Hassan.m
New member
Salâmo'alaykom wr wb,
Ce grand métaphysicien explique les conséquences "sociologiques" de ses présupposés métaphysiques :" chaque homme doit s'élever, selon ses capacités, au-delà de lui-même, et non au-dessus des autres. La concurrence de tous contre tous, qui caractérise une ère moderne ayant sacrifié la verticalité du rapport à Dieu à l'horizontalité des seuls rapports sociaux, ne peut que s'opposer à l'épanouissement des êtres."
Et il dit encore:"La conscience de l'Unité, dépassant les manifestations historiques particulières qui conjuguent l'Eternité avec le devenir, c'est-à-dire le contingent, suppose que l'observateur ne cherche pas à comprendre son "propre" Dieu (ni celui des autres), mais Dieu en soi. "Nombreux sont les chemins qui mènent au faîte de la même et unique montagne ; les différences entre ces chemins sont d'autant plus visibles que l'on se trouve plus bas, mais elles disparaissent en atteignant le sommet".
"la différence entre sacré et profane ne nous est pas donnée par les objets, mais par la façon dont ceux-ci sont "vus" et "vécus", c'est-à-dire dans la luminosité ou l'opacité du rapport que nous entretenons avec eux. En effet, "le devenir n'est pas contradiction de l'Etre, mais plutôt épiphanie de l'Etre", une "théophanie". Devenir et Etre "ne sont pas alternatifs, mais corrélatifs (...) L'unité du monde intelligible se montre compatible, sous tous ses aspects, avec la multiformité de ses manifestations".
Fi amanillah,
Salâm wa rahmah
Ce grand métaphysicien explique les conséquences "sociologiques" de ses présupposés métaphysiques :" chaque homme doit s'élever, selon ses capacités, au-delà de lui-même, et non au-dessus des autres. La concurrence de tous contre tous, qui caractérise une ère moderne ayant sacrifié la verticalité du rapport à Dieu à l'horizontalité des seuls rapports sociaux, ne peut que s'opposer à l'épanouissement des êtres."
Et il dit encore:"La conscience de l'Unité, dépassant les manifestations historiques particulières qui conjuguent l'Eternité avec le devenir, c'est-à-dire le contingent, suppose que l'observateur ne cherche pas à comprendre son "propre" Dieu (ni celui des autres), mais Dieu en soi. "Nombreux sont les chemins qui mènent au faîte de la même et unique montagne ; les différences entre ces chemins sont d'autant plus visibles que l'on se trouve plus bas, mais elles disparaissent en atteignant le sommet".
"la différence entre sacré et profane ne nous est pas donnée par les objets, mais par la façon dont ceux-ci sont "vus" et "vécus", c'est-à-dire dans la luminosité ou l'opacité du rapport que nous entretenons avec eux. En effet, "le devenir n'est pas contradiction de l'Etre, mais plutôt épiphanie de l'Etre", une "théophanie". Devenir et Etre "ne sont pas alternatifs, mais corrélatifs (...) L'unité du monde intelligible se montre compatible, sous tous ses aspects, avec la multiformité de ses manifestations".
Fi amanillah,
Salâm wa rahmah