ne ratez pas les preuves sunnite devant la maison de Fatima(as) après la mort du Prophète!
Succession du Prophète par le hadith sunnite
Dans un soucis d'objectivité nous allons poster que les sources sunnite sur la question, mais écarté du grand publique.
A vous de juger.
Fatima lui demanda: «Viens-tu, ô 'Omar pour brûler notre maison?». «Oui, répondit-il, à moins que vous entriez dans le giron de la Communauté»
Ibnu 'Abdi Rabbih, op. cit., 3/64; Abûl-Fidâ', op. cit., 1/156
'Umar b. al-Khattâb dit: «Après la mort du Prophète, 'Ali, Az-Zubayr et ceux qui étaient avec eux se sont retranchés dans la maison de Fatima»
Ahmed, Al-Musnad, 1/55; At-Tabarî, op. cit., 2/466; Ibn al- Athîr, 2/124; Ibn Kathîr, 5/246; Ibn Hichâm, 4/338
Au cours de la maladie qui précéda sa mort, Abû Bakr dit: «Je ne regrette dans cette vie d'ici-bas que trois actes que je n'aurais pas dû commettre. D'abord j'aurais aimé ne pas avoir découvert la maison de Fatima même s'ils s'y étaient retranchés avec l'intention de déclarer la guerre»
At-Tabarî, op. cit., 2/619; Al-Mas'ûdî, Murûjudh-Dhahab, 1/414; Ibn 'Abdi-Rabbîh, Al-'Iqdul-Farîd, 3/69; Al-Muttaqîl al-Hindî, Al-Kanz, 3/135; Ibn Qutaybah, Al-'Imamah Was-Siyâsah, 1/18; Ibnul-Mubarrid, Al-Kâmil (d'après Ibn Abîl Hadîd), 1/130-131; Abû 'Ubayd, Al-Amwâl, p. 131; Adh-Dhahab, Lissânul-Mizân, 4/ 189, Târikh, 1/388
Ce dernier rapporte aussi qu'après avoir réalisé ce qui était arrivé à 'Ali et à Zubayr, Fâtimah (a. s) s'est tenue au seuil de sa maison et dit: «Ô Abû Bakr! Pour envahir la famille du Messager d'Allah vous êtes allés vite en besogne. Par Allah, je n'adresserai jamais la parole à 'Umar, jusqu'à ce que je rencontre Allah»
Ibn Abîl-Hadîd, op. cit., 1/134 et 2/2-5
Al-Mas'ûdî rapporte ceci: quand Abû Bakr a bénéficié de l'allégeance des gens à la Saqîfah et qu'on la lui a renouvelée le mardi, 'Ali alla à sa rencontre et lui dit: «Tu as gâché l'état des choses; tu n'as pas consulté et tu n'as eu aucune considération à notre égard!». «Si, répondit Abû Bakr, mais j'ai craint la fitnah (la tentation, la sédition)»
Al-Mas'ûdî, Murûjudh, "Dhahab", op. cit., 1/414; Ibn Qutaybah, Al-Imamah was-Siyâssah, 1/12-14
« Omar s’était présenté à la porte de la maison de Fatima dans laquelle s’était regroupés Ali, Talat,
Zobeir et d’autres hommes parmi les mouhajirines et dit : « Par Dieu si vous ne sortez pas pour faire allégeance je mets le feu à cette demeure ». Alors certains sortirent l’épée à la main, il y eut un accrochage».
Tabari tome 2 page 233.
« Abou Bakr envoya Omar à la demeure de Fatima afin de contraindre Ali de faire acte d’allégeance. Omar arriva devant la demeure de Fatima et il avait dans sa main une mèche de feu, il rencontra Fatima sur le pas de la porte ; cette dernière lui dit « O fils de Kattab, es- tu venu mettre le feu à ma maison » ce dernier lui répondit « oui ».
Balazuri page 586.
« Les Ansars s’écrièrent : « Nous voulons nommer Ali qui est le cousin du prophète et son gendre et son plus proche parent, il est le premier d’entre les Qorayshites et les descendants de Hischam ». Omar craignant que la lutte ne se prolongeât et ne devint sanglante dit à Abou Bakr : « étends ta main et reçoit notre allégeance».
Tabari, tome 3 page 220.
Omar lui-même reconnût, je cite : « L’élection d’Abou Bakr fut une erreur mais Dieu nous a préservés de ses conséquences ».
Balazuri « Ansab Charef » page 584.
« Fatima mourut six mois après
le prophète ; Ali, son mari, l’ensevelit durant la nuit, sans avoir informé Abou Bakr de l’événement et fit lui-même la prière des funérailles ».
Boukhari tome 3 page 169.
« Fatima fille du prophète courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr et ne cessa de l’éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l’envoyé de Dieu ».
Boukhari tome 2 page 381.
Par après, 'Ali porta Fatima sur un âne, se rendit de nuit avec elle chez les Ançars pour leur demander de le soutenir. Fatima leur demandait la même chose. Tous disaient: «Ô fille du Messager d'Allah! Notre allégeance a été prêtée à cet homme! Si ton cousin avait précédé Abû Bakr chez nous, nous ne l'aurions pas laissé pour un autre». 'Ali leur rétorqua alors: «Est-ce-que j'aurais pu laisser la dépouille mortelle du Messager d'Allah (SAW) chez lui, sans procéder aux opérations funèbres nécessaires! Aurais-je dû sortir à ce moment là disputer aux gens le devenir de son pouvoir?». A son tour, Fatima dit: «Adûl-Hassan ('Ali) n'a fait que ce qu'il devait faire. Quant à eux, ils ont fait ce dont ils sont responsables devant Allah»
Abû Bakr al-Jawharî, Al-Saqîfah par le récit d'Ibn Abî-l-Hadîd 6/5-28, édition d'Egypte, et Ibn Qutaybah 1/12.
Autre recit :
1938. Il y eut des difficultés avec 'Ali et les Banu Hachim, famille du Prophète. Après avoir obtenu le serment de la généralité des Médinois, le calife Abou Bakr fit venir Ali. Celui ci déclara son mécontentement de n'avoir pas été consulté, et de se trouver devant le fait accompli. Il dit notament: "Vous Muhadjirun, vous l'avez emporté sur les Ansar pour cet amr (gouvernement) en leur disant que
le Prophète était des vôtres, et qu'Abou Bakr lui était proche; mais je vous répète les même arguments quant à nous, membres de la famille du Prophète, plus près de lui que quiconque.
1939. Alors
Abu Ubaidah (des Muhadjirun), et Bachir ibn Sa'd (des Ansar), assurèrent Ali qu'ils ne savaient pas qu'il prétendait pour lui-même à la dignité de successeur du Prophète.
Ils cherchèrent à le persuader d'accepter ce que tout le monde avait déjà accepté. Abou Bakr de son coté dit: "O Ali, si j'avais su seulement que tu me contesterais cet amr (fonction de gouverneur)! Je ne l'ai ni cherché ni voulu. Maintenant tout le monde à prété serment.Si tu le fais également, c'est ce que j'attend de toi. Si par contre, tu ne veux pas prêter serment tout de suite, et veux réfléchir, je ne te contrains pas: je te donne raison; rentre chez toi en en bonne voie.' Ali rentra chez lui. (Le Prophète de l'Islam de
Muhammad Hamidullah, Tôme II, page 1000 §1938 et §1939.)