Hassan.m
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Salâmo'alaykom wr wb,
Au contact des écrits de Schuon, on est confronté à la question, "que signifie connaître?" Comment accéder au type de connaissance dont il est question chez Schuon? En plus de ses écrits sur l'initiation, les pratiques spirituelles et le développement des facultés intérieures qui permettent à l'homme de s'ouvrir à un mode de conscience nouveau, Schuon s'est explicitement référé à la faculté intellective qui existe en l'homme et qui peut être rendue opérante par la pratique spirituelle et, de toute évidence, la grâce du Ciel. Pour Schuon, l'homme a accès à la connaissance par une hiérarchie de facultés qui s'étend des sens à l'intellect en passant par les diverses capacités de l'âme et du mental-tels l'imagination et la raison. Pour ce qui est de l'intellect, il constitue la faculté surnaturellement naturelle par laquelle l'homme peut atteindre la connaissance de Dieu et des réalités suprasensibles pourvu qu'il ne soit point entravé dans son fonctionnement par les passions et les voiles qui dissimulent l'homme à lui-même. L'intellect réside dans le coeur tandis que la raison qui en est le reflet sur le plan mental est associée au cerveau et à la tête. En outre, l'intellect immanent est le pôle subjectif du Verbe ou du Logos, l'intellect universel par lequel toutes choses furent faites et qui constitue la source de la révélation objective c'est-à-dire la religion formelle et établie. C'est la raison pour laquelle la vérité révélée est d'un niveau plus élevée que la raison, les sentiments et les sens qui constituent, pour la grande majorité des humains, les seules sources de connaissance. Par contraste, pour le sage dont l'oeil du coeur est ouvert et qui donc à même de recevoir cette "révélation" subjective qui est issue de l'Intellect situé au centre de son être, la révélation objective n'est que le complément de la source intérieure de la connaissance. C'est la raison pour laquelle les écrits de Schuon révèlent une profonde connexion entre foi et connaissance, ainsi qu'entre orthodoxie et intellectualité, comme il ressort de la lecture de "Les stations de la Sagesse".
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Au contact des écrits de Schuon, on est confronté à la question, "que signifie connaître?" Comment accéder au type de connaissance dont il est question chez Schuon? En plus de ses écrits sur l'initiation, les pratiques spirituelles et le développement des facultés intérieures qui permettent à l'homme de s'ouvrir à un mode de conscience nouveau, Schuon s'est explicitement référé à la faculté intellective qui existe en l'homme et qui peut être rendue opérante par la pratique spirituelle et, de toute évidence, la grâce du Ciel. Pour Schuon, l'homme a accès à la connaissance par une hiérarchie de facultés qui s'étend des sens à l'intellect en passant par les diverses capacités de l'âme et du mental-tels l'imagination et la raison. Pour ce qui est de l'intellect, il constitue la faculté surnaturellement naturelle par laquelle l'homme peut atteindre la connaissance de Dieu et des réalités suprasensibles pourvu qu'il ne soit point entravé dans son fonctionnement par les passions et les voiles qui dissimulent l'homme à lui-même. L'intellect réside dans le coeur tandis que la raison qui en est le reflet sur le plan mental est associée au cerveau et à la tête. En outre, l'intellect immanent est le pôle subjectif du Verbe ou du Logos, l'intellect universel par lequel toutes choses furent faites et qui constitue la source de la révélation objective c'est-à-dire la religion formelle et établie. C'est la raison pour laquelle la vérité révélée est d'un niveau plus élevée que la raison, les sentiments et les sens qui constituent, pour la grande majorité des humains, les seules sources de connaissance. Par contraste, pour le sage dont l'oeil du coeur est ouvert et qui donc à même de recevoir cette "révélation" subjective qui est issue de l'Intellect situé au centre de son être, la révélation objective n'est que le complément de la source intérieure de la connaissance. C'est la raison pour laquelle les écrits de Schuon révèlent une profonde connexion entre foi et connaissance, ainsi qu'entre orthodoxie et intellectualité, comme il ressort de la lecture de "Les stations de la Sagesse".
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