Samy Rose
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Assalem alikoum,
Un très beau récit ....
L’hospitalité de l’Imam ar-Ridâ(p) l’étranger de Tûs
Trois jeunes hommes décidèrent de rendre visite à l’Imam ar-Ridâ(p) à Mash’hed au moment de la commémoration de sa naissance le 11 Dhu al-Qa‘adah et d’y rester au moins cinq jours, parce qu’ils avaient lu dans Mafâtîh al-Jinân :
« Celui qui me visite malgré l’éloignement de ma demeure, je viens à lui le Jour du Jugement Dernier dans trois situations pour le sauver de ses affres : quand les livres voleront à droite et à gauche, au moment du [passage] sur la Voie (sirât) et au moment de la balance. »
Mais quand ils arrivèrent à Mash’hed, il y avait tellement de monde qu’ils ne trouvèrent pas de place pour dormir. Ils visitèrent l’Imam ar-Ridâ(p) de loin, s’excusant auprès de lui(p) de ne pouvoir rester plus longtemps, déclarant qu’ils reviendraient une autre fois. Puis ils cherchèrent un endroit où terminer leur nuit avant de repartir le lendemain.
Ils trouvèrent un parc non loin du sanctuaire et s’y installèrent pour passer le restant de la nuit, faisant bonne fortune de leur malchance. Avant de s’endormir, ils s’échangèrent quelques mots : « Ma shâ’ Allâh ! le sanctuaire de l’« Étranger de Tûs » ne se vide pas jour et nuit pendant toute l’année ! Quel est le secret de l’emplacement
de sa tombe dans un pays qui sera le premier pays à instaurer un gouvernement islamique
suivant les préceptes du Prophète(s) Mohammed et les Imams de sa descendance ? »
Puis ils se mirent à plaisanter sur leur sort quand l’un d’eux s’exclama, partant d’un bon fond,
sans aucune mauvaise arrière pensée: « Vraiment, l’Imam ar-Ridâ(p) ne connait pas les bonnes manières avec ses visiteurs ! En tant qu’« étranger des étrangers », il devrait savoir ce que c’est que d’être loin de chez soi.. » Ils éclatèrent de rire. Un autre voulut dire que l’Imam ar-Ridâ(p) avait été appelé ainsi à cause de son « étrangeté » réelle par rapport à ce monde en entier, mais ils étaient déjà endormis.
A quelques centaines de mètres de là, dans une vieille petite maison à deux étages, accolée au sanctuaire, Abou ‘Alî, un des gardiens du sanctuaire (de ceux qui ont voué leur vie au service de l’Imam ar-Ridâ(p)) s’apprêtait à s’endormir. Il était épuisé car le nombre des visiteurs n’arrêtait pas de croître !
A peine endormi, il vit l’Imam ar-Ridâ(p) en rêve qui le secouait pour le réveiller et lui demander d’héberger chez lui trois nobles visiteurs qui dormaient par terre dans un parc non loin du sanctuaire. Il(p) les lui décrivit et lui remit un message qu’il devait leur transmettre au moment de leur départ.
L’homme se réveilla. Oubliant sa fatigue, il se leva aussitôt, s’habilla et sortit de la maison, à la grande surprise de sa femme. Avant de partir, il lui demanda de libérer la pièce du haut et de mettre les enfants dans leur chambre. Des invités allaient venir… Il passa devant le sanctuaire, salua l’Imam(p) de loin et arriva au parc. Il trouva effectivement trois jeunes hommes en train de dormir, exactement comme l’Imam(p) le lui avait décrit. Il les réveilla. Les trois jeunes hommes, persuadés qu’on voulait les chasser du parc, se mirent à supplier le gardien de leur laisser terminer la nuit, lui jurant qu’ils ne seraient plus là le lendemain.
Le gardien les rassura et leur dit qu’il était venu pour les emmener dormir chez lui le temps qu’ils voulaient. Il les installa dans la pièce du haut et les jeunes hommes y restèrent cinq jours. Ce n’est qu’au moment de leur départ, alors qu’ils ne tarissaient pas de remerciements pour leur hôte, appelant les Bénédictions de Dieu sur lui et demandant l’intercession de l’Imam ar-Ridâ(p) pour satisfaire ses besoins, que le gardien leur raconta son
rêve et leur transmit le message de l’Imam ar-Ridâ(p) : « Non ! Il n’est pas vrai que l’Imam ar- Ridâ(p) ne connaisse pas les bonnesmanières ! Il reçoit ses visiteurs avec considération et les honore ! Et si les visiteurs ne peuvent pas venir à lui(p), c’est lui(p) qui vient à eux ! » En entendant cela, les trois jeunes hommes restèrent interdits, les larmes ruisselant sur leurs joues..
Source : "Lumière spirituelle"
Un très beau récit ....
L’hospitalité de l’Imam ar-Ridâ(p) l’étranger de Tûs
Trois jeunes hommes décidèrent de rendre visite à l’Imam ar-Ridâ(p) à Mash’hed au moment de la commémoration de sa naissance le 11 Dhu al-Qa‘adah et d’y rester au moins cinq jours, parce qu’ils avaient lu dans Mafâtîh al-Jinân :
« Celui qui me visite malgré l’éloignement de ma demeure, je viens à lui le Jour du Jugement Dernier dans trois situations pour le sauver de ses affres : quand les livres voleront à droite et à gauche, au moment du [passage] sur la Voie (sirât) et au moment de la balance. »
Mais quand ils arrivèrent à Mash’hed, il y avait tellement de monde qu’ils ne trouvèrent pas de place pour dormir. Ils visitèrent l’Imam ar-Ridâ(p) de loin, s’excusant auprès de lui(p) de ne pouvoir rester plus longtemps, déclarant qu’ils reviendraient une autre fois. Puis ils cherchèrent un endroit où terminer leur nuit avant de repartir le lendemain.
Ils trouvèrent un parc non loin du sanctuaire et s’y installèrent pour passer le restant de la nuit, faisant bonne fortune de leur malchance. Avant de s’endormir, ils s’échangèrent quelques mots : « Ma shâ’ Allâh ! le sanctuaire de l’« Étranger de Tûs » ne se vide pas jour et nuit pendant toute l’année ! Quel est le secret de l’emplacement
de sa tombe dans un pays qui sera le premier pays à instaurer un gouvernement islamique
suivant les préceptes du Prophète(s) Mohammed et les Imams de sa descendance ? »
Puis ils se mirent à plaisanter sur leur sort quand l’un d’eux s’exclama, partant d’un bon fond,
sans aucune mauvaise arrière pensée: « Vraiment, l’Imam ar-Ridâ(p) ne connait pas les bonnes manières avec ses visiteurs ! En tant qu’« étranger des étrangers », il devrait savoir ce que c’est que d’être loin de chez soi.. » Ils éclatèrent de rire. Un autre voulut dire que l’Imam ar-Ridâ(p) avait été appelé ainsi à cause de son « étrangeté » réelle par rapport à ce monde en entier, mais ils étaient déjà endormis.
A quelques centaines de mètres de là, dans une vieille petite maison à deux étages, accolée au sanctuaire, Abou ‘Alî, un des gardiens du sanctuaire (de ceux qui ont voué leur vie au service de l’Imam ar-Ridâ(p)) s’apprêtait à s’endormir. Il était épuisé car le nombre des visiteurs n’arrêtait pas de croître !
A peine endormi, il vit l’Imam ar-Ridâ(p) en rêve qui le secouait pour le réveiller et lui demander d’héberger chez lui trois nobles visiteurs qui dormaient par terre dans un parc non loin du sanctuaire. Il(p) les lui décrivit et lui remit un message qu’il devait leur transmettre au moment de leur départ.
L’homme se réveilla. Oubliant sa fatigue, il se leva aussitôt, s’habilla et sortit de la maison, à la grande surprise de sa femme. Avant de partir, il lui demanda de libérer la pièce du haut et de mettre les enfants dans leur chambre. Des invités allaient venir… Il passa devant le sanctuaire, salua l’Imam(p) de loin et arriva au parc. Il trouva effectivement trois jeunes hommes en train de dormir, exactement comme l’Imam(p) le lui avait décrit. Il les réveilla. Les trois jeunes hommes, persuadés qu’on voulait les chasser du parc, se mirent à supplier le gardien de leur laisser terminer la nuit, lui jurant qu’ils ne seraient plus là le lendemain.
Le gardien les rassura et leur dit qu’il était venu pour les emmener dormir chez lui le temps qu’ils voulaient. Il les installa dans la pièce du haut et les jeunes hommes y restèrent cinq jours. Ce n’est qu’au moment de leur départ, alors qu’ils ne tarissaient pas de remerciements pour leur hôte, appelant les Bénédictions de Dieu sur lui et demandant l’intercession de l’Imam ar-Ridâ(p) pour satisfaire ses besoins, que le gardien leur raconta son
rêve et leur transmit le message de l’Imam ar-Ridâ(p) : « Non ! Il n’est pas vrai que l’Imam ar- Ridâ(p) ne connaisse pas les bonnesmanières ! Il reçoit ses visiteurs avec considération et les honore ! Et si les visiteurs ne peuvent pas venir à lui(p), c’est lui(p) qui vient à eux ! » En entendant cela, les trois jeunes hommes restèrent interdits, les larmes ruisselant sur leurs joues..
Source : "Lumière spirituelle"