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priere sur de la braise

faridoune

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salam mes freres et soeurs,

j aimerais poser la question à un savant, on m a envoyé une vidéo montrant un pakistanais priant sur de la braise.
ma question est la suivante est ce un acte de courage,de mental, de virilité , une prouesse spirituelle.
ou bien est ce un acte condamnable qui n a rien à voir avec le chiisme et l islam.
merci de bien vouloir me répondre
ps; car il y a eu un debat houleux concernant ce sujet
 
Salâm,

Faire la Salat sur de la braise est la preuve d'un grand courage physique.
Mais c'est surtout, et avant tout chose une preuve d'imbécilité la plus abyssale !

Les fatwas de savants chiites qui condamnent tout acte qui contribue à détruire la santé de l'individu sans raison valable, sont nombreuses.
Il suffit d'aller sur leurs sites et de lire leurs avis sur ces questions (comme lors des cérémonies d'Ashura). Allez sur les sites des ayatollahs les plus connus qui ont des pages en français.
Leur avis sur ce genre de question est clair et sans ambigüité : C'est condamnable, sans aucun doute possible ! Notre corps ne nous appartient pas, il est un prêt d'Allah ! Faire n'importe quoi avec est un péché !
Tout ce qui concoure à le détériorer est haram !
Même faire le jeûne de Ramadan, un des devoirs les plus sacrés du Musulman, est prohibé en cas de maladie grave qui peut porter atteinte de façon grave et indiscutable à l'intégrité de la santé de l'Homme ! Alors que dire de ces pratiques à la con ? ! ! ! ça sert à quoi ? A épater les copains ? A s'épater soi-même ? Il veut nous prouver quoi le connard qui s'adonne à ça ? Qu'il est plus balaise que le Prophète lui-même (PSL) ?

La vraie virilité consiste à s'employer à des actes de courage, petits et grands, qui contribuent à la sauvegarde de sa religion, de sa conception du monde, de sa famille, de son peuple, de sa communauté... Et non pas en alimentant un folklore minable et une bouffonnerie qui font de nous la risée des autres communautés !
Si tous ces gens, si prompts à s'emballer dans tous ces folklores-spectacles pour abrutis décérébrés, avaient la même motivation pour s'investir dans des objectifs plus sérieux, nous ne serions pas en train de pleurer sur tous les pays musulmans asservis et avilis par l'occupation étrangère !
 
merci milles fois mon frere , enfin je ne me sent pas tout seul et je ne suis pas fou!!!
 
par contre eviter les insultes ça ternit la valeur de votre commentaire!!!

Je ne conçois absolument pas l'emploi de mon vocabulaire comme des insultes mais bien comme des constatations :

"imbécilité" : caractère de celui qui est plus ou moins incapable d'agir et de réfléchir judicieusement.
Cette caractéristique n'est-elle pas celle de l'individu dont nous parlons ? Je l'avais déjà vu, cette vidéo, et franchement elle m'a fait honte !
Peut-on penser autre chose de ce type qui utilise l'acte religieux ultime pour mettre en oeuvre ses pitreries, à l'encontre de ce que nous a enseigné le Prophète, PBSL. Est-il autre chose qu'un connard ?

"pratiques à la con" : ce type de pratique n'appartient pas à notre religion, mais de plus l'Islam la condamne ! Est-ce trop fort de parler de "pratiques à la con" pour dénoncer un acte inadéquate et stupide ? Si un Hindouiste fait la même chose parce que ça fait partie de sa religion, je ne parlerais pas d'une "pratique à la con". S'il fait ce que sa religion lui enseigne, je n'ai pas à le juger là-dessus. Mais en l'occurrence, dans le cadre de l'Islam, prier sur de la braise est une pratique à la con !

"connard" : il s'agit d'un individu qui se comporte de façon déplacée, tout à fait déplaisante, par manque d'intelligence et pour se donner de la consistance aux yeux des autres. Je vois mal quel mot de la langue française pourrait mieux définir notre sujet que celui-ci !
Y a-t-il quelque chose de plus déplacé et déplaisant que de détourner l'Enseignement du Prophète, PBSL, pour assouvir sa soif de sensationnel et de distinction aux yeux des autres ? ! ! !

Je sais qu'il est d'usage, chez beaucoup de Musulmans, de choisir un vocabulaire châtié même pour décrire les trucs les plus cons et les plus débiles. Certains aussi y voient un signe de piété. Je ne les juge pas, ni ne les critique.

En revanche, pour moi-même, je me réserve tout à fait le droit de nommer les choses et les gens par leur véritable nom.
Si quelqu'un a mal aux yeux de me lire, il peut tout à fait s'en abstenir.
Je n'ai rien à me reprocher et je n'attente à l'honneur de personne.
Quand j'affirme, par exemple que MBS est une ordure et un lâche, je ne fais qu'énoncer la réalité d'un fait.
Le sort réservé aux gens du Yémen particulièrement aux enfants, est de façon tout à fait indiscutable un crime de MBS, un crime que seule une authentique ordure peut accomplir !
Devrais-je prendre des gants pour l'affirmer ? Faut-il prendre des gants chaque fois que l'on dénonce l'imbécilité, le vice et le crime ?
Mon sentiment intime est qu'il ne le faut pas ! Il faut dénoncer avec force, avec les mots adéquats ce qu'est la réalité !

Je suis donc désolé si mon vocabulaire vous choque. Mais moi je pense que ce dont nous parlons est ce qui devrait réellement nous choquer !
 
tres cher frere Rachik;
je suis navré , si je vous ai choqué, mais je ne suis pas le pere fouettard venu vous donner des lecons de morales, vous remarquerez que j ai pris note de nos convergences d idees, de plus je n ai pas mal aux yeux de vous lire comme vous dites mais ne soyez pas sur la defensive, je vous le repete encore une fois je ne suis pas du genre polémique cela ne minterresse guere, je suis dans la construction pas dans la destruction, vous ne me connaissez pas ,lisez mes commentaires , je suis un ancien sur ce forum.
croyez moi, tres cher Rachik, au vu de vos reponses precedentes , je vous estime, mais si vous suivez un tant soit peu les Imams as , ils reclamaient du bon comportement et pour votre information, lors de la bataille de siffin, l imam ali as avaient interdit à ses soldats l insulte. donc pour résumer mon frere je suis entieremnt d accord avec vous sur l imbecilité de ce personnage, mais je persiste et signe de notre part il y a du bon comportement.
au plaisir de vous lire tres cher frere et si je vous ai offensé veuillez me pardonner
 
suite .....
vous me parlez de mbs et des autres , vous croyez quoi que je les admire mon frere allons soyons serieux je suis un ancien , et tous ces energumenes payes par le sionisme mondial , je suis au courant...
salutations fraternelles mon frere
 
tres cher frere Rachik;
je suis navré , si je vous ai choqué, mais je ne suis pas le pere fouettard venu vous donner des lecons de morales, vous remarquerez que j ai pris note de nos convergences d idees, de plus je n ai pas mal aux yeux de vous lire comme vous dites mais ne soyez pas sur la defensive, je vous le repete encore une fois je ne suis pas du genre polémique cela ne minterresse guere, je suis dans la construction pas dans la destruction, vous ne me connaissez pas ,lisez mes commentaires , je suis un ancien sur ce forum.
croyez moi, tres cher Rachik, au vu de vos reponses precedentes , je vous estime, mais si vous suivez un tant soit peu les Imams as , ils reclamaient du bon comportement et pour votre information, lors de la bataille de siffin, l imam ali as avaient interdit à ses soldats l insulte. donc pour résumer mon frere je suis entieremnt d accord avec vous sur l imbecilité de ce personnage, mais je persiste et signe de notre part il y a du bon comportement.
au plaisir de vous lire tres cher frere et si je vous ai offensé veuillez me pardonner

Cher Frère Faridoune,

Vous ne m'avez absolument pas choqué et j'apprécie votre estime, qui est réciproque. J'ai juste voulu mettre au point ma conception sur ce que vous interprétez comme des insultes, là où moi j'emploie des mots adéquates. Rien de plus, rien de moins.

Je sais parfaitement l'exigence du Prophète et des Imams, PBSE, en terme de bon comportement et sur ce qu'il y a de néfaste à employer l'insulte.
Mais comme je vous l'ai dit le vocabulaire que j'emploie est celui que j'estime être le plus adéquat. Il ne s'agit pas de proférer des insultes. Ce n'est pas là mon intention. Quiconque me connait personnellement sait que ça n'est absolument pas dans mon caractère.

Comment inviter les gens à se corriger, comment même se corriger soi-même, si l'on ne formule pas véritablement les choses ?
Ceci dit je ne suis absolument "sur la défensive" et je ne nourris absolument aucune rancune.
Comme vous, je ne cherche pas la polémique. En revanche j'apprécie les échanges d'idée. Or quel échange d'idée pourrait être constructif si tout le monde se refusait à accepter le débat contradictoire ? On y perdrait beaucoup, assurément !
Donc, sachez que je ne m'offusque pas de ce qu'on oppose des arguments à mes propres arguments : au contraire c'est ce que j'apprécie !
C'est comme ça que chacun, avec l'aide de chacun, parvient à mieux préciser sa Conception du Monde, à affiner sa vision des choses !
Je ne cherche pas à offenser mais à faire prendre conscience. Je cherche moi-même à prendre conscience des choses. C'est tout.

Fraternel Salut.
 
une vidéo montrant un pakistanais priant sur de la braise.

Salâm salâm


Peut-on connaître le motif d'un tel acte ? Est-ce pour faire du spectacle en public ? Pourquoi exposer son honneur et sa position sociale au soupçon ? Ce qui va suivre ne concerne pas le pakistanais priant sur quelques braises et rien de plus mais une réponse sur les possibilités et le motif d'un tel acte.

Il y a des termes techniques du 'irfân pratique, qui sont anciens et remontent au 3ème siècle de l'hégire, à l'époque de Thûl-Nûn, Bâyazîd et el Junayd. Voici un de ces termes mentionnés par Quchayrî : Ghaybâ (absence) et dhuhûr (apparition)

« Ghaybah » signifie ne pas voir les créatures et ne pas les sentir, et c'est là un état que connait parfois le gnostique dans lequel il devient "inconscient" de ce qui se passe autour de lui, en raison de son absorption dans sa présence auprès de son Seigneur. Il se peut même que de graves événements surviennent autour de lui ou à lui-même sans qu'il s’en rende compte. Les 'urafâ rapportent à cet égard des récits quasi mythiques. Ainsi al Quchayrî relate qu’un jour alors qu'Abû Hafç, un forgeron de Nishâpour, travaillait, quelqu'un est passé le voir et lui récita un verset coranique qui le mit dans un état d'inconscience (ghaybah). Aussi introduisit-il machinalement sa main nue dans le fourneau pour en sortir le fer fondu, mais son apprenti eut la présence d'esprit de crier pour le prévenir, cri qui le sortit de son inconscience et sauva sa main.

Ailleurs, al Quchayrî rapporte qu'un jour al Chiblî entra chez al Junayd dont l'épouse était assise à côté de lui et qui, voyant ce visiteur, voulait quitter le lieu. Mais son mari lui dit de rester à sa place en lui expliquant qu'al Chiblî se trouve dans un état d'« absence » (ghaybah) et que par conséquent il n’est pas conscient de sa présence. Elle s’exécuta donc et restait sur place. Al Junayd se mit à parler un peu avec al Chiblî, lequel peu après commença à pleurer. Al Junayd se tourna alors vers son épouse et lui demanda de se couvrir, car « al Chiblî est sur le point de reprendre conscience » lui expliqua-t-il. C'est ainsi que les 'urafâ expliquent l'état dans lequel se plongent « les amis proches d’Allâh » lors de leurs prières au point de ne plus être conscients de ce qui se passe autour d’eux. A noter que les « amis proches d’Allâh » connaissent un état encore plus sublime que celui de « ghaybah » (absence).

Pour ma part, j'ai personnellement connu une personne qui dans un état d'inconscience a pris dans sa main une plaque de fer d'une très haute température pendant plus de 2 minutes sans qu'il ait la moindre marque et douleur. Après avoir déposé cette plaque, il s'est rendu compte de ce qu'il venait de faire. Il a aussitôt vérifié sa main, et surpris, il a constaté qu'il n'y avait ni brûlure ni marque.
 


Salâm salâm


Peut-on connaître le motif d'un tel acte ? Est-ce pour faire du spectacle en public ? Pourquoi exposer son honneur et sa position sociale au soupçon ? Ce qui va suivre ne concerne pas le pakistanais priant sur quelques braises et rien de plus mais une réponse sur les possibilités et le motif d'un tel acte.

Il y a des termes techniques du 'irfân pratique, qui sont anciens et remontent au 3ème siècle de l'hégire, à l'époque de Thûl-Nûn, Bâyazîd et el Junayd. Voici un de ces termes mentionnés par Quchayrî : Ghaybâ (absence) et dhuhûr (apparition)

« Ghaybah » signifie ne pas voir les créatures et ne pas les sentir, et c'est là un état que connait parfois le gnostique dans lequel il devient "inconscient" de ce qui se passe autour de lui, en raison de son absorption dans sa présence auprès de son Seigneur. Il se peut même que de graves événements surviennent autour de lui ou à lui-même sans qu'il s’en rende compte. Les 'urafâ rapportent à cet égard des récits quasi mythiques. Ainsi al Quchayrî relate qu’un jour alors qu'Abû Hafç, un forgeron de Nishâpour, travaillait, quelqu'un est passé le voir et lui récita un verset coranique qui le mit dans un état d'inconscience (ghaybah). Aussi introduisit-il machinalement sa main nue dans le fourneau pour en sortir le fer fondu, mais son apprenti eut la présence d'esprit de crier pour le prévenir, cri qui le sortit de son inconscience et sauva sa main.

Ailleurs, al Quchayrî rapporte qu'un jour al Chiblî entra chez al Junayd dont l'épouse était assise à côté de lui et qui, voyant ce visiteur, voulait quitter le lieu. Mais son mari lui dit de rester à sa place en lui expliquant qu'al Chiblî se trouve dans un état d'« absence » (ghaybah) et que par conséquent il n’est pas conscient de sa présence. Elle s’exécuta donc et restait sur place. Al Junayd se mit à parler un peu avec al Chiblî, lequel peu après commença à pleurer. Al Junayd se tourna alors vers son épouse et lui demanda de se couvrir, car « al Chiblî est sur le point de reprendre conscience » lui expliqua-t-il. C'est ainsi que les 'urafâ expliquent l'état dans lequel se plongent « les amis proches d’Allâh » lors de leurs prières au point de ne plus être conscients de ce qui se passe autour d’eux. A noter que les « amis proches d’Allâh » connaissent un état encore plus sublime que celui de « ghaybah » (absence).

Pour ma part, j'ai personnellement connu une personne qui dans un état d'inconscience a pris dans sa main une plaque de fer d'une très haute température pendant plus de 2 minutes sans qu'il ait la moindre marque et douleur. Après avoir déposé cette plaque, il s'est rendu compte de ce qu'il venait de faire. Il a aussitôt vérifié sa main, et surpris, il a constaté qu'il n'y avait ni brûlure ni marque.

Salâm,

Ce que vous écrivez est tout à fait intéressant.
Comme vous le précisez vous-même il ne s'agit pas là d'argumenter sur le cas précis de notre sujet du prieur pakistanais.

Ce cas que vous évoquez, cet état de Ghayba, les Croyants l'ont généralement expérimenté au moins une fois dans leur vie, parfois même indépendamment d'un "travail spirituel" spécifique. En tout cas je le suppose... Ce que je veux dire c'est que c'est quelque chose qui vous saisit, qui transcende le temps, l'espace et la volonté !
C'est quelque chose d'inimaginable.

Personnellement ce n'est pas le type d'expérience sur lequel je souhaite déblatérer, et ce n'est certainement pas quelque chose que j'aimerais voir fixé sur une vidéo... Je crois que ce genre de moment, assez rare dans une vie, on n'a pas envie d'en faire un étalage. C'est une fulgurance hors du temps qui inspire d'autres sentiments, je crois, que de vouloir se montrer... C'est le moment où l'on croit en Allah, comme on n'y a jamais crû auparavant; avant cela c'était le cerveau qui croyait en Allah, après cela c'est le coeur et chaque fibre de son être... C'est autre chose...
Juste pour dire que personnellement je refuse de croire que ce Pakistanais fait un acte de piété lié à cet état spirituel si spécial...
Pour ma part je le considère comme un exhibitionniste. D'autre part, je persiste à dire que ce type de pratique ne fait pas partie de l'Islam !
Je sais que vous n'évoquiez pas son cas particulier. J'en ai pris note et j'espère que vous ne m'en voudrez pas de ma digression.
Mais je voulais tout de même écrire mon sentiment sur ce sujet spécifique.

Cordialement,
 


Salâm salâm


Peut-on connaître le motif d'un tel acte ? Est-ce pour faire du spectacle en public ? Pourquoi exposer son honneur et sa position sociale au soupçon ? Ce qui va suivre ne concerne pas le pakistanais priant sur quelques braises et rien de plus mais une réponse sur les possibilités et le motif d'un tel acte.

Il y a des termes techniques du 'irfân pratique, qui sont anciens et remontent au 3ème siècle de l'hégire, à l'époque de Thûl-Nûn, Bâyazîd et el Junayd. Voici un de ces termes mentionnés par Quchayrî : Ghaybâ (absence) et dhuhûr (apparition)

« Ghaybah » signifie ne pas voir les créatures et ne pas les sentir, et c'est là un état que connait parfois le gnostique dans lequel il devient "inconscient" de ce qui se passe autour de lui, en raison de son absorption dans sa présence auprès de son Seigneur. Il se peut même que de graves événements surviennent autour de lui ou à lui-même sans qu'il s’en rende compte. Les 'urafâ rapportent à cet égard des récits quasi mythiques. Ainsi al Quchayrî relate qu’un jour alors qu'Abû Hafç, un forgeron de Nishâpour, travaillait, quelqu'un est passé le voir et lui récita un verset coranique qui le mit dans un état d'inconscience (ghaybah). Aussi introduisit-il machinalement sa main nue dans le fourneau pour en sortir le fer fondu, mais son apprenti eut la présence d'esprit de crier pour le prévenir, cri qui le sortit de son inconscience et sauva sa main.

Ailleurs, al Quchayrî rapporte qu'un jour al Chiblî entra chez al Junayd dont l'épouse était assise à côté de lui et qui, voyant ce visiteur, voulait quitter le lieu. Mais son mari lui dit de rester à sa place en lui expliquant qu'al Chiblî se trouve dans un état d'« absence » (ghaybah) et que par conséquent il n’est pas conscient de sa présence. Elle s’exécuta donc et restait sur place. Al Junayd se mit à parler un peu avec al Chiblî, lequel peu après commença à pleurer. Al Junayd se tourna alors vers son épouse et lui demanda de se couvrir, car « al Chiblî est sur le point de reprendre conscience » lui expliqua-t-il. C'est ainsi que les 'urafâ expliquent l'état dans lequel se plongent « les amis proches d’Allâh » lors de leurs prières au point de ne plus être conscients de ce qui se passe autour d’eux. A noter que les « amis proches d’Allâh » connaissent un état encore plus sublime que celui de « ghaybah » (absence).

Pour ma part, j'ai personnellement connu une personne qui dans un état d'inconscience a pris dans sa main une plaque de fer d'une très haute température pendant plus de 2 minutes sans qu'il ait la moindre marque et douleur. Après avoir déposé cette plaque, il s'est rendu compte de ce qu'il venait de faire. Il a aussitôt vérifié sa main, et surpris, il a constaté qu'il n'y avait ni brûlure ni marque.
Merci pour votre réponse mais absolument aucun rapport avec la vidéo en question
 
Salam sam,
Je rejoins le frère rachik, il n'y a aucune comparaison entre la vidéo et l'état de transe transcendandale,ce phénomène de méditation prononcé qui vous subjugué à tel point que vous totalement hors du temps.
Non, cette vidéo c'est vraiment absurde,un non sens spirituel.
Moi qui ai fréquenté les takira Soufi dans ma jeunesse,je peux vous assurer que jai connu des moments de transe incroyables et ce n'était pas du cinéma .
Désolé moi aussi pour cette petite disgression.
Samaman fi Amani ilah
 
Comme vous le précisez vous-même il ne s'agit pas là d'argumenter sur le cas précis de notre sujet du prieur pakistanais. Ce cas que vous évoquez, cet état de Ghayba, les Croyants l'ont généralement expérimenté au moins une fois dans leur vie, parfois même indépendamment d'un "travail spirituel" spécifique. En tout cas je le suppose... Ce que je veux dire c'est que c'est quelque chose qui vous saisit, qui transcende le temps, l'espace et la volonté ! C'est quelque chose d'inimaginable.

Salâm salâm


Oui bien sûr, mon intervention n'avait aucun rapport avec le pakistanais, apparemment, fervent adepte du tapis de braises de charbon. Et bien que cela amuse un certain public à la recherche de sensations fortes, le surpassement de soi n'a aucun rapport avec ce rituel. Enfin, je confirme que vous aviez bien compris l'idée de la "Ghaybah" qui toutefois, par précaution n'est pas à confondre avec le terme « état » (hâl), qui lui désigne, ce qui entre dans le cœur du croyant involontairement, c'est-à-dire très fugace, au point qu'on dit que les « états » sont comme l'éclair qui étincelle mais disparait promptement.

Bien à vous.​
 

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