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L'Imam al Hassan(alayhi salam)

abou-el-mehdi

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Al-Hassan Al-Mujtaba Ben Ali Ben Abi Tâleb :as:

-État civil du second Imam Successeur au Prophète Mohammed (pslf) Nom: Al-Hassan Al-Mujtaba Ben Ali Ben Abi Tâleb, :as:
-Position: Deuxième Imam successeur au Prophète Mohammed (pslf).
-Nom du père: Ali Ibn Abi Tâleb (s)
-Nom de la mère: Dame Fatima Az-Zahra Bint Mohammed, le Messager de Dieu (pslf).
-Noms familiers: Abu Mohammed
-Noms honorifiques: AI-Mujtaba ; As-Sibt (Al-Akbar).
-Lieu et date de naissance: Médine, le 15 Ramadan de l'an 3 de l'Hégire-01.03.625 après le Prophète Jésus (s).
-Date de décès: Mort empoisonné le 7 Safar de J'an 50 de l'Hégire-06.03.670 après le Prophète Jésus (s).
-Lieu des funérailles: Médine la Sainte, Arabie.


Un prénom venu du Très-Haut

Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d'après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja'afar (s) lui a déclaré ceci: « Al-Hassan (s), le premier fils de l'Imam Ali (s), a déclaré: Il est préférable de demander à la bonne personne.Alors,les gens lui ont demandé: Quelle est cette bonne personne? - Al-Hassan (s) a répondu: Elle est celle dont Allah a fait mention dans Son Livre:

« Les hommes doués d'intelligence sont les seuls qui réfléchissent ». (Coran 39/9)

Là se trouve la personne juste ». Cité dans: Uçul Al-Kafi - Tome 1 - p. 30


A l'âge de douze années, Fatima (s) fut enceinte de l'Imam Al-Hassan (s). La lumière de l' Imamat détenue par l'Imam Ali (s) allait pouvoir étinceler après lui dans cet événement. Le jour de la naissance de l'enfant approchait; le Prophète (pslf) devait s'absenter hors de la ville, mais avant de sortir de la demeure il émit quelques recommandations à propos de la venue au monde de l'enfant. Notamment l'ordre de ne pas le langer dans un drap de couleur jaune. Le 15 du mois de Ramadhan, de l'an 3 de l'Hégire, Fatima (s) donna naissance à son premier fils. A ce grand jour béni, Asma bint Umaïs était aux côtés de Fatima (s).


Asma bint Umaïs, sans avoir mauvaise intention, langea Al-Hassan (s) dans un drap de couleur jaune, malgré la recommandation du Messager de Dieu (pslf). Lorsque le Prophète (pslf) s'aperçut que Al-Hassan était langé dans ce drap jaune, il dit:

« Ne vous ai-je pas fait la recommandation de ne pas le langer dans un drap de couleur jaune? ».


Il l'échangea contre un drap de couleur blanche.


Lorsque le Prophète (pslf) se renseigna à propos du prénom de l'enfant, Ali (s) lui répondit:

« Je ne peux le nommer avant que tu ne le fasses toi-même! ».

Le Prophète répondit:

« Il en est de même pour moi tant que Mon Seigneur ne l'aura pas nommé, à Lui la Gloire et la Louange! ».

A cet instant,Dieu révéla à l'Ange Gabriel: « Un fils est né auprès de Mohammed, va le voir et transmets-lui Mes félicitations et congratulations. Dis-lui ceci: « Certes Ali est pour toi ce que Aaron était pour Moïse, donne-lui donc le prénom du fils de Aaron ». - Lorsque Gabriel révéla le contenu du Message au Prophète, celui-ci demanda: « Quel nom du fils de Aaron? ». Gabriel: « Shubbar ». Alors le Prophète fit remarquer: « Ma langue est arabe ».- Gabriel: « Appelle-le Al¬Hassan ».


Puis le Prophète le nomma Al-Hassan. Il (pslf) lui récita l'appel à la prière-Adhan, dans l'oreille droite, puis l'iquamat dans l'oreille gauche. Au septième jour, il sacrifia deux béliers. Il en donna un gigot à la sage-femme plus un dinar. Puis il rasa la tête du bébé et donna en aumône le poids en argent des cheveux. Finalement, le Prophète (pslf) parfuma la tête du bébé d'un parfum spécial nommé khalou, fait de safran et d'autres essences. Rappelons qu'à cette époque la coutume était de recouvrir la tête du nouveau-né avec du sang animal. Le Prophète (pslf) s'adressant à Asma: Asma, utiliser du sang est une coutume appartenant aux ignorants. Puis, il embrassa Al-Hassan (s) et lui donna sa langue à sucer ».


Le premier fils (s) de Fatima Az-Zahra (s) fut élevé par un Imam, son père et par un Prophète, son grand-père. Ils développèrent en lui ses qualités de second Imam (s) au point où :

« Ali, étant malade, avait ordonné à son fils Al-Hassan de diriger la prière du vendredi. Il monta en chaire, bénit et glorifia le Nom de Dieu, puis il parla [en ces termes] : Toutes les fois que Dieu a envoyé un Prophète en ce monde, IL lui a choisi un vicaire-naqîb, une postérité, une famille. J'en atteste Celui Qui a envoyé Mohammed comme Prophète [pour prêcher] la vérité, quiconque portera atteinte aux Droits de notre famille verra [la récompense] de ses actes diminuée d'autant par Dieu ; aucune puissance humaine ne s'élèvera contre nous, sans que la [victoire] soit finalement pour nous. « Certes vous en connaîtrez l'annonce après un temps (Coran 38/88). » Texte cité dans: Les Prairies d'or - Mas'ûdi, décédé en 345/956

Et le premier fils (s) de Fatima Az-Zahra (s) est reconnu par les historiens comme celui qui ressemblait le plus « à son grand-père qu'il (pslf) avait coutume d'appeler mon fils ». Histoire de Abi Zarah Adimachki ; volume 2; p. 587


Le Prophète Mohammed (pslf) a dit:

« Si l'Intelligence était un homme, celui-ci serait Al-Hassan ».

Farard Assamtayn - volume 2 - p. 68 - Texte tiré de : La vie spirituelle et politique des Imams de Ahlul Beyl- Rassoul làafariane


D'après Ahmad b. Muhammad b. Ali AI-Bâqir, le Messager de .11-Dieu dit à Ali: « Écris ce que je vais te dicter. - Il dit: Ô Prophète d'Allah! Crains-tu que je n'oublie? - Il répondit: Non ce n'est pas la crainte que tu oublies, j'ai demandé à Allah qu'IL protège ta mémoire et qu'IL ne te fasse rien oublier. Mais écris à tes associés. - Il demanda: Qui sont mes associés, ô Prophète d'Allah? - Il répondit:

Les Imams de ta progéniture, par eux ta communauté sera arrosée de pluie, par eux, ses invocations seront agréées, le malheur s'en éloignera, et la miséricorde descendra du ciel. - Il fit un signe en direction de Al-Hassan: Celui-ci est le premier, - puis en direction de Al-Hossein: Les Imams seront de sa progéniture [Al-Amâli de Sheikh Abu la'afar Mohammed b. Al-Hassan At-Tûsi (décédé en 460 de l'Hégire), Imp. An-Nu'man, An-Najaf, 1384 h., volume
2/65.] ». Texte tiré de: Ahlul Bayt et leurs disciples - Seyyed Murthadha Al-Askari


Al-Hassan (s) est l'homme des traités, des accords, de la patience diplomatique pour sauvegarder l'unité islamique face à l'esprit belliciste des rebelles à la Voie des Prophètes (pslf) qui se perpétue même après l'assassinat de son père. En effet, la paix civile étant menacée par son détracteur, il préfère la proposition d'un Traité de Réconciliation avec son ennemi Mu'awiya plutôt que de mettre en danger la jeune communauté musulmane soumise à la domination des Omayyades, parmi lesquels beaucoup d'entre eux n'avaient pas de réelle inclination les motivant sincèrement à la voie islamique de la Sainte Alliance: Prophète Mohammed (pslf)¬Imam Ali (s) qu'ils avaient combattue dès les premières heures de la Révélation: « Le Messager de Dieu (pslf) qui n'agit pas et ne « parle pas sous l'empire de la passion» (Coran 53/3) avait démontré clairement aux gens l'affection
qu'ils devaient à Al-Hassan (s) même pendant la prière à la mosquée lorsque Al¬Hassan, encore enfant, grimpait sur le dos du Prophète (pslf) en prosternation, demeurant ainsi longuement jusqu'à ce qu'Al-Hassan descende de lui-même. Cette attitude publique du Prophète avait un but particulier: affirmer le droit d'Al-Hassan et de la famille du Prophète-Ahlu Beyti Rassoul Allah à succéder au Messager de Dieu (pslf), à commander et à guider la communauté après lui (pslf) ».​
 
salam alaykoum,





Parmi les discours du premier fils de Fatima Az-Zahra (s) durant son Califat, on trouve les paroles suivantes prononcées au cours de l'une de ses séances¬maqâmât:

Nous sommes le Parti de Dieu [marqué du sceau du] salut, les plus proches parents de Son Prophète, les membres purs et saints de sa Famille, et l'un des deux biens légués par l'Envoyé de Dieu; l'autre est le Livre de Dieu où se trouve le détail de toute chose, et où le faux ne se glisse par aucun côté (Coran 41/42) ; c'est l'appui le plus solide en toute circonstance. L'explication que nous en donnons n'est point fautive et nous en connaissons l'ultime vérité. Obéissez-nous donc; cette obéissance est d'obligation rigoureuse, puisqu'elle est intimement liée à l'obéissance qu'on doit à Dieu, à Son Envoyé et aux détenteurs du pouvoir parmi vous. Quand vous êtes, sur un point, d'avis différents, rapportez-vous en à Dieu et à Son Envoyé.

« S'ils soumettaient [l'affaire] à ('Apôtre et aux détenteurs de l'autorité parmi eux, ceux d'entre eux qui veulent faire jaillir la vérité la reconnaîtraient (Coran 4/85.83).

Prenez garde de prêter l'oreille aux tentations de Satan: car il est pour vous un ennemi déclaré (Coran 2/163.168), et vous seriez comme ses affidés auxquels il dit: Nul parmi les hommes, en ce jour, ne sera vainqueur de vous!

Je suis votre parrain (Coran 8/50.48). Mais lorsque les deux troupes furent en vue l'une de l'autre [le démon] fit marche arrière en disant: Je ne suis plus responsable de vous, car je vois ce que vous ne pouvez voir (Coran 8/50.48) ».

Vous serez entourés d'une ceinture de lances; le sabre mettra votre chair en lambeaux; vous tomberez sous les coups de massue et sous les flèches [dont votre poitrine]sera le but. « Et alors sa foi ne sera point utile à celui qui se trouvera n'avoir pas cru auparavant ou qui ne se sera acquis aucun bien en sa foi (Coran 6/159.158)>> ». Texte cité dans. Les Prairies d'or - Mas'ûdi, décédé en 345/956


Dans son ouvrage La vie spirituelle et politique des Imams de Ah/ul Bey t, l'auteur, Rassoul Jâafariane, écrit ceci: « Lorsque Al-Hassan (s) faisait son sermon sur la chaire, à la mosquée, après le martyre de son père (s) Amir Al-Mu 'minin¬Commandeur des Croyants (s), un homme de la tribu Al-Azd se leva et clama: J'ai vu le Messager de Dieu (pslf) serrer Al-Hassan dans ses bras et dire: Celui qui m'aime doit l'aimer et que celui qui est témoin parmi vous l'annonce à ceux qui ne sont pas présents. - Si ce n'était la volonté du Messager de Dieu (pslf), je ne vous aurais rien dit. - Puis il reprit sa place ».



Al-Hassan (s) s'engage dans les armées qui se préparent à libérer le Maghreb de la servitude polythéiste participant ainsi à l'islamisation de l'Afrique du Nord: «il (s) ne manque pas de s'engager dans les armées islamiques qui s'apprêtaient - à traverser le Maghreb et la lointaine Afrique - pour le besoin de la cause islamique ... ». L'Imam Al-Hassan - Sayyed M.J. Fadhlallah - trad.-éd. : Ahmad al-Bostani

Mouawiya fait empoisonner l'Imam Al-Hassan Al-Mujataba :as:


Mouawiya, préféra l'empoisonnement du second Imam Successeur (s) au Prophète Mohammed (pslf). En effet, il craignait une réaction de l'opinion publique voire un soulèvement populaire dans le cas d'un choix faisant couler le sang du petit¬fils du Prophète (pslf) et conséquemment une période de déstabilisation de son pouvoir érigé par la force et la ruse. En outre, Mouawiya était un habitué de l'empoisonnement de ses adversaires. L'Histoire Sainte Islamique rapporte qu'il élimina de cette manière le Commandant Malek Al-Achtar, Gouverneur d'Égypte lors du Gouvernement Islamique de l'Imam Ali Ibn Abi Tâleb (s).


Pour exécuter son dessein diabolique, Mouawiya songea à faire mourir secrètement le second Imam Successeur (s). Il prit contact avec l'épouse de l'Imam (s), Jadah, fille de Asch'ath dont le père connu pour être un hypocrite avait malicieusement manifesté son soutien à son père Ali Ibn Abi Tâleb (s). En échange de sa complicité au dessein funeste de Mouawiya, celui-ci lui promettait de la marier à son fils Yazid. D'après une tradition, l'épouse en question accepta de verser un poison mortel dans la nourriture de l'Imam Al-Hassan (s). Les douleurs de l'Imam (s) furent atroces, il (s) comprit qu'elle venait de l'empoisonner et lui déclara ceci:

« Ennemie de Dieu! Tu m'as empoisonné! Que Dieu te fasse périr! Mouawiya t'a trompée et mentie, il s'est moqué de ta personne! Que Dieu vous maudisse l'une et ('autre ». [Voir aussi: L'Imam Al-Hassan (s) - Seyyed Mahdi Ayatollahi - Adapté et commenté par: Chèkib Benbedira - éditions: Ansarian Publications


D'évidence, Mouawiya ne maria pas son fils à l'épouse meurtrière. Elle alla trouver Mouawiya, le somma d'exécuter son engagement, mais Mouawiya lui répondit ceci:

« Ayant trahi ton mari, qui était le petit-fils du Prophète, ne trahirais¬tu pas aussi mon fils? Et illa fit mettre à mort ». Cité dans: Les Omayyades - Tabari - Extrait de la Chronique de Tabari


Le second Imam Successeur (s), au moment de sa mort, était âgé de 47 ans. L'historien Tabari rapporte ceci: « On voulut l'enterrer à côté du tombeau du Prophète. La fosse était déjà creusée et on avait apporté le corps, lorsque Aïscha, assise sur un chameau, arriva et défendit de procéder à l'enterrement sur un terrain, qui disait-elle, lui appartenait. Les habitants de Médine, très irrités contre elle, lui reprochait sa façon d'agir, disant: Un jour tu es sur le chameau, faisant la guerre, et un autre jour tu querelIes, du haut de ton chameau, à propos d'une bière, et tu ne veux pas que le petit-fils du Prophète soit enterré près de lui! Mais Aïscha persista dans son refus, et le groupe d'hommes qui la soutenaient attaquèrent leurs adversaires et leur lancèrent des flèches; la bière, sur laquelIe était le corps de Hassan, en fut criblée. On l'enterra ensuite au cimetière de Baqi ».​
 
salam alaykoum,




Avec le Maîtres des Jeunes du Paradis au jour anniversaire de son martyre :


Un modèle de dévotion, d’ascétisme, de haut rang et de noble statut



Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre :

:eek:pen: Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement:close: (Coran XXXIII, 33)

Le sept safar, l’Imâm al-Hassan Ibn ‘Alî Ibn Abû Tâlib (p) a quitté ce monde. Il est mort en martyr par la main de sa femme, Ja’da Bint al-Asc’ath, dont la famille nourrissait une grande haine à l’égard des Gens de la Famille (p) et qui, à l’instigation de Mu’âwiya, lui avait donné du poison.

Comme nous le savons, l’Imâm al-Hassan (p) était le premier né de ‘Alî (p) et de Fâtima (p). Il a été élevé au giron du Messager de Dieu (P) qui a dit, au sujet de al-Hassan (p) :

« Seigneur ! Je l’aime ; aime-le donc et aime ceux qui l’aiment ».


Le Messager de Dieu (P) a éduqué al-Hassan (p) ainsi que son frère al-Hussein (p) comme s’il était leur père. Il les prenait dans ses bras, jouait avec eux et les louait. On rapporte de lui une Tradition qui dit :

« Al-Hassan et al-Hussein sont les deux Maîtres des jeunes du Paradis ».

Après la mort du Prophète (P), al-Hassan (p) n’a pas tardé à perdre sa mère Fâtima (p).



La grandeur de ‘Alî (p)



Al-Hassan (p) a passé toute sa jeunesse avec son père ‘Alî (p). Commandeur des Croyants, ‘Alî (p) pouvait compter sur lui. Il l’a envoyé à Kûfa lors de la discorde et il y a prononcé un discours où il a dit :


« Ô gens ! Nous sommes venus pour vous appeler à Dieu, à Son Livre, à la Sunna de Son Prophète, à celui qui est le plus versé dans la science parmi les savants des Musulmans, à celui qui est le plus justes parmi ceux que vous considérez comme justes et à celui qui est le meilleur parmi ceux que vous préférez. A celui qui connaît le Coran et la Sunna et qui est le premier à avoir précédé les Musulmans sur la voie de l’Islam. A celui qui a été rapproché par Dieu par deux fois : Une fois pour sa religion et une fois pour sa parenté. A celui qui a devancé les Musulmans par ses exploits. A celui qui, grâce à lui, Dieu a protégé son Prophète (P) alors que les gens l’abandonnaient. Dieu l’a rapproché du Prophète (P) alors que les gens s’éloignaient de lui. Il a prié avec lui alors que les gens étaient polythéistes. Il a combattu avec lui alors que les gens fuyaient. Il l’a cru alors qu’ils le traitaient de menteur. Nous sommes venus vous appeler a celui que personne ne peut nier ses exploits, et à celui que rien n’équivaut à ces antécédents ».

Ces paroles nous donnent un portrait assez clair de ‘Alî (p), par la bouche de son fils qui le connaissait plus que tous les autres.



Un modèle de dévotion et d’ascétisme



L’Imâm ‘Alî (p) regardait de près l’Imâm al-Hassan (p) et l’éduquait spirituellement et intellectuellement. Nous en trouvons un exemple dans Nahj al-Balâga et précisément dans ses recommandations à l’Imâm al-Hassan (p) qui représentent le sommet des recommandations qui font élever l’homme vers les cimes de la perfection ; qui rapprochent l’homme de Dieu et l’agréent auprès de Lui et les rendent aimable de Sa part. Un autre témoignage est donné par l’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p) en décrivant son oncle l’Imâm al-Hassan (p) en ces termes :

« Il était le plus pieux parmi les gens à son époque, le plus ascète et celui qui a le plus de mérites. Lorsqu’il allait au pèlerinage, il le faisait à pied et il lui arrivait de le faire pieds nus. Lorsqu’il se rappelait de la mort, il pleurait. Il pleurait lorsqu’il se rappelait de la mort, de la Résurrection, du passage sur la Voie. Lorsqu’il se rappelait le moment où il sera présenté devant Dieu, il râlait au point qu’on craignait sa mort. Lorsqu’il se levait pour faire sa prière, il tremblait de tout son corps devant Son Seigneur. Lorsqu’il se rappelait du Paradis et de l’Enfer, il gémissait comme quelqu’un qui est piqué par un serpent tout en priant Dieu de l’accepter au Paradis et de l’épargner de l’Enfer. Chaque fois qu’il lisait un verset où Dieu dit : ((Ô ceux qui ont cru…)), il répondait : ‘Me voici, Seigneur ! Me voici. Il n’a jamais été vu sans être en état d’évoquer Son Seigneur ».



Le haut rang et le noble statut




Muhammad Ibn Ishâq, l’un des auteurs de la biographie du prophète (P) rapporte ce qui suit :

« Aucun homme n’a été aussi honorable, après le Messager de Dieu, autant que al-Hassan Ibn ‘Alî (P). Dès qu’il s’asseyait devant la porte de sa maison, personne ne passait plus dans la rue tellement il était respecté. S’en rendant compte, il rentrait chez lui et les gens recommençaient à passer ».

Evoquant le pèlerinage de l’Imâm al-Hassan (p) à la Maison Sacrée de Dieu, un autre biographe dit :

« Je l’ai vu en chemin vers la Mecque. Il a descendu du dos de sa monture, et tous les pèlerins ont fait de même. J’ai même vu Sa’d Ibn Abû Waqqâs descendre et marcher à côté de lui ».


L’Imâm al-Hassan (P) était ainsi : Un haut rang, un noble statut, beaucoup de sagesse et beaucoup d’amour envers les autres. On raconte qu’il marchait avec l’Imâm al-Hussein (p) quand ils ont vu un vieillard qui, faisant ses ablutions, ne les faisait pas correctement, comme beaucoup de ceux qui n’ont pas eu l’occasion de bien connaître la religion en matière des ablutions et de la prière. Ils ont donc décidé de lui apprendre à faire correctement ses ablutions. Pour le faire, et comme ils étaient en bas âge et inconnus de cet homme, ils lui ont demandé de les regarder faire leur ablutions pour leur dire qui, d’entre eux, les faisaient mieux que l’autre. Al-Hassan (p) les a faites le premier et, suivi de al-Hussein (p), ils lui ont demandé de se prononcer. Ayant constaté que tous les deux avaient fait leurs ablutions avec beaucoup de performance, il a compris qu’il était dans l’erreur et les a remerciés de lui avoir bien appris les ablutions. En voulant apprendre quelque chose à quelqu’un, ils respectaient sa personne et son âge. C’est une leçons que nous devons apprendre : Ne pas être hautain vis-à-vis de celui que nous voulons lui apprendre quelque chose sur sa vie ou sur sa religion. Nous devons respecter sa dignité et sa personne en choisissant la meilleure façon d’agir ou de parler.



Repousser la mauvaise action par la bonne action



Nous savons que l’Imâm al-Hassan (p) était modeste devant Dieu. Il savait ce que c’est la valeur de la mosquée qui est la Maison de Dieu. Il ne percevait pas la mosquée simplement comme un lieu où il fait sa prière selon la méthode traditionnelle. Il sentait la présence de Dieu dans la mosquée. Chaque fois qu’il entrait dans la mosquée, il demandait la permission de le faire en levant la tête et en disant :

« Seigneur ! Ton serviteur est devant Ta porte. Ô Bienfaiteur ! Le pécheur est venu vers Toi : Pardonne la laideur de ce que nous avons par la beauté de ce que Vous avez ».

Ses bons caractères étaient les meilleurs qu’on puisse trouver chez un croyant. Il pardonnait ceux qui lui faisaient du tort. Il se comportait de façon à transformer son ennemi en ami. On raconte qu’il passait une fois à Médine parmi ses enfants, ses proches parents et ses compagnons, lorsqu’un vieux syrien de ceux qui, par l’influence de Mu’âwiya, haïssaient les Gens de la Famille (P), se présente et commence à injurier ‘Alî (p) et ses fils, pendant que l’Imâm al-Hassan (p) le regardait paisiblement sans permettre à ses compagnons de le dissuader. Une fois que le vieux syrien a fini de lancer ses injures, l’Imâm (p) lui a dit :

« Ô vieux ! Je pense que tu es étranger ; si tu as faim, nous te donnons à manger. Si tu n’as pas de vêtements, nous te donnons de quoi te vêtir. Si tu es pauvre, nous te donnons ce dont tu as besoin. Si tu as quelque chose à nous reprocher, nous t’écoutons ».


Puis l’Imâm (p) s’est adressé à ses serviteurs en disant :

« Emmenez-le à la maison et soyez hospitaliers en le traitant généreusement ».


Pendant ce temps, le vieux faisait la comparaison entre les idées qu’il avait reçues à Damas et la réalité de la Maison prophétique, ce qui l’a emmené à dire :

« Je témoigne que tu es le lieutenant de Dieu sur terre. Dieu sait à qui confier Ses Messages ! ».


Si nous voulons analyser cette attitude de l’Imâm al-Hassan (p), on en arrive à poser cette question : Quel est le secret de cette attitude que nous devons apprendre dans notre vie ? L’Imâm (p) a certainement constaté que cet homme vivait dans un milieu fermé où il a subit des lavages de cerveaux ayant chargé toute sa pensée de haine contre ‘Alî (p) et ses fils (p). Il a pu constaté qu’il (p) agissait sous l’effet d’une mauvaise propagande, et a voulu le changer par la méthode du noble verset qui dit :

:eek:pen: Belle et mauvaise action ne s’équivalent : Repousse la mauvaise par une plus belle, et voilà que celui qu’opposait à toi l’inimité mutuelle prend l’attrait d’un ami chaleureux:close: (Coran XLI, 34).

Il faut donc essayer de changer l’ennemi pour en faire un ami, chose qui a été faite par l’Imâm constituant un double gain : La conversion de cette personne vers la foi, et son amour pour l’Imâm (p) et pour les Gens de la Famille.

En étudiant la vie de l’Imâm al-Hassan (p), nous constatons qu’après le martyre de son père ; l’Imâm ‘Alî (p), il a été durement éprouvé par les difficultés. Mu’âwiya avait acheté la plupart de ses proches parents et compagnons. Il avait envoyé de l’argent pour acheter les chefs de tribus et de clans. De ce fait, il ne restait dans l’armée de l’Imâm al-Hassan (p) que ceux dont les cœurs ont été éprouvés pour la foi. L’Imâm (p) a trouvé que, dans ces conditions, l’intérêt de l’Islam et des Musulmans exigeait la fermeture de ce dossier et de constituer, avec le reste des compagnons de ‘Alî (p), une opposition consciente dans l’attente de conditions meilleures. Si certains pensent que les méthodes de l’Imâm al-Hussein (p) étaient différentes de celles de l’Imâm al-Hassan (p), eh bien cela n’est pas juste, car les deux Imâms agissaient à partir d’un seul et même principe, d’une seule et même méthode, pour servir l’intérêt de l’Islam et des Musulmans. Si al-Hassan (p) se trouvait à la place de al-Hussein, il aurait agi à la manière de al-Hussein (p). Celui-ci avait entièrement approuvé l’option de l’Imâm al-Hassan (p) lorsqu’il a signé la paix avant de céder à sa fonction de Commandeur des Croyants. L’Imâm al-Hassan (p) représentait l’intérêt de l’Islam et des Musulmans. A l’approche de la mort, il a dit à son frère l’Imâm al-Hussein (p) :

« Je te demande, ô mon frère, de ne pas m’enterrer près de la tombe de mon grand-père, car ils ne te l’autoriseront pas. Je te demande, ô mon frère, de ne pas faire couler, dans cette affaire, ne serait-ce qu’une seule ventouse de sang ».


Et il en a été ainsi lorsque l’épouse du Prophète (P) est arrivée en disant :

« Ne faites pas entrer dans ma maison celui que je n’aime pas ».

L’Imâm al-Hassan (p) a donc fini par être enterré à Baqî’.

L’Imâm al-Hassan (p) représentait le haut sommet spirituel et humain. Il représentait la conduite des Gens de la Famille (p), une conduite qui dirigeait les gens vers l’ouverture à Dieu, vers le rapprochement d’avec Dieu par l’obéissance à Dieu. L’Imâm al-Hassan (p) disait :

« Celui qui veut avoir de la gloire sans en avoir une armée, et celui qui veut avoir de la puissance sans en avoir du pouvoir, n’ont qu’à passer de l’infamie de la désobéissance à Dieu, à la gloire de l’obéissance à Dieu ».


Que la paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il s’est fait martyr et le Jour où, vivant, il sera ressuscité.




wa salam​
 
abou-el-mehdi a dit:
A l'âge de douze années, Fatima (s) fut enceinte de l'Imam Al-Hassan (s

Salam,

Je croyais que l'Imam Ali et Zahra s'etait marié ils avaient entre 20 et 21 ans, en tout cas dans ses environs ??
 
Salam,

Je croyais que l'Imam Ali et Zahra s'etait marié ils avaient entre 20 et 21 ans, en tout cas dans ses environs ??

salam ali zen

Fâtima et 'Ali se marièrent donc probablement au début de l'an 2 de l'Hégire. Elle avait environ 19 ans à ce moment, et 'Ali en avait environ 21.

http://islam-aarifa.conceptforum.net/Biographies-f13/ALI-Ibn-Abou-Taleb-t253.htm
ALI IBN ABI TALIB

Il est né vers 600 à la Mecque, dix ans avant le début de la mission prophétique de Mahomet. A l'âge de six ans, il quitta la maison de son père pour se mettre sous la protection du prophète. Il a été à la fois le cousin, le frère spirituel, le disciple et le gendre de Mahomet en épousant sa fille Fâtima née de sa première épouse Khadija, en 622.



http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_ibn_Abi_Talib

Il avait donc 22 ans en 622.

Fatima Zahra (ÝÇØãÉ, Fāṭima, qui sévre), est la fille de Muhammad et de sa première femme Khadija, née à La Mecque vers 606 et morte à Médine en 632.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatima_Zahra

Elle avait donc 16 ans le jour de son mariage.

wa salam
 
salam alaykoum,


Salam,

Je croyais que l'Imam Ali et Zahra s'etait marié ils avaient entre 20 et 21 ans, en tout cas dans ses environs ??


C'est une question de calcul Ali-zen :happy: ,la date qui est sur c'est celle de leur mariage :


Fâtima et 'Ali se marièrent donc probablement au début de l'an 2 de l'Hégire

Concernant l'Imam Ali :as: disons que c'est à une ou deux 2 années près que c'est vrai (entre 21 ans et 23 ans),dans le sens que si il avait 10 ans au moment de la révélation,nous devons rajouter +/- 13 ans de la période de la Mecque et +/- 2 ans de la période de Médine ,ce qui nous fait

10 + 12 + 1 = 23 ans

Concernant Fatima Az-Zahra :as: ,là c'est une autre histoire.
La date de sa naissance cité ne peut-etre vrai!

Fatima Zahra (ÝÇØãÉ, Fāṭima, qui sévre), est la fille de Muhammad et de sa première femme Khadija, née à La Mecque vers 606 et morte à Médine en 632.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatima_Zahra

Pour la toute simple raison qu'elle est née alors que cinq ans avaient passé depuis le début de la prophétie.

Le début de la mission du Prophète:saws: est l'an 610,et si nous rajoutons les 5 années qui est la date de la révélation de la sourate al Kawthar ,nous avons 615 et non 606.

Donc nous avons 9 ans de la période de la Mecque + 2 ans de la période de Médine ,ca nous fait un totale de 11 ans.
Le compte est bon,elle avait bel et bien 12 ans lors de la venue au monde de l'Imam al-Hassan :as: .

N.B: Elle avait 18 ans lors de sa mort(alayha salam)

Fâtima az-Zahrâ’ (p)

La fille du Noble Prophète Muhammad (p) est Fâtima az-Zahrâ’. Sa mère est la Dame Khadîja (p), Mère des Musulmans. Son mari est Amir al-Mu'minîn, le leader successeur du Prophète; ses fils et petits-fils sont des Imâms (p).

La Dame Fâtima (p) est née le 20 jumâdâ II, quarante cinq ans après la naissance du Prophète (P). Elle est morte le Mardi 3 jumâdâ II, en l'an 11 de l'Hégire à la fleur de l'âge, à 18 ans (selon plusieurs Hadiths célèbres). Ses funérailles et enterrement furent conduits par l'Imâm ‘Alî (p) à Médine.


http://francais.bayynat.org.lb/Infaillibles/fatimah.htm

je vous laisse ces deux liens pour faire vos recherches et vos calculs:

http://www.al-shia.com/html/fre/

http://www.albouraq.org/


Aujourd'hui c'est le jour de son deuil :le 7 safar

Que la paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il s’est fait martyr et le Jour où, vivant, il sera ressuscité.




LE DEUXIÈME IMÂM

L’Imâm al-Hassan (p)


Le deuxième Imâm est al-Hassan, le fils de ‘Alî (p). Sa mère est Fâtima az-Zahrâ’, la fille du Prophète (P). Il est le petit-fils du Prophète (P) et le deuxième de ses califes. Il fut l'Imâm après son père Amîr al-Mu’minîn ‘Alî (p).

Il est né à Médine le Mardi 15 Ramadan en l'an 3 après l'Hégire. Il mourut empoisonné par l'une de ses femmes le Jeudi 28 safar en l'an 49 après l'Hégire. Les cérémonies de funérailles et d'inhumation furent organisées par son frère l'Imâm al-Hussein (p). Il fut inhumé à Baqî' à Médine.

Il était le meilleur adorateur d'Allah de son temps, le plus érudit et le meilleur des être humains. Il ressemblait beaucoup au Prophète (P). Il fut le plus généreux et le plus courtois envers tout le monde.

L'un de ses actes de générosité s'est révélé lorsque l'une de ses servantes se présenta à lui avec un bouquet de fleurs. L'Imâm (p) lui dit en effet: «Vous êtes affranchie pour l'amour d'Allah». Et d'ajouter: «Lorsqu'on vous offre un cadeau, rendez-en un qui soit meilleur ou égal».

Sa courtoisie exemplaire apparaît évidente dans son comportement avec un cavalier syrien qui le maudissait. L'Imâm ne disait rien. Lorsque le cavalier finit de le maudire, il s'approcha de lui, le salua, lui sourit et lui demanda: «O Monsieur, je suppose que vous êtes étranger ici et ne m'avez pas reconnu. Si vous voulez résoudre vos problèmes, je le ferai volontiers; si vous cherchez quoi que ce soit, je vous le donnerai, si vous voulez aller n'importe où, je vous y conduirai. Si vous avez faim, je vous nourrirai et si vous n'avez pas de vêtements, je vous habillerai. Si vous vous sentez seul, je vous offrirai la compagnie, et si vous avez besoin de quoi que se soit, je satisferai votre besoin».

Lorsque l'étranger entendit ces propos de l'Imâm (p), il s'écria: «J'atteste que vous êtes le calife d'Allah sur la Terre et qu'Allah sait pertinemment à qui confier sa représentation ».

Le Prophète (P) dit: « Quiconque désire avoir le plaisir de voir le Maître de la jeunesse du Paradis, qu'il regarde al-Hassan». Et d'ajouter: «Quiconque m'aime doit l'aimer».

Abu Hurayra, l'un des Compagnons du Prophète (P) raconta: «Un jour, al-Hassan, le fils de ‘Alî vint et salua les gens, qui répondirent à sa salutation. Il continua son chemin. Je ne savais pas qui c'était. On m'informa que c'était al-Hassan, le fils de ‘Alî. Puis je le suivis et dis: «Que la paix soir sur toi, ô mon Maitre». Les gens me demandèrent pourquoi je l'appelle «mon Maître». Je répondis: «J'atteste que le Prophète d'Allah avait dit: «En réalité, il (l'Imâm al-Hassan) est le Maître».

http://francais.bayynat.org.lb/Infaillibles/ImamHassan.htm

wa salam
 
L'Imam Al Hassan: un modèle de générosité et de courtoisie

Assalam alaykom,

Fils de notre Imam Ali :as:et de Fatima al-Zahra la fille du Prophète Mohammad :saws: , Al Hassan :as: était le meilleur adorateur de son temps. Il ressemblait beaucoup au Prophète:saws:. Parmi les adjectifs le qualifiant, il y a : généreux et courtois.

L’un de ses actes de générosité s’est révélé quand une servante se présenta à lui avec un bouquet de fleurs. L’Imam:as: lui dit en effet : « Vous êtes affranchie pour l’amour d’Allah ». Et ajouta : « Lorsqu’on vous offre un cadeau, rendez-en un qui soit meilleur ou égal ».

L’un des exemples de courtoisie a été mis en évidence dans son comportement avec un cavalier syrien qui le maudissait. L’Imam :as: ne disait rien. Lorsque le cavalier finit de le maudire, l’Imam :as: s’approcha de lui, le salua, lui sourit et lui demanda : « O Monsieur, je suppose que vous êtes étranger ici et ne m’avez pas reconnu. Si vous voulez résoudre vos problèmes, je le ferai volontiers ; si vous cherchez quoi que ce soit, je vous le donnerai, si vous voulez aller n’importe où, je vous y conduirai. Si vous avez faim, je vous nourrirai et si vous n’avez pas de vêtements, je vous habillerai. Si vous vous sentez seul, je vous offrirai de la compagnie, et si vous avez besoin de quoi que ce soit , je satisferai votre besoin. »
Lorsque l’étranger entendit ces propos de l’Imam :as: , il s’écria : « J’atteste que vous êtes le Calife d’Allah sur la Terre et qu’Allah sait pertinemment à qui confier sa représentation. »

Quelques témoignages nous permettent de compléter les qualificatifs de description de notre Imam :as: :
Selon al-Mufid : « Al Hassan ressemblait plus que quiconque dans la création, la physionomie, la conduite et la grandeur au Prophète. »
Selon Al-Mada’ini : « Al Hassan était un Sayyed généreux et clément ; le Messager de Dieu l’aimait beaucoup ».
Selon Ibn Hajar al Haythami : « Al Hassan était un Sayyed généreux, clément, doux, prestigieux, respectable et très loué. »

Qu’Allah :azwj: soit satisfait de notre Imam Al Hassan Ibn Ali Ibn Abi Talib :as:.
Allahomma salli ala Mohammad wa ali Mohammad.

Maasalama.
 
imame hussein

essalamou 3aleikoum
merçi moona pour le sujet baraka ellaho fiki,je pense qu'il faut trés bien connaitre la vie des imams :as:pour pouvoir s'identifier a eux et les aimer encore plus davantage.
je vous propose une partie de la vie d'el hussein :as:

L'Imam Hussein est le fils d’Ali (as) et Fatima Zahra (as) il est né le 3 Cha'bane de la 4ème année de l'Hégire.
Le prophète (sas) fut ravi lors de cette naissance, cette bonne nouvelle et dés qu'il en eut connaissance, il accourut auprès de sa fille lorsqu'elle eut accouché de ce deuxième enfant.
Comme pour son aîné al Hassan(as), al Hussein(as) eut comme mentor le prophète(sas) ainsi que ses parents, le meilleur des entourages possibles pour une parfaite éducation.
C'est Mohammed (sas) lui-même qui récita les premières invocations à l'oreille de son petit-fils al Hussein (as) tout comme il l'avait fait auparavant à al Hassan (as).
Le septième jour de sa naissance, l'Imam Ali (as) fit le sacrifice du mouton et distribua la viande aux pauvres et aux orphelins.
Le prophète (sas) aimait beaucoup al Hussein (as) et lorsqu'il lui fut révélé son futur martyr, il ne put plus jamais supporter ses pleurs de nourrisson. Aussi, depuis ce jour, il ne cessa de répéter autour de lui ces paroles concernant al Hussein (as).
"Al Hussein est de moi et moi, je suis d'al Hussein ! Il sera un Imam et est le fils d'un autre Imam ! De sa descendance proviendra neuf autres Imams dont le dernier sera al Mahdi qui réapparaîtra vers la fin des temps pour remplir la terre de justice et d'équité, alors qu'elle aura été remplie d'injustice et d'iniquité."
SA VIE ET SON RoLE DANS L'ISLAM
Al Hussein (as) passa ses 6 premières années avec son grand-Père, malgré son jeune âge, il apprit toute la morale du sceau de la prophétie jusqu'au jour où Allah décida de reprendre son dernier Messager auprès de lui.
Après cela, al Hussein passa 30 ans dans l'ombre de l'Imamat de son père Ali (as) et endurait avec lui et son frère l'injustice des musulmans. Par la suite, il allait participer pleinement au grand sacrifice qui tentera de préserver l'unité de l'Islam.
Son frère aîné al Hassan (as) devint Imam après le décès de son père. Al Hassan (as) fut assassiné sous l'ordre de Mo'awya ibn abou Soufiane, qui voulait par ce crime créer le vide spirituel et politique, afin de faciliter l'accession future de son fils Yazid au pouvoir de l'Islam.
Après le martyre de son frère, al Hussein (as) devint Imam pour une période de dix ans. Durant ces 10 ans Mo'awya resta Calife excepté les 6 derniers mois, qui coïncideront à l'accession inique de Yazid au Califat.
A la fin de ces 6 derniers mois, al Hussein (as) allait devenir le maître des martyres.
L'Imam al Hussein (as) vécut dans les plus pénibles conditions. Il dû subir les répressions et les persécutions les plus pénibles.
Mo'awya et son gouvernement avaient acquis pendant 10 ans, une puissance et une autorité telle que les lois religieuses avaient perdu beaucoup de leur poids et de leur crédibilité. Le Califat dévié utilisa tous les moyens possibles afin d’n’écarter à jamais la possibilité d'accession au pouvoir de la famille du Prophète et leurs Chiites (Partisans).
Mais en tout premier lieu, le but de Mo'awya était de pouvoir renforcer la future accession au Califat de son fils, Yazid, envers qui une grande partie des musulmans était défavorable.
Al Hussein (as) était déterminé à ne pas prêter serment d'allégeance à Yazid et savait très bien qu'il serait tué. Il était conscient que sa mort était inévitable, qu'il serait face à la puissance militaire des Omeyyades.
L’Imam (as) se dirigeait vers Koufa et avant d'y arriver, il envoya un émissaire digne de confiance dans la ville, afin de voir si les gens de Koufa qui l'avaient invité comme guide de l'Islam étaient toujours bien disposés et n'avaient pas retournée leur foi.
Mais les gens de Koufa avaient pour la plupart reniés leurs paroles envers al Hussein (as) et pour la plupart avaient peur des hommes de Yazid se trouvant dans les murs de la ville. Ces derniers étaient commandés par Oubaidallah ibn Zyad qui fit exécuter l'émissaire de l'Imam, ainsi que l'un de ses sympathisants bien connu à Koufa. Leurs pieds avaient été attachés et ils furent traînés dans les rues. La ville et les environs avaient été placés sous stricte surveillance et d'innombrables soldats de l'ennemi attendaient al Hussein (as). Il n'y avait pas d'autre choix pour lui que d'avancer vers la mort. Ce fut là que l'Imam exprima sa ferme détermination à aller de l'avant et à mourir en martyr. KOULOU YAWMINE 'ACHOUA WA KOULOU ARDHINE KARBALA
"CHAQUE JOUR EST 'ACHOURA et CHAQUE TERRE EST KARBALA"
Parole de l'Imam Ja'far as-Sadeq (as)
Lorsque l'Imam al Hussein (as) et ses compagnons arrivèrent dans le désert de Karbala, ils furent encerclés par l'armée de Yazid. Débuta alors un siège de 8 jours, al Hussein (as) et ses compagnons restèrent dans ce désert attendant que l'étau se réduise peu à peu autour d'eux. Ils demeurèrent en attente, alors qu'entre-temps, le nombre des ennemis augmentait.
L'armée de Yazid comptait près de 30.000 hommes, un immense détachement contre une poignée d'homme que la sècheresse et la faim avaient pourtant déjà accablé. Pourtant, le fait que Yazid ait détaché autant de moyens contre al Hussein (as) ne doit pas nous étonner.
Pendant le siège, l'Imam mit tout en oeuvre afin de consolider ses positions, pour ce faire, il sélectionna les plus vaillants (les moins affaiblis) parmi les hommes fidèles qui l'avaient suivis.
Durant la nuit, il entama un prône assez bref concernant les espérances à avoir sur l'issue de l'affrontement rendu inévitable.
Il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre. L'Imam al Hussein (as) dit alors aux hommes qu'ils n'étaient plus tenus de rester à ses côtés car seule sa personne intéressait l'ennemi. Il les libérait de toute obligation pour qu'ils puissent fuir sans se faire repérer et ainsi sauver leurs vies.
Une quarantaine d'hommes restèrent au près d'al Hussein (as), ainsi que les membres des Beni Hachim présent.
A nouveau, l’Imam (as) dit à ceux qui étaient restés que seule sa personne intéressait les injustes et qu'ils pouvaient fuir s'ils le désiraient. Ceux qui étaient restés lui répondirent qu'ils ne se détourneraient pour rien au monde du chemin de la vérité sur lequel ils étaient à l'instant. Ils raffermirent leurs convictions concernant l'évidence de la véracité de leurs actions commune avec al Hussein (as) et ils jurèrent qu'ils ne l'abandonneraient jamais.
La dernière goutte de sang de leur corps serait pour sauver la vie d'al Hussein et sa famille.
Le jour précédent l'affrontement, l'Imam al Hussein (as) demanda un délai pour prier toute la nuit et se détermina à entrer dans la bataille le lendemain.
Le 10ème jour du mois de Mouharam de l'année 61 de l'Hégire, l'Imam fit face à l'ennemi avec son petit groupe de fidèles, de moins de 80 personnes.
Parmi eux, figuraient 40 compagnons, et de une trentaine de membres de l'armée de Yazid qui sur un élan de foi, l'avaient rejoint durant la nuit et le jour même du conflit. Le reste de ce petit groupe étaient sa propre famille.
Ce jour est appelé youm al achoura ce jour terrible, l’Imam (as) et ses compagnons se battirent jusqu'à la mort, et ils devinrent à jamais les martyrs de Karbala.
Parmi ces martyrs, il y avait aba Fadhl al Abbas(as) qui lutta jusqu'a avoir les bras coupés pour que l'étendard du prophète(sas) reste levé face à l'armée injustes.
Parmi les martyrs, il y avait 2 enfants de l'Imam al Hassan (as), qui n'étaient âgés que de 13 et 11 ans.
Il y avaient aussi les jeunes enfants de l'Imam al Hussein(as), qui n'étaient âgés que de 5 ans pour l'un et quelques mois pour l'autre. Le bébé fut tué d'une flèche de l'armée maudite.
Les ennemis d'al Hussein (as) et de l'Islam décapitèrent les corps des martyrs, les mirent à nus et les laissèrent sur le sol sans les inhumer.
Après, ils emmenèrent les membres restant de la famille d'al Hussein (as) ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhibées devant les injustes.
Parmi les prisonniers, il y avait Ali ibn al Hussein, Zayn al abidine (as), ainsi que le futur quatrième Imam, son fils de 4 ans, Mohammad ibn Ali, al Baqr (as) qui devait devenir le cinquième Imam et enfin Hassan Moussanna qui fut trouvé presque mort et sauvé in extremis de décapitation.
La tragédie de Karbala reste et restera l'évènement marquant la cruauté des hypocrites. La manière avec laquelle ils ont traités les survivants, femmes et enfants, leur faisant faire figuration devant les gens de ville en ville comme des prisonniers fut également atroce, pour eux la mort aurait été peut-être moins avilissante.
Les proclamations de face Verdana Zayneb al Koubra(as) ainsi que les discours proclamés par Zayn al abidine, le 4ème Imam, contre l'oppression des Omeyyades, alors qu'ils étaient eux 2 prisonniers, provoquèrent dans les temps qui suivirent, le déclin des Omeyyades.
La fausseté du pouvoir soutenu par Mo'awya depuis des années tomba après que cet atrocité ouvrit les yeux de ceux qui ne l'avaient pas encore fait car, l'affaire prit une telle ampleur que Yazid lui-même nia être mêlé à cet acte injuste et condamna publiquement les actions qu'il avaient ordonnée à ses délégués.
Le peuple après, il faut le dire avoir été passif ou ignorant commençât à organiser des manifestations contre Yazid et tout le pouvoir Omeyyades pendant une douzaine d'année. Durant cette période, beaucoup de sang coula mais le retour aux vraies valeurs de l'Islam, celui de Mohammed (sas) et sa Sainte famille (as) n'en fut que renforcé.
La vie de l'Imam al Hussein (as) fut sacrifiée, mais ce ne fut pas en vain.
Contre l'oppression des tyrans, l’Imam al Hussein (as) lutta d'abord verbalement et puis, le choix ne lui ayant pas été donné, il tomba comme martyr.
Aujourd'hui des millions de musulmans à travers le monde se remémorent chaque année ce récit tragique, pour que personne ne l'oublie.
LA'ANATOU LAHA 'ALA DZALIMINE
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL HUSSEIN (as)


-Je ne vois en la mort qu'un bonheur et en la vie parmi les injustes qu'une angoisse.
-Les gens sont les esclaves de cette vie alors qu'ils tâtent à peine la religion. Ils continuent à garder cette dernière tant qu'elle leur rapporte du bien, mais dés qu'ils sont touchés par l'épreuve, les religieux deviennent rares.
-Si vous n'arrivez pas à être de bons croyants alors au moins soient des hommes libres.

As Salam alayk ya ibno Rassoulillah (sas)
 
Naissance de l'Imam Hassan (as)

Paix sur vous mes frères et soeurs,

Je suis un peu en retard mais je souhaite toutes les félicitations à la communauté musulmane pour la naissance de l'Imam Hassan (as) qui est né le 15 ramadan (5/9/2009).

Bibliographie : http://www.albouraq.org/ahloulbayt/biohassan.htm

Nom: Hassan (Shabbar)

Parents: Imam Ali (a.s.) et Bibi Fàtémà (a.h.s.)

Kounyah: Abou Mohammad

Titre: Al Moujtabà (le choisi)

Naissance: 15 Ramazane 3 ans ap. Hijr (Madinà)

Décès: 7 Saffar 50 ans ap. Hijr (Madinà). Empoisonné par son épouse Jo’dà binté Asha’th. Inhumé à Jannatoul Baqi.

Naissance et enfance:

Il est né le mardi 15 Ramazàne 3 ans après Hijr. Le Prophète (S.W.A.) lui donna le nom de Hassan rapporté de Allah par l’ange Gabriel. Le Prophète dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan."

Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (S.W.A.) et à la nouvelle de sa naissance le Prophète a sourit montrant ses dents (une des rares occasions de son bonheur intense).

Le 7è jour on a accompli l’aqikà et ce fut le premier Akikà en Islam. Le Prophète organisa un festin pour les gens de Madinà.

Il est né l’année où les batailles ont eu lieu et par conséquent il a ouvert les yeux dans un environnement de Djihàd.

Une fois quand Imam avait seulement 14 mois Abou Soufyàne est venu voir Imam Ali pour lui demender d’interceder auprès du Prophète en son nom. Comme Imam Ali refusait, voyant le jeune Imam, Abou Soufyàne a donné le Wàsstà de Imam Hassan. Alors Imam Ali lui a dit de s’adresser directement à Imam Hassan. Celui-ci saisi Abou Soufyàne par le nez en lui disant: "d’abord dit du fond de ton coeur Là élàhà illallàh puis j’intercèderais en ta faveur auprès du Prophète."

Il était l’image parfaite du Prophète et avait l’habitude d’écouter attentivement ses sermonts et ensuite de relater touts les Koutbà du Prophète (a.s.) à sa mère même à l’age de 4 - 5 ans. Une fois Janàbé Fàtémà le raporta à l’Imam Ali (a.s.), qui dit qu’il souhaitait aussi écouter son fils. Une fois il vint à la maison et s’est installé où Imam Hassan ne pouvait le voir. Quand Imam Hassan est arrivé et a commencé à relater ce que le Prophète avait dit, il s’est senti géné et ne pouvait commencer. Il dit à sa mère: "je sens comme la présence de mon père dans la maison et je ne peux continuer."

A la mort de Prophète, Imam Hassan avait 8 - 9 ans. Quand Abou Bakar monta sur le chaire pour délivrer son premier sermont, l’Imam entra dans la mosquée et lui dit de manière répétitive: "inzil- descend de la place de mon père." Abou Bakar fut obligé d’accepter et dit: "oui c’est la place de ton père."

Ce fut une enfance traumatisante, eu égard à l’injustice faite envers ses parents (la chute de la porte sur Bibi Fàtémà (a.s.) entraina la mort de Moshine (a.s.); la confiscation de Fadak et le fait de traîner Imam Ali (a.s.) à travers les rues de Madinà avec un noeud de corde autour de son cou).

Tout était fait pour inciter Imam Ali à faire un faux pas et de donner un prétexte aux Califes pour le tuer.

Imam Hassan et Houssen avaient une année de différence et ont grandis ensemble avec le même principe et le même but.

Sa personnalité:

Sa patience, sa piété et sa force étaient apparents dans ses actions et dans son silence. Il préférait plus discuter que se disputer.

Incidents:

Un homme de Syrie est arrivé à Madinà et a commencé à médire l’Imam. Celui-ci lui a dit que comme il venait de faire un long voyage il le proposait à manger et à dormir chez lui. L’homme réalisa que la personnalité de l’Imam était honnorable. L’homme dit à l’Imam que quand je suis arrivé à Madinà j’étais votre pire ennemi et maintenant je vous quitte étant votre meilleur partisan et admirateur.

A chaque fois que l’Imam se préparait à faire son wouzou, il tremblait et son visage devenait pâle. Quand on le lui demanda, il dit: "ne savez vous pas que je suis debout devant mon Créateur?"

Il avait l’habitude de distribuer tout ses biens dans la voies d’Allah. Quand il récitait le Kour’àne-é-Sharif et lisait un verset commençant par: "Ô vous qui croyez..." il répondait immédiatement : "Labaik allàhoummà labaik (je suis là, Ô Allah je suis là)."

Une fois quand un de ses servants a laissé tomber un aliment brûlant sur lui, l’Imam a récité le verset du Kour’àne (Souraté Alé Imràne 3:134): "et ceux qui maîtrise la colère...(l’Imam sourit, pas de colère) et pardonne l’homme...(l’Imam l’a pardonné) et Allah aime les bonnes actions (l’Imam a libéré l’esclave)."

Hassan ibné Yassar (Bashari) était une personne sainte de l’Islam et un homme de sagesse (21 A.H. à 110 A.H.-de l’Imam Ali à l’Imam Sàdiq). Il ne croyait pas que l’homme avait le libre choix. Un jour sa pensée a changé et il a ecrit à l’Imam Hassan: "Bismillàhir Rahmànir Rahim. Ô fils de Hàchim, Ô fils de Ali, vous étes l’arche de Noé. Celui qui y monte est sauvé et celui qui le laisse est noyé. Que pensez vous des actions de l’homme. Sont elles par Allah ou par nous même?" L’Imam a repondu: "Ô Hassan ibné Yassar, souviens toi! Ces mains, ces pieds, cette langue et ce corps vous ont été attribués par Allah. Il vous a munit et vous a rendu son gérant pour user de cet equipement pour ses propres usages particuliers." Allah est le propriétaire et l’homme est le détenteur.

Son apparence:

Shaik Mohammad Moughniyàh dans son livre Ash Shià wal hakimoune cite que Ahmad ibné Abdoullàh écrit: "la teinte de l’Imam Hassan était blanche mélangé a du rouge. Ses yeux étaient très noirs et son visage n’était pas charnu. Sa barbe était garnie. Ses cheveux tombaient jusqu’a ses oreilles. Il avait des épaules larges, une stature moyenne, un visage beau, les cheveux bouclés et un bon physique. Personne ne ressemblait au prophète plus qu’Imam Hassan."

Jusqu’à 40 A.H. (martyre de Imam Ali)

Imam Hassan dans sa jeunesse a vu durant le règne des 3 premiers Califs une volonté constante d’accaparer les droits de son père. Les Khoumss étaient désormais payés aux Califs. Ceux qui connaissaient Imam Ali étaient mutés loin à Rome, Palestine et Iran pour combattre. Les Califs s’assuraient continuellement que personne à Madinà ne découvre la bravoure et les droits de l’Imam Ali.

Des héros étaient crées comme Khàlid ibné Wàlid pour minimiser l’héroïsme de l’Imam Ali. Dans la bataille de Yamàmà 17 de ceux qui étaient présents à Badr, parmi lesquels étaient également ceux qui avaient mémorisés le Couràne entièrement (Hàfiz-é-Couràne) furent tués.

Quand l’Imam Ali a assumé la Califàte en 34 A.H. les batailles de Jamal, çiffine, Nahrawànne eurent lieus. Imam Hassan était le porte drapeau (Alamdàr) dans toute ces batailles et a contribué une part importante dans les victoires. Par exemple avant la bataille de çiffine les gens de Bassràh étaient contre l’Imam Ali. Celui-ci envoya Imam Hassan qui dans quelques jours ralia une grande proportion des gens pour combattre a coté de l’Imam Ali.

Durant son retour Imam Ali a écrit une lettre de profonde réflexion à l’attention d’Imam Hassan (Se référer au khoutbà N°31 de Nàjoul Balàghà).

40 A.H.

Imam Ali fut martyrisé le 21Ramazàne de 40 A.H., Imam Hassan et Houssen après l’avoir inhumé sont allés directement à Masdjidé Koufà avant de rentrer à la maison. Là l’Imam Hassan délivra son premier Koutbà après la mort de son père. Abdoullàh ibné Abbàs s’éleva et accepta l’allégence, suites auxquels tout les présents le suivirent dans l’allégeance. Cependant, quand l’Imam les demanda d’accomplir le Djihàd, ils quittèrent sa compagnie et préférèrent les promesses de richesses de Moawiyà. Ils écrivirent à Moawiyà en nombre pour lui rapporter que l’Imam Hassan leur demandait de se battre contre lui et que si Moawiyà le voulait ils pouraient capturer l’Imam et l’envoyer vers lui. Moawiyà envoya toutes ces lettres (environs 4 à 5 chamaux) à l’Imam Hassan.

Moawiyà préparait une armée et avec 60 000 hommes se dirigea vers Iraq. L’Imam était contraint à se préparer à la guerre mais ceux à joindre son armée étaient peu et ceux qui le faisait succombaient à la corruption de Moawiyà. Le 21 Ramazàne 40 000 avaient accepté l’allégence mais 4 mois plus tard il ne réstait plus que 10 à 12 Personnes. Moawiyà a décrété l’indépendance. L’Imam Hassan voyant la "couleur" de ses soit disant supporteurs a délivré un serment leur disant que ceux qui avaient changés de coté pour aller vers Moawiyà le regretteraient et leur supplication (towbà) ne serait jamais accepté par Allah.

Moawiyà a proposé un traité mais Imam Hassan y a stipulé des conditions. Il n’y avait pas de question de compromis du Califàte ou de l’Imamàmate comme cela a été ordonné par Allah.

Traité de paix

Ceci est le traité entre Moawiyà-fils d’Abou Soufyàne et Hassan-fils de Ali.

1-que Moawiyà réspèctera les précèptes de Qour’àne et la Sounnate du Saint Prophète.

2-que les musulmans de l’empire islamique (Syrie, Iraq, Hédjàz, Yemen, Egypte) vivront en paix et seront protégés contre les pérsécutions.

3-Moawiyà ne désignera aucun successeur.

4-les amis, les compagnons et les partisans de l’Imam Ali et toute leur famille seront protégés contre toute peur et vivront en paix.

5-que Moawiyà s’engage en tout cas à ne pas faire du mal, menacer ou comploter (secrètement ou non) contre Imam Hassan et Imam Houssen.

6-que Moawiyà n’enverrai pas "lànate" (malédiction) à l’Imam Ali dans le kounout, prière du vendredi,...etc.

Moawiyà a tout accepté sauf l’article 6. Devant son entêtement, l’Imam Hassan a dicté qu’au moins les malédictions ne soient prononcées en présence de l’Imam Hassan et Houssen. Moawiyà a donné sa parole à Imam Hassan qu’il réspècterait toute les conditions. Mais une fois de retour à Shàm il a déclaré: "je n’ai à réspécter à rien du tout. Je ferais ce que je veux."

Les avantages du traité de paix

L’Imam Hassan cherchait à gagner du temps par ce traité pour faire le tabligh. L’atmosphère de haine contre Imam Ali crée par Moawiyà fut changé par l’Imam. En 10 ans de "paix" l’Imam a éffacé ce que Moawiyà et ses prédécésseurs ont fait pendant 50 ans en incitant les gens dès leur enfance à haïr l’Imam Ali (c’est à dire: les repas scolaire n’étaient servis que si les élèves prononçaient lànate sur Imam Ali et sa famille. Cela fut prouvé quand les captifs de Karbalà furent promenés dans les villes de Koufà et Shàm. Les gens refusaient d’ouvrir les portes aux soldats (de Yazid) et même leur refusait la nourriture et le boisson et dans certains cas ont combattus contre ces soldats.

L’Imam Hassan a utilisé ce temps à préparer les compagnons pour combattre avec Imam houssen. Les partisans de Imam Houssen (lors de la bataille de Karbalà) sont le résultat des efforts de Imam Hassan. Il a crée des gens spécialement solidaire à Imam Houssen (même notre 12è Imam est en train d’attendre de tels volontaires).

Le traité a également prouvé le Koufr de Moawiyà. Il maudissait Imam Ali et sa famille alors que le Prophète a dit: "celui qui maudit Ali me maudit. Celui qui me maudit se déclare Koufr." Par conséquent Moawiyà s’est déclaré Koufr ouvertement.

Ahlou Sounnah walJamà’a

Un groupe entier de ceux qui étaient neutre ont joins Moawiyà le 25 Rabioul Awwal 41 aprés Hijr. Moawiyà a appelé cette année Sounnatoul Jamà’a. Tout ceux qui ont déclaré allégence à Moawiyà furent appelé Ahlou Sounnah walJamà’a.

Durand les 9 années suivantes Moawiyà a essayé de faire empoisonner l’ImamHassan à plusieurs reprises pour finalement réussir à la neuvième tentative quand il a envoyé le poison à la femme de Imam Hassan appelé Jo’dà. On lui avait promis le mariage avec le fils de Moawiyà et de l’argent.

Mort

Jo’dà a mis le poison dans l’eau déstiné à l’Imam Hassan la nuit. Il mourut 3 à 4 jours plus tard le7 saffar de l’an 50 A.H.

Inhumation


Le voeux de l’Imam Hassan était d’être enterré près du Prophète. Furent présent à l’enterrement Imam Houssen, Abdoullàh ibné Abbas, Abdoullàh ibné Jàffar et Mohammad-é-Hanafia. Comme le cortège funèbre se dirigeait vers la Mosquée du Prophète Marwàne (Lànatoullàh Alayhi) a informé Aïshàh qui s’est précipitée sur une mul vers la mosquée du Prophète pour protester contre l’enterrement de l’Imam. Abdoullàh ibné Jàffar lui dit: "vous êtes venue sur une mul et un chameau (bataille de Jammal), le prochain sera sur un éléphant. Votre droit n’est que le 1/9 du 1/8*. Comment pouvez vous tout réclamer?" Elle refusa que l’enterrement puisse avoir lieu aux cotés du Prophète et des flèches furent tirées sur le cercueil. Imam Houssen a ramené le corps à la maison, il a enlevé les flèches et a redonné un nouveau ghoussl et kaffane. Imam Houssen fut ensuite inhumé dans le Jannatoul Baqi près de sa grand-mère paternelle Fàtémà binté Assad.

* Une femme hérite le 1/8 du 2/3 du propriété net de son mari. Aïshàh était l’une des 9 femmes. Par conséquent elle hérite du 1/9 du 1/8.
 
Petite intervention sur l'Imam Hassan (as)

Salam Aleikum,

Petite intervention sur l'Imam Hassan (as), le petit fils du prophète et le 2ème Imam des musulmans​

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