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Histoires Islamiques...

Narîma

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salem à tous !

Voilà un moment que je voulais vous faire partager ces petites histoires islamiques (ou non) mais contenant toujours un enseignement et une belle morale...

Certaines seront des histoires vraies compliées par l'Ayatollah Mutahhary sur la vie de Nos Imams(as), cela permet aux enfants et non-chiites de mieux les connaitre et pour les chiites, ben de se faire plaisir en les redécouvrant... :)

Veuillez excuser par avance les fautes de traduction... :)



La Corneille.

Un vieil homme était assis dans la cour de sa maison avec son fils qui avait reçu une bonne éducation. Soudainement une corneille se percha sur un mur de la maison. Le père a demandé au fils: Qu'est-ce que c'est? Le fils a répondu: C'est une corneille. Après tandis que le père demandait encore au fils: Qu'est-ce que c'est? Le fils a dit: C'est une corneille. Après quelques minutes le père a demandé à son fils pour la troisième fois: Qu'est-ce que c'est? Le fils a dit: Père, je vous ai dit à l'instant que c'était une corneille. Après tandis que le vieux père demandait encore à son fils pour la quatrième fois: qu'est-ce que c'est? Une certaine expression d'irritation fût ressentie dans la voix du fils quand il répondît à son père avec un rejet. Père! C'est une corneille, une corneille. Après le père a encore demandé à son fils: Qu'est-ce que c'est? Cette fois le fils a répondu à son père avec une veine à la trempe. Père: Vous répétez toujours la même question, bien que je vous aie dit tant de fois que c'est une corneille. Ne pouvez-vous pas comprendre ceci?
Un peu plus tard le père est allé dans sa chambre et est revenu avec un vieux journal intime. Ouvrant une page il a demandé à son fils de lire cela. Puis le fils lu les mots suivants dans le journal intime:

Aujourd'hui mon petit fils s'asseya avec moi dans la cour, quand une corneille est venue là. Mon fils m'a demandé vingt-cinq fois ce que c'était et moi je lui ait indiqué vingt-cinq fois que c'était une corneille et je me suis pas du tout senti irrité. J'ai plutôt senti de l'affection pour l'enfant innocent.

Le père a alors dit au fils une énonciation de différence: entre un père et une attitude de fils, alors qu'un petit enfant pose cette question vingt-cinq fois, nous, nous ressentons aucune irritation à donner la réponse à la question vingt-cinq fois et quand aujourd'hui on lui pose la même question seulement cinq fois, il se sent irrité et gêné.

"Et ton Seigneur a décrété : "n'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses.
et par miséricorde; abaisse pour eux l'aile de l'humilité; et dis : "Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme quand ils m'ont élevé tout petit".
S17 V23-24


salem.
 
salem.


Houcine aimait tendrement sa mère et passionnément Leïla, sa femme. Mais Leïla n’aimait pas la mère de Houcine, dont elle était terriblement jalouse. Sans cesse, elle torturait son mari avec ses exigences.
"Si tu m’aimais vraiment, tu ne tolèrerais pas qu’une autre femme me dicte sa loi sous notre toit." Et Houcine chassa sa mère de leur maison.
"Si tu m’aimais vraiment, tu n’irais plus voir cette femme qui médit de moi en secret." Et malgré sa peine, Houcine ne rendit plus visite à sa pauvre mère.
Mais la jalousie de Leïla était sans bornes. Un jour, elle exigea de Houcine la plus cruelle des épreuves. "Si tu m’aimais vraiment, tu irais tuer cette femme qui me torture jour et nuit, et tu me rapporterais son c½ur."
Houcine prit son couteau. Il alla voir sa mère et lui arracha le c½ur. Mais tandis qu’il rapportait en pleurant son trophée à sa bien-aimée, il trébucha sur un caillou du chemin, et le c½ur tomba sur le sol.
Alors, du morceau de chair sali par la poussière, sortit une petite voix qui lui demanda :
"Houcine, mon fils, tu ne t’es pas fait mal au moins ?"


Légende indienne.

salem.
 
salem.


Discussion avec Bibi Fizzâ(ra).


Bibi Fizza était esclave. Elle a été libérée par le Saint Prophète(saw) et après a servi Seyydina Fatima(as) comme aide-domestique. Fatima(as) a divisé son travail de maison entre elle et Bibi Fizza et chacune à leurs tours faisaient les corvées. Elle est restée fidèle aux Ahl-ul-Bayt(as) en les accompagnant à Karbala et à la prison de Damas. Abdullah Mubárak a eu un dialogue très intéressant avec Bibi Fizza. Il énonce:

"J'ai vu une femme traversant le désert qui marchait derrière une caravane et je lui avait demandé: "Qui êtes-vous et d'où venez vous?"
Elle a répondu: "et dit : "Salam !" Car ils sauront bientôt."(43:89)
J'ai appris qu'elle s'attendait à ce que je la salue et dise "Assalam aleykom" d'abord, avant n'importe quelle question. J'ai fait comme elle la rappelé, et me suis intéressé au pourquoi elle était dans le désert.
Elle a répondu: "Quiconque Dieu guide, nul ne peut l'égarer."(39:37)
A l'écoute de sa réponse, je lui ai demandé: "êtes-vous de l'humanité ou des jinn?"
Elle a répondu: "Ô enfants d'Adam, dans chaque lieu de Salat portez votre parure (vos habits)."(7:31)
Je lui ai demandé: "d'où venez vous?"
Elle a répondu: "ceux-là sont appelés d'un endroit lointain"(41:44)
Je lui ai demandé: "où comptez-vous aller?"
Elle a dit: "Et c'est un devoir envers Dieu pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison."(3:97)
je lui ai demandé combien de jours elle avait voyagé.
Elle m'a dit: "En effet, Nous(Allah) avons créé les cieux et la terre et ce qui existe entre eux en six jours, sans éprouver la moindre lassitude."(50:38)
Je lui ai demandé: "avez-vous faim?"
Elle a répondu: "Et Nous n'en avons pas fait des corps qui ne consommaient pas de nourriture."(21:8)
je lui ai donné de la nourriture et recommandé de se dépêcher pour rattrapper la caravane mais elle a répondu: "Dieu n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité."(2:286) je lui ai proposé de s'asseoir sur le chameau derrière moi, mais elle a dit: "S'il y avait dans le ciel et la terre des divinités autre que Dieu, tous deux seraient certes dans le désordre."(21:22) en entendant ceci, je me suis rendu compte que parce que nous n'étions pas mari et femme, il était illégal pour tous les deux de monter ensemble sur le chameau. Ainsi je suis descendu et je l'ai monté dessus.
Quand elle s'est assise sur le chameau, elle a dit: "Gloire à Celui qui nous a soumis tout cela alors que nous n'étions pas capables de les dominer."(43:13)
Quand nous avons atteint la caravane, je lui ai demandé: "vous connaissez n'importe qui parmi eux?"
Elle a dit en réponse: "Ô David, Nous avons fait de toi un calife sur la terre."(38:26) "et Muhammad n'est qu'un messager"(3:144) "Ô Yahya, tiens fermement au Livre (la Thora) !"(19:12) "Ô Moïse, c'est Moi, Dieu le Tout Puissant, le Sage."(27:9) j'ai commencé à questionner à propos de ces quatres noms quand quatres jeunes sont sortis de la caravane et ont couru vers Bibi Fizza. Je lui ai demandé qui ils étaient et elle a répondu: "Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde."(18:46) et je me suis rendu compte qu'ils étaient ses fils. La femme s'est tournée vers eux et a dit: "Ô mon père, engage-le [à ton service] moyennant salaire, car le meilleur à engager c'est celui qui est fort et digne de confiance".(28:26) elle leurs a ainsi fait comprendre que je l'avais aidé. Alors elle leur a dit: "Car Dieu multiplie la récompense à qui Il veut"(2:261)
Les fils ont compris le conseil de leur mère et m'ont bien payé. Je me suis enquis auprès d'eux de qui était cette noble dame ! et ils ont répondu: "elle est notre mère, Fizza, la bonne-domestique de la Dame Fatima(as), fille du Saint Prophète(saw). Elle a conversé en rien sauf par le Saint Coran pendant les 20 dernières années."


D'autres suivront InshAllah, n'hésitez pas à faire partager les vôtres !

Que Dieu vous garde !

salem.
 
Salam 'alaykum

J'ai une histoire dont la source est "Mémorial des Juste" de Martyr Motahari (Qu'Allah le bénisse):

L'amitié rompue:

"Nul n'aurait peut-être pu croire que cette amitié se rompe et que ces deux amis toujours indissociables l'un de l'autre se séparent un jour. L'un d'eux était davantage connu par le nom de son ami que sous son propre nom et lorqu'on voulait parler de lui, on négligeait en général son nom à lui en disant: "l'ami d'un tel". Eh bien oui, il était devenu célébre sous le nom d'ami de l'Imam Sadeq(as)". Or ce jour-là ou ils étaient ensembles comme à l'accoutumée et ou ils entrèrent ensembles dans le bazar des cordonniers, qui aurait pu s'imaginer que le fil de leur amitié se brise à jamais avant leur sortie du bazar ? Il accompagnait donc l'Imam(as) comme toujours, et ils pénétrèrent dans le bazar. Il avait amené son serviteur noir qui marchait derrière lui. Au milieu du bazar, il se retourna soudainement et n'aperçut pas son serviteur. Après quelques pas, il regarda encore derrière lui une troisième fois mais toujours pas de trace de son serviteur, qui s'était plongé dans la comtemplation des alentours et était resté en arrière. Lorqu'il tourna la tête pour la quatrième fois, il aperçut enfin le serviteur. "Ou étais-tu ?" lui demanda-t-il avec colère en insultant sa mère. Dés qu'il eut prononcé ces mots, l'Imam Sadeq(as), stupéfait, leva la main et se frappa fortement le front en disant: _"Gloire à dieu! Tu insultes sa mère? Tu l'accuses d'un acte indécent? Je te croyais pieux et chaste, or il n'est apparu que n'existent en toi ni crainte de Dieu ni pièté". _"O descendant de l'Envoyé de Dieu!(as) Ce serviteur est originaire de Sind et sa mère est elle aussi de cette région. Tu sais comme moi que ces gens-là ne sont pas musulmans.La mère de ce serviteur n'était pas une femme musulmane pour que mes propos représentent une calomnie". _"S'il est vrai que sa mère n'était pas une musulmane, il n'en reste pas moins que chaque peuple possède une certaine coutume et une certaine loi relatives au mariage. Ceux qui se conforment à cette coutume et à cette loi ne sont pas adultère et leurs enfants ne sont pas considérés comme des enfants illégitmes."
Aprés avoir dit ces mots, l'Imam(as) ajouta: "Eloigne-toi désormais de moi". Et dés lors, nul ne vit plus l'Imam marcher en sa compagnie, jusqu'à ce que la mort parachève leur séparation."
N'est-ce pas là une preuve de la part de nos Saints Imams(as) d'Ahl-Ul-Beit qui est de leurs forts attachements aux principes islamiques et humains quitte même à rompre leur amitié avec certaine personne si celle -ci ne les respectaient pas.wa salam.
 
Assalamou Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh Ajma'ine,

QUI EST LE MEILLEUR DOCTEUR ?

A la Cour du Calife Abasside Mansouré Dawànaqi, un docteur indien discutait

sur les sciences médicales. Imam Djaffar As Sadiq (As) était présent et écoutait attentivement. A la fin de sa discussion, le docteur indien a demandé à Imam de lui poser des questions plus pointues sur les sciences médicales. L’imam lui a répondu qu’il avait plus de connaissances que le docteur sur les sciences. Le docteur a voulu le défier sur ce sujet. Alors, Imam Djaffar As Sadiq (as) lui demanda de répondre aux questions suivantes :



Pourquoi les yeux sécrètent-ils des larmes et le visage une substance huileuse ?




Pourquoi les cheveux poussent-ils sur la tête ?




Pourquoi n’y a-t-il pas de cheveux sur le front ?




Pourquoi n’y a-t-il pas de sourcils sur le front ?




Quel est le rôle des paupières ?




Pourquoi le nez est à égale distance des yeux ?




Pourquoi les yeux ont la forme des amandes ?




Pourquoi les narines sont dirigées vers le bas ?




Quel est le rôle des lèvres sur le visage ?




Pourquoi les incisives sont-elles pointues et les molaires plus larges ?




Pourquoi les canines ne sont-elles pas aussi longues que les autres dents ?




Pourquoi les paumes des mains ne sont pas poilues ?




Pourquoi la barbe pour les hommes seulement ?




Pourquoi les ongles et les poils sont insensibles ?




Pourquoi le c½ur a la forme d’une pomme ?




Quelle est la raison d’avoir deux poumons ? Quelle en est la fonction ?




Pourquoi le foie est effilé ?




Pourquoi les reins sont en forme de graines de haricot ?




Pourquoi les genoux se plient en avant et non en arrière ?




Pourquoi la plante des pieds est-elle en forme d’arc ?




Le docteur indien a été choqué. Il ne pouvait répondre à aucune des questions posées et a prié l’Imam de répondre. Imam Djaffar Sadiq (as) a répondu comme suit :




S’il n’y avait pas de larmes dans les yeux et de sécrétion huileuse sur le visage, ils s’effriteraient à cause de la déshydratation .




Les cheveux sur la tête protègent le cerveau du froid et permettent aux huiles d’atteindre les racines, le cuir chevelu et rendent possible l’évacuation de la chaleur excessive grâce aux pores.




Le front n’a pas de poils pour permettre aux yeux de recevoir l’énergie.




Les sourcils sont une protection pour les yeux contre le ruissellement de la sueur du front.




Les paupières protègent les yeux et contrôlent l’intensité lumineuse qui arrive sur les yeux ; elles aident également à s’endormir.




Le nez équidistant des yeux divisent également les rayons lumineux convergents.




Les yeux sont en forme d’amande pour nous permettre d’appliquer facilement les médicaments .




Les narines sont dirigées vers le bas pour qu’elles aient un accès facile aux sensations d’odeurs et pour évacuer aisément les sécrétions nasales.




Les lèvres contrôlent les liquides ou les bouchées de nourriture selon qu’ils doivent être avalés ou rejetés ; elles retiennent également la salive dans la cavité buccale .




Les incisives sont pointues pour qu’elles puissent couper facilement alors que les molaires sont plates car leur fonction est d’écraser et broyer les aliments .




Les canines sont plus longues car elles servent de support et donnent la force aux incisives et aux molaires.




S’il y avait des poils sur la paume des mains, cela rendrait plus difficile d’apprécier la sensation du froid, chaud, doux, rugueux, …




Les mâles ont des barbes pour qu’ils soient facilement différenciés des femelles.




Si les cheveux et les ongles étaient sensibles, il aurait été difficile de les couper.




Le c½ur a la forme d’une pomme pour qu’il soit bien logé entre les deux poumons, en contact avec l’air ambiant circulant dans les poumons.




Il y a deux poumons pour bien loger le c½ur et assurer la respiration.




Le foie est effilé pour qu’il puisse fortement entourer l’estomac et l’aider à la digestion.




Les reins ont la forme de grains car grâce à cette forme, ils contribuent au plaisir masculin.




Si les genoux se pliaient en arrière aussi, alors les gens tomberaient plusieurs fois en marchant.




La plante des pieds est en arc car elle aide à une démarche équilibrée et à soulever le pied même si la personne est lourde.




En écoutant ces explications, le docteur indien s’est étonné. Il a demandé à Imam (as) la source de ses connaissances. L’Imam a répondu que c’était Allah (swt) qui lui a apprit. Le docteur a immédiatement accepté l’Islam comme religion.




Ceci prouve qu’au temps d’Imam Djaffar As Sadiq (as), au 7ème siècle, il était le meilleur docteur. De même, actuellement, le meilleur docteur ne peut être son arrière-petit-fils Imamé Zamana (as). Par conséquent, nous devons toujours nous souvenir de notre 12ème Imam dans nos jours de maladie et de problèmes de santé. Nous ne devons pas seulement nous reposer sur les prescriptions du médecin de famille ; car le véritable guérisseur (Shafa’at) est Allah (swt) par le biais de notre Imamé Zamana (as) ; incontestablement il est le meilleur docteur physique, mental, spirituel ! ! !

Qu'Allah vous Garde et vous Protège tous InchaAllah.

Wa Sala Allahou Ala Mohammed Wa Alih Al Athar.

Wa Salam Alaykoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh.
 
Salam 'alaykum

La Prière de l'Aid.

Cette histoire se situe à l'époque de l'Imamat d'Ali al Redha(as), huitième Imam, héritier du savoir divin et prophètique et guide de la Umma.Cette histoire est trés connue chez les adeptes de l'école d'Ahl-ul-Beit. En voici la narration pour ceux et celles qui ne la connaissent pas.

Après avoir vaincu et fait disparaitre son frère Mohammad Amin et lorsque tout le vaste territoire du califat de l'époque fut placé sous sa domination et son influence, Ma'moun, calife abbasside intelligent et ingénieux, vivait encore à Marw (qui faisait partie partie du khorassan d'alors) lorqu'il écrivit une lettre à l'Imam Rédha(as) à médine, le mandant à Marw. L'Imam Redha(as) fournit des justifications et s'excusa pour certaines raisons de se rendre à Marw. Or Ma'moun ne renonça pas. Il écrivit lettre sur lettre jusqu'à ce qu'il s'avère pour l'Imam que le calife ne se désisterait pas. L'Imam Redha(as) quitta donc Médine pour Marw, et Ma'amoun lui proposa de venir prendre en charge les affaires du califat. L'Imam(as) qui avait lu dans le for intérieur de Ma'moun et savait que cette question avait un aspect purement politique, ne souscrit en aucune manière à sa proposition. Cette affaire se poursuivit durant deux mois, avec d'une part l'insistance et d'autre part le rejet et le refus. En fin de compte, voyant que sa proposition n'était pas acceptée, Ma'moun proposa le poste de dauphin. L'Imam accepta ce poste à la condition qu'il ait un aspect uniquement cérémonial et que lui-même ne prenne aucune responsabilité et n'intervienne dans aucune affaire. Ma'moun y consentit. Ma'moun obtint du peuple serment de fidèlité pour cette affaire. Il envoya une circulaire dans les différentes villes, donnant l'ordre de battre monnaie et prêcher en chaire au nom de l'Imam. Un jour de fête arriva (Aid qorban, fête du Sacrifice), Ma'moun envoya quelqu'un chez l'Imam pour le prier d'assister à cette fête et de faire la prière de l'Aid avec le peuple afin de susciter en lui davantage de conviction dans cette affaire. L'Imam fit transmettre le message suivant: "Notre pacte stipule que je n'interviens dans aucune affaire officielle. Par conséquent, je m'excuse de venir." "Il est préférable que tu t'y rendes, lui fit répondre Ma'moun, afin que soit confirmée la question du dauphinat". Il insista et persista tant et si bien que l'Imam finit par dire:" il est préférable que tu m'en dispenses, mais s'il me faut pourtant y aller, j'exècuterais cette prescrition divine de la même façon que l'Envoyé de Dieu(psl) et Ali ibn Abi Talib(as)". _"Tu es maitre comme tu le voudras". Le matin du jour de fête, conformément à l'usage et à l'habitude acquise au temps des califes, les chefs de l'armée, les nobles et les notables revêtirent de somptueux vêtements et ainsi parés, montés sur des chevaux harnachés, se présentèrent devant la maison de l'Imam pour participer à la prière de l'Aid. Les gens du peuple se préparèrent eux aussi dans les rues et les passages, attendant le glorieux cortège du dauphin pour se rendre en l'escortant jusqu'au lieu de prière. Un grand nombre d'hommes et de femmes étaient même montés sur les terrasses afin de contempler de prés la majesté et magnifiscence du cortège de l'Imam. Tous attendait le moment ou la porte de la maison de l'Imam s'ouvrirait et ou apparaitrait le cortège impérial. Par ailleurs, comme il en avait auparavant obtenu de Ma'moun l'engagement, l'Imam Redha (as) s'apprêtait à participer à la prière de Aid de la même façon que l'accomplissaient l'Envoyé de Dieu(psl) et l'Imam Ali(as) et non comme le firent par la suite les califes. Aussi, dés le point du jour, fit-il le ghosl (bain rituel), puis s'entoura la tête d'un turban blanc dont il jeta un bout sur sa poitrine et l'autre dans son dos, se déchaussa, releva le bas de son vêtement et dit à ses hommes d'en faire autant. Il prit dans sa main une canne à l'embout de fer, puis sortit de sa demeure en sa compagnie de ses hommes et, conformément à la tradition islamique en un tel jour, déclama à haute voix: "DIEU EST LE PLUS GRAND!, DIEU EST LE PLUS GRAND !" La foule joignit sa voix à la sienne pour réciter cette formule et le fit à l'unisson avec tant de ferveur et d'émotion que cette phrase semblait venir du ciel et de la terre et de toutes parts. L'Imam fit halte un instant devant la porte de la maison et déclama cette oraison d'une voix forte: "DIEU EST LE PLUS GRAND ! DIEU EST LE PLUS GRAND !, qu'Il soit remercié de nous avoir accordé le bétail. Louange à Dieu qui nous a fait sortir vainqueurs de l'épreuve." La foule entière à l'unisson reprit cette phrase d'une voix puissante, tandis que tous pleuraient à chaudes larmes dans l'exaltation de leurs sensations. Les commandants de l'armée et les officiers, qui étaient venus en uniformes, montés sur des chevaux et chaussés de bottes, s'imaginaient que le titulaire du dauphinat allait sortir suivant le protocole monarchique, vêtu de vêtements somptueux et monté sur un cheval. Dés qu'ils virent l'Imam à pied, dans cet état de simplicité et d'attention à Dieu, ils furent à tel point submergé par l'émotion qu'en larme!, ils élevèrent la voix pour réciter l'oraison. Il descendirent en hâte de leurs montures et se débottèrent aussitôt. Quiconque trouvait un couteau pour trancher les lacets de ses bottes sans s'attarder à les dénouer s'estimait plus heureux que les autres. La ville de Marw ne tarda pas à s'emplir de lamentation et de pleurs et à n'être plus que sensations, émotions, ferveur et plaintes. Tous les dix pas, l'Imam Redha(as) faisait halte et répétait l'oraison à quatre reprises, et la foule en pleurs l'accompagnait d'une voix forte avec émotion. L'éclat et la grandeur spirituels, la vérité avaient tant attisé les sensations du peuple que s'estompèrent pour lui l'éclat et la grandeur des symboles matériels qu'il escomptait. Les rangs de la foule se mirent en marche avec ferveur et enthousiasme en direction du lieu de prière. La nouvelle vint aux oreilles de Ma'moun. Ses proches l'avertirent que si cette situation se poursuivait quelques minutes encore, était présagé le danger d'une révolution. Ma'moun en fut ébranlé. Il fit aussitôt dire à l'Imam:"Retourne-t'en, car il se peut que tu sois importuné et que tu subisses quelque préjudice". L'Imam demanda ses chaussures et ses vêtements, les revêtit et s'en retourna en disant:" Je vous avais bien dit dés le début de m'en dispenser". wa salam.
 
Salam 'alaykum

"L'histoire de Saad"

L'Imam Baqir (as, cinquième Imam et guide de la communauté musulmane de son époque) dit: "Il y avait un croyant qui s'appelait Saad à l'époque du Messager de Dieu(psl) au début de l'hégire. Il était pauvre et d'une grande indigence, des gens de Safa'( les pauvres qui habitaient à côté de la mosquée). Il était assidu à toutes les prières du Messager de Dieu(psl). Il n'en manquait pas une. Le Messager de Dieu(psl) s'apitoyait sur son sort, voyait ses besoins et sa solitude et lui disait:"O Saad, s'il m'arrivait quelque chose, je t'en donnerais". Mais rien n'arrivait et les soucis du Messager de Dieu(psl) s'accrurent pour Saad. Dieu Tout-Puissant et Le Trés-Haut savait ce qui préoccupait le Messager de Dieu(psl), alors descendit l'ange Gabriel(p) avec deux dirhams et lui dit:"O Mohammad, Dieu connait tes soucis à propos de Saad. Veux-tu l'enrichir ?" Il répondit: "oui". Alors Il lui dit:"Prends ces deux dirhams et remets-les lui. Ordonne-lui de faire du commerce avec". Le Messager de Dieu(psl) les prit et sortit pour la prière de midi et Saad l'attendait à la porte des appartements du Messager de Dieu(psl). Quand le Messager de Dieu(psl) le vit, il lui dit:" O Saad, es-tu bon dans le commerce ?" Saad lui répondit: "Par Dieu, je n'ai jamais eu de biens pour faire du commerce avec". Alors le Prophète(psl) lui remit les deux dirhams et lui dit:" Fais du commerce avec cela et agis pour acquérir les biens de Dieu". Saad les prit et resta avec le Prophète(psl) pour faire la prière de midi et de l'après-midi. Ensuite le Messager de Dieu(psl) lui dit:"Lève-toi et demande les biens car j'étais trés préoccupé de ton sort, O Saad". Saad accepta et n'acheta pas une chose d'un dirham qu'il ne vendit à deux dirhams , et pas une chose de deux dirhams qu'il ne vendit à quatre dirhams. La vie sur terre s'ouvrit devant Saad. Sa prospérité et ses richesses augmentèrent, son commerce s'agrandit. Il prit, à la porte de la mosquée, un local ou il s'installa et y rassembla tout son commerce. Mais quand Bilal annonçait la prière, et que le Messager de dieu(psl) sortait, Saad était occupé par les choses terrestres , il ne faisait pas ses ablutions, et ne se préparait pas à la prière comme il le faisait autrefois, avant qu'il ne fut occupé par la vie sur terre. Alors le Messager de Dieu(psl) dit:"O Saad, la vie sur terre t'a détourné de la prière ? Il lui répondit:"Qu'est-ce que je fais ? Je perds mon bien? Je dois me faire payer par cet homme à qui j'ai vendu et je dois payer celui à qui je viens d'acheter quelques chose". Le Messager de Dieu(psl) devint encore plus préoccupé du sort de Saad, plus qu'il ne l'avait été précédemment. Alors descendit sur lui l'ange Gabriel(p) qui lui dit:"O Mohammad, Dieu sait tes préoccupations à propos de Saad. Quelle est la situation que tu préfères, la première ou la seconde ?" Le Prophète(psl) lui répondit:"O Gabriel, sa première situation. Sa vie sur terre lui a fait disparaitre l'Au-delà. Gabriel(p) lui répliqua que l'amour pour la vie sur terre et les biens sont des tentations et des préoccupations qui éloignent de l'Au-delà. Puis il continua: "Dis à Saad de te rendre les deux dirhams que tu lui avais remis et il retournera à la situation première". Le Prophète(psl) sortit et passa près de Saad et lui dit:"O Saad, tu ne veux pas me rendre les deux dirhams que je t'ai donnés?" Saad lui répondit:"Bien sûr! et même 200 dirhams!" Il dit:" Je ne veux de toi que les deux dirhams". Alors Saad lui rendit les deux dirhams. Le sort devint défavorable à Saad au point qu'il perdit peu à peu tout ce qu'il avait rassemblé. Et il se retrouva dans sa situation précedente".
 
Qui est-il ?

Un homme marche dans le désert. Soudain, un lion l'attaque. Alors, il s'enfuit et descend dans un puits. Au fond du puits, il trouve des vipères qui veulent le tuer... Alors, ne pouvant pas descendre au fond du puits parce que les vipères le tueraient, ni sortir du puits parce que le lion le dévorerait, il s'accroche aux herbes et aux plantes du mur du puits. Soudain sortent deux rats, l'un blanc, l'autre noir, qui se mettent à manger les herbes auxquelles il s'est accroché. Dans cette situation, il découvre un peu de miel mélangé à des saletés sur lequel se ruent des guêpes et des mouches. Oubliant dans quelle situation critique il se trouve, il se met en compétition avec les insectes pour arriver au miel pourri!
-Le lion et les serpents représentent la mort à laquelle on ne peut échapper.
-L'herbe représente les années de la vie.
-Les deux rats, le jour et la nuit.
-Le miel, les douceurs de la vie d'içi-bas.
-Les insectes, ceux qui se passionnent pour cette vie d'içi-bas.
wa salam.
 
Salam 'alaykum

A l'occasion de la commération du Martyr de l'Imam Kadhim(as), septième Imam, Héritier et Dépositaire du Savoir Divin, j'aimerais vous relater une histoire le concernant et bien sûr pleine d'enseignements.

"L'histoire de Bicher aux pieds nus."

A l'époque de l'Imam Kadhim(as), vivait à Baghdad un homme renommé appelé Bicher. Il était de ceux qu'on montrait du doigt. Un jour, alors que l'Imam al Kadhim(as) passait devant la maison de Bicher d'ou retentissaient des bruits de plaisirs et de musique, une servante sortit de la maison pour jeter les poubelles. Alors qu'elle les déposait sur le chemin, l'Imam(as) lui demanda:
"O servante, est-ce que le maitre de cette maison est un homme libre ou un esclave ?!"
La servante s'étonna de cette question et lui répondit: "Non! Bien sûr, il est libre!! L'Imam(as) lui répliqua alors:"Je te crois. S'il était un esclave, il aurait eu peur de son maître."
L'Imam(as) tint ses propos et s'en alla. La servante retourna à la maison et trouva son maitre Bicher assis à une table ou il y avait du vin. Il lui demanda:"Qu'est-ce qui t'a retardée?" Elle lui raconta ce qui s'était passé avec l'Imam(as). Quand il entendit les propos de l'Imam(as)("Je te crois. S'il était un esclave, il aurait eu peur de son maitre."). Il fut pris d'une violente secousse qui le réveilla de son insouciance, qui le réveilla de son sommeil, du sommeil de l'oubli de Dieu. Bicher interrogea la servante sur la direction qu'avait prise l'Imam(as). Elle l'informa, alors il se mit à courir derrière lui(as), oubliant de mettre ses sandales. En chemin, il se disait que cet homme était sûrement l'Imam Moussa(as), fils de Jaafar(as). Il se rendit directement chez lui(as) et se repentit devant lui, demandant le pardon et pleurant, puis il se jeta sur la main de l'Imam(as), l'embrassa et dit:
"Mon Maitre, je veux à partir de cette heure être un esclave mais un esclave de Dieu. Je ne veux plus de cette liberté avilissante qui emprisonne l'Humanité et lâche la bride aux passions bestiales. Je ne veux plus la liberté de rechercher les honneurs et les postes, je ne veux plus la liberté de m'enfoncer dans les marécages des péchés et en devenir prisonnier. Je ne veux plus que soient emprisonnées chez moi la "fitra" (la prime-nature) et la raison saines. A partir de maintenant, je veux être un esclave de Dieu et de Dieu uniquement, libre de tout ce qui est autre que Lui".
Et Bicher se repentit grâce à l'Imam al Kadhim(as). Et depuis cet instant, il renonça aux péchés, les rejetant tous, détruisit tous les moyens de faire des interdits et se mit à obéir et à adorer Dieu Le Tout-Puissant.
Bicher était aussi un émigrant parce que "l'émigrant est celui qui émigre des mauvaises actions".
(Martyr Motahari, "L'émigration et la lutte dans l'Islam").
Salam.
 

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