده هكذا ولم يردها

Génial !
Maimuna rapporte l'histoire suivante : Le Prophète prit un bain de Janaba (bain à prenre après une relation sexuelle ou un rêve érotique). Il nettoya d'abord ses parties intimes avec sa main, puis frotta ses mains avec de la terre ou sur le mur pour les nettoyer. Ensuite il fit ses ablutions comme pour la prière, et après le bain il se lava les pieds. (sahih boukhari Volume 1, livre 5, N: 260)

عن ابن أبي عمار قَالَ : سألت جابر بن عبد الله عن الضبع أصيد هي ؟ قال : نعم ، قلت : آكلها ؟ قال نعم ، قلت : أشيء سمعته من رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟ قال : نعم
المصدر: الدراية - الصفحة أو الرقم: 2/209

D'àprès Ibn Abi Amar:"j'ai demandé à Jabir Ibn Abd Allah si l'hyène fait partie du gibier. Il a dit:"oui". Je lui ai répliqué:"je peux donc la manger?".Il a répondu:""oui".Je lui dit:"est-ce que tu as entendu çela de la bouche du prophète?".Il a dit:"oui".
Allah interdit le "cochon et tous les carnassiers" tandis qu'apparamment Le Compagnon, Jabir, -'Adil'- comme tous les Compagnons, aimait bien la viande des charognards.
C'est bizare non?!
Génial vous pouvez manger des carnassiers comme les hyènes, alors que le cochon lui demeure interdit.... Allah Yestour

حدثني ‏ ‏محمد بن المثنى ‏ ‏حدثنا ‏ ‏فضل بن مساور ‏ ‏ختن ‏ ‏أبي عوانة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏أبو عوانة ‏ ‏عن ‏ ‏الأعمش ‏ ‏عن ‏ ‏أبي سفيان ‏ ‏عن ‏ ‏جابر ‏ ‏رضي الله عنه ‏‏سمعت النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏يقول ‏‏اهتز العرش لموت ‏ ‏سعد بن معاذ ‏
‏وعن ‏ ‏الأعمش ‏ ‏حدثنا ‏ ‏أبو صالح ‏ ‏عن ‏ ‏جابر ‏ ‏عن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏مثله فقال رجل ‏ ‏لجابر ‏ ‏فإن ‏ ‏البراء ‏ ‏يقول اهتز السرير فقال إنه كان بين هذين الحيين ضغائن سمعت النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏يقول اهتز عرش الرحمن لموت ‏ ‏سعد بن معاذ
كتاب المناقب ج 6: 3

Est-ce que cela provoque des tremblements de terre ou simplement des TSUNAMIS interplanétaires ???

Abu Huraira rapporte que le Prophète a dit : "Lorsque l'un d'entre vous attend pour la prière, il est considéré comme priant réellement, et les anges disent:
"Ô Allah, sois miséricordieux avec lui", sauf s'il quitte sa place ou s'il lâche un
pet" (sahih Boukhari Volume 4,livre 54, Numero 452)

[...]- "La paix soit sur toi, répondirent-ils, ainsi que la miséricorde d'Allah!". Ils ajoutèrent donc ces mots: "Ainsi que la miséricorde d'Allah". Ainsi, tous ceux qui entreront au Paradis, auront la forme qu'avait Adam et seront longs de soixante coudées, bien que jusqu'ici la stature des hommes n'ait cessé d'aller en diminuant.» [...]
Sahih Muslim, Hadith 5075

Quant aux 72 vierges qui font languir les KAMIKAZES qui ne tuent Exclusivement que des MUSULMANS en IRAK, "chiites dit-on", voici ce qui les attend:

http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=10511&doc=6

une autre version rapportée par Syouti pour les vierges avec des postérieures de plus de 1 mille terrestre (1750 mètres) de quoi engloutir Abou MOSSAD zerkaoui et tous les auditeurs de Iqra et les télévoyeurs des DEBILITES de Ibn Outheymine ou de Ibn JIBRIN

ن أدنى أهل الجنة منزلة من له سبع درجات وهو على السادسة وفوقه السابعة ، وإن له لثلاثمائة خادم ويغدى عليه كل يوم ويراح بثلاثمائة صحيفة من ذهب في كل صحيفة لون ليس في الآخر ، وإنه يلذ أوله كما يلذ آخره ، وإنه ليقول : يا رب لو أذنت لي لأطعمت أهل الجنة وسقيتهم لم ينقص مما عندي شيء ، وإن له من الحور العين لاثنتين وسبعين زوجة وإن الواحدة منهن لتأخذ مقعدتها قدر ميل من الأرض
الراوي: أبو هريرة
- خلاصة الدرجة: إسناده حسن - المحدث: السيوطي - المصدر: البدور السافرة - الصفحة أو الرقم: 444


et le sexe dans tout ca?

سئل رسول الله صلى الله عليه وسلم هل يمس أهل الجنة أزواجهم قال فقال نعم بذكر لا يمل وفرج لا يحفى وشهوة لا تنقطع "
الراوي: أبو هريرة

خلاصة الدرجة: إسناده يصلح للاستشهاد به
المحدث: الألباني
المصدر: السلسلة الصحيحة
الصفحة أو الرقم: 7/1061


Des compagnons ont bu l'eau dans laquelle selon ce menteur, Rassoulou Allah, aswaws, aurait CRACHE, après avoir ses ablutions !
صحيح البخاري .. كتاب الوضوء .. باب استعمال فضل وضوء الناس

حدثني ‏ ‏زهير بن حرب ‏ ‏حدثنا ‏ ‏شبابة ‏ ‏حدثني ‏ ‏ورقاء ‏ ‏عن ‏ ‏أبي الزناد ‏ ‏عن ‏ ‏الأعرج ‏ ‏عن ‏ ‏أبي هريرة ‏‏عن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال قال ‏ ‏سليمان بن داود ‏ ‏لأطوفن ‏ ‏الليلة على تسعين امرأة كلها تأتي بفارس يقاتل في سبيل الله فقال له صاحبه قل إن شاء الله فلم يقل إن شاء الله ‏ ‏فطاف ‏ ‏عليهن جميعا فلم تحمل منهن إلا امرأة واحدة فجاءت ‏ ‏بشق ‏ ‏رجل وايم الذي نفس ‏ ‏محمد ‏ ‏بيده ‏ ‏لو قال إن شاء الله لجاهدوا في سبيل الله فرسانا أجمعون

صحيح مسلم .. كتاب الأيمان .. باب الاستثناء

Abou Houreyra, croit dur comme fer, que les Envoyés d'Allah, commettent des ERREURS que l'on ne peut même pas pardonner à un simple cheikh de quartier.

Mais que Souleymane Ibn Dawud, as, oublie de dire IN CHA'A ALLAH, voila qui surprend, mais ce qui attire notre attention c'est qu'Abou Houreya, l'a rendu capable de se taper 90 femmes en une nuit, soit moins de 6 minutes seulement par femme pour FABRIQUER des KAMIKAZES à envoyer comme volontaires "Ansar Al Islam" sous le commandement du terroriste Abou Houreyra, qui a été "éliminé dans un barrage" par l'armée libanaise.... à moins que ce soit en Irak, pour BOMBER les Mosquées Ahl el Beyt, as, car ces "chiites" sont devenus des "adorateurs de tombeaux" comme ceux qui vont se recueillir sur les tombes de Abou Bekr, Omar et... Mouhamed, aswaws, (aussi), à MEDINE, alors qu'ils auraient du avoir l'EXCLUSIVITE

Mais le bouquet à la veille du RAMADHAN, béni.


Livrez-vous aux plaisirs avec votre femme, c'est labellisé HALAL par Aïcha, évidemment, et HEUREUSEMENT par AUCUNE autre épouse du Prophète, aswaws.
C'est compréhensible. Aicha "était jeune" ! Al'iyadhu Bi Allah, et je suis concaincu qu'elle ne peut avoir dit pareille SORNETTES

Selon Aicha, donc, ce que rapportent ces gens qui n'ont aucun AKHLAK (aucune morale):

le Prophète l'embrassait et lui suçait la langue alors qu'il jeûnait : Rapporté par Ahmed, H.44
عن عائشة كان رسول الله (ص) يقبّلها، وهو صائم، ويمصّ لسانها
أحمد44


Mais ce qui est pire, c'est la suite:
Selon ce Hadith, rapporté par DAWUD, N°45.

Rassoulou Allah, aswaws, selon ces CRETINS :icon_evilet menteurs, qui ont attribué ce FAUX à Aicha: Il l'embrassait alors qu'il était en plein jeûne et il suçait voluptueusement sa langue, et il la prenait SEXUELLEMENT tout en étant en plein jeûne, mais ... heureusement, il se contrôlait pour ne pas .... "éjac...."" (ce qui autrement invaliderait le jeûne) selon ces IMPUDENTS MENTEURS.

Sacrés impudents et obsédés...


« كان رسول الله (ص) يقبّل وهو صائم، ويباشر وهو صائم، ولكنه كان أملك لإربه» abu dawud 45

Je suis navré, mais JE REFUSE de croire que Oum Al Mou'minin, AICHA, ait pu raconter sa vie INTIME avec Rassoulou Allah, aswaws, àmoins que NOS FILLES actuelles soient plus PUDIQUES et plus prudes que les femmes du temps des SAHABAS.

JE REFUSE et RECUSE ces HADITHS, même s'ils ont réputés SIHAHS et rapportés dans les SHIHAHS et MASSANIDS.

Il y va de la PUDEUR et du RESPECT dû à KHEYR KHALKI ALLAH, Rassoulou ALLAH, aswaws, et si je les ai mis en ligne, c'est pour DEMONTRER que ni Boukhari, ni Muslim, ni AUCUN n'a vraiment compilé des hadiths authentiques, mais ils se sont CONTENTES de COLLATIONNER et de CLASSER les "hadiths" selon des critères objectifs mais aussi SUBJECTIFS, et malheureusement PARTISANS pour plaire aux CALIFES du moment.

La rigueur semble appartenir uniquement aux ANGES et aux scientifiques des Sciences EXACTES et encore.... quand on voit comment certaines théories vaseuses ont pu se frayer un chemin.... avant d'être dénoncées et réduites à l'état de "histoire des Sciences"...

Ces hadiths ne peuvent avoir été mis dans la bouche de l'épouse de Rassoulou Allah, aswaws, que POUR porter préjudice à l'HONNEUR de Rassoulou Allah, aswaws
 
Assalam;

D'après les sunnites,Muslim est le deuxième collecteur de hadith le plus fiable après Boukhari.Voilà quelques perles qu'il a cité dans son oeuvre exceptionnel.

Conseil pour nos amis musulmans:lorsque vous faites la prière,faites très attention,vous risquez de perdre vos yeux:

Abu Houraira a rapporté que l'apôtre d'Allah a dit:"Les gens doivent éviter de lever les yeux vers le ciel pendant qu'ils supplient en prières,autrement leurs yeux seront arrachés de leurs têtes"
(Sahih Muslim vol1 ch:CLXXIII no:863)

Gare à celui ou celle qui boit debout:

Abu Huraira rapporte que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "Personne d'entre vous ne doit boire debout ; celui qui oublie, qu'il vomisse." (Sahih Muslim livre23,Numero 5022)

Voilà la preuve irréfutable que Mahomet consomait quotidiennement des champignos hallucinogènes:

Jabir ibn Samura rapporte que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "Je reconnais la pierre de la Mecque qui avait l'habitude de me saluer avant ma venue comme Prophète, et je reconnais cela même aujourd'hui." (sahih Muslim livre 30, Numero 5654)

Pour ce hadith,je n'ai vraiment aucun commentaire à faire;lisez bien:

Ibn umar rapporte que le messager d'Allah a dit:"Un non-musulman mange dans 7 intestins tandis qu'un musulman mange dans un seul intestin"
(Sahih Muslim vol3 chapitre DCCCLXII no:5113)

Jabir ibn 'Abdullah rapporte qu'il a entendu le Messager d'Allah dire : "Quiconque s'essuie avec des cailloux (après avoir assouvi un besoin naturel) doit le faire un nombre impair de fois." (Sahih Muslim livre2, Numero463)

Il est raconté sur l'autorité de Abu Sa'id que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "Le jour du Jugement, un drapeau sera fixé aux fesses de chaque personne coupable d'une infraction à la foi."(Sahih Muslim livre19, Numero 4309)


Le fils de Abu Said al-Khudri rapporte sur l'autorité de son père que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "Quand l'un d'entre vous baille, qu'il garde sa bouche fermée à l'aide de sa main, car c'est le diable qui essaie d'entrer là-dedans." (sahih Muslim livre42, Numero 7130)

Abu Huraira rapporte que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "La cloche est l'instrument de musique de Satan." (Sahih Muslim livre 24, Numero 5279)

2692 - إذا قام أحدكم يصلي ، فإنه يستره إذا كان بين يديه مثل آخرة الرحل . فإذا لم يكن بين يديه مثل آخرة الرحل ، فإنه يقطع صلاته الحمار والمرأة والكلب الأسود . قلت : يا أبا ذر ! ما بال الكلب الأسود من الكلب الأحمر من الكلب الأصفر ؟ قال : يا ابن أخي ! سألت رسول الله صلى الله عليه وسلم كما سألتني فقال : الكلب الأسود شيطان
الراوي: أبو ذر الغفاري - الصفحة أو الرقم: 510

Abu Dharr rapporte que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "Lorsque vous faites la prière, faites en sorte qu'une chose équivalente à l'arrière d'une selle soit devant vous. S'il n'y a rien devant vous d'équivalent à l'arrière d'une selle, votre prière sera annulée si un âne, une femme ou un chien noir passe devant vous." Je dis : "O Abu Dharr, quelle est la caractéristique d'un chien noir qui le distingue d'un chien rouge ou d'un chien jaune ?" Il dit : "O fils de mon frère, j'ai demandé cela au Messager d'Allah (que la paix soit sur lui), et il a dit : 'Le chien noir est un diable.'"
(sahih Muslim, livre 4, Numero 1032)


L’apôtre d’Allah a dit :
- Celui qui joue aux échecs est comme celui qui teint sa main avec de la viande et du sang de porc." (récit de Buraida, Muslim XXVIII 5612)

Jabir ibn 'Abdullah rapporte que l'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) a dit : "(...) Quiconque mange de l'oignon, de l'ail et du poireau ne doit pas approcher de la mosquée, car les anges sont incommodés par les mêmes choses que les enfants d'Adam." (sahih Muslim livre4, Numero 1147)

“Quand le soir fut venu, Gabriel vint à lui et il
[le Prophète] lui dit :
- Tu m’avais promis de venir hier soir.
Il dit :
- Oui mais nous n’entrons pas dans une maison où il y a un chien ou une image.
Le lendemain matin, il ordonna qu’on tue les chiens, y compris ceux qui gardent les vergers, mais il fit épargner les chiens qui protègent les grands terrains.”
(récit de Maimuna, Muslim XXIV 5248)

Jabir ibn Abdullah rapporte : Le Prophète d'Allah (que la paix soit sur lui) nous ordonna de tuer les chiens, et nous avons même tué un chien qu'une femme avait rapporté du désert. Puis il interdit de les tuer, en disant : "Contentez vous de ceux qui sont noirs." (sahih Muslim livre 16, N: 2840)

دخل على رسول الله صلى الله عليه وسلم رجلان . فكلمها بشيء لا أدري ما هو . فأغضباه . فلعنهما وسبهما . فلما خرجا قلت : يا رسول الله ! من أصاب من الخير شيئا ما أصابه هذان . قال " وما ذاك " قالت قلت : لعنتهما وسببتهما . قال " أو ما علمت ما شارطت عليه ربي ؟ قلت : اللهم ! إنما أنا بشر . فأي المسلمين لعنته أو سببته فاجعله له زكاة وأجرا " .
الراوي: عائشة - الصفحة أو الرقم: 2600


أصيب سعد يوم الخندق رماه رجل من قريش في أكحله وضرب عليه رسول الله صلى الله عليه وسلم خيمة في المسجد ليعوده من قريب فلما رجع رسول الله صلى الله عليه وسلم من الخندق وضع السلاح واغتسل فأتاه جبريل وهو ينفض رأسه من الغبار فقال وضعت السلاح والله ما وضعناه أخرج إليهم فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم فأين فأشار إلى بني قريظة فقاتلهم رسول الله صلى الله عليه وسلم فنزلوا على حكم رسول الله صلى الله عليه وسلم فرد رسول الله صلى الله عليه وسلم الحكم فيهم إلى سعد قال فإني أحكم فيهم أن تقتل المقاتلة وأن تسبى الذرية والنساء وتقسم أموالهم فأخبرت أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال لقد حكمت فيهم بحكم الله عز وجل ﴾

الراوي: عائشة - الصفحة أو الرقم: 1769


2692 - إذا قام أحدكم يصلي ، فإنه يستره إذا كان بين يديه مثل آخرة الرحل . فإذا لم يكن بين يديه مثل آخرة الرحل ، فإنه يقطع صلاته الحمار والمرأة والكلب الأسود . قلت : يا أبا ذر ! ما بال الكلب الأسود من الكلب الأحمر من الكلب الأصفر ؟ قال : يا ابن أخي ! سألت رسول الله صلى الله عليه وسلم كما سألتني فقال : الكلب الأسود شيطان
الراوي: أبو ذر الغفاري - الصفحة أو الرقم: 510



- ما من مولود يولد إلا نخسه الشيطان . فيستهل صارخا من نخسة الشيطان . إلا ابن مريم وأمه . ثم قال أبو هريرة : اقرؤا إن شئتم : { وإني أعيذها بك وذريتها من الشيطان الرجيم } [ 3 / آل عمران / 36 ] . وفي رواية : يمسه حين يولد ، فيستهل صارخا من مسة الشيطان إياه . وفي حديث شعيب : من مس الشيطان
الراوي: أبو هريرة - الصفحة أو الرقم: 2366


32 - إذا جاء رمضان فتحت أبواب الجنة ، وغلقت أبواب النار ، وصفدت الشياطين
الراوي: أبو هريرة - الصفحة أو الرقم: 1079


حدثنا أبو بكر بن أبي شيبة حدثنا يحيى بن أبي بكير عن إبراهيم بن طهمان حدثني سماك بن حرب عن جابر بن سمرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ثم إني لأعرف حجرا بمكة كان يسلم علي قبل أن أبعث إني لأعرفه الآن
لصفحة أو الرقم: 2277


ن رسول الله صلى الله عليه وسلم خرج من عندها ليلا . قالت فغرت عليه . فجاء فرأى ما أصنع . فقال " مالك ؟ يا عائشة ! أغرت ؟ " فقلت : وما لي لا يغار مثلي على مثلك ؟ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم " أقد جاءك شيطانك ؟ " قالت : يا رسول الله ! أو معي شيطان ؟ قال " نعم " قلت : ومع كل إنسان ؟ قال " نعم " قلت : ومعك ؟ يا رسول الله ! قال " نعم . ولكن ربي أعانني عليه حتى أسلم "

الصفحة أو الرقم: 2815


3 - آتي باب الجنة يوم القيامة . فأستفتح . فيقول الخازن : من أنت ؟ فأقول : محمد . فيقول : بك أمرت لا أفتح لأحد قبلك
الراوي: أنس بن مالك - الصفحة أو الرقم: 197


75 - إن في الجنة لسوقا . يأتونها كل جمعة . فتهب ريح الشمال فتحثو في وجوههم وثيابهم . فيزدادون حسنا وجمالا . فيرجعون إلى أهليهم وقد ازدادوا حسنا وجمالا . فيقول لهم أهلوهم : والله ! لقد ازددتم بعدنا حسنا وجمالا . فيقولون : وأنتم ، والله ! لقد ازددتم بعدنا حسنا وجمالا
الراوي: أنس بن مالك - - الصفحة أو الرقم: 2833


إن في الجنة لشجرة يسير الراكب في ظلها مائة سنة . وفي رواية : بمثله . وزاد " لا يقطعها " .
الراوي: أبو هريرة - الصفحة أو الرقم: 2826


61 - يطوي الله عز وجل السماوات يوم القيامة . ثم يأخذهن بيده اليمنى . ثم يقول : أنا الملك . أين الجبارون ؟ أين المتكبرون ؟ ثم يطوي الأرضين بشماله . ثم يقول : أنا الملك . أين الجبارون ؟ أين المتكبرون ؟
الراوي: عبدالله بن عمر - الصفحة أو الرقم: 2788


463 - إذا دخل أهل الجنة الجنة ، قال يقول الله تبارك وتعالى : تريدون شيئا أزيدكم ؟ فيقولون : ألم تبيض وجوهنا ؟ ألم تدخلنا الجنة وتنجنا من النار . قال فيكشف الحجاب . فما أعطوا شيئا أحب إليهم من النظر إلى ربهم عز وجل . وفي رواية : وزاد : ثم تلا هذه الآية : { للذين أحسنوا الحسنى وزيادة } [ 10 / يونس / الآية - 26 ] .
الراوي: صهيب بن سنان الرومي القرشي - الصفحة أو الرقم: 181


حدثني سريح بن يونس، وهارون بن عبد الله، قالا: حدثنا حجاج بن محمد، قال: قال ابن جريج: أخبرني إسماعيل بن أمية، عن أيوب بن خالد عن عبد الله بن رافع مولى أم سلمة، عن أبي هريرة قال: أخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم بيدي فقال: (خلق الله عز وجل التربة يوم السبت، وخلق فيها الجبال يوم الأحد، وخلق الشجر يوم الاثنين، وخلق المكروه يوم الثلاثاء، وخلق النور يوم الأربعاء، وبث فيها الدواب يوم الخميس، وخلق آدم عليه السلام بعد العصر من يوم الجمعة، في آخر الخلق، في ساعة من ساعات الجمعة، فيما بين العصر إلى الليل.
الصفحة أو الرقم 2789


8195 - إذا قاتل أحدكم أخاه ، فليتجنب الوجه . فإن الله خلق آدم على صورته
الراوي: أبو هريرة - الصفحة أو الرقم: 2612


جاء ملك الموت إلى موسى عليه السلام . فقال له : أجب ربك . قال فلطم موسى عليه السلام عين ملك الموت ففقأها . قال فرجع الملك إلى الله تعالى فقال : إنك أرسلتني إلى عبد لك لا يريد الموت . وقد فقأ عيني . قال فرد الله إليه عينه وقال : ارجع إلى عبدي فقل : الحياة تريد ؟ فإن كنت تريد الحياة فضع يدك على متن ثور ، فما توارت يدك من شعرة . فإنك تعيش بها سنة . قال : ثم مه ؟ قال : ثم تموت . قال : فالآن من قريب . رب ! أمتني من الأرض المقدسة . رمية بحجر . قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : والله ! لو أني عنده لأريتكم قبره إلى جانب الطريق ، عند الكثيب الأحمر
الراوي أبو هريرة - الصفحة أو الرقم
: 2372

حدثني سريح بن يونس، وهارون بن عبد الله، قالا: حدثنا حجاج بن محمد، قال: قال ابن جريج: أخبرني إسماعيل بن أمية، عن أيوب بن خالد عن عبد الله بن رافع مولى أم سلمة، عن أبي هريرة قال: أخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم بيدي فقال: (خلق الله عز وجل التربة يوم السبت، وخلق فيها الجبال يوم الأحد، وخلق الشجر يوم الاثنين، وخلق المكروه يوم الثلاثاء، وخلق النور يوم الأربعاء، وبث فيها الدواب يوم الخميس، وخلق آدم عليه السلام بعد العصر من يوم الجمعة، في آخر الخلق، في ساعة من ساعات الجمعة، فيما بين العصر إلى الليل.
الصفحة أو الرقم
2789
L'apôtre d'Allah a dit:" Dieu a créé la terre(il parle de la terre du globe et non pas de la planete) le samedi,il a créé les montagnes le dimanche,il a créé les arbres le lundi,les mauvaises choses le mardi,la lumière le mercredi,il a répandu les bêtes le jeudi,et il a créé Adam après le Asr(partie du jour où le soleil décline) du vendredi,à la fin de la création;il l'a créé à une heure du vendredi entre le Asr et la nuit."

Un témognage sur la non acceptation par les BANOU HACHIM de la désignation d'Abou Bekr
Le conflict a débuté avec avec ce problème de légitimité entre Banou Hachim (surtout Amir Al Mou'minin Ali,:as: et Sayida Fatima:as:)d'un côté et Abu Bakr et Omar de l'autre. En fait " l'élection d'un successeur à Mohamed:saws: a débuté a "Sakifa" entre Al Mouhajirine et Al Ansar. En imposant Abu Bakr au lieu de Sa3d Ibnou Oubadat et en ignorant (le dauphin désigné à Ghadir Khum)Ali,:as: qui était entre temps occupé par l'enterrement et funérailles de Mohamed :saws:, auxquelles les "séditieux prétendants au trône n'ont pas pu évidemment prendre part...)

ولما بويع أبو بكر في يوم السقيفة وجددت البيعة له يوم الثلاثاء على العامة خرج علي فقال: أفسدت علينا أمورنا ولم تستشر. ولم ترع لنا حقا..

فقال أبو بكر: بلى. ولكني خشيت الفتنة.

وكان المهاجرين والأنصار يوم السقيفة خطب طويل. ومجازبة في الإمامة.

وخرج سعد بن عباة ولم يبايع. فصار إلى الشام. فقتل هناك في سنة خمس عشر. وليس كتابنا هذا موضعا لخبر مقتله. ولم يبايع أحد من بني هاشم حتى ماتت السيدة فاطمة الزهراء"

Messaoudi- "Mourouj Dhahab"

Le Messager d’Allah:saws: a dit :
- "Celui qui regarde dans la maison des gens sans leur
consentement, il est permis de l’énucléer(ablation totale de l'oeil expiré de sa capsule fibreuse).” (récit d’Abu Huraira, Muslim XXV 5370)



Les contradictions de ABOU HOUREYRA , sur l’interdiction des voyages des femmes sinon avec un Mouhrim (personne parente, ou qu’elle ne peut épouser).

A propos de Muslim je rapporte un échantillon sur les contradictions qu’on peut trouver dans la sunna et les hadiths.
Les collecteurs et les "oulémas" de « al Jarh et ta3dil » (critique du Hadith), étaient –ils si stupides ou complices jusqu’à ignorer ces contradictions, ou bien n’ont ils rapporté que les paroles et faits qui les intéressaient, pour les adapter a toutes les situations conjoncturelles ?

- لا يحل لإمرأة مسلمة تسافر مسيرة ليلة . إلا ومعها رجل ذو حرمة منها
الراوي: أبو هريرة - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو الرقم:
1339 1 nuit selon Abou Houreyra

- لا يحل لإمرأة تؤمن بالله واليوم الآخر ، تسافر مسيرة يوم وليلة ، إلا مع ذي محرم عليها
الراوي: أبو هريرة - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو الرقم:
1339 - 1jour et une nuit, toujours selon Abou Houreyra

–- لا يحل لإمرأة تؤمن بالله واليوم الآخر ، أن تسافر سفرا يكون ثلاثة أيام فصاعدا ، إلا ومعها أبوها أو ابنها أو زوجها أو أخوها أو ذو محرم منها
الراوي: أبو سعيد الخدري - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو الرقم: - لا يحل لإمرأة ، تؤمن بالله واليوم الآخر ، تسافر مسيرة ثلاث ليال ، إلا ومعها ذو محرم
الراوي: عبدالله بن عمر - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو الرقم: 1338
3 jours pour Abou Sa’id Al Khoudri

- لا يحل لإمرأة أن تسافر ثلاثا ، إلا ومعها ذو محرم منها
الراوي: أبو هريرة - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو الرقم: 1339
– Et maintenant Abou Houreyra, dit aussi 3 jours….

- لا يحل لإمرأة تؤمن بالله واليوم الآخر ، تسافر مسيرة يوم وليلة ، إلا مع ذي محرم
الراوي: أبو هريرة - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو الرقم:
1339 – Ah bon, Abou Houreyra se ravise et il revient à 1jour et 1 nuit. Sacré Abou Houreyra….

لا يحل لإمرأة مسلمة تسافر مسيرة ليلة . إلا ومعها رجل ذو حرمة منها "Il n'est pas permis à une femme musulmane de voyager durant une nuit sauf avec un homme qui lui est interdit(un homme qu'elle n'a pas le droit d'épouser)"

لا يحل لإمرأة تؤمن بالله واليوم الآخر ، تسافر مسيرة يوم وليلة ، إلا مع ذي محرم عليها "Il n'est pas permis à une femme qui croit en Dieu et au jour dernier,de voyager durant un jour et une nuit sauf avec quelqu'un qu’il lui est interdit d’épouser"

لا يحل لإمرأة تؤمن بالله واليوم الآخر ، أن تسافر سفرا يكون ثلاثة أيام فصاعدا ، إلا ومعها أبوها أو ابنها أو زوجها أو أخوها أو ذو محرم منها

"Il n'est pas permis à une femme qui croit en Dieu et au jour dernier,de voyager durant trois jours ou plus,sauf avec son père ou son fils ou son mari ou son frère ou avec quelqu'un qui lui est interdit d’épouser"

لا يحل لإمرأة ، تؤمن بالله واليوم الآخر ، تسافر مسيرة ثلاث ليال ، إلا ومعها ذو محرم "Il n'est pas permis à une femme qui croit en Dieu et au jour dernier de voyager durant trois nuit,sauf avec quelqu'un qui lui est interdit d’épouser"

لا يحل لإمرأة أن تسافر ثلاثا ، إلا ومعها ذو محرم منها "Il n'est pas permis à une femme de voyager durant trois jours sauf avec quelqu'un qui lui est interdit"

لا يحل لإمرأة تؤمن بالله واليوم الآخر ، تسافر مسيرة يوم وليلة ، إلا مع ذي محرم "Il n'est pas permis à une femme qui croit en Dieu et au jour dernier de voyager durant un jour et une nuit sauf avec quelqu'un qui lui est interdit"

Petite précision: le mot « dhou horma » ou bien « dhou mohramin » veut dire un homme avec qui la femme ne peut pas se marier hormis son époux (son père, son fils, son frère, son neveu...)

Il n'est pas clair du tout ce Muslim. Supposons que je sois une femme, comment savoir si il m'est permis de voyager (avec un mohram) durant une nuit, un jour et une nuit, trois jours ou plus, trois nuits, ou bien durant trois jours??
Il devrait être plus sûr de lui et préciser sa pensée.

Abou Zubair a dit:" J'ai demandé à Jabir au sujet du prix d'un chien et d'un chat,il a dit:"Le messager d'Allah le désapprouvait"
(Sahih Muslim ,vol 3,n:3808)

Abou Massoud Al Ansari a rapporté que le messager d'Allah a défendu de prélever un prix pour un chien.
(Sahih Muslim,vol 3,n:3803)
عن أم سليم رضي الله عنها أنها سألت نبي الله صلى الله عليه وسلم عن المرأة ترى في منامها ما يرى الرجل . فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : " إذا رأت ذلك المرأة فلتغتسل " فقالت أم سليم : - واستحيَيْتُ من ذلك - قالت : وهل يكون هذا ؟ . فقال النبي صلى الله عليه وسلم : " فمن أين يكون الشبه ؟ إن ماء الرجل غليظ أبيض وماء المرأة رقيق أصفر فمن أيهما علا أو سبق يكون الشبه
. صحيح مسلم 469

Que les biologistes interviennent…. Avec leurs lois sur l’hérédité..
D'après Oum Salim, J'interrogeai l'Envoyé d'Allah sur ce que la femme doit faire si elle voit un songe érotique, tout comme l'homme. "Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver". Eprouvant un peu de honte, je demandai au Prophète: "Est-ce que la femme éjacule?". - "Oui, répliqua le Prophète, sinon comment l’enfant pourrait-il lui ressembler ? Le liquide émis par l'homme (le sperme) est épais et blanchâtre, tandis que celui de la femme est fluide et jaunâtre. La ressemblance viendra de celui des deux qui prévaudra sur l’autre et le précédera dans l’éjaculation, que nous aurons la ressemblance... (Sahih Muslim, N°469)

Le malheur c est quand les collecteurs de hadiths (comme Muslim et Boukhari) ne sont même pas d’accord sur la véracité de ces "contes".je ne vais pas te citer tous les exemples, mais en voila un qui montre bien ou "on" en est arrive
لا تعلم يمينه ما تنفق شماله 2427 مسلم


لا تعلم شماله ما تنفق يمينه البخارى 1444

Entre la gauche et la droite, mon cœur balance…
 
Assalam;

question : les compagnons du Prophète,:saws:, qui ont relaté des hadiths, sont-ils dignes de confiance ? sont-ils fiables ?
C’est la question la plus importante parmi celles qu’on vient de poser. Y répondre revient à révoquer l’ensemble des procédés, des conditions et des principes sur lesquels Boukhari et ses collègues se sont fondés dans la compilation de leur Sahih et autres corpus. Les chaînes de transmission établies ne sont pas fondées sur la raison, mais sur la personne qui a transmis et non sur le contenu de sa transmission !
Si je dis que les compagnons du prophète sont comme tous les êtres humains, cela signifie qu’ils peuvent autant se tromper que dire la vérité, autant s’égarer que rester dans la bonne voie, autant savoir qu’ignorer. Les versets coraniques qui les ont critiqués pour qu’ils rectifient leur conduite et leurs agissements en sont la preuve. Cela est aussi vrai que la sourate at-Taouba [ i.e. 9, le Désaveu ou le Repentir] a percé à jour plusieurs parmi eux en dévoilant de nombreuses vérités à leur sujet. (1)

D’aucuns objecteraient : Qui es-tu pour dire cela ? Qui es-tu pour aller y regarder ? Qui es-tu pour évaluer les compagnons du prophète ? Qui es-tu encore ?

A eux je vais répondre en citant l'opinion que les compagnons du prophète avaient les uns des autres, d'après ce que disent les textes de référence qui nous ont été transmis : la force ne cède qu’à la force ! (2)
Et puisqu’il s’agit ici de hadiths du prophète, je vais considérer quelques compagnons de Mouhamed,aswaws, qui ont transmis ses faits, gestes et dicts, selon la classification généralement adoptée :

1. Le compagnon Abou Houreira ad-Doussi
2. Dame Aïcha, mère des croyants
3. Le compagnon Abdallah ibn Abbas, dit Encre de l’oumma

Je laisserai le soin au lecteur de tirer la conclusion adéquate de ce qui va être exposé et, par conséquent, de connaître la réponse à cette cinquième question.

Notes :
(1) Voyez Boukhari, Sahih, chapitre Tafsir.
(2) Littéralement : le fer appelle le fer. Proverbe arabe qui signifie : la violence ne cède qu’à la force, le mal appelle le mal, etc.
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Assalmou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

1. Abou Houreira ad-Doussi (1)

Se présentant, le compagnon du prophète Abou Houreira dit de lui-même : « J’ai grandi orphelin, émigré misérable [à Médine], où je m’étais loué à Bosra fille de Razouan (2) contre un peu de nourriture pour mon ventre et une chaussure pour mon pied … (3) On m’a affublé du sobriquet Abou Houreira en raison d’une petite chatte avec laquelle je jouais. » (4)
Le sobriquet ayant fini par s’imposer, il fut ainsi désigné et parfois aussi par le nom de sa mère, celui de son père ne faisant pas l’unanimité.
De la tribu des Douss, il s’était joint au prophète avec les siens lors de la razzia de Khaybar [en 628]. Déclarant son islam, il rejoignit les nécessiteux, ahl as-çeffa, ainsi désignés parce qu’ils n’avaient ni clan ni habitation [pour les accueillir et les protéger]. Le prophète conviait les uns à dîner et répartissait les autres parmi ses compagnons pour leur permettre d’avoir quelque chose à manger.
Abou Houreira a rencontré le prophète durant une période qui, dans tous les cas de figure, ne peut dépasser une année et neuf mois. Malgré cela, il fut le plus prolixe des compagnons de Mouhamad:saws:, qui le dénoncèrent en le désavouant, dame Aïcha en tête. Et c’est ainsi que Abou Houreira fut le premier relateur de hadiths à être dénoncé dans l’Islam. (5)

Après la mort de Mouhamed, :saws:, le calife Omar le nomma gouverneur de Bahrein comme successeur de Al-Alà ben al-Hadhrami, lequel venait de mourir, en l’an 20 de l’hégire. Nomination sur laquelle il revint rapidement en le remplaçant par Othmàn ibn Abi al-As al-Thaqafi.

La raison à cela ? Interrogé par Omar sur sa gestion, Abou Houreira avoua qu’il possédait vingt mille [dinars] prélevés sur le Trésor de Bahrein pour les besoins de son commerce personnel (6). Omar s’était écrié : « Ennemi d’Allah et de l’islam ! Ennemi d’Allah et de son Livre ! Tu as volé l’argent d’Allah lorsque je t’ai employé à Bahrein, alors que tu n’avais point de chaussures et que ta mère ne t’a déféqué que pour garder les ânes ! » (7)

Le calife l’avait même fouetté à sang avec un nerf de bœuf, lui interdisant de colporter le moindre hadith : « Que tu renonces à ta relation de hadiths ou je t’exile sur la terre des singes, ou celle des Douss ! » ( Abou Houreira confirmera ultérieurement la chose : « Je ne pouvais prononcer [la formule] l’envoyé d’Allah a dit sans que Omar m’empoigne. » Puis encore : « Si j’avais relaté des hadiths au temps d’Omar comme je le fais avec vous [aujourd’hui], il m’aurait battu avec son bâton ». (9)

Abou Houreira avait également rencontré Kaab al-Ahbàr, juif converti à l’islam à l’époque d’Omar [et autre relateur de hadiths]. Leurs informations furent si mêlées que les hadiths rapportés, tant par l’un que par l’autre, avaient fini par semer le trouble [dans les esprits], ce à quoi Ibn Saad fait ainsi allusion : « Nous nous asseyions à côté d’Abou Houreira quand il [nous] parlait de l’envoyé d’Allah, et de Kaab. Plus tard, après son départ, certains parmi nous retransmettaient les hadiths de l’envoyé d’Allah d’après Kaab et ceux de Kaab d’après l’Envoyé d’Allah ! :saws:» (10)

Je me contente de ce que ces textes nous apprennent sur Abou Houreira et m’interroge :
Ces informations ne sont-elles pas parvenues à Boukhari avant qu’elles nous parviennent ? Et comment se fait-il qu’il ait authentifié, dans son Sahih, autant de hadiths d’après Abou Houreira ? (11)
Notes :
(1) 'Abû Hurayra, selon le système de transcription généralement admis. l'adjectif ad-Doussi le rattache à sa tribu des Douss.
(2) Razouan, soit super razzieur !
(3) Littéralement : un pas pour mettre mon pied.
(4) Ibn Saad, Tabaqàt, IV,2,53.
(5) Moustafa ar-Ràfii, Histoire des littérateurs arabes. Ali, cousin germain et gendre du prophète, disait de lui « Le plus menteur des hommes est Abou Houreira ad-Doussi. » (Charh an-nahj)
(6) Tarikh al-Dhahabi al-kabir,
(7) Ibn Abdrabbah, Al-Ikd al-farid, I,53.
( Ibn Kathir, Al-Bidàya oua’l nihàya, VIII,206 ; et aussi Adhouà ala’s-souna (Lueurs sur la souna), p. 54.
(9) Adhouà ala’s-souna, p. 59.
(10) Siyar Aalàm an-noubalà, II,436. Pour en savoir davantage, se reporter aux commentaires d’Ibn Kathir sur Boukhari in Fath al bàri.
(11) D’après une note de l'auteur, p. 12, on dénombre 5 374 hadiths relatés par Abou Houreira !
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2. Dame Aïcha, mère des croyants (1)​

Aïcha est née l’An quatre de la mission [prophétique]. Son père est Abou-Bekr as-Seddiq et sa mère Om Roumàn, fille de Amer ben Ouaïmer. Le prophète l’a épousée après la bataille de Badr [en 624] et a consommé [le mariage] alors qu’elle avait neuf ou dix ans. (???!!!) Veuve à dix-huit ans, elle est morte en 58 ou 59 de l’hégire.

Sa vie est emplie de conflits. Boukhari rapporte dans son Sahih que les femmes du prophète s’étaient constituées en deux partis, le premier réunissant Aïcha, Hafsa [la fille d’Omar] et Saouda ; le second Om Salama ainsi que les autres épouses de Mouhamad,aswaws.

Aïcha a d’elle-même parlé de sa jalousie de Khadija:as: - la première femme du prophète:saws: – ainsi que de Om Salama et de Zaïnab bint Jahch [autres épouses de Mouhamad,:saws:]. C’est d’ailleurs à propos de cette dernière qu’elle a déclaré au Messager d’Allah :saws:: « Je ne vois en ton dieu que promptitude à satisfaire tes penchants ! »
Aïcha a également conté l’histoire des maghafir (1), dont il sera question plus loin.
Ibn Abbas :radiallah(2) rapporte qu’il tient d’Omar que le deux femmes visées par le verset 66:4 sont Aïcha et Hafsa : « Si [toutes les deux] vous repentez à Allah, c'est que votre cœur aura fléchi. Mais si [toutes les deux] vous liguez contre lui [le Prophète], alors Allah sera son soutien, ainsi que Gabriel et les croyants vertueux, et les anges en sus. » (3)

Après la mort du prophète, Aïcha se heurta à plusieurs reprises au calife Othmàn ibn Affàn, avec lequel elle entra en conflit.​

Les sources islamiques relatent que Othmàn s’était exclamé au sujet d’un groupe de visiteurs arrivés de Koufa, qui avaient loué chez Aïcha : « Ces hérétiques d’Iraq et leur dépravation n’ont trouvé d’abri que chez Aïcha ? »


Ces propos ayant rapportés, elle brandit une chaussure de l’envoyé d’Allah et déclama : « La souna de l’envoyé d’Allah a abandonné celui qui a possédé cette chaussure ! » (4) Le bruit s’étant répandu dans la ville, des gens accoururent à la mosquée, les uns approuvant en disant : « C’est bien dit ! », les autres protestant : « De quoi les femmes se mêlent-elles ? » La situation avait dégénéré en bataille à coups de savate. (5)

Aïcha fut également la première à désigner Othmàn par Naàthal, du nom d’un juif de Médine qui ressemblait au calife. C’est elle aussi qui a dit sans équivoque : « Tuez Naàthal parce qu’il a renié Dieu ! » (6)

Après que Othmàn fut assassiné [en 652] et qu’on lui brisa les côtes, personne n’avait suivi son convoi funèbre en dehors de Marouàn ibn al-Hakam (7) et trois de ses esclaves, ainsi que la fille [du défunt]. Lui qui fut promis au paradis !

Par la suite, Aïcha exigea pour lui le prix du sang en proclamant qu’il a été tué injustement, ce qui fit dire au poète Ibn Kilàb :

C’est toi qui as commencé et c’est de toi qu’est venu le mal,
Comme de toi sont venus les vents et l’averse.
C’est [bien] toi qui ordonné la mort de l’imam
En nous disant qu’il a renié Dieu. (​

A la suite de quoi, Aïcha se battit à mort contre le calife Amir Al Mouminin, Ali,as.

La bataille du Chameau [en 656] est trop connue [pour qu’on y revienne ici] et peut-être que

la meilleure description qui nous en a été faite est celle qui est consignée dans
Al Iqd al-Farid, (9) surtout [lorsque] Om Aoufa al-Abidiyyà entra chez Aïcha [et qu’elles eurent ce dialogue] :​

OAA : Ồ, mère des croyants, que dirais-tu d’une femme qui aurait tué son fils en bas âge ?
A : Elle n’échappera pas aux feux [de l’enfer].
OAA : Et que dirais-tu d’une femme qui aurait tué d’un seul coup vingt mille de ses enfants adultes ?
A : Empoignez l’ennemie d’Allah !

En proie aux remords, dame Aïcha dit [à la fin de sa vie] : « A ma mort, je voudrais qu’on m’oubliât à jamais. »

On a également rapporté que, agonisante, elle eut une crise d’angoisse. On lui dit : « Tu t’angoisses, toi, mère des croyants et fille d’Abou-Bekr ? » Ce à quoi elle répondit : « La bataille du Chameau me reste en travers de la gorge. Si seulement j’avais pu mourir avant. » Et c’est ainsi qu’elle exprima la volonté de ne pas être enterrée à avec le prophète, déclarant : «
J’ai causé du tort à l’envoyé d’Allah, enterrez-moi avec les femmes du prophète. » (10)​

C’est par ces mots que je conclus mon exposé sur dame Aïcha, le cœur serré et la larme à l’œil, car ces mots expriment sa conscience. Ils expriment aussi le regret, le repentir et une quête d’absolution qu’Allah – qu’il soit glorifié – ne peut qu’agréer des êtres humains, sans qu’ils soient qualifiés de justes ou de dignes de confiance.


Notes

(1) Certaines informations produites ici recoupent celles qui ont déjà été présentées dans le fil Aïcha, mère des croyants.
(2) Il s’agit de notre troisième et dernier relateur de hadiths, dont il sera question dans le poste suivant.
(3) Voyez Boukhari, Sahih, chapitre Tafsir
(4) On pourrait en traduire le sens comme ceci : Si je suis une catin, c’est que cette chaussure a appartenu à un proxénète !
(5) Al-Aghani, IV,180 ; Massoudi, Les prairies d’or, I,435. Il est à noter que cette bataille à coups de savate a éclaté entre les compagnons du prophète.
(6) Tabari, Histoire, IV,477.
(7) Gendre du calife assassiné, il avait largement profité de ses bienfaits.
( Al-imàma oua’s siyàssa (= L’imamat et la politique), I,66.
On peut lire aussi, dans le premier acrostiche : … et c’est toi qui a agressé (NdT).
Après l’assassinat de Othmàn, Aïcha fut dépitée de voir Ali, son ennemi de toujours, accéder au califat. C’est la raison de son revirement et de son engagement aux côtés des omeyyades (NdT).
(9) Opus cité dans le poste ci-dessus. Dû à Ibn Abd Rabbah, Al-Iqd al-farid est un recueil de chroniques.
(10) Ibn Saad, Tabaqat.
 
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

3. Abdallah ibn Abbas, Encre de l’oumma

Abdallah ibn Abbas est né un ou deux ans avant l’hégire. A la mort du prophète, c’est un garçonnet dont l’âge ne dépasse pas les onze printemps. Il n’en a pas moins relaté mille six cents hadiths (1), classés authentiques par Boukhari et Muslim dans leur Sahih.

Bien qu’on dise qu’il ait fréquenté le prophète :saws:durant cette période [de son enfance], il n’y a rien [dans les sources] qui puisse l’établir si ce n’est qu’on trouve qu’il avait préparé, une fois, de l’eau pour les ablutions du prophète et [une autre] qu’il s’était placé derrière lui lors de la prière, au premier rang, parmi d’autres musulmans. (2)

Peut-être devrait-il d’abord être considéré par le différend qui l’a opposé à son cousin germain, le calife Ali,:as:. Tabari, qui en a indiqué la cause, a [détaillé] les raisons de ce conflit surgi entre eux. (3)

L’affaire commence par une lettre que le chef du Trésor de Bassora, Abou’l Assouad ad-Douali, adressa au calife Ali,:as: et dans laquelle on lit : « Ton agent et fils de ton oncle a indûment mangé ce qui est sous sa main. »

Le calife réagit sur le champ par un courrier qu’il envoie à Ibn Abbas, dans lequel il demande des explications en exigeant que les comptes soient arrêtés. On lit dans la réponse apportée à ce courrier : « Ensuite, ce qu’on t’a dit est faux. Quant à ce qui est sous ma main, les comptes sont arrêtés et je préserve [les fonds]. Ne crois pas les soupçonneux. Que Dieu t’ait dans sa miséricorde et salam. »

Le calife réitère sa demande dans un nouveau courrier en le sommant, cette fois, d’établir un état des recettes et des dépenses du produit de la capitation [prélevée sur les gens du Livre]. La réponse est ainsi : « Par Allah ! Parce que Dieu a jeté dans les entrailles de la terre des joyaux (4) et de l’argent, et que l’on en remonte, j’en veux pour moi [aussi]. J’ai répandu le sang de l’oumma afin d’arriver au pouvoir et à l’émirat. Tu peux [à présent] envoyer qui tu veux comme agent [pour me remplacer]. »

On apprend ensuite que Ibn Abbas a mis la main sur le Trésor et qu’il s’est emparé de six millions de dirhams, environ. Il s’est fait aider par ses oncles maternels des Bani Hillel, qui l’avaient protégé lors d’une querelle qu’il eut avec les gens de Bassora, jusqu’à ce qu’il se mette à l’abri à la Mecque, sa ville natale, où il a acheté trois esclaves accoucheuses de houris (5) pour trois mille dinars.

Le calife Ali:as: lui a alors récrit une lettre, dont voici un extrait :

« L’occasion de fuir t’a fait galoper, mais tu t’es trompé de bond. Tu as profité de la situation pour t’emparer de tout ce que tu as pu de leur argent, tel le loup éternel qui ne s’empare que de la chèvre blessée, chétive et clopinante. Tu es parti avec les fonds le cœur léger et sans remords, emportant avec toi l’argent d’autrui au Hejaz, comme si tu n’étais le père de personne. Avec ce que tu détiens, tu montres quel héritage est celui de ton père et de ta mère. Gloire à Dieu ! Ne crois-tu pas à l’Heure ? Ne crains-tu pas qu’il te soit demandé des comptes ? Ignores-tu que ce dont tu te nourris est péché ? (6) Ne trouves-tu pas abominable de te payer des esclaves de prix et de coïter les femmes avec l’argent des orphelins, des veuves et des combattants [dans le sentier d’Allah] éloignés de leur contrée ? Crains Dieu et rends à ces gens leur argent. Par Allah, si tu ne le fais pas, je donnerai raison à Dieu et te ferai payer [tes malversations], réprimant l’injustice et rendant leurs droits aux victimes. Salam. »

Réponse péremptoire de Ibn Abbas, et qui démontre qui étaient aux côtés de Mou'awiya, dans son "association de malfaiteurs" :mad: : Abou Houreyra,:icon_twis celui qui a dilapidé le TRESOR de BEHREYN et a ensuite été destituté par OMAR, puis Ibn Abbas,:icon_conf celui qui a dilapidé le TRESOR du temps de Amir al Mou'minin, Ali, :as:, comme nous le voyons ci-dessus.

« Si tu ne me laisses pas tranquille avec ces fables, je porterai cet argent à Mou'aouia (7) pour qu’il te combatte à mort. »


Sur ces paroles, je conclus ce paragraphe en me demandant comment pourrions-nous dire que Ibn Abbas est l’Encre de l’oumma, l’Educateur de l’oumma mouhamadia (le Puits de sa science exubérante (9) et le Drogman de son coran ?


Notes

(1) Ibn al-Jaouzi
(2) Boukhari, Sahih, chapitre Prière.
(3) Tabari, Histoire, III. Voyez aussi Ibn al-Athir, Al-Kàmel fi t-Tarikh, III,194.
(4) Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris la signification du mot ‘iqyàniha. Mira, Ishtar, Ikm, Brahim et Madman
(5) Accoucheuses de houris, c’est-à-dire belles comme des houris et donc ne pouvant accoucher que de houris. Mais on peut lire aussi : trois houris métisses.
(6) Littéralement : ce que tu manges est péché, métaphore exprimant les malversations, les prévarications, les abus inqualifiables, etc.
(7) Mouàouiya ibn abi-Sofiàn, alors en guerre contre le calife Ali,as. Fondateur de l’empire omeyyade, il s'arrogera lui-même le titre de calife en 661.
(9) Littéralement : mer de sa science.
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Cette partie concerne aussi la réponse aux Salafis et autres Nassibis, pour montrer que les soi-disant "ahl el beyt", qu'ils voulaient trouver parmi les "épouses du Prophète", ne tient pas la route, puisqu'Aïcha se considère INDIGNE d'être enterrée aux côtés du Prophète, ne serait-ce qu'à cause de sa désobéissance à Allah, qui INTERDIT aux femmes du Prophète de "quitter leur demeure", en sus des dizaines de milliers de musulmans tués du fait de sa REBELLION et son soutien aux Hypocrites TALIKS, comme Mou'awiya, contre le CALIFE et l'ISLAM, durant Al Jamal, et ensuite l'exemple de Ibn Abbas, qui suivra le mauvais exemple d'Abou Houreyra, pour dilapider les DENIERS de l'ETAT.
Ceci prouve que ces Compagnons, épouses ou parents ne sont pas PURIFIES et donc ne font pas partie des Ahl el beyt, as, qualificatif exclusivement RESERVE par ALLAH, aux 5 +6+1
 
khalil

Salam Alaykoum Wa Rahmatoulah Wa Barakatouh​

Que Dieu te benisse frere madjid merci pour la transmission de ces hadiths qui denigre la moralité du prophete et j'en profite egalement pour remercier le frere Baqir al imane pour le travail qu'il fait

Qu'Allah benisse de pres ou de loin quiconque rendra toute l'honneur et l'estime du prophete et de ca noble famillle

Wa Salam Alaykoum
 
Salam , Boukhari quelle était sa position face au sunnisme et le chiisme et le soufisme :confused:
 
Salam , Boukhari quelle était sa position face au sunnisme et le chiisme et le soufisme :confused:
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;
Quelle était la position de Boukhari, face au sunnisme et au chiisme ?

Pour comprendre la position de Boukhari face au chiisme, il faut savoir qu'il est né dans une famille sounie, d'une part, et donc qu'il en a reçu le choix de madhhab, et d'autre part, qu'il a vécu dans une PERIODE d'INTOLERANCE à l'égard des descendants de Rassoulou Allah, aswaws, et de leurs PARTISANS (chiites).

De ce fait, il a donc SUBI la CENSURE et l'INTERDICTION de se sourcer auprès des IMAMS AHL EL BEYT, as, sous peine d'être torturé et décapité.

Les sounis, ne le reconnaissent comme "authentique", que parce que précisément il a VEILLE à ne prendre AUCUN hadith chez les imams descendants des Ahl el Beyt, as, quitte à prendre des FAUX hadiths chez des gens qui foncièrement étaient des MENTEURS avérés, comme ABou Houreyra, qui avait été fouetté par Omar, pour mensonges répétés.


1.- Son nom et sa généalogie:
Abou 'Abdillâh Mouhammad Ibn Ismâ'il Ibn lbrâhîm Ibn al-Mughîra Ibn Bardazba Al-Djou'fiy Al-Boukhâri, il est appelé "La Citadelle du Hadith".
Son père
Le père d'Al-Boukhâri était connu parmi les savants. Homme de piété, il était aussi riche; il paraît qu'il avait un certain commerce. Homme de science, il avait des travaux sur la sounna : Ibn Hibbân, dans son oeuvre "ath-Thuqât", l'avait classé dans la quatrième génération des rapporteurs. Il avait dit : "Il rapporte de Hammâd Ibn Zayd et de Mâlik". Les Irakiens rapportaient aussi de lui.

Ibn Hibbân (ÑÍãå Çááå) a dit aussi : "'Ismâ'îl Ibn lbrâhîm Ibn al-Mughîra - Ila rencontré Hammâd et lbn al-Mubârak; il a aussi entendu Mâlik". (at-Târîkh al-Kabîr l/342)
Peu avant son décès, il avait confié à Ahmad b. Haf qui sétait rendu à son chevet : "Je nai jamais gagné de toute ma vie un seul dirham de provenance douteuse".
Son grand-père
lbrâhîm Ibn al-Mughîra, Al-Hafid Ibn Hajar (ÑÍãå Çááå) écrit : "Nous n'avons pas trouvé d'éléments racontant sa biographie". (Hadyu as-Sâry p. 478)
Son arrière grand-père
Al-Mughîra, le père d'ibrâhîm, fut le premier de la lignée d'Al-Boukhâri à embrasser l'Islam.
Sa conversion fut l'?uvre d'un de ses concitoyens, un auxiliaire de la tribu Dju'fy, du nom d'al-Yamân, celui-là même qui est l'aïeul du traditionniste al-Hâfid 'Abd-ul-Lâh Ibn Muhammad Ibn 'Abd-ul-Lâh Ibn Dja'far Ibn al-Yamân al-Masnady al-Dju'fy.
Sa naissance (194 H)

Il est né après la prière du vendredi, le 13ème jour de Chawwâl de l'an 194 de l'Hégire (21 juillet 810) dans la ville de Boukhara en Iran (actuel Ouzbekistan).

Son voyage à la Mecque et son premier pèlerinage (210 H ; 16 ans)

A l'âge de seize ans, après avoir appris le Hadîth par les spécialistes de cette science à Bukhârah, il voyagea avec sa mère et son frère Ahmad et s'installèrent à la Mecque.

Dans chaque ville, sur son chemin vers les lieux saints, il contactait les érudits et les faqîh pour profiter de leur savoir religieux : il avait écouté de Makky Ibn 'lbrâhîm al-Balkhy al-Hâfid (à Baikh), d'Abu 'Asim 'Amrû Ibn 'Asim al-Qays et Muhammad Ibn 'Abd-ul-Lâh Ibn al-Muthannâ al-'Ansâry (à Basra), de 'Ubayd-ul-Lâh Ibn Musa al-'Abs (à Kûfa), de 'Abd-ul-Lâh Ibn Zayd al-Muqri' (à La Mecque), de 'Affân Ibn Moslim al-Basry (à Bagdad), d'Abu al-Yamân al-Hakam Ibn Nâfi' al- Bahrâny (à Emèse), d'Abu Mushar 'Abd-ul-'A'lâ Ibn Mushar al-Ghassâny (à Damas) d''Adam Ibn lyyâs (à 'Asqalân), de Muhammad benYûsuf Ibn Wâqid al-Firyâby (en Palestine).

Pendant leur séjour, il étudia le Hadith par d'éminents savants de la Mecque, notamment Al-Humaydî qui lui enseigna aussi la jurisprudence de l'Imâm Ach-Châfi'i


Ses plus importants voyages
Ce sont ceux qu'il fît :
- à Baghdad (8 fois) : à chaque voyage il rencontrait l'imâm Ahmad (ÑÍãå Çááå) qui ne cessait de lui demander de s'installer dans cette ville et de lui reprocher de rester à Khurâsân.
- en Syrie, en Egypte et en Arabie (2 fois)
- à Basorah (4 fois)
- au Hidjâz où il avait séjourné pendant six ans
- à Kufa (nombre de fois indéterminées
Son passage à Naysâbûr (250 H ; 56 ans)
Al-Boukhâri entra à Naysâbûr en 250 et il y resta quelques temps à enseigner les hadith avant de le quitter contraint par les événements. Tout avait bien commencé pour lui si bien que les gens se bousculaient devant la classe qu'il avait aménagée chez lui, les maîtres envoyaient leurs élèves chez lui pour apprendre le hadith.

Ses ouvrages

- L'authentique [As-Sahîh]

Al-Boukhâri dit : "Chaque hadith écrit dans le livre du Sahih, je ne l'y ai porté qu'après avoir fait mes ablutions et prié deux rak'a... J'ai disposé dans al-Djâmi' parmi six cent mille hadith en seize ans [de recherche] pour le prendre comme un argument qui me sauverait du châtiment de Dieu... J'ai établi mon ouvrage al-Djami' dans la Mosquée sacrée. Chaque hadith inclus ne l'a été fait qu'après que j'ai fait la prière a 'istikhâra, deux rak'a et que je me suis assuré de son authenticité...".

Il dit aussi "Me trouvant chez lshâq Ibn Râhaway, il m'a dit : "Si vous reprenez dans un recueil succinct la sunna du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)". Ces mots m'ont beaucoup influencé, me poussant alors à rassembler dans ce livre que ce qui est authentique..."

Quant à Abu Dja'far Mahmûd Ibn Amrû al-'Uqayly, il dit : "Quand Al-Boukhâri avait fini la rédaction du Sahih, il le présenta à l'imam Ahmad Ibn Hanbal, à Yahya Ibn Mu'în, à 'Ali Ibn al-Madîny et à d'autres (que Dieu les agrée tous) afin qu'ils émettent leurs avis. Le résultat fut concluant : ils avaient approuvé le Sahih dans sa totalité à l'exception de quatre hadith". Mais, concernant ces quatre hadiths, Al-Boukhâri avait aussi raison. (lbn Hajar dans son introduction à "Fath al-Bari" et Ibn Kathîr dans "al-Bidâya wa an-Nihâya")

Al-Boukhâri dans sa rédaction du Sahih, s'était imposé l'authenticité. Comme il avait aussi enrichi son ?uvre de précisions savantes et de points de vue dans le domaine du fiqh. Grâce à son intelligence peu coutumière, il avait su comment puiser dans les textes les différentes nuances qu'il répartissait ensuite sur les rubriques de son ?uvre et sans qu'il ait oublié d'attacher une importance particulière aux versets du fiqh, d'où il tirait, en plus, les significations en usant de plusieurs méthodes d'explication.
Il avait cependant particulièrement veillé à ne prendre aucune source chiite de premier plan, comme les IMAMS chiites, descendants de Rassoulou Allah, :saws:, et en particulier les imams suivants qui ont été ses contemporains:
1.- L'Imâm Al-Mohammad-At'Taqi,:as, parfois nommé Al-Jawad est le fils du huitième Imâm et Khayzourane qui appartenait à la même famille que Maria Coptya (marie la copte) l'une des femmes du Saint prophète Mohammed.

I1 est né le 10 Radjab de l'an 195 de l'Hégire à Médine et selon des traditions des Chi’ites,se martyrisa en 220 de l'Hégire , empoisonné par sa femme, la fille de Ma'moun, sur l'instigation du calife Abbasside Mu'tasim.

2.- L'Imâm ALI AL HADI An NAQI,as Al- Mohammad At’Taqi,as, qui était le père du dixième Imâm qui s'appelait Ali,as, (parfois désigné comme Hâdi). Il a été surnommé Naqi en raison de sa noblesse d'esprit et Hâdi parce qu' il était le guide de l'humanité. Il est né en l'an 212 de l'Hégire à Médine et selon des traditions Chi’ites, empoisonné par Mu'tazz, le calife Abbasside, en 254 de l'Hégire à Sammarrâ où il a été enterré.
Le dixième imama a accédé à l'Imâmat alors qu'il était jeune et la période de son Imâmat , notamment les quinze ans qui avaient coïncidé avec le Califat de Mutawakkil , de Ma'mûn, de Mu'tasim, de Wâthiq, de Muntasir, de Musta'in et de Mu'tazz. En l'an 237de l'Hégire, le Calife Al Mutawakkil ordonna de détruire complètement le mausolée de l'Imâm-Al- Hussayn,as, à Karbala et plusieurs maisons alentour. Il ordonna de retourner le sol de la tombe et de l'eau fut amenée par canal vers la tombe de l'Imâm afin que toute trace de l'Imâm Al-Hussayn, as, disparaisse.

3.- Ceci hormis les illustres imams, prédecesseurs que Boukhari IGNORERA superbement, à l'exception de quelques mièvres citations de vertus de l'imam Ali, as et de certains hadiths sur les Ahl el Beyt,as, qu'il était difficle à Boukhari de les taire, sinon de tenter de les CITER INCOMPLETEMENT, pour semer le doute sur leur authenticité.

Boukhari passera en "pertes et profits" les "hadiths rapportés" par les illustres imams comme Ali, :as:, Hacene, :as:, Husseyn, :as:, Sayida Fatima,:as:, et ses nobles soeurs et filles, :as:, ou encore leurs illustres descendants comme l'Imâm-As'Sadjdjad, :as, (Ali fils de Hussayn nommé Zayn Al-Abidin et As-sadjdjad) qui était le fils du troisième Imâm et de la princesse Shahrbânou, la fille du Roi d'Iran Yazdgerd III, ou encore,
L'IMAM AL -BAQIR,:as, Le cinquième Imâm (le mot Bâqir signifie le pourfendeur de la Science, un titre que le Prophète lui donna) fils du quatrième Imâm, est né le 1er Radjab de l'an 57 de l'Hégire, ou encore, le fondateur du FIQH islamique et maître des imams Ahl es Souna, le célèbre
IMAM JAAFER AS’SADIQ,:as. L'Imâm Dja'ffar-As'Sadiq,as, fils du cinquième Imâm et Oum Farwah, fille de Qasim fils de Mohammed fils d'Abou Bakr, né le 17 Rabi'al awwal de l'année 83 de l'Hégire à Médine, sans oublier
L'IMAM AL- MOUSSA AL-KADIM,:as. L'Imâm Al- Moussâ Al-Kâdim,as, le septième Imâm, était le fils de l'Imâm-As'Sâdiq .L' Imâm est né en l'an 128 de l'Hégire et a accédé à l'Imâmat 20 ans plus tard,
L'IMAM AR’RIDA, :as L'Imâm Ar'Rida est le fils du septième Imâm et il est né le 11 zoul Hidjah en 143 de l'Hégire à Médine .Son père était le septième l' Imâm et sa mère se nommait Al-Oumou Al-Banin
Le huitième Imâm parvint à l' Imâmat après le martyre de son père. La période de son Imâmat coïncida avec le califat de Hâroun et de ses fils Amin et Ma'moûn. Après la mort de Hâroun, Ma'moûn devint le Calife de Bagdad au moment où Al Amin était le Calife de Khorâssân. Peu à peu Leur conflit se termina par des guerres sanglantes et par l'assassinat d'Al Amin et Ma'moûn devint Calife. Jusqu'a ce moment-là, la politique des califes Abbassides était devenue progressivement plus dure et plus cruelle envers les Chi’ites.

Dans nombre de rubriques de son oeuvre, on trouve de nombreux hadith, dans d'autres, on trouve un seul hadith, dans d'autres encore, on trouve un verset coranique, dans d'autres enfin, il n'y a aucune indication.

Par-là, Al-Boukhâri avait dans ces rubriques repris les traditions sans isnâd ou à isnâd incomplet, même s'il n'y avait pas trouvé de hadith authentique selon ses conditions ou selon les conditions d'autres auteurs.

Enfin, la numérotation des hadith et des rubriques a été décidée à l'image de celle suivie dans "Fathou-l-Bari fi Charhi Sahîh Al-Boukhâri" de l'imâm lbn Hadjar al-'Asqalâny, lequel avait été numéroté par Muhammad Fu'âd 'Abd-ul-Bâqy et conçue par Muhib ad-Dîn al-Khatîb.

Dans l'étude des chaînes de transmission, il ne disait jamais d'un homme "c'est un menteur !", il disait "telle personne l'a démenti", "telle personne l'a traité de menteur", "non digne de confiance". Lorsqu'Al-Boukhâri qualifiait un homme de "non digne de confiance", il ne narrait pas de hadîth de lui.
Il est à noter qu'il y a juste un savant, en l'occurrence Ad-Dârqoutni (ÑÍãå Çááå), qui a émis des critiques quant à l'authenticité de certains Hadiths contenus dans les Sahih Boukhâri et Mouslim, mais Ibn Hajar (ÑÍãå Çááå), dans son introduction au commentaire qu'il a fait du "Sahîh Al-Boukhâri" a réfuté de façon brillante toutes ces critiques.
- [Adab Al-Moufrad]
- La Grande Exégèse.
- A 18 ans il a rédigé : Questions des compagnons et des Suivants.
- L'Histoire. La grande Histoire mentionne toutes les personnes passées pour maîtres de la science. Quant à l'Histoire Médiane et la Petite Histoire, Ils révèlent la connaissance des biographies et des événements célèbres.
- Fadhail Al-Madîna.
- Al-Fitan.

Ses professeurs

Dans l'espoir d'acquérir le savoir et de compiler des hadiths exacts (ou intègres) [en arabe : sahîh], il parcourut la terre à la recherche des savants du hadîth. Il fut le disciple de nombreux savants de la Mecque, de Médine, de Damas, de cAsqalân, de Hims, du Caire, de Baghdâd, de Bassora, de Kûfah et de nombreuses autres villes.

Il receuillit les traditions chez plus de 1000 maîtres, dans un témoignage, ces professeurs ont atteint le nombre de 1080.
Comme cité par lbn Hajar al-'Asqalâni, les professeurs d'Al-Boukhâri se répartissent en cinq générations.
1) Ceux qui lui ont rapporté des hadith donnés par les compagnons des compagnons du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui); comme Muhammad Ibn 'Abd-ul- Lâh al-'Ansary, Abu 'Asim an-Nabîl, Abou Nou'aym, Khalâd, 'Ali Ibn Ayyâch Makky Ibn lbrâhîm, 'Ubayd-ul-Lâh Ibn Mûsâ, et leurs pairs.
2) Réunissant ceux qui ont vécu dans la même époque mais qui n'ont pas écouté directement des compagnons des compagnons, comme : Adam Ibn Abu lyyâs, Sa'îd Ibn Abu Mariyam, Ayyûb Ibn Sulaymân, et leurs pairs.
3) C'est la génération moyenne caractérisant les cheïkh qui n'ont pas rencontré les compagnons des compagnons mais ont rapporté des célèbres disciples de ces compagnons, comme Sulaymân Ibn Harb et Na'îm Ibn Hammâd.
4) Ses collègues qui ont le même intérêt porté à la Tradition et ceux qui ont recueilli les hadith par audition les hadith quelque peu avant lui comme Abu Hâtim ar-Râzi.
5) Ce sont ceux qui entrent dans le cadre de disciples, comme 'Abd-ul-Lâh Ibn Abu Al-'As al-Khawârizmy et Husayn Ibn Muhammad al-Qabbâny.

Il a egalement appris de 'Abdou r-Razzâq, Ibn Abi Chayba...

Ses élèves

Nombre de personnes ont fait appel à Al-Boukhâri pour rapporter des hadith, telles qu'Abu Nasr Ibn Mâkûlâ, lbrahîm Ibn Ma'qal al-Nusafy, Hammâd Ibn Châkir an-Naswy, Muhammad Ibn Yusuf 'Abd-ul-Lâh Ibn Muhammad al- Masnady, 'AbdulLâh Ibn Munir, Abu Zura'a, Mouslim Ibn al-Hajâj, lbn Khouzama, al-Marûzy, An-Nasâi, al-Bazzâr, At-Tirmidhi, lbn Abou ad-Dunyâ, al-Baghawi, an-Naysâbûry...

Al-Khatîb al-Baghdâdy rapporte ceci d'al-Firabry : "Avec moi, près de soixante-dix mille hommes ont recueilli par audition le Sahîh de la bouche d'al- Bukhâry, mais à part moi, aucun d'eux n'est resté".

Sa maladie et sa mort (256 H. ; 62 ans moins 13 jours)

Quand il s'installa à Kartank, chez de proches parents, il ne cessa de prier Dieu afin d'être rappelé à Lui - Dans ces prières, il ne cessait de répéter : "Ô Dieu, la terre m'est devenue insupportable. Rappelle-moi à Toi".

Le jour où il tomba malade, il s'apprêta à prendre sa monture pour aller donner des conférences aux habitants de Samarkand (Ouzbékistan, Asie centrale) qui l'avaient invité. Au moment où il allait prendre sa monture, il ressentit une certaine faiblesse ; il demanda de l'aide et on l'aida effectivement. Il pria alors, s'allongea sur le côté, puis s'éteignit.

Sa mort était survenue la nuit qui précéda la Fête de la rupture du jeûne. C'était la nuit du samedi 30 ramadan 256 (31 août 870) après la prière du 'ichâ, à Hartanak, localité située à deux parasanges de Samarcande.

Tout ceci rapporté, pour connaître Boukhari, il faut pour pouvoir apprécier son oeuvre, la reclasser dans son contexte politique de l'époque, pour comprendre si la liberté d'expression et d'opinion existaient alors.​

Situation politique:

Succédant à son père, Haroun Rachid, qui avait partagé son empire entre ses deux fils Al Amine et Al Ma'moun, ce dernier se débarrassera de son frère Al Amine, qu'il décapitera en 813, et il régnera seul de 813 à 833, après que ce dernier eut tenté avec l'aides des armées syriennes et Irakiennes, qui lui étaient affectées, de le déshériter des territoires qui lui avaient été affectés par Haroun Rachid, c'est à dire, le Khorassan et le Tabaristan.

Dès lors, Al Ma'moun, régnera en maître, mais les troupes arabes, continueront de le harrasser.
Pour contenir les visées arabes et sounies, Al-Ma'mûn sembla changer de politique à l'égard des chiites
. Il pensait que les Perses étaient favorables aux Hachémites et demanda le soutien d'Alî ar-Ridhâ:as. Il l'invita à venir se joindre à lui à Merv. En 818, `Ali ar-Ridhâ :as:rejoignait Al-Ma`mûn, ne laissant à Médine que son fils Muhammad at-Taqî et son épouse. Les marques d'honneur que le calife donna à `Ali ar-Ridhâ :as provoquèrent des mouvements d'hostilité de la part des notables arabes[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 167-168 ]. Al-Ma'mûn désigna `Alî ar-Ridhâ:as comme successeur dans l'espoir de se concilier les chiites. Cette succession ne devait avoir lieu que si `Alî ar-Ridhâ:as survivait à Al-Ma'mûn. Ce dernier changea la couleur du drapeau quittant le noir, couleur des abbassides en vert couleur des Alides. Des troubles avaient lieu dans tout l'Irak en opposition à Al-Ma'mûn et à sa politique d'alliance avec les chiites. `Ali ar-Ridhâ :as mit en garde Al-Ma'mûn sur le choix de son gouverneur d'Irak qui menait ces troubles[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 172-173]. Les chiites considèrent que cette offre n'avait aucune valeur car `Ali ar-Ridhâ :as était âgé et n’avait aucune chance de survivre à Al-Ma'mun, ils soupçonnent même Al-Ma'mûn de l'avoir empoisonné.

La fin du règne, d'Al Ma'moun 833
Al-Ma'mûn essaya de divorcer de son épouse car elle ne lui avait pas donné d'héritier. Son épouse avait consulté un juge syrien avant que Al-Ma'mûn n'aie pu en désigner un lui-même. Le juge refusa le divorce. À la suite de cette expérience les califes suivants ne se marièrent pas préférant trouver la mère de leurs héritiers dans le harem.

Au cours du règne de Al-Ma'mûn l'empire s'est agrandi quelque peu. Les rebellions Hindoues dans le Sind ont été matées et la plus grande partie de l'Afghanistan a été absorbée après la reddition du roi de Kaboul. Les montagnes d'Iran ont été mieux contrôlées par le pouvoir central. Des batailles contre l'empire byzantin se sont poursuivies et c'est au cours d'une campagne en Cilicie qu’il est mort le 10 août 833[19 rajab 218 A.H] près de Tarse, dont la mosquée actuelle contient sa tombe. Peu de temps avant sa mort Al-Ma'mûn désigna son frère Abû Ishâq comme héritier présomptif sous le nom de Al-Mu'tasim [Tabari, ibidem, p. 178].

Politique religieuse
En 830 alors qu'Al-Ma'mun traversait la ville de Harran lors de sa dernière campagne contre les byzantins, il remarqua des gens aux cheveux longs et aux vêtements serrés à la taille. Ce n'était rien d'autre que des Syriens restés païens qui continuaient à pratiquer la religion de leur ancêtres sans avoir été troublés par l'arrivée de la chrétienté puis de l'islam. On ne leur laissa alors que le choix qu'entre la conversion à l'islam ou l'épée. Ils purent échapper à ce dilemme en protestant qu'ils étaient des Sabéens, une secte reconnue par le Coran[Le Coran, La vache, II; 62 ]. Ils continuèrent donc leurs pratiques religieuses[William Muir, (en) The Caliphate, its rise, decline and fall, Chapter LXVI, Al-Ma'mun ].

En 833, le mutazilisme devient la croyance officielle à la cour du califat abbasside, après avoir été officiellement embrassé par le calife Al-Ma'mûn. Le mutazilisme était profondément influencé par le rationalisme d'Aristote et affirmait que la foi et la pratique religieuse devaient être dirigés par la raison en se basant sur le Coran. Cela allait à l'encontre de la tradition qui disait que chacun doit trouver toutes les réponses dans la lecture littérale du Coran et des hadiths. En outre les mutazilites affirmaient que le Coran avait été créé contre l'opinion générale qui affirme que le Coran est éternel.

Al-Mahdî avait déclaré que le calife n'était pas seulement un souverain, mais qu'il était de son devoir de définir l'orthodoxie religieuse afin de maintenir la cohésion de la communauté des croyants (umma). En 828, Al-Ma'mûn créait un tribunal inquisitorial chargé du contrôle de l'orthodoxie religieuse : la mihna (L'épreuve, examen). Les sanctions imposées par la mihna devinrent de plus en plus difficiles à supporter pour les oulémas qui s'unirent pour s'y opposer. Cette situation a perduré jusqu'en 848 quand le calife Al-Mutawakkil est revenu à la tradition. Le pouvoir religieux des califes en sortit diminué au profit de celui des oulémas. Cette période est appelée période de l'Épreuve, de l'Ordalie (anglais : Ordeal) ou de l'Inquisition.

C'est pendant cette période que les grandes écoles juridiques (madhhab) se sont vraiment affirmées. En particulier les différences doctrinales entre chiisme et sunnisme se sont précisées. Ibn Hanbal se rendit célèbre pour son opposition à la mihna.

On constatera donc que Boukhari a donc vécu la période pendant laquelle il va se forger sa personnalité, sous un Calife Al Ma'moun, qui n'hésitera pas à utiliser l'imam Ridha, :as:, pour atteindre ses objectifs de pouvoir, puis à l'éliminer tout comme il avait au préalable, éliminé son propre frère en le décapitant.
De cette période, il vivra la période de persécution des chiites, surtout après l'empoisonnement de l'imam Ali Ridha, :as:et les tribunaux d'exception mis en place par Al Ma'moun, n'inspireront aucun homme de religion, à célébrer Ahl el Beyt, :as:, sous peine de subir le châtiment du tribunal inquisitoriale et de la mihna.

La situation ne sera guère meilleure avec son successeur au trône.

Al Mu'tassim
Abû Ishâq “al-Mu`tasim bi-llah” Muhammad ben Hârûn ar-Rachîd [1] surnommé Al-Mu`tasim [2] est né en 794. C'est le troisième fils de Hârûn ar-Rachîd à prendre le titre de calife le 10 août 833[19 rajab 218 A.H.] où il succède à son frère Al-Ma'mûn. Il est mort le 5 janvier 842 [18 rabi 1 227 A.H].
Son intolérance religieuse, l'amènera à être encore plus sévère à l'égard de tous ceux qui ne se soumettaient pas à ses opinions religieuses, et les savants même sounis, vivront donc en grand danger d'être poursuivis pour hérésies, sans parler des chiites qui eux seront purement et simplement interdits de culte.

Al-Wathiq
Abû Ja`far “al-Wâtiq bi-llah” Hârûn ben Muhammad al-Mu`tasim[Celui qui fait confiance à Dieu] surnommé Al-Wathiq est né à La Mecque en 812 d'une esclave grecque nommée Qarâtis. Il a succédé à son père Al-Mu`tasim comme calife abbasside en 842. Il est mort en 847 à Samarra. Son frère Ja`far al-Mutawakkil lui a succédé[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 198-199 ].

Sous son règne le mutazilisme reste la doctrine officielle et le tribunal inquisitorial créé par Al-Ma'mûn et chargé du contrôle de l'orthodoxie religieuse : la mihna[épreuve] est resté en fonction.

Il y eut plusieurs révoltes au cours de son règne, en Syrie et en Palestine. Ces révoltes ont pour origine le fossé grandissant séparant les populations arabes et les armées turques qui avaient été formées par le père d'Al-Wâtiq, le calife Al-Mu`tasim. Ces révoltes ont été réprimées mais l'antagonisme entre ces deux groupes n'a fait qu'augmenter avec la prise de pouvoir progressive des turcs.

Il est mort après être resté trop longtemps dans une étuve trop chaude, alors qu'il avait déjà utilisé ce procédé pour soigner son hydropisie[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 198 ].
À sa mort les courtisans Turcs qui avaient prêté serment à son fils, lui ont préféré son frère Ja`far al-Mutawakkil.

Jafar al-Mutawakkil

Ja`far “al-Mutawakkil” ben al-Mu`atasim bi-llâh ben Hârûn ar-Rachîd ou Ja`far al-Mutawakkil surnommé Al-Mutawakkil[mutawakkil, ãÊæßá qui fait confiance (à Dieu)] est né en 821 d'une esclave nommée Chajâ`a[audace] [Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 199 ]. Dixième calife abbasside, il succéda à son frère Al-Wathiq en 847. Il est assassiné le 11 décembre 861[ 4 chawwal 247 A.H.] par un soldat turc aux ordres de son fils, al-Muntasir, à Al-Ja`fariyya[Al-Ja`fariyya est située entre Bagdad et Tûs] où il est enterré[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 199 ].
Il rejeta le mutazilisme et revint à la tradition sunnite du Coran incréé. Le tribunal inquisitorial créé par Al-Ma'mûn et chargé du contrôle de l'orthodoxie religieuse : la mihna[épreuve] est dissout. Il met ainsi fin à la période appelée période de l'Épreuve, de l'Ordalie[Cette période est appelée Ordeal dans les textes en anglais] ou de l'Inquisition.

Al-Mutawakkil avait écarté son fils aîné Al-Muntasir de la succession et songeait à son second fils Al-Mu'tazz. Non seulement Al-Muntasir était l'objet de manques de respect lorsqu'il apparaissait à la cour mais c'était son frère cadet qui présidait la prière lorsque le calife en était empêché.

Un jour où Al-Mutawakkil était ivre, il injuria Al-Muntasir si grossièrement que ce dernier décida d'en finir.

Avec des commandants Turcs qu'Al-Mutawakkil avait évincé, il organisa la mort de son père. Al-Mutawakkil a été tué à coups de sabre en compagnie de son favori à qui on a attribué le crime[ Al-Mutawakkil, extait de The Caliphate: Its Rise, Decline, and Fall de William Muir ].

La politique religieuse d'Al-Moutawakkil
Al-Mutawakkil avait tendance à se mêler de controverses religieuses ce qui s'est traduit par son attitude à l'égard de certaines minorités. Son père s'était montré relativement tolérant à l'égard des imams chiites qui prêchaient à Médine, Al-Mutawakkil a poursuivi cette politique pendant les premières années de son règne. La réputation d'`Alî al-Hadî:as: allait grandissante aussi le gouverneur de Médine, `Abd Allah ben Mu?ammad, se sentit obligé d'en avertir le calife suggérant qu'un coup d'Etat était en train de se préparer. Al-Mutawakkil invita l'imam à venir à Samarra, une invitation telle qu'on ne peut la refuser. À Samarra l'imam a été mis en résidence surveillée et espionné. Al-Mutawakkil n'a fait aucun autre acte de répression contre l'imam. C'est son successeur qui peu après sa mort a fait empoisonner l'imam et a mené une politique répressive contre les chiites[ http://www.ezsoftech.com/islamic/infallible12a.asp ].

Les actions contres les chiites ne se sont pas limitées à la résidence surveillée d'`Alî al-Hadî.:as: Al-Mutawakkil a fait raser les tombeaux des imams Hassan:as: et d'Al Husayn,:as: puis labourer le sol et y semer du blé. Il menaçait d'emprisonnement les pèlerins qui voulaient visiter les mausolées de Karbala. D'un autre côté il affichait un grand respect pour les premiers califes, y compris les Omeyades, ce qui lui valait le soutien des Syriens[AlMutawakkil, extait de The Caliphate: Its Rise, Decline, and Fall de William Muir].

Al-Mutawakkil avait une dévotion personnelle pour l'étude de la sunna. Il s'en est suivi qu'au cours de son règne le mutazilisme installé par Al-Ma'mûn a été renversé. La question du caractère divin et incréé ou non, du Coran a été résolue en adoptant la position traditionnelle sunnite.

Al-Muntasir

Abû Ja`far “al-Muntasir bi-llah” Muhammad ben Ja`far surnommé Al-Muntasir[triomphant] est né en 837 à Samarra d'une esclave grecque nommée Habchiyya. Il a pris la succession, comme calife abbasside, de son père Ja`far al-Mutawakkil, qu'il a fait assassiner le 11 décembre 861[4 chawwal 247 A.H]. Il est mort moins de six mois après à Samarra où il est enterré (29 mai 862[25 raby`a al-awwal 248 A.H. Est-il de mort naturelle ou assassiné rien ne permet de trancher])[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides) p. 199 ].

Contrairement à ses prédécesseurs, il ne s'opposa pas aux chiites et il leva l'interdiction du pèlerinage sur les tombes de Hassan,:as: et Hussayn:as:
.

L'emplacement de sa tombe a été connu dès sa mort à cause de sa mère alors que les abbassides avaient toujours évité de révéler l'emplacement de leur tombe de peur de leur profanation.

Sa succession s'était faite sans heurts grâce au soutien des Turcs, mais ceux-ci ont préféré écarter ses frère de la succession, par crainte de les voir vouloir venger leur père, aussi élirent-ils comme successeur un autre petit fils d'Al-Mu`tasim, en l'occurrence Al-Musta'in.

Al-Mustain

Abû al-`Abbâs “al-Musta`in bi-llah” Ahmad ben Muhammad al-Mu`tasim surnommé Al-Musta`in est né en 836. Petit-fils du calife Al-Mu`tasim il est devenu le douzième calife abbasside en 862, il a succédé à Al-Muntasir. Les Turcs ont préféré écarter les frères d'Al-Muntasir de la succession, par crainte de les voir vouloir venger leur père qu'ils avaient tué sur ordre d'Al-Muntasir, aussi ont-ils élu comme successeur Al-Musta`in.

Al-Musta`in fut destitué et contraint de se réfugier à Bagdad en 866. À son retour à Samarra, après avoir abdiqué, ses gardiens l'ont décapité alors qu'il se prosternait pour la prière il a été enterré à côté d'Al-Muntasir[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 200 ].

Les arabes de Bagdad n'ont pas été d'accord avec le choix d'Al-Musta`in comme calife. Il y eut un mouvement de révolte que les troupes Turques et Berbères eurent tôt fait de réprimer. Les Arabes ont été ainsi informés que le pouvoir n'était plus en leurs mains, mais dans celles des vizirs turcs. À cette occasion Al-Mu`tazz et ses frères ont été maltraités par les turcs. Le vizir qui s'est interposé en leur faveur a été remercié en étant spolié de tous ses biens et exilé en Crête.
Révoltes arabes
En 863, une campagne en Arménie a été un sévère échec : deux troupes d'environ 3000 hommes ont été tuées. Le peuple de Bagdad se souleva contre les Turcs appelant à la guerre sainte. Les portes des prisons ont été brisées.
En 864, Al-Hasan ben Zayd, chef de guerre, descendant [ http://web.genealogie.free.fr/Les_dynasties/Les_dynasties_musulmanes/ ] de Hassan:as: prend le Tabaristan au Tâhiride Muhammad. Il installe une fragile dynastie zaydite qui va durer près de trois siècles dans les montagnes au sud de la mer Caspienne.

En 865, Al Musta`in s'est enfui de Samarra où il se sentait menacé, pour Bagdad. Les Turcs ont voulu le contraindre à rejoindre Samarra, le ton est monté et l'un des porte-parole turcs reçut un projectile. Les Turcs sont allé chercher Al-Mu`tazz dans son refuge et l'ont acclamé comme calife. Une armée de 50000 turcs et 2000 Berbères a mis le siège à Bagdad.

Abdication et mort d'Al-Musta`in
Au début de 866, après des tractations et des man?uvres, Al-Musta`in a abdiqué en faveur de'Al-Mu`tazz, quant à lui–même il recevrait un revenu suffisant et irait à Médine. Al-Musta`in a dû se rendre à Samarra pour rendre hommage à Al-Mu`tazz où il ratifia les termes de leur accord.

Au lieu d'un séjour paisible à Médine Al-Musta`in fut décapité alors qu'il se prosternait pour la prière il a été enterré à côté d'Al-Muntasir.

Al-Mu'tezz

Abû `Abd Allah “al-Mu`tazz bi-llah” Muhammad ben Ja`far al-Mutawakkil surnommé Al-Mu`tezz est le second fils de Ja`far al-Mutawakkil né à Samarra en 847 d'une mère esclave grecque surnommée Qabîha[affreuse]. Il a succédé à son cousin Al-Musta`in comme calife abbasside en 866 après l'avoir fait abdiquer et exécuter.
À Samarra chaque parti jalousait l'autre. Les Turcs, les plus nombreux s'opposaient à ceux de l'Ouest : Berbères et Maures tandis que les Arabes et les Persans les haïssaient tous en bloc. Al-Mu`tazz n'était ainsi entouré que de gens prêts à comploter les uns contre les autres et contre lui, pauvre excuse pour les flots de sang qu'il va verser.

Il fut assassiné dans son bain en 869. Son cousin Al-Muhtadi lui a succédé .[
[Tabari, La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides), p. 200 ]

Al-Muhtadi

Abû Ishâq “al-Muhtadî bi-llah” Muhammad ben Hârûn al-Wâthiq surnommé Al-Muhtadî est devenu le quatorzième calife abbasside en 869. Petit-fils Al-Mu`tasim et fils de Al-Wathiq et d’une esclave grecque. Il a succédé à son cousin Al-Mu`tazz assassiné. Il est mort en juin 870 [rajab 256 A.H.].

Sous son règne les chanteuses, les musiciens, les jeux et le vin ont étés bannis de la cour. La justice est rendue rapidement et en public. Il avait pour modèle le calife omeyyade `Umar ben `Abd al-`Azîz.

Sous le calife Al-Mu`tazz, Mûsâ ben Bogha avait été envoyé pour réprimer une révolte chiite dans le Daylam[Le Daylam (arabe : ad-daylam, ÇáÏíáã) correspond au sud de la Caspienne : Gilan, Mazandaran, et Gorgan].

CONCLUSIONS

Ma recherche et mes digressions sont longues, certes, mais je pense utiles si nous voulons réellement comprendre l'environnement gouvernemental qui a entouré les "recherches de Boukhari et de ses successeurs et néanmoins élèves", et leur ANTAGONISME anti-chiite, nourri de l'attitude des souverains abbassides.

Jamais à mon sens, Boukhari, n'aurait pu compiler quoique ce soit, eut-il eu l'AUDACE de se sourcer auprès des AHL EL BEYT, as.
Si aujourd'hui, on dit de lui, que son SAHIH est le livre le plus authentique pour les sounis, après le Coran, c'est JUSTEMENT parce qu'il a été ECRIT dans le SOUCI de ne pas donner aux califes abbassides, aucun sujet d'inquiétude quant à des prétentions chiites, sur la justification de leurs affirmation que les Ahl el Beyt, :as:sont effectivement les imams de la 'Itra almoutahhara (Descendance purifiée) de Rassoulou Allah:saws:.

Al Boukhari procédera par l'IGNORANCE voulue et MANIFESTE de toute référence aux VERTUS des Ahl el Beyt, as, et l'IGNORANCE CALUCLEE et PARTISANE de tous "hadiths" pouvant remettre en cause les Califes Abassides ou le sounisme des Califes, et pire, du temps d'Al Moutawakkil, en particulier, période de la compilation finale du SAHIH de Boukhari, de la PROMOTION subite de tous hadiths pouvant faire plaisir à Al Moutawakkil, et qui promeuvent Abou Bekr, et Omar en particulier.

Voila donc de quoi donner des vertiges à nos frères SOUNIS, et des doutes sur l'authenticité des "Sihah" compilés sous le règne de la TERREUR, de L'INQUISITION, ou la MIHNA (épreuve) et donc sur la "NEUTRALITE de Boukhari et de ses disciples", qui n'ont été que les MIROIRS de leur temps, et non des fidèles de la recension de "hadiths" qu'ils NE SONT PAS ALLES chercher aux sources CREDIBLES, mais qu'ils ont glanés çà et là, au petit bonheur la chance, avec pour souci premier de ne pas remettre en cause les PREJUGES fondateurs du SOUNISME et du DOGME sacro saint des "Califes bien Guidés", et de ne pas se compromettre en allant recueillir des hadiths auprès des Imams chiites ou de leurs partisans chiites ... !!!

Pour terminer et pour comprendre un peu mieux comment Boukhari est-il devenu la référence incontournable chez les "Ahl es Souna des Califes" ?

Penseriez-vous sérieusement que quelque soient la piété et le travail d'un érudit religieux qui vit en Arabie Saoudite, aujourd'hui, ce travail serait pris en considération, publié et diffusé, si ce dernier ne promeut pas le WAHABISME et qu'il médise du Chiisme ???

L'Arabie Saoudite, autoriserait-elle la simple diffusion d'un livre chiite ?
Ce pays, tout comme le Koweit, INTERDISENT la vente de NAHJ AL BALAGHA, et je ne parle pas des autres références chiites, et ce, y compris dans les régions de l'Est à majorité chiite du Royaume arabe privatisé par les Al Saoud et leurs amis du Koweit.
 
Assalamou 3alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Juste pour remonter le sujet, et lever les tabous et recenser les non dits, sur les rapporteur de hadiths, comme Boukhari, élevé par les sounis, au rang d'un SAINT, au-dessus des Ahl el Beyt, :as: évidemment, et dirai-je devenu, par la grâce de l'ignorance des conditions qui ont prévalu dans la collection des hadiths, le juge quant à ce que doivent ou non croire les sounis.

Pourtant ses sources sont trés faibles, car composées à 70% de quatre "compagnons et d'une épouse", qui non seulement n'étaient guère crédibles, mais pire, avaient en tant que personnes, des comportements indignes de simples musulmans, alors que dire, de compagnons !!!
 

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