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Philosophie - Liberté ?

Zein el Abidin

New member
Salam

J'ai simplement eu envie de partager avec vous ces quelques vidéos qui traitent de la liberté. Au plaisir de lire vos réflexions :)

Part I
[video=youtube;IdfPuwZBKgg]http://www.youtube.com/watch?v=IdfPuwZBKgg&feature=related[/video]

Part II
[video=youtube;BRAtroCYrCE]http://www.youtube.com/watch?v=BRAtroCYrCE&feature=related[/video]

Part III
[video=youtube;N-5vpbZ1eXA]http://www.youtube.com/watch?v=N-5vpbZ1eXA&NR=1[/video]
 
salam salam,

[video=dailymotion;xib3ii]http://www.dailymotion.com/video/xib3ii_renouer-avec-la-dimension-spirituelle-de-l-homme_webcam[/video]
En un mot/La liberté est victoire de l'esprit

Salâm salâm,

PLATON

Après avoir étudié la justice et la cité la plus à même de s’y conformer, la « cité royale », Platon, dans le livre VIII de la République, oppose à l’aristocratie qui fonde cette idée idéale les quatre types de constitutions défectueuse (La timocratie, l’oligarchie, la démocratie, et la tyrannie), et conjointement les quatre espèces d’âmes qui s’y rapportent. Analysant avec Adimante les mécanismes du passage des unes aux autres, Socrate montre que dans la première de ces formes de gouvernement, c’est l’élément irascible qui domine, c’est-à-dire le goût des honneurs. Quant à l’oligarchie, elle est fondée sur le pouvoir que procure la richesse. C’est alors que l’on passe au gouvernement démocratique, « lorsque les pauvres, ayant remporté la victoire sur les riches, massacrent les uns, bannissant les autres, et partagent également avec ceux qui restent le gouvernement et les charges publiques ; et le plus souvent ces charges sont tirées au sort ». La valeur fondatrice et distinctive de la cité démocratique, c’est la liberté. Les gens y sont libres, au sens où « chacun organise sa vie de la façon qui lui plaît ». Pour Socrate, cette liberté est synonyme d’anarchie, parce que « la cité déborde de liberté et de franc-parler, et on y a licence de faire ce qu’on veut ». La conséquence de cette conception permissive et égalitaire de la liberté, c’est que dans l’Etat démocratique – « gouvernement agréable, anarchique et bigarré, qui dispense une sorte d’égalité aussi bien à ce qui est inégal qu’à ce qui est égal » – « on n’est pas contraint de commander si l’on en est capable, ni d’obéir si l’on ne veut pas ». La liberté ainsi comprise relativise alors la nécessité des lois et met à mal toute hiérarchie, dans la famille (entre les âges et entre les sexes), dans la société (entre les esclaves et les hommes libres) et même suprême désordre ! – dans la nature (entre les animaux et les humains).

C’est donc dans cet excès de liberté que réside le passage de la démocratie à la tyrannie :

« le peuple fuyant la fumée de la soumission à des hommes libres, est tombé dans le feu du despotisme, et en échange d’une liberté excessive et inopportune, a revêtu la livrée de la plus dure et la plus amère des servitudes »

La tyrannie découle donc tout naturellement de la cité démocratique. Trop de liberté tue la liberté. Pour Socrate, la liberté démocratique ne peut que se retourner en son contraire, c’est-à-dire se retourner contre elle-même. Cependant, telle qu’elles sont respectivement définies par Platon, peut-on vraiment dire que la tyrannie est le contraire de la démocratie ? Ne doit-on pas plutôt voir une continuité entre ces deux formes de gouvernement ? Dans cette perspective, la différence entre la démocratie et la tyrannie n’est pas qualitative, mais quantitative. En effet, la liberté reste la même, mais au lieu d’être celle de tous les citoyens, elle est concentre dans la seule personne du tyran. Ce que montrera alors le livre IX de La République, c’est que l’âme du tyran, toujours en proie à des désirs déraisonnables, n’est pas plus libre que la cité qu’il gouverne.

« Ultime paradoxe : « Le véritable tyran est un véritable esclave ». La liberté véritable est celle de l’homme qui se « gouverne lui-même en roi ». Elle seule procure, à la cité comme à l’âme, l’harmonie et la justice »

Socrate :

Il nous reste maintenant à étudier la plus belle forme de gouvernement et le plus beau caractère, je veux dire la tyrannie et le tyran.

Adimante :

Parfaitement

Socrate :

Or ça ! Mon cher camarade, voyons sous quels traits se présente la tyrannie, car, quant à son origine, il est presque évident qu’elle vient de la démocratie.

Adimante :

C’est évident.

Socrate :

Maintenant, le passage de la démocratie à la tyrannie ne se fait-il de la même manière que celui de l’oligarchie à la démocratie ?

Adimante :

Comment ?

Socrate :

Le bien que l’on se proposait, […] et qui a donné naissance à l’oligarchie, c’était la richesse, n’est-ce pas ?

Adimante :

Oui.

Socrate :

Or c’est la passion insatiable de la richesse et l’indifférence qu’elle inspire pour tout le reste qui ont perdu ce gouvernement.

Adimante :

C’est vrai […].

Socrate :

Mais n’est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière ?

Adimante :

Quel bien veux-tu dire ?

Socrate :

La liberté […]. En effet dans une cité démocratique tu entendras dire que c’est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saurait habiter ailleurs que dans cette cité.

Adimante :

Oui, c’est un langage qu’on entend souvent.

Socrate :

Or donc […] n’est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l’indifférence pour tout le reste, qui change ce gouvernement et le met dans l’obligation de recourir à la tyrannie ?

Adimante :

Comment ? […].

Socrate :

Lorsqu'une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s’enivre de ce vin pur au-delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait docile et ne lui font pas large mesure de liberté, elle les châtie, les accusant d’être des criminels et des oligarques.

Adimante :

C’est assurément ce qu’elle fait […].

Socrate :

Et ceux qui obéissent aux magistrats, elle les bafoue et les traite d’hommes serviles et sans caractère. Par contre, elle loue et honore, dans le privé comme en public, les gouvernants qui ont l’air de gouvernés et les gouvernés qui prennent l’air de gouvernants. N’est-il pas inévitable que dans une pareille cité l’esprit de liberté s’étende à tout ?

Adimante :

Qu’entendons-nous par là ? […].

Socrate :

Que le père s’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants, que le fils s’égale à son père et n’a ni respect ni crainte pour ses parents, parce qu’il veut être libre, que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque et l’étranger pareillement.

Adimante :

Oui, il en est ainsi […].

Socrate :

Voilà ce qui se produit, […] et aussi d’autres petits abus tels que ceux-ci. Le maître craint ses disciples et les flattes, les disciples font peu de cas des maîtres et des pédagogues. En général les jeunes gens copient leurs aînés et luttent avec eux en paroles et en actions ; les vieillards, de leur côté, s’abaissent aux façons des jeunes gens et se montrent plein d’enjouement et de bel esprit, imitant la jeunesse de peur de passer pour ennuyeux et despotiques.

Adimante :

C’est tout à fait cela.

Socrate :

Mais, mon ami, le terme extrême de l’abondance de liberté qu’offre un pareil Etat est atteint lorsque les personnes des deux sexes qu’on achète comme esclaves ne sont pas moins libres que ceux qui les ont achetés. Et nous allions presque oublier de dire jusqu’où vont l’égalité et la liberté dans les rapports mutuels des hommes et des femmes.

Adimante :

Mais pourquoi ne dirions-nous pas, […] selon l’expression d’Eschyle, « ce qui tantôt nous venait à la bouche » ?

Socrate :

Fort bien, […] et c’est aussi ce que je fais. A quel point les animaux domestiqués par l’homme sont ici plus libres qu’ailleurs est chose qu’on ne saurait croire quand on ne l’a point vue. En vérité, selon le proverbe, les chiennes y sont bien telles que leurs maîtresses ; les chevaux et les ânes, accoutumés à marcher d’une allure libre et fière, y heurtent tous ceux qu’ils rencontrent en chemin, si ces dernier ne leur cèdent point le pas. Et il en est ainsi du reste : tout débordé de liberté.

Adimante :

Tu me racontes mon propre songe, […] car je ne vais presque jamais à la campagne que cela ne m’arrive.

Socrate :

Or, vois-tu le résultat de tous ces abus accumulés ? Conçois-tu bien qu’ils rendent l’âme des citoyens tellement ombrageuse qu’à la moindre apparence de contrainte ceux-ci s’indignent et se révoltent ? Et ils en viennent à la fin, tu le sais, à ne plus s’inquiéter des lois écrites ou non écrites, afin de n’avoir absolument aucun maître.

Adimante :

Je ne le sais que trop […].

Socrate :

Eh bien ! mon ami, […] c’est ce gouvernement si beau et si juvénile qui donne naissance à la tyrannie, du moins à ce que je pense.

Adimante :

Juvénile, en vérité ! […] mais qu’arrive-t-il ensuite ?

Socrate :

Le même mal, […] qui, s’étant développé dans l’oligarchie, a causé sa ruine, se développe ici avec plus d’ampleur et de force, du fait de la licence générale, et réduit la démocratie à l’esclavage ; car il est certain que tout excès provoque ordinairement une vive réaction, dans les saisons, dans les plantes, dans nos corps, et dans les gouvernements bien plus qu’ailleurs.

Adimante :

C’est naturel.

Socrate :

Ainsi, l’excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude, et dans l’individu et dans l’Etat.

Adimante :

Il le semble […].

Socrate :

Vraisemblablement, la tyrannie n’est donc issue d’aucun autre gouvernement que la démocratie, une liberté extrême étant suivie, je pense, d’une extrême et cruelle servitude.

Adimante :

C’est logique.
 
[video=dailymotion;xib3ii]http://www.dailymotion.com/video/xib3ii_renouer-avec-la-dimension-spirituelle-de-l-homme_webcam[/video]
En un mot/La liberté est victoire de l'esprit

Salâm salâm,

PLATON

Après avoir étudié la justice et la cité la plus à même de s’y conformer, la « cité royale », Platon, dans le livre VIII de la République, oppose à l’aristocratie qui fonde cette idée idéale les quatre types de constitutions défectueuse (La timocratie, l’oligarchie, la démocratie, et la tyrannie), et conjointement les quatre espèces d’âmes qui s’y rapportent. Analysant avec Adimante les mécanismes du passage des unes aux autres, Socrate montre que dans la première de ces formes de gouvernement, c’est l’élément irascible qui domine, c’est-à-dire le goût des honneurs. Quant à l’oligarchie, elle est fondée sur le pouvoir que procure la richesse. C’est alors que l’on passe au gouvernement démocratique, « lorsque les pauvres, ayant remporté la victoire sur les riches, massacrent les uns, bannissant les autres, et partagent également avec ceux qui restent le gouvernement et les charges publiques ; et le plus souvent ces charges sont tirées au sort ». La valeur fondatrice et distinctive de la cité démocratique, c’est la liberté. Les gens y sont libres, au sens où « chacun organise sa vie de la façon qui lui plaît ». Pour Socrate, cette liberté est synonyme d’anarchie, parce que « la cité déborde de liberté et de franc-parler, et on y a licence de faire ce qu’on veut ». La conséquence de cette conception permissive et égalitaire de la liberté, c’est que dans l’Etat démocratique – « gouvernement agréable, anarchique et bigarré, qui dispense une sorte d’égalité aussi bien à ce qui est inégal qu’à ce qui est égal » – « on n’est pas contraint de commander si l’on en est capable, ni d’obéir si l’on ne veut pas ». La liberté ainsi comprise relativise alors la nécessité des lois et met à mal toute hiérarchie, dans la famille (entre les âges et entre les sexes), dans la société (entre les esclaves et les hommes libres) et même suprême désordre ! – dans la nature (entre les animaux et les humains).

C’est donc dans cet excès de liberté que réside le passage de la démocratie à la tyrannie :

« le peuple fuyant la fumée de la soumission à des hommes libres, est tombé dans le feu du despotisme, et en échange d’une liberté excessive et inopportune, a revêtu la livrée de la plus dure et la plus amère des servitudes »

La tyrannie découle donc tout naturellement de la cité démocratique. Trop de liberté tue la liberté. Pour Socrate, la liberté démocratique ne peut que se retourner en son contraire, c’est-à-dire se retourner contre elle-même. Cependant, telle qu’elles sont respectivement définies par Platon, peut-on vraiment dire que la tyrannie est le contraire de la démocratie ? Ne doit-on pas plutôt voir une continuité entre ces deux formes de gouvernement ? Dans cette perspective, la différence entre la démocratie et la tyrannie n’est pas qualitative, mais quantitative. En effet, la liberté reste la même, mais au lieu d’être celle de tous les citoyens, elle est concentre dans la seule personne du tyran. Ce que montrera alors le livre IX de La République, c’est que l’âme du tyran, toujours en proie à des désirs déraisonnables, n’est pas plus libre que la cité qu’il gouverne.

« Ultime paradoxe : « Le véritable tyran est un véritable esclave ». La liberté véritable est celle de l’homme qui se « gouverne lui-même en roi ». Elle seule procure, à la cité comme à l’âme, l’harmonie et la justice »

Socrate :

Il nous reste maintenant à étudier la plus belle forme de gouvernement et le plus beau caractère, je veux dire la tyrannie et le tyran.

Adimante :

Parfaitement

Socrate :

Or ça ! Mon cher camarade, voyons sous quels traits se présente la tyrannie, car, quant à son origine, il est presque évident qu’elle vient de la démocratie.

Adimante :

C’est évident.

Socrate :

Maintenant, le passage de la démocratie à la tyrannie ne se fait-il de la même manière que celui de l’oligarchie à la démocratie ?

Adimante :

Comment ?

Socrate :

Le bien que l’on se proposait, […] et qui a donné naissance à l’oligarchie, c’était la richesse, n’est-ce pas ?

Adimante :

Oui.

Socrate :

Or c’est la passion insatiable de la richesse et l’indifférence qu’elle inspire pour tout le reste qui ont perdu ce gouvernement.

Adimante :

C’est vrai […].

Socrate :

Mais n’est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière ?

Adimante :

Quel bien veux-tu dire ?

Socrate :

La liberté […]. En effet dans une cité démocratique tu entendras dire que c’est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saurait habiter ailleurs que dans cette cité.

Adimante :

Oui, c’est un langage qu’on entend souvent.

Socrate :

Or donc […] n’est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l’indifférence pour tout le reste, qui change ce gouvernement et le met dans l’obligation de recourir à la tyrannie ?

Adimante :

Comment ? […].

Socrate :

Lorsqu'une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s’enivre de ce vin pur au-delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait docile et ne lui font pas large mesure de liberté, elle les châtie, les accusant d’être des criminels et des oligarques.

Adimante :

C’est assurément ce qu’elle fait […].

Socrate :

Et ceux qui obéissent aux magistrats, elle les bafoue et les traite d’hommes serviles et sans caractère. Par contre, elle loue et honore, dans le privé comme en public, les gouvernants qui ont l’air de gouvernés et les gouvernés qui prennent l’air de gouvernants. N’est-il pas inévitable que dans une pareille cité l’esprit de liberté s’étende à tout ?

Adimante :

Qu’entendons-nous par là ? […].

Socrate :

Que le père s’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants, que le fils s’égale à son père et n’a ni respect ni crainte pour ses parents, parce qu’il veut être libre, que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque et l’étranger pareillement.

Adimante :

Oui, il en est ainsi […].

Socrate :

Voilà ce qui se produit, […] et aussi d’autres petits abus tels que ceux-ci. Le maître craint ses disciples et les flattes, les disciples font peu de cas des maîtres et des pédagogues. En général les jeunes gens copient leurs aînés et luttent avec eux en paroles et en actions ; les vieillards, de leur côté, s’abaissent aux façons des jeunes gens et se montrent plein d’enjouement et de bel esprit, imitant la jeunesse de peur de passer pour ennuyeux et despotiques.

Adimante :

C’est tout à fait cela.

Socrate :

Mais, mon ami, le terme extrême de l’abondance de liberté qu’offre un pareil Etat est atteint lorsque les personnes des deux sexes qu’on achète comme esclaves ne sont pas moins libres que ceux qui les ont achetés. Et nous allions presque oublier de dire jusqu’où vont l’égalité et la liberté dans les rapports mutuels des hommes et des femmes.

Adimante :

Mais pourquoi ne dirions-nous pas, […] selon l’expression d’Eschyle, « ce qui tantôt nous venait à la bouche » ?

Socrate :

Fort bien, […] et c’est aussi ce que je fais. A quel point les animaux domestiqués par l’homme sont ici plus libres qu’ailleurs est chose qu’on ne saurait croire quand on ne l’a point vue. En vérité, selon le proverbe, les chiennes y sont bien telles que leurs maîtresses ; les chevaux et les ânes, accoutumés à marcher d’une allure libre et fière, y heurtent tous ceux qu’ils rencontrent en chemin, si ces dernier ne leur cèdent point le pas. Et il en est ainsi du reste : tout débordé de liberté.

Adimante :

Tu me racontes mon propre songe, […] car je ne vais presque jamais à la campagne que cela ne m’arrive.

Socrate :

Or, vois-tu le résultat de tous ces abus accumulés ? Conçois-tu bien qu’ils rendent l’âme des citoyens tellement ombrageuse qu’à la moindre apparence de contrainte ceux-ci s’indignent et se révoltent ? Et ils en viennent à la fin, tu le sais, à ne plus s’inquiéter des lois écrites ou non écrites, afin de n’avoir absolument aucun maître.

Adimante :

Je ne le sais que trop […].

Socrate :

Eh bien ! mon ami, […] c’est ce gouvernement si beau et si juvénile qui donne naissance à la tyrannie, du moins à ce que je pense.

Adimante :

Juvénile, en vérité ! […] mais qu’arrive-t-il ensuite ?

Socrate :

Le même mal, […] qui, s’étant développé dans l’oligarchie, a causé sa ruine, se développe ici avec plus d’ampleur et de force, du fait de la licence générale, et réduit la démocratie à l’esclavage ; car il est certain que tout excès provoque ordinairement une vive réaction, dans les saisons, dans les plantes, dans nos corps, et dans les gouvernements bien plus qu’ailleurs.

Adimante :

C’est naturel.

Socrate :

Ainsi, l’excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude, et dans l’individu et dans l’Etat.

Adimante :

Il le semble […].

Socrate :

Vraisemblablement, la tyrannie n’est donc issue d’aucun autre gouvernement que la démocratie, une liberté extrême étant suivie, je pense, d’une extrême et cruelle servitude.

Adimante :

C’est logique.

Mille merci frère sam de me faire découvrir les écrits de Platon :D J'ai pris un vrai plaisir à lire ce texte ^^
 
Mille merci frère sam de me faire découvrir les écrits de Platon :D J'ai pris un vrai plaisir à lire ce texte ^^

786-92-110

Salaam


Hmm ! Hmm ! Si Platon a l'honneur d'avoir joué les courroie de transmission de ce Dialogue mémorable "hors du temps"; Il n'en demeure pas moins que , tout le mérite en revient à l'auteur principal qui est Socarte aka Aesop aka Luqman Le Sage (as) et son noble interlocuteur "adimante" , sans doute un juste parmi les justes prédécesseurs d'Ibrahim Le Romain -r.a- ( Byzantin => Grece Hellenique ).

Souffrez de traduire en Anglais avec "allamah" google ou systran.co.uk svp

WHO WAS LOGHMAN

Source: Tafsir-e-Nemouneh (Exemplary) in Brief, Volume: 5, Page: 80-82, Chapter: 31, Surah: Luqman, Verse:15

Interpreter: Makarem Shirazi, Naser

Translator: Mansoor Aminy _ Baghbadorani

Publication Place: Amir-Al-Momenin Seminary, Qom - Iran

Loghman was a sage, and not a prophet. He belongs to Arab tradition ( Ibn Kathir, Tabari ... ) and is not found in the BIBLE. Not mach is known of his private Life, and his name is mentioned twice in Quran; and the chapter 31 has also been named after him.

In Islamic traditions, Loghman has been qualified to have been thoughtful man, with pure faith in the only one true God, whom Allah favoured with a high wisdom and wide knowledge.

It is said that he was a slave negro and a carpenter too, who rejected worldly rank and wealth. Some historians have written that the slave was a native of Sudan. He never Lied and was very trustworthy.

Some one asked Loghman:- "Were you not a shepherd like me?" He answered:- "yes! I was."

The shepherd asked again:- "How did you then obtain such an excellent wisdom, and wast knowledge?

Loghman answered:- "All I have was by the will of our Lord. I was honest in trusteeship, avoided lie, and kept quiet in affairs, that were none of my business." Many instructive and allegorical stories are credited to him, that are intended to convey a useful lesson or a moral.

Loghman is held up as a pattern of wisdom, because he Lived a very wise Life in this world. Among his teachings to his own son, was strict and pure Monotheism. His other serious enjoinment was to do good to all mankind, and in particular to the parents; but if the two duties were in conflict, we must follow the will of Allah in Loghman's school. But even in conflicts, although we should prefer God's Will. we have to treat gently with our parents. In any conflict of duty the standard must be the will of God.

Among Loghmän's other teachings was:-

``My son! The world is similar to a very deep ocean that people may drown in it. Here your ship must be your sincere faith in God. Your sail must be your trust in your Lord (committing yourself to His care), and your provisions in this journey must be avoiding evil.

My son! Keep silent as much as you can. Perform your prayer and pray too much to your Lord. Be gracious in whatever you have of mount and food. Recite the scriptures as much as you can, and do not forget Allah. Once his slave master ordered him to slaughter a lamb and bring him the best of the animal's parts.''

Loghmän did that and then brought the heart and the tongue of the slaughtered lamb to his master.

Once again the master ordered him to butcher a lamb and bring him the worst of its parts.

Again he brought the heart and the tongue of the lamb to his slave master!

His master said; how can the same parts be the best and the worst?

Loghmän answered:- ``If the heart and tongue are kept clean, they are the best of the parts among all, but if they be unclean, they are the worst of all.''

http://www.islamwomen.org/engiw/Verses/Interpretation/Nemoone/N_031015.htm

[Pooya/Ali Commentary 31:12]

Luqman, it is said, was not a prophet of Allah but was blessed with wisdom. He was the nephew of prophet Ayyub ( Quand on sait que JOB a enduré, ça donne tout un sens aux Souffrances encourues par les Africains ... ). He lived for one thousand years, from the time of Dawud to the time of Yunus. Once, when he was asleep, angels came and asked if he would like to be Allah's deputy on the earth. To this, he replied that if it was a command from Allah, he would accept it, however, if Allah had asked his desire he would like to be excused because it was a great responsibility to dispense justice among men, and he could not bear the burden.

Another saying about Luqman is that he was an Ethiopian carpenter whom the Greek called Aesop. He was a very obedient servant of the Lord, extremely pious and modest who mostly remained silent, engrossed in higher thoughts. His fear of sins was such that he never rejoiced over any gain nor grieved over any loss, even at the death of his children.

It is said that whenever he passed over any vegetation they used to disclose their respective properties latent in them. He used to visit Dawud and discuss with him complicated issues to find out their solution. Refer to Ibrahim: 8. The basis of the divine laws is man's own good, and not any benefit to Allah who is above all needs. When we obey His will, we bring our position into conformity with our own nature as made by Him.

Al-islam.org ( Multilingual Quran ; Tafsir sura 31:12 )

Pourquoi j'aurais tendance à confondre Luqman à Socrate ?! eh bien c'est à partir des sources des "greco-romains" eux mêmes, en commensant par Jean de lafontaine qui affirmait s'inspirer des Fables "Aeosopiques" ( d'Aesop donc, or "Aesop" c'est le nom que les grecs ont donné à l'Ethiopie , Ancienne Nubie, Abyssinie, Royaume d'Axoum, de Sabah et de Koush qui se sont "superposés" dans un même espace géographique, dans le temps - à des époques différentes - ) d'une part, et des sources Sunnites ( Ibn Kathir, Tarikh Tabari... ) d'autres part qui mentionnent que certains poètes arabes de la période Pré-Islamique étaient appelés du qualificatif "Shuqarat Thani" i.e Socrate II ; Ce qui met aussi dans l'eau l'idée que les Arabes Qorayshites n'écrivaient pas et seraient des Sauvages ( cf: Le Franc-Maçon Edward Gibbons...) Faux et archi-faux donc selon la logique même de ces sources, Les Arabes avaient des Poètes , des sages et hommes de Sciences Civilisés issus de l'Héritage des Enseignements tirées des feuillets des Prophètes 'Isma'il (as), Hud (as), Shuayb-Jethro (as) Le Madyanite et Salih (as) tout comme ils avaient aussi des Renégats, des campagnards, broussards et villageois ( "Les Bédouins" des zones retirées des villes parmi les ARABES - "Al Badûna minal Arab "-) comme tout autre peuple ou civilisation ... en tout temps et en tous lieux ...( Grandeur et décadence ).

En sus, les savants chiites comme l'Ayatollah Sayyid Aqa Mahdi pooya ou Le Dr Sayyed Ammar Nakshawani confirment ces entrefaits ... ( Al-islam.org et Youtube "tafsir sura Luqman" ).

In Fine, les symboles ( Eusebio chez les Dajjal portugais d'Alphonso Ier et de Vasco da Gamma qui envahirent les "terres Poussiéreuses" de Nubie à "Mombâthan" , "Moussa Bin Baqi" = Mozambique ) et les signes ( La Sagese des proverbes africains voir J.point Remy Ngono ) étayent davantage encore cette Théorie ... évidemment rien d'Absolu au même titre que rien d'absolu ne conforterait la thèse largement repandue que La philosophie comme Socrate sont HELENES !!!

Si vous voulez un avis personnel propre, pour l'heure c'est l'idée de Sayyed Ammar Nakshawani ( H.A) qui semble la plus pertinente ...en ce sens qu'il met evidence la raison pour laquelle Luqman dans le Saint coran, ne s'adressait pas à un groupe de gens, mais à son seul fils et cela à cause du racisme ségrégationniste des Esclavagistes Hellenistes qui les avaient capturés ; contrairement aux Egyptiens de l'Epoque d'Abraham (as) et de Joseph (as)...

Platon et ses disciples ?! tout le monde ici sait "tout le bien" que j'en pense ce, au nom de mon peuple et de ma race de "NEGRO-SPIRITUELS" ( "animistes" animaliens lol !) ! , inutile donc de me repêter !!! Suffise pour moi de répéter Socrate, Tzu-Sun , Mulla Sadra Shirazi ou Shohrawardi : " Connais toi toi-même et Connais ton ennemi" aussi, je remercie le frère SAM comme vous de nous avoir partagé ces pépites secretes si bien gardées ( "connaissance perdue" ) au même titre que ceux qu'Henry Corbin et ses compères ont compilés et qui ne manquent pas de nous éclairer sur certains points "sombres", sans pour autant en devenir "le bréviare" d'un "Afri-Con" LIBRE D'ESPRIT ... :cool:

Ma'a Salaam
 
786-92-110

Salaam


Hmm ! Hmm ! Si Platon a l'honneur d'avoir joué les courroie de transmission de ce Dialogue mémorable "hors du temps"; Il n'en demeure pas moins que , tout le mérite en revient à l'auteur principal qui est Socarte aka Aesop aka Luqman Le Sage (as) et son noble interlocuteur "adimante" , sans doute un juste parmi les justes prédécesseurs d'Ibrahim Le Romain -r.a- ( Byzantin => Grece Hellenique ).

Souffrez de traduire en Anglais avec "allamah" google ou systran.co.uk svp



http://www.islamwomen.org/engiw/Verses/Interpretation/Nemoone/N_031015.htm



Al-islam.org ( Multilingual Quran ; Tafsir sura 31:12 )

Pourquoi j'aurais tendance à confondre Luqman à Socrate ?! eh bien c'est à partir des sources des "greco-romains" eux mêmes, en commensant par Jean de lafontaine qui affirmait s'inspirer des Fables "Aeosopiques" ( d'Aesop donc, or "Aesop" c'est le nom que les grecs ont donné à l'Ethiopie , Ancienne Nubie, Abyssinie, Royaume d'Axoum, de Sabah et de Koush qui se sont "superposés" dans un même espace géographique, dans le temps - à des époques différentes - ) d'une part, et des sources Sunnites ( Ibn Kathir, Tarikh Tabari... ) d'autres part qui mentionnent que certains poètes arabes de la période Pré-Islamique étaient appelés du qualificatif "Shuqarat Thani" i.e Socrate II ; Ce qui met aussi dans l'eau l'idée que les Arabes Qorayshites n'écrivaient pas et seraient des Sauvages ( cf: Le Franc-Maçon Edward Gibbons...) Faux et archi-faux donc selon la logique même de ces sources, Les Arabes avaient des Poètes , des sages et hommes de Sciences Civilisés issus de l'Héritage des Enseignements tirées des feuillets des Prophètes 'Isma'il (as), Hud (as), Shuayb-Jethro (as) Le Madyanite et Salih (as) tout comme ils avaient aussi des Renégats, des campagnards, broussards et villageois ( "Les Bédouins" des zones retirées des villes parmi les ARABES - "Al Badûna minal Arab "-) comme tout autre peuple ou civilisation ... en tout temps et en tous lieux ...( Grandeur et décadence ).

En sus, les savants chiites comme l'Ayatollah Sayyid Aqa Mahdi pooya ou Le Dr Sayyed Ammar Nakshawani confirment ces entrefaits ... ( Al-islam.org et Youtube "tafsir sura Luqman" ).

In Fine, les symboles ( Eusebio chez les Dajjal portugais d'Alphonso Ier et de Vasco da Gamma qui envahirent les "terres Poussiéreuses" de Nubie à "Mombâthan" , "Moussa Bin Baqi" = Mozambique ) et les signes ( La Sagese des proverbes africains voir J.point Remy Ngono ) étayent davantage encore cette Théorie ... évidemment rien d'Absolu au même titre que rien d'absolu ne conforterait la thèse largement repandue que La philosophie comme Socrate sont HELENES !!!

Si vous voulez un avis personnel propre, pour l'heure c'est l'idée de Sayyed Ammar Nakshawani ( H.A) qui semble la plus pertinente ...en ce sens qu'il met evidence la raison pour laquelle Luqman dans le Saint coran, ne s'adressait pas à un groupe de gens, mais à son seul fils et cela à cause du racisme ségrégationniste des Esclavagistes Hellenistes qui les avaient capturés ; contrairement aux Egyptiens de l'Epoque d'Abraham (as) et de Joseph (as)...

Platon et ses disciples ?! tout le monde ici sait "tout le bien" que j'en pense ce, au nom de mon peuple et de ma race de "NEGRO-SPIRITUELS" ( "animistes" animaliens lol !) ! , inutile donc de me repêter !!! Suffise pour moi de répéter Socrate, Tzu-Sun , Mulla Sadra Shirazi ou Shohrawardi : " Connais toi toi-même et Connais ton ennemi" aussi, je remercie le frère SAM comme vous de nous avoir partagé ces pépites secretes si bien gardées ( "connaissance perdue" ) au même titre que ceux qu'Henry Corbin et ses compères ont compilés et qui ne manquent pas de nous éclairer sur certains points "sombres", sans pour autant en devenir "le bréviare" d'un "Afri-Con" LIBRE D'ESPRIT ... :cool:

Ma'a Salaam

Chukran jazilan akhi 'Mohalamine'

Je me rends compte que j'ai encore énormément de trajet à faire pour au moins connaitre les pensées de ces philosophes si célèbres et à la base de l'avancée dans bien des domaines.. Si vous avez des livres à me conseiller à ce sujet, j'attends vos conseils avec plaisir :)
 

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