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Le Fiqh doit-il être revu en profondeur ?

Sasori

Well-known member
Salam alékoum,

Le fiqh actuel est-il inadapté à notre époque ?

Le Sayed Kamal Al Haydari dit que les déductions théologiques ne le concernent pas.

A 13 min 09


Dans cette vidéo,il en parle également :


A 27 min 19 :


Il existe également ce genre de problème :



Barak Allahou fikoum.
 
Salamou 'alaykoum

Dans la première vidéo, il est surtout question des déductions de certains savants sunnites qui placent des lignes rouges sur certains sujets sans la moindre légitimité. Ce genre de déductions ne concerne, effectivement, aucun chiite car pour nous, il n'existe aucune ligne rouge et les portes de l'ijtihad restent grandes ouvertes pour tous les sujets sans exception.

La vérité est que chez nos frères sunnites, beaucoup de sujets restent malheureusement sans réponses et comme les autorités religieuses ne veulent absolument pas que les musulmans s'y attardent et découvrent d'autres vérités, ils décrètent que ces sujets sont "sacrés" et "intouchables" comme l'interdiction de critiquer les compagnons.

Si les Savants sunnites reconnaissaient tout simplement que les "compagnons" étaient des hommes et que beaucoup, en commençant par Abou Bakr et 'Omar, ont commis de graves erreurs "politiques" ayant conduit la oumma vers le "chaos" définitif seulement quelques années après la mort du Messager d'ALLAH, c'est tout le sunnisme qui s'effondrerait comme un château de cartes.

J'ai déjà discuté avec des frères sunnites de cette question, beaucoup m'ont répondu avec des arguments comme "cela est le passé, occupons-nous du présent", "si les compagnons avaient raison ils avaient deux récompenses et s'ils avaient tort alors ils en avaient une seule", etc. Un frère m'a même dit un jour que ce genre de réflexion ne faisait que conduire à l'association et à la perdition. Mais pourquoi ?

Le Coran tout entier est justement un appel au raisonnement, à la réflexion, à l'analyse et au devoir de suivre le bien et de se détourner du mal. Qui peut décréter que certains sujets sont indiscutables et ne doivent jamais être analysés ?
 
Salamu Alaykum,

Salamou 'alaykoum

Dans la première vidéo, il est surtout question des déductions de certains savants sunnites qui placent des lignes rouges sur certains sujets sans la moindre légitimité. Ce genre de déductions ne concerne, effectivement, aucun chiite car pour nous, il n'existe aucune ligne rouge et les portes de l'ijtihad restent grandes ouvertes pour tous les sujets sans exception.

La vérité est que chez nos frères sunnites, beaucoup de sujets restent malheureusement sans réponses et comme les autorités religieuses ne veulent absolument pas que les musulmans s'y attardent et découvrent d'autres vérités, ils décrètent que ces sujets sont "sacrés" et "intouchables" comme l'interdiction de critiquer les compagnons.

Si les Savants sunnites reconnaissaient tout simplement que les "compagnons" étaient des hommes et que beaucoup, en commençant par Abou Bakr et 'Omar, ont commis de graves erreurs "politiques" ayant conduit la oumma vers le "chaos" définitif seulement quelques années après la mort du Messager d'ALLAH, c'est tout le sunnisme qui s'effondrerait comme un château de cartes.

J'ai déjà discuté avec des frères sunnites de cette question, beaucoup m'ont répondu avec des arguments comme "cela est le passé, occupons-nous du présent", "si les compagnons avaient raison ils avaient deux récompenses et s'ils avaient tort alors ils en avaient une seule", etc. Un frère m'a même dit un jour que ce genre de réflexion ne faisait que conduire à l'association et à la perdition. Mais pourquoi ?

Le Coran tout entier est justement un appel au raisonnement, à la réflexion, à l'analyse et au devoir de suivre le bien et de se détourner du mal. Qui peut décréter que certains sujets sont indiscutables et ne doivent jamais être analysés ?

En effet et avec ce que j'ai compris des propos de Sayed Kamal Al-Haydari que je considère être une miséricorde pour le chiisme, dans sa série de vidéos de son cours intitulé : "La pensée Akhbarite-Safavide" cette attitude très restrictive des sunnites est également avec d'autres objectifs certes, celle de l'Akhbarisme qui domine la pensée des hawza chiites qui se prétendent Oussoulites n'est-ce pas ?
 
Salam alékoum,

Je vous remercie pour vos réponses.Pour la première vidéo,je reconnais que ce n'est pas vraiment le fiqh dont il s'agit.Par contre le sujet de fond demeure le même.Une révision en profondeur est-elle nécessaire,voire vitale?

En ce qui concerne la dernière vidéo,je me suis posé une question qui pourrait choquer.Certains savants aurait-ils eu des penchants pour la pédophilie et ont ainsi justifié sa légitimité grâce à leur statut de savant?

Barak Allahou fikoum.
 
As Salamou 'Alaykoum
En ce qui concerne la question du mariage avec des filles. Nous avons vu trois avis:

Tout d'abord, l'avis d'un wahhabite, en fonction des scrupules moraux et pour attaque les chiites.

En second lieu, la réfutation de cette wahhabite et la démonstration, du point de vue de le fiqh, que cette pratique existe dans les sunnites lesquels ne mettez pas les limites d'âge par la consommation du mariage. Contrairement à les chiites que parlent de 9 ans (probable en fonction de la maturité d'une jeune fille dans les régions chaudes) qui est, peut-être, le courant de ceux qui croient en le mariage du Prophète (a.s.s.) avec Aïcha.

En troisième lieu. Nous trouvons l'opinion de la modernité. Sur la base des critères moraux et droits humains et que censure à la fois la sunna et la chia.

Nous avons seulement besoin de savoir dont il est l'avis du ‘Irfan. Peut-être un gnostique (‘arif) il pourrait nous donner une réponse satisfaisant. Je ne sais pas si le sayed al-Haydari il a abordé cette question dans leurs clases, mais il serait intéressant de connaître son opinion.
 
Salam alékoum,

Je vous remercie pour vos réponses.Pour la première vidéo,je reconnais que ce n'est pas vraiment le fiqh dont il s'agit.Par contre le sujet de fond demeure le même.Une révision en profondeur est-elle nécessaire,voire vitale?

En ce qui concerne la dernière vidéo,je me suis posé une question qui pourrait choquer.Certains savants aurait-ils eu des penchants pour la pédophilie et ont ainsi justifié sa légitimité grâce à leur statut de savant?

Barak Allahou fikoum.
As Salamou 'Alaykoum
Tout est possible quand il s’agit de l'être humain. Je crois personnellement que la première condition du sage est la crainte d'Allah. Alors, tenter de justifier une penchant pedophile par la Shari’a il est un péché qu’Allah ne pardonne pas si facile. Si quelqu'un a utilisé ce stratagème devrait savoir que l’attend une punition flagrante. Mais Allahu ‘alam.
 
As Salamou 'Alaykoum
Dans cette vidéo on parle de la maturité des femmes. Dans la minute 1:23 le sayyed al-Haydari il dit que: “La femme, à partir de l’âge de 9 ans, atteint un niveau d’intelligence et de compréhension (para la maturité)”. De manière significative le sayyed il mentionne l'âge de 9 ans. Cela pourrait-il être étendu comme l'autorisation (implicite) de se marier et avoir des relations sexuelles avec son mari? Il semble que le sayyed est d'accord avec cette question. Que pensez-vous des frères et sœurs à ce sujet?
 
As Salamou 'Alaykoum
Dans cette vidéo on parle de la maturité des femmes. Dans la minute 1:23 le sayyed al-Haydari il dit que: “La femme, à partir de l’âge de 9 ans, atteint un niveau d’intelligence et de compréhension (para la maturité)”. De manière significative le sayyed il mentionne l'âge de 9 ans. Cela pourrait-il être étendu comme l'autorisation (implicite) de se marier et avoir des relations sexuelles avec son mari? Il semble que le sayyed est d'accord avec cette question. Que pensez-vous des frères et sœurs à ce sujet?

Salam alékoum,

Je pense que vous extrapoler votre raisonnement.La majorité sexuelle a été définie de différentes manières à travers les époques et les lieux.Cependant,ce n'est pas parce que des savants légitiment ce genre de pratiques qu'il ne faut pas se poser des questions et ne pas remettre en cause ces déductions,surtout pour un sujet aussi sensible.

De plus,mes questions concernaient le Fiqh de manière globale et pas spécifiquement ces thèmes.

Barak Allahou fik.
 

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