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Quelques sages paroles de Coomaraswamy

Hassan.m

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Salâmo'alaykom wr wb,

Ce grand métaphysicien explique les conséquences "sociologiques" de ses présupposés métaphysiques :" chaque homme doit s'élever, selon ses capacités, au-delà de lui-même, et non au-dessus des autres. La concurrence de tous contre tous, qui caractérise une ère moderne ayant sacrifié la verticalité du rapport à Dieu à l'horizontalité des seuls rapports sociaux, ne peut que s'opposer à l'épanouissement des êtres."

Et il dit encore:"La conscience de l'Unité, dépassant les manifestations historiques particulières qui conjuguent l'Eternité avec le devenir, c'est-à-dire le contingent, suppose que l'observateur ne cherche pas à comprendre son "propre" Dieu (ni celui des autres), mais Dieu en soi. "Nombreux sont les chemins qui mènent au faîte de la même et unique montagne ; les différences entre ces chemins sont d'autant plus visibles que l'on se trouve plus bas, mais elles disparaissent en atteignant le sommet".

"la différence entre sacré et profane ne nous est pas donnée par les objets, mais par la façon dont ceux-ci sont "vus" et "vécus", c'est-à-dire dans la luminosité ou l'opacité du rapport que nous entretenons avec eux. En effet, "le devenir n'est pas contradiction de l'Etre, mais plutôt épiphanie de l'Etre", une "théophanie". Devenir et Etre "ne sont pas alternatifs, mais corrélatifs (...) L'unité du monde intelligible se montre compatible, sous tous ses aspects, avec la multiformité de ses manifestations".

Fi amanillah,

Salâm wa rahmah
 
Ananda K. Coomaraswamy

coomaraswamy.jpg

Ananda K. Coomaraswamy (1877-1947)

«Tu es Cela»

par Ananda K. Coomaraswamy


Né à Ceylan en 1877, mort en 1947, Ananda K. Coomaraswamy dirigea la section d’art indien du musée de Boston. Érudit, spécialiste de l’art traditionnel, il fut aussi un homme de vaste culture philosophique et religieuse et l’un des correspondants majeurs de René Guénon, dont il partageait les perspectives métaphysiques, la critique de la modernité et les orientations doctrinales traditionnelles.

Collaborateurs des Études Traditionnelles, c’est dans cette revue que parut en 1947, au moment de sa disparition, ce texte intitulé «Gradation, évolution et réincarnation » (1). Nous ne retenons ici que les passages concernant cette dernière question, dans lesquels il explique pourquoi la “réincarnation” — telle qu’elle est aujourd’hui communément comprise comme étant «le retour d’âmes individuelles en d'autres corps ici-bas —, sur la Terre» ne constitue pas une doctrine orthodoxe. On ne saurait trop recommander au lecteur de se reporter, sur ce sujet et quelques autres, à trois livres majeurs d’Ananda K. Commaraswamy : Hindouisme et bouddhisme (Gallimard, Idées Poche), La doctrine du sacrifice (Dervy) et La signification de la mort (Archè).

Suivant ce que dit Aristote : «Les êtres éternels ne sont pas dans le temps». C'est pourquoi, l’existence de Dieu est maintenant — le maintenant éternel qui sépare les durées passées des durées futures, mais qui n’est pas lui-même une durée, si brève soit-elle. C’est pourquoi encore, selon les paroles de Maître Eckart : «Dieu est créant le monde entier maintenant, en cet instant». Mais, aussitôt que quelque temps s’est écoulé, si court soit-il, tout est changé ; panta rhei, «vous ne pouvez tremper vos pieds deux fois dans les mêmes eaux». Ainsi donc, comme pour Jalâled Dîn Roumi, «à chaque instant tu meurs et tu reviens ; Mohammed a dit que le monde n’est qu’un moment... À chaque moment, le monde est renouvelé, la vie afflue sans cesse à nouveau comme le ruisseau... Le commencement qui est pensée se termine en acte ; sache que de cette manière se fit l’édification du monde dans l’éternité».

En tout ceci, il n’y a rien à quoi le savant de la nature puisse trouver à redire ; assurément, il peut répondre qu’il ne s’intéresse qu’à l’opération des causes médiates et non à la question de la cause première ou au pourquoi de la vie ; mais ce n’est tout au plus qu’une définition du domaine qu’il s’est choisi. L’ego est le seul contenu du Soi qui puisse être connu objectivement et pour cette raison le seul qu’il consente à prendre en considération. Son unique affaire est le comportement.

La “réincarnation” : une doctrine non “orthodoxe”

L’observation empirique ne concerne que les choses qui changent ; de celles-ci, et tous les philosophes en conviennent, on ne peut pas dire qu’elles “sont”, mais qu’elles deviennent ou évoluent. Le physiologiste, par exemple, explore le corps, et le psychologue l’âme, ou l’individualité. Ce dernier sait parfaitement bien que la permanence des individus n’est qu'un postulat, commode et même nécessaire pour des fins pratiques, mais intellectuellement insoutenable ; et sur ce point, il est tout à fait d’accord avec le Bouddhiste qui, inlassablement, déclare avec insistance que le corps et l’âme — composés et changeants, et par conséquent entièrement mortels — «ne sont pas mon Soi», ne sont pas la Réalité qui doit être connue si nous voulons «devenir ce que nous sommes». De même, saint Augustin indique que ceux qui ont vu que ces deux, corps et âme, sont impermanents, ont cherché ce qui est immuable et ainsi ont trouvé Dieu — l’Unique dont, ou pour qui, les Upanishads disent, que «tu es Cela». Aussi, la théologie, se rencontrant avec l’autologie, néglige tout ce qui est affectif pour ne prêter attention qu’à ce qui ne change pas — «changement et destruction, Je vois de tous côtés, ô Toi qui ne changes pa ». Elle le trouve dans cet éternel maintenant qui toujours sépare le passé du futur et sans lequel ces deux termes n’auraient pas le moindre sens, de même que l’espace n’a de sens que par rapport au point qui différencie ici de là. Moment sans durée, point sans extension : tel est le Juste Milieu, la Voie inconcevablement étroite conduisant hors du temps, dans l’éternité, de la mort à l’Immortalité.

Notre expérience de la «vie» est évolutionniste : Qu’est-ce qui évolue ? L’évolution est réincarnation, la mort de l’un et la renaissance d’un autre dans une continuité momentanée : Qui se réincarne ? La métaphysique élude la proposition animiste de Descartes, Cogito ergo sum, pour dire Cogito ergo est ; et à la question Quid est ? répond que c’est là une question impropre, parce que le sujet n’est pas une chose parmi d'autres, mais la quiddité d’eux tous et de tout ce qu’ils ne sont pas. La réincarnation — telle qu’elle est couramment comprise comme signifiant le retour d’âmes individuelles en d'autres corps ici-bas, sur la Terre —, n’est pas une doctrine indienne orthodoxe, mais, tout bonnement une croyance populaire. Comme le Dr B. C. Law le fait remarquer, «il va sans dire que le penseur bouddhiste rejette la notion du passage d’un ego d’un corps dans un autre». Nous nous rangeons à l’avis de Shrî Shankarâchârya lorsqu’il dit : «En vérité, il n’y a pas d’autre transmigrant que le Seigneur» — celui qui est à la fois lui-même d’une manière transcendante et le Soi immanent de tous les êtres, mais qui ne devient jamais lui-même quelqu'un ; à l’appui de ceci on pourrait citer de nombreux textes des Vêdas et des Upanishads faisant autorité. Par conséquent, quand nous voyons Krishna dire à Arjuna, et le Bouddha à ses Mendiants, «Long est le chemin que nous avons foulé, et nombreuses les naissances que vous et moi avons connues», il ne s’agit pas d'une allusion à une pluralité d’essences mais à l’Homme Commun qui est en chaque homme, qui, dans la plupart d’entre eux, s’est oublié lui-même, mais qui, dans celui qui s’est réveillé, a atteint le terme du chemin et, ayant fini avec tout devenir, n’est plus une individualité dans le temps, n’est plus un tel, celui dont on peut parler avec un nom propre.
Le Seigneur est le seul transmigrant. Cela tu es — l’Homme véritable en tout homme. (…)

 
réalisation spirituelle

Beaute.gif

La traduction des traités sur la Beauté de Denys l'Aréopagite, d'Ulrich de Strasbourg († 1277) et de saint Thomas d'Aquin, explicitent le cadre intellectuel et spirituel de l'Art pour l'Occident chrétien. Les abondantes notes de Coomaraswamy apportent de précieux compléments, chrétiens et orientaux, permettant de retrouver la notion authentique de l'Art, oubliée en Occident depuis plusieurs siècles, et de situer la tradition des « bâtisseurs de cathédrales » et des compagnonnages de métiers dans la perspective de la réalisation spirituelle.

 
le Moi et le Soi

Le Moi et le Soi

par Patrick Giani

Les occidentaux veulent toujours aller plus vite que les autres, même du point de vue spirituel. Récemment, une revue française sur le bouddhisme présentait un article écrit par un adepte français qui mettait l'accent sur la nécessité d'atteindre le Non Soi pour réaliser l'Eveil.

A un certain niveau élevé de conscience, oui sans doute, mais combien de méditants sur Terre peuvent réaliser cela? Avant d'atteindre le Non Soi, il faut déjà atteindre le Soi, ce qui n'est pas une mince affaire. Et encore faut-il prendre conscience de ce qu'est le Soi! Quand on pense que la plupart des occidentaux qui s'intéressent au bouddhisme n'ont pas encore pris conscience de la différence entre le Moi et le Soi, on s'interroge sur l'intérêt de tels propos. Mais comme les occidentaux ont besoin de performances, de sommets à atteindre et de réussites à accomplir, cette "carrotte" supplémentaire leur permet sans doute d'avancer avec plus de conviction dans la voie de la spiritualité. Comme si l'Eveil pouvait leur tomber dessus un jour, entre deux méditations, tel un miracle! Pourtant, un bon nombre d'enseignants et de lamas leur ont dit que la route était longue, semée d'embûches, et que l'Eveil était progressif. Mais bon, on a le droit de rêver...

Pour résumer, sans être didactique, le Moi est cette partie de la conscience individuelle qui est centrée sur les désirs personnels, les préoccupations propres, les exigences de l'ego. Tout tourne autour de la satisfaction des sens, des plaisirs, tout tourne autour... du nombril.

Le Soi, que l'on peut apparenter à l'âme, est cette instance psychique qui est - pour qui s'intéresse à la psychanalyse - au-dessus du Surmoi, le juge intérieur qui tente d'éduquer un tant soit peu le Moi. Etant situé au-dessus, le Soi contrôle donc l'un et l'autre en permanence, mais parfois, dans la confusion actuelle de notre monde, il perd le contrôle. Et l'homme se sent balloté entre son ego et son juge intérieur comme une barque au milieu de l'océan...

De là la nécessité, si l'on souhaite reprendre contact avec son âme, de travailler sur Soi, grâce en particulier à la pratique de la méditation. Alors, avant d'atteindre le Non Soi, qui nécessite d'avoir vaincu ses démons intérieurs, résisté à toutes formes de tentations et accepté la fusion avec l'Esprit, contentons-nous déjà de bien connaître notre Moi, ses pièges et ses exigences, pour le dompter aisément ; et de travailler sur Soi afin de répondre le plus souvent possible aux appels de notre âme. Cela demande pas mal de temps, de patience et de courage, comme en témoignent tous ceux qui oeuvrent dans ce sens sur notre planète...


N.B; Il est intéressant d'ajouter ce que l'hindouisme entend par "soi" : Le soi universel = âtman . "Le soi est sans ego" "Nier le soi n'est pas le fait du Bouddha mais du natthika" p. 157 (citations tirées de Hindouisme et bouddhisme, par Ananda K. Coomaraswamy. Gallimard.)



Une parole sage de l'Imâm 'Ali-Reza (Paix sur lui):
"le meilleur raisonnement c'est de se connaitre soi-même".

Cependant, l'Imâm 'Ali (Paix sur lui)a dit: " Je reste étonné face aux gens qui ne connaissent pas leur propre Soi et veulent connaître Dieu !"

islamicsufism.org/fr/resurrection.html
 
Sri Aurobindo


Sri Aurobindo

La tâche de la Renaissance indienne

Retrouver l’ancienne connaissance et l’expérience spirituelle dans toute leur splendeur, leur profondeur et leur plénitude est la tâche première, la plus essentielle

infuser cette spiritualité dans de nouvelles formes, en philosophie, littérature, art, science et connaissance critique est la seconde ; traiter de manière originale les problèmes du monde moderne à la lumière de l’esprit indien et tenter de formuler une synthèse d’un ordre supérieur pour une société spiritualisée, sera la troisième et la plus difficile.


L’aide que l’Inde apportera à l’avenir de l’humanité se mesurera à sa réussite dans ces trois entreprises.
Sri Aurobindo

 
Salâmo'alaykom wr wb,

Ce grand métaphysicien explique les conséquences "sociologiques" de ses présupposés métaphysiques :" chaque homme doit s'élever, selon ses capacités, au-delà de lui-même, et non au-dessus des autres. La concurrence de tous contre tous, qui caractérise une ère moderne ayant sacrifié la verticalité du rapport à Dieu à l'horizontalité des seuls rapports sociaux, ne peut que s'opposer à l'épanouissement des êtres."

Et il dit encore:"La conscience de l'Unité, dépassant les manifestations historiques particulières qui conjuguent l'Eternité avec le devenir, c'est-à-dire le contingent, suppose que l'observateur ne cherche pas à comprendre son "propre" Dieu (ni celui des autres), mais Dieu en soi. "Nombreux sont les chemins qui mènent au faîte de la même et unique montagne ; les différences entre ces chemins sont d'autant plus visibles que l'on se trouve plus bas, mais elles disparaissent en atteignant le sommet".

"la différence entre sacré et profane ne nous est pas donnée par les objets, mais par la façon dont ceux-ci sont "vus" et "vécus", c'est-à-dire dans la luminosité ou l'opacité du rapport que nous entretenons avec eux. En effet, "le devenir n'est pas contradiction de l'Etre, mais plutôt épiphanie de l'Etre", une "théophanie". Devenir et Etre "ne sont pas alternatifs, mais corrélatifs (...) L'unité du monde intelligible se montre compatible, sous tous ses aspects, avec la multiformité de ses manifestations".

Fi amanillah,

Salâm wa rahmah

Assalamu'alaykom

Il était également armé d'une profonde conviction : l'Occident en crise aura besoin de l'Orient pour régénérer ses forces créatrices. Si le premier procure une jouissance matérielle jusqu'alors inconnue, le second apporte une sagesse indispensable à la sérénité.

Sa vision est révélatrice de la plus profonde réalité quand il disait :

« Notre civilisation orientale existe depuis deux mille ans : son âme sera-t-elle totalement anéantie par l'impact du mercantilisme occidental ? Je me prends parfois à rêver que l'esprit oriental n'est pas mort, qu'il sommeille seulement, et qu'il s'apprête à jouer un grand rôle dans la vie spirituelle de l'humanité"
 
Assalamu'alaykom

Il était également armé d'une profonde conviction : l'Occident en crise aura besoin de l'Orient pour régénérer ses forces créatrices. Si le premier procure une jouissance matérielle jusqu'alors inconnue, le second apporte une sagesse indispensable à la sérénité.

Sa vision est révélatrice de la plus profonde réalité quand il disait :

« Notre civilisation orientale existe depuis deux mille ans : son âme sera-t-elle totalement anéantie par l'impact du mercantilisme occidental ? Je me prends parfois à rêver que l'esprit oriental n'est pas mort, qu'il sommeille seulement, et qu'il s'apprête à jouer un grand rôle dans la vie spirituelle de l'humanité"

Salâmo'alaykom wr wb,

Merci soeur Sobhanaho pour ces quelques mots que tu nous fait partager!

Que Dieu vous garde,
Salâm wa Rahmah wa Do'â!
 
Salâmo'alaykom wr wb,

Merci soeur Sobhanaho pour ces quelques mots que tu nous fait partager!

Que Dieu vous garde,
Salâm wa Rahmah wa Do'â!

Merci à vous frère d'avoir évoqué les paroles de ce métaphysicien dont la pensée n'est pas très loin de la nôtre sauf que lui, il n'a pas eu la chance de connaître la pholosophie de notre prophète :saws: et de nos Imams :as:. Elle aurait pu lui racourcir l'itinéraire. :happy:
 
toute mon amitié

Bonsoir et heureuse nuit de miséricorde divine Hassan.m,

Je suis enchanté de faire votre connaissance et je profite pour vous souhaitez santé et prospérité.

Nous sommes à votre entière disposition, avec toute mon amitié sam.
 
Salâm wa Rahmah,

Un savant musulman disait :"On confond une vérité principielle avec un fait survenu dans le temps humain;on s'attache sentimentalement à un fait,à une idée....Le prophète swa actualise une manifestation divine;de même que le Christ mais le Vêda en fait autant.
La métaphysique se tient au-delà du "phénomène" en tant que tel. ana 'arabiy bilâ 'ayn pour le musulman,"Je" désigne le Prophète swa;mais du point de vue métaphysique,"Je" correspond au Logos(le Verbe),lequel peut se manifester partout."

Fi amanillah,

Salâm wa Rahmah wa Doâ!
 
Salâmo'alaykom wr wb,

Ce grand métaphysicien explique les conséquences "sociologiques" de ses présupposés métaphysiques :" chaque homme doit s'élever, selon ses capacités, au-delà de lui-même, et non au-dessus des autres. La concurrence de tous contre tous, qui caractérise une ère moderne ayant sacrifié la verticalité du rapport à Dieu à l'horizontalité des seuls rapports sociaux, ne peut que s'opposer à l'épanouissement des êtres."

Et il dit encore:"La conscience de l'Unité, dépassant les manifestations historiques particulières qui conjuguent l'Eternité avec le devenir, c'est-à-dire le contingent, suppose que l'observateur ne cherche pas à comprendre son "propre" Dieu (ni celui des autres), mais Dieu en soi. "Nombreux sont les chemins qui mènent au faîte de la même et unique montagne ; les différences entre ces chemins sont d'autant plus visibles que l'on se trouve plus bas, mais elles disparaissent en atteignant le sommet".

"la différence entre sacré et profane ne nous est pas donnée par les objets, mais par la façon dont ceux-ci sont "vus" et "vécus", c'est-à-dire dans la luminosité ou l'opacité du rapport que nous entretenons avec eux. En effet, "le devenir n'est pas contradiction de l'Etre, mais plutôt épiphanie de l'Etre", une "théophanie". Devenir et Etre "ne sont pas alternatifs, mais corrélatifs (...) L'unité du monde intelligible se montre compatible, sous tous ses aspects, avec la multiformité de ses manifestations".


Salam Hassan,

Sur ces notions de différences et de relations au monde, à la vérité etc., je songeais à ce que précisait Ayatollah Behechti, lorsqu'il affirmait que la Révélation (Coran) classifiait les hommes en fonction de leur 'facteur déterminant'. Il y aurait ceux qui, et je le cite, "quêtent la vérité tout en demeurant, dans le domaine de la pensée et de la réflexion, soumis à la vérité et à la réalité" et puis les autres...Pour le pourcentage, lol, ça doit être de l'ordre de 0.00005% pour la première catégorie, il va de soi!
 
toute mon amitié

Bonjour et heureuse journée de miséricorde divine à toutes et à tous,

Je souhaite introduire un distique suivi d'un glorieux verset du Nôble Qôran:

"Si tu possède le Créateur, alors tout court après toi, Homme, ange, soleil, air, feu, terre et ruisseau."

Angélus Silésius


Pour vous, il a assujetti le jour et la nuit, le soleil et la lune, et toutes les étoiles vous sont assujetties par son ordre. En cela il y a l'évidence de la vérité pour des personnes qui utilisent leur intelligence(16:12)

L'Imâm Hassan a dit:

" O Hisham, comme pour toute chose, il y a un guide, le guide de l'intelligence est la pensée."

Le guide de la pensée est le silence. Pour toute chose, il y a un moyen de transport et le moyen de transport de l'intelligence est avoir une attitude humble.

Il dit encore:

" O Hisham, Quand Luqman dit à son fils: "Suit la vérité tu seras le plus intelligent parmi les hommes. L'habileté comparée à l'intelligence a une valeur médiocre. Mon fils, le monde est un océan très profond dans lequel beaucoup de gens se sont noyés.

Je vous souhaite une excellente continuation votre ami sam.
 

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