Le Gouvernement Islamique:WILAYAT AL FAQIH
786-92-110
Assalamou Alaykoum !
WILAYAT AL FAQIH
Titre de l'ouvrage:
Le gouvernement islamique
Auteur:
Imam Khomeyni
Éditeur: Institut pour l'édition et la publication des oeuvres de
L' Imam Khomeyni (que le salut soit sur lui)
Édition: Services des affaires internationales
Année: Première 1996
Adresse:
Rue chahid Dr. Bahonar
3, Rue Yasser
Téhéran - I.R. IRAN
Téléphone: 2283138
FAX: 2287773
P.O.BOX: 19575/614
Price: 3500 Rials
PREFACE DE L’EDITEUR
Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux.
Louange à Dieu. Il n’y a de Puissance qu’en Lui, le Grand, le
Très-Haut. Que la paix soit sur le Messager de Dieu, Mohammad, sceau des prophètes, et sur les hommes purifiés.
Le livre
velàyat-e faqih dont le présent ouvrage est la traduction française) contient le texte original révisé ainsi que des notes explicatives et plusieurs index (qui n’ont pas été traduits) ;
il est proposé à la lecture des chercheurs et des érudits ainsi que de tous ceux qui désirent connaître la
pensée de l’imam Khomeyni. Le texte original est composé de treize discours prononcés par l’imam entre le 22 janvier et le 09 février 1969, alors qu’il était en exil à Nadjaf (Irak). Ces discours firent, à l’époque, l’objet de publications ou de reproductions sous des formes diverses : parfois dans leur intégralité, parfois sous la forme de plusieurs leçons. En automne 1970, après avoir été revus et approuvés par l’imam, ils furent préparés pour l’impression. Tout d’abord édités par des amis de l’imam à Beyrouth, ils furent, de là, introduits clandestinement en Iran ; dans le même temps, ils furent envoyés dans certains pays européens, aux U.S.A, au Pakistan et en Afghanistan, afin de servir aux musulmans révolutionnaires de ces pays. En 1977, ils furent publiés en Iran sous le titre de Lettre de l’imam Moussavi Kàchef al Qata ‘ auquel était ajoutée la mention Le grand jihad.
Le livre
Le gouvernement islamique, comme les autres ouvrages de l’imam, figurait, au temps du Chah, parmi les publications interdites, et nombreux sont ceux qui furent emprisonnés ou soumis à la torture pour avoir imprimé ou diffusé ce livre, ou même simplement pour avoir été trouvés en possession de cet ouvrage. Cependant, en dépit de toutes les pressions exercées par la Savak (1) et le régime du Chah, l’idée d’un ouvernement islamique, dont les bases juridico-religieuses étaient décrites dans ce livre, se répandit rapidement et trouva de nombreux partisans parmi les musulmans révolutionnaires dans les centres d’études religieuses, dans les universités ou en d’autres lieux, et l’idée de former un gouvernement islamique basé sur "l’autorité du faqih" apparut comme un des principaux idéaux soutendant le soulèvement du 15 Khordad (2) et le mouvement de l’imam Khomeyni.
ar rapport aux autres questions relatives à la loi religieuse (fiq), les faqih ont, en général, accordé une attention moindre au problème de l’autorité du faqih (velayat-e faqih) ; certains d’entre eux ne lui ont ainsi accordé qu’une place fort restreinte, et même si d’autres ont traité ce thème plus en détail, ce sujet n’a pourtant jamais fait l’objet d’une étude ordonnée et exhaustive dans les écrits des anciens faqih. On doit en rechercher les raisons dans les conditions politiques et sociales qui régissaient l’histoire des pays islamiques, la domination de
gouvernements tyranniques et l’impossibilité d’exposer de tels propos, car les circonstances ne se prêtaient pas encore au gouvernement du faqih.
Pourtant, en dépit des différences d’opinion existant entre les faqih chiites au sujet de l’étendue des pouvoirs et des fonctions du faqih durant la période de l’occultation*, on peut dire, en résumé, que tous les faqih sont unanimes pour reconnaître l’existence d’une autorité du faqih. Récemment, l’avis des
différents faqih en ce qui concerne l’autorité et l’étendue des pouvoirs du faqih durant la période de l’occultation a été regroupé dans plusieurs ouvrages.
D’après les sources en notre possession, feu l’ayatollah Molla Ahmad Naràqi, un uléma de l’époque Qadjar (3), s’est penché plus amplement et plus exhaustivement sur ce sujet dans son livre ‘avà’ed al ayàm. Tout d’abord, en s’appuyant sur de nombreux riwàyat, il a démontré clairement que, durant la période de l’occultation, le faqih possède l’autorité (wilàyat)
dans deux cas :
1- dans tous les domaines où le Prophète et les Imams possédaient le pouvoir et l’autorité (wilàyat), sauf dans les cas exclus par la loi religieuse ;
2- dans tous les domaines qui se rapportent à la religion et à la vie en ce monde des serviteurs de Dieu (des hommes) et qui doivent être accomplis.
Il a ensuite porté une attention particulière aux attributions relatives au principe de l'autorité du faqih et les a commentées en détail, notamment en ce qui concerne l'application des châtiments divins ; la préservation des biens des orphelins, des aliénés mentaux et des absents ; la gestion des biens des Imams (4) ; etc.
Même s’il ressort des écrits précurseurs de feu Naràqi que celui-ci considérait le gouvernement comme faisant partie des prérogatives du faqih qui détient l’autorité, il n’a cependant pas insisté longuement sur ce point et ne l’a pas traité en détail.
Après lui, l’imam Khomeyni fut le seul faqih qui ne se contenta pas de discuter cette question, comme le firent les autres faqih à des degrés divers. Pour la première fois, d’une façon claire, détaillée et précise, il étudia l’autorité du faqih dans le cadre du gouvernement et apporta les preuves de ses dires.
Comme nous l’avons déjà précisé, la question de wilàyat-e faqih (l’autorité du faqih) fut d’abord enseignée oralement au cours d’une série de treize conférences prononcées à Nadjaf et le présent livre est la présentation écrite, corrigée (et traduite) de ces cours. Le sujet de wilàyat-e faqih fit l’objet d’une seconde réécriture, pratiquement sous la même forme, pour constituer le second volume d’une série de cinq livres intitulée Ketàb al bey-e (5).
Dans son livre, Le gouvernement islamique, l’imam Khomeyni étudie avec une grande attention les fondements de l’autorité (wilàyat) qui représentent la base et l’assise de tous les devoirs et il se penche en particulier sur le principe de wilàyat dans le cadre du gouvernement et sur les aspects politiques de l’autorité du faqih. A ce sujet, outre le fait d’éclaircir -par une démarche argumentative qui appartient aux méthodes éprouvées des faqih - les raisons politiques et sociales expliquant que le problème le plus important de l’islam fut délaissé, en définissant des moyens précis et pratiques, il se consacre aussi à l’élaboration d’un programme s’adressant aux faqih et visant à la mise en place du principe de wilàyat-e faqih dans le gouvernement.
Dans ce livre, l’imam Khomeyni fait d’abord allusion aux stratagèmes que les ennemis ont mis sur pied afin de détruire l’islam. Par un discours argumenté, il répond à des propos suspicieux tels que : "à l’époque de la civilisation et de l’industrialisation, l’islam n’est pas capable de diriger la "société" ou "les principes juridiques de l’islam sont impuissants à résoudre les problèmes sociaux". Dans ce domaine, il évoque le fait que les propos persuasifs des ennemis, destinés à créer un terrain favorable à la séparation de la religion et de la politique, ont eu des effets jusque dans les centres d’enseignement religieux, si bien qu’une personne voulant faire un discours ayant trait au gouvernement islamique devra le faire en dissimulant ses propos.
L’imam Khomeyni, évoquant les faiblesses internes et la perte
d’identité face à la civilisation apportée par les colonialistes, invite les centres religieux, leurs jeunes étudiants et les intellectuels de l’islam à accomplir leurs devoirs politiques et sociaux avec la plus grande rigueur et à ne pas se laisser abuser par ces plans et ces stratagèmes, car l’islam n’est pas opposé au
développement matériel et parce que les difficultés sociales requièrent des solutions morales ou relevant du domaine de la foi ; et l’islam est une religion complète qui est capable de résoudre toutes les difficultés, à condition que les penseurs et les ulémas réagissent et déploient des efforts en ce sens.
L’imam Khomeyni, en énonçant cette vérité historique évidente selon laquelle le Prophète avait désigné un khalife*, pose cette question : le fait de choisir un khalife avait-il pour seul but d’exprimer les lois ? Ceci ne nécessite pas la présence d’un khalife. Le khalife est là pour gouverner, pour appliquer les règlements et les lois. Il est important que nous soyons persuadés de la nécessité d’instaurer un gouvernement islamique : c’est dans ce cas seulement que le khalifat prend tout son sens.
Dans ce livre, l’imam Khomeyni explicite les raisons pour lesquelles il est indispensable d’instaurer un gouvernement islamique, à savoir :
1- Le fait que le Prophète ait instauré un gouvernement ;
2- La permanence de l’application des lois divines qui a un caractère obligatoire et qui ne se limite pas à lépoque du Prophète mais qui est valable en tout temps ;
3- La substance et la qualité des lois divines qui sont telles que leur application exige l’existence d’un gouvernement islamique (c’est le cas, par exemple, des lois financières, de la défense du territoire, des décrets juridiques et pénaux...)
L’imam Khomeyni, après avoir donné des arguments prouvant la
nécessité du gouvernement islamique, fait allusion aux antécédents historiques des déviations qui débutèrent lors de la période ‘umeyyade et se poursuivirent à l’époque abbasside. Il explique que leur façon de gouverner était anti-islamique, qu’elle ressemblait au système impérial d’Iran et de Rome ou au système pharaonique d’Egypte et qu’elle se perpétua dans les époques
ultérieures en conservant ce même défaut anti-islamique. L’imam insiste sur le fait que la logique et la religion nous commandent, l’un et l’autre, de nous soulever pour modifier cette situation. Ainsi, une révolution politique est indispensable.
Il est nécessaire de s’opposer aux gouvernements du tâghut*, de préparer un terrain favorable au gouvernement islamique et de mettre en application les lois de l’islam. De plus, il est primordial que s’unisse la communauté islamique, divisée sous l’effet d’actions diverses, intérieures ou étrangères. Il faut également sauver les peuples opprimés et déshérités. C’est là un des devoirs divins des musulmans et particulièrement des ulémas et cela rend nécessaire une révolution politique. Puis, après avoir cité un riwàyat de
Fazl ibn Chàzàn (6) concernant la philosophie qui caractérise le gouvernement islamique, l’imam se penche sur la nécessité, d’après les textes et les riwàyat, d’instaurer un gouvernement islamique.
Une partie importante de ce présent livre est consacrée à l’exposé des différences existant entre le gouvernement islamique et les autres formes de gouvernement, et il est fait mention du fait que le gouvernement islamique est une forme particulière de gouvernement constitutionnel, c’est-à-dire qu’il est
constitutionnel à l’intérieur des limites fixées par les lois islamiques. Ainsi, selon l’imam Khomeyni, la fonction du pouvoir législatif et de l’assemblée législative est d’établir des programmes d’action pour les différents ministères et d’instaurer un gouvernement dans le cadre des lois islamiques et non de légiférer, comme c’est le cas dans les autres types de gouvernement.
Dans la suite de son discours relatif au principe de wilàyat-e faqih, l’imam évoque les conditions que doit remplir le "dépositaire" et qui découlent directement de la nature du gouvernement islamique et il déclare :
"outre les conditions générales telles que la raison et l’aptitude, le dépositaire doit répondre à deux conditions essentielles : la connaissance de la Loi et la probité".
Le principe de wilàyat-e faqih durant la période de l’occultation
constitue le sujet suivant débattu dans le présent livre. L’imam Khomeyni, s’appuyant sur l’exposé précédant, déclare :
"Maintenant que nous sommes dans la période de l’occultation, quel est notre devoir étant donné que nous devons appliquer les lois de l’islam et que, d’autre part, une personne a été désignée par Dieu le Très-Haut pour cette tâche". Après avoir étudié cette
question, il en arrive à la conclusion que "les qualités requises pour assumer cette charge (du gouvernement) durant la période s’étendant du début de l’islam à l’absence du Maître du Temps* restent valides. Ces qualités, qui consistent en la connaissance de la Loi et en la probité, bien des faqih de notre époque les possèdent. S’ils s’unissent, ils pourront établir le gouvernement de la justice universelle dans le monde". Il déclare ensuite que
le sujet de wilàyat-e faqih est une "question de convention logique", que tous les pouvoirs que possédaient le Prophète et les Imams en ce qui concerne l’administration de la société restent valables pour les faqih possédant les caractéristiques requises, que cette autorité "ne trouve de réalité concrète que
par la désignation", et qu’elle ne constitue ni un privilège ni une position, étant l’instrument qui permet d’accomplir le devoir qu’est l’application des lois.
L’imam se penche ensuite sur les buts élevés du gouvernement
islamique et sur les caractéristiques que doit posséder le gouvernant, et citant à l’appui de ses dires des Traditions et des arguments, il apporte les preuves justifiant l'autorité que détient le faqih en tant que responsable du gouvernement ; ce sujet représente un passage important du présent ouvrage.
La dernière partie du livre est consacrée à la nécessité d’élaborer le plan d’action d’un long combat dans le but d’atteindre cet objectif divin. L’imam Khomeyni y évoque les problèmes de la prédication et de l’enseignement ainsi que leur importance et leur caractère indispensable et déclare que les personnes doivent se mettre au service de ces deux actes importants. Dans ce domaine, on doit agir comme pour ‘Achoura (7). On
doit se comporter de façon telle que la question du gouvernement islamique provoque un grand mouvement qui soulève les populations, et s’il ne faut pas espérer atteindre rapidement ce but, il faut déployer de grands efforts dans le cadre d’un long combat.
Pour terminer, le présent livre fait état de la nécessité de se livrer à l’enseignement et à la prédication, de réformer les centres d’enseignement religieux, d’anéantir les effets négatifs du colonialisme sur la pensée et la morale, de dénoncer les faux-dévots, d’assainir les centres religieux, d’éliminer les religieux courtisans et d’agir en vue de renverser les gouvernements tyranniques. ***
Nous désirons attirer l’attention des lecteurs sur le fait que l’imam
Khomeyni, grâce à l’aide de Dieu, à l’éveil et à l’union du peuple, a mené à terme son soulèvement divin, le 22 février 1979, en renversant le régime impérial d’Iran et en instaurant un gouvernement islamique et que, par la volonté unanime de la nation iranienne et selon les principes de la constitution du régime islamique, il assuma les fonctions de guide de la
révolution ainsi que la responsabilité et la direction de la société islamique.
Ainsi, comprendre précisémment la pensée de l’imam au sujet de la question de wilàyat-e faqih (l’autorité du faqih), dont les principes sont exposés dans ce livre, ne sera possible qu’en portant une attention suffisante à la conduite de l’imam durant la période où il assuma la responsabilité de la société, aux
opinions qu’il exprima au sujet des principes de l’autorité du faqih, des limites des pouvoirs et des fonctions du wilayat qui apparaissent dans ses discours, ses messages et ses lettres (8).
"O Dieu, libère les pays musulmans de l’emprise des oppresseurs ! Détruis ceux qui ont trahi l’islam et les pays islamiques ! Réveille les chefs des gouvernements islamiques du profond sommeil dans lequel ils sont plongés afin qu’ils déploient tous leurs efforts pour le bien des nations, qu’ils abandonnent leurs querelles et qu’ils cessent d’assouvir leurs intérêts personnels ! Accorde Ton aide à notre jeunesse et aux étudiants des centre religieux et des universités afin qu’ils se soulèvent dans la voie des objectifs saints de l’islam et, qu’unis, ils déploient des efforts communs pour détruire l’emprise du colonialisme et de ses ignobles agents et défendre les pays islamiques. Accorde aux faqih et aux intellectuels la faculté d’être assidus dans leur tâche de guider et d’éveiller la pensée de la société et de transmettre les buts saints de l’islam aux musulmans et surtout à la jeunesse, et aide-les dans leur combat pour l’instauration d’un gouvernement islamique. Car Tu es Celui Qui accorde le succès. Il n’y a de puissance qu’en Dieu, le Grand, le Très-Haut (9)".
Institut pour l’Ordonnancement et la Publication des Oeuvres de l’mam Khomeyni
http://noorislam1.free.fr/Bibliotheque/gouvernement_ islamique.pdf
***Le Copier/coller de l'inversion sioniste inspiré de "la loi du double sens" illuminatis ne saurait berner que les supplétifs de JASON à la toison d'or, en l'occurrence "Cheveux d'argent" l'artiste - architecte et politicien (à la noix- c'est de moi) de la Station MIR ! franchement cet individu là, il rêve en technicolor ! mais il risque se reveiller par un affreux cauchemar...
I have given you two textual sources as evidence. 'Islamic Government' (Hukumat e Islami) and 'Kawther' if you can provide textual evidence of either the presidency claim or the french interviews that would be great. Oh btw Ayatollah Montazeri wrote a book about Wilayat ul Faqi, which is 8 volumes and in the last 3 volumes he fully describes the concept of Wilayat ul Faqee down to the very last detail. Shaheed Mutahhari wrote about the Wilayat ul Faqee too which mirrored the thoughts of Imam Khomeini's Hukumat e Islami. There you have more textual evidence. More to that these two individuals were in Iran throughout the exile of Imam Khomeini and were propogating the message of Imam Khomeini to the people as mentioned in my quotes from Elwiya. Now the question here would arise is this would Shaheed Mutahhari and Ayatollah Montazeri write such texts reflecting the same thoughts of Imam Khomeini on Wilayat ul Faqi had there been no evidence of it at all from before?
Ayatollah Montazeri a commis un ouvrage sur la WILAYAT AL FAQIH déclinés en 8 volumes où il décrit les concepts de la Wilayat Al faqih jusqu'à ses derniers détails dans les 3 derniers volumes. Shahid Mutahhari a aussi écrit sur la WILAYAT AL FAQIH où il réflète la pensée de l'imam Khomeyni.
un post de'avril 2007 du Forum AIMISLAM.COM
The issue really was that Abul Hassan Bani-Sader and the 'mullah party' (Islamic Republican Party headed by Ayatollah Beheshti and Sheikh Rafsanjani) and Khomeini were at odds in the visions on what Iran should become; but, this in my opinion, was not the biggest problem. The biggest problem was lack of trust and communication. Bani-Sader was seen as a secular Islam that did not take guidance from the Hawza, and there were many many arguments particularly between him and Beheshti.
Bani sadr et Rafsanjani dirigeaient Le Parti de la République Islamique ou "parti des Mollahs" ( bon à savoir !)
http://www.aimislam.com/forums/index.php?s=&showtopic=3222&view=findpost&p=17167