Le dévoilement des choses cachées...

[Narîma]

Salâm.

[size=+1]"En quel sens est attribué au Mahdî le Nom du Seigneur de la Résurrection."​

[/size]


Le Mahdî est celui qui montre la voie aux hommes. Tous les prophètes antérieurement à lui ont guidé les hommes sur la voie de Dieu. Cependant, leurs paroles sont restées scellées et leurs connaissances cachées sous un voile, parce que les temps l'exigeaient ainsi. Mais lorsque les temps sont accomplis, lorsque l'enlèvement des voiles est proche, et imminente la venue du Cycle d'épiphanie, voici qu'éclatent les preuves lumineuses et que les indices se présentent dans un ordre parfait. Alors, celui qui fait son apparition en ce temps-là, montre la voie aux hommes, sans qu'il soit besoin de voile ni de symbole. Toute science ésotérique qui était cachée dans les religions positives et dans les Livres, toute sagesse, tout secret qui était resté sous un voile, il les révèle aux créatures.
C'est pourquoi son nom (mahdî) dérive étymologiquement de la racine HDY [guider]. Cela veut dire que personne ne peut sortir de son emprise, ni être exclu de son appel, personne n'est à même de fuire devant ses raisons et ses preuves, parce qu'il montre précisément aux hommes la voie vers ce qui, en réalité et au sens vrai, est eux-mêmes.


à suivre....

 

[Narîma]

(suite...)


Il montre la voie vers ces hautes sciences auxquelles rendent témoignage "les horizons et les âmes". Il ouvre aux âmes la connaissance du monde angélique, de sorte que les âmes consomment leur union avec les vraies réalités et l'influx divin qui les assiste. Grande paix et allégresse éclosent, tous les obstinés entrent enfin dans la pure religion spirituelle avec liberté, empressement, conscience vraie et dévotion. Voilà pourquoi on donne au Mahdî le nom de Seigneur de la résurrection. Comprends.

On dit aussi : "Lorsque le Mahdî viendra, le loup et la brebis s'abreuveront ensemble à la même eau." Au sens ésotérique, le loup désigne l'Antagoniste (didd) qui suscite résistance haineuse et hostilité contre les Amis de Dieu. Au sens ésotérique, la brebis désigne cet être avec qui l'on se sent en sécurité et en la bonté de qui on met son espérance. Selon ce sens spirituel, il se pourra donc que la concorde s'établisse entre l'Adversaire et l'Ami, grâce à la puissance du Seigneur de la résurrection. Quant au sens ésotérique de l'acte de s'abreuver ensemble, il faut le comprendre comme leur commune entente, dès lors, en la connaissance, en la sagesse et en la gnose dévoilant les vraies réalités.

On dit encore : "Le Mahdî mettra à mort Gôg et Mâgôg." Cela veut dire qu'au temps du Seigneur de la résurrection et lors de son Cycle, seront mis à mort ces gens qui furent hors de la voie et qui professèrent des dogmes maléfiques. Mais verser leur sang, cela veut dire extirper le scepticisme de leurs coeurs et de leurs âmes. Après cela, le Mahdî répandra la justice et anéantira la tyrannie, c'est-à-dire répandra cette justice qui est la science de la gnose, et abolira cette tyrannie qui est l'ignorance spirituelle.

Le cas des âmes qui vivent pendant le Cycle d'occultation est comparable à une maladie grave que l'on éprouve dans le corps, tandis que le Cycle d'épiphanie correspond à l'état de parfaite santé. Lorsque l'on est en proie à la maladie, on espère que l'on finira par en sortir. Les prophètes qui dominent les Cycles d'occultation sont comparables à des médecins prodiguant leurs soins aux malades. Le Décret divin éternel présuppose que la durée totale de ces maladies embrasse sept Cycles. Quand s'achève la heptade de ces Cycles, la maladie quitte ces infirmes. Le prophète du premier Cycle est à l'image du médecin qui ordonne aux malades de s'abstenir de nourriture comme le font les médecins de l'Inde. Le prophète du second Cycle est à l'image du médecin qui prescrit le remède. Ceux du troisième, du quatrième Cycle, ainsi de suite jusqu'au septième, sont à l'image de médecins dont chacun prescrit quelque application des ressources de la médecine.

Finalement, lorsque paraît le Seigneur de la résurrection, il libère les infirmes de toutes les entraves de la maladie, il met en vigueur son propre régime, sa nourriture et son breuvage, et conduit à la santé parfaite. Ce dernier acte, c'est le signe du Mahdî. Les précédents, ce sont les enseignements, les connaissances et les secrets de sagesse de ceux qui guident les hommes vers le Mahdî, vers le Seigneur du Cycle d'épiphanie. Voilà en quel sens l'on attribue au Mahdî le nom du Seigneur de la résurrection. Comprends.


Sejestani.


Paix de Dieu sur vous.