Salamoun'alaykom
Je vous souhaite la bienvenue parmi nous.
j'ai lu vos interventions sur notre forum et j'ai par la suite regardé un peu votre blog dont le lien se trouve dans votre signature:
http://islamveilleur.blogspot.co.uk/
J'aimerai bien répondre à un des sujets que vous avez traité dans votre blog : Le Chiisme et l'opposition au Khalifa (vue par un sunnite) :
Le terme Chiisme vient du mot chi'a qui se traduit en arabe par "celui qui prend parti".
Les Chiites sont ceux qui ont pris le parti d'Ali ibn abi Talib après le décès du Saint prophète Mohammed(sas), d'où le terme de CHI'ATOU ALI.
Les disciples de Nouh(as)(noé) ont été appelés Chiites, les partisans de Nouh(as).
Le prophète Moussa (as) avait ses Chiites, ses partisans :
" Il entra dans la ville à un moment d'inattention des habitants, il y trouva deux hommes qui se battaient, l'un était de ses partisans (CHI'A)et l'autre de ses adversaires. L'homme de son parti l'appela au secours contre son ennemi. Moïse lui donna un coup de poing qui l'acheva. dit: "C'est l'oeuvre du Démon. C'est vraiment un ennemi, un égareur évident". Sourate AL-QASAS verset n°15
Le prophète Mohammed (sas) appela également ceux qui seraient fidèles à l'Imam Ali as et donc à lui-même par ce terme de Chiites.
Dans de nombreux ouvrages Sunnites, le Hadith suivant est cité :
Fadha'il as-Sahaba, d'Ahmad ibn Hanbal v.2, p.655.
Hilyatoul Awliya , d'Abou Nou`aym, v.4, p.329.
Tarikh, d' al-Khatib al-Baghdadi, v.12, p.289.
Al-Awsat, d'al-Tabarani.
Majma` az-Zawa'id, d'al-Haythami, v.10, pp.21-22.
Ad-Darqoutni, qui dit, " ce Hadith a été transmis par l'intermédiaire de nombreuses autorités ".
As-Sawa`iq al-Mouhriqah, d'ibn Hajar Haythami, ch.11, section 1, p.247.
C'était une appelation prophétique dû à un choix divin puisque le prophète saw ne parlait pas sous la passion mais sous révélation. Comment prétendre que ce sont les chiites qui se sont appropriés le mot ?
Vous pouvez dire que c'est parce que les musulmans CHI'A de Ali as ont préféré se soummettre aux injonctions prophétiques qui exhortent tout musulman de s'accrocher au livre de Dieu et de la famille du prophète saw après lui:
Al Hakem An-Nisabouri dans son "Mustadrak"
Ad-Dahabi dans "At-Talkhiss"
as-Souyouti dans "Al-Jame' Al-Saghir"
Al-Haythami dans "majma' azzawa-id"
Ibnou Hajar al-'Assqalanin dans "al-Mataleb Al-'Alyah"
Al-Bouayssiri dans "Mukhtassar Ithaf Assadah Al-Maharah"
Al-albani dans "Silsilatul ahadith As-Sahihah"
At-Thirmidy dans ses "Sunans
Al-Baghawi dans " Charh As-Sunnah"
Ibnou Hajar Al-Haythami dans "As-Sawa'iq Al-Muhriqah"
Ibnou Kathir dans "Al-Bidayah wa-Annihayah" et "Tafssir al-Qurane"
Al-Manawi dans "Fayd Al-Qadir"
Je tiens à préciser que le hadith est authentifié par les plus grans rapporteurs de hadith:
Voir la suite dans ce post:
http://www.al-imane.org/forums/showthread.php?t=7960
En ce qui concerne le califat d'Abu Bakr, nous savons qu'il n'y eut pas un consensus au sens plein du terme. On ne peut fermer les yeux sur le fait que lors de son "élection" tous les musulmans n'étaient pas rassemblés dans la Saqîfa, ni même dans la ville de Médine. A cela s'ajoute que les membres de la Famille du Prophète, et beaucoup d'autres compagnons, et même parmi ceux qui étaient présents dans la Saqîfa, n'ont pas déclaré leur allégeance au calife élu, et ont même exprimé leur désaccord.
Dans ces conditions, peut-on considérer logiquement qu'il y eut un consensus (ljmâ') ou de vote démocratique?
Savez-vous qu'Omar est arrivé au califat, parce qu'Abu Bakr, souffrant, l'avait recommandé à la communauté ? La communauté islamique devait accepter la désignation de Abu Bakr pour Omar et refuser celle du prophète de l'Islam pour Ali as !!!
Et savez-vous qu'avant de mourir, Omar désigna un Conseil de six compagnons qui devaient choisir en son sein le successeur d'Omar ibn al-Khattâb ? Le choix devait intervenir au plus tard, dans les trois jours qui suivent la mort d'Omar. Ce dernier avait même prévu que l'on mît à mort les membres du Conseil qui s'opposeraient au candidat qui aura recueilli la majorité des voix !!!
Le Conseil finit, après discussion, par remettre les rênes du pouvoir à Othmân ibn Affân.
Pourquoi ne pas rappeller que Ali as s'occuper de l'enterrement du prophète saw avec d'autres compagnons tel que: al-Miqdâd ibn al-Aswad al-Kindî, Selmân al-Fârisî al-Muhammadî, Zubayr ibn al-Awwaâm, Ammâr ibn Yâsser, Abdallah ibn Mass'oud, Sa'd ibn Ubâda, al-Abbâs ibn Abd al-Mottalib, Usâma ibn Zayd, Ubbay ibn Ka'b al-Ansârî, Othmân ibn Hunayf, et d'autres grands compagnons; pendant que les autres se disputaient le pouvoir et la succession du prophète saw ?
Comment le Prophète qui n'a jamais manqué à son devoir, pouvait-il omettre de clarifier aux musulmans les prescriptions concernant la direction des affaires après sa disparition? Est-il raisonnable de penser qu'il a quitté ce monde sans laisser des recommandations à ce sujet?
Ce serait se méprendre complètement sur le sens de la religion. Si la révélation a pour but de réveiller les hommes, de les guider sur la voie de la réalisation, il faut bien que ses interprètes remplissent certaines conditions particulières, qui leur permettent d'assurer cette mission avec le plus de chance de succès possible.
Si le Prophète avait voulu que son successeur fut désigné par les croyants, il n'aurait pas manqué de le faire savoir, puisque la question est trop grave pour demeurer en suspens.
[video=youtube;a5_MKb_ea8g]http://www.youtube.com/watch?v=a5_MKb_ea8g&list=UU2da3NUu-F9n-qlvEoXhSIQ&index=148&feature=plcp[/video]
A vérifier dans vos sources l'authenticité de ces récits. Le prophète saw malgré sa souffrance a préféré diriger lui même cette prière quand il avait saw prit connaissance que c'était Abu Bakr qui allait la diriger.On dit que le droit de présider à une prière publique était toujours reconnu comme le signe manifeste du chef du pouvoir séculier. Si Abû Bakr avait été vraiment désigné pour présider aux Prières Publiques, les Ançâr qu'on prétend s'être rassemblés à Saqîfah pour choisir un Calife alors que le corps du Prophète n'avait encore été ni lavé ni enseveli, n'auraient pas osé entreprendre si hâtivement cette initiative en infraction avec un si récent ordre du Prophète, négligeant à ce point le fait que la prétendue désignation d'Abû Bakr pour diriger les prières aurait signifié qu'il avait été investi de l'Autorité Suprême.
Une grande partie des Musulmans infèrent donc d'une manière probante que l'imamat d'Abû Bakr fut imaginé après coup afin de justifier son accession au Pouvoir Suprême après la mort du Prophète.
Comment cela serait-il possible alors que le prophète saw sortit jusqu'au dernier jour de sa vie au Masdjid et dirigea lui-même les prières. IL est raisonnable aussi de penser, que le prophète saw ayant déjà donné l'ordre à Abû Bakr de partir avec l'armée de Osâmah et invoqué la malédiction contre qui conque négligerait d'exécuter l'ordre de rejoindre l'armée n'eût pas pu en même temps lui donner l'ordre de présider aux Prières Publiques à Médine - ce qui aurait supposé qu'Abû Bakr se fût trouvé à Médine, contrairement à son ordre précédent qu'il ne retira pas jusqu'à sa mort.
Ceux qui ont fait le Takfir n'avait aucun droit de le faire puisque cela fait partie du jugement divin le jour du jugement dernier. Par contre dire que les textes sacrés que ce soit le coran et le hadith ont négligé cette partie importante de la succession est une grande abération.
Savez-vous que après achèvement du message de l'Islam pour tout ces qui concernent les lois le prophète saw a eu la révélation de ce verset:
"O Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréant"
Que serait-il ce message aussi important que le prophète saw devait-il transmettre et s'il ne l'aurait pas fait tout sa mission serait en vain ?
Le prophète saw n'a-t-il pas dit après son dernier pellerinage devant les millilers de pelerins après les avoir arrêté au milieu d'une journée où la chaleur était épouvantable:
« Pour celui que je suis son Leader (mawla), ‘Ali est son Leader (mawla) »
« Ô Dieu, aime ceux qui l’aiment, et soit hostile à ceux qui lui sont hostiles. »
Le prophète saw était un dirigeant religieux et politique en même temps et ce sont les critères que devait et doit avoir un successeur pour la Oummah sinon c'est le désordre total et l'anarchie et c'est d'ailleurs ce qui est arrivé quand ils ont délaissé un Leader comme l'Imam Ali as qui était choisi pour ces qualités religieuse et politique par le prophète saw et qui était le SEUL compétent pour cette mission.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, Il n'appartient à personne de Takfiriser qui que ced soit, mais nous ne pouvons appeler les chats autrement !
C'est à cause de l'anarchie dont j'ai parlé plus haut qui s'est installé juste après le décés du prophète saw. Oui, c'est regrétable, mais c'est la faute de qui ???
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J'aimerai bien répondre à un des sujets que vous avez traité dans votre blog : Le Chiisme et l'opposition au Khalifa (vue par un sunnite) :
Lors de la mort du prophète (saws), une divergence sur la succession fit une scission (Fitna) au sein de la Oummah.
Des gens, opposés contre la nomination de Abu Bakr (raa) ont pris pour nom : chiyaa (nom qu'ils ont pris dans les versets du Saint Qu'ran.
Le terme Chiisme vient du mot chi'a qui se traduit en arabe par "celui qui prend parti".
Les Chiites sont ceux qui ont pris le parti d'Ali ibn abi Talib après le décès du Saint prophète Mohammed(sas), d'où le terme de CHI'ATOU ALI.
Les disciples de Nouh(as)(noé) ont été appelés Chiites, les partisans de Nouh(as).
Le prophète Moussa (as) avait ses Chiites, ses partisans :
" Il entra dans la ville à un moment d'inattention des habitants, il y trouva deux hommes qui se battaient, l'un était de ses partisans (CHI'A)et l'autre de ses adversaires. L'homme de son parti l'appela au secours contre son ennemi. Moïse lui donna un coup de poing qui l'acheva. dit: "C'est l'oeuvre du Démon. C'est vraiment un ennemi, un égareur évident". Sourate AL-QASAS verset n°15
Le prophète Mohammed (sas) appela également ceux qui seraient fidèles à l'Imam Ali as et donc à lui-même par ce terme de Chiites.
Dans de nombreux ouvrages Sunnites, le Hadith suivant est cité :
"Ô Ali sois heureux ! Certes toi, tes compagnons et tes partisans (Chi'a) serez au paradis. "
Références Sunnites du Hadith précité :Fadha'il as-Sahaba, d'Ahmad ibn Hanbal v.2, p.655.
Hilyatoul Awliya , d'Abou Nou`aym, v.4, p.329.
Tarikh, d' al-Khatib al-Baghdadi, v.12, p.289.
Al-Awsat, d'al-Tabarani.
Majma` az-Zawa'id, d'al-Haythami, v.10, pp.21-22.
Ad-Darqoutni, qui dit, " ce Hadith a été transmis par l'intermédiaire de nombreuses autorités ".
As-Sawa`iq al-Mouhriqah, d'ibn Hajar Haythami, ch.11, section 1, p.247.
En effet, le mot chiya'a est présent dans le Qu'ran et les révélations (versets) qui l'utilisent ont été révélés bien avant que ce groupe ne s'approprie le mot Chiya'a, le schisme n'est de ce fait pas une prophétie coranique mais un choix politique à un moment précis de l'histoire de notre religion tout comme le sunnisme par opposition.
C'était une appelation prophétique dû à un choix divin puisque le prophète saw ne parlait pas sous la passion mais sous révélation. Comment prétendre que ce sont les chiites qui se sont appropriés le mot ?
Pourquoi cette opposition ? parce les chiites sont fermement convaincu que l'autorité Islamique (Khalifa) doit être remis entre les mains d'un des membres de la famille
Vous pouvez dire que c'est parce que les musulmans CHI'A de Ali as ont préféré se soummettre aux injonctions prophétiques qui exhortent tout musulman de s'accrocher au livre de Dieu et de la famille du prophète saw après lui:
"O vous, les gens, en vérité j'ai laissé parmi vous ce grâce à quoi
vous ne vous égarerez pas après moi si vous vous en saisissez: les deux trésors (ath-thiqlayn), l'un étant plus grand que l'autre; le Livre de Dieu, une corde tendue entre le ciel et la terre, et ma famille, les gens de ma demeure. En vérité, ces deux-là ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils viennent me rejoindre au bassin [paradisiaque]."Al Hakem An-Nisabouri dans son "Mustadrak"
Ad-Dahabi dans "At-Talkhiss"
as-Souyouti dans "Al-Jame' Al-Saghir"
Al-Haythami dans "majma' azzawa-id"
Ibnou Hajar al-'Assqalanin dans "al-Mataleb Al-'Alyah"
Al-Bouayssiri dans "Mukhtassar Ithaf Assadah Al-Maharah"
Al-albani dans "Silsilatul ahadith As-Sahihah"
At-Thirmidy dans ses "Sunans
Al-Baghawi dans " Charh As-Sunnah"
Ibnou Hajar Al-Haythami dans "As-Sawa'iq Al-Muhriqah"
Ibnou Kathir dans "Al-Bidayah wa-Annihayah" et "Tafssir al-Qurane"
Al-Manawi dans "Fayd Al-Qadir"
Je tiens à préciser que le hadith est authentifié par les plus grans rapporteurs de hadith:
Voir la suite dans ce post:
http://www.al-imane.org/forums/showthread.php?t=7960
Hors les musulmans de la sunnah eux pensaient que la succession devait revenir à l'un des compagnons par le biais d'un vote démocratique entre la majorité des compagnons (ce qui fut fait d'ailleurs et qui désigna Abu Bakr (raa) comme successeur au Khalifa).
En ce qui concerne le califat d'Abu Bakr, nous savons qu'il n'y eut pas un consensus au sens plein du terme. On ne peut fermer les yeux sur le fait que lors de son "élection" tous les musulmans n'étaient pas rassemblés dans la Saqîfa, ni même dans la ville de Médine. A cela s'ajoute que les membres de la Famille du Prophète, et beaucoup d'autres compagnons, et même parmi ceux qui étaient présents dans la Saqîfa, n'ont pas déclaré leur allégeance au calife élu, et ont même exprimé leur désaccord.
Dans ces conditions, peut-on considérer logiquement qu'il y eut un consensus (ljmâ') ou de vote démocratique?
Savez-vous qu'Omar est arrivé au califat, parce qu'Abu Bakr, souffrant, l'avait recommandé à la communauté ? La communauté islamique devait accepter la désignation de Abu Bakr pour Omar et refuser celle du prophète de l'Islam pour Ali as !!!
Et savez-vous qu'avant de mourir, Omar désigna un Conseil de six compagnons qui devaient choisir en son sein le successeur d'Omar ibn al-Khattâb ? Le choix devait intervenir au plus tard, dans les trois jours qui suivent la mort d'Omar. Ce dernier avait même prévu que l'on mît à mort les membres du Conseil qui s'opposeraient au candidat qui aura recueilli la majorité des voix !!!
Le Conseil finit, après discussion, par remettre les rênes du pouvoir à Othmân ibn Affân.
Ali (raa) n'était pas présent lors de ce vote mais une grande majorité de compagnons étaient bien là.
Pourquoi ne pas rappeller que Ali as s'occuper de l'enterrement du prophète saw avec d'autres compagnons tel que: al-Miqdâd ibn al-Aswad al-Kindî, Selmân al-Fârisî al-Muhammadî, Zubayr ibn al-Awwaâm, Ammâr ibn Yâsser, Abdallah ibn Mass'oud, Sa'd ibn Ubâda, al-Abbâs ibn Abd al-Mottalib, Usâma ibn Zayd, Ubbay ibn Ka'b al-Ansârî, Othmân ibn Hunayf, et d'autres grands compagnons; pendant que les autres se disputaient le pouvoir et la succession du prophète saw ?
Ali as se souciait de l'avenir de l'Islam et la suvgarde de la religion était plus important pour lui que le pouvoir. Il n'était pas question pour lui de briser la oumma qui était encore dans son début.Ali (raa) (dans sa grande sagesse et dans un soucis de diplomatie ) à par la suite approuvé ce vote et fait allégence au Khalifa de Abu Bakr (raa).
Le prophète (saws), n'a pas clairement nommé un successeur son comportement laissé à penser (pour les sunnites) que Abu Bakr (raa) devait être celui qui devait le succéder !
Comment le Prophète qui n'a jamais manqué à son devoir, pouvait-il omettre de clarifier aux musulmans les prescriptions concernant la direction des affaires après sa disparition? Est-il raisonnable de penser qu'il a quitté ce monde sans laisser des recommandations à ce sujet?
Ce serait se méprendre complètement sur le sens de la religion. Si la révélation a pour but de réveiller les hommes, de les guider sur la voie de la réalisation, il faut bien que ses interprètes remplissent certaines conditions particulières, qui leur permettent d'assurer cette mission avec le plus de chance de succès possible.
Si le Prophète avait voulu que son successeur fut désigné par les croyants, il n'aurait pas manqué de le faire savoir, puisque la question est trop grave pour demeurer en suspens.
[video=youtube;a5_MKb_ea8g]http://www.youtube.com/watch?v=a5_MKb_ea8g&list=UU2da3NUu-F9n-qlvEoXhSIQ&index=148&feature=plcp[/video]
Le Prophète (saws) dans sa fin de vie délégué la direction de la prière etc... à Abu Bakr (raa)
A vérifier dans vos sources l'authenticité de ces récits. Le prophète saw malgré sa souffrance a préféré diriger lui même cette prière quand il avait saw prit connaissance que c'était Abu Bakr qui allait la diriger.On dit que le droit de présider à une prière publique était toujours reconnu comme le signe manifeste du chef du pouvoir séculier. Si Abû Bakr avait été vraiment désigné pour présider aux Prières Publiques, les Ançâr qu'on prétend s'être rassemblés à Saqîfah pour choisir un Calife alors que le corps du Prophète n'avait encore été ni lavé ni enseveli, n'auraient pas osé entreprendre si hâtivement cette initiative en infraction avec un si récent ordre du Prophète, négligeant à ce point le fait que la prétendue désignation d'Abû Bakr pour diriger les prières aurait signifié qu'il avait été investi de l'Autorité Suprême.
Une grande partie des Musulmans infèrent donc d'une manière probante que l'imamat d'Abû Bakr fut imaginé après coup afin de justifier son accession au Pouvoir Suprême après la mort du Prophète.
Comment cela serait-il possible alors que le prophète saw sortit jusqu'au dernier jour de sa vie au Masdjid et dirigea lui-même les prières. IL est raisonnable aussi de penser, que le prophète saw ayant déjà donné l'ordre à Abû Bakr de partir avec l'armée de Osâmah et invoqué la malédiction contre qui conque négligerait d'exécuter l'ordre de rejoindre l'armée n'eût pas pu en même temps lui donner l'ordre de présider aux Prières Publiques à Médine - ce qui aurait supposé qu'Abû Bakr se fût trouvé à Médine, contrairement à son ordre précédent qu'il ne retira pas jusqu'à sa mort.
Certaines personnes voudraient prophétiser cette scission (fitna), la légitimiser par les textes sacrées (qu'ran) et même disent que le choix à cette époque était un choix religieux pouvant entraîner le Takfir sur les gens qui faisaient selon eux le mauvais choix.
Ceux qui ont fait le Takfir n'avait aucun droit de le faire puisque cela fait partie du jugement divin le jour du jugement dernier. Par contre dire que les textes sacrés que ce soit le coran et le hadith ont négligé cette partie importante de la succession est une grande abération.
Savez-vous que après achèvement du message de l'Islam pour tout ces qui concernent les lois le prophète saw a eu la révélation de ce verset:
"O Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréant"
Que serait-il ce message aussi important que le prophète saw devait-il transmettre et s'il ne l'aurait pas fait tout sa mission serait en vain ?
Le prophète saw n'a-t-il pas dit après son dernier pellerinage devant les millilers de pelerins après les avoir arrêté au milieu d'une journée où la chaleur était épouvantable:
« Pour celui que je suis son Leader (mawla), ‘Ali est son Leader (mawla) »
« Ô Dieu, aime ceux qui l’aiment, et soit hostile à ceux qui lui sont hostiles. »
Mais rappelons que Muhammad (saws) est le sceau des prophètes et messagers ! donc aprés lui il ne peux y avoir de chef religieux car l'Islam ne reconnais pas le système de Clergé comme on retrouve dans les deux autres religions monothéiste !
Cette succession est uniquement que politique et gouvernemental ! il fallait désigner une personne, un dirigeant pour la Oummah pour toutes les affaires la concernant (le religieux en faisant partie, je vous l'accorde, mais cela n'en fait pas pour autant un guide comme un pape ou un rabbin .. comme on retrouve dans les autres religions).
Le prophète saw était un dirigeant religieux et politique en même temps et ce sont les critères que devait et doit avoir un successeur pour la Oummah sinon c'est le désordre total et l'anarchie et c'est d'ailleurs ce qui est arrivé quand ils ont délaissé un Leader comme l'Imam Ali as qui était choisi pour ces qualités religieuse et politique par le prophète saw et qui était le SEUL compétent pour cette mission.
C'est pourquoi ce choix (chiite ou sunnite) ne peux entraîner la sortie des gens de l'Islam... qu'ils soient contestataires ou pour Abu Bakr (raa) uniquemment sur le fait de ce choix !
Je vous invite à vous rendre sur la section qui traite des conditions de validité du Takfir, seul le fait de renier et de s'opposer ouvertement à un des piliers de l'Islam peut le rendre valide !
Il est donc préjudiciable de dire que les chiites ou les sunnites sont des mécréants uniquemment en jugeant sur ce choix là !
Je suis tout à fait d'accord avec vous, Il n'appartient à personne de Takfiriser qui que ced soit, mais nous ne pouvons appeler les chats autrement !
Vous insinuez que les chiites croient à la falsification du coran, ce qui est encore une autre abération. Je vous invite à parcourire notre forum pour voir clairement l'avis des chiites à ce sujet.
Aprés ce qui est clairement répréhensible c'est le rajout de Bida'a négative qui vont à l'encontre du livre Saint et qui s'oppose aux fondements de la religion Islamique !
Comme le fait de croire à la falsification du Qu'ran !!!!
Cependant, il est détestable que ces choix est entraînés des morts (notamment au sein de la famille du Prophète (saws), assassinat de Ali (raa), mais aussi les compagnons du prophète (Assassinat de Othman raa)
Allah wa'lam
Publié par
Le Veilleur à l'adresse 07:09
C'est à cause de l'anarchie dont j'ai parlé plus haut qui s'est installé juste après le décés du prophète saw. Oui, c'est regrétable, mais c'est la faute de qui ???