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Le mariage temporaire est il préférable ou juste permis?

Ali59

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Assalamou alaykoum, j'ai lu certains textes concernant le mariage temporaire زواج المتعة qu'il comporterait bcp de vertus, j'aimerais savoir si c'est authentique et si il est recommandé de débuter son mariage par un temporaire ou si c'est juste une permission?

Je ne parle pas du verset du Coran qui l'autorise mais bien d'avis des imams et autres comme ceux-ci:

من تمتع بامراة مؤمنة كانما زار الكعبة سبعين مرة

من تمتع مرة امن سخط الجبار ومن تمتع مرتين حشر مع الابرار ومن تمتع ثلاث مرات زاحمني في الجنان


أن المتعة ديني ودين آبائي فمن عمل بها عمل بديننا ومن أنكرها أنكر ديننا واعتقد بغير ديننا
 
Assalâmu ’alaykum wa rahmat-Ullâhi wa barakâtuh,

Je ne suis pas arabophone et je suis loin d'être le plus savant sur ce forum. D'autres apporteront sans doute une réponse plus sûre et plus étayée.
Toutefois, si je m'en tient à ce que je connais, je n'ai jamais rien lu qui puisse faire considérer le mariage temporaire comme conseillé, et encore moins comme préférable à un mariage indéfini, même pour la première fois.

Le mariage temporaire, semble-t-il, est juste permis pour permettre à l'homme qui part loin de son foyer, de pouvoir avoir des relations sexuelles licites.

Cet article renvoie sur plusieurs sources concernant ce type de mariage :
http://fr.wikishia.net/view/Le_mariage_temporaire

Il faut noter que de nombreux savants éminents, dont l'Imam Khomeiny, qu'Allah le récompense, ont interdit le mut'a aux vierges.

Dans tout ce que l'on peut trouver sur les sites des jurisconsultes chiites actuels, ni dans des ouvrages de Fiqh, je n'ai jamais lu que le mariage temporaire pouvait être préféré au mariage à durée indéfinie. Il n'y a guère que dans les écrits polémiques sunnites que l'on trouve toute sorte de fantaisies sur de mode d'union... Et, comme souvent avec les sunnites, leurs citations sont basées sur des faux, des traductions falsifiées, ou des affirmations gratuites.
Si vous avez lu des hadiths ou autres écrits chiites à l'authenticité avérée, je serais curieux d'en connaître les références.

De toute façon, ne serait-ce que par bon sens, on voit mal comment on pourrait privilégier ce type de mariage.
Quoiqu'on en dise, l'un des buts les plus fondamentaux du mariage est de créer une famille dans un climat harmonieux, et qui permette d'élever des enfants au profit de sa communauté, dans la rectitude de la religion. On voit mal comment le mariage temporaire en lui même peut permettre d'atteindre un tel but...
Le mariage temporaire peut, au mieux, permettre de faire connaissance avec une femme dont on souhaite s'assurer qu'il y a possibilité de bonne entente et de compatibilité de caractère. Il est alors ensuite possible de le renouveler.
Autrement, on voit guère en quoi un tel mariage présente quoique ce soit de supérieur au mariage indéterminé.

Ce type de mariage semble tout-à-fait licite : de nombreuses sources en attestent.
Toutefois il présuppose un état d'esprit saint, comme le démontre la controverse qui a opposé le calife usurpateur Umar et l'Imam Ali (ws) : ce mariage doit répondre à un vrai besoin, à une nécessité impérieuse ; on ne doit pas en abuser...
Techniquement les limites peuvent sembler floues, et rien n'empêche de pratiquer ce mariage à volonté.
Chacun fait ce qu'il veut et Allah est seul Juge, et Il est le meilleur des Juges !
Mais croire que l'on sera couvert uniquement en vertu d'un point de Fiqh est certainement une grave erreur !

Il est vrai que nous vivons dans un type de société qui a rendu de plus en plus difficile la possibilité de se marier et d'avoir une vie de famille heureuse : les difficultés économiques, les exigences toujours plus importantes de nombreuses femmes (et aussi parfois de certains hommes), et tout un tas d'autres facteurs peuvent amener à envisager le mariage temporaire comme une solution pour éviter le péché manifeste...
Après chacun doit agir selon sa conscience, et en ayant toujours à l'esprit qu'Allah est l'Omniscient qui sait ce qui repose au fond de nos âmes...

Personnellement il ne me viendrait pas à l'esprit de dénigrer ceux qui ont recours à ce type de mariage, tout à fait licite.
Chacun a sa vie, avec ses aléas et ses difficultés. Mais d'affirmer que le mut'a peut être préféré au mariage traditionnel me parait une énorme erreur ! Le mariage temporaire ne peut en aucun cas se substituer en valeur au mariage indéterminé, base de la famille et de l'hérédité, garant de la perpétuation de sa famille et de sa race, dans le respect des valeurs islamiques contenues dans le Saint-Coran.

D'autre part, d'un point de vue plus personnel et même émotionnel, il n'est guère réjouissant de commencer sa vie sexuelle avec une partenaire avec laquelle on n'a pas l'intention de demeurer... Du point de vue des sentiments, je doute qu'on puisse en sortir grand chose de positif pour la santé de l'âme.

Ceci dit, je ne me fais juge de rien. Chacun a sa vie: qu'il la mène au mieux de ce qu'il peut.
 
Assalâmu ’alaykum wa rahmat-Ullâhi wa barakâtuh,

Je ne suis pas arabophone et je suis loin d'être le plus savant sur ce forum. D'autres apporteront sans doute une réponse plus sûre et plus étayée.
Toutefois, si je m'en tient à ce que je connais, je n'ai jamais rien lu qui puisse faire considérer le mariage temporaire comme conseillé, et encore moins comme préférable à un mariage indéfini, même pour la première fois.

Wa alaykum salam wa rahmatoullah wa barakatouhou

Certains textes en arabe (je ne connais pas leur authenticité) donnent bcp de vertus au mariage temporaire dont ceux que j'ai cité plus haut

Le mariage temporaire, semble-t-il, est juste permis pour permettre à l'homme qui part loin de son foyer, de pouvoir avoir des relations sexuelles licites.

Cet article renvoie sur plusieurs sources concernant ce type de mariage :
http://fr.wikishia.net/view/Le_mariage_temporaire

Il faut noter que de nombreux savants éminents, dont l'Imam Khomeiny, qu'Allah le récompense, ont interdit le mut'a aux vierges.

Oui c'est une des raisons, à noter que chez les sunnites certains savants autorisent le mariage avec niya de divorce qui y ressemble à la différence que l'intention de divorcer n'est connue que du mari et donc la femme n'est pas au courant qu'il compte la divorcer

Dans tout ce que l'on peut trouver sur les sites des jurisconsultes chiites actuels, ni dans des ouvrages de Fiqh, je n'ai jamais lu que le mariage temporaire pouvait être préféré au mariage à durée indéfinie. Il n'y a guère que dans les écrits polémiques sunnites que l'on trouve toute sorte de fantaisies sur de mode d'union... Et, comme souvent avec les sunnites, leurs citations sont basées sur des faux, des traductions falsifiées, ou des affirmations gratuites.
Si vous avez lu des hadiths ou autres écrits chiites à l'authenticité avérée, je serais curieux d'en connaître les références.
.

Je lis que le zawaj mout'a a bcp de vertus en voic quelqu'unes: http://www.aqaed.com/book/219/zj-motaa2-04.html


De toute façon, ne serait-ce que par bon sens, on voit mal comment on pourrait privilégier ce type de mariage.
Quoiqu'on en dise, l'un des buts les plus fondamentaux du mariage est de créer une famille dans un climat harmonieux, et qui permette d'élever des enfants au profit de sa communauté, dans la rectitude de la religion. On voit mal comment le mariage temporaire en lui même peut permettre d'atteindre un tel but...
Le mariage temporaire peut, au mieux, permettre de faire connaissance avec une femme dont on souhaite s'assurer qu'il y a possibilité de bonne entente et de compatibilité de caractère. Il est alors ensuite possible de le renouveler.
Autrement, on voit guère en quoi un tel mariage présente quoique ce soit de supérieur au mariage indéterminé.

C'est ce que je pense aussi que dans cette optique là c'est préférable que de risquer de forniquer,.....

Ce type de mariage semble tout-à-fait licite : de nombreuses sources en attestent.
Toutefois il présuppose un état d'esprit saint, comme le démontre la controverse qui a opposé le calife usurpateur Umar et l'Imam Ali (ws) : ce mariage doit répondre à un vrai besoin, à une nécessité impérieuse ; on ne doit pas en abuser...
Techniquement les limites peuvent sembler floues, et rien n'empêche de pratiquer ce mariage à volonté.
Chacun fait ce qu'il veut et Allah est seul Juge, et Il est le meilleur des Juges !
Mais croire que l'on sera couvert uniquement en vertu d'un point de Fiqh est certainement une grave erreur !

Il est vrai que nous vivons dans un type de société qui a rendu de plus en plus difficile la possibilité de se marier et d'avoir une vie de famille heureuse : les difficultés économiques, les exigences toujours plus importantes de nombreuses femmes (et aussi parfois de certains hommes), et tout un tas d'autres facteurs peuvent amener à envisager le mariage temporaire comme une solution pour éviter le péché manifeste...
Après chacun doit agir selon sa conscience, et en ayant toujours à l'esprit qu'Allah est l'Omniscient qui sait ce qui repose au fond de nos âmes...

Personnellement il ne me viendrait pas à l'esprit de dénigrer ceux qui ont recours à ce type de mariage, tout à fait licite.
Chacun a sa vie, avec ses aléas et ses difficultés. Mais d'affirmer que le mut'a peut être préféré au mariage traditionnel me parait une énorme erreur ! Le mariage temporaire ne peut en aucun cas se substituer en valeur au mariage indéterminé, base de la famille et de l'hérédité, garant de la perpétuation de sa famille et de sa race, dans le respect des valeurs islamiques contenues dans le Saint-Coran.

D'autre part, d'un point de vue plus personnel et même émotionnel, il n'est guère réjouissant de commencer sa vie sexuelle avec une partenaire avec laquelle on n'a pas l'intention de demeurer... Du point de vue des sentiments, je doute qu'on puisse en sortir grand chose de positif pour la santé de l'âme.

Ceci dit, je ne me fais juge de rien. Chacun a sa vie: qu'il la mène au mieux de ce qu'il peut

Les récits sur les vertus du mariage temporaire sont assez édifiantes certains écrits parlent de la même récompense que la visite de la ka'ba 70 fois ! Je ne parle pas de l'authenticité de ces propos mais j'ai lu bcp de propos vantant les mérites du mout'a que du mariage permanent.
 
Salam,

Comme je ne connais pas l'arabe, j'ai traduit par Google le texte que vous avez joint en lien.
ça ne me permet pas de juger vraiment la teneur, puisque mes capacités sont limitées au niveau linguistique et que la traduction automatique est tout, sauf parfaite... Mais il ne semble pas y avoir d'argument probant dans ces textes, affirmant que le mut'a présente une quelconque supériorité sur le mariage indéterminé (bien sûr je peux me tromper).
J'espère qu'il se trouvera quelqu'un pour présenter une argumentation supplémentaire ou pour traduire et mettre en avant les éléments qui iraient dans ce sens.

Pour le truc de la pratique du mut'a qui équivaut à 70 visites de la Ka'ba, j'avoue que c'est le genre d'arguments dont l'authenticité éveille de sérieux doutes en moi...

Une vertu du mariage temporaire, c'est aussi qu'au lieu que chacun fornique en douce dans son coin, là on a une structure juridique avec une forme de "traçabilité"... Mais de là à en faire une quasi-vertu, personnellement je reste très réservé sur une telle assertion !
Je n'insinue pas que le mu'ta est de la fornication : il est légalement défini et encadré par le Fiqh et ne peut en aucun cas être qualifié de fornication.

Néanmoins je doute qu'une femme musulmane réellement pieuse - pieuse dans son fors intérieur, et pas seulement par un étalage de grimaces - accepte un tel type de mariage, s'il n'y a pas même l'espoir d'une union durable par la suite !
Je n'ai ni soeur, ni fille, mais personnellement, si tel était le cas je ne serais pas emballé qu'une telle union se fasse au sein de ma famille ! Non seulement je ne serais pas emballé mais, bien sûr, je ne la tolèrerais pas !

Ceci dit, il ne m'appartient pas de critiquer un acte légal.
J'espère seulement que d'autres membres du site pourront apporter un éclairage supplémentaire sur cette question tant sujette à controverses !
 
Salam,

Comme je ne connais pas l'arabe, j'ai traduit par Google le texte que vous avez joint en lien.
ça ne me permet pas de juger vraiment la teneur, puisque mes capacités sont limitées au niveau linguistique et que la traduction automatique est tout, sauf parfaite... Mais il ne semble pas y avoir d'argument probant dans ces textes, affirmant que le mut'a présente une quelconque supériorité sur le mariage indéterminé (bien sûr je peux me tromper).
J'espère qu'il se trouvera quelqu'un pour présenter une argumentation supplémentaire ou pour traduire et mettre en avant les éléments qui iraient dans ce sens.

Pour le truc de la pratique du mut'a qui équivaut à 70 visites de la Ka'ba, j'avoue que c'est le genre d'arguments dont l'authenticité éveille de sérieux doutes en moi...

Une vertu du mariage temporaire, c'est aussi qu'au lieu que chacun fornique en douce dans son coin, là on a une structure juridique avec une forme de "traçabilité"... Mais de là à en faire une quasi-vertu, personnellement je reste très réservé sur une telle assertion !
Je n'insinue pas que le mu'ta est de la fornication : il est légalement défini et encadré par le Fiqh et ne peut en aucun cas être qualifié de fornication.

Néanmoins je doute qu'une femme musulmane réellement pieuse - pieuse dans son fors intérieur, et pas seulement par un étalage de grimaces - accepte un tel type de mariage, s'il n'y a pas même l'espoir d'une union durable par la suite !
Je n'ai ni soeur, ni fille, mais personnellement, si tel était le cas je ne serais pas emballé qu'une telle union se fasse au sein de ma famille ! Non seulement je ne serais pas emballé mais, bien sûr, je ne la tolèrerais pas !

Ceci dit, il ne m'appartient pas de critiquer un acte légal.
J'espère seulement que d'autres membres du site pourront apporter un éclairage supplémentaire sur cette question tant sujette à controverses !
Salamoun'alaykom

Vos interventions sont très pertinentes. C'est un plaisir de vous lire. :)

A mon avis même si ce type de mariage est licite, il n'est pas accepté par les familles dont il ne fait pas partie de leurs traditions. Il serait donc compréhensible qu'il soit rejeté dans la pratique même si nous nous pouvons discuter de son caractère licite.
 
Aleykum salam,

Néanmoins je doute qu'une femme musulmane réellement pieuse - pieuse dans son fors intérieur, et pas seulement par un étalage de grimaces - accepte un tel type de mariage, s'il n'y a pas même l'espoir d'une union durable par la suite !
Je n'ai ni soeur, ni fille, mais personnellement, si tel était le cas je ne serais pas emballé qu'une telle union se fasse au sein de ma famille ! Non seulement je ne serais pas emballé mais, bien sûr, je ne la tolèrerais pas !


C'est fort juste. De plus, l mut3a est encadré par des règles et il n'est pas applicable à certaines femmes, notamment celles qui n'ont jamais été mariées.
Enfin, je rejoins la soeur Batoul quant à la question des traditions.
 
As Salamou 'Alaykoum
Le fait que al-Mut’a cela soit légal ne signifie pas que c'est obligatoire. En Islam, l'union d'un homme et d'une femme n'est pas un sacrement, comme dans le Christianisme, ni est-ce une union pour tout la vie. Le fait de rejoindre une femme a une nature éminemment sexuelle et comment cette union génère une série d'obligations (des enfants, gestion de patrimoine, etc) la Loi (le Droit islamique) doit entrer pour réglementer toutes ces conséquences. Dans l'Islam, le mariage est un contrat entre un homme et une femme qui génère des droits et des obligations. Dans l'Islam, le mariage avec une femme, le mut’a et la polygamie sont légaux. Mais la vertu des normes coraniques réside dans l'adaptation de celles-ci à l'époque et à l'endroit où l'on vit. Si l'environnement dans lequel on vit ne permet pas la pratique de la mut’a et de la polygamie, il est absurde d'appliquer ces règles allant à l'encontre de la loi établie dans le lieu. Par conséquent, nous pouvons parler de ces problèmes aussi longtemps que nous voulons, ce que nous ne pouvons pas faire c'est violer ni la loi ni la morale du lieu où nous vivons. Celui qui le fait doit assumer les conséquences que cela génère, mais gardez à l'esprit que la mise en pratique de ces concepts se fera au détriment de notre religion. Et je le répète, le fait d'être autorisé n'implique pas qu'il soit obligatoire.
 
Salamoun'alaykom

Vos interventions sont très pertinentes. C'est un plaisir de vous lire. :)

A mon avis même si ce type de mariage est licite, il n'est pas accepté par les familles dont il ne fait pas partie de leurs traditions. Il serait donc compréhensible qu'il soit rejeté dans la pratique même si nous nous pouvons discuter de son caractère licite.

Wa alaykum Salâm,

Je vous remercie pour votre message amical, qui me touche.;)

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait que ce type de pratique puisse être rejeté par les familles dans lesquelles elle n'est pas appliquée.
En revanche, il ne me semble pas que son caractère licite puisse être discuté, au vu des nombreux hadiths (même sunnites) qui en attestent la licéité.
On peut donc rejeter le mariage temporaire pour soi-même et sa famille, ce qui serait mon cas si j'avais une famille avec soeur ou fille, mais on ne peut pas blâmer ni stigmatiser ceux qui, conformément à la Charia, agissent dans le cadre de la religion.
Après, de façon pratique, il est certain que le milieu dans lequel on vit conditionne la pratique religieuse et, que, pour temporaire qu'il soit, un mariage ne doit pas devenir une bouffonnerie (comme je l'avais vu dans un reportage où des wahhabites de France faisaient un "mariage par téléphone")... Il faut un cadre juridique religieux sinon ça peut vraiment devenir n'importe quoi... Et, comme dans tout, comme le fait remarquer Allah, exalté soit-Il, dans le Coran, au dessus de tout, c'est la sincérité du Coeur et des intentions qui prime dans la vie du Croyant ! Un cadre légal islamique complètement vidé de cette valeur serait comme une coquille vide...
 
Aleykum salam,




C'est fort juste. De plus, l mut3a est encadré par des règles et il n'est pas applicable à certaines femmes, notamment celles qui n'ont jamais été mariées.
Enfin, je rejoins la soeur Batoul quant à la question des traditions.

Salâm,

Effectivement le fait que le mut'a ne soit pas permis pour les femmes jamais mariées auparavant démontre assez, selon moi, que ce mariage ne peut en aucun cas être considéré comme préférable ou supérieur au mariage traditionnel, comme semble le penser le Frère Ali59.
Selon moi, il faut plus considérer que le mariage temporaire est une mesure divine qui donne, avec beaucoup de sagesse, la possibilité aux hommes, faibles par nature, de pouvoir assouvir leurs besoins sexuels de façon légale, traçable et acceptable pour la société.
Ainsi ceux, hommes et femmes, qui privilégient ce type d'union, sans être à blâmer, sont connus pour cette caractéristique.
Après c'est à chacun de savoir s'il désire pour lui-même ce type de conjoint.

D'autre part le mariage temporaire peut aussi être une opportunité de mieux faire connaissance avec une personne avec laquelle on envisage de faire sa vie, mais dont on doit mieux connaître le caractère, pour être sûr de son choix.

Comparativement à ce qu'offre le Christianisme par exemple, l'Islam donne la possibilité d'une vie en adéquation avec la véritable nature de l'Homme : exiger qu'un homme et une femme restent marié envers et contre tout, pour le restant de leur vie, est une véritable monstruosité !
Cela ne peut être envisageable que pour un couple vivant dans une bonne harmonie. Forcer un couple déchiré (et il y en a beaucoup !) et leurs enfants à supporter des scènes à crever les yeux, cela est un crime !
Le divorce permet évidemment de remédier à cela.
Quant au mariage temporaire, il permet de prévenir, dans une certaine mesure, une union qui peut s'avérer d'emblée vouée à l'échec...
 
As Salamou 'Alaykoum
Le fait que al-Mut’a cela soit légal ne signifie pas que c'est obligatoire. En Islam, l'union d'un homme et d'une femme n'est pas un sacrement, comme dans le Christianisme, ni est-ce une union pour tout la vie. Le fait de rejoindre une femme a une nature éminemment sexuelle et comment cette union génère une série d'obligations (des enfants, gestion de patrimoine, etc) la Loi (le Droit islamique) doit entrer pour réglementer toutes ces conséquences. Dans l'Islam, le mariage est un contrat entre un homme et une femme qui génère des droits et des obligations. Dans l'Islam, le mariage avec une femme, le mut’a et la polygamie sont légaux. Mais la vertu des normes coraniques réside dans l'adaptation de celles-ci à l'époque et à l'endroit où l'on vit. Si l'environnement dans lequel on vit ne permet pas la pratique de la mut’a et de la polygamie, il est absurde d'appliquer ces règles allant à l'encontre de la loi établie dans le lieu. Par conséquent, nous pouvons parler de ces problèmes aussi longtemps que nous voulons, ce que nous ne pouvons pas faire c'est violer ni la loi ni la morale du lieu où nous vivons. Celui qui le fait doit assumer les conséquences que cela génère, mais gardez à l'esprit que la mise en pratique de ces concepts se fera au détriment de notre religion. Et je le répète, le fait d'être autorisé n'implique pas qu'il soit obligatoire.

Wa alaykum Salâm,

Je suis tout-à-fait d'accord avec vous : comme la polygamie, le mut'a est permis mais absolument pas obligatoire.
Toutefois je pense qu'il est très important de préciser que la "nature éminemment sexuelle" du mariage en Islam poursuit un objectif précis qui nous dépasse : celui de la perpétuation de la Communauté. C'est précisément pour cette raison que la Jurisprudence réglemente, entre autre, le droit des enfants, de la femme et les obligations pour le mari.

La sexualité est un facteur d'équilibre très important chez l'Homme. Contrairement au Christianisme, en dehors des exigences de pudeur et de décence, il n'y a pas de tabou en Islam sur ce sujet, pas de "péché originel" lié à la sexualité.
Le but de former un couple est évidemment d'ordre sexuel, en vue de la procréation et de la perpétuation de la race (je sais ce que ce mot a de controversé mais je l'emploie à dessein) et de la religion dans un cadre communautaire.

Ceci-dit, au delà de toute forme de Jurisprudence, il est clairement établi que la meilleure communauté, outre de le fait de suivre le Monothéisme pur, est celle qui produit les meilleurs enfants dans le meilleur cadre. Or, le meilleur cadre pour un enfant est une famille, et notamment des parents unis qui s'aiment et se respectent. Or, l'on voit bien mal comment le mut'a pourrait garantir un tel résultat si on en fait un but en soi...

Pour ce qui est de l'adaptation à la société et au pays dans lequel on vit, vous avez tout à fait raison de souligner qu'il n'y a pas lieu d'appliquer des pratiques, telles que la polygamie et le mut'a, qui vont à l'encontre des lois du pays, alors même que le caractère de ces pratiques n'est absolument pas obligatoire, ni même recommandé !
On a souvent déjà bien du mal à pratiquer correctement ce qui est obligatoire, alors ce n'est pas pour ajouter inutilement des "droits" qui deviendront nécessairement des contraintes et des entraves à notre religion !
 
Salamoun'alaykom

Un mariage temporaire n'a jamais été et ne sera jamais un garant pour un équilibre psychologique pour le couple avant qu'il le soit pour les enfants. C'est ainsi que nous avions éduqué les nôtres et grâce à ALLAH sw ce choix n'est pas du tout envisageable.
La question de départ était si ce mariage était encouragé par nos imams à tel point qu'ils soit considéré comme étant un moyen de s'approcher du créateur et de mériter les bonnes récompenses. Les partisans de cette idée se basent sur certain récits atribués à nos imams.
Nous pouvons répondre que face à ces récits, il existe d'autres qui vont dans le sens opposé et qui considèrent que ce mariage qui était licite à l'époque du prophète et des imams était par la suite mal vu par l'entourage des imams ce qui a poussé l'Imam Al Sadeq as à l'interdire à ses compagnons dans certaines circonstances .
Je citerai les récits en arabe sachant qu'ils vont tous dans le même sens à savoir l'interdiction vu qu'il soit mal vu par l'entourage de l'Imam as ou vu qu'il soit pratiqué par les fornicatrices parmi les femmes de l'époque ou de l'endroit.


أ ) عن علي بن أبي طالب رضي الله عنه قال : ( حرم رسول الله صلى الله عليه وسلم نكاح المتعة ولحوم الحُمُر الأهلية يوم خيبر ) ( الأستبصار للطوسي ج 2 ص 142 وكتاب وسائل الشيعة للعاملي ج 21 ص 12 )
ب) وسئل جعفر بن محمد ( الإمام الصادق ) عن المتعة فقال : ( ما تفعله عندنا إلا الفواجر ) . ( بحار الأنوار للمجلسي – الشيعي – ج 100 ص 318 )
ج) وهذا علي بن يقطين قال: سألت أبا الحسن(عليه السلام) (موسى الكاظم) عن المتعة فقال : وما أنت وذاك فقد أغناك الله عنها. خلاصة الإيجاز في المتعة للمفيد ص 57 والوسائل 14/449 ونوادر أحمد ص 87 ح 199 الكافي ج5 ص 452
د) وعن المفضل قال: سمعت أبا عبد الله يقول (عليه السلام) يقول في المتعة: دعوها, أما يستحي أحدكم أن يرى في موضع العورة فيحمل ذلك على صالحي إخوانه وأصحابه؟! الكافي 5/453, البحار 100وكذلك 103/311 والعاملي في وسائله 14/450, والنوري في المستدرك 14/455
ه ) وعن عبد الله بن سنان قال: سألت أبا عبد الله (عليه السلام) عن المتعة فقال: لا تدنس بها نفسك ! مستدرك الوسائل ج 14 ص 455 .
و ) وعن زرارة قال: جاء عبد الله بن عمير (أي سُني) إلى أبي جعفر (عليه السلام) –أي الباقر: ما تقول في متعة النساء؟ فقال أبو جعفر (عليه السلام): أحلها الله في كتابه وعلى لسان نبيه, فهي حلال إلى يوم القيامة …-وذكر كلاما طويلا- ثم قال أبو جعفر(عليه السلام) لعبد الله بن عمير: هلم ألاعنك (يعني على أنّ المتعة حلال) فأقبل عليه عبد الله بن عمير وقال: يسرك أن نسائك وبناتك وأخواتك وبنات عمك يفعلن ذلك؟!
يقول: فأعرض عنه أبو جعفر وعن مقالته حين ذكر نساءه وبنات عمه . وهذا في مستدرك الوسائل ج 14 ص 449
 
Dernière édition:
Nous pouvons répondre que face à ces récits, il existe d'autres qui vont dans le sens opposé et qui considèrent que ce mariage qui était licite à l'époque du prophète et des imams était par la suite mal vu par l'entourage des imams ce qui a poussé l'Imam Al Sadeq as à l'interdire à ses compagnons dans certaines circonstances .

Salâm,

La plupart d'entre nous semblent bien d'accord sur le fait que le mariage temporaire n'est psychologiquement pas souhaitable pour le bien-être spirituel, psychologique et religieux du couple et de ses enfants. Cela reste une possibilité admise par le Fiqh, rien de plus.
Pour moi même c'est radicalement pas mon truc...

Vous dites que l'Imam Al-Sadiq l'a interdit à ses compagnons dans certaines circonstances.
Avez-vous des exemples précis sur les circonstances en question ?
 
Salâm,

La plupart d'entre nous semblent bien d'accord sur le fait que le mariage temporaire n'est psychologiquement pas souhaitable pour le bien-être spirituel, psychologique et religieux du couple et de ses enfants. Cela reste une possibilité admise par le Fiqh, rien de plus.
Pour moi même c'est radicalement pas mon truc...

Vous dites que l'Imam Al-Sadiq l'a interdit à ses compagnons dans certaines circonstances.
Avez-vous des exemples précis sur les circonstances en question ?

Les récits que j'ai cité sont rapportés dans les sources chiites. Une petite recherche sur les circonstances des récits montre que à l'époque de l'imam jaafar al Sadeq as ce type de mariage était pratiqué à Médine par des femmes de mauvaise réputation.
L'Imam as l'a interdit à ses compagnons pour ne pas ternir l'Image de ces compagnons et ternir son image par la suite.
 
Les récits que j'ai cité sont rapportés dans les sources chiites. Une petite recherche sur les circonstances des récits montre que à l'époque de l'imam jaafar al Sadeq as ce type de mariage était pratiqué à Médine par des femmes de mauvaise réputation.
L'Imam as l'a interdit à ses compagnons pour ne pas ternir l'Image de ces compagnons et ternir son image par la suite.

Malheureusement je ne lis pas l'arabe et je dois me contenter de la traduction google.
Je comprends grosso modo mais ça n'est pas une traduction très fine, loin s'en faut...
J'avais lu que le mut'a avait donné lieu à de nombreuses reprises à une quasi pratique "Hallal" (une bien mauvaise blague en vérité !) de la prostitution !
Mais c'est comme dans tout, quand on ne respecte pas l'esprit d'une règle de conduite et que l'on se contente d'un aspect formel, ça peut devenir absolument n'importe quoi ! Et c'est aussi une opportunité de plus pour certains Sunnites d'essayer de discréditer le Chiisme...

Les gens qui trichent avec Allah, voir même avec eux-mêmes, ne craignent pas Allah !
C'est là, une fois encore qu'entre en jeux la pureté du coeur et des intentions.
Aussi, la perversion de la pratique d'une règle ne peut en aucun cas signifier l'invalidité de la règle elle-même. C'est l'esprit du pratiquant qui est perverti, pas l'esprit de la règle !
 
Assalamou alaykoum

Salamoun'alaykom

Vos interventions sont très pertinentes. C'est un plaisir de vous lire. :)

A mon avis même si ce type de mariage est licite, il n'est pas accepté par les familles dont il ne fait pas partie de leurs traditions. Il serait donc compréhensible qu'il soit rejeté dans la pratique même si nous nous pouvons discuter de son caractère licite.

Ce qui me travaille ce sont les textes sur le mérite du zawaj mut'a, j'en ai cité quelques uns mais il y'en a plein d'autres, je ne nie pas son caractère licite appuyé par le Coran mais j'ai lu de nombreux textes qui incite fortement à le pratiquer, je peux comprendre que dans des situations spécifiques, il est préférable d'opter pour cette permission coranique mais est-ce que vivre sans avoir pratiquer le mout'a de sa vie est blâmable en soi comme le suppose certains textes?
 
Assalamou alaykoum

As Salamou 'Alaykoum
Le fait que al-Mut’a cela soit légal ne signifie pas que c'est obligatoire. En Islam, l'union d'un homme et d'une femme n'est pas un sacrement, comme dans le Christianisme, ni est-ce une union pour tout la vie. Le fait de rejoindre une femme a une nature éminemment sexuelle et comment cette union génère une série d'obligations (des enfants, gestion de patrimoine, etc) la Loi (le Droit islamique) doit entrer pour réglementer toutes ces conséquences. Dans l'Islam, le mariage est un contrat entre un homme et une femme qui génère des droits et des obligations. Dans l'Islam, le mariage avec une femme, le mut’a et la polygamie sont légaux. Mais la vertu des normes coraniques réside dans l'adaptation de celles-ci à l'époque et à l'endroit où l'on vit. Si l'environnement dans lequel on vit ne permet pas la pratique de la mut’a et de la polygamie, il est absurde d'appliquer ces règles allant à l'encontre de la loi établie dans le lieu. Par conséquent, nous pouvons parler de ces problèmes aussi longtemps que nous voulons, ce que nous ne pouvons pas faire c'est violer ni la loi ni la morale du lieu où nous vivons. Celui qui le fait doit assumer les conséquences que cela génère, mais gardez à l'esprit que la mise en pratique de ces concepts se fera au détriment de notre religion. Et je le répète, le fait d'être autorisé n'implique pas qu'il soit obligatoire.

Que pensez vous de textes comme ceux ci:

كر فتح الله الكاشاني في تفسيره عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال: "من تمتع مرة كان درجته كدرجة الحسين عليه السلام، ومن تمتع مرتين فدرجته كدرجة الحسن عليه السلام، ومن تمتع ثلاث مرات كان درجته كدرجة علي ابن أبي طالب عليه السلام، ومن تمتع أربع مرات فدرجته كدرجتي"تفسير منهج الصادقين،ص 356،

وذكر الكاشاني أيضا: عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه قال: "ومن خرج من الدنيا ولم يتمتع جاء يوم القيامة وهو أجدع"تفسير منهج الصادقين،ص 356

وعن محمد بن مسلم قال : قال لي أبو عبد الله : تمتعت ؟! قلت لا . قال : لا تخرج من الدنيا حتى تحيي السنة ! هذا في وسائل الشيعة جزء 21 ص 15
 
Assalamou alaykoum

Salamoun'alaykom

Un mariage temporaire n'a jamais été et ne sera jamais un garant pour un équilibre psychologique pour le couple avant qu'il le soit pour les enfants. C'est ainsi que nous avions éduqué les nôtres et grâce à ALLAH sw ce choix n'est pas du tout envisageable.
La question de départ était si ce mariage était encouragé par nos imams à tel point qu'ils soit considéré comme étant un moyen de s'approcher du créateur et de mériter les bonnes récompenses. Les partisans de cette idée se basent sur certain récits atribués à nos imams.
Nous pouvons répondre que face à ces récits, il existe d'autres qui vont dans le sens opposé et qui considèrent que ce mariage qui était licite à l'époque du prophète et des imams était par la suite mal vu par l'entourage des imams ce qui a poussé l'Imam Al Sadeq as à l'interdire à ses compagnons dans certaines circonstances .
Je citerai les récits en arabe sachant qu'ils vont tous dans le même sens à savoir l'interdiction vu qu'il soit mal vu par l'entourage de l'Imam as ou vu qu'il soit pratiqué par les fornicatrices parmi les femmes de l'époque ou de l'endroit.


أ ) عن علي بن أبي طالب رضي الله عنه قال : ( حرم رسول الله صلى الله عليه وسلم نكاح المتعة ولحوم الحُمُر الأهلية يوم خيبر ) ( الأستبصار للطوسي ج 2 ص 142 وكتاب وسائل الشيعة للعاملي ج 21 ص 12 )
ب) وسئل جعفر بن محمد ( الإمام الصادق ) عن المتعة فقال : ( ما تفعله عندنا إلا الفواجر ) . ( بحار الأنوار للمجلسي – الشيعي – ج 100 ص 318 )
ج) وهذا علي بن يقطين قال: سألت أبا الحسن(عليه السلام) (موسى الكاظم) عن المتعة فقال : وما أنت وذاك فقد أغناك الله عنها. خلاصة الإيجاز في المتعة للمفيد ص 57 والوسائل 14/449 ونوادر أحمد ص 87 ح 199 الكافي ج5 ص 452
د) وعن المفضل قال: سمعت أبا عبد الله يقول (عليه السلام) يقول في المتعة: دعوها, أما يستحي أحدكم أن يرى في موضع العورة فيحمل ذلك على صالحي إخوانه وأصحابه؟! الكافي 5/453, البحار 100وكذلك 103/311 والعاملي في وسائله 14/450, والنوري في المستدرك 14/455
ه ) وعن عبد الله بن سنان قال: سألت أبا عبد الله (عليه السلام) عن المتعة فقال: لا تدنس بها نفسك ! مستدرك الوسائل ج 14 ص 455 .
و ) وعن زرارة قال: جاء عبد الله بن عمير (أي سُني) إلى أبي جعفر (عليه السلام) –أي الباقر: ما تقول في متعة النساء؟ فقال أبو جعفر (عليه السلام): أحلها الله في كتابه وعلى لسان نبيه, فهي حلال إلى يوم القيامة …-وذكر كلاما طويلا- ثم قال أبو جعفر(عليه السلام) لعبد الله بن عمير: هلم ألاعنك (يعني على أنّ المتعة حلال) فأقبل عليه عبد الله بن عمير وقال: يسرك أن نسائك وبناتك وأخواتك وبنات عمك يفعلن ذلك؟!
يقول: فأعرض عنه أبو جعفر وعن مقالته حين ذكر نساءه وبنات عمه . وهذا في مستدرك الوسائل ج 14 ص 449

Concernant l'interdiction prophétique, de nombreuses études sérieuses ont démontré que les ahadiths se contredisent et donc on reste sur la base qu'est le Coran qui le permet et Allah est le Plus Savant
 
Assalamou alaykoum



Ce qui me travaille ce sont les textes sur le mérite du zawaj mut'a, j'en ai cité quelques uns mais il y'en a plein d'autres, je ne nie pas son caractère licite appuyé par le Coran mais j'ai lu de nombreux textes qui incite fortement à le pratiquer, je peux comprendre que dans des situations spécifiques, il est préférable d'opter pour cette permission coranique mais est-ce que vivre sans avoir pratiquer le mout'a de sa vie est blâmable en soi comme le suppose certains textes?
Salamou'alaykom

C'est à cette question que nous avions essayé de réfléchir et de répondre.
Le caractère licite de ce mariage n'est pas discutable puisque le coran est explicite et aucun verset ne l'a interdit après son autorisation. Les récits qui montrent que ce mariage a été pratiqué à l'époque du prophète saw est après son décès et même à l'époque du premier calife sont nombreux. Les récits qui montrent que ce mariage n'a été interdit qu'à l'époque du deuxième calife sont aussi nombreux.
Ce mariage a été instauré comme on l'a toujours dit pour ne pas tomber dans la perversité et le péché. Mais aller jusqu'à dire que c'est une condition nécessaire pour l'homme pour rentrer au paradis et y avoir des châteaux , je trouve que seul un partisan de la mut'a qui défendra ces récits quand bien même sont nombreux.
Parce-que face à ces récits qui ne rentrent pas dans la logique et ne répondent pas aux besoins psychologique et sociaux pour la bonne stabilité d'une famille comme on l'a bien expliqué plus haut, je pourrai vous citer plusieurs récits de notre propre corpus qui l'interdisent préférant le mariage permanent .
 

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