Asalamou 'aleykoum,
Selon ce récit et selon la règle juridique communément admise qui est le fait de rattraper les prières et jeûnes à titre posthume pour autrui :
Deuxième question : est-ce qu'il y a plus de récompenses pour quelqu'un qui prend ses précautions pour s'acquitter de ses dettes ici-bas que pour celui qui paye après sa mort ?
Troisième question : celui qui se charge pour acquitter la dette d'autrui reçoit-il des hassanats ? Si oui, même si il est payé ?
Merci.
Selon ce récit et selon la règle juridique communément admise qui est le fait de rattraper les prières et jeûnes à titre posthume pour autrui :
Il y a pas comme un problème, une injustice ? Quelqu'un prend son temps, sa force, son amour et sa crainte pour Allah (swT), son souci du devoir envers l'Imam de son Temps (as) (respecter la Chari'a), sa vie pour récupérer convenablement ses prières et jeûnes -sans parler de consacrer presque sa vie à la recherche du savoir pour bien s'acquitter des dites obligations- et un autre, n'accomplit aucune obligation et il lui suffit de payer pour que après sa mort on s'acquitte de ses dettes concernant, entre autres, la prière, le jeûne [et la Zakat] ; un riche serait-il avantagé ?Il est rapporté dans Dâr al-Salâm ce témoignage d'al-Hâjj Mullâ Khalîl al-Tihrânî: «Un pauvre et simple serviteur, dénommé Ali Tâlib travaillait dans un hammam de Téhéran. Il n'accomplissait ni la prière ni le jeûne. Un jour, il est allé voir un architecte et lui a demandé de lui construire un hammam. Surpris, l'architecte lui a demandé: «Et où vas-tu trouver l'argent nécessaire pour la construction?» Le serviteur lui a répondu: «Cela ne vous regarde pas Ne posez pas de questions. Tenez Prenez l'argent et allez construire le hammam». L'architecte s'est mis au travail et finit la construction du hammam demandé, qu'il a baptisé du nom du serviteur «Ali Tâlib». Les années se sont écoulées. Et un jour alors que je m'étais installé à Najaf (Irak), j'ai vu en rêve Ali Tâlib dans le célèbre cimetière de Najaf Wâdî-l-Salâm. Etonné, je l'ai questionné: «Comment te trouves-tu dans ce lieu sacré, alors que tu ne faisais ni la prière ni le jeûne?» Il m'a répondu: «Lorsque j'étais mort, on m'avait enchaîné et soumis aux supplices. Al-Hajj Mullâ Ali al-Kirmânchâhî, qu'Allah le récompense de sa bienfaisance, m'a sauvé en déléguant quelqu'un pour faire le Pèlerinage de la Mecque en mon nom. Il a loué les services d'Untel pour qu'il accomplisse à ma place les prières et le jeûne que j'avais négligés de mon vivant. Il a payé pour moi la Zakât que je n'avais pas acquittée. Il a indemnisé Untel et Untel que j'avais lésés. Il n'a rien laissé de ce que j'avais sur la conscience sans l'avoir réglé. C'est ainsi que j'ai été délivré des supplices». Je me suis réveillé, très surpris de ce rêve qui restait gravé dans ma mémoire jusqu'au jour où j'ai vu des gens venus de mon quartier à Téhéran. Lorsque je leur ai demandé des nouvelles d'Ali Tâlib, ils m'ont raconté comment il était mort et comment Hajj Mullâ Muhammad al-Kirmânchâhi s'était occupé avec application de le laver à titre posthume de tous ses péchés, manquements et obligations. Les détails qu'ils m'ont donnés sur cette affaire étaient une copie conforme et exacte de ce que j'avais entendu dans le rêve»
Deuxième question : est-ce qu'il y a plus de récompenses pour quelqu'un qui prend ses précautions pour s'acquitter de ses dettes ici-bas que pour celui qui paye après sa mort ?
Troisième question : celui qui se charge pour acquitter la dette d'autrui reçoit-il des hassanats ? Si oui, même si il est payé ?
Merci.